Nous reviendrons dans les prochains mois en détail sur les problématiques du pic pétrolier. En attendant, voici quelques graphiques sur l’évolution des cours.
Voici la situation des prix du baril de pétrole brut depuis 25 ans (en moyenne hebdomadaire) :
Le petit pic de 1991 correspond évidemment à la Guerre du Golfe.
Afin de bien situer les mouvements historiques, observons la tendance sur 130 ans…
On observe facilement :
- ce qu’on appellera bientôt le « 3e choc pétrolier » de 2008, avec un prix du baril multiplié par 10 en quelques mois (en dollars constants), qui contraste du coup avec la relative stabilité du siècle précédent ;
- suivi d’une chute impressionnante, en raison de la crise économique plus ou moins induite ;
- et de la remontée très rapide, dépassant le record de 2008.
Rappelons que les spécialistes du pic pétrolier avaient annoncé qu’avec l’arrivée du pic (ou du « plateau ondulé », plus précisément), les prix fluctueraient sans doute assez fortement en fonction des Crises économiques induites par les chocs pétroliers. Il faudra attendre quelques années pour confirmer ces prévisions…
Zoomons encore sur les 5 dernières années, et, pour une meilleure appréciation, indiquons en plus du prix en dollar celui en euro, et, plus piquant, celui en… or (en décigrammes), afin de disposer d’un lien avec une valeur physique et non pas monétaire…
On observe ainsi bien le pic en dollars, mais on constate un effet protecteur de l’euro (il n’a quand même pas que des défauts…). Le pic a été de 138 $ (soit 86 €) en 2008. On représente sur le graphique suivant le même en base 100 en 2006.
On observe étonnament la grande stabilité des prix du baril exprimés en or. Ceci est bien entendu aussi lié au fait que l’or est poussé à la hausse par la bulle actuelle – quoiqu’il représente peut-être aussi à contrario la chute de toutes les monnaies dans nos économies basées sur des dettes…
Zoomons pour conclure sur les derniers mois :
L’effet du « Printemps arabe » s’est fortement fait sentir au début de 2011, avant de s’estomper. Depuis octobre, le baril est remonté jusqu’à 100 $.
Rappelons que pour la première fois, le premier ministre François Fillon a déclaré le 5 avril 2011 devant l’Assemblée nationale que « Nous avons, en 2009, atteint le pic de production en matière de pétrole. La production ne peut maintenant que décroître, alors même que la croissance de l’économie mondiale a retrouvé un train de 4,5 % »…
Bien entendu, ces hausses du baril se sentent cruellement au niveau des prix à la pompe :
ou le même avec des monnaies en valeur constante 2011 pour corriger l’effet de l’inflation :
On observe que les prix actuels sont les plus hauts historiques en terme de monnaie courante, et qu’ils sont du même niveau que ceux du pic de 2008.
Comme la France taxe très lourdement le pétrole, la hausse est du coup proportionnellement bien moins forte chez nous qu’aux États-Unis par exemple. Soulignons que si le prix de l’essence y est donc plus bas que chez nous, les Américains roulent beaucoup plus (espaces plus vastes), et consomment par kilomètre beaucoup plus (avec leurs gros 4×4…).
Nous laisserons le mot de la fin au PDG de Total, rare pétrolier qui prépare l’opinion par un discours courageux sur ce thème du Peak Oil :
Le Parisien – Le super à 2 euros le litre est donc inéluctable ?
Christophe de Margerie – Cela ne fait aucun doute. La vraie question, c’est : quand ? Il faut espérer que cela n’arrive pas trop vite, sinon les conséquences seront dramatiques.
Mais il a vite été recadré par le représentant du lobby de l’autruche :
Le président Nicolas Sarkozy a dénoncé mercredi, en recevant des députés UMP à l’Élysée, les propos «indécents» du PDG de Total, Christophe de Margerie, qui juge inévitable que le litre de super grimpe à 2 euros, selon des participants. « Les propos de Christophe de Margerie sur le litre à 2 euros sont indécents », a-t-il déclaré lors de cette rencontre. « Je vais m’en occuper ! », a prévenu Nicolas Sarkozy, selon ces mêmes sources.
Chapeau !
90 réactions et commentaires
Ce qui n’apparait pas dans les graphiques :
– l’argent est une invention humaine qui répond, peu ou prou, à une règle d’échange de marchandise mais qui est entravée par des considérations bien moins appropriées comme l’enrichissement, la puissance, la politique, …
– de fait, et depuis la sortie de la 2e GM, le 15 août 71 et l’émiettement du Glass-Steagall Act dans les années 80, la signification de l’argent est volatile et sa valeur indéterminée
– on constate aujourd’hui ces incertitudes, d’où une baisse de la valeur de l’argent et une recherche de stabilité dans des refuges comme l’or ; ce qui explique les graphiques
– mais le pétrole ne répond que très partiellement à ces considérations humaines : il est un fait physique. A l’échelle humaine ce stock est déterminé et invariable, exceptée la partie abiotique, difficilement quantifiable mais, semble-t-il, à la marge. Ce pétrole, aujourd’hui, n’a pas d’égal par son taux de rendement énergétique et sa facilité d’utilisation. Comme nous l’avons vu précédemment, nous ne pouvons éviter le phénomène de déplétion et de rareté ; nous sommes donc dans l’impossibilité de lutter contre la cherté du produit, et ce, quelques soient les bonnes intentions de nos dirigeants
– pour finir, nous ne pouvons que constater la corrélation entre consommation énergétique et niveau de vie, et en tirer les conséquences…
+1
AlerterSympas d’aborder ce sujet olivier, merci !
Je viens de me rappeler d’une séries de docu que j’avais vu il y a longtemps, à l’époque ça m’avait subjugué et pas mal informé.
Ça s’appelle Crash Course. Il faut cliquer sur les liens vidéos en bas de la page.
http://jcbonsai.free.fr/cc/
Plus précisément sur le Pic Oil
http://jcbonsai.free.fr/cc/CH17a.html
Et sur les rendements énergétiques
http://jcbonsai.free.fr/cc/CH17b.html
+1
AlerterUne explication sur ce pic ?… Je pense que les marchés anticipent un bombardement de l’Iran… ça stocke à fond… Le reste, c’est « chi vivra verra »…
+0
AlerterPff… ça fait dix ans qu’on donne des explications conjoncturelles au prix du pétrole et aux records défoncés les uns après les autres. À un moment donné, l faut voir la réalité en face : il n’y a plus assez de pétrole pour tout le monde.
+0
AlerterQuand toutes les glaces polaires auront fondu, ce qui adoucira et rafraichira les océans, on trouvera d’énormes quantités de gaz et de pétrole explotables à bas coûts !
+0
AlerterIl serait intéressante de mettre ces chiffre en lien avec les fonds investit sur les marché boursier dans le domaine des actions. On pourrait (peut être) constater qu’il y a eu un transfert des fonds de spéculation des actions vers les matières premières (céréales, riz, pétrole, etc.). Ceci expliquerait la hausse du prix du pétrole. Personnellement, je ne comprend pas cette hausse, car elle n’est dictée par aucune annonce de pénurie, ni d’arrêt de production par un pays producteur de pétrole.
Salutations à tous et merci encore pour ce blog
+0
AlerterExactement !
Il y a le pic pétrolier d’un côté et une grande part de pure spéculation financière de l’autre.
+0
Alerterelle « part de pure spéculation », pouvez vous l’évaluer?
quelle différence y a t’il entre « spéculation » et « pure spéculation »?
Il ne suffit pas d’affirmer les choses, encore faut il être capable de les démontrer.
Je veux bien croire que la spéculation amplifie la volatilité intrinsèque des prix, mais je me demande bien comment on peut le démontrer.
