Source : The Conversation, Monica Gandhi
En réduisant la dissémination du virus dans l’environnement des personnes infectées lorsqu’elles toussent ou parlent le port du masque ralentit la propagation du coronavirus SARS-CoV-2, responsable de l’épidémie de Covid-19. Des expériences en laboratoire, à l’hôpital et au niveau national dans certains pays démontrent que les masques fonctionnent effectivement. En se basant notamment sur ces preuves, les autorités sanitaires ont, dans de nombreux endroits, fait du port du masque une norme. Les Centres de contrôle et de prévention des maladies recommandent par exemple aux citoyens américains de couvrir leur visage (ndlr : et les autorités françaises font de même, certaines communes l’ayant même rendu obligatoire à l’extérieur).
Je suis médecin spécialiste des maladies infectieuses et professeur de médecine à l’université de Californie, San Francisco. Lorsque le port du masque a commencé à être recommandé ou à être rendu obligatoire par les gouvernements ou sur les lieux de travail, mes collègues et moi avons remarqué une tendance intéressante. Dans les endroits où la majorité des gens avaient respecté le port du masque, les personnes infectées par la Covid-19 semblaient considérablement moins susceptibles de développer une forme sévère de la maladie, en comparaison des personnes travaillant dans des endroits où le port des masques était moins généralisé. Autrement dit les gens semblent tomber moins malades s’ils portent un masque.
La dose de virus lors de l’infection détermine la gravité de la maladie
Lorsqu’un virus respiratoire pénètre dans notre organisme, il commence immédiatement à détourner les cellules à proximité desquelles il arrive pour les transformer en machines à produire des virus. Pour stopper la propagation virale, le système immunitaire se met en branle et tente d’arrêter ce processus.
La gravité de la maladie que vous allez développer suite à une infection virale a beaucoup à voir avec la quantité de virus (l’« inoculum viral », ou dose virale) à laquelle vous aurez été exposé·e initialement. Si la dose lors de l’exposition est très élevée, la réponse immunitaire peut être dépassée. Entre le fait que le virus s’empare d’un grand nombre de cellules et les efforts considérables déployés par le système immunitaire pour contenir l’infection, l’organisme subit alors de nombreux dommages, ce qui peut avoir pour conséquence que la personne infectée tombe très malade.
En revanche, si la dose initiale du virus est faible, le système immunitaire est capable de contenir le virus en employant des mesures moins drastiques. Dans ce cas, la personne présente moins de symptômes, voire aucun.
Ce concept de lien entre dose virale et gravité de la maladie existe depuis près d’un siècle. De nombreuses études sur les animaux ont montré que plus la dose de virus administrée à un animal est élevée, plus il est malade. En 2015, des chercheurs ont testé ce concept chez des volontaires humains en utilisant un virus de la grippe non mortel. Ils ont obtenu le même résultat : plus la dose de virus de la grippe administrée aux volontaires était élevée, plus la maladie était importante.
En juillet dernier, des chercheurs ont publié un article montrant que la dose virale était liée à la gravité de la maladie chez les hamsters exposés au coronavirus SARS-CoV-2. Les hamsters ayant reçu une dose virale plus élevée sont tombés plus gravement malades que les hamsters ayant reçu une dose plus faible.
Sur la base de ces recherches, il semble donc que hautement probable que, si vous êtes exposé au SARS-CoV-2, plus la dose sera faible, moins le risque que les symptômes de la maladie soient graves sera élevé. Alors, comment peut-on réduire la dose d’exposition ?
Les masques réduisent la dose virale
La plupart des chercheurs et épidémiologistes spécialisés dans les maladies infectieuses pensent que le coronavirus se propage principalement par gouttelettes et, dans une moindre mesure, par aérosols. Des recherches ont démontré que les masques chirurgicaux ou en tissu peuvent arrêter la majorité des particules qui pourraient contenir le SARS-CoV-2. Certes, aucun masque n’est parfait. Cependant l’objectif n’est pas de bloquer 100 % du virus, mais de réduire la quantité de particules que vous pourriez inhaler. Or presque tous les masques y parviennent.
