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21.décembre.201621.12.2016 // Les Crises

Contre le parti de la guerre et la loi de la jungle, reconstruire une paix fondée sur le droit international – par Michel Raimbaud

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Source : Institut Schiller, Michel Rimbaud, 05-07-2016

Michel Rimbaud, ancien ambassadeur français dans le monde arabe, en Afrique et en Amérique latine. Ancien directeur de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).

La loi de la jungle

Le monde d’aujourd’hui est en grand danger de guerre, comme il ne l’a jamais été. Il traverse une crise globale.

On entend beaucoup parler d’une nouvelle guerre froide, qui nous ramènerait au vieil affrontement de jadis entre le « monde libre », ancêtre de « l’Axe du Bien », et le « bloc totalitaire », baptisé « Axe du Mal » par George Bush, un affrontement qui s’était conclu par la victoire de l’Amérique sur le communisme. La disparition de l’URSS en 1991, que Vladimir Poutine qualifie de « plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle », allait provoquer l’avènement du fameux « moment unipolaire américain » de sinistre mémoire : un moment bien plus court que prévu pour l’Empire atlantique qui le croyait éternel, beaucoup trop long pour le reste de la planète, y compris et notamment pour ses déshérités.

« Le plus puissant empire que la terre ait jamais porté », « plus puissant que Rome », va être durant vingt ans (1991/2011) l’hyperpuissance, indispensable et unique, s’arrogeant la vocation de dominer le monde, au nom d’un messianisme inspiré de l’Ancien et du Nouveau Testament à la fois. La volonté divine supposée, c’est-à-dire le bon plaisir du nouveau maître du monde, se substituera au droit international. Et c’est sur les décombres de cette légalité que va se construire l’ordre impérial américain, autour d’un centre « civilisé », qui s’érigera en « communauté internationale », tentant de gérer la planète, y compris une périphérie d’États voyous ou préoccupants.

Le club Elisabeth Arden (Washington, Londres, Paris) prétend depuis un quart de siècle incarner la « communauté internationale ». C’est un directoire inspiré par ce parti de la guerre dont les adeptes peuplent « l’État profond » des pays d’Occident et d’ailleurs. Certains parlent du « complexe militaro-industriel » et de ses annexes ; d’autres l’appellent le « courant néoconservateur ». Ce « parti » impérial belliqueux, interventionniste et bigot, met en œuvre, au nom de Dieu, une politique systématique d’agression, d’ingérence, de destruction, une politique criminelle. Le soi-disant objectif serait d’imposer la paix, la démocratie et les droits de l’homme dans le monde, arabo-musulman notamment, y compris et surtout par la force, puisque c’est la vocation divine de l’Empire de faire le Bien et de réprimer le Mal (notons au passage que tel est l’intitulé de la police religieuse du régime wahhabite d’Arabie saoudite). L’OTAN constitue le bras armé de ce parti de la guerre, donc celui de l’Empire atlantique.

Les dirigeants atlantistes avancent à l’ombre des faux drapeaux de la démocratie, de la justice, de la morale et du droit. Ils diabolisent les pays qui font obstacle à leurs ambitions en les reléguant dans la géhenne des États « préoccupants » ayant vocation à être dépecés en entités « démocratiques » : en bref, les « États voyous ». Ce concept a joué un rôle essentiel dans la stratégie américaine plusieurs décennies durant, et c’est en jouant de cet épouvantail que les États-Unis ont violé et détruit systématiquement le droit international.

Ce droit est fondé sur la Charte des Nations unies qui, dans son article 51, attribue au seul Conseil de sécurité le pouvoir de prendre les mesures adéquates qu’il juge nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Mais les néocons de Washington se moquent de la légalité onusienne. Seules comptent les menaces contre les intérêts américains, qui rendent nécessaires « des interventions militaires directes ». Pour eux, le fondement du droit n’est pas la Charte de l’ONU, mais la Constitution américaine. Selon Noam Chomski, « ce mépris de la primauté du droit est profondément enraciné dans la culture et les pratiques américaines ».

La doctrine néoconservatrice, « degré zéro de la pensée politique », a un fondement simple : la guerre froide est terminée, mais les États-Unis conservent la responsabilité de protéger le monde face aux « États voyous ». Dans les années 1970, Nixon (cf. « la théorie du fou ») jugeait souhaitable que l’Amérique soit dirigée par « des cinglés au comportement imprévisible, disposant d’une énorme capacité de destruction, afin de créer ou renforcer les craintes des adversaires ». Les annales de la stratégie US démontrent que ces appréciations ne sont pas des vues de l’esprit.

En août 1990, Washington et Londres décrètent que l’Irak est un Etat voyou, et ce ne sera que l’un des premiers d’une longue liste… Le Soudan, l’Afghanistan, la Somalie, la Palestine, la Yougoslavie, l’Iran ou l’Ukraine et quelques autres suivront, dont la Syrie (en 2011).