Tant que l’on reste sur des croyances et des idées reçues on pourra pas avancer!
+0
AlerterLa spéculation, n’est pas si compliqué que cela a comprendre. Tu as des clients qui ont besoin de ton produits, pétrole. De l’autre coté tu as des négociaeurs incontournable qui achetent se produit aux producturs pour le revendre aux clients. Si les négociateurs décide que le prix montent, il leur suffit de vendre plus cher tout simplement. De toute façon cela ne leur coute presque rien pour réserver les quantiés. Chaque négociateur peut donc décider de vendre de plus en plus cher, il n’y a aucune raison, sinon celle de prendre en otage les clients. Lorsque le buisnness d’un produits, est entre peut de mains, il peuvent trés bien être tous d’accord pour décider que les prix doivent monter ou baisser. Mais toutjours rien a voir avec la réalité de la production, ni de la demande, lorsque tout le monde arrive a en obtenir la quantité voulu. Jusqu’a aujourd’hui je n’est pas vue de restriction de consommation, pourtant les prix continu de monter. Il y a bien quelqu’un qui décide de cette augmentation. Et se n’est surement pas le clients, c’est juste que certains considére qu’il peuvent ou doivent payer plus, sans autre arguments a fournir.
+1
Alerter@Logique,
d’où vous vient cette idée saugrenue que sur un marché à terme, un spéculateur achète toujours sa marchandise à un producteur pour la revendre à un client? Plus de 95% des transactions sur un marché à terme comme celui du pétrole se font entre spéculateurs, un qui achète pensant que le prix va monter, l’autre qui vend pensant que le prix va baisser.
Un marché à terme sur lequel il n’y aurait que des spéculateurs à la hausse ne pourrait évidemment pas fonctionner.
Avez vous déjà ne serait ce qu’observé l’évolution en temps réel (tic à tic) du prix des futures sur le pétrole sur un marché comme le CME? Si non, je vous conseille de le faire:
http://www.cmegroup.com/trading/energy/crude-oil/light-sweet-crude.html
(prenez par exemple le Mar 2012 future, cliquez sur chart, choisissez l’option « Tick » et 5 min »
Dites moi si cela ressemble à une courbe qui est toujours entrain de monter sur laquelle il n’y aurait que des spéculateurs à la hausse?
+0
Alerter@chris06
A une époque lointaine, ont veilli, j’ais eu l’occasion d’écrire les algos pour certains marché a terme. Il m’as donc fallu a cette époque comprendre se qu’était un marché a terme et le type d’intervenant y aillant accés. Donc si que tu appelle spéculateur, je le nomme négociateur car il est habilité a acheter et vendre sur le marché, se qu’il ne faut pas confondre avec mrs dela qui passe par un courtier pour faire ca petite spéculation de son coté, en fait qui essaie de profiter des variations de prix sur les options d’achat ou de vente suivant les périodes d’éxercice de ses options. Les négociateurs ou les broker ont a eux seul une énorme marge de pouvoir sur ses marché, ils font la pluie et le beaux temps, même si il ne livreront jamais une goutte de pétrole, par example. Par contre il ont toutes les offres d’achats et de vente et peuvent décider si cale peut leur rapporter de vendre plus ou moins cher en fonction des quantités disponibles. Le principe et le même qu’une centrale d’achat qui aurait une énorme capacité de distributions, elles peut forcer les producteurs a baisser leur prix est forcé les acheteurs a payer le prix qu’elle veulent. Car tu n’as pas d’autres choix si tu veux te procurer telle produits ne passant que par cette centrale d’achat.
est ce plus clair, ou je peut encore améliorer ta compréhension du mécanisme ?
+0
Alerter@Logique,
non, je ne comprends toujours pas ce dont vous voulez parler.
Vous avez commencé par dire :
« La spéculation, n’est pas si compliqué que cela a comprendre…. il peuvent trés bien être tous d’accord pour décider que les prix doivent monter ou baisser »
Je vous répond que si les spéculateurs sont tous d’accord pour que le prix monte (ou baisse), il est évident qu’il ne peut pas y avoir de marché.
vous dites maintenant:
» Les négociateurs ou les broker ont a eux seul une énorme marge de pouvoir sur ses marché, ils font la pluie et le beaux temps »
je suppose que vous voulez parler des courtiers?
« Par contre il ont toutes les offres d’achats et de vente et peuvent décider si cale peut leur rapporter de vendre plus ou moins cher en fonction des quantités disponibles. »
ce sont maintenant les courtiers qui se mettent d’accord pour faire monter (ou baisser) les prix?
« Le principe et le même qu’une centrale d’achat qui aurait une énorme capacité de distributions, elles peut forcer les producteurs a baisser leur prix est forcé les acheteurs a payer le prix qu’elle veulent. »
vous voulez dire que sur un marché à terme comme celui du pétrole ce sont les courtiers qui forcent les producteurs à baisser leur prix et les acheteurs à payer le prix qu’ils veulent? Avez vous des preuves de ce que vous avancez?
+0
AlerterDes preuves,non, mais sachant qu’une centrale d’achat de produits fini a se pouvoir, le broker ou une association de broker aurait logiquement le même pouvoir. C’est se qu’ont a ppel un lobby ou une association de personnes ayant le même interet. En plus rien ne les empeche de s’associer avec des traders qui feront monter les encheres avec des transactions volumineuse mais sans lendemain, des positions nu par example.
M’enfin deja entre broker et trader il y a des petites combine, pas non plus de preuve mais des conversations qui ont eu lieu trés prés de mes oreilles. Chris06 je pense que vous etes naîf, ne prennez pas cela d’un point de vue négatif, mais plutot du point de vue de quelqu’un qui connait un peut se milieu par rapport a quelqu’un qui ne le connais que d’une maniére litteraire, c’ést a dire en lisant des livres ou des articles.
C’est comme si je vous disais qu’il y a des commisions occulte et des deli d’initié et des emploie fictif ou du off shore salariales. Si j’ais des preuves croyez vous que je serais assé stupide pour vous les donner et me mettre dans une situation indélicate. Je vous rassure, même si j’avais des preuves je nierais leur existance. Par contre j’ais le droit de raconter des histoires et de faire des allégories ou des petit conte pour petit et grand.
Ensuite a vous de comprendre la nature humaine et se qui la motive a faire certaines choses plutot que d’autre ….
+0
Alerter@blondasse,
“Il serait intéressante de mettre ces chiffre en lien avec les fonds investit sur les marché boursier dans le domaine des actions.”
de quoi voulez vous parler? de quelles “actions”?
“On pourrait (peut être) constater qu’il y a eu un transfert des fonds de spéculation des actions vers les matières premières (céréales, riz, pétrole, etc.).”
avez vous une idée de comment fonctionnent le marché à terme et les ETFs?
de quel “transfert des fonds de spéculation des actions vers les matières premières” voulez vous parler?
+0
Alerterhttp://blogs.lesechos.fr/market-makers/gagnez-plus-en-2011-a4880.html
http://blogs.lesechos.fr/market-makers/l-agriculteur-le-speculateur-le-g20-instabilites-revoltes-a5059.html
chris06, parfois tu me rappelles une vieille citation catholique: « au innocent les mains pleines le royaume des cieux et à eux », fait attention, si c’est vrai :), tu risques d’arriver au paradis de ton vivant, tant d’innocence c’est pas permit.
+0
AlerterC’est une blague ???
aucune annonce de pénurie ? vous rigolez ou quoi … lisez les rapports des militaires qui se préparent a des chocs « géopolitiques globaux » et vous verrez que les annonces de « pénuries » sont tellement prises au sérieux qu’elles sont cachées aux populations oui !