Des expériences menées en laboratoire ont en effet démontré que les bons masques en tissu et les masques chirurgicaux sont capables de bloquer au moins 80 % des particules virales qui pénétreraient autrement dans le nez et la bouche. Ces particules et d’autres contaminants se retrouvent piégés dans les fibres du masque, c’est pourquoi les CDC recommandent, si possible, de laver votre masque en tissu après chaque utilisation.
La dernière preuve démontrant que les masques réduisent la dose virale a été à nouveau obtenue grâce à des expérimentations sur les hamsters. En plaçant des masques chirurgicaux sur les tuyaux qui amenaient l’air dans leurs cages, les chercheurs ont créé un groupe de rongeurs « masqués ». Un autre groupe de hamsters, dont les tuyaux d’arrivée d’air étaient dépourvus de masque, tenait lieu de témoin « non masqué ». Des hamsters infectés par le coronavirus ont été placés dans des cages à côté des hamsters masqués et non masqués, et de l’air a été pompé depuis les cages des « infectés » vers les cages des hamsters non infectés, masqués et non masqués.
Comme prévu, les hamsters « masqués » se sont avérés moins susceptibles d’être infectés par le Covid-19. Qui plus est, ceux des hamsters masqués qui ont été infectés, on développé une forme plus bénigne de la maladie que leurs homologues non masqués.
Le port du masque accroît le taux de cas asymptomatiques
En juillet, le CDC estimait qu’environ 40 % des personnes infectées par le SARS-CoV-2 sont asymptomatiques. Un chiffre confirmé par un certain nombre d’autres études.
Cependant, dans les endroits où tout le monde porte un masque, le taux d’infections asymptomatiques semble être beaucoup plus élevé. Fin mars, une épidémie de Covid-19 s’est déclarée sur un bateau de croisière australien, le Greg Mortimer. Après que le premier cas de Covid-19 a été identifié, les passagers ont tous reçu des masques chirurgicaux et le personnel a reçu des masques N95 (ndlr : masques filtrant au moins 95 % des particules de diamètre inférieur à 2,5 µm. L’équivalent européen est le FFP2, dont le taux de filtration est de 94 %). L’utilisation des masques a été très bien respectée. Résultat : même si 128 des 217 passagers et membres du personnel ont au final été testés positifs pour le coronavirus, 81 % des personnes infectées sont restées asymptomatiques.
Deux foyers épidémiques plus récents ont eux aussi apporté d’autres preuves. Le premier s’est déclaré dans une usine de transformation de fruits de mer en Oregon et le second dans une usine de transformation de poulet en Arkansas. Dans ces deux endroits, les travailleurs ont reçu des masques et ont été tenus de les porter en permanence. Près de 95 % des personnes infectées travaillant dans ces deux usines se sont avérées asymptomatiques.
Il ne fait aucun doute que le port du masque généralisé ralentit la propagation du coronavirus. Pour mes collègues et moi-même, un faisceau convergent d’indices indique que les masques protègent également leur porteur, qu’il s’agisse des résultats des expérimentations menées en laboratoire, des études de cas telles que les flambées épidémiques qui se sont déclarées sur des bateaux de croisière et dans les usines de transformation des aliments, ou encore de certains principes biologiques connus de longue date.
Les outils mis en place pour lutter contre cette pandémie ont deux objectifs : ralentir la propagation du coronavirus, et sauver des vies. La généralisation du port du masque permet de les atteindre tous les deux.
Source : The Conversation, Monica Gandhi, 23-08-2020
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55 réactions et commentaires
« masques filtrant au moins 95 % des particules de diamètre inférieur à 2,5 µm » : comment ceci est-il possible ? Si la granulométrie des particules suit une loi de Poisson (ce qui est probable), les plus nombreuses sont les plus petites (<1 µm) et on ne voit comment elles peuvent être retenues. Ceci est de la mauvaise science.
Probabilité n’est pas certitude.
