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5.juillet.20195.7.2019 // Les Crises

Mort de Zineb Redouane : en Algérie, une autopsie contredit les conclusions françaises.

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Source : Le Parisien, R. K. , AFP, 02-07-2019

Cette octogénaire est décédée après avoir été grièvement blessée par une grenade, à la fenêtre de son appartement, lors d’une manifestation de Gilets jaunes à Marseille.

Les autorités françaises ont jusqu’à présent maintenu qu’il était impossible d’établir si le décès de Zineb Redouane était dû au tir policier. DR

Une autopsie réalisée par la justice algérienne contredit la version des autorités françaises sur la mort de Zineb Redouane, révèle Le Média ce mardi. Cette octogénaire avait été touchée par une grenade lacrymogène à sa fenêtre, au quatrième étage, lors d’une intervention policière sur des manifestations violentes à Marseille (Bouches-du-Rhône), début décembre, avant de décéder le lendemain.

Les autorités françaises ont jusqu’à présent maintenu qu’il était impossible d’établir si ce décès était dû au tir en question. Le corps de cette Algérienne a été rapatrié depuis. Des médecins légistes du centre hospitalo-universitaire d’Alger se sont donc livrés à leur tour à une autopsie. Leurs conclusions incriminent le traumatisme crânien provoqué par le tir policier.

« Directement responsable de la mort »

« L’importance de ce traumatisme est directement responsable de la mort par aggravation de l’état antérieur de la défunte, malgré les soins prodigués en urgence », affirment les deux légistes dans un rapport daté du 25 décembre 2018.

Ces éléments interviennent alors que le policier qui a tiré ce jour-là n’a toujours pas été identifié, sept mois après le décès de l’octogénaire. Fin janvier, les enquêteurs de l’IGPN ont entendu les cinq CRS dotés de lanceurs de grenade qui se trouvaient sur les lieux, ainsi que le capitaine qui les dirigeait. Confrontés aux images de vidéosurveillance, aucun n’a désigné le tireur, ou n’a reconnu avoir tiré.

« Mauvaise foi »

Au total, ce jour, 200 grenades ont été tirées, selon les déclarations de leur chef au cours de ces auditions, dévoilées par Mediapart. Sur les images, un CRS fait un tir « en cloche », en direction de l’immeuble de Zineb Redouane, puis quelques secondes après prend du recul et regarde à plusieurs reprises en hauteur, face à lui.

Trois policiers ont récusé apparaître, dont l’un car il portait une barbe et un autre une cagoule et des lunettes, alors que le CRS n’en a pas sur les images, et deux ne se prononcent ni dans un sens ni dans l’autre. « Ces policiers, qui n’ont même pas été placés en garde à vue contrairement à l’usage, savent qui a tiré et font preuve d’une mauvaise foi évidente », accuse l’un des avocats de la famille Redouane, Me Yassine Bouzrou.

Une munition non identifiable

Le numéro de la grenade qui a touché Zineb Redouane, retrouvée dans l’appartement, ne permet pas non plus d’identifier le tireur car il s’agit d’une munition « de remplacement », après l’épuisement d’un premier stock, selon ces auditions.

Les fonctionnaires, expérimentés, assurent s’être abstenus de tout tir tendu, conformément à la législation. Selon la fille de Zineb Redouane, rapportant des propos de sa mère au téléphone au moment de l’impact, un policier l’aurait au contraire regardée et visée.

Un dépaysement à venir

De leur côté, les CRS insistent sur le climat particulièrement violent, ce soir-là à Marseille. Toujours d’après Mediapart, deux d’entre eux, entendus à une heure d’intervalle par la même enquêtrice de l’IGPN le 25 janvier, auraient fait à deux reprises exactement les mêmes réponses, au mot près, décrivant par exemple une « guérilla urbaine, très violente, très angoissante ».

