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7.avril.20197.4.2019 // Les Crises

L’UE adopte la ligne la plus dure possible dans l’espoir de faire dérailler le Brexit

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Source : The Telegraph, Daniel Hannan, 02-02-2019

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker (à gauche), et le négociateur en chef de l’Union européenne, Michel Barnier, lors d’une séance plénière au Parlement européen à Bruxelles le mercredi 30 janvier.

Daniel Hannan

2 février 2019

Ce Mercredi [30 Janvier 2019 NdT], les députés européens se sont offert une séance de 2 minutes de haine à l’encontre de la Grande-Bretagne. Ça ne s’appelait pas comme ça, évidemment. Le titre officiel était « Le retrait du Royaume Uni de l’Union Européenne (débat) ». Mais cela ressemblait bien plus à « l’horrible extase de la vengeance » décrite par George Orwell dans 1984, qu’à un débat parlementaire.

L’attention des journalistes est restée focalisée sur les affirmations relativement modérées de Michel Barnier, Jean-Claude Juncker et les autres gros bonnets selon lesquelles le backstop ou filet sécuritaire n’était pas négociable et que la Grande-Bretagne devait faire ce qu’on lui disait. Mais les eurodéputés de la base qui se sont exprimés par la suite n’ont pas vraiment ressenti le besoin d’être diplomates. Guy Verhofstadt, le chef libéral, nous a prévenus, « vous allez en payer le prix ! » Son ton était si belliqueux que même l’archi-Europhile Edwina Currie s’est sentie obligée de répondre : « Honnêtement, Guy, nous, les Anglais, n’aimons pas qu’on nous dise quoi faire. Et nous crier dessus ne fait qu’empirer les choses. »

Elmar Brok, démocrate-chrétien allemand qui, lorsqu’il parle, souffle agressivement dans sa moustache et qui est actuellement empêtré dans des allégations de profits tirés de visites de circonscriptions financées par l’UE, a renoncé à toute subtilité :

« Le marché européen est quatorze fois plus vaste que le marché britannique. Les entreprises partiront. N’importe qui fabriquant des produits pour le marché européen quittera la Grande-Bretagne. Ça va être cinglant pour le Royaume-Uni – mauvais pour nous, mais cinglant pour vous ! »

Les députés européens ont applaudi avec enthousiasme. Voilà ce qu’il se passe pendant les « deux minutes de haine » (Two Minutes Hate). Individuellement, de nombreux députés européens sont polis et raisonnables. Mais mettez-les ensemble pour un rassemblement vertueux et ils s’efforcent d’être plus virulents les uns que les autres, utilisant un langage de plus en plus dur.

Et voilà, en bref, la dynamique qui pousse les eurocrates vers un No Deal. Il n’y a aucune logique dans leur position. S’il faut choisir entre, d’une part, pas de filet de sécurité mais accord sur tout le reste et, d’autre part, pas de filet de sécurité et rien d’autre, il n’y a qu’une option rationnelle. Comme le dit Detlef Seif, rapporteur du Brexit pour le parti de M. Brok au Bundestag allemand : « Si l’UE s’en tient à présent au filet de sécurité proposé sans faire de compromis, cela donnera le résultat que toutes les parties veulent éviter. »

En effet. C’est clair de tous les côtés. La zone Euro connaît une croissance plus lente que le Royaume-Uni (au grand dam du Financial Times). L’Italie est en récession. Cette semaine, le ministère allemand des finances a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour 2019, les faisant passer de 1,8 % à 1 %, citant le Brexit comme cause principale. Comme c’est bizarre, alors, de menacer de perturber inutilement l’économie à cause d’un filet de sécurité dont ni Dublin, ni Londres et Bruxelles ne veulent ou qu’ils ne s’attendent pas à voir activé.

Ce n’est pas comme si quelqu’un croyait encore sérieusement que l’absence de filet de sécurité conduirait à des postes de contrôle et des postes frontaliers. Le gouvernement irlandais a confirmé que, s’il n’y a pas d’accord, il ne créera pas d’infrastructures frontalières. Depuis le début, le gouvernement britannique dit la même chose. Le mois dernier, M. Barnier a révélé que, dans un scénario sans accord, tous les contrôles nécessaires seraient effectués en dehors de la frontière. En d’autres termes, tout ce semblant de querelle se fait au sujet d’une frontière que personne ne va installer de toute façon.

C’est un point qui reste largement incompris en Europe, la plupart des médias continuant de présenter de façon peu claire, mais insistante, le filet de sécurité comme étant là pour « assurer la paix ». Mais, à l’approche de l’échéance, plusieurs députés continentaux posent la même question que M. Seif. Pourquoi, alors que la Grande-Bretagne a cédé à toutes les autres demandes de l’UE, continuer à insister sur la seule chose que le Parlement ne peut accepter ?

Les motivations de Bruxelles ne sont cependant pas les mêmes que celles des capitales nationales. Pour les fonctionnaires de l’UE, il ne s’agit pas de trouver un résultat mutuellement satisfaisant. Il s’agit plutôt, comme l’a dit Juncker lors du référendum, de « punir les déserteurs ». C’est particulièrement vrai pour le président de la Commission, l’anglophobe Martin Selmayr, dont la détermination est de faire souffrir la Grande-Bretagne de son Brexit, même si tout le monde doit en souffrir en même temps.

Cela peut sembler irrationnel, mais voyons cela du point de vue de la Commission européenne. Quels que soient les coûts économiques du Brexit, ils ne seront pas supportés par les eurocrates, dont les salaires et dépenses non imposables ne seront pas affectés. En effet, si un no deal conduit l’UE à imposer des droits de douane sur les exportations britanniques, la Commission en tirera des recettes supplémentaires.

La plupart des États membres – en particulier ceux qui font beaucoup de commerce avec la Grande-Bretagne, comme l’Allemagne, le Danemark et les Pays-Bas – sont consternés par la perspective de droits de douane. De la même façon, bon nombre des États qui comptent une importante population d’expatriés ici [au Royaume Uni, NdT] – les populations qui votent dans leur pays d’origine – ne veulent pas prendre le risque qu’il y ait un règlement équitable des droits des citoyens en se basant sur une frontière que personne ne va jamais installer. D’où la suggestion de la Pologne de limiter dans le temps la durée du filet de sécurité.

La question qui se pose est celle savoir si ces nations peuvent imposer leur volonté à la Commission. Jusqu’à présent, elles ne l’ont pas fait, et il se peut qu’elles ne puissent tout simplement pas le faire. Après tout, comme Leavers l’a fait valoir pendant la campagne référendaire, un des problèmes de l’UE est que le pouvoir a été transféré des capitales nationales vers Bruxelles. Même lorsque les États membres sont techniquement responsables, ils trouvent souvent peu pratique de défier les eurocrates.

J’entends d’ici les ricanements des Europhiles. Pour certains Britanniques, tout doit toujours être de la faute des Brexiters. Ils n’accepteront aucune critique au sujet de Bruxelles, même si celle-ci est méprisante, illogique ou malhonnête. Faites remarquer que l’UE est complètement déraisonnable et ils rétorquent en disant « Oh, voilà, vous blâmez encore quelqu’un d’autre, n’est-ce pas ? »

Bien sûr que je blâme quelqu’un d’autre. D’une certaine façon je blâme une caste éloignée et égoïste de fonctionnaires qui s’intéressent peu au bien-être des citoyens qu’ils servent, du moins sur le papier. Mais, beaucoup plus sérieusement, je blâme les Europhiles britanniques qui ont encouragé l’UE à s’engager sur la ligne la plus dure possible dans l’espoir de faire dérailler le Brexit. Chaque fois que les députés [britanniques, NdT] déclarent qu’ils n’accepteront pas un no deal, ils signalent à Bruxelles que cela ne sert à rien de s’engager dans des négociations constructives. Après tout, si le no deal est une option, alors, par définition, la Grande-Bretagne doit soit accepter les termes humiliants qui lui sont proposés quels qu’ils soient, soit abandonner complètement le Brexit.

