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1.septembre.20121.9.2012 // Les Crises

[Article] 3 417 000 logements vacants en Espagne…

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Ce billet est la traduction pour le blog www.les-crises.fr par Sébastien, d’un article de El Mundo.

3 417 000 logements vacants en Espagne…

Soit 13,2 % du total du parc immobilier d’Espagne, qui atteint 25 837 000.

La majorité appartiennent à des particuliers (1,8 millions) ou des copropriétés. « Une réalité très préoccupante et avec des effets très négatifs, principalement, un grand coût ». Les provinces de Barcelone et Madrid sont les plus touchées par le problème.

Le chiffre est terrifiant. Jusqu’à 3 417 064 logements sur un parc total de 25 837 108 (données du ministère du Développement de 2010) étaient inutilisés, vides, selon une étude de LDC, spécialisée dans l’administration de biens et de syndic de copropriétaires.

Dit autrement, 13,2 % des maisons espagnoles étaient fermés, selon cette étude. Une proportion alarmante qui s’aggrave de plus en plus dans la situation actuelle de crise économique et d’accès difficile au logement.

Pour Carlos Parra, directeur de LDC, cette « réalité est préoccupante et a des effets très négatifs, principalement, un grand coût ». « Ces immeubles ont un grand coût de maintenance pour les copropriétés » affirme-t-il.

Selon cet expert, ces maisons devraient être remises sur le marché, sous la forme de location ou de vente — « ce sont des logements qui ont perdu de la valeur » —. De plus, il dénonce « leur mauvaise utilisation au moment où se produisent une multitude d’expulsions et qu’il y a de nombreuses familles qui ne joignent pas les deux bouts ».

Qui sont les propriétaires de ces logements abandonnés ?

Près de 1,5 millions (1 489 728) appartiennent à des copropriétés, et presque deux (1 882 240) sont des propriétés de particuliers, 28 279 appartiennent à des sociétés, et 508 à un organisme public. Le reste, 16 309, sont de propriétaire inconnu.

Parra propose pour réduire ce gros parc de logements inutilisés des formules pour les « ressusciter ». Par exemple, il défend une « incitation à la location ou à la vente », même s’il pense que la première option est la meilleure pour faciliter l’accès au logement. Pour les copropriétés, secteur dans lequel travaille LDC, il penche [littéralement : il parie sur] pour des dégrèvements de TVA pour qu’elles puissent réinvestir dans l’amélioration des propriétés ou solder les coûts, chaque fois plus élevés, et qui traînent à cause de la morosité.

Cette enquête de LDC donne le détail par province. Barcelone (338 645), et juste derrière, Madrid (337 212) sont en tête de ce classement négatif. Valence, avec 228 870, Alicante, avec 192 184, et Séville, avec 124 573, complètent le « Top Cinq » des provinces avec le plus grand nombre d’immeubles oubliés.

À part les cités autonomes de Ceuta (3099) et Melilla (4056), les provinces avec le moins de maisons vides sont Alava (11 580), Teruel (12 078), Soria (12 142), Guadalajara (13 083) et Ségovie (15 326).

Source : El Mundo

L’étude complète est disponible ici.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

42 réactions et commentaires

  • Incognitototo // 01.09.2012 à 02h31

    Bé voilà comment résoudre le problème du logement en France !…

    Pour être un peu sérieux, des chiffres bruts comme ça n’ont d’intérêt que si on peut mettre en face les mals-logés, les pas logés du tout et ceux qui vivent chez leurs parents faute d’avoir les moyens économiques de prendre leur indépendance…

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    • Letaulier // 01.09.2012 à 07h55

      L’avantage des « chiffres brutes » comme tu dis c’est qu’ils sont beaucoup plus fiables que des « mal-logés ou « tout et ceux qui vivent chez leurs parents faute d’avoir les moyens économiques de prendre leur indépendance ».
      Exemple : Plus jeune j’ai des amis qui restaient avec papa-maman même très tard car c’était plus confortable de vivre comme un millionnaire avec une cuisinière (maman), une femme de ménage (encore maman), une lessiveuse et une couturière (toujours maman) et un chauffeur (papa). Est-ce qu’on peut mettre ces gens dans la catégorie des exclus du marché immobilier.
      Sinon rien ne t’empêche de contribuer au débat en apportant des chiffres sur le sdf espagnols ou les mal-logés. L’interactivité c’est un des principes d’internet en général et  d’un blog en particulier.