Au contraire de ceci:
« Des expériences menées en laboratoire ont en effet démontré que les bons masques en tissu et les masques chirurgicaux sont capables de bloquer au moins 80 % des particules virales qui pénétreraient autrement dans le nez et la bouche. »
Donc 20% passent. Il suffit de rester 4 fois plus longtemps en milieu contaminé et la dose est complète.
Et vous l’avez démontré expérimentalement ?
En outre 4 x 20% = 80%…
En outre si vous restez 4 fois plus longtemps sans masque… je vous laisse calculer votre nouvelle charge virale…
Il faut arrêter de faire de la physique sur un coin de table sur le fonctionnement des masques !
Les mécanismes de filtration des masques types FFP2 ou 3 n’utilisent le filtrage mécanique (« tamis ») que pour les grosses particules. Pour les plus petites il y a d’autres phénomènes utilisés ( charge électrostatique des fibres, piégeage par effet Van der Waals) qui se combinent, avec examen des trajectoires des particules (mouvements browniens ou transportées par l’air en flux laminaire, avec prise en compte du diamètre des particules par rapport aux flux au voisinage des fibres du masque et donc de la densité de fibres pour déterminer la quantité piégée).
Il faut prendre en compte ces phénomènes avant de parler de distribution statistique.
Et justement, quand on prend ces phénomènes en compte, on arrive à 94-95 % pour des FFP2/KN95.
L’ingéniérie de comptoir de bar, ça a des limites.
Ben oui BM, mais nous, pauvres mortels n’avons pas de FFP2.
Quelle est la proportion des autres modes de captage sur les gouttelettes ?
Par ailleurs, même en considérant les autres modes de piégeage l me semble que la remarque d’Aladin reste correcte (les petites gouttelettes sont moins chargées, l’effet Van der Waals est moins efficace etc…)
Il parlait FFP2 ou KN95, j’ai répondu en ce sens.
Et les FFP2 on en trouve, j’en ai acheté 5 « bec de canard » il y a 3 semaines sur internet (reçus en 48 h). Les FFP3 par contre je n’en ai pas trouvé, mais j’en avais d’avance.
Mais ce n’est pas le même prix que les 3 plis c’est clair. Personnellement je ne les mets que dans les endroits clos et avec beaucoup de monde, et sur des durées limitées (2-3 h maxi), puis je les laisse se désinfecter naturellement 10 jours (temps de « vie » des virus sur des matières synthétiques mesuré par des chercheurs : 9 jours) avant de les réutiliser (je n’ai pas trouvé comment ils perdent leur efficacité, notamment électrostatique, donc j’évite de faire ça trop souvent).
Sans continuer le débat sur les méthodes de filtration, les gouttelettes ont classiquement une taille comprise entre 1 et 100 micromètres, les mailles des filtres FFP font de 10 à 20 micromètres, donc bon nombre sont arrêtées déjà mécaniquement (la maille élémentaire seule ne donne pas la capacité à arrêter les gouttelettes, il faut aussi voir le pouvoir hydrophile et la densité des fibres du masques selon la trajectoire de l’air, puis après piégeage il faut prendre en compte l’évaporation des gouttelettes piégées, le relargage des virus, …)
c’est bien beau tout cela mais moi je dois porter un masque 8h/jour à mes frais (mon employeur m’a gentiment fourni deux masques tissu pour couvrir mes besoins … jusqu’à Noël !)
… du coup les statistiques qui me concernent sont celles qui font référence aux masques chirurgicaux !