Et pourtant, c’est encore bien pire que ça. La Chambre des Lords retarde et entrave l’adoption de la loi qui est nécessaire pour préparer le Brexit, et ce, de façon systématique, qu’il y ait un accord ou non. Il est important de comprendre à quel point le comportement de blocage par certains pairs est scandaleux. Ils ne rendent pas le no deal moins vraisemblable ; ils s’assurent simplement que ce sera inutilement douloureux si cela se produit. C’est comme si secrètement, ils voulaient punir l’électorat pour sa décision de 2016. Donc, oui, je les blâme. Et je ne pense vraiment pas être le seul.

Source : The Telegraph, Daniel Hannan, 02-02-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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alexandre clement // 07.04.2019 à 08h18

c’est une évidence, les européistes ont tout fait pour empêcher le Brexit. L’idée de cet imbécile de Guy Verhofstadt de faire payer les anglais est stupide pour au moins deux raisons : la première est que cela finit par se voir, et que cette attitude ajoutée à celle envers la Grèce dévoile une logique autoritaire pour ne pas dire plus, la second est que ce Guy Verhofstadt est tellement idiot qu’il n’a pas compris que dans un divorce sans règles c’est l’Europe – la France, l’Allemagne, les Pays Bas – qui vont payer le prix le plus élevé, ne serait ce que parce que l’Union européenne exporte plus qu’elle n’achète au Royaume Uni. On ne le dit pas assez, mais on voit trop cet idiot de Guy Verhofstadt qui amuse le tapis pour attirer la lumière, mais le répugnant Michel Barnier a joué aussi un rôle négatif dans cette affaire, la raison est qu’il espère ainsi succéder à Jean-Claude Juncker en remerciement des services rendus. La morale de cette histoire de dingues c’est que si on veut quitter l’Union européenne, il faut en, sortir d’abord, et discuter ensuite.

86 réactions et commentaires

  • alexandre clement // 07.04.2019 à 08h18

    c’est une évidence, les européistes ont tout fait pour empêcher le Brexit. L’idée de cet imbécile de Guy Verhofstadt de faire payer les anglais est stupide pour au moins deux raisons : la première est que cela finit par se voir, et que cette attitude ajoutée à celle envers la Grèce dévoile une logique autoritaire pour ne pas dire plus, la second est que ce Guy Verhofstadt est tellement idiot qu’il n’a pas compris que dans un divorce sans règles c’est l’Europe – la France, l’Allemagne, les Pays Bas – qui vont payer le prix le plus élevé, ne serait ce que parce que l’Union européenne exporte plus qu’elle n’achète au Royaume Uni. On ne le dit pas assez, mais on voit trop cet idiot de Guy Verhofstadt qui amuse le tapis pour attirer la lumière, mais le répugnant Michel Barnier a joué aussi un rôle négatif dans cette affaire, la raison est qu’il espère ainsi succéder à Jean-Claude Juncker en remerciement des services rendus. La morale de cette histoire de dingues c’est que si on veut quitter l’Union européenne, il faut en, sortir d’abord, et discuter ensuite.

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    • Serge WASTERLAIN // 07.04.2019 à 09h59

      Ni Guy Verhofstadt ni Michel Barnier ne sont des imbéciles, ce sont des fanatiques ! Il s’agit de démontrer au reste des pays de l’UE combien il en coûte à un pays de la quitter. Si le brexit se passe bien, cela risque de donner des idées à d’autres. Il ne faut surtout pas que contrairement à ce qui nous est inculqué à coup de propagandes prouver que hors de l’Europe on se porte aussi bien, voire mieux.
      Pour l’UE, c’est une question de survie. Les dirigeants sont donc prêt en payer le prix, ou plutôt à NOUS faire payer le prix de cette survie.

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      • K // 07.04.2019 à 18h02

        Comme le faisait remarquer Berruyer ou Sapir, l’UE est une secte :
        1) Elle joue contre les intérêts de ses membres en leur prenant leur argent et en leur retirant toute liberté de choix (y compris les choix qui affectent l’existance même de chaque membre).
        2) Si à la faveur d’un éclair de lucidité, l’un des membres veut sortir de la secte, alors on lui casse les jambes (pour l’empècher de sortir) et on essaye de rendre sa sortie la plus douloureuse possible (pour inciter les autres membres à ne pas suivre l’exemple du pays fuyard). Tout ceci était prévisible depuis 2 ans au moins.

        Pour ce qui est de la sortie de l’UE, ce débat est pour le moins byzantin. Chacun (ou presque) est libre de sortir de l’UE (à titre individuel puisque le pays veut y rester). Il suffit d’obtenir un visa de travail et un billet d’avion et vous sortez de l’UE. C’est ce que j’ai fait il y a quelques années et je m’en porte bien mieux (morallement, professionnellement et financièrement).

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        • Vladimir K // 09.04.2019 à 14h06

          « Il suffit d’obtenir un visa de travail et un billet d’avion et vous sortez de l’UE »

          C’est ce que j’ai fait, mais c’est regrettable. Mon pays me manque, j’aime mon pays, mais je n’aime pas l’Union Européenne. Je suis né en France, j’ai grandi en France, pourquoi serait-ce à moi de quitter le pays ?

          Parce que j’ai laissé des voyous prendre le pouvoir ? Certes. J’espère néanmoins que ces voyous finiront par être punis.

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    • Tonton Poupou. // 07.04.2019 à 11h26

      La morale de l’histoire c’est surtout que le mieux est de ne pas y entrer ….. dans l’UE !…….. n’est ce pas ?
      C’est bien pour ça que vous n’y verrez jamais la Russie. La Russie – pour être grande et forte – qui n’a pas besoin de l’UE, et qui n’abdiquera jamais sa souveraineté à une entité (fumeuse) supra nationale à la structure et au fonctionnement impérial. En effet l’UE de par sa structure administrative et politique fonctionne comme un empire. Et comme un empire elle cherche continuellement à étendre ses possessions par tous les moyens – souvenez vous des guerres en Yougoslavie – et ce faisant entre en conflit avec les intérêts de ses voisins. Ex : La Russie avec les contentieux sur l’Ukraine et la Géorgie. Et aussi châtier impitoyablement ceux qui veulent sortir de l’empire pour redevenir libres et indépendant.

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      • Chris // 07.04.2019 à 12h16

        La morale… est de ne pas y entrer.
        Sauf qu’il y a plusieurs façons d’y être !
        Je m’inquiète au plus haut point des négociations CH-UE d’un accord-cadre pour remplacer les accords bilatéraux bientôt échus, qui n’est qu’un copié-collé de l’accord du Brexit que les parlementaires britanniques refusent : un strapontin dans l’UE où les Suisses seront invités à payer sans avoir leur mot à dire parce que pas dans l’UE !
        https://www.lematin.ch/suisse/accordcadre-equivaut-abandon-suisse/story/25388027

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      • moshedayan // 07.04.2019 à 13h37

        merci@TontonPoupou
        d’avoir rappelé ces faits à ceux qui disent que l’UE c’est la paix.
        Yougoslavie, Ossétie du Sud et Donbass des milliers de morts sur le compte de l’UE-Allemagne IVe Reich.
        Il y a trois ans j’ai brièvement discuté avec une femme croate, dont le mari avait fait le coup de feu contre les Serbes : elle-même reconnaissait qu’au final – la Croatie n’était « plus rien… «avant nous avions quand même une Armée yougoslave, un pays qui représentait quelque chose en Europe» bonne continuation à vous

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        • Le Rouméliote // 07.04.2019 à 16h31

          Merci @moshedayan de ce témoignage. J’ai constaté la même chose. Bien des Croates et des Slovènes se mordent les doigts de l’adhésion dans l’UE (d’ailleurs avec des participations minables aux référendums d’adhésion !), alors que quand on se promène en Serbie, on voit un pays, certes pauvre, mais en pleine renaissance. Je ne parle pas de ma chère Grèce, complètement massacrée par l’UE…

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          • vlois // 08.04.2019 à 22h26

            Dans les faits la République française qui obéit à l’empire UE n’est plus une République mais une province de l’empire allemand. Comme les Perses, ils veulent la terre et l’eau (et l’industrie…) et nous avons plus un satrape qu’on président de la République.