+0
AlerterC’est la forte inflation de plus de 13% générée récemment et volontairement par les Banques Centrales en créant ex-nihilo de la monnaie (Q.E.) qui est responsable en partie de cette importante hausse des prix
+0
AlerterIl faut bien que les banques fassent quelquechose de l’argent frais des QE et autres rachats par la BCE de leurs titres pourris, elle ne vont quand même pas se mettre à prêter de l’argent!
+0
Alerterrhoo quel mauvais esprit !
+0
Alerter« Il serait intéressante de mettre ces chiffre en lien avec les fonds investit sur les marché boursier dans le domaine des actions. »
de quoi voulez vous parler? de quelles « actions »?
« On pourrait (peut être) constater qu’il y a eu un transfert des fonds de spéculation des actions vers les matières premières (céréales, riz, pétrole, etc.). »
avez vous une idée de comment fonctionnent le marché à terme et les ETFs?
de quel « transfert des fonds de spéculation des actions vers les matières premières » voulez vous parler?
+0
AlerterEn parlant de pétrole, je suis tombé sur des articles intéressant hier.
Une étude scientifique cino-américaine (tiens donc ?) aurait démontré que la voiture électrique pollue plus que celles d’aujourd’hui roulant au bon vieux pétrole. Je vous ressort de mémoire la liste des arguments tous plus fallacieux les uns que les autres :
– Le process de construction d’une voiture coute de l’énergie et engendre une dépense de CO2. Oui mais c’est aussi vrai pour la thermique dont rien que la construction du moteur est plus complexe donc plus couteux, sans compter que le moteur thermique est à priori plus couteux à recycler.
– La voiture électrique une fois construite doit être acheminée jusqu’à proximité du client. LOL le coût énergétique de ce même transport serait donc moindre pour un véhicule thermique ? Je me gausse
– Et enfin le plus « puissant » argument : qui dit voiture électrique dit électricité donc centrale thermique (ce sont des chinois et américains qui causent) et comme tout le monde le sait le transport du courant engendre une perte énergétique non négligeable … donc c’est moins rentable que le pétrole et ça dégage lus de CO2 par kilomètre … Évidemment ces gens là ne semblent pas croire qu’on puisse un jour fournir majoritairement de l’énergie propre.
– Et tous les beaufs qui préfèrent des voitures qui font vroum-vroum (haaa le son d’une DB9) plutôt qu’un bolide qui fait un bruit d’aspirateur (cf Tesla) de se réfugier derrière cette étude visionnaire pour enterrer une seconde fois la voiture électrique. (les commentaires qu’on trouve après bien des vidéos you-tube de véhicules électriques sont affligeants)
+0
AlerterC’est juste un bobo-gadget …
+0
AlerterSi vous parlez du roadster Tesla, je suis d’accord mais c’était pour donner un exemple comparable à une DB9, les 2 n’étant effectivement pas des voitures de Mr toutlemonde …
Mais la Renault Fluence ZE à 21300€ neuve (prime d’état de 5000 déduite) commence à être une alternative crédible pour des trajets domicile-travail … le seul reproche que je lui ferai c’est le surcout de 82€ par mois pour la location des batteries qui me semble abusif.
+0
AlerterIl ne faudrait pas non plus regarder la voiture électrique avec les yeux de Chimène! Une voiture électrique, ça pollue
http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&sousmenu=revue&page=article&id=665&num=47
Ah! un bon percheron! ou une bonne paire de mollets…
+0
Alerterhttp://yoananda.wordpress.com/2011/02/04/cest-la-fin-de-lenergie-pas-chere/
http://yoananda.wordpress.com/2011/07/01/le-mur/
http://yoananda.wordpress.com/2012/01/01/le-fil-rouge-guerre-et-eroie/
Il faut quand même savoir qu’on dépassé le pic pétrolier conventionnel en 2005,
qu’on à dépassé le pic per capita en 1979.
que les solutions gaz de shit et autre eaux profondes (le non conventionnel) ne va pas tarder à peaker lui aussi, et que pour l’instant, il est sous amphétamines a cause de l’afflux de cash, mais structurellement, il faut des milliards d’investissements pour une nouvelle plateforme pétrolière, il faut de plus en plus de tentatives pour trouver un puits productif.
et pire, le coût de sécurisation des approvisionnement est de plus en plus élevé, et n’est même pas reflété (très partiellement) dans le prix de marché.
Il faut savoir qu’il n’y a pas d’énergie de remplacement.
http://www.theoildrum.com/node/8925
http://www.theoildrum.com/node/8914
Il faut savoir que ca fait 30 ans que les scientifiques planchent dessus en vain. Oubliez les annonces dithyrambiques des start ups en mal de crédit avec leurs algues vertes au rendement de 0,1%…
Bref, le pétrole, je vous invites à vous y intéresser de près !!!
La crise de la dette prends une tout autre tournure sous cet éclairage.
+0
Alerter@yoananda,
« Il faut savoir qu’il n’y a pas d’énergie de remplacement. »
L’article de « the oildrum » est beaucoup plus nuancé que cela. Ce n’est pas qu’il n’y a pas d’énergie de remplacement, mais qu’il sera beaucoup moins facile de les exploiter. Je suis tout à fait d’accord avec la conclusion de cet article :
» Our success at managing the transition away from fossil fuels while maintaining our current standard of living is far from guaranteed. If such success is our goal, we should realize the scale of the challenge and buckle down now while we still have the resources to develop a costly new infrastructure. »
ça nous change des perspectives et des raisonnements à l’emporte pièces à la orlov du genre qu’il n’y a point de salut hormis le vélo et les ânes!
» La crise de la dette prends une tout autre tournure sous cet éclairage. »
que voulez vous dire, qu’on peut oublier la crise de la dette car la crise de l’énergie qui s’approche sera bien pire? voici ma réponse:
http://www.les-crises.fr/too-big-to-fail-to-regulate/#comment-9972
+0
Alerterchris06,
tu raisonnes en fractionné. Au contraire tout est lié. La crise de la dette est relié au pétrole : pas de pétrole, pas de croissance, pas de croissance, pas de dette remboursée … pas de dette, plus d’investissement pour aller faire des forages …
ensuite il faut faire intervenir les aspect géopolitiques, et relier le tout. Et si tu relies tous les points, tu comprends que tu es cerné !
Bien sûr que si on regarde le pétrole tout seul, alors oui, on pourrait facilement s’en sortir, être plus sobre énergétiquement, et on a plein de solutions (qui n’auront jamais tous les avantages combinés du pétrole, mais solutions tout de même).
Sauf que, toi tu crois que c’est un problème nouveau, alors que ca fait 30 ans minimum qu’on patine dessus … et qu’en fait, on ne s’en sort pas, et maintenant, c’est juste le moment ou le petit jeu de cache cache prends fin …
Si on raisonne en fractionné, alors oui, chaque problème pris indépendamment n’est pas si grave et peut se solutionner. La question qui se pose : pourquoi on ne l’a pas fait il y a 30 ans ????
car je le redis, le problème pétrolier, de dette et tout le reste, les politiques le savent depuis 30 ans minimum. Et voila ou ça nous a mené … de rustine en rustine. Faut lire les anciens rapports de l’assemblé nationale, et/ou les dessous des politiques anciennes … on comprends plein de trucs.
Et maintenant, pour ceux qui débarquent, je sais, vu l’ambiance « ca fait 30 ans qu’on fait la fête, ca va bien continuer encore quelques années avec les même recette pourries » et vu la société totalement infantile et infantilisante dans laquelle on vit ou il ne faut surtout perturber le sacro sain consommateur et l’obligation d’optimisme béat sinon on est un vil pessimiste …
c’est sur que la on va s’en sortir oui.