Meme en restant dans la physique de coin de table, comparer juste la taille des trous et celle des gouttelettes est insuffisant. Il faut prendre en compte le nombre de trous par rapport à la surface du masque, leur répartition…
Excellente remarque, Aladin 🙂
Ceci dit cela n’ôte rien à la pertinence de l’article concernant le rapport entre la dose inhalée et la sévérité de la maladie
Pour établir une corrélation entre le port du masque et la gravité des symptômes, il faut avoir tracé de façon certaine l’environnement fréquenté par les sujets gravement atteints et aussi par ceux faiblement atteints. La méthode semble presque impossible à définir pour prétendre aux conclusions exposées ici. Ce texte me semble être purement spéculatif et donne une fois encore l’impression que les médecins et autres chercheurs ont de telles difficultés à faire face à l’incertitude qu’ils la masquent derrière des affirmations non démontrées ; attitude peu scientifique, me semble-t-il. Le port du masque est en train de virer à la tyrannie ; contraindre, par exemple, un professeur de collège à porter un masque pendant son cours est à peine croyable, je ne comprends pas comment les « syndicats enseignants » ont pu laisser passer comme couteau dans le beurre une directive qui met les profs en manque d’oxygène toute la journée. Je me rassure sur ma propre santé mentale en me disant tout les jours que les autorités publiques sont décidément incarnées par des dingues.
« …corrélation entre le port du masque et la gravité des symptômes… »
D’autant plus que la corrélation est sûrement beaucoup plus forte entre la gravité de la maladie et l’état de santé initial de l’organisme attaqué. Les plus gravement touchés sont les affaiblis (comorbidité, fatigue, vieillesse, immuno-déprimés,….)
« Le port du masque est en train de virer à la tyrannie ; »
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah!
Je suppose comme:
– la tyrannie du port du casque à moto et à vélo;
– la tyrannie du port de la ceinture en voiture;
– la tyrannie de l’interdiction du téléphone mobile au volant;
– la tyrannie des différentes limitations de vitesse sur route;
– la tyrannie de ne pas nuire à autrui;
– etc.
j’aimerais qu’une nouvelle tyrannie soit décrétée par nos gouvernants :
Celle qui consisterait à rendre les cons intelligents.
Mais je doute que cette idée saugrenue soit un jour mise en œuvre : nos « dirigeants » ont tout intérêt à ce que la population soit la plus stupide et crédule que possible pour pouvoir gouverner sans être emmerdés par une population qui critique et refuse leurs « initiatives bienveillantes ».
Mais comme le con c’est l’autre, je préfère ne pas m’éterniser sur ce sujet, étant moi-même le con d’un autre con. La différence entre nous, c’est qu’il ne le sait pas (qu’il en est un).
Pour le port du casque à vélo, un des pays le plus cycliste, les Pays-bas ne l’a pas rendu obligatoire. Les hollandais, des tueurs de cyclistes qui se mentent ?
« une directive qui met les profs en manque d’oxygène toute la journée. »
C’est un mensonge éhonté. J’ai mesuré mon taux d’oxygénation du sang en portant le masque: le taux est tout-à-fait normal. Vous savez je suppose qu’une molécule d’O2 est plus petite qu’un virus; ou bien?
C’est un argument classique de complotiste à la sauce Facebook.
On se demande bien, dans leur esprit, si les chirurgiens qui passent parfois plusieurs heures d’affilée à une opération le font en manque d’oxygène ? Et les professions qui doivent porter des masques autrement plus contraignants (comme les peintres en bâtiments) ?
C’est d’un ridicule achevé.
Les masques en dotation dans l’éducation nationale ne sont même pas homologués CE…
Et quand mon épouse a montré les masques qui lui avaient été fournis à notre médecin il s’est mis à hululer en faisant remarquer que ces masques n’étaient même pas homologués pour le carnaval !!!
Un voile en dentelle serait bien plus efficace…
Par contre, ils ne coûtent (vraiment) pas cher et ne vont pas plomber les comptes de l’état en cette période difficile.
Ça permettra de plus de plomber encore plus ceux de la « sécu » avec tous les enseignants en soins intensifs et permettra au nom de « l’efficacité » de la privatiser sans problèmes.
Macron est ses sbires sont vraiment des Thatcher 2.0…
Si elle avait pu emmener dans sa tombe son idéologie morbide c’eût été un moindre mal.
Je suis prof de collège et je porte le masque tous les jours et à toutes les heures de cours, tout comme les élèves, et ce dernier est supportable malgré la gêne occasionnée. Moins d’oxygène qui arrive à cause de la filtration du masque, certes, mais suffisamment (sauf pour de rares exceptions).