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    • Chris // 07.04.2019 à 12h11

      Barnier, un Français remplacer Juncker ?
      Pas sûr. Un Allemand, député européen depuis 2004 et président du groupe PPE au Parlement européen depuis 2014, est déjà dans les starting blocks : Manfred Weber qui considère comme prioritaire de bloquer la construction du pipeline russe Nord Stream 2.
      Bref, un vrai Européen otanien !
      Par contre, je doute qu’AKK (la remplaçante de Merkel) laisse faire et pèsera de tout son poids pour mettre un individu plus conforme aux intérêts allemands.

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      • lvzor // 10.04.2019 à 17h47

        L’américain Donald Tusk a été renouvelé en dépit de l’opposition de son pays d’adoption…

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    • Rond // 07.04.2019 à 13h15

      Qu’ils continuent donc à se tirer des balles dans les deux pieds, révélant ainsi, même aux plus nunuches d’entre nous, que l’europe c’est la guerre, que les eurocrates ne travaillent que pour leurs intérêts, et que la solidarité européenne n’engage que ceux qui y croient.
      Vivement le frexit où ça ferait mal un bon coup, peut-être, plutôt que de souffrir tout le temps, sûrement.
      Comment faire comprendre ça à nos concitoyens ? Pas avec les m..dias, en tout cas.
      Un peu de lassitude, là …

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      • Tonton Poupou. // 07.04.2019 à 14h24

        Attention ! Doucement avec le frexit. Ne pas non plus sauter comme des cabris (comme aurait dit le général) en bêlant frexit frexit frexit ! Parce qu’il faut remarquer quelque chose de très important et essentiel ainsi que fondamental. Si les brexiteurs anglais ne voyaient que des intérêts et peu d’inconvénients à leur victoire au référendum, c’est aussi et surtout parce que les britanniques n’étaient pas dans la zone euro et avaient conservé leur propre monnaie. Hors ce n’est pas le cas de la France. Et revenir au Franc risquerait d’avoir de terribles conséquences sur le très important pactole des avoirs des français en matière de patrimoine financier en banque (un des plus, sinon le plus important d’Europe) et là je parle de la classe moyenne et certainement pas des grosses fortunes. N’est ce pas ? N’oublions pas que nous avons acheté l’euro 6,65 francs et si c’est pour le revendre avec 20% de moins 20 ans plus tard j’ai bien peur que nous nous soyons tous fait avoir avec cette sortie de l’euro. Et je pense qu’une majorité de français y sont opposés. Je ne défends pas l’euro spécialement mais je dis que si ont l’a acheté 6,65 ont doit au moins le revendre 6,65. Et pas moins. Maintenant dans l’UE, nous y sommes et dans l’euro aussi. Alors améliorons cela et combattons cette UE comme elle est actuellement pour l’améliorer mais ne nous précipitons pas dans un monde inconnu.

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        • Kiwixar // 07.04.2019 à 15h07

          « Acheté » l’euro? Nous avons fixé les parités entre monnaies de pays différents (« peg »).

          Revenir au franc se fera à 1 euro = 1 FRF. Ca ne changera rien en interne au niveau personnel (votre salaire, vos course, vos impôts), ni au niveau de la dette de la France (qui reviendra en Francs). Ca ne changera les prix que de ce qui est importé. Sapir a étudié le sujet : globalement en cas de dissolution de l’euro (fin des changes fixes), le deutsche mark montera de 20-30%, le franc restera stable par rapport aux monnaies mondiales, les monnaies du sud (Italie, Grece etc) baisseront.

          Ce qui risque de changer, ce sont les taux d’intérêt. Ce sera une bonne occasion de remettre à plat à qui l’Etat français emprunte, et pourquoi.

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          • Tonton Poupou. // 07.04.2019 à 15h24

            1 euro = 1 francs !!!!!!!???????
            Donc je reprends le calcul avec votre théorie :
            Exemple : Le salarié qui en 2002 avait 1 000 000 de francs de patrimoine financier en banque a quand nous sommes passé à l’euro été crédité de 150 000 euros.
            Donc si nous revenons au franc avec votre théorie : le même salarié qui par exemple aurait toujours le même patrimoine 20 ans plus tard se retrouverait avec 150 000 francs !!!!!!!!!!! ?????????
            Donc perte sèche : 1 000 000 – 150 000 = 850 000 francs.
            Hors en 20 ans avec l’inflation les prix ont en plus augmentés. Donc :
            Merci kiwixar de demander à Sapir ce que deviendraient nos économies. (j’attends sa réponse avec impatience et intérêts) Parce que pour l’instant je n’ai pas encore entendu ni lui ni ses semblables nous expliquer ce que deviendraient nos économies durement gagnées à la sueur de notre front.
            Et pour finir : Et oui l’euro nous l’avons « acheté » 6,65 francs. Et donc si c’est pour le « revendre » 1 francs c’est pas une affaire et ce sera sans moi.

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            • Alfred // 07.04.2019 à 15h59

              Que vous le vouliez ou non c’est ainsi que cela se passera.
              Si vous etes attaché à vos sous vendez maintenant pour bénéficier de votre euro surevalué grace à l’allemagne et achetez des actifs en amerique du sud ou ailleurs (hors zone euro en tous cas). Tot ou tard l’euro éclatera et votre pouvoir d’achat / d’investissement sera plus faible d’au moins 25% par rapport au reste du monde.
              Maintenant si vous avez des enfants vous preferez être plus pauvre de 25% dans un pays avec un taux de chomage à 5% ou plus riche de 25% avec un taux de chomage à 15% minimum? Pour moi c’est clair. Fuck mon patrimoine et que vivent mes enfants.
              On s’est fait empapaouter. OK . Maintenant il faut l’accepter, prendre sa perte et avancer. Le refuser ce n’est que souffrir plus longtemps.
              (Et nous n’avons même pas évoquer les problèmes de ressources, de climat, de crise de la dette à venir ni de migrations massives; franchement la quantification de notre cocufiage en termes de francs par baguette vous allez bientot avoir l’occasion de l’oublier tellement vous aurez mal).

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            • Fred79 // 07.04.2019 à 16h12

              @Tonton Poupou.
              De plus en plus d’économistes reconnaissent que l’euro est une monnaie trop forte pour que nous soyons compétitifs.
              Donc si les gueux que nous sommes n’acceptent pas de travailler pour un salaire de Bulgare, nous allons continuer à perdre des emplois et que l’on accepte ou pas, du pouvoir d’achat.
              Demandez vous donc si une fois que vous aurez épuisé vos économies pour maintenir votre niveau de vie, ce que vous y aurez gagné à part un peu de temps avant l’austérité.

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            • JMD // 07.04.2019 à 17h18

              @Tonton Poupou.
              Je pense qu’il y a confusion du fait de la même dénomination deux monnaies distinctes: le « franc avant l’euro» ou ancien franc et le « franc après l’euro » ou nouveau franc.
              Le patrimoine de 150 000 nouveaux francs (« francs après la sortie de l’euro ») aurait la valeur de 150 000 euros qui avait la valeur de 1 000 000 anciens francs (« francs avant l’entrée dans l’euro »).

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            • Tonton Poupou. // 07.04.2019 à 19h38

              Merci Alfred.
              Mais moi je suis pas masochiste. Mon patrimoine je l’ai gagné avec mon talent et mon travail et personne ne me le dévaluera impunément. Sinon le mec, autant attaquer un ours avec un couteau à beurre ! Il aurait plus de chance de s’en sortir. Et ce patrimoine je le transmettrais à ma famille.

