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15.octobre.201815.10.2018 // Les Crises

Lors d’une audience au Sénat, Facebook s’engage à remplacer les « mauvais discours » par des « faits alternatifs »

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La vision des trotskistes américains, toujours très vigilants sur ce problème Facebook / Google

Source : World Socialist Web Site, Andre Damon,

Par Andre Damon à Washington, 7 septembre 2018

Les déclarations de mercredi devant la Commission du renseignement du Sénat par la directrice des opérations de Facebook, Sheryl Sandberg, et le PDG de Twitter, Jack Dorsey, ont marqué un tournant dans la transformation des sociétés de médias sociaux en un système avancé de censure et de propagande.

Si l’on en juge par les déclarations publiques de Sandberg devant le Sénat, le plus grand réseau social au monde s’est dissout dans l’appareil du service de renseignement américain, et vice versa.

«Si nous trouvons de mauvais joueurs, nous les bloquerons», a menacé Sandberg. «Si nous trouvons du contenu qui viole nos politiques, nous le supprimerons […] Nous sommes encore plus déterminés que nos adversaires […] Il s’agit d’une course aux armements, ce qui signifie que nous devons être toujours plus vigilants.»

Le président de la Commission du renseignement du Sénat, Richard Burr, serre la main à la directrice des opérations de Facebook, Sheryl Sandberg, avant l’audience

L’objectif de Facebook, a laissé entendre Sandberg, est de mettre un terme aux «mauvais» discours et de promouvoir un «bon» discours. Mais pendant deux heures et demie de témoignage, personne n’a jugé bon de poser une question fondamentale: quel est le lien entre cette lutte contre les «mauvais joueurs» et le premier amendement de la Constitution américaine, qui protège non seulement le «bon» discours, mais tous les discours?

Cette question n’a jamais été posée, car ce que font Sandberg, Dorsey, le sénateur démocrate Mark Warner et les membres du Congrès réunis est manifestement inconstitutionnel.

Sandberg a déclaré que lorsque le contenu est «signalé comme faux» par les vérificateurs de Facebook, «nous réduisons considérablement la distribution sur notre site, nous vous avertissons si vous êtes sur le point de le partager, et surtout, nous affichons des articles connexes à côté pour que les gens puissent voir des faits alternatifs».

«Le point de vue fondamental est que les mauvais discours peuvent souvent être contrés par un bon discours, et si quelqu’un dit quelque chose qui n’est pas vrai et le dit incorrectement, quelqu’un d’autre a la possibilité de dire, “En fait, vous avez tort. Voici la vérité”, et c’est ce sur quoi nous travaillons dans nos systèmes.»

L’utilisation de Sandberg du terme «faits alternatifs», sans doute involontaire, est néanmoins significative. La phrase a gagné en notoriété après une interview télévisée en 2017 avec Kellyanne Conway, l’assistante de l’administration Trump, dans laquelle Chuck Todd, l’animateur de «Meet the Press», a demandé pourquoi la Maison-Blanche «ferait une affirmation manifestement fausse». En réponse, Conway a déclaré que la Maison-Blanche présentait des «faits alternatifs».

Sheryl Sandberg, directrice des opérations de Facebook

Todd a riposté de façon mémorable en disant, «Écoutez, ces faits alternatifs ne sont pas des faits. Ce sont des mensonges.»

Les «faits alternatifs» de Sandberg ne sont eux aussi «pas des faits». Ils sont de la propagande d’État. Elle décrit une machine qui détecte lorsque ses utilisateurs font une déclaration que Facebook juge inacceptable et remplace le «mauvais discours» par un «bon discours» et des «faits alternatifs».

«L’Amérique», a déclaré Sandberg, est «le pays que nous aimons». Mais ce pays est menacé par «des opposants qui souhaitent saper notre démocratie». La lutte contre cette menace nécessite l’intégration de l’État et des sociétés privées: «tout le monde, y compris l’industrie, les gouvernements et les experts de la société civile» oeuvrent à mettre un terme à la diffusion de «mauvais» discours et idées.

«Nous avons plus que doublé le nombre de personnes travaillant dans le domaine de la sécurité et de la sûreté, ce qui porte maintenant les effectifs à plus de 20.000», s’est vantée Sandberg. «Nous examinons des informations dans plus de 50 langues, 24 heures sur 24. De meilleures technologies dans l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle nous permettent d’être plus proactifs dans l’identification» des comptes à supprimer.