Source : Le Parisien, R. K. , AFP, 02-07-2019

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Fritz // 05.07.2019 à 08h50

Mais voui, Zineb Redouane n’a pas été tuée par une grenade policière. Et Malik Oussekine est mort d’une insuffisance rénale.
Au moins, en 1986, les assassins d’Oussekine : les flics Schmitt et Garcia, avaient été identifiés, nommés publiquement, et suspendus. Certes, on peut déplorer que la « Justice de notre pays » ait attendu trois ans pour les faire comparaître, et qu’elle les ait condamnés avec sursis, si bien que les deux assassins n’ont pas passé une seule nuit en prison.

Mais au moins, en 1986, le président de l’Assemblée nationale (Jacques Chaban-Delmas) avait interrompu la séance pour annoncer la mort de Malik Oussekine, le ministre Devaquet avait démissionné, et le gouvernement avait retiré son projet de réforme des universités.

Aujourd’hui, le [Modéré] de l’Élysée prétend que ses forces de répression n’ont tué personne durant la crise des Gilets jaunes… Et le flic qui a tué Mme Redouane court toujours.

1986-2018, quelle régression…

29 réactions et commentaires

  • gracques // 05.07.2019 à 07h29

    Faute pour la justice française de faire son travail , cette affaire va tourner a la guérilla diplomatique.
    Malheureusement , l’ensemble des autorités françaises , police, médecine légale , justice se ‘hissent’ au niveau de crédibilité des autorités algériennes.

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    • Fritz // 05.07.2019 à 09h13

      Désolé, je préfère les autorités algériennes. Elles au moins, elles ne salissent pas le drapeau de leur pays.

        +32

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      • Jessim // 06.07.2019 à 12h51

        Les hautes instances politiques algérienne (clan bouteflika) sont bien corrompues jusque la moelle. Après la différence avec la france est que la police sait que les politiques sont corrompues et préfèrent ne pas trop les défendre. Surtout les black blocks ne peuvent pas être utilisé la bas, ils se feraient lyncher par la population à vitesse grand V

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  • Para // 05.07.2019 à 08h03

    Le média parle aussi de ce rapport d’autopsie.
    Mais selon leur analyse de ce rapport, et ceci n’est pas abordé par le parisien, les blessures de Zineb Redouane pourraient avoir été occasionnées par des tirs de LBD et non par des lacrymo.

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  • RGT // 05.07.2019 à 08h25

    Certes les CRS et les « forces de l’ordre » se comportent comme les pires hooligans mais il faut quand-même préciser qu’ils ne font que suivre les ordres qui leur ont été donnés par leur hiérarchie.

    En cas de dérapage il ne faut pas condamner le bras mais le cerveau qui commande et en France ce n’est pas près d’arriver.

    Le premier qui devrait être inculpé est bien sûr le sinistre de l’intérieur qui par ses propos excite ses subordonnés pour qu’ils se lâchent à l’encontre de civils désarmés.

    Ensuite, et c’est normal, les « clampins » qui se retrouvent au front après avoir été confrontés à des bandes armées et organisées dans les cités (contre lesquelles ils risquent leur peau, il faut le mentionner) vont profiter de l’aubaine de civils désarmés et désorganisés pour se défouler et tirer à tout va comme sur des lapins en ne risquant rien.

    Si les gilets jaunes étaient aussi dangereux que le prétendent les autorités les garde-chiourme seraient plus « modérés » dans leurs actions car ils sauraient pertinemment qu’en cas de dérapage de leur part la riposte serait très violente.

    Comme toujours, « a vaincre sans péril… » mais dans ces situations le triomphe est vraiment écœurant.

    Et bien sûr l’absence de péril croit avec l’échelon hiérarchique.

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    • bg // 05.07.2019 à 12h05

      faujt totu de meme preciser aussi, que rienne les oblige a se comporter comme des criminels, a part le fait d’en etre eux memes, faut arreter de deresponsabiliser les complices,c’est comme pour un conducteur de voiture, en cas d’accident, c’est le fabricant de la voiture qui est responsable, pas le con ducteur, c’est exactement c e que vous racontez, vous n’estes aps plus credibles que ces rem ridicules, stupides et degeneres

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    • Blabla // 05.07.2019 à 14h14

      Il n’y a pas à choisir entre punir le cerveau et les petites mains….