Robert McNamara, ex-secrétaire américain à la Défense (de 1961 à 1968), peut estimer en juin 2000 (The International Herald Tribune) que les États-Unis sont devenus un « État voyou ». Noam Chomski fera de même au début des funestes « printemps arabes », constatant que son pays « se place au-dessus du droit international ».

Le parti de la guerre

Le monde de 2016 n’est plus celui de la guerre froide, mais il est également différent de ce qu’il était en 2011.

Comme tous les adages où il est question de guerre et de paix, la locution latine bien connue « Si vis pacem, para bellum » (« Si tu veux la paix, prépare la guerre » en français) est ambiguë, évoquant le concept de paix armée. C’est la devise de l’École de guerre (France), la devise de la marine de guerre britannique. Ce pourrait bien être la devise de l’OTAN. Les Romains qui, dit-on, se disaient harcelés par les Barbares, décidèrent d’aller porter la guerre chez les-dits Barbares afin de les « distraire » et de pouvoir jouir dans leur Empire de la fameuse « paix romaine ». Certains esprits cyniques affirment qu’il faut comprendre en fait : « Si tu veux la paix ici chez toi, fais la guerre là-bas chez les autres. » C’est le sens que donnent à la locution les dirigeants et penseurs du parti de la guerre.

L’affrontement d’aujourd’hui oppose un camp de la paix et le parti de la guerre. Le camp de la paix se réfère aux principes du Droit international, au règlement des crises par la négociation et à la perspective d’un monde multipolaire, tandis que le parti de la guerre prospère sur les ruines de la légalité onusienne, imposant le chaos et la loi de la jungle, cherchant en toute occasion à imposer ses vues par la force. Qu’il s’agisse des guerres du Moyen-Orient, des menaces de conflit nucléaire, de l’implosion à venir du système financier, de la crise des réfugiés ou des autres drames qui affligent la planète, il ne faut jamais chercher bien loin pour retrouver les faucons prêts à tout pour préserver l’hégémonie atlantiste, au besoin par la guerre, et empêcher que le monde ne change de base. Pour concilier les beaux principes et les nobles valeurs d’une part, les guerres d’agression, les comportements criminels d’autre part, la théorie du chaos a réponse à tout.

Or, « lancer une guerre d’agression (…) est non seulement un crime international ; c’est le crime international suprême, ne différant des autres crimes de guerre que parce qu’il contient en lui-même le mal accumulé de tous les autres », avait décrété le Tribunal de Nuremberg, qui savait de quoi il parlait.

Le débat sur l’éthique dans les relations internationales est pipé. Conviction réelle pour les uns, écran de fumée pour les autres, la référence à la légalité n’a pas la même valeur pour les deux camps. Les diplomates ne peuvent faire de miracles s’ils n’ont que des dossiers indéfendables à défendre, du mauvais côté de l’Histoire. Ils ne peuvent être constructifs s’ils sont au service de dirigeants destructeurs, acharnés à entretenir la guerre et à saper la diplomatie.

Maître de l’Empire, l’Amérique est la première responsable des crimes, des destructions, des exactions rappelées précédemment. Obama se félicite d’avoir évité le pire en août 2013, en renonçant à déclencher des frappes punitives (?) sur la Syrie suite à l’affaire des armes chimiques. En fait, cette décision de « rompre avec les règles du jeu » semble avoir été inspirée par sa volonté d’affirmer son pouvoir face aux états-majors, aux services et aux think tanks, influencés et financés par l’Arabie et d’autres pays du Moyen-Orient et la plupart travaillant pour leurs bailleurs de fonds arabes et pro-israéliens.…

Malgré ses sourires et ses beaux discours, Obama a allumé ou entretenu plus de conflits que George W. Bush et il est à la tête d’un État responsable de la mort de millions d’enfants et d’adultes, de la destruction d’États et de sociétés entières, de dizaines de millions de vies brisées, sans même remonter aux centaines de milliers de victimes d’Hiroshima et Nagasaki. Ayant continué à mettre à feu et à sang le Grand Moyen-Orient, il aura contribué plus que quiconque à la prolifération nucléaire, notamment en Europe, et à la relance d’une politique d’agression contre la Russie et la Chine. Des paroles pleines de paix, mais des actes de guerre comme s’il en pleuvait.