Un peu de stoïcisme et tout va bien. La tyrannie n’est pas rechercher de ce côté-là.
*n’est pas à rechercher
Sinon, dans le cas-où, si je dis qu’il y a moins d’oxygène qui arrive à cause de la filtration du masque, c’est en considérant les mouvements d’air vis-à-vis du masque un peu comme la voile d’un navire avec le vent (les composantes de l’air peuvent passer entre les mailles mais, à cause des embouteillages des molécules, la circulation n’est pas fluide).
Pour info, les masque filtrent des particules de l’ordre du micromètre (10^-6 m)
Une molécule d’oxygène (dioxygène) a une dimension de l’odre de 0,1 nanomètre (10^-10m).
Soit 10 000 fois moins que la taille des « mailles » du filtre.
Donc, pour les molécules d’oxygène (O2) les masques sont des « couloirs aériens » et elles n’ont aucun problème pour passer.
Par contre, vous pourrez être incommodés par la condensation qui a lieu sur le masque et qui entraîne une élévation de l’hygrométrie de l’air inspiré. Personnellement ça me gêne beaucoup (avec le nez qui coule comme une fontaine).
Comme je fais attention à mon hygiène buco-dentaire je n’ai pas de problème avec ma propre haleine.
Certains pourraient en effet être fortement incommodés par leurs propres miasmes nauséabonds…
Avant de mettre le masque, n’oubliez surtout pas de bien vous laver les dents.
Ça semble évident, mais une petite piqûre de rappel n’est jamais superflue.
Si le port du masque vous indispose, commencez par enquêter de ce côté.
« Soit 10 000 fois moins que la taille des « mailles » du filtre.
Donc, pour les molécules d’oxygène (O2) les masques sont des « couloirs aériens » et elles n’ont aucun problème pour passer. »
Les molécules des composantes de l’air sont bien sûr très petites par rapport aux mailles mais comment expliquer dans ce cas que, lorsque l’on souffle (ou par un ventilateur si on doute du CO2 expiré) sur un masque ou sur tissu quelconque, l’air ne passe pas ou très peu ?
Evidemment, ce n’est pas pareil que lorsqu’on aspire l’air de l’autre côté du tissu ou du masque, mais ce phénomène doit probablement influer dans une certaine mesure.
Sans doute que cela ne paraît pas si évident qu’il n’y paraît. Tout comme les éoliennes qui sont conçues avec au plus trois palmes, au lieu d’une dizaine dans l’espoir de capter la totalité du vent qui passe (à cause des contre-courants d’air formés par le brassage de chaque palme je suppose, mais je ne suis pas ingénieur).
RGT,
Je regarderais différemment ceux qui rechignent à se défigurer dorénavant.
Et j’apprécie le douloureux effort de ceux qui ne nous font plus partager les relents de leurs tuyauteries défectueuses.
Comme quoi l’année du Pangolin aura (ré)appris à foule de gens un minimum d’hygiène…peut-être que le prochain virus arrivera à leur faire changer de slip tous les jours.
Changer de slip n’est pas le plus important.
Il faudrait que le prochain virus oblige la population à se laver quotidiennement.
Ce serait un bienfait sur le plan strictement sanitaire, sans parler de la gêne qui est imposée aux autres.
il faudrait ajouter à la déclaration des droits de l’homme le droit inaliénable de pouvoir se laver tous les jours.
Attention cependant : Si on se lave trop (je parle de mon vécu : je me lavais 3 fois par jour) vous risquez de graves problèmes dermatologiques, entre autres des mycoses très gênantes.
Mon dermatologue m’a dit qu’il ne fallait pas se savonner plus d’une fois par jour (le soir de préférence, pour dormir propre), avec éventuellement une douche « à blanc » (sans savon) au réveil, mais pas plus.
Si on a une hygiène « décente », même sans déodorant, on ne sent ni la moufette ni le camembert et on ne gêne pas les autres.
Et de plus on préserve sa propre santé.
Comme l’égoïsme est une « vertu indépassable » de nos jours ce dernier argument devrait en convaincre plus d’un.