Elle a ajouté: «En utilisant une technologie comme l’apprentissage automatique, l’intelligence artificielle et la vision par ordinateur, nous pouvons détecter de manière proactive plus de mauvais joueurs et agir plus rapidement.»

Sandberg a également annoncé un nouveau plan pour que les personnes qui exploitent de grosses pages fournissent à Facebook une pièce d’identité émise par le gouvernement. «Cela rendra beaucoup plus difficile aux gens» de «devenir viral» et diffuser «un contenu qui sèmerait la division».

Mark Warner

Au coeur de ce processus se trouve ce qu’elle appelle de «fausses nouvelles». Elle a poursuivi en disant que «les publications» que les contrôleurs d’information «indépendants» de Facebook «évaluent comme fausses sont reléguées plus bas dans le flux d’information. Si des pages ou des domaines créent ou partagent de manière répétée des informations erronées, nous réduisons considérablement leur distribution et supprimons leurs droits publicitaires».

Facebook est devenu essentiellement un guichet unique pour la surveillance gouvernementale. «Dans le cadre des enquêtes officielles, les responsables gouvernementaux demandent parfois des données sur les personnes qui utilisent Facebook», a-t-elle déclaré. «Nous avons un portail en ligne facilement accessible et des procédures en place pour gérer ces demandes gouvernementales.»

Alors que les déclarations de Sandberg constituaient le plaidoyer le plus ouvert de la censure de l’Internet par les États-Unis à ce jour, c’est le vice-président de la Commission, Mark Warner, qui a expliqué le plus directement les motivations pour censurer l’Internet.

«Imaginez le défi et les dommages aux marchés si les communications du président de la Fed [Banque centrale américaine] à Ford étaient divulguées en ligne», a-t-il déclaré. «Ou considérez le cours des actions d’une société de Fortune 500 si un vendeur à découvert malhonnête était capable de diffuser rapidement de fausses informations sur le PDG de la société, ou les effets de ses produits, en ligne.»

Jack Dorsey, PDG de Twitter

En d’autres termes, Internet doit être censuré pour éviter la diffusion de déclarations préjudiciables aux marges de bénéfices des grandes entreprises. Et surtout, il faut le censurer pour empêcher les travailleurs d’organiser des luttes en opposition à ces entreprises.

La visite des cadres des sociétés technologiques à Capitol Hill a été orchestrée du début à la fin pour exclure toute discussion sérieuse sur les implications de la censure d’Internet et visant des organisations de gauche, antiguerre et socialistes. Le matin, l’audience du Sénat était une manifestation chauvine d’unité bipartite, lors de laquelle des législateurs républicains et démocrates et des responsables des médias sociaux se sont engagés à faire tout leur possible pour lutter contre la présumée menace que poseraient la Russie, l’Iran et la Chine.

Une deuxième audience, tenue par le Commission du commerce de la Chambre, était une foire d’empoigne fractionnelle où des législateurs républicains accusaient Twitter de bloquer leur compte à leur insu et les démocrates accusaient les républicains de véhiculer de «fausses nouvelles». La personnalité fascisante des médias Laura Loomer a interrompu l’audience de la Chambre pour protester contre son interdiction sur Twitter, que l’un des membres de la Commission a tenté d’enterrer avec des slogans d’encanteur, jusqu’à ce que Loomer soit expulsée de l’enceinte.

Alex Jones

Alex Jones et Charles Johnson, adeptes d’extrême droite de la théorie du complot,ont erré dans les couloirs de la Chambre et du Sénat entre les audiences, essayant d’interpeller Sandberg, Dorsey et des législateurs démocrates, mais réussissant surtout à se disputer avec les passants. Lorsqu’une femme a affronté Jones à propos de ses opinions racistes à l’extérieur des bâtiments, le fondateur d’Infowars l’a accusée de racisme contre les Blancs et a commencé à scander: «Allez-vous en, KKK brun!»

Les affirmations des républicains de droite selon lesquelles ils sont censurés par les géants de la technologie et les singeries de Jones et de ses alliés fascisants sont des événements mineurs visant à détourner l’attention du fait que l’opposition politique de gauche est la principale cible de la censure de Facebook, Twitter et Google, sur fond de la mise en place de la structure d’un État policier.