L’avenir n’est pas réjouissant

Soutenue par le lobby sioniste, les Saoudiens et les pays du Golfe, par les marchands de canon, les groupes financiers, et candidate favorite de l’État profond néoconservateur, Hillary Clinton, ex-secrétaire d’État d’Obama, a un lourd passé de va-t-en-guerre et d’extrémiste, ayant joué un rôle actif dans l’embrasement de tous les conflits et toutes les guerres depuis un quart de siècle, de la Yougoslavie et du Kosovo à la Libye et la Syrie, en passant par l’Ukraine et le Honduras. Championne des « changements de régime », elle est frénétiquement anti-syrienne, anti-iranienne, anti-Hezbollah, anti-russe et anti-chinoise. Elle est frénétiquement pro-israélienne.

Paradoxalement, il existe des gens sages outre-Atlantique pour souhaiter que Donald Trump soit élu, son isolationnisme étant susceptible de détourner Washington de son interventionnisme belliqueux.

Les vassaux de l’Empire, européens, moyen-orientaux ou autres, sont complices et co-responsables de tous les malheurs évoqués précédemment. Il est de notoriété publique que la France et ses alliés de l’OTAN, ayant pour référence privilégiée le Qatar, l’Arabie, la Turquie et Israël, n’ont cessé de jouer un rôle moteur dans le « crime international suprême » que sont les guerres d’agression : c’est le cas en Syrie comme ce fut le cas en Libye. Ce soutien est multiforme et assumé : fermeture des ambassades, sanctions, soutien actif à l’opposition armée, y compris terroriste, activisme au Conseil de sécurité, envoi de forces spéciales en violation flagrante du droit international (juin 2016), tolérance à l’égard des djihadistes partant en Syrie…

Le bilan actuel pour la Syrie

En 2011, vient le tour de la Syrie, qui est visée par l’Empire de longue date, à la fois par les plans de démantèlement israélo-américains et par les mesures ou déclarations qui se succèdent depuis 2001. Nous n’entrerons pas dans les détails, ici et maintenant…

L’État syrien ne s’est pas écroulé, comme l’escomptaient les « amis ». Il paie les salaires et les retraites de ses fonctionnaires sans défaillance et ses institutions sont en place, son calendrier constitutionnel étant respecté tant bien que mal. Son armée nationale, appuyée par les alliés russes, iraniens et libanais (du Hezbollah), a résisté à une agression alliant les grandes puissances occidentales aux régimes fondamentalistes du Moyen-Orient ainsi qu’aux dizaines de milliers de mercenaires de cent nationalités.

La Syrie est détruite aux deux tiers, après cinq ans de violence sauvage durant lesquels elle a servi de champ d’expérimentation à toutes les ressources du « chaos créateur ». Un pays jadis prospère, autosuffisant, sans endettement, dont les services publics fonctionnaient, où l’éducation et la santé étaient gratuites, est en ruines. Ses infrastructures (écoles, hôpitaux, centres sociaux, routes…) sont détruites. Pour parvenir à ce résultat, il a fallu que tous les agresseurs « amis de la Syrie » aident les terroristes de l’opposition armée à casser une bonne partie du pays.

Les sanctions multiformes ont entamé le tissu national syrien, soudé par une tolérance « laïque » exemplaire, sans réussir à le déstructurer. Le but de ce politicide était (et est toujours) de démoraliser les populations, tout en leur donnant l’illusion que l’Occident est là pour les « sauver du tyran qui les massacre » et accueillir les réfugiés et les transfuges.

Pour la seule année juillet 2011/juillet 2012, l’Union européenne lancera dix-sept trains de sanctions économiques et financières, de même que les États-Unis, le Canada, l’Australie…. Les sanctions diplomatiques seront décidées dès l’automne 2011, après le veto russo-chinois au projet de résolution inspiré du précédent libyen.

Le bilan humain est très lourd. Avec 300 ou 400 000 morts (dont au moins 130 000 soldats de l’armée régulière), plus d’un million handicapés, 14 millions de réfugiés ou déplacés internes (soit plus d’un Syrien sur deux), le tissu national est déchiré, fragilisé par la prolifération des groupes armés et par l’invasion des mercenaires accourus pour le djihad, ainsi que par certaines revendications ethniques.

Les dégâts matériels sont immenses. Pour la seule Syrie, des estimations récentes évaluent à 300 milliards le coût des destructions et pillages. Bernard Cornut, expert en Moyen-Orient, écrit le 11 mars 2016 : « Vu qu’il est de plus en plus connu et avéré que plusieurs pays, y compris la France, les USA, la Grande-Bretagne, et bien sûr le Qatar, l’Arabie, la Turquie ont soutenu et financé des groupes rebelles armés dans le but affirmé et partagé de changer le régime, et notamment de faire partir le Président en place, ces pays, voire d’autres que la Syrie connaît, sont tous coresponsables à divers degrés des dommages encourus par la Syrie, estimés récemment à 1000 milliards de dollars. » Et de conclure : « Ils devront donc faire face à des actions en justice internationale de la Syrie pour qu’elle obtienne des indemnités de guerre légitimes. » Il propose de créer « une taxe sur le pétrole et le gaz, qui serait affectée à un fonds d’indemnisation des victimes et de reconstruction de la Syrie, à gérer par l’ONU ».