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            • Tonton Poupou. // 07.04.2019 à 19h45

              Fred
              je ne défends pas spécialement l’euro mais je suis méfiant sur le retour au franc dans des conditions incertaines. Et je pense que dans ce cas le franc se fera attaquer. Aussi avec l’euro je préfère, un diable que je connais plutôt qu’un diable que je ne connais pas.

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            • Tonton Poupou. // 07.04.2019 à 19h51

              JMD
              Dans ces conditions nous sommes d’accord. Si les prix en France restent les mêmes après le retour au nouveau franc.
              Perso je me contrefou du nom de la monnaie. Euro ou Franc pour moi c’est du pareil au même. Ce qui me préoccupe c’est la valeur de cette monnaie.

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            • Caton l’Ancien // 07.04.2019 à 20h18

              D’autres ont répondu mais je peux essayer d’expliquer à ma façon :
              quand, dans les années 60, on est passé de l’ancien au nouveau franc, un million d’anciens francs est devenu dix mille nouveaux francs. Est-ce à dire que tout le monde a perdu 99% de son patrimoine ? Certainement pas.
              Si je dis qu’au lieu de mesurer 170 cm, vous mesurez 1,70 mètres , vous ai-je rendu cent fois plus petit ? Certainement pas.

              Il en irait de même d’un nouveau nouveau franc : si la France quittait l’euro, qu’un nouveau nouveau franc soit équivalent à un euro et donc à 6.5 francs de 1998, ne change absolument rien.

              La vraie question, qu’il faut poser aux économistes (ce que je ne suis pas), c’est de savoir combien vous pouvez acheter avec votre argent. C’est la question de l’inflation et de la parité envers les autres monnaies.
              Sapir a fait des projections plutôt rassurantes.

              Je suppose que cela dépend surtout de ce que seraient les politiques économiques, monétaires, diplomatiques du gouvernement : il est certain qu’un gouvernement qui laisserait faire la fuite des capitaux et la spéculation contre le nouveau nouveau franc, qui n’aurait pas de programme économique créerait des problèmes. Ces problèmes ne seraient pas la conséquence de la sortie de l’euro mais de la fuite des capitaux, de la spéculation et de l’absence de politique économique.

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            • Caton l’Ancien // 07.04.2019 à 20h40

              Un ajout : je suppose que vous n’avez pas tout votre patrimoine sous forme de monnaie à la banque. Si vous avez une maison qui vaut 400 000 euros, qu’on passe à un nouveau nouveau franc et qu’il y a dévaluation/inflation de 25% alors votre maison devrait valoir à terme, 500 000 nouveaux nouveaux francs. Qu’un véritable économiste me corrige si je me trompe.
              Idem si votre patrimoine prend la forme d’une entreprise familiale ou quoique ce soit d’autre que de la simple détention de monnaie.

              Aussi, la plupart des monnaies se déprécient au fur et à mesure que passe le temps, certaines plus vite que d’autres. Le franc perdait de la valeur plus vite que le deutsch mark. Cela fait une vingtaine d’années que nous sommes à l’euro, une monnaie qui ressemble au mark : s’il y a dévaluation de 20%, ce n’est rien d’autre que, à la louche, le rattrapage de 1% par an cumulés sur 20 ans. Je ne sais pas si ça vous rassure mais cela ne ferait que ramener votre patrimoine à ce qu’il aurait valu si nous n’avions jamais adopté l’euro.

              Surtout, la monnaie n’est jamais que du papier, la vraie valeur de votre patrimoine dépend de la vitalité économique du pays. Une prospérité retrouvée diminuerait l’inflation, l’imposition, augmenterait l’autonomie économique de vos descendants qui auraient donc moins besoin de vous solliciter, cela vous permettrait d’acheter plus de choses ou des choses plus utiles en échange de votre argent…
              Ne voyez pas votre patrimoine comme le score de votre vie !

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            • frexit // 07.04.2019 à 22h27

              Vous mélangez tout ! Ce sera le nouveau franc. A l’époque juste avant l’euro, une baguette de pain coutait 2.5 franc, mais avec le nouveau franc (euro), une baguette coutera le prix actuel de 0.8 euro, soit 0.8 nouveau franc (euro). Si vous voulez, le nouveau franc = 6,65 ancien franc. Il y aurait forcément des pertes quand on sort de l’euro, mais ce n’est pas ce que vous imaginez.
              D’autre part, vous sortez de l’euro ou pas, votre épargne perdra sa valeur avec le taux à zéro. Depuis 2008, l’euro a perdu 30% face à USD, est-ce que vous avez remarqué ? Je n’en suis pas sur. Comme quoi, une devise perd 30%, ce n’est pas si dramatique que ça.

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            • André // 08.04.2019 à 06h33

              Votre raisonnement est faux:
              Pour perdre 850 000 F il faudrait qu’il achète avec ses 150 000 F des produits dont les prix auraient été multipliés par 6.65, ce qui ne sera pas le cas. Son pouvoir d’achat restera le même.

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            • Tonton Poupou. // 08.04.2019 à 11h01

              En conclusion et si je lis tous les commentaires de ceux qui sont favorables à une sortie de l’euro je constate que ce que j’affirme est exacte. En effet personne n’est capable d’avoir le même avis sur la question. A part bêler « faut sortir de l’euro » en éludant les questions qui fâchent comme la dévaluation, l’attaque du franc et l’inflation entre autres joyeusetés etc etc etc …..
              Donc on va bien vers l’inconnu. Donc : Droit dans le mur.
              Merci à tous pour cet éclairage sombre………..

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              Alerter
            • lvzor // 10.04.2019 à 17h51

              @tontonpoupou

              Vos efforts pour comprendre sont louables, mais l’affaire, quoique fort simple, est visiblement très au-delà de vos possibilités.

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              Alerter
        • Subotai // 09.04.2019 à 06h04

          Je ne sais pas si c’est une bonne idée de tricoter les nouilles en mélangeant la monnaie – l’€, son nom, sa valeur, l’Union monétaire, l’Union politique et ses Traités, l’Union économique et ses Traités.
          Que je sache il y a plein de pays qui ont des monnaies qui s’appellent Dollar, Livre, Roupie, etc… sans qu’elles soient assujetties les unes aux autres.
          Si j’ai faux, dites moi…

            +0

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    • Louis Robert // 07.04.2019 à 14h47

      « … dans un divorce sans règles c’est l’Europe – la France, l’Allemagne, les Pays Bas – qui vont payer le prix le plus élevé, ne serait ce que parce que l’Union européenne exporte plus qu’elle n’achète au Royaume Uni. On ne le dit pas assez… ».

      *

      Que l’UE ait tout fait — et davantage — « dans l’espoir de faire dérailler le Brexit », je crois que c’est une évidence quotidienne depuis le début. Mais…

      Ce qui m’a sidéré encore plus, c’est que tant de dirigeants des pays de l’UE, et les médias européens à leur suite (médias français en tête…), en aient fait autant, sans surtout à peu près jamais faire état des conséquences néfastes sur leurs pays respectifs, d’un Brexit, surtout sans accord. Non, messieurs dames, ce n’est pas uniquement le Royaume qui en subira les conséquences difficiles, dont certaines assez pénibles.

      Une entente à l’amiable convenue entre Européens (le Royaume est et sera toujours européen… même n’étant plus UEropéen) eut été bien plus simple et avantageuse pour tous. Mais disons, euphémisme, que l’atmosphère ne fut jamais à rien de tel…

      Mais enfin, à quoi bon tant insister pour jouer perdant-perdant, plutôt que gagnant-gagnant? D’où provient donc ce masochisme? Mieux vaudrait revoir profondément cette stratégie avant de tenter de s’engager plus avant avec la Chine…

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  • nulnestpropheteensonpays // 07.04.2019 à 08h21

    pour l’instant l’Angleterre s’en sort plutôt bien économiquement depuis qu’il est question du Brexit . Et comme le seul perdant ce sera la mondialisation . Il ne faut surtout pas qu’il y ai brexit

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  • François Lacoste // 07.04.2019 à 08h25

    L’eurocratie ne tolère aucune exception à la soumission à son pouvoir.
    Obsédé par la volonté « mégalopathe » de surpasser les USA, la Chine et le reste en toutes choses, autrement dit d’être le leader définitif du monde connu dans un avenir futur et indéterminé, tout ce qui s’oppose à leur insurpassable création est donc en particulier les réalités humaines (comprendre nationales*) et leurs inévitables oppositions, doit être excommunié et châtié en conséquence, quoiqu’il en coûte.