L’audience de mercredi est un avertissement: la censure de l’Internet n’est pas seulement possible; elle prend place en ce moment même. Les travailleurs et les jeunes doivent commencer à se mobiliser immédiatement, sur la base d’une perspective socialiste, pour défendre la liberté d’expression dans le cadre de la lutte contre le système capitaliste, qui est à l’origine de la guerre et de la dictature.

(Article paru en anglais le 6 septembre 2018)

Source : World Socialist Web Site, Andre Damon, 07-09-2018

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Commentaire recommandé

Alfred // 15.10.2018 à 07h50

Ben moi je comprends pas. Vous avez encore fesse de bouc? Et vous de cassez pas gentillement les noix de tous vos proches jusqu’à ce qu’ils ne l’aient plus?
Faut pas se plaindre ensuite de vivre dans une société totalitaire.
Il paraît que vous pouvez le remplacer par vk (je ne sais pas). Vous pouvez vivre sans et respirer normalement (j’ai l’impression de respirer normalement).
Fesse de bouc c’était comme Macron. Clair et net depuis le début. Faut pas se plaindre ensuite. Aucun n’est là pour votre bien depuis le début.
Dites au revoir et à jamais.
Comment peut on vivre dans un système « librement totalitaire »? Ce n’est pas comme les caméras à reconnaissance faciale et les points sociaux chinois auquel ils est bien plus difficile de resister. Ici il suffit de .. ne pas. Quelle lutte épique. Quelle résistance. Quelle rébellion. Ne pas. Trop dur? Faut il être bête.

19 réactions et commentaires

  • Pierre D // 15.10.2018 à 06h04

    Sandberg invente la « bonne théorie du bon complot » contre America First.

    L’utilisation de « faits alternatifs » n’est peut-être pas une erreur mais une façon de sanctifier la tweetation présidentielle.

      +4

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  • Fabrice // 15.10.2018 à 06h24

    La bonne question aurait été non pas le 5e amendement mais qui décide ce qui est un discours alternatif qui sera censuré ou tout du moins corrigé et du discours validé ?

    Ce que l’on sent pointer dessous ces idées c’est presque un regret de ne pouvoir coller une balle à un adversaire qui vous contredit et ne pas être sous le coup de la légitime defense.

      +3

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  • Jiojio // 15.10.2018 à 07h23

    Le plus grave est le bloquage des comptes ou la limitation de la diffusion du contenu

      +3

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  • Gier13 // 15.10.2018 à 07h41

    La censure effective suit de près le discours. Si RT FRANCE dit vrai, 1984 doit être requalifié, de roman, il passe à prophetie.
    800 pages et comptes d’actualité déjà censurées…
    https://francais.rt.com/international/54568-censure-politique-facebook-supprime-800-pages-medias-alternatifs-tres-suivis

      +2

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  • Alfred // 15.10.2018 à 07h50

    Ben moi je comprends pas. Vous avez encore fesse de bouc? Et vous de cassez pas gentillement les noix de tous vos proches jusqu’à ce qu’ils ne l’aient plus?
    Faut pas se plaindre ensuite de vivre dans une société totalitaire.
    Il paraît que vous pouvez le remplacer par vk (je ne sais pas). Vous pouvez vivre sans et respirer normalement (j’ai l’impression de respirer normalement).
    Fesse de bouc c’était comme Macron. Clair et net depuis le début. Faut pas se plaindre ensuite. Aucun n’est là pour votre bien depuis le début.
    Dites au revoir et à jamais.
    Comment peut on vivre dans un système « librement totalitaire »? Ce n’est pas comme les caméras à reconnaissance faciale et les points sociaux chinois auquel ils est bien plus difficile de resister. Ici il suffit de .. ne pas. Quelle lutte épique. Quelle résistance. Quelle rébellion. Ne pas. Trop dur? Faut il être bête.

      +20

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  • la vieille gauloise // 15.10.2018 à 09h10

    Heu….. »perspective socialiste » mise avec  » liberté d’ expression  » ….!
    J’ ai des doutes …..

      +1

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    • Patrick // 15.10.2018 à 09h48

      moi aussi , les deux dans la même phrase ça fait bizarre 🙂

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      • Loxosceles // 16.10.2018 à 10h27

        Avec « perspective nationaliste », ça aurait sonné plus juste ?