Le terrible bilan enregistré en Irak – un million et demi de morts, dont 500 000 enfants – est là pour rappeler que les sanctions sont une arme de destruction massive, utilisée avec un total cynisme par les « maîtres du monde ». Pour Madeleine Albright, « cela en valait la peine ». Les bouleversements des années passées (selon Ahmed Ben Saada, expert canadien) ont généré, pour « les seuls printemps arabes », 1,5 million de morts et blessés, plus de 15 millions de réfugiés et déplacés (en fait 18 ou 19 en incluant les guerres d’Irak, NDLR). Il aurait coûté à l’ensemble des pays arabes des pertes de 833 milliards de dollars (300 milliards pour la Syrie), dont plus de la moitié en infrastructures diverses et en sites archéologiques ou historiques. Ajoutons à ces dévastations pharaoniques, financées par les États pétroliers à coups de dizaines de milliards, d’autres centaines de milliards de dollars « gelés » (en d’autres termes « volés ») par les sanctions (plus de 700 milliards pour la Libye).

Politiquement, le sort de la Syrie n’est pas scellé, la realpolitik ne tardant jamais à se rappeler au bon souvenir des analystes trop optimistes. Les opposants djihadistes armés ont du mal à se faire passer pour des négociateurs : leurs états de service les enverraient plus facilement vers la Cour pénale internationale que vers les annuaires diplomatiques. Mais les mentors occidentaux leur trouvent des vertus : leurs protégés ne sauraient négocier en position de faiblesse. Il leur faut de temps à autre un cessez-le-feu pour se refaire. Qu’ils violent la trêve est sans importance, puisque le responsable est le « régime » de Bachar al-Assad. Le cercle vicieux peut s’auto-entretenir, les politiciens, les journalistes, les intellectuels occidentaux étant parties prenantes, à quelques exceptions près, à la conspiration du mensonge.

La situation militaire sur le terrain pèse lourd dans la balance diplomatique. En cette fin juin 2016, il est manifeste que l’OTAN, en toute illégalité, met en place dans le nord de la Syrie un dispositif dont la finalité – combattre Daech – ressemble à une mauvaise plaisanterie ou à une nouvelle guerre.

Pour une sortie de crise : rebâtir la paix dans le respect du droit

Pour rebâtir la paix dans le respect du droit, il faut reconstruire la légalité et retrouver les principes onusiens (souveraineté des États, non-ingérence, obligation de négocier pour régler les conflits) en introduisant un nouveau paradigme : les BRICS peuvent être ce nouveau paradigme, qui tend à instaurer un style de relations nouvelles respectueux des souverainetés et mutuellement profitables.

La reconstruction ne saurait être conçue dans le schéma classique : un pool de bailleurs de fonds, émanation de l’Occident, et une Syrie réceptrice à la merci du bienfaiteur qui l’a détruite. L’Amérique et l’OTAN ne font pas bon ménage avec les sorties de crise puisqu’elles en sont les instigatrices. C’est pourquoi le projet lancé par la Chine, intitulé « les Nouvelles Routes de la Soie : une ceinture et une route », répond aux attentes de nombreux pays, près de 70 à ce jour. Ne revenons pas sur la présentation de notre collègue chinois.

Ce projet, qui intègre dans un vaste ensemble de coopération économique « gagnant/gagnant » une bonne partie du Grand Moyen-Orient, notamment la Syrie et ses voisins (l’Iran, le Liban, l’Irak), ainsi que ses alliés (la Russie, la Chine), est de nature à bousculer les équilibres régionaux, à réorienter les échanges et à briser la logique Nord dominant/Sud dominé. Au total, 900 projets et des financements envisagés au niveau de 900 milliards de dollars, comme le rappelle Helga Zepp-LaRouche.

Il prévoit de reconstruire la Syrie détruite sur des bases nouvelles, respectant sa liberté de choix et hors de toute menace. Il vise à lui assurer à terme un environnement plus stable, l’Asie du Sud-Ouest étant structurée autour de deux corridors (avec des rôles majeurs pour l’Iran, l’Irak, la Syrie, l’Arabie saoudite et la Turquie), qu’il s’agisse du corridor ferroviaire (cf. l’axe lancé en 2011), du corridor autoroutier (allant de Urumqi au Proche-Orient) ou du corridor maritime débouchant sur la Méditerranée par Suez.