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      • Letaulier // 01.09.2012 à 08h04

        Je me réponds à moi-même. Cet article date de novembre (par contre je ne connais pas la date de publication de la source) et estime que 13% des logements sont vacants. je viens de voir sur le net qu’un autre article dans « El Pais » daté du 13 janvier 2012, soit 2 mois après, estime le nombres de logements libres à 20% du parc immobilier. Mêmes des chiffres qui semblent non discutables le sont!
        En España un 20% de las viviendas están vacías

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        • rogger // 01.09.2012 à 09h50

          données du ministère du Développement de 2010, comme dis l’article ci dessus.

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        • GUS // 01.09.2012 à 14h49

          ça a pu augmenter en un an du fait des expulsions

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          • Letaulier // 02.09.2012 à 09h36

            7 points d’écarts…soit 1,8 million de propriétaires expulsés en deux mois ou 21 toutes les secondes!  c’est un peu beaucoup tu ne crois pas?

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        • chris06 // 02.09.2012 à 10h36

          C’est le même problème partout, la distinction entre « logement vacant », (ou inoccupé) et et « résidence secondaire » n’est pas facile à établir. Si le propriétaire déclare l’occuper un jour par an ou une semaine mais en fait n’y va jamais, ça compte pas dans les logements vacants et pourtant il est bien inoccupé 100% du temps.

          Pour la France, si on prend les stat de l’INSEE, il y aurait 2,3 millions de logements vacants (7%) et  3,1 millions de résidences secondaires (9,5%). Mais combien de ces « résidences secondaires » sont en fait vacantes et risquent de se retrouver à la vente quand leurs propriétaires se rendent compte que leur placement dans la pierre -valeur sûre- est loin d’être aussi sûr qu’ils ne le pensaient?

          On nous dit, 7% de logements vacants c’est tout à fait normal vu la durée nécessaire pour les transactions mais ce chiffre peut très vite gonfler à 15% une fois que la bulle explose, comme on l’a vu en Espagne.

          C’est comme cela que d’un seul coup on passe de ce que l’on croyait être une pénurie de logements à une situation où une quantité astronomique de logements ne trouvent pas d’acheteur solvable ou ne veulent pas être mis en location en attendant un acheteur qui ne vient pas.   

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    • Waza // 01.09.2012 à 08h12

      L’intérêt est également de calculer la somme totale que ça représente donc la perte potentielle des banques Espagnoles (a moins que Dexia ait participé…) afin de se faire une idée de ce que la BCE va devoir imprimer
      3.4 millions a 120 000€ de moyenne, ça fait dans les 400 milliards…
      Heureusement, on a Super « Aldo Maccione » Draghi

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      • Letaulier // 01.09.2012 à 11h09

        Un peu sommaire le calcul. Tous ces appartements ne supportent pas un crédit et ceux qui supportent un crédit ne sont pas tous en défaut de paiement. Et ceux qui sont en de´faut de paiement ne sont pas à 100% non supportable par la banque.

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  • Patrick Luder // 01.09.2012 à 04h58

    Mais comment est-il possible d’avoir autant de propriétaires inconnus ??? Les propriétaires des biens-fonds ne sont-ils pas inscrits au registre foncier ???