RGT,
le slip c’est la forme et ce que vous dîtes est le fond avec lequel je suis d’accord.
Juste que ça renvoie à cette médusante habitude de personne qui ne change pas de masque ou ne le lave jamais (pour les tissus): j’en connais qui me disent qu’ils disposent d’un masque jetable dans la voiture, toujours le même pour chacune de leurs sorties…question de flemme, de porte-monnaies ( et pourtant pas les plus à plaindre). Donc si je leur parle de la taille des molécules ou de l’embouteillage dans leurs masques ça serait digne de la Minute de Mr Cyclopède.
on peut répondre de façon précise à ce genre de question puisqu’il s’agit de populations de hamsters. Votre argument ne tient pas !
(ce ne serait pas mal de lire les articles complètement)
Voilà un article qui ne va pas plaire aux anti-masque qui sont fort nombreux dans ce pays. Les « libertés » seraient menacées!
Dans plusieurs pays asiatiques le port du masque est la norme et est socialement accepté: il suffit de consulter les statistiques de l’épidémie ici et là-bas pour constater qui a raison.
le port du masque est la norme mais surtout il n’est pas obligatoire et n’est pas assorti d’une forte amende pour non respect de le porter.
135 euros pas une une forte amende? Tout dépend pour qui….dans mon cas ça serait une somme très importante et que j’aurais bien du mal à régler 🙂
Dans certains pays asiatiques, des sanctions sont prévues en cas de non port du masque, ce qui signifie qu’il y a là aussi des récalcitrants.
Et en France il y en a mais ce n’est pas en France que de grandes manifestations anti-masques ont eu lieu.
Ce serait bien en conséquence d’arrêter les systématisations, pour ne pas dire les stigmatisations. Surtout que ça n’apporte vraiment rien.
Et les sud-Coréens, qui ont connu la dictature il n’y a pas encore si longtemps, ne se plaignent pas!
En fait il suffit de regarder ce qui se passe en Corée du Sud où le port du masque est généralisé depuis le début de la pandémie : 8 décès par million d’habitants contre 488 chez nous. Et la Corée est très proche de la Chine, càd de l’origine de la pandémie.
Oui, mais la Corée du Sud est une tyrannie qui prive ses habitants de la liberté d’être malades! Que font l’ONU, l’OTAN, l’OMS pour rétablir la liberté dans ce pays?!
Ai-je bien compris ?
Si j’ai le virus et que j’expire, je vais expulser des virus qui diminuerons ma dose virale; super !
Maintenant je mets le masque. Je vais expulser des virus a l’expiration et les inhaler immédiatement a l’inspiration !
Super !
Conclusion de ces médecins : Il faut porter constamment le masque.
Si vous avez le virus vous devez rester chez vous en quarantaine, et donc vous ne portez pas de masque.
Vous avez choisi un pseudo super!
Non, vous n’avez rien compris. Je vous suggère d’étudier les bases de fonctionnement d’un virus pour éviter de dire des bêtises. Expirer ne va pas baisser votre charge virale si vous êtes contaminé !
Non mais les piéger et les laisser croupir dans un masque humide et à la température du corps contre votre bouche et votre nez ne va peut-être pas arranger les choses.
Dans la liste de l’OMS sur les effets indésérables du masque il y a en première position : « auto-infection »
A Euls
« Expirer ne va pas baisser votre charge virale si vous êtes contaminé ! »
Juste une question stupide :
Pourquoi si j’exhale et immédiatement inhale des virus, je ne vais pas augmenter ma charge virale mais si un autre individu inhale ces mêmes virus cela va augmenter sa charge vitale ?
Si vous en êtes à émettre du virus par voix orale, c’est que vous êtes infecté: le virus a déjà colonisé nombre de vos cellules et en a fait des usines ou il se reproduit. La quantité que vous exhalez ne vas pas y changer grand chose.
Si les individus autour de vous sont encore sains, par contre, la quantité de virus que vous aurez relâché dans l’air fera une grande différence pour eux. La différence entre être infecté à leur tour, et donc aussi infectants pour d’autres par la suite, et rester sain.