De son côté, l’Institut Schiller propose un projet s’inscrivant dans la même perspective : « La Nouvelle route de la soie devient le Pont terrestre mondial » mise également sur un changement des règles du jeu au niveau de l’économie mondiale, tout en réservant une place spécifique à la reconstruction de l’Asie du Sud-Ouest, ravagée par la guerre et les conflits depuis un quart de siècle, mais détenant un énorme potentiel de développement et des ressources naturelles et humaines immenses, qui expliquent pour les géopoliticiens les convoitises des pays eurasiatiques et des Empires de la mer.

Ce projet fait écho à la Stratégie des cinq mers annoncée par le président Bachar al-Assad en 2004 pour la création d’un réseau d’infrastructures entre la Méditerranée, l’océan Indien, la mer Rouge, la mer Caspienne et la mer Noire, visant à faire de cette zone stratégique charnière une zone d’échanges entre les trois continents de l’Ancien Monde.

Il faudra bien sûr reconstruire :

  1. Encore faut-il que les groupes terroristes soutenus par l’Occident et ses alliés cessent de détruire. Il suffirait pour cela que les résolutions existantes du Conseil de sécurité soient appliquées.
  2. Il n’y aura pas de perspectives sans la levée immédiate des sanctions qui visent à casser un peuple et son pays.
  3. La solution ne consiste pas à accueillir en Europe les réfugiés que l’on a d’une façon ou d’une autre créés en alimentant la guerre d’agression et le djihad en Syrie.
  4. D’autre part, la lutte contre Daech est certes une priorité, mais n’est pas une fin en soi, car elle ne réglera pas tous les problèmes de la Syrie, notamment son devenir d’État-nation résistante.

Il appartient au peuple syrien et à lui seul de décider de son destin, sans ingérence étrangère. C’est ce principe de souveraineté que rappelle le président chinois Xi Jin Ping, clamant haut et fort que l’ère unipolaire est révolue et que le monde est désormais multipolaire. Vladimir Poutine se place lui aussi dans le cadre de la légalité internationale et soutient l’État syrien et « les forces armées du président Al Assad qui sont les seules à combattre réellement l’État Islamique ». Les décisions d’intervention du Président russe suscitent la colère des Occidentaux, agacés des références appuyées au droit international qu’ils violent.

Source : Institut Schiller, Michel Rimbaud, 05-07-2016

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Catalina // 21.12.2016 à 10h31

Béotien,

Vous êtes-vous demandé pourquoi les zorro de l’ouest n’interviennent pas en Arabie Saoudite, Qatar, et Barhein ? parce que si c’est leur « empathie » qui les guide, si leur mission est d’amener « la démocratie », pourquoi laissent-ils ces pays barbares imposer une vie moyen-âgeuse à leur peuples ? bizarre non ? vous ne demandez pas à zorro d’aller là-bas alors que vous défendez l’idée de défendre les opprimés ? deux poids, deux mesures…..
Les Syriens, Libyens avaient bien plus de liberté que les ressortissants des pays pré-cités, pourquoi donc c’est eux qui ont été agressés et envahis ? ce que vous dites ne tient pas la route et je vous soupçonne de chercher à faire larmoyer.

25 réactions et commentaires

  • Fritz // 21.12.2016 à 03h12

    Cette conférence prononcée devant M. et Mme LaRouche – et devant Jacques Cheminade, candidat aux présidentielles de 1995 et 2012 – a le mérite de retracer dans son ampleur le choix qui s’offre à nous : persister dans l’ubris occidentale ou bien adopter une politique de coopération et de reconstruction dans le respect du principe de souveraineté.

    Avec son droit d’ingérence, ses guerres d’agression, ses soutiens aux rébellions armées ou terroristes, l’Occident (= l’Amérique et ses valets) s’est couvert d’ignominie. Si le droit international n’est pas un vain mot, les Bush senior et junior, Clinton mari et femme, Blair, Cameron, Obama, Chirac, Sarkozy, Hollande et j’en passe, doivent être traduits devant un tribunal de Nuremberg.

    Un bémol : la référence « de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament à la fois » qui justifierait la prétention occidentale de dominer le monde me semble improbable. « A quoi servirait-il à un homme de conquérir le monde s’il venait à perdre son âme ? »

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    • Julie // 22.12.2016 à 11h03

      « l’Occident = Amérique et ses valets », parlons plutôt des milieux financiers et de ses valets. A la base, les Etats-Unis ont conquis leur indépendance vis-à-vis de l’empire britannique devenu La City. L’OTAN est une courroie de distribution des milieux financiers de la City et Wall Street.
      Jacques Cheminade, candidat à la présidentielle 2017, souhaite que la France et le monde se libèrent de l’ « Occupation financière » pour reconstruire la paix via les projets communs à l’humanité. Il soutient la politique des corridors de développement des nouvelles routes de la soie et la politique des accords gagnant-gagnant des BRICS.
      Le projet de reconstruction de la Syrie et de la région
      http://www.institutschiller.org/Alep-ville-eternelle-Projet-Phenix.html
      Comme la Chine et les BRICS, créons des banques exclusivement dédiées aux financements des infrastructures pour appliquer cette politique
      http://www.institutschiller.org/Jacques-Cheminade-methode-economie-physique-lyndon-larouche.html