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    • Letaulier // 01.09.2012 à 07h29

      Mais comment est-il possible d’avoir autant de propriétaires inconnus

       
      Inconnus par le mec qui a fait l’étude. Pas par le cadastre. C’est pas la Grèce non plus

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  • Lama // 01.09.2012 à 06h04

    Surprise, les pigeons du boom immobilier espagnol sont les particuliers. :/

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  • Le Yéti // 01.09.2012 à 07h05

    Voilà un parfait exemple de l’infantilisme ahuri des humains et de leurs soumissions benêtes aux systèmes qu’ils mettent en place. D’un côté des millions de SDF et de mal logés, de l’autre des millions de logements vides. Et rien pour faire la jonction. Les pauvres oiseaux !
    Seraient fichus de laisser une foule succomber à la famine devant un champ plein de patates (d’ailleurs, c’est un peu ce qu’ils font). Les tristes et lamentables oiseaux !

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  • Leveau // 01.09.2012 à 07h09

    Hors sujet mais il ne faut pas louper cela ce matin: la troisième guerre mondiale a débutée, les missiles de liquidité vont partir des EUs, l’Europe sort son bouclier de technologie révolutionnaire: la « démocratie » contrôlée.
    http://www.marketwatch.com/story/qe3-is-necessary-bernanke-suggests-2012-08-31?dist=lcountdown
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/08/31/les-6-000-banques-de-la-zone-euro-sous-supervision-europeenne-des-2014_1754121_3234.html
    c’est sur qu’avec ce genre de visionnaires à nos têtes, c’est pas au Bengal qu’on va aller compter les morts l’an prochain!
     

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    • yoananda // 01.09.2012 à 08h33

      lol, nationalisation larvée !
      bienvenue en EURSS.
      pathétique.
      reste à prendre les paris pour savoir combien de temps ça va tenir.

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      • Tycer // 01.09.2012 à 10h32

        Je ne sais qu’en penser.
        D’un coté je me dis que si ca pouvait empêcher toute dérive comme les bonus, les salaires indécens, les affaires kierviel, les subprimes…. Tant mieux! Mieux que rien…

        De l’autre je me dis que ces vraiment dingueulasses de ne pas faire payer les actionnaires. Laissons les banques faire faillite et demander des recapitalisation. Et nationalisons pour 0€ avant de rembourser leurs errements passés.
        Punissons ces personnes qui nous ont emmené a la crise!

        L’homme n’apprend que par le biais de la responsabilité de leurs actes passés. 

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  • Letaulier // 01.09.2012 à 07h42

    Parra propose pour réduire ce gros parc de logements inutilisés des formules pour les « ressusciter ». Par exemple, il défend une « incitation à la location ou à la vente »

     
    Voilà le genre d’idée à la con qu’on retrouve souvent dans les pays du Sud! (désolé d’être vulgaire). Pour résoudre un problème on en crée un plus grand. Incitation cela veut dire que l’Etat va mettre du pognon et le résultat est connu d’avance:
    1-Plus de déficit pour l’Etat et plus de dépendance vis-à-vis des marchés. 
    2- Toujours un parc de logements vacants immense car pour le résorber il faudrait aller chercher des retraités allemands avec un fusil à la main etdes camions militaires, et les obliger à acheter.
    Ce que je n’aime pas dans cette solution c’est que chaque secteur économique veut moins d’Etat quand cela va bien par contre il veut que l’Etat vienne à sa rescousse et paie les pots cassés en cas de mauvais paris. 
    Ces millions de logements vides sont le résultat de la spéculation (même si il y a beaucoup de particuliers cela montre que le spéculateur n’habite pas toujours Manhattan ou Londres et fume un Havanes) c’est à eux de se démerder mais surement pas à la collectivité d’assumer des pertes privées.
    Ma solution: Pas d’aide de l’Etat, laisser les prix des logements baisser (cela permettra à des familles de trouver un logement accessible financièrement ou de prendre un plus grand) et surtout ne plus construire et ce parc se résorbera de manière naturelle au bout de 10 ans au moins.