+0
Alerter« tout est lié »
franchement, comment ne pas être d’accord?
très concrètement comment on fait pour résoudre un problème où « tout est lié »? voir mon commentaire plus bas.
+0
Alertercette discussion est intéressante car elle montre combien ce sujet est dominé par les dogmes, les raisonnements par à priori et les idées reçues.
D’un côté on a ceux qui nous disent que l’augmentation du prix observée ces dernières années est due à des tensions entre l’offre et la demande qui sont la conséquence du pic pétrolier, d’autres qui disent que c’est dû à la « pure spéculation ».
Alors entre ceux qui sont de la religion du « peak oil » (tout est de la faute du pic pétrolier), ceux qui sont de la religion néolibérale ou de la tendance autrichienne (tout est de la faute des gouvernements et des banques centrales) , ceux qui sont de la religion jorionesque (tout est de la faute de la spéculation, il faut l’interdire) je pense qu’on est vraiment mal barrés!
+0
AlerterMal barré, mais pas du tout, ..de jolies mollets musclés, une silhouette affinée par les km, c’est bien plus sexy que le gras double (triple à présent vu l’obésité qui prolifère) stocké par les km en transport pétrolifère. Le stock de pétrole diminue et le stock de gras augmente (pour le plus grand mal de notre santé ne l’oublions pas).
Plus les moyens financiers d’aller en voiture … dans sa salle de gym … pour y courir sur un tapis roulant fonctionnant à l’électricité et puis fatigué, retourner chez soi en transport motorisé.
Mal barré dites vous ou peut-être un peu de remise en cause de notre mode de vie ?
+0
Alerterrelisez ce que j’ai écrit, quand je dis qu’on est mal barrés je ne parle pas de la nécessaire remise en cause de notre mode de vie mais des positions dogmatiques des uns et des autres qui se contredisent. Difficile de prendre un virage serré à temps quand à bord du bolide il y a ceux qui disent qu’il faut virer à droite, d’autres à gauche, ceux qui pensent qu’il faut faire marche arrière toutes et ceux qui disent que de toutes manières on va droit dans le mur!
En ce qui concerne la nécessaire remise en cause de notre mode de vie je pense qu’il faut être particulièrement naïf pour croire que les problèmes se limiteront à devoir échanger la voiture pour de l’exercice physique.
+0
AlerterOK concernant le » mal barré « .
J’ai employé un ton un peu humoristique, on ne l’entend pas tellement c’est possible. L ‘exemple d’aller en voiture dans sa salle de gym en voiture pour y courir sur un tapis roulant électrique est bien réel toutefois.
Plus sérieusement, je pense que la civilisation en très peu de temps (une échelle de temps de 10 ans a l’air réaliste) va se retrouver devant des évolutions très rapides à réaliser.
Je pense notamment à beaucoup de personnes qui ont dû faire le choix de remplacer le prix exorbitant d’un logement proche des centres de vie économiques/culturelles ect, par le paiement en kilométrage et habiter à X kilomètres. Tout le monde n’a pas une gare RER à 500 mètres du domicile. En province, beaucoup de personnes font parfois 100 km par jour en voiture.
Ce calcul « logement moins cher contre déplacement en voiture » va entrainer d’énormes difficultés lorsque le prix du carburant va passer à 2, 2.5, 3 … euros.
+0
Alerterchris06 a écrit : ”Difficile de prendre un virage serré à temps quand à bord du bolide il y a ceux qui disent qu’il faut virer à droite, d’autres à gauche, ceux qui pensent qu’il faut faire marche arrière toutes et ceux qui disent que de toutes manières on va droit dans le mur !”.
Il suffit qu’une “majorité” prenne la décision du virage à prendre. Car si parmi ceux qui parlent dans le poste, essentiellement les « zélites » des thinks tanks, y en a qui disent qu’il faut braquer à gauche et d’autre à droite, il suffit souvent de regarder pour qui ils roulent. Evidemment c’est pas toujours aussi clair que lorsque c’est M. Sarkozy ou Guéant qui parlent ! En dehors de ces zélites, il reste de nombreux “penseurs”, “spécialistes” tel le tenancier de ce site qui semblent honnêtes et n’avoir rien à gagner à mentir. A nous de faire le relai auprès de nos concitoyens via nos messageries de ce foisonnement d’idées et d’informations assez aisément vérifiables (un clic sur un lien nous permet d’aller directement à la source vérifier l’info rapportée). Ce qui est beaucoup plus difficile en regardant le journal télévisé (hélas plus regardé).
+0
Alerteralors là excellent, bien joué 🙂
+0
AlerterTu te trompes, on est a peu tous d’accord au contraire, c’est un mélange de tout ça … et d’autres facteurs en plus que tu omets …
On est juste pas d’accord sur l’importance relative a un moment donné de certains facteurs …
Mais l’analyse globale de la blogosphère pointe dans la même direction.
+0
AlerterA ben si on est à peu près tous d’accord, il ne devrait pas y avoir de problème!
» Mais l’analyse globale de la blogosphère pointe dans la même direction. »
ah bon, concrètement et précisemment, laquelle?
sur la monnaie que faut il faire?
sur la spéculation que faut il faire?
sur l’europe que faut il faire?
sur le fonctionnement de la démocratie que faut il faire?
sur le chômage que faut il faire?
sur la répartition de la richesse que faut il faire?
sur la transition énergétique que faut il faire?
sur le nucléaire que faut il faire?
sur le capitalisme que faut il faire?
etc…
si vous pensez que sur toutes ces questions (et bien d’autres) « la blogosphère » (en supposant d’ailleurs qu’elle représente la majorité des opinions des peuples, ce que je suis très loin de penser) est globalement d’accord, c’est que vous avez une façon particulière de filtrer uniquement les opinions avec lesquelles votre situation et vos à prioris personnels vous poussent à être d’accord et à ignorer les autres.
Cela fait plus de six ans que je scrute une partie de la blogosphère globale (je parle et lit couramment l’anglais, le français, l’allemand, l’espagnol et l’indonésien, malheureusement pas le chinois, le russe, le japonais ou l’indien) pour voir s’il y a des propositions concrètes sur lesquelles nous pouvons tous être d’accord, franchement je ne les vois pas!
Par contre, si c’est pour se plaindre du « système » et se complaire dans des généralités sans aucun intérêt et des « yakafokon », là je suis d’accord, c’est partout pareil.
+0
AlerterEn tout cas, ça fait plaisir que tu ais atterris ici. Merci pour tes points de vue.
+0
Alerterj’ajoute que les deux raisons qui me poussent à venir sur ce blog (à part les graphiques bien sûr, que je trouve toujours très parlants) c’est d’une part, qu’ici au moins on ne ressort pas avec l’idée que « tout est simple » et d’autre part qu’Olivier n’est pas mégalo comme la plupart des blogs d’économie et de politique français qui ne font que repousser ceux qui pourraient avoir l’outrecuidance de critiquer les idées du blog.
+0
Alerter400 propositions pour répondre à vos questions, ça vous intéresse ?
+0
Alertervla ti pas qu’il fait sa pub…
en tout cas super travail, bravo! 😉
+0
AlerterQui dit pub, dit revenus… en l’occurrence, il n’y en a aucun… Juste une participation à la diffusion mémétique de solutions… ;o))
En fait, j’aimerais bien avoir l’avis de Chris06, sur ses solutions, car partageant nombre de ses analyses, je me dis qu’il pourrait y apporter des avis et propositions éclairées…
+0
AlerterLes « contradictions » dont vous parliez au premier message ne sont qu’apparentes, et pas systématiques (elles existent parfois, je ne généralise pas).