    *Ces nations qu’ils considèrent comme la glaise de laquelle ils ont « divinement » pétri le peuple européen (ou plus simplement dit; le peuple des peuples).

    La chrétienté a succédé à l’empire romain, l’Europe succédera à la chrétienté… ouh là là !

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    • Rond // 07.04.2019 à 13h18

      Heureusement, il y aura un successeur à l’europe. Imaginons le meilleur et il sera !

        +0

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  • anatole27 // 07.04.2019 à 08h38

    Et en même temps Daniel Hannan est un très beau spécimentde la suffisance made in Albion

    https://www.youtube.com/watch?v=pW2tJe9Loyw

      +1

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  • calal // 07.04.2019 à 08h43

    Cette histoire de brexit c’est comme l’election de trump: ca rappelle aux gens que le « pouvoir » ce n’est pas seulement la volonte populaire exprimee par un vote mais aussi l’armee,la justice,la police, l’economie.,le deep state

    Ce n’est pas le tout de « gagner » une election,en fait ce n’est que le debut du combat pour reprendre la main sur son destin ou plutot pour empecher les autres de « trop » influer sur sa propre vie.

    beaucoup de gens commencent a se reveiller et a s’interroger,partout en occident. C’est bien.

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  • Pierre9459 // 07.04.2019 à 08h56

    Il est très clair maintenant que nous nous trouvons au cœur d’une dictature qui ne se cache quasiment plus !
    Il suffira bientôt qu’une armée « Européenne » soit créée pour que ce genre de problème se résolve au pas de charge !
    Cependant nous étions prévenus depuis pas mal de temps au travers des référendums non respectés par les états qui les avaient provoqués (sans doute des restes de démocratie alors). Il y a eu aussi le cas des trahisons ouvertement affichées comme par exemple en Grèce …Ce n’est pas comme si nous ne savions pas …
    Dès lors se pose la question : que faire puisque parallèlement il existe dans les pays de cette dictature des partis qui semblent bel et bien vouloir clairement en sortir ? Seulement ces partis sont soigneusement rendus invisibles ou ridiculisés à l’extrême avec la complicité bien entendu des médias aux ordres et…. il faut hélas le reconnaitre, de l’apathie coupable des populations !!!
    J’ai bien peur qu’après les éborgnages, on passe à la vitesse supérieure quand les peuples se soulèvent.
    Et pourtant, force est de constater qu’il ne leur reste plus que cette solution !
    Quant aux Britanniques, je crois bien qu’ils vont prendre leur référendum là où je pense, car ils sont gouvernés par les mêmes que nous en fin de compte…

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    • Kiwixar // 07.04.2019 à 09h04

      « force est de constater qu’il ne leur reste plus que cette solution ! »

      La prochaine étape (voir l’étape actuelle), c’est la fraude électorale. Soit manuellement (bourrage d’urnes) soit au niveau du comptage/compilation par le ministère de l’Intérieur, soit par le « vote » électronique. Quand ton « vote » sera électronique, et que si tu émets des doutes sur le logiciel, tous tes moyens de paiement (100% électronique, car disparition du cash) seront désactivés « par erreur », ben officiellement on sera toujours en démocratie mais tu seras à la rue sans pouvoir bouffer.

      Caméras de surveillance avec reconnaissance faciale + manif GJ + désactivation automatique de tous leurs comptes bancaires = même plus besoin d’éborgner et mutiler. On n’en est plus très loin. Macroncescu est une bénédiction pour nous (les gueux) d’être sorti du bois quelques années trop tôt.

        +49

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      • Le Rouméliote // 07.04.2019 à 16h38

        Joli « Macronescu » ! Lui adviendra-t-il le même destin que son homologue Ceaucescu, 30 ans après le 25 décembre 1989 ?

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      • mahikeulbody // 08.04.2019 à 11h03

        > « + désactivation automatique de tous leurs comptes bancaires. On n’en est plus très loin. »

        Vous êtes sérieux, là ?
        Ou alors on n’a pas la même définition de « loin ». Votre « loin », pour moi c’est de la SF (ce qui ne veut malheureusement pas dire que ceux qui nous gouvernent n’en rêvent pas).

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        • Kiwixar // 08.04.2019 à 12h16

          Plus très loin : interdiction de l’argent liquide (on n’est plus très loin, quelques années) + loi « anti-casseurs » autorisant la suspension « administrative » et « temporaire » des moyens de paiement des « casseurs »… vous pensez vraiment que c’est de la SF?

          Des SA qui tirent pour éborgner et mutiler, comme dans une dictature sud-américaine, c’est aussi de la SF pour vous?

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          • mahikeulbody // 08.04.2019 à 14h12

            > Des SA qui tirent pour éborgner et mutiler, comme dans une dictature sud-américaine, c’est aussi de la SF pour vous?

            Heu moi je parlais de la « désactivation automatique de tous leurs comptes bancaires » hein… Bref, pas la peine de continuer.

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    • Ricard’eau // 07.04.2019 à 13h11

      Aujourd’hui être dans l’UE reviens en quelques mots à : renoncer a défendre ces intérêts nationaux au détriment des intérêts de l’UE ce qui est clairement anti constitutionnel en ce qui concerne la France.

      l’UE c’est la paix : disent-ils !!
      Je me permets de ajouter : Quittez-la et on vous fera la guerre !!!

      Attendez juste qu’on termine de mettre en ouvre l’armée européenne….

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  • Bourbon // 07.04.2019 à 08h57

    Tenez bon les Anglais. Vive le Brexit!!!!!!!!!

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  • Kiwixar // 07.04.2019 à 08h58

    Les dirigeants britanniques (May et les MPs anglais) et les Eurocrates ont montré la même chose : ils ne se soucient aucunement de la population, des emplois, du niveau de vie. C’est une sorte de clergé, sectaire, à l’abri du besoin, qui méprise les « agneaux », et pleurerait des larmes de crocodiles si les 20% du bas (les « déplorables ») en venaient tous à mourir soudainement. C’est visible sur ce Brexit faisandé, mais aussi avec la position férocement anti-russe autant du côté britannique que bruxellois (alors que la Russie est un fournisseur clé au niveau énergétique).

    Je ne sais pas trop ce qui est le plus dérangeant : ces dirigeants qui méprisent l’intérêt général et les générations futures (en particuliers ceux qui n’ont pas d’enfants : Macron, May, Merkel), ces électeurs qui les mènent au pouvoir, ou les jeunes générations qui restent assises sur leur canapé.

      +40

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  • Belfegor // 07.04.2019 à 09h09

    Les Anglais quitteront l’UE sans jamais avoir compris/accepté son fonctionnement mais, en l’ayant tout de même constamment saboté. L’UE ne s’en remettra pas et continuera à péricliter. Quant à la perfide Albion, on ricanera en la voyant se faire avaler toute crue par l’oncle Sam (qui est dans les starting-blocks). Faute d’avoir su choisir entre le statut norvégien et celui de la Suisse, ils risquent de se retrouver dans 10 ans avec celui de Puerto Rico ?. **Selmayr est secrétaire général de la commission. Le président c’est Juncker.

      +4

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    • Kiwixar // 07.04.2019 à 09h20

      « Sans avoir compris » = ils sont cons.