        +7

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  • BEOTIEN // 21.12.2016 à 04h16

    « Malgré ses sourires et ses beaux discours, Obama a allumé ou entretenu plus de conflits que George W. Bush  »

    Moi qui me suis précipité sur ce papier attendant d’un professionnel de la diplomatie qu’il nous éclaire de lumières nuancées sur la complexité des choses… me voilà face à l’avocat de Saint Assad contre le Grand Satan ! Dieu m’est témoin que je ne suis ni dupe ni abrobateur du jeu US et moins encore de celui des néocons et de la bienpensance bondieusarde dont ils justifient leur droit de bafouer le Droit International au service du « tout pour ma gueule » mais grossir le trait à ce point !

    Et sans même envisager que si attaché qu’on soit à la non ingérence, comment tolérer la non assistance aux peuples dépourvus de toute défense contre les tyrans qui les asservissent, les spolient ou les massacrent. Ou, comme au Yémen, subissent les conflits ethniques dont se mêlent des voisins aux intentions humanitaires… explosives !

      +1

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    • Catalina // 21.12.2016 à 10h31

      Béotien,

      Vous êtes-vous demandé pourquoi les zorro de l’ouest n’interviennent pas en Arabie Saoudite, Qatar, et Barhein ? parce que si c’est leur « empathie » qui les guide, si leur mission est d’amener « la démocratie », pourquoi laissent-ils ces pays barbares imposer une vie moyen-âgeuse à leur peuples ? bizarre non ? vous ne demandez pas à zorro d’aller là-bas alors que vous défendez l’idée de défendre les opprimés ? deux poids, deux mesures…..
      Les Syriens, Libyens avaient bien plus de liberté que les ressortissants des pays pré-cités, pourquoi donc c’est eux qui ont été agressés et envahis ? ce que vous dites ne tient pas la route et je vous soupçonne de chercher à faire larmoyer.

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      • kesse // 21.12.2016 à 21h48

        Vos questions sont legitimes et percutantes. Comme si vous essayez de dechirer un voile qui entraverait la vision de Beotien. En a-t-il besoin? Rien n’est moins sur.

        Dans son commentaire, il fait de grandes concessions a votre point de vue et a celui de l’article. il appelle simplement a un point de vue plus pondere. Rien de choquant.

        Et a vrai dire, meme si je me sens triste et honteux du comportement de la France par rapport a la crise syrienne (ou Lybienne), pour autant, je n’ignore pas qu’en lisant cet article, certains sentiment me viennent … Notamment un mal-aise du a certaine tournure trop simpliste et brutale … un peu comme votre commentaire.

        Le but est-il d’heurter et de reprogrammer les lecteurs, auditeurs, participants dont on soupconne qu’ils sont soumis a une propagande contraire, ou plutot de discuter, de poser et presenter des idees pour qu’elles puissent etre entendues de tous? Au final, comment lutte-t-on contre l’endoctrinement?

        Il est amusant de noter que l’institut schiller a fait l’objet d’accusations pour sectarisme.

          +1

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        • Catalina // 21.12.2016 à 23h43

          Béotien,
          Il est surprenant que d’une phrase qui ne parle ni de la Syrie, ni d’Assad, vous arriviez à écrire tout ce commentaire.
          “Malgré ses sourires et ses beaux discours, Obama a allumé ou entretenu plus de conflits que George W. Bush ”.

          Kesse, vous avez tout à fait raison je suis simpliste et intempestive, et quand je vois de la mauvaise foi, ça m’énerve, c’est vrai. Ceci dit du coup, « il appelle simplement a un point de vue plus pondere. Rien de choquant. », ben si , voir plus haut. Ce n’estpas un point de vue pondéré, c’est ne pas parler du sujet Obama et parler de la Syrie. Bon, Je ne viens pas de découvrir Béotien non plus.
          Je me repends et je réciterai trois AVE;
          ;O)

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          • kesse // 22.12.2016 à 01h17

            D’une certaine maniere, je m’en etais voulu car votre commentaire est plus ondere que l’article auquel je l’avais compare. Scusate!

            Je ne decouvre pas Beotien non plus. Cependant, malgre ses approximations, je suis d’accord avec lui, l’article est beaucoup trop outre. Cela ressemble a une serie de coups de poing … d’autant plus dure a encaisser pour le lecteur qu’ils tombent assez souvent juste … pour le peu que mon biais de confirmation me laisse de jugement.