        Bon, peut-être qu’on pourrait arrêter les coups sous la ceinture concernant le prétendu clivage gauche droite, d’ailleurs cet article met la main à la pâte en désignant comme d’habitude « l’extrême-droite raciste » et en jouant le monopole victimaire, alors que de toute évidence, la censure concerne la gauche comme la droite, pour tirer la couverture dans le sens d’un extrême-centrisme qui tient en fait tout du nihilisme politique où les gages ne sont donnés qu’aux entreprises, super-héros du credo politique dominant du moment, supposées régler tous les problèmes de l’époque par la théorie fallacieuse du ruissellement, qui a déjà largement démontré qu’elle ne fonctionnait pas. Ce prétendu « libéralisme » là ne fait que creuser les inégalités toujours plus profondément.

        Je pense qu’à gauche comme à droite, on pourrait trouver de sérieux points communs contre ce néo-totalitarisme, et abattre le nouveau mur de Berlin stupide qu’on érige entre des « camps politiques » qui ont pourtant pour intérêt commun de déloger une mal nommée « élite » de privilégiés parasites.

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    • pauvre 2 // 15.10.2018 à 15h53

      Douter c’est normal et même pratique surtout lorsqu’on garde en tête uniquement la référence stalinienne pour évoquer des « perspective socialiste ». Cela dit il est vrai que l’article nous montre à quel point le capitalisme d’aujourd’hui nous protège contre TOUTES perspectives sauf la sienne !

        +5

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  • Louis Robert // 15.10.2018 à 09h23

    Les jeux sont faits, le temps des illusions à pris fin. Lentement, sans une pause, le Pouvoir écrase, de tout son poids.

    Zzzz – Sommeil mortel. Zzzz

      +3

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    • Patrick // 15.10.2018 à 09h50

      l’illusion prend fin , mais au moins les choses sont maintenant claires , officielles . Tout est dit en public
      .

        +3

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      • Louis Robert // 15.10.2018 à 12h37

        Tout?

        Si peu pourtant! On ne saurait s’en contenter…

          +1

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  • Chris // 15.10.2018 à 10h14

    1933…
    Tour recommence !

      +1

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    • Nad // 15.10.2018 à 15h17

      En plus soft…mais la vaseline ne fait qu’adoucir. Trêve de trivialité, je ne vois pas où ça recommence, je pense que cela n’a jamais cessé.
      Quant au mot socialiste qui gêne certains lecteurs, il est à prendre au sens universel, sans référence de clans. Enfin c’est ainsi que je le lis.

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  • tepavac // 15.10.2018 à 11h53

    Un petit rappel sur le déclencheur de cette attaque de la « communauté internationale » contre la liberté de penser de travers, la célèbre ingérence Russe dans le jeu des élections Américaine.

    Hé bien aujourd’hui, la grandiose enquête de l’état a conclu qu’il n’y a aucun indice sérieux permettant d’affirmer qu’il y a eut ingérence de l’état Russe, par contre et quelle plaisir de pouvoir le lire les yeux écarquillés, que tous les liens de cette affaire remontent à une officine Anglaise associée et payé par le clan HrC, avec le soutient d’agent encartés du FBI, le soutient d’agent du ministere de la justice et de toute la cacophonie médiatique.

    Mais attention, tout ceci n’est pas un complot contre leur opposant politique.

    https://translate.google.com/translate?hl=&sl=auto&tl=fr&u=https%3A%2F%2Fthehill.com%2Fhilltv%2Frising%2F409817-russia-collusion-bombshell-dnc-lawyers-met-with-fbi-on-dossier-before&sandbox=1

    Conséquences de ce stratagème dont les accusations reposent sur de fausses informations contre Trump, mais qui n’est pas un complot, tous les Gafams se sont mis en ordre de ligne pour rendre l’information plus conforme à l’idéal de la C.I. (communauté Internationale)

    https://translate.google.com/translate?hl=&sl=auto&tl=fr&u=https%3A%2F%2Fwww.theverge.com%2F2018%2F10%2F10%2F17961806%2Fgoogle-leaked-research-good-censor-censorship-freedom-of-speech-research-china&sandbox=1

    ici le mémo de 85 pages établi par nos grands diffuseurs de l’information. En passant je tiens à rappeler aussi, que la fonction de « diffuseur » est le nouveau nom donné aux services de messagerie et qu’a ce titre la loi lui interdit toute modification dans la transmission de l’objet qui lui est confié. Il va falloir se pencher sérieusement sur la légalité de la censure.