      « Sans avoir accepté » = ils sont pas masochistes, peut-être. Ou alors ils ont une tradition démocratique que nous n’avons pas? (cf Traité de Lisbonne vs référendum de 2005 en France)

      « Constamment saboté » = c’est à cause d’eux si l’UE est anti-démocratique, anti-social et nati*naliste (anti-russe)… ils nous ont d’ailleurs imposé l’hymne allemand et l’euro, ces fourbes.

      Se faire avaler par l’Oncle Sam : les US ne font pas partie du Commonwealth. D’ailleurs l’Australie et la NZ se sont tellement fait avaler par l’oncle sam qu’ils ont signé un accord de libre-échange avec la Chine, et ont chacun leur politique indépendante, leur monnaie, et même des accords bilatéraux incluant (entre Australie et NZ) la liberté de circuler et de travailler (Trans-tasman agreement). Mais c’est sûr qu’il faut être maso pour quitter l’UERSS, tellement ça fait rêver.

        +41

      Alerter
      • Dumont M // 07.04.2019 à 10h57

        … pour le reste évoqué, je n’en sais rien mais quant à l’imposition de « l’hymne allemand  » , ce n’est pas exact. Concernant l’UE, il s’agit d’une oeuvre de Beethoven, la 9° symphonie, 4° mvt et l’hymne allemand, une oeuvre de Joseph Haydn, 2° mvt du quatuor op. 76, le n° 3 …

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        Alerter
  • moshedayan // 07.04.2019 à 09h41

    @Anatole27,
    merci pour le lien. le discours de D. Hannan, est intéressant. c’est un point de vue
    l’interprêter comme uniquement la « suffisance made in Albion » (ou la dite perfide Albion) est-il plus le signe de « l’arrogance » made in France peut-être ???
    votre président n’a-t-il pas bien eu L’IMMENSE prétention d’une lettre d’avertissement à tous les Etats de l’UE ??
    L’esprit polémique n’apporte rien.
    Et en 40, la France s’est étalée « comme une crêpe », l’Angleterre a résisté – voilà ce genre de critiques qui n’apportent rien.
    Le fait aujourd’hui ! est que la France bientôt se dit prête à partager son siège au Conseil de Sécurité, que le gouvernement Hollande-Fabius a validé le coup d’Etat de Maïdan, et que M. Barnier a menti sur toute la ligne en appliquant effectivement des conditions dures à la Grande-Bretagne…
    J’en conclus moi que l’Allemagne est victorieuse et que la France se couche devant elle, en trahissant ses intérêts et ceux des peuples européens.
    Donc cet article de Hannan ne fait que rétablir une vérité cachée dans vos médias.

      +26

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  • Eric83 // 07.04.2019 à 10h33

    Beaucoup de bruit et de fureur au sujet du Brexit. Pourquoi ? N’est-ce pas pour faire diversion puisque l’effondrement de l’UE est une certitude ?
    L’Allemagne a annoncé cette semaine que la prévision de croissance y est ramenée à 0,8% pour 2019 contre 1,8% il y a encore 2 mois !
    L’Italie a annoncé cette semaine que la prévision de croissance y est ramenée à 0,1% pour 2019 contre 1% il y a encore deux mois ! Son déficit va donc exploser alors même que son budget était déjà auparavant sujet à conflit avec la Commission européenne.
    Les autres Etats de l’UE n’ont pas encore révisé drastiquement leur prévisions de croissances respectives mais cela ne saurait tarder puisque le commerce mondial décroit fortement et impacte donc tous les Etats occidentaux.
    Les élections européennes vont consacrer les partis populaires et là, l’effondrement va s’accélérer.
    Pour ma part, je sens bien l’Italie comme prochain Etat à quitter rapidement le Titanic UE… et pas comme l’Angleterre.

      +13

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    • Kiwixar // 07.04.2019 à 12h15

      Un empire de 1000 ans est censé durer 1000 ans. Si l’UE ne fonctionne pas, c’est qu’il n’y a pas eu assez d’UE. Ils vont tout changer pour ne rien changer.

      Les Allemands ont bien profité de l’euro en récupérant l’industrie des pays du sud, mais le boulot n’est pas fini : ils n’ont pas encore récupéré (1) le siège de la France à l’onu (2) les armes nucléaires françaises (3) quelques fleurons comme Airbus (4) l’Alsace-Lorraine. Il leur faut 5-10 ans de plus (sauf si Macronescu met les bouchées doubles) dont l’UE va durer 5-10 ans de plus.

        +19

      Alerter
    • Eric83 // 07.04.2019 à 18h14

      « Et cette semaine, les législateurs italiens du 5 étoiles ont demandé au Parlement d’adopter deux projets de loi:
      Une loi demanderait aux propriétaires de la banque centrale, pour la plupart des banques privées, de vendre leurs actions au Trésor italien aux prix des années 1930.
      L’autre loi déclarerait le peuple italien comme étant le propriétaire de la réserve d’or de la Banque d’Italie, constituée de 2 451,8 tonnes d’or, d’une valeur d’environ 102 milliards de dollars aux prix courants ».

      « Cela appartient au peuple, pas aux banquiers » – L’Italie va saisir l’or de la banque centrale.
      https://www.zerohedge.com/news/2019-04-05/it-belongs-people-not-bankers-italy-moves-seize-gold-central-bank

        +10

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  • BA // 07.04.2019 à 11h34

    Samedi 6 avril 2019 est un jour historique.

    Au Royaume-Uni, le ministère de l’Intérieur vient juste d’annoncer que les nouveaux passeports britanniques sont entrés en circulation.

    Sur ces nouveaux passeports, il n’y a plus la mention « Union Européenne ».

    Dans les faits, le Royaume-Uni n’est plus dans l’Union Européenne.

    C’est un tournant historique.

    Brexit : les Britanniques ont déjà abandonné l’Europe sur leurs passeports.

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/brexit-les-britanniques-ont-deja-abandonnes-leurope-sur-passeports_fr_5ca87d11e4b0a00f6d402534

      +8

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  • 5cents // 07.04.2019 à 14h07

    Pas de Brexit sans accord pas d’accord sans majorité au parlement donc report à date ultérieure.
    Vont -ils oser organiser des élections européenes vu que tant que le Royaume-Uni est dans l’union il leur faut des MP.
    J’imagine que celà passerait mal dans l’opinion publique si on leur demande de voter en mai (

      +2

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  • Albert Charles // 07.04.2019 à 14h12

    Brexit, vraiment ? Comme si le UK était vraiment au sein de l’UE…Même les « remainers » se trompent : Ils veulent rester, disent-ils, ..mais dans quoi ? Faut-il rappeler que même sans référendum pro-Brexit, quelques mois avant ce référendum, Cameron avait signé avec l’UE de nouvelles dispositions spécifiques au UK qui en rajoutaient à la spécificité de la relation UK-UE ? On a oublié ça, mais si on fait revoter les Britanniques (ce qui serait totalement explosif!) et s’ils décident le Remain, ils resteront dans une position qui va conforter le défaut original de la relation UK-UE: le IN-OUT, c’est à dire ce qui a mené au fil des ans, directement, au Brexit. Le Brexit, c’est le fruit du In-Out ! Il faut se mettre à la place de Brexiters durs, ceux qui n’ont pas peur du No-Deal: ils rejettent l’UE telle qu’elle est, actuellement, parce que cette Union est plus une contrainte qu’un bénéfice, pour eux. Pour eux, ce que propose l’UE en tant que Soft-Brexit est entourloupe qui maintient, DE FAIT, le UK dans l’UE sans avoir un minimum de contrepartie dans les prises de décisions: c’est pire que ce qui existe actuellement. Le NO DEAL est le véritable Brexit, pour eux. Ce n’est pas ce que souhaite l’UE.