Notons aussi que la face intérieure du masque lui même d’infecte, donc vous ne re-ingérez pas tout ce que vous expirez.
Enfin une analyse de simple bons sens, sur des faits connus depuis 100 ans au moins et visibles dès la fin janvier en Chine: c’est la dose virale qui détermine la gravité de la maladie, laquelle dose est soit inhalée de suite, lors d’une première contamination, mais cela ne se fait que très rarement par les « supercontaminateurs », soit par des surcontaminations successives comme dans le milieu hospitalier où, malgré le port du masque, les occasions de contaminations sont trop nombreuses pour s’en prémunir. La mort du Dr. Li, à 33 ans seulement, le 6 février était déjà une preuve de ces contaminations. Ou bien hélas par un confinement abusif ayant mis et remis en contact étroit des gens contaminés. En Chine on le disait le 3 février: « ne restez chez vous que si vous ouvrez constamment les fenêtres! »
Déjà en février nous disions que les masques sont indispensables, plus utiles que la « distanciation », car ce n’est pas leur ‘protection pour le porteur’ qui compte, mais leur effet de limitation des postillons, et 90% c’est suffisant. Oui les masques limitent la propagation, oui les asymptomatiques, pour les mêmes raisons ne transmettent soit rien soit une contamination bénigne. C’est pour une même et unique raison que les masques sont utiles et que l’épidémie n’est plus menaçante.
Bien sûr que le masque protège, et effectivement la quantité de virus ingérée est un facteur déterminant de la gravité.
Cependant, il est inutile voir contre-productif de l’obliger en extérieur et dans les lieux ouverts sauf rares exceptions (Stades, grands rassemblements). Cela traduit plutôt à mon sens un tournant arbitraire de certaine mairie.
De même pourquoi fermer des bars et restaurants qui respectaient très largement les mesures de distanciation sociale et le port du masque en lieux clos ??
Ces dernières mesures d’obligation me paraissent à la fois liberticides et contre-productives d’un point de vue sanitaire et à moyen terme il y a un risque d’explosion sociale sans précédent, à quoi jouent les exécutifs ??
Bravo Pie Vert vous m’impressionnez ! Vous devez sans doute être contorsionniste pour réussir à manger avec un masque !
Si j’ai bien compris, si je ne porte pas de masque en extérieur, là où il y a un fort brassage d’air, je vais respirer de très petites doses de virus et donc développer une forme légère de la maladie ?
Je signe.
Ou alors j’ai loupé quelque chose ?
C est là que sont les limites de ce raisonnement, Renard.
La dose de virus reçue est un paramètre. Le terrain en est un autre.
La fragilité mentale de notre société est affolante. Refuser de porter un bout de tissu sur le visage et faire passer cela pour un deni de liberté, c’est sidérant. Ca l’est encore plus lorsqu’on cherche des justifications scientifiques sur des sites obscures pour essayer d’éviter de passer pour un gogo, en sachant très bien que ce refus vient d’un simple problème d’égoisme. A voir notre entourage, on se rend compte que c’est bien la génération qui a tout eu sur un plateau d’argent qui n’est pas foutu de supporter la moindre contrariété.
Vous parlez des baby-boomers dans doute?
La priorité ce n’est pas le masque qui d’accessoire est devenu l’alpha et l’oméga de la lutte anti-covid, mais c’est bien d’aérer les lieux clos (limitation de la charge virale) et se laver les mains, si vous portez un masque dans un transport en commun bondé non aéré comme c’est le cas souvent, le masque ne vous servira à rien de toute manière mais limitera que votre propre contamination ne se répande.
Je ne commenterais pas le port du masque à l’extérieur qui ne sert qu’à augmenter les recettes de l’état non mais 135 € pour des personnes qui sont forcés de travailler ça fait quoi pour un smicard qui en pleine crise a dû aller bosser sans aucune protection (vu qu’il n’y en avait pas pardon vu qu’à cette époque officiellement ce n’était pas nécessaire voir dangereux), par contre enlever la protection des plus fragiles ne dérange pas nos donneurs de leçons : https://www.les-crises.fr/decret-de-retour-au-travail-des-personnes-vulnerables-%e2%80%89on-nous-envoie-a-la-morgue-parce-quon-coute-trop-cher%e2%80%89/.