    https://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&rurl=translate.google.com&sl=auto&sp=nmt4&tl=fr&u=https://www.scribd.com/document/390521673/The-Good-Censor-GOOGLE-LEAK&xid=17259,15700022,15700124,15700149,15700186,15700191,15700201,15700214&usg=ALkJrhi0WE2AZOxPYEoJ79P2w3KRDp2RzA#from_embed?campaign=SkimbitLtd&ad_group=66960X1514734X16ee0b8ba731d9d4835ee0cc2bae96e5&keyword=660149026&source=hp_affiliate&medium=affiliate

      +6

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  • Locksman // 15.10.2018 à 11h55

    Facebook c’est un peu comme la cigarette, la bonne nouvelle c’est qu’on peut s’en débarrasser facilement, il suffirait que tous les utilisateurs suppriment leurs compte, très simple.
    La mauvaise nouvelle, c’est un peu comme avec la cigarette, quand on est devenu accro ca deviens difficile d’arrêter. Quand bien même on sait que ça va nous tuer à petit feu…

    Facebook répond à un besoin narcissique de s’exhiber chez certaines personne et paradoxalement, pour ses personnes, l’idée qu’il y ait toujours quelqu’un qui regarde derrière leurs épaule pendant qu’ils racontent leurs vie sur les réseaux (as)sociaux est plaisante, plutôt qu’oppressante.

    C’est assez fascinant d’assister à la mise en coupes réglées du plus gros outil de fichage de masse du système, ils ne s’en cachent même plus.
    Ils vont enfermé les utilisateurs dans une bulle informationnel géante ou toutes les publications devront être « évalués ».

    Je suis quand même curieux de voir la suite parce que si ils suppriment tous les contenus de politique alternatif et qu’il ne reste que la soupe indigeste de la presse mainstream ca risque de créer un vide.

      +6

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  • R.C. // 15.10.2018 à 12h07

    USA, étonnant conglomérat. Au nom du premier Amendement, n’importe quel zigoto peut se voir reconnaître le droit de dire et publier des horreurs monstrueuses (calomnieuses, racistes, obscènes, morbides, etc.).

    En revanche, dès qu’il s’agit de critiquer le système et ses prétentions oligarchiques, totalitaires ou mafieuses, là, l’Amendement devient subitement ectoplasmique !

    « Le Congrès n’adoptera aucune loi relative à l’établissement d’une religion, ou à l’interdiction de son libre exercice ; ou pour limiter la liberté d’expression, de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ou d’adresser au Gouvernement des pétitions pour obtenir réparations des torts subis. »

      +0

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  • Casimir Ioulianov // 15.10.2018 à 13h22

    Le pire c’est quand les « fait alternatifs » ne sont pas si alternatifs que ça mais simplement des fait devant à tout prix rester chachés à l’opinion publique.
    Imaginez la dernière campagne sans la fuite de la messagerie éléctronique de la candidate Clinton sur Wikileaks … on aurait pas cette lubie des politiques à vouloir un ministère la vérité pour couvrir leurs conneries et celles de leurs « amis par interets ».
    Bref … à vouloir à tout prix avoir raison , on finit par ne plus convaincre personne. Comme quand on veut faire croire au bon peuple que le KGB vote à leur place par exemple … un an d’enquète au plus haut niveau pour s’apperçevoir à quel point cette rethorique n’etait que le fruit d’une frustration lié à une défaite par ailleurs bien méritée … et ça va sans doute « backfire » aux midterms.
    Tampis pour la vérité … elle repassera.

      +3

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  • blabla // 19.10.2018 à 17h42

    «L’Amérique», a déclaré Sandberg, est «le pays que nous aimons». Mais ce pays est menacé par «des opposants qui souhaitent saper notre démocratie». La lutte contre cette menace nécessite l’intégration de l’État et des sociétés privées: «tout le monde, y compris l’industrie, les gouvernements et les experts de la société civile» œuvrent à mettre un terme à la diffusion de «mauvais» discours et idées.

    Autrement dit, la société est menacée par des ennemis et doit employer la totalité de ses moyens (entreprises, gouvernement, associations) pour continuer sur sa voie : c’est la définition d’une société totalitaire!
    Il est logique, dans ce cas, de museler à priori tout le monde, de restreindre le choix du peuple et de se fermer à l’étranger. ça pourrait être intéressant à regarder si je n’étais pas impacté.

      +1

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