            Il me semble qu’un plus grand effort de mise en perspective serait necessaire pour que l’impression que l’on retire a la lecture de l’article ne soit pas celle de l’entree dans une communaute refermee partageant une verite interdite: « L’axe du mal sont les etats-unis. ».

            De tels jugements ne sont que contextuels. Il n’est pas inenvisageable d’avoir a se contredire dans quelques annees, si l’on adopte ce point de vue. Voir de finir trop radicale pour etre reellement a l’ecoute. Mais certes, bien des erreurs ont ete commises par les allies de l’otan sous l’impulsion des etats-unis et pour defendre des interets qui sont loins d’etre alignes avec ceux des populations en occident … sans parler des populations qui ont a subir ces guerres.

              +2

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    • Ernest // 21.12.2016 à 11h12

      « Les USA sont pas gentils, mais Bachar non plus ». Balle au centre ? Soit. Mais que sait-on précisément du « boucher de Damas » avant 2011, et de la répartition précise des responsabilités des crimes supposés, et de l’ampleur réelle de ceux-ci ? Des suggestions d’articles sérieux, de documentaires ?

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      • Didier // 21.12.2016 à 23h20

        Combien d’Américains a tués Bachar El-Assad?

        Combien de Syriens a tués Obama?

        « Balle au centre »… sûrement pas.

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    • Lysbeth Levy // 21.12.2016 à 17h22

      Tiens et pourquoi soudain en 2011 Assad (devenu soudain un « Hitler » en voudrait à son « propre peuple » ferait assassiner des gens de multiples religions, confessions, ethnies ? Et avant il semblait ne pas trop gêner bien que les Usa avaient décidé de lui forcer la main par des Executive Order les uns à la suite des autres : Bush d’abord en 2006 http://www.defenddemocracy.org/us-sanctions/
      Puis Obama https://www.archives.gov/federal-register/executive-orders/2011.html Ce qui le met sur la liste de « changement de régime » blocus et autres horreurs qui ont déjà assassiné l’ex-Yougoslavie, l’Irak, Afghanistan, Somalie, Soudan, Lybie ? Mêmes mensonges, mêmes antiennes, génocides et autres viols de masse imaginaires. Dites je vous trouve bien compatissant avec les vrais coupables et vous soutenez le droit des plus forts s’ingérer humanitairement avec ‘ »carpet bombing » ce qui vous mets dans la catégorie pro-Otan ? Vous portez bien votre pseudo Sorry

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    • Alfred // 21.12.2016 à 21h31

      Le trait est grossi ? De la taille des centaines d’agressions us peut être…
      Quand à la non ingérence …. Vous vous êtes très bien accomode du massacre de peuples par qui que ce soit jusqu’à présentent alors vous pourriez tout aussi bien continuer…
      Pendant que vous vous excitez sur la Syrie et sur Assad (voire sur le Yémen dans un éclair de lucidité) que croyez vous qu’il se passe au sud Soudan ? Croyez vous que le président et le vice président vont subir les foudres des us et l’occident-caniche? Au Congo alors? En Birmanie? En Papouasie nouvelle Guinée ?
      Et les embargos qui tuent des civils ? Sont ils un problème ?
      Vous avez un problème avec Assad.parce qu’on vous a dresse pour ça.

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    • Viriato // 21.12.2016 à 22h30

      Beotien
      J’avoue que je marre bien depuis votre arrivée sur le site « Les Crises ». La vie y était devenue un peu monotone et je le lisais avec moins de plaisir. Grâce à vous et au porteur de lumière, je suis redevenu un lecteur assidu et rigolard. Merci.

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  • BEOTIEN // 21.12.2016 à 07h04

    Infiormation équilibré à la mode Suisse (notamment l’analyse du journaliste du regretté Journal de Genève

    http://pages.rts.ch/emissions/geopolitis/8151438-alep-et-apres.html

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    • Catalina // 21.12.2016 à 11h11

      cette information n’est pas équilibrée puisqu’elle relaie le mensonge des armes chimiques qui a été mis à jour et dont on sait que l’état syrien n’a pas utilisé d’armes chimiques mais les « rebelles modérés » oui.

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      • Lysbeth Levy // 21.12.2016 à 17h44

        Ills oublient de dire que le WP avait déjà révélé que secrètement une » opposition » basée sur « les Frères Musulmans » et des activistes exilés ont eu droit a toute l’aide des Usa en matières de radio-Télés, journaux, pour répandre de « fausses nouvelles » au sujet de Assad et la SYRIE unique en son genre laique et multiconfessionnelle » : https://www.washingtonpost.com/world/us-secretly-backed-syrian-opposition-groups-cables-released-by-wikileaks-show/2011/04/14/AF1p9hwD_story.html? Donc des barbares + mercenaires venus du fonds des âges et + de 80 pays, génocident un pays unique, du Croissant Fertile, vieille civilisation, et ces habitants qui vivaient en paix jusque là, afin de aux multinationales son sous sol si riche et son espace pour faire passer le bon pipeline !!