Les solutions, chacun a les siennes en revanche. Ce n’est pas le même sujet. Question de sensibilité.
Mais, de mon « petit » point de vue, la blogosphère (celle que je vois) avance dans une certaine direction, il y a une sorte de consensus qui se dégage.
Après, peut-être que ne vois pas des tas d’autres gugus qui disent des choses contraire. Pour me faire une idée globale, je scrute quelques blogs et je regarde ce qui « remonte » jusqu’aux média main stream …
voila.
Après la polémique pour la polémique ne m’intéresse pas. Ni râler sur les râleurs. Ni vouloir du tout cuit de la part des autres non plus.
+0
Alerter@yoananda,
« Mais, de mon “petit” point de vue, la blogosphère (celle que je vois) avance dans une certaine direction »
une certaine direction? laquelle?
+0
Alerter@yoananda,
« il y a une sorte de consensus qui se dégage’
la seule sorte de consensus qui se dégage de la blogosphère c’est que le « système » tel qu’il est nous amène droit dans le mur.
Là dessus je suis d’accord (comment ne pas l’être?), j’en ai pris conscience il y a plus de six ans, c’est pourquoi je me suis tourné vers la blogosphère pour voir s’il s’y dégager des solutions.
Moi non plus, la polémique ne m’intéresse pas, ce que je cherche ce sont des solutions concrètes, quel système faut il mettre à la place? Il faudrait tout d’abord commencer par se mettre d’accord sur ce que sont les causes profondes de cette crise?
C’est le sens de mes commentaires.
+0
AlerterDsl de ne pas avoir lu tout vos commentaires, mais si vous résumiez en qq mots votre avis sur ces causes profondes, ça serait?…
+0
Alerter@bizbee,
. un système monétaire international des changes flottants totalement inadapté car il ne résout pas le dilemme de Triffin et n’a fait qu’amplifier les déséquilibres entre nations excédentaires et déficitaires
. la sous estimation des risques induite par les modèles de valorisation des actifs (CAPM, VAR) entraînant une survalorisation de tous les actifs (obligations publiques et privées, actions, immobilier…) et un niveau d’endettement public ET privé beaucoup trop élevé. Ceci est d’autant plus vrai quand on tient compte du fait que ce qui sert de base au calcul de la valeur fondamentale des actifs est l’existence hypothétique d’actifs sans risques, les obligations publiques dont le taux d’intérêt est supposé représenter la préférence temporelle des investisseur. Hypothèse non vérifiée car elle suppose que dans un système de monnaies fiduciaires flottantes un gouvernement choisira toujours l’inflation plutôt que le défaut.
. le refus catégorique de la part des pouvoirs publics de s’attaquer au problème de capture des régulateurs par les régulés qui n’a fait que croître tout au cours du siècle dernier entraînant un dysfonctionnement généralisé de la gouvernance des nations . la théorie de l’équilibre général et plus généralement la synthèse néoclassique qui ont totalement dominé la pensée économique depuis des décennies alors qu’elles se sont montré incapables de décrire des phénomènes économiques de plus en plus évidents tel que l’instabilité financière.
. de manière plus générale une population trop souvent mal-informée et mal-formée au raisonnement critique noyée dans un océan d’inconséquence et d’irréel donc difficilement capable de différencier la propagande de l’information et de s’auto-déterminer. A cela se rajoute un mode d’auto-détermination des peuples, l’élection, qui doit être remis en question car il privilégie l’incompétence de politiciens de carrière et est trop sujet aux conflits d’intérêts.
+0
Alerterd’autres qui disent que c’est dû à la pure spéculation? Et la baisse annuelle de production de 4 Mbarils/jour (source AIE), c’est de la pure spéculation?
+0
Alerter@José,
« Et la baisse annuelle de production de 4 Mbarils/jour (source AIE) »
de quelle baisse annuelle de production de 4 Mbarils/jour voulez vous parler?
Il suffit d’aller sur le site de l’AIE pour voir ce qu’ils disent: http://omrpublic.iea.org/
vous voyez le 3eme graphique sur la droite de la page « world oil supply »? dites moi où vous voyez une baisse annuelle de 4 Mb/j?
Entre début 2009 et fin 2011 on est passé de 85 Mb/j à 89 Mb/j c’est à dire une augmentation annuelle de 4/3 Mb/j
« c’est de la pure spéculation? »
je ne sais pas, ce n’est pas moi qui affirme que le prix est dû à de la « pure spéculation ». Mais vous en avez plusieurs qui l’affirme sur ce même billet, posez leur la question.
+0
Alerter@Olivier Berruyer
Je ne comprends pas quelque chose : pourquoi sur le premier graphique les prix du Brent ne sont pas passés en dessous de 100$ depuis quelques mois alors que les graphiques sur l’évolution récente disent l’inverse ?
D’ailleurs quand je regarde les cours, ça semble être le premier graphique qui est correct, non ? http://marches.lefigaro.fr/commodities/graphique_personnalisez.html?TIME_SPAN=5Y&ID_NOTATION=4062566&TYPE_CHART=LINE&ID_TYPE_SCALE_DATA=1
Il est intéressant aussi de rappeler que la banque mondiale avait prévu en 2000, de façon très clairvoyante, un prix du baril qui ne dépasserait pas les 20$ pour la décennie à venir… http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/banque-mondiale-une-bande-d-98494
+0
AlerterEt l’Iran qui ne joue pas le jeu.
Plutôt que d’attendre gentiment la mise en place de l’embargo sur ses exportations de pétrole (mise en place progressive afin notamment de permettre à l’UE d’absorber le choc d’une telle décision), ne voila t’il pas que l’Iran prend unilatéralement la même décision, mais avec effet immédiat …
Mauvais joueurs.
Et imbécilité sans borne de nos dirigeants et zélites.
+0
AlerterDes propos indécents 🙂
« La politique n’est pas l’art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Queuille :
+0
AlerterMr Berruyer,
sur mon blog je m’intéresse aux nouvelles pratiques qui voient le jour grave ou via Internet : http://yoananda.wordpress.com/2012/02/08/nouveaux-usages-nouveau-monde/
Ici, visiblement, ce blog vous occupe a temps plein je pense, vu la qualité du travail fournit et vous n’avez en dehors des dons et du livre, pas de véritable source de revenue affichée.
J’aimerai en savoir plus (peut-être en privé ?) sur votre modèle commercial. Je prépare un article sur ce sujet. Je connais celui de Jorion (et d’autres) … mais le votre est un mystère.
+0
AlerterIl est tout de même frappant de constater la différence de la médiatisation de l’augmentation du prix du Pétrole … il y a trois ans, tout était surmédiatisé alors qu’aujourd’hui c’est un fait commun qui passe presque inaperçu.
+0
Alerterinaperçu… ca dépend du budget, je peux vous le garantir. Après que les médias n’en parlent pas c’est un autre problème.
+0
AlerterNormal (enfin, façon de parlée…).
Notre ‘bon’ PDG de Total a fixé la limite il y a quelques temps a 2€. On en reparlera quand cette limite sera franchie.
Et malheureusement ces derniers temps, c’est surtout le SP95 qui a augmenté, et tout le monde ne se préoccupe que du prix du gazoil qui bénéfice d’une HONTEUSE niche fiscale !
A la station qui me sert de référence, l’écart qui était depuis très longtemps de 20cts environ et qui c’etait réduit il y a peu a 12cts est aujourd’hui de 28cts ! UN SCANDALE !