      Les Vopos ayant tiré sur les Est-Allemands tentant de franchir la frontière interallemande l’ont fait sur ordre ont plaidé l’obéissance aux ordres et furent souvent condamnés ;
      le chef de la police française ayant plaidé l’obéissance aux ordres sous l’Occupation fut fusillé ;
      les fonctionnaires allemands coupables de sévices sous le régime nazi ont plaidé l’obéissance aux ordres et furent condamnés pour une bonne part.

      Les dirigeants nazis, communistes allemands et collaborationnistes n’échappèrent pas tous à la Justice

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    • Alkali // 05.07.2019 à 14h21

      «  »Suivre les ordres » » n’est pas une raison acceptable.
      Lorsqu’un ordre est non-éthique et sans mesure, l’honneur c’est de le refuser.
      Les robocops se sont comportés comme des nervis.
      Et cela les rend coupables au même titre que leur hiérarchie.

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      • basile // 05.07.2019 à 16h49

        par ces temps de chômage, de quotas, et de baisse des retraites, vaut mieux obéir aux ordres, pour garder son boulot, gravir les échelons, et finir sa carrière au dernier échelon

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        • Idomar // 08.07.2019 à 18h38

          par ces temps de chômage, et de baisse des retraites, vaut mieux se comporter en assassin.
          c’est bien ce que vous voulez dire ?

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          • RGT // 14.07.2019 à 11h37

            N’oubliez jamais que la soumission à l’autorité permet de faire commettre les actions les plus odieuses.
            Certes, les CRS ne sont pas franchement « baba cool » et ont un certain « état d’esprit » nécessaire à l’exécution de leur mission.
            Mais cette tendance peu recommandable est fortement manipulée et utilisée par leur hiérarchie pour qu’ils commettent des actes qu’ils n’auraient JAMAIS commis dans la vie « normale ».

            Souvenez-vous des garde-chiourme allemands qui s’occupaient des camps de concentration nazis.
            Les recrues étaient bien sûr « spéciales » mais n’auraient jamais commis de telles atrocités en temps normal.
            Ils ont ensuite été manipulés par leur hiérarchie et se sont comportés comme aucun animal ne l’aurait fait (à mon avis c’est bien la plus grande différence entre l’homme et l’animal : Un animal ne commettra JAMAIS d’actions qui ne sont pas liées à sa propre survie).
            Et c’est ainsi depuis la nuit des temps, du moins pour l’humanité.

            les « déviants » (au Q.I. limité) sont manipulés et utilisés par les psychopathes pour que ces derniers puissent atteindre l’orgasme de leurs perversions.

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    • Yannis // 08.07.2019 à 17h42

      « Ensuite, et c’est normal, les “clampins” qui se retrouvent au front après avoir été confrontés à des bandes armées et organisées dans les cités (contre lesquelles ils risquent leur peau, il faut le mentionner) vont profiter de l’aubaine de civils désarmés et désorganisés pour se défouler et tirer à tout va comme sur des lapins en ne risquant rien. »

      Comment peut-on justifier une telle attitude par un besoin de se défouler. C’est principalement une faute morale, éthique et surtout professionnelle. Un crime contre la démocratie et l’anihilation des droits de citoyens.

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  • Fritz // 05.07.2019 à 08h50

    Mais voui, Zineb Redouane n’a pas été tuée par une grenade policière. Et Malik Oussekine est mort d’une insuffisance rénale.
    Au moins, en 1986, les assassins d’Oussekine : les flics Schmitt et Garcia, avaient été identifiés, nommés publiquement, et suspendus. Certes, on peut déplorer que la « Justice de notre pays » ait attendu trois ans pour les faire comparaître, et qu’elle les ait condamnés avec sursis, si bien que les deux assassins n’ont pas passé une seule nuit en prison.

    Mais au moins, en 1986, le président de l’Assemblée nationale (Jacques Chaban-Delmas) avait interrompu la séance pour annoncer la mort de Malik Oussekine, le ministre Devaquet avait démissionné, et le gouvernement avait retiré son projet de réforme des universités.