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    • Patrick Luder // 01.09.2012 à 08h38

        
      Dans le sens de « pas d’aide d’Etat »
        
      Constat.
      Crises et dérives il y a, de plus en plus fort et de plus en plus vite.
        
      Réaction épidermique.
      Au secours, rien ne va plus il faut plus de contrôle, contrôle, contrôle !!!
        
      Résultat.
      Toujours moins d’humanité pour toujours plus de globalisation à la BigBrother, avec toujours plus de dérives et de recherche d’échappatoire et donc toujours plus de disparité (riches-pauvres ou individualisme-collectivité) et toujours plus de crises => mouvement type boule de neige qui finit par une avalanche.
        
      Réflexion.
      L’Etat ne devrait pas être là pour se substituer à la vie économique et/ou sociale, le rôle de l’Etat devrait se cantonner à mettre en place un    c a d r e    de vie propice à la vie intérieure et un    c a d r e    intelligent pour permettre des échanges extérieurs harmonieux et raisonnables. Cadres à mettre ne place de manière publique et commune, sinon le dirigisme conduit à la tyrannie, à l’Etat totalitaire …
        
      Avis personnel.
      La société dans son ensemble devrait rechercher réflexion et stabilité, mais notre mode de vie capitaliste extrême nous empêche d’abandonner le profit individuel à l’avantage d’un mieux être collectif. L’ensemble de notre société à besoin de se poser des questions et des réflexions. Sans un minimum de philosophie, notre type de société est vouée à la décadence et à la disparition … place sera bientôt faite pour un autre monde, mais il ne sera pas forcément meilleur que le notre …
        

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  • Grezillo // 01.09.2012 à 08h15

    Pdt la crise de 29, les gens avaient faim, et les paysans jetaient les denrées alimentaires qu’ils ne pouvaient pas vendre.
    Là on a des millions de logements vacants, et des gens sans logement. 

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    • BIGGLOP // 01.09.2012 à 11h03

      En rêvant, un dispositif de réquisition des logements pour les SDF vraiment applicable.
      Mon dieu, je deviens communiste!!!!

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  • Georges Clémenceau // 01.09.2012 à 08h22

    Les Canaries et ses côtes bétonnées à mort manquent dans cette statistique 

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    • Letaulier // 01.09.2012 à 09h11

      les Canaries y sont. La liste reprend les provinces et pas les communautés.
      Les Canaries sont divisées en deux; Palmas (las) et Santa Cruz de Tenerife.

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  • jean-luc // 01.09.2012 à 10h06

    Rien n’est dit dans l’article sur les raisons de ces vacances, sauf erreur de ma part.
    Pourquoi autant de biens se retrouvent vides, sortis du « marché » ?
    Est-ce qu’ils se sont vidés ou n’ont-ils jamais été utilisés ?
    Car, soyons logiques, j’ai du mal à imaginer que +10M de personnes soient sorties du marché, même en cette période de rigueur et de récession qui touche l’Espagne.

    A-t-on trop construit ? Serait-ce donc des logements « en trop » ? (j’ai ma petite idée sur le sujet …).
    Dans ce cas, les incitations à louer ou vendre ne serviraient à rien.
    Serait-ce le résultat d’une bulle immobilière et de la construction ?

    Un lien pour ceux qui veulent suivre l’évolution des prix en Espagne :
    http://www.fotocasa.es/indice-inmobiliario__fotocasa.aspx?OrigenVisita=148&link=13032&redirected=true

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    • Letaulier // 01.09.2012 à 10h14

      Ce sont des biens appartenant à des particuliers qui les ont achetés comme investissement. Ces biens ne trouvent ni locataires (souvent parce que mal situé ou parce que les jeunes préfèrent rester chez leurs parents) ni acheteur (les banques ne faisant plus crédit dans l’immobilier et les « acheteurs allemands » se faisant attendre).