Pourtant, aligner la TIPP du gasoil sur celle du 95 ferait rentrer quelques Me dans les caisses de l’état… et encore plus si elle était à sa juste valeur, soit 20% de plus que celle du SP95…
+0
Alerter@Marcus : spéculation pourquoi pas. Mais pourquoi en ce moment ? L’hypothèse d’un bombardement de l’Iran évoqué par Incognitototo pourrait être une réponse. Porquoi pas mais cela n’est possible que dans une période de tension irréversible entre l’offre et la demande (pic pétrolier conventionnel atteint). Car de tels mouvements spéculatifs avaient de bonnes raisons de survenir depuis des dizaines d’années (depuis que le pétrole est vendu sur les marchés mondiaux et on plus l’objet de contrats bilatéraux). Pourquoi maintenant ? D’ailleurs une tel spéculation a-t-elle eu lieu peu avant la guerre plus que prévisible du golfe en 1990 ?
+0
AlerterActuellement, il n’y a pas de pénurie, le marché est encore assez approvisionné !
Questions : Avez-vous vu des files d’attente de plusieurs jours aux stations essence ? Y a t-il des restrictions de circulation ? Avez-vous des cartes de rationnement ? Avez-vous vu vos voisins brûler leurs meubles pour se chauffer ?
Si vous répondez NON à ces questions, alors c’est que le prix du pétrole n’a pas encore explosé !
+0
AlerterL’iran montre ce qui pourrait se passer :
– vous vendre du pétrole, même très cher? impossible, on n’en a même plus assez pour nous.
Du jour au lendemain on pourrait voir des pompes vides, mais sans files devant parce qu’elles ne seront _plus jamais_ livrées. Peu importe que ce soit à cause d’une guerre, d’un refus de livraison pour livrer un client + pressant possédant des portes-avions ou considéré comme solvable, lui.
Le nombre de pays exportateur diminue, le nombre de pays importateur augmente, alors que la quantité exportée diminue ou stagne. Le pétrole est vital et pour l’économie et stratégiques pour les militaires, ce n’est pas un gadget chinois dont on peut se passer, les forts en auront, les autres pleureront.
Les ricains font tout pour sécuriser leur approvisionnement, mieux vaut oublier tout de suite l’idée qu’ils partageront s’ils ont un choix à faire.
Un solution intermédiaire pour nous européen serait de construire rapidement des usines de transformation du gaz russe en carburant liquide type gpl. Bien sûr, personne ne le fera.
+0
AlerterP, vous êtes de ceux qui ne vivez que l’instant présent et ne croyez que ce que vous vivez ! Bravo, c’est aussi une bonne philosophie … vous ne vous embêtez pas à tirer des plans inutiles sur la comète et n’en vivez pas plus mal 🙂
+0
AlerterSi je peux me permettre, je dirai qu’il se plante, mais je ne lui en ferais pas reproche : c’est impossible de résister au matraquage quand on a pas le niveau scientifique (assez élevé en la matière) ou accès à l’information. Et de toute façon ça ne nuit pas à la qualité du blog.
Quand il est question de climat mieux vaut consulter WUWT et realclimate (histoire d’avoir les deux sons de cloche), et avoir un peu de culture scientifique ne fait pas de mal ; encore que beaucoup de ce qu’on raconte soit accessible avec du bon sens ou de l’information (par exemple le fameux consensus à 97 % des scientifique sur le sujet se révèle en réalité … 75 sur 77 choisi dans un échantillon de 3000 parmi 10 000 réponses dans un sondage internet, à une question assez triviale mais flou sur l’existence ou non d’impact de homme en général sur le climat…)
+0
AlerterPourquoi en terme de climat se limiter à deux sons de cloches ? Moi perso, je préfère me limiter à quelques milliers de son de cloches, c’est à dire aux scientifiques (bénévoles) de plus de 120 pays aux intérêts divergents en terme de production/consommation d’hydrocarbures qui réalisent par consensus des rapports accessibles au grand public dans leur intégralité. C’est facile et c’est en français. C’est ici : http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml
+0
Alerterah , si seulement … malheureusement, c’est loin d’être le cas.
http://www.amazon.com/Delinquent-Teenager-Mistaken-Climate-ebook/dp/B005UEVB8Q
+0
AlerterBonjour à tous,
Moi, la seule chose que je vois (cf graphique N°3) … Ce n’est pas la valeur de l’or qui augmente, mais la valeur des billets (de monopoly??) qui diminue … A partir de ce constat, on peut dériver cette situation démente à toute l’économie … En caricaturant un peu : rien n’augmente …. il n’y a que la valeur de l’argent qui diminue … Mais au fait …. le travail est payé avec de l’argent … donc la valeur du travail diminue aussi …. CQFD ! Malheureusement, c’est avec ces revenus du travail que l’on peut subvenir à ces besoins vitaux qui ne font qu’augmenter (enfin, vous l’avez compris, il faut plus de billets pour avoir la même prestation …) comme le logement, la nourriture, l’energie et la santé !! Alors que le cout de tout ce qui n’est pas vital diminue (abo tel, LCD, …) : on voit bien que cela marche à l’envers !
J’ai un peu dévié du sujet initial sur le pétrole, mais cela représente assez bien la situation absurde que nous vivons tous aujourd’hui …. De plus, parlant du pic pétrolier, des théories nouvelles font leur apparitions sur la toile concernant le pétrole abiotique, et certains arguments sont tout a fait crédibles … (profondeur de forage > 10Km : trop profond pour provenir d’une couche de sédiments, cadavre de dinosaures, …)
+0
AlerterEt le changement climatique ? On l’oublie ? Lui ne nous oubliera pas (2002-2011 : décennie la plus chaudes de tous les temps). A moins que ce pétrole abiotique soit neutre en CO2 et qu’on arrive rapidement à le substituer à nos bon vieux hydrocabrures (pétrole, gaz et charbons) dont les réserves sont bien trop importantes vis à vis de la contrainte climatique.
cf. Jancovici : Ne suffit-il pas d’attendre d’avoir moins d’énergie fossile ?
+0
AlerterLe chiffre important : la part du budget carburant par rapport au revenu pour un foyer français :
EXEMPLE (je n’ai pas retrouvé de chiffre plus récent, à toi de jouer Olivier !) :
« Entre 1985 et 2006, la part budgétaire du carburant a baissé. Alors qu’en 1985 la dépense de carburant représentait 5,3 % du budget des ménages, en 2006 elle ne représente que 3,7 % du budget des ménages. Cette baisse de la part budgétaire, malgré la hausse du nombre de voitures par ménage s’explique en grande partie par le niveau des prix du carburant en 1985, qui était élevé par rapport aux années précédentes et par la baisse de la consommation unitaire des voitures entre 1985 et 2006. – Source INSEE. »
Donc crise pétrolière ou pas, variation monétaire ou pas, l’essentiel est de savoir que nos voitures consomment de moins en moins (je me rappelle des 23l/100km de la voiture de mon père il y a 40 ans). L’hybride se démocratise, l’électrique pur commence enfin à trouver une place, le fret ferroviaire finira par percer en France.
Alors faut-il vraiment déclencher des guerres (un bonne partie du bénéfice 2011 de TOTAL serait lié à la guerre en Libye) et faire peur à la population en les abreuvant de chiffres bruts ? Les politiques sont de bons incendiaires et de piètres pompiers !!
+0
AlerterAutres chiffres sur le site de l’INSEE :
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1159
Mais sinon, oui bien sûr, il y a une vie après la voiture : diminution du besoin de mobilité individuel (urbanisation plus compacte) et transports en commun, …. et dans une moindre mesure pour les besoins inévitables : véhicule hybride (démocratisation ? Moins de 10000 ventes en 2010 malgré le bonus écologique disparu sur un total de 2.251.736 soit 0,00004% !!!!) et ou électriques. Les deux non généralisable because terres rares pour batteries. En n’oubliant pas que la production de l’électricité a également ses limites (un peu plus de Fukushima dans votre batterie ?)