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    • fanfan // 21.12.2016 à 14h54

      Analyses critiques avec moult références précises dans 2eme tome de François Belliot Editions SIGEST : « Guerre en Syrie. Quand médias et politiques instrumentalisent les massacres »
      http://edsigest.blogspot.fr/2016/06/guerre-en-syrie-v2.html
      http://www.geopolintel.fr/article1887.html

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      • silk // 21.12.2016 à 20h42

        Pure désinformation même
        « Les rebelles c’est l’ASL, des soldats qui ont déserté ».
        « Il sont bombardé au chlore » (mais on ne saura rien des bombardements des rebelles etc …)
        Je me suis arrêté a 4mn. C’est comme Mediapart en plus pondéré …

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  • LBSSO // 21.12.2016 à 07h52

    Michel Raimbaud est l’auteur d’un livre intitulé « Tempête sur le Grand Moyen Orient » aux éditions Ellipses

    Vous pouvez écouter un interview de son auteur ici:
    http://www.kernews.com/michel-raimbaud-ancien-ambassadeur-la-crise-ukrainien ne-naurait-pas-eu-lieu-sil-ny-avait-pas-eu-lappui-sans-faille-de-la-russie-au-gouvernement-syrien/1895/
    « La crise ukrainienne n’aurait pas eu lieu s’il n’y avait pas eu l’appui sans faille de la Russie au gouvernement syrien. »

    et ici où vous pourrez trouver une de ses nombreuses interventions sur …France Culture
    https://www.franceculture.fr/personne-michel-raimbaud

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  • Catalina // 21.12.2016 à 11h06

    Massacres d’Alep : info ou intox ?

    « En février 2012, une quarantaine d’officiers turcs et une vingtaine d’officiers français avaient été restitués à leur armée d’origine, soit par l’intermédiaire de Mikhaïl Fradkov (directeur des services de Renseignement russe), soit directement à l’amiral Edouard Guillaud (chef d’état-major français) à la frontière libanaise. »

    http://www.agoravox.fr/commentaire4757189

    Ces officiers FRANCAIS officiaient avec les dhJiadistes ? on le dirait bien, où est passée l’info ? Le peuple est-il au courant de cette aide directe aux intégristes qui le menacent sur son sol ?

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    • Alfred // 21.12.2016 à 21h18

      Ça fait longtemps que l’info court sur le net. Mais on a pas encore vu un journaliste ou quiconque poser la question à une autorité politique. Et on a pas les photos. ?

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  • Maguy // 21.12.2016 à 13h57

    http://newparadigm.schillerinstitute.com/fr/media/her-excellency-dr-bouthaina-shabaan-reconstruction-with-syrian-characteristics-rebuilding-a-truly-diverse-and-more-secure-world-based-on-the-lessons-of-the-syrian-experience/
    UNE FEMME PORTE PAROLE DE LA SYRIE OFFICIELLE EN LUTTE CONTRE LE TERRORISME ALIMENTE PAR LES OCCIDENTAUX ET LES EMIRATS DU GOLFE POUR DESTABILISER LA REGION
    La première décision prise par les pays occidentaux lorsque la guerre contre la Syrie a commencé, fut de retirer leurs ambassadeurs de Damas. Or le travail d’un ambassadeur n’est-il pas de transmettre à son pays ce qui se passe véritablement sur le terrain ? Comment les pays occidentaux ont-ils pu construire leur récit de ce qui avait lieu en Syrie, en l’absence d’un tel intermédiaire ?
    Aujourd’hui, il ne semble pas y avoir de volonté réelle de vaincre Daech et les autres organisations terroristes. L’approche américaine a pris une tournure plus sinistre, cherchant à remodeler l’avenir de la Syrie et de l’Irak selon ses propres intérêts géopolitiques.

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  • tchoo // 21.12.2016 à 20h02

    Les perspectives tracées par Michel RAIMBAUD engendre simplement la fin de l’hégémonie de l’Empire américain, et comme tout empire dans sa fin, la réaction est toujours terrible, violente, et quelque peu irrationnelle.
    Nous allons probablement avoir encore à faire face à de nombreux soubresauts de la bête blessée qui ne va pas se laisser défaire de son pouvoir facilement.
    Pour notre pays, il y a des chances que encore une fois nos dirigeants se trompent dans la conduite des affaires de la France à travers le monde.

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  • Catalina // 21.12.2016 à 23h50

    « Pour notre pays, il y a des chances que encore une fois nos dirigeants se trompent dans la conduite des affaires de la France à travers le monde. »
    Ah, si seulement c’était cela, qu’ils se trompent !, on pourrait faire quelque chose mais c’est nous qu’ils trompent …

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