    Aujourd’hui, le [Modéré] de l’Élysée prétend que ses forces de répression n’ont tué personne durant la crise des Gilets jaunes… Et le flic qui a tué Mme Redouane court toujours.

    1986-2018, quelle régression…

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    • LBSSO // 05.07.2019 à 21h48

      [non Modéré] 🙂

      Je plussoie.
      il faut préciser et contextualiser toutefois : Chaban est le premier président d’une Assemblée dont la majorité politique est opposée au président de la République F Mitterrand ….

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      • Fritz // 05.07.2019 à 22h20

        Mitterrand s’était déclaré «en phase » avec les étudiants manifestant contre la loi Devaquet.
        Membre du RPR, Chaban-Delmas n’avait aucun intérêt politicien à respecter Malik Oussekine.
        Même s’il avait un différend avec Chirac remontant à « l’appel des 43 » en avril 1974.

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        • LBSSO // 05.07.2019 à 22h34

          La vengeance est un plat qui se mange froid.

          Si Chaban avait intérêt à cultiver son originalité au sein du RPR (ainsi que le regretté P Séguin, comme par hasard, ils ont été les deux seuls ). C’était un petit risque bien calculé mais ils l’ont pris contrairement à d’autres.
          Vous avez bien fait d ajouter votre dernière phrase in extremis, cela m a évité d y faire référence 🙂

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  • Fritz // 05.07.2019 à 09h00

    Le capitaine des CRS de Marseille a refusé de remettre l’arme du crime à l’IGPN, au motif qu’il en avait besoin pour continuer la répression :
    « Pour ne pas obérer la capacité opérationnelle de l’unité lors de cette période de mouvements revendicatifs intenses, je ne peux me démunir des cinq armes Cougar aux fins d’analyse ».
    https://www.nouvelobs.com/societe/20190703.OBS15417/mort-de-zineb-redouane-a-marseille-quand-les-crs-refusent-de-faire-expertiser-les-armes.html
    Sept mois plus tard, le lance-grenade n’a toujours pas été analysé.

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  • Louis Robert // 05.07.2019 à 13h17

    Si le Pouvoir français l’avait seulement voulu, justice eût déjà été rendue à madame Zineb Redouane.

    Mais ce Pouvoir irresponsable qui ne sait même pas compter les manifestants, qui refuse tout simplement de les voir, préférant les ignorer après les avoir massacrés publiquement, tous les samedis, pendant des mois, niant néanmoins encore et toujours l’avoir fait… ce Pouvoir de si mauvaise foi ne mérite même pas une seconde d’attention citoyenne.

    Honni il devait, il doit, il devra partir.

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  • Locksman // 05.07.2019 à 16h12

    Pour ma part je n’accorde pas la moindre confiance à l’IGPN. Cette institution n’est la que pour couvrir les bavures policières, elle l’a largement démontré depuis le 17 novembre pour ceux qui avaient encore quelques doutes.
    C’est fort regrettable et je pense que si l’IGPN existe c’est uniquement pour empêcher qu’une véritable institution de surveillance des dérives policière ne voit le jour avec des statuts digne de ce nom, c’est à dire qui ne soit pas inféodé à ceux qu’ils doivent punir.

    L’IGPN permet aux policiers de visé les parties sensibles (donc dangereuse) du corps, même en tir tendu, s’en pour autant être inquiété, il suffit pour s’en convaincre de comparer le nombre effrayant de blessé grave avec celui des condamnations de policier depuis le début du mouvement des GJ. Il me semble qu’il n’y a eu aucune condamnation de policier à ce jour… CQFD
    Il n’ y a pas eu d’insubordination non plus, les policiers ont commis leurs sale besogne à l’encontre des manifestations légitimes avec le plus grand zèle, malgré la fatigue dont ils se plaignent à la moindre occasion.

    Bref, Zineb Redouane à probablement été assassiné gratuitement par ceux qui sont sensé la protéger.
    Il fallait mater les GJ, toutes les bavures étaient couvertes, voila les beaux résultats de la politique du pourrissement pour éteindre la contestation populaire. Une politique possible grâce à des institutions tel que l’IGPN.