      +2

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  • alain maronani // 07.04.2019 à 14h24

    Suffit de lire ceci….

    https://www.newsweek.com/britain-should-sabotage-european-union-within-over-brexit-delay-uk-politician-1387153

    Pas un admirateur de l’Euro, de l’Europe etc…cependant nos amis (?) les Britts ont voulu avoir le beurre, l’argent du beurre, le pain et le c.. de la fermière. Si on lit la presse britannique c’est un peu hallucinant. Comment avoir les avantages de l’UE (qui ne sont pas inexistants contrairement a ce qui est affirmé ici..) sans ses inconvénients…Cette opération a été mise en place pour des questions sordides de rivalités politiques parlementaires britanniques et RIEN d’autre il faut le rappeler. Personne n’avait pensé à la possibilité de la majorité d’un oui. Le gouvernement britannique n’a en rien profité de ces 24 mois pour penser et organiser cette sortie de l’UE, des incapables.
    Depuis le début le gouvernement de sa royale majesté a joué la division de l’UE pensant s’appuyer comme d’habitude sur les Pays-Bas, la Belgique et pourquoi pas la Pologne, la Hongrie, le Danemark..Ceci n’a pas fonctionné.
    Accuser l’UE de jouer sa carte c’est un peu fort..l’UE n’est en rien demandeur de quoi que ce soit.

      +2

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    • Fred79 // 07.04.2019 à 16h28

      Juste par curiosité, quels sont ces fameux avantages que nous apporte l’U.E?

        +5

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      • Le Rouméliote // 07.04.2019 à 16h45

        … Les normes sur le volume des chasses d’eau et la largeur des trottoirs ! Ouais, youpie !

          +9

        Alerter
        • Alfred // 07.04.2019 à 17h20

          En plus c’est raté : Il y a des endroits où paraît il les trottoirs ne sont pas assez larges…

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      • Basile // 07.04.2019 à 18h11

        quels sont ces fameux avantages?

        il suffit d’écouter la radio : « l’UE a financé un bac à sable à Trifouilli Les Oies ».
        Et l’électeur est content, il croit que c’est un cadeau qui ne lui coûte pas un rond.
        Espérons que ces gogos seront minoritaires.

        et puis, faut pas oublier que le brexit est « un coup des Russes ».

          +6

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        • alain maronani // 08.04.2019 à 05h06

          Pour les russes on peut vous assurer que comme les américains il ne seraient pas fachés de voir l’Europe disparaïtre..après tout la Russie l’un des premiers exportateurs de gaz et de pétrole a aussi contribué massivement au support des groupes écolo…qui ne veulent pas voir de développements gaziers en Europe…un hasard
          A aussi la première récipiendaire de l’aide agricole européenne en Grande Bretagne…est la reine..la plus importante propriétaire foncière..mais des ignorants comme vous savent tout..
          Si vous trouvez la Russie charmante déménagez….

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      • alain maronani // 08.04.2019 à 04h58

        J’ai précisé que je n’étais pas un admirateur de l’euro (surtout) et de l’Europe mais probablement commes les autres excités (des pseudos..pas suffisament courageux pour utiliser leur nom) vous ne savez pas lire. Le Brexit a été déclenché pour des rivalités internes au parti conservateur…

        Pour les avantages de l’Europe je ne vais pas me fatiguer a faire des listes (il existe déjà des études sur ce sujet).

        Et je ne souffre pas de paranoia anti russe…

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        • step // 08.04.2019 à 14h38

          bonjour,
          sachez que le pseudo derrière lequel je me « cache » est le début de mon prénom (et un surnom). Manque de bol il y avait déjà un « steph » sur le site à l’époque, et du coup… j’ai raccourci. Intention machiavélique que cela ! Après je comprends très bien que certains profils publics s’exprimant ici (fonctionnaires, associatifs, représentants…) ne veulent pas se retrouver black listés professionnellement pour leurs opinions. Or il suffit de voir le traitement médiatique d’Olivier pour comprendre ce que cela veut dire.

          Ce qui est intéressant c’est justement le lieu comment de ces études démontrant les vertus de l’UE. Justement, on aimerait voir cela de près, on commencerait à écarter celle financées par l’UE pour l’UE, celles qui partent de la conclusion « l’ue est vertueuse » pour remonter à des justifications, celles qui démontrent des choses qui ne se sont jamais vérifiées dans les faits, et on verrait celles qui restent. La liste risque d’être plus ténue que vous l’envisagiez, car en matière européenne, on patauge dans l’effet couet à haute dose.

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    • lvzor // 10.04.2019 à 18h09

      « Le gouvernement britannique n’a en rien profité de ces 24 mois pour penser et organiser cette sortie de l’UE, des incapables. »

      Pas si incapables, puisque le gouvernement de May est essentiellement composé de personnalités qui sont CONTRE le Brexit… 🙂

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  • Albert Charles // 07.04.2019 à 14h28

    Le No Deal sera une chance pour les Britanniques (la difficulté de cette solution sera surmontée par les Britanniques),et une occasion historique unique pour l’UE de changer de cap (si elle saisit l’occasion). Ce qui fait peur à l’UE dans le No-Deal ? C’est clair: que le UK s’en sorte, au bout de 5 ans de difficultés. C’est ça la trouille de l’UE avec le No-Deal: que ce No Deal, ce VRAI Brexit, soit une réussite ! Donc l’UE pousse à sa solution-entourloupe: le Soft-Deal…..On peut imaginer la catastrophe pour l’UE (si elle ne change pas) d’une réussite dans 5 ans du Brexit: désengagements successifs et massifs de tous les pays soumis aux contraintes de Bruxelles (si rien ne change, faut-il le répéter). Un Brexit réussi serait la fin de l’UE actuelle. On comprend donc la panique des Eurocrates du Statu Quo actuel… Quant à l’idée d’une second référendum au UK: une folie ! Ce serait la guerre Civile au UK (les Brexiters descendraient dans la rue pour réclamer un 3ème référendum), mais ce serait la fin des haricots pour la crédibilité de l’UE: qui irait voter aux élections européennes, si le message (encore une fois…!) envoyé au Européens est le suivant: votez, et surtout … votez bien ! Sinon, soit on n’en tient pas compte (2005….) soit vous revotez !

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  • Urko // 07.04.2019 à 22h44

    L’intransigeance de la commission européenne traduit le véritable différend, qui ne se tient pas entre Britanniques et Européens, mais entre europeistes et Européens. Ces derniers, comme les sujets de sa gracieuse majesté, ont beaucoup à perdre à laisser les fonctionnaires européens essayer de punir le Royaume-Uni. Mais lesdits fonctionnaires s’en fichent, car ils sont terrifiés à la simple idée que l’économie britannique puisse bien se porter après le brexit, démontrant aux derniers naïfs que la commission ni l’UE ne servent à grand chose au fond, sinon pour les lobbies qui savent plus aisé d’influencer quelques fonctionnaires ayant prise sur un marché de 27 pays que d’influencer les fonctionnaires de chacun de ces pays. Si l’UE est si dure avec les Britanniques, c’est parce que ceux ci pourraient bien faire tomber le voile de l’inefficacité voire de l’inutilité de ladite UE. Et cela, les europeistes ne peuvent pas se le permettre.

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  • Castigat // 08.04.2019 à 00h08

    Tu m’étonnes faudrait pas que le brexit crée des émules. C’est ça qui est bien avec le brexit à la fin des fins tout se révèle, les traités sont faits pour ne pas pouvoir être contestés (dixit le bouffi de sottise attali), qu’il n’y a pas de démocratie contre eux (dixit l’alcoolo juncker) et que certes en théorie on peut se sortir de ce piège, qu’on nous a vendu pendant 30 ans comme comme rempart contre la guerre militaire tout en organisant par tous les moyens la guerre économique, mais sans préciser que tout serait fait pour empoisonner la vie des récalcitrants.
    Bravo l’Europe qui protège.

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  • Charles de // 08.04.2019 à 03h56

    La Grande Bretagne a subi bien d’autres attaques, en particulier en 1940-45, et elle N’À JAMAIS CÉDÉ.
    Va-t-on lui déclarer la guerre ?