Mais le pétrole ce n’est pas que la voiture : chauffage, et presque tout le reste de l’économie (biens ou service = ENERGIE + travail humain).
+0
AlerterErreur de lien dans mon précédent message. Le bon est http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1159
+0
AlerterAinsi que la part des hybrides : 0,44% (et non 0,0004%)
+0
AlerterLe problème avec la pénurie annoncé du pétrole c’est ce qui est fait des fonds qui servent a le payer.
L’offre et la demande fait que le prix augmente. Ok, normal. mais globalement, le cout d’extraction augmente bien moins que son prix de vente. Mais on a tendance a oublier que quand il y en aura plus (ou qu’il sera hors de prix), il n’y aura rien pour s’y substituer.
On balance donc des tonnes de $$$ a des pays qui sont globalement loin d’en faire un bon usage…
Alors que « le bon sens » (MOUHAHAHAHA) voudrait que le coût de la rareté serve a chercher des solutions pour moins être dépendant du pétrole, etc etc…
C’est un peu le même problème avec l’électricité nucléaire en France… on nous l’a vendu comme pas chère, mais en oubliant qu’un jour ou l’autre il faudrait renouveler le parc de centrale et démanteler les anciennes et/ou trouver une autre source…
Bref, facilité et court terme a tous les étages….
+0
Alerteroui, comment ne pas être d’accord avec ce que vous dites, mais cela ne pourrait marcher que si le pétrole devenait un « bien commun mondial ». Cela ne risque malheureusement pas d’arriver!
+0
AlerterJe recommande fortement un jeu de simulation politiquement incorrect « Oiligarchy », qui vous mets à la tête d’une industrie pétrolière aux USA, de 1930 à nos jours.
Jeux gratuit flash: http://www.molleindustria.org/en/oiligarchy
Lire aussi le « post-mortem », qui explique en détail la théorie du Peak Oil, les mécanismes du jeu et la démarche de ses créateurs (qui sont italiens)
Outre nous mettre dans la peau des « bad guys » (tout est permis, lobbying/corruption et co), ce jeu illustre très bien la dynamique du pic pétrolier et les relations entre croissance, consommation énergétique globale et comsommation de pétrole (part des énergies fossiles dans la comsommation énergétique total, qui était de 67% en 2006 dixit wikipedia)
C’est aussi ce qui arrive dans le jeu: croissance entraîne explosion des cours (la production ne suivant pas la demande) qui entraîne récession, qui fait baisser les cours (la demande baisse) etc.
+0
AlerterC’est vraiment pas cher l’essence aux USA, c fou !!
+0
Alerter@Olivier,
» François Fillon a déclaré le 5 avril 2011 devant l’Assemblée nationale que “Nous avons, en 2009, atteint le pic de production en matière de pétrole. La production ne peut maintenant que décroître »
question naïve:
si le premier ministre dit que la production ne peut que décroître à partir de 2009 pourquoi alors a t’elle augmenté?
http://omrpublic.iea.org/
la production mondiale de pétrole est passée de 85 Mb/j début 2009 à 89 Mb/j fin 2011
+0
Alerterhttp://contreinfo.info/article.php3?id_article=2817
Une lecture très énergisante … et complémentaire au billet d’Olivier.
+0
AlerterEnfin, quelqu’un (de sérieux), qui (re)met sur la table un sujet grave et sérieux. La déplétion pétrolière (Il s’agit du terme consacré à ce phénomène) devrait être un des principaux sujets, qui animent cette campagne électorale (avec d’autres comme le déficit de la balance commerciale, etc). Passons.
Une petite remarque malgré tout. N’aurait-il été pas été intéressant d’insérer des graphique exprimés en quantités de pétrole produit &/consommés ? Car le seul cours de cette matière perturbe quelque peu à mon sens, la problématique soulevé. En effet, comment distinguer la déplétion de la spéculation dans la hausse des cours illustrée dans vos graphiques ?
Bien à vous.
+0
AlerterImaginons que la Grèce découvre sur un Ghawar sur son territoire (quantité et qualité).
Ceci ne serait-il pas à même de changer la donne pour ce pays et la zone euro ?
Y répondre c’est comprendre cette crise globale qui commence à peine.
There’s No Tomorrow (2012)
http://www.youtube.com/watch?v=VOMWzjrRiBg
Si seules les idées suffisaient, le monde serait bien différent.
+0
AlerterUne solution technique peut-être viable pour remplacer le pétrole et éviter le réchauffement climatique: solaire/eolien + hydrolyse + méthanisation de l’hydrogène.
Son développement est en phase de tests en Allemagne et ils annoncent son industrialisation à partir de 2015
La boîte: http://www.solar-fuel.net
+0
AlerterLundi 12 novembre 2012 :
La soif de pétrole de la planète va continuer à augmenter, prévient l’AIE.
La demande pétrolière mondiale et les prix de l’or noir vont continuer à grimper dans les décennies qui viennent, portés par la consommation liée aux transports, a prédit lundi l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
La demande de brut va augmenter de 14% d’ici 2035 pour atteindre 99,7 millions de barils par jour (mbj), indique l’AIE dans son World Energy Outlook, sa grande étude prospective annuelle. Cela dépasse de 700.000 barils ce qu’elle anticipait un an plus tôt.
L’AIE, qui défend les intérêts des pays consommateurs, table aussi sur un prix moyen du baril de brut autour de 125 dollars le baril en 2035 (en dollars constants), contre environ 107 dollars cette année, alors qu’elle prédisait l’an dernier un prix du baril de 120 dollars à cet horizon.
La croissance de la consommation de pétrole dans les pays émergents, particulièrement celle liée aux transports en Chine, en Inde et au Moyen-Orient, va plus que compenser la réduction de la demande dans l’OCDE, faisant monter nettement l’usage du pétrole, justifie l’AIE, bras énergétique de l’Organisation de coopération et de développement économiques.
Le transport représente déjà plus de la moitié de la consommation pétrolière mondiale, et cette part va s’accroître alors que le parc automobile doublera à 1,7 milliard de voitures, et que la demande liée au fret (transport de marchandise) routier augmente rapidement, ajoute-t-elle.
Le fret routier représentera à lui seul 40% de la hausse de la demande d’ici 2035, car la consommation de carburants liée aux camions (essentiellement du gazole) augmente bien plus rapidement que celle liée aux voitures, notamment parce qu’ils sont moins soumis à des mesures d’économie d’énergie.
Du côté de la production d’or noir, l’AIE estime que la part des pays hors Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) va aller en augmentant durant la décennie en cours, mais prévient que le poids du cartel se renforcera ensuite à nouveau.
La production non-Opep devrait atteindre un plateau autour de 53 mbj après 2015 (contre moins de 49 mbj en 2011), sous l’effet de l’essor de la production de pétrole non conventionnel en Amérique du Nord (pétrole compact aux Etats-Unis, sables bitumineux canadiens), un bond des condensats (pétrole associé au gaz naturel), et la montée en puissance de la production au large du Brésil.
Ce plateau (phase de stagnation de la production) durera jusque vers 2025, après quoi elle retombera autour de 50 mbj. Parallèlement, le poids de l’Opep dans la production mondiale, actuellement autour de 42%, remontera autour de 50% vers 2035, prévoit l’AIE.
L’AIE dit prévoir une augmentation de la demande de gaz quels que soient les scénarios utilisés, mais son usage variera fortement selon les régions. En Amérique du Nord, l’extraction du gaz de schiste a fait chuter les prix du gaz naturel. Résultat, il se substitue au charbon dans la production d’électricité, et pourrait devenir la première source d’énergie aux Etats-Unis, devant le pétrole, vers 2030.