Un peu dubitatif car j’aurais pensé qu’un seul virion pouvait causer autant de dégâts que plusieurs bien qu’en mettant plus de temps.
A moins que l’explication soit justement le temps : le temps que le système de défense se mette en place et on ne retrouve pas les mêmes conséquences selon les cas?
C’est la seule que je vois en tout cas.
Le premier masque à l’efficacité scientifiquement validée date de1892, en suivant les idées de l’hygiéniste Flügge (d’où le terme: gouttelettes de Flügge), étendu à toute la chirurgie et largement utilisé par le personnel soignant durant la la grippe « espagnole » de1918. Dans une contamination il y a nécessairement, prouvé par Pasteur, l’action d’un agent contaminant sur un sujet contaminé. Le résultat est obligatoirement fonction des propriétés du contaminant et de la sensibilité très variable (cf célèbre expérience de Pasteur) et des défenses du contaminé (le plus souvent en moins et parfois en trop (cf le Covid19) . Pour un sujet un virus peut suffire, alors qu’il faut le plus souvent une charge virale suffisante pour déborder les défenses. Rappelons qu’on est en vie parce que notre système de défense, dont la réaction est très rapide, est en immense majorité très efficace. Les enfants (bulle) nés sans système immunitaire meurent dès qu’ils sortent. Et le SIDA a été longtemps redoutable.
De base une épidémie ça suit une courbe de gauss et ça s’éteint tout seul quand la majorité de la population a atteint l’immunité ou est décédé .
Donc au lieu d’avoir une épidémie de 6 mois, on va vers une épidémie de 6 ans … je suis pas sur qu’on y gagne vraiment quelque chose au final a part pouvoir constater au quotidien l’incapacité patente des élus à gérer des problèmes complexes.
My 2 cents.
On prête ces mots teintés de regrets au fameux Pasteur sur son lit de mort :
« Le microbe n’est rien le terrain est tout ».
Je pense qu’on s’en aperçoit tous les jours autour de soi. Ne serait-ce que dans un couple lorsque l’un déclare une grippe et l’autre absolument rien.
L’interférence d’un virus est d’autant plus massive que son hôte s’y prête.
N’hésitez pas à utiliser vitamine C et D +zinc, surtout en cette saison.
Comme je disais ci-dessus (en complément @Bourdeaux à 9h32) :
» D’autant plus que la corrélation est sûrement beaucoup plus forte entre la gravité de la maladie et l’état de santé initial de l’organisme attaqué. Les plus gravement touchés sont les affaiblis (comorbidité, fatigue, vieillesse, immuno-déprimés,….)
Le problème c’est que ceux qui peuvent être atteints d’une forme grave représentent 30 à 40 % de la population (+ de 60 ans + personnes atteintes de comorbidités, sans oublier les 5 à 10 % de malades qui seront atteints de séquelles parfois lourdes)… une paille quoi… Donc impossible de faire autrement que de les protéger et soi-même avec… un masque…
On prête bien des choses aux savants sur leur lit de mort… Le plus souvent sans la moindre source, et aussi souvent avec l’idée que ca invaliderait toute une vie de recherche, comme si le dernier qui parle avait forcément raison…
L’ennui c’est que ca ne change rien au résultat de leurs travaux. Il ne suffit pas de répéter « Pasteur l’a dit (à un moment ou il n’avait sans doute plus toute sa tête) donc c’est vrai », il faut le démontrer.
Bonjour,
En complément de cet article, un article scientifique du vidal qui reprend une partie des mêmes éléments : https://www.vidal.fr/actualites/25739/le_port_du_masque_diminue_t_il_le_risque_de_forme_severe_de_covid_19_de_nouveaux_elements_en_faveur_de_cette_hypothese/
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