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  • placide // 08.04.2019 à 08h49

    Qui sème le vent récolte la tempête;les anglais sont entrés dans l’UE pour l’affaiblir et faire entrer des pays mafieux pour les utiliser comme tête de pont dans la conquête de la Russie donc de l’eurasie , afin de prendre les chinois en tenaille et aussi tuer dans l’oeuf toute velleité d’indépendance de cette UE avec l’intégration de pays qu’ils tiennent comme la Pologne et la Roumanie ;leur domination des mers depuis deux cents ans,donc des flux ,est mise à mal , le vent tourne , une route va bientôt nous relier aux chinois ,nous changerons bientôt de suzerain ,je ne pense pas qu’il sera meilleur,mais très probablement moins brutal, beaucoup plus fin. Que les anglais retournent sur leur ile ,ce Cuba de l’oncle Sam.

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  • Alain // 08.04.2019 à 09h59

    Dès le départ, tout le monde savait bien que la « négociation » était avant tout un moyen de démontrer qu’il est impossible de sortir de l’UE sous peine de désastre.

    Les Britanniques ont négocié comme des manches, il fallait dès le début insister fortement que l’absence d’accord était parfaitement assumé et entraînerait l’arrêt de tous les engagements financiers. Ensuite il fallait mettre sur la table comment ils voyaient les relations dans le futur et mettre l’accent sur ce que l’UE avait à perdre (demander aux pêcheurs français qui ne pourront plus fréquenter les eaux britanniques). C’est celui qui fait croire qu’il a le moins à perdre et est prêt à l’extrême qui prend le contrôle de la négociation.

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    • Kiwixar // 08.04.2019 à 11h32

      Bien sûr. Mais pour ça il ne fallait pas mettre à la négociation Teresa May qui était contre le Brexit.
      Elle a négocié comme une manche (volontairement?), et pour le moment le RU est toujours dans l’UE….

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      • Narm // 09.04.2019 à 14h46

        arrêtons de tergiverser, le RU ne sortiras pas de l’Europe, tout comme pour 2005….

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  • Campingcar37 // 08.04.2019 à 10h01

    La France doit QUITTER L’EUROPE qui n’a rien apporté de plus à part se faire manipuler et enrichir les ultras riches

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  • traroth // 08.04.2019 à 10h53

    Ça revient à ce que je disais : vouloir faire un traité unique contenant tous les sujets afférant au Brexit est une pure folie ! Ça signifie un tout ou rien destructeur. Si on avait séparé les sujets sans rapport les uns avec les autres, une bonne moitié des sujets seraient déjà définitivement traités et beaucoup de gens seraient déjà rassurés, au Royaume-Uni comme dans l’UE. Mais non, il faut que les questions de zones de pêche, de frontière en Irlande et le reliquat des contributions britanniques au budget de l’UE soient dans le même traité. Je ne vois aucun avantage à ça !

    La volonté de punir les Britanniques est flagrante, et je suis persuadé que May est complice de cette stratégie.

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  • Max // 08.04.2019 à 14h00

    France et Allemagne sont plus éloignées l’une de l’autre que de la GB.
    En 1er lieu, E Macron a décidé de porter sur ses épaules le projet européen (le sien bien évidement) et sa lettre aux citoyens des autres états de l’UE a été plutôt considérée comme une ingérence.
    Ensuite le contrôle aux frontières externes clairement c’est le groupe de Visegrade qui a gagné au détriment de la France qui voulait une politique à la Justin Trudeau.
    Sur la Finance, la France était pour la mise en communs des dettes et refus de l’Allemagne et donc il en va de même d’un poste de ministre des finances de la zone € les allemands sachant qu’ils allaient payer.
    De plus les pays de l’UE (surtout ceux de Visegrade étant attachés a leurs spécificités) refusant de passer sous tutelle allemande et encore plus de Paris.
    Au niveau économique l’Allemagne ne cède sur rien mais en matière de défense et du siège de l’ONU elle attend un geste de Paris.
    Entre Paris et Berlin, potentiellement c’est pire qu’avec Londres

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  • Wwpc // 08.04.2019 à 15h02

    Faire payer la sortie? Il y a tellement a gagner a sortir de l UE actuelle que le prix de sanctions sera toujours derisoire en comparaison les Anglais savent compter et savent le prix de la liberte BON VENT RULE BRITANIA

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  • Trollman, le héros des temps modernes // 08.04.2019 à 16h22

    Je suis d’accord avec ces courageux députés Européens !

    Il faut faire un exemple afin que personne ne veuille quitter ce phare du progrès qu’est L’UE. Si le Royaume-Unis refuse le progrès, elle doit payer pour ses pêchers ! Shame Shame Shame

    Je serais pour faire une marche de la honte à tous les anglais à travers l’UE (en mode Cersei Lannister), tous tout nus avec tous les courageux prophètes européens pour leur jeter à la figure des tomates pourries, je pense que ça serait encore plus clair comme ça. Ça reflèterait bien l’Europe de la paix que nos glorieux dirigeants nous vendent à longueur de JT.

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  • serge // 08.04.2019 à 16h25

    Bon, une fois que l’on a écouté Verhofstadt, Barnier et Juncker, quoi de différent de ce qu’ils disent habituellement? Partir est une erreur, l’Europe nous protège de tout et demain on rase gratis… Le problème de fond, même si l’on est légèrement éméché ou de faible QI, est qu’à force d’entendre les mêmes insanités aucunement traduite dans les faits, et ceci depuis quand même quelque décennies, on finit quand même par s’énerver. On se croirait quand même dans un prieuré du 14ème siècle à la Ken Follett…

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  • clauzip 12 // 08.04.2019 à 23h32

    L’Ue est les fonctionnaires de Bruxelles expriment bien ce qu’ils sont,le bras du néo libéralisme ,version totalitaire extreme.
    Il ne faisait aucun doute que l’UE punirait comme elle est seule capable de la faire.
    Les grecs ont éprouvé ses maguinances qui les ont ruiné en renflouant les banques,dettes indues.
    Nous avons une bande de maffieux qui n’ont aucun respect pour les peuples.
    L’important ,less profits des multinationales et de la finance.
    Bientot,les peuples réagiront violemment,il n’y a pas d’autres issues.
    W buffet affirmait il a plus de 15 ans que le néoliberalisme était en cours de gagner …

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  • Robert // 09.04.2019 à 08h08

    Trop d’ Europe ? Pas assez d’ Europe ? Encore faut-il savoir de quelle Europe il s’agit…
    La CEE actuelle est une construction bureaucratique sans personnalité propre, politiquement soumise aux USA, économiquement conduite par des milieux financiers mondialisés, et qui voit l’un de ses membres, l’ Allemagne, s’ assurer une position dominante en exploitant les faiblesses de ses partenaires.
    Quel avenir dans un tel foutoir ?

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  • leCidevantDetta // 10.04.2019 à 13h54

    Je propose que soit organisé un boycott ( pas d’équivalent français!) général des élections européennes si les Anglais participent au scrutin.
    Cela n’a plus aucun sens.
    Une fois de plus les Britanniques restent les Britanniques et auront eu la peau des  » Européens » les néolibéraux mondialisés apatrides.

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  • leravidemilo // 15.04.2019 à 02h13

    Moi, ce qui me sidère, et de plus en plus , c’est le raisonnement des ceusses qui nous disent : Sortir de l’euro de l »u »E, certes mais, c’est incertain, aléatoire, dangereux, risqué, c’est le saut dans l’inconnu, alors finalement, non. Ici c’est tonton Poutou qui s’y colle, pour des motifs strictement patrimoniaux. Jamais ils ne se posent l’autre question qui, vu la déréliction actuelle de la chose et le rythme auquel l »u »E se déglingue, part en vrille : Y rester, c’est bien rester dans le connu? Pour ce qui me concerne, le saut dans l’inconnu c’est bien rester dans cette chaloupe qui tangue de plus en plus fort, et d’attendre la vague un peu plus forte qui….Messieurs las anglais, tirez vous les premiers; on vous suit!

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