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      • jean-luc // 01.09.2012 à 10h56

        Merci pour la précision Letaulier.
        Avec ce que l’on sait du marché Espagnol et de la frénésie de construction des dernières années, cela n’étonne guère.
         
        Remarque hors sujet vous concernant : j’ai jeté un œil sur votre blog. J’y serai bien resté plus longtemps mais mes yeux supportent très mal le texte blanc sur fond sombre. J’ai du abdiquer.
        Pour votre info …
        De ce que je sais de l’ergonomie visuelle des sites web, je ne dois pas être le seul.

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        • Letaulier // 01.09.2012 à 11h12

          Bonjour Jean-Luc et merci du retour. En fait cela fait depuis longtemps que je me demandais si un font sombre avec un texte blanc ne pouvait pas poser problème. Je vais en tenir compte.

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      • Patrick Luder // 01.09.2012 à 13h33

          
        Et dire qu’il y a des camps de réfugiés remplis de personnes qui donneraient tout ce qu’elles ont pour aller en Espagne.
          
        Fabulons un peu, l’Espagne aurait tout en main pour créer … disons … une société du future, zone pilote pour essais d’un monde nouveau …vie intérieure sans monnaie, impôts par des services au pays, commerce extérieur avec des échanges, respect de la nature et des autres …Il y aurait tant à faire !
          
        Bon arrêtons de rêver, comme il n’y a pas de profits à faire …
          

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        • Letaulier // 01.09.2012 à 13h55

          Et dire qu’il y a des camps de réfugiés remplis de personnes qui donneraient tout ce qu’elles ont pour aller en Espagne.

           
          A mon avis il y en a encore plus pour aller vivre en Suisse même si le climat est moins agréable. Tu peux toujours faire comme Oscar Freysinger et proposer une votation sur le sujet!

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          • Patrick Luder // 01.09.2012 à 14h31

            Malgré les montagnes, Alpes et autres zones inhabitables en Suisse, le nombre d’habitant au km2 (190) est le double de celui en Espagne (90) … et le nombre de logements vacants est de moins de 1% contre plus de 15% en Espagne, donc une différence de capacité d’accueil de 3000 %, sans compter un territoire 17 x plus grand ce qui pousse déjà la différence de capacité d’accueil entre la Suisse et l’Espagne à 50’000% . Mais de toute manière nous ne pourrons rien faire d’autre que de blaguer sur ce blog   🙂

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          • Letaulier // 01.09.2012 à 18h47

            Malgré les montagnes, Alpes et autres zones inhabitables en Suisse, le nombre d’habitant au km2 (190) est le double de celui en Espagne (90) … et le nombre de logements vacants est de moins de 1% contre plus de 15% en Espagne, donc une différence de capacité d’accueil de 3000 %, sans compter un territoire 17 x plus grand ce qui pousse déjà la différence de capacité d’accueil entre la Suisse et l’Espagne à 50’000% .

             
            Et au niveau opportunité d’emploi vous pensez pas pas que vous êtes mieux placer pour bien accueillir des réfugiés? En faite vous voudriez bien mais vous pouvez point 🙂
             

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  • G L // 01.09.2012 à 10h46

    « D’un côté des millions de SDF et de mal logés, de l’autre des millions de logements vides. Et rien pour faire la jonction.  »

    C’est normal (au sens de conforme à la norme) puisque l’argent nécessaire pour que des SDF occupent les logements vides n’est pas disponible. 

    Il y a quelques siècles ces questions se réglaient (quand elles se réglaient, ce qui était loin d’être toujours le cas) sans que l’argent intervienne nécessairement. Dans les villages il y a quelques centaines d’années on pouvait boire, se loger et même manger quand il y avait de quoi manger sans que de l’argent circule.