L’avenir du charbon est très incertain, car il dépendra des choix énergétiques en Asie, et de sa compétitivité par rapport aux autres sources d’énergies dans la production d’électricité.
Les énergies renouvelables (surtout le solaire) devraient de leur côté se développer à un rythme soutenu et assurer près du tiers de la production d’électricité en 2035, tandis que l’agence a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour l’énergie nucléaire, freinée par la catastrophe de Fukushima.
Enfin, l’AIE reste inquiète concernant l’impact de l’énergie sur le climat, répétant que l’objectif de limiter le réchauffement de la planète à 2°C devient plus difficile et coûteux à atteindre année après année, mais que des mesures rapides permettraient de retarder de quelques années le point de non-retour.
(©AFP / 12 novembre 2012 11h13)
http://www.romandie.com/news/n/_La_soif_de_petrole_de_la_planete_va_continuer_a_augmenter_previent_l_AIE33121120121115.asp
+0
AlerterEtats-Unis : la production d’huile de schiste se développe aujourd’hui essentiellement dans l’Etat du Dakota du Nord, sur la formation géologique dite de Bakken.
DIMANCHE 20 JANVIER 2013
Schistes : bon ben ça se confirme, c’est un feu de paille.
Et encore un gros mensonge venant des USA…
A mon avis, au rythme où ils les enchaînent, ça sera plus simple de mettre en avant ce qui est vrai dans toute leur propagande que l’inverse…
Le gigantesque gisement de Bakken.
En vert, le nombre de barils de pétrole extraits par jour (sans compter le pétrole utilisé d’ailleurs pour l’extraction et l’EREOI), et en bleu pointillé, le nombre de puits.
Tout est dit…
Après le chômage qui baisse, la reprise économique, la croâssance, la reprise de l’immobilier, encore un gros bobard de plus…
La donne du peak oil semble donc inchangée… Tout au plus, ils ont gagné 5 ans.
http://auxinfosdunain.blogspot.fr/2013/01/schistes-bon-ben-ca-se-confirme-cest-un.html
+0
AlerterMardi 5 février 2013 :
Pétrole : le déclin des « majors » se confirme en 2012.
Quatre des principales compagnies pétrolières internationales ont à nouveau enregistré d’importants déclins de leurs productions de pétrole en 2012, selon les rapports trimestriels présentés ces derniers jours.
Ces déclins semblent d’autant plus significatifs qu’ils se sont produits en dépit des investissements records consentis par Exxon, Chevron, BP et Shell. (On attend avec curiosité la publication la semaine prochaine des résultats du groupe français Total.)
Le bilan de l’année 2012 devrait donner des indications claires sur le bien-fondé de la menace du pic pétrolier.
Ça part mal pour Big Oil.
1- Exxon.
La production pétrolière du géant américain Exxon a poursuivi son recul en 2012, chutant de pas moins de 5,5 % par rapport à l’année précédente, de 2,31 à 2,18 millions de barils par jour (Mb/j), peut-on lire dans le dernier rapport trimestriel.
Le recul n’épargne aucun continent.
Exxon précise que le déclin de sa production de pétrole se limite à – 1,6 %, si l’on tient compte des évolutions de périmètre d’activité, des désinvestissements et des effets induits par les quotas de l’Opep. La compagnie ne présente pas l’impact de chacun de ces trois facteurs séparément ; il ne semble guère pertinent d’écarter les cessions d’actifs et les désinvestissements, dans la mesure où ceux-ci concernent habituellement des puits pétroliers en déclin.
La fille aînée de la Standard Oil a vu également baisser sa production totale de gaz naturel (- 6,4 %), y compris aux Etats-Unis (- 2,4 %) et ce malgré le « boom » des gaz de schiste. Le pdg d’Exxon, Rex Tillerson, a admis en juin qu’avec les gaz de schiste, sa compagnie était en train de « perdre [sa] chemise ».
2- Chevron.
Chevron, l’autre firme pétrolière majeure aux Etats-Unis, fait état d’un recul de 4,6 % de ses extractions de brut, de 1,85 Mb/j en 2011 à 1,76 Mb/j en 2012.
3- BP.
BP encaisse une dégringolade 8,2 %, amplifiée par les désinvestissements massifs consentis afin de régler la facture de la marée noire du golfe du Mexique. La production de brut de la major londonienne est passée de 1,29 Mb/j en 2011 à 1,18 Mb/j en 2012. Le pdg de BP, Bob Dudley, a affirmé en janvier que l’hypothèse du pic pétrolier « est de moins en moins fondée ».
4- Shell.
Shell a enregistré un recul de 2 % de sa production d’or noir, de 1,66 à 1,63 Mb/j.
Les dépenses de capital et d’exploration d’Exxon ont augmenté de 8,2 %, pour atteindre 39,8 milliards de dollars en 2012. Celles de Chevron ont crû de 17,5 %, à 34,2 milliards de dollars en 2012. Les dépenses de capital de Shell ont atteint 32,5 milliards en 2012 (+ 23,5 %). BP : 23 milliards de dollars en 2012 (+ 29,3 % par rapport à 2011).
Ces résultats négatifs pour l’année 2012 viennent confirmer la tendance au déclin de la production de brut des majors historiques amorcé à la fin des années 2000 ― une tendance mise au jour sur ce blog.
Le Financial Times est pour l’heure le seul média économique à manifester une certaine d’inquiétude face à cette évolution.
Le premier bilan de l’année 2012 du groupe Total est attendu le 13 février. Les extractions de brut de la firme française ont décliné de manière continue entre 2007 et 2011.
Le recul de la production de brut des majors historiques est en ligne avec les pronostics inscrits dans le dernier rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie, qui anticipe discrètement le déclin de nombreux pays pétroliers anciens et de premier plan.
Le brut d’Irak et d’Arabie Saoudite, ainsi que les huiles de schiste des Etats-Unis sont fréquemment présentés comme étant capables d’inverser la tendance. Là encore, plusieurs premiers indices concernant le bilan de l’année passée apparaissent négatifs. Nous y reviendrons dans le prochain post (comme déjà promis, hâtivement, mais l’actualité prime).
http://petrole.blog.lemonde.fr/2013/02/05/petrole-le-declin-des-majors-se-confirme-en-2012/
+0
AlerterDimanche 15 septembre 2013 :
Un puissant typhon se dirige vers le Japon et menace Fukushima.
Il devrait balayer lundi la région où se trouve la centrale nucléaire gravement endommagée par un tremblement de terre puis un tsunami, en 2011.
Alors que cette année le Japon a été relativement épargné par les typhons, le puissant phénomène météorologique Man-yi s’approche des côtes de l’archipel, dimanche 15 septembre.
Enregistrant des rafales à 126 km/h, il se dirige notamment vers la région de Fukushima où se trouve la centrale gravement endommagée par un tremblement de terre puis un tsunami, en 2011. Celle-ci est déjà très vulnérable et toujours victimes de nombreuses défaillances.
Les météorologues ont lancé des mises en garde contre les pluies torrentielles, les inondations et les vents forts. Ce typhon, le 18e de la saison en Asie, se trouve, dimanche à la mi-journée, dans les eaux du Pacifique au sud du Japon.
Il devrait frapper lundi matin la partie sud de Honshu, principale île du Japon. Ensuite, il devrait se déplacer ensuite tout droit en direction de Tokyo puis traverser le nord-est, dont la région de Fukushima.
http://www.francetvinfo.fr/monde/asie/un-puissant-typhon-se-dirige-vers-le-japon-et-menace-de-fukushima_412185.html
+0
AlerterLes commentaires sont fermés.