    Actuellement, sauf pour l’air qu’on respire, rien n’est possible sans que de l’argent circule: ça présente des avantages et des inconvénients…

     

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    • Letaulier // 01.09.2012 à 11h04

      « Dans les villages il y a quelques centaines d’années… » 

      On vivait au maximum jusqu’à 40 ans et on coupait la main d’un enfant qui avait volé un peut de nourriture car il n’avait pas mangé depuis 2 jours.
      Les milliers de ménages espagnols qui ne peuvent rembourser leur crédit auraient été envoyés au bagne à cette époque.

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    • Waza // 01.09.2012 à 11h18

      Et encore, on va bientot nous faire payer le CO2 qu’on expire
      Si je fais des apnées du sommeil, je peux les déduire de mes impôts?

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    • G L // 01.09.2012 à 13h21

      J’ai pas dit que tout était parfait, j’ai pas dit que c’était mieux et n’ai même pas pensé qu’une solution satisfaisante existe !
      Par contre je trouve assez lamentable que la réponse habituelle impossible, l’argent nécessaire n’est pas disponible soit considérée aussi souvent comme suffisante.

      Il est très commode de tout mesurer en argent, ça présente de gros avantages et de gros inconvénients, beaucoup de gens (dont vous, il me semble) préfèrent qu’on en parle pas…

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      • Antoine // 01.09.2012 à 14h46

        En même temps si ces logement sont vides c’est qu’ils se trouvent à des endroits où il n’y a pas de demande, même pour des SDF. C’est comme si on voulait parquer les SDF parisiens dans des bâtiments au Larzac (pour y faire quoi ?).
         

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        • Fab78 // 01.09.2012 à 21h55

             Si vous saviez le nombre de logements vides en auvergne et dans les sous-préfectures en général.
             Il y aurait de quoi résoudre tout les problèmes de sur-population et de prix de la région parisienne.

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  • reset // 01.09.2012 à 15h30

    Parra propose de regonfler la ptitbubulle avec des aides encore pour les mêmes rentiers, je propose que les crédits des pigeons soit renégociés selon la vrai valeur des biens et selon les vrais moyen des gens. C’est bizarre les espagnole arrive en france pour faire de la construction avec des prix à – 40%.
    http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/30/1365493-france-espagne-la-guerre-du-batiment-est-declaree.html
    ça va être dur de justifier le niveau de vie de certain en france en diminuant le salaires des autres.

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  • DAN // 01.09.2012 à 19h14

    Il faut se sonvenir après la mort de franco dans les anneés 75 , il ya en Europe et aux USA de sortir l’Espagne du retard économique , il a été construit une dizaine de centrales nucléaires : Asco, Vendellos , Lemonitz , Valdecabelleros etc.. pour leur fournir de l’énergie pas cher et d’industrialiser l’Espagne. Malheureusement l’Espagne vivait du tourisme Costa Brava , Maillorca etc … l’industrie du tourisme étant saturé , ils se sont lancés dans la spéculation immobilière un nouvau Eldorado  à la mode à ce moment là , toute l’économie s’est orientée vers ce mirage , laissant l’industrie textile, du cuir etc… tombée ,. A part l’industrie fruitière l’Espagne n’a pas un tissu économique diversifié pour sa prospérité . Toutefois les technocrates de Bruxelle ont une grande responsabilité de ce fiasco.

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  • Booster // 02.09.2012 à 08h23

    Inditex est un grand succès industriel, de même le pays basque ne semble pas souffrir de la bulle immobilière comme sa rivale la Cataloñe. Le problème peut venir le jour où le gouvernement central en appellera à la solidarité inter-régionale… Déjà qu’il y avait des problèmes avec l’eau de l’Ebre, la répartition des milliards de subventions de l’UE. Au fait où sont passés ces milliards ?

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    • LEBRETON // 04.09.2012 à 14h59

      J’ai été au pays basque côté espagnol cet été : Fontarrabie et San Sebastian et j’ai été étonné de la pléthore de panneaux « à vendre » que j’ai pu voir dans les rues.

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