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    • Louis Robert // 05.07.2019 à 19h45

      Il ne faut pas s’attendre à ce que l’oeuvre de justice émane d’une relation nécessairement, donc incontestablement incestueuse entre les présumés coupables de crimes envers les citoyens qu’ils pour mission de protéger, et les institutions à qui le Pouvoir, lui-même tout à fait corrompu, confie paradoxalement la tâche d’évaluer leurs actions et de les sanctionner, le cas échéant.

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  • cedivan // 05.07.2019 à 16h30

    Affaire peu reluisante pour la Police. Mais on sait aussi qu’elle sera largement utilisée pour jeter le discrédit sur l’ensemble des policiers qui font pourtant globalement leur boulot dans des conditions difficiles

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    • Louis Robert // 05.07.2019 à 20h06

      Les « policiers » de tous acabits qui, durant des mois, attaquent, mutilent et massacrent, chaque samedi, les citoyens-manifestants qui les font vivre et qu’ils ont pour mission première de protéger (ou bien qui les arrêtent arbitrairement, les privent de liberté et violent leurs droits)… ne « font PAS leur boulot ». Aucune situation difficile ne saurait justifier leurs actions criminelles, attestées ad nauseam par une succession interminable d’images et de documentation audiovisuelle de nature à occuper les intéressés durant des semaines, voire des mois. L’impunité honteuse dont jouissent ceux qui adoptent ces conduites criminelles est aujourd’hui la honte du Pouvoir français, bref de la France… qui mérite mieux, peut-être, que d’être perçue comme un état voyou, en guerre contre son peuple, devenu l’ennemi intérieur.

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    • SanKuKai // 05.07.2019 à 20h27

      Si le boulot des policiers est de défendre et protéger le gouvernement à tout prix, aussi corrompu soit-il. Vous avez tout á fait raison, ils le font très bien.

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      • Jonas061 // 06.07.2019 à 14h39

        Oui, bien sûr. Défendre Macron et sa clique a toujours été la première des motivations de tous ces policiers depuis le début du mouvement des GJ. C’est justement ce genre de raisonnement simpliste et ridicule qui inspire la haine anti-flics de certains pseudo-manifestants qui, à chaque mouvement social, ne manquent jamais une occasion pour venir se joindre à la fête dans le seul but d’en découdre avec les forces de l’ordre…

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        • SanKuKai // 06.07.2019 à 16h41

          On ne parle pas de leur motivation on parle de l’objectif final de leur travail. Si leur objectif est de protéger la population, au vue du bilan, leurs augmentations de salaire n’auraient aucun sens puisque dans ce cas ils font très mal leur travail. Et dites vous bien que ce n’est pas ce raisonnement qui inspire la haine anti-flics, c’est leur comportement. Ils agissent en corporation, soutiennent et supportent l’insoutenable dans leur rangs. Et bien ils devront tous assumer les conséquences de leurs actes. Pour beaucoup de gilets jaunes cette haine n’existait pas avant le mouvement. N’inversez pas les rôles, la violence des manifestants n’est que la réponse á la violence de la police et á celle du gouvernement qui elle est continue. La police Allemande arrive á contrôler des manifestations de néo-nazis sans incidents. Les policiers Algériens n’ont pas tiré sur la foule qui les as acclamés. Si la Police française voulait vraiment la paix sans être haïe, elle l’aurait.

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        • Louis Robert // 06.07.2019 à 20h26

          La haine anti-flics naît de l’observation, abondamment documentée, de leurs conduites barbares, trop souvent bestiales et incontestablement criminelles. C’est du reste ainsi que les enfants sont les premiers à développer une haine viscérale de ces créatures, jusqu’à n’en pas même supporter la présence. Pareille haine est ensuite accentuée par l’omertà qui règne dans leurs rangs, comme on voit dans les bandes du Crime Organisé, puis par l’immunité qui leur est consentie par le Pouvoir de l’état.

          Cela est vrai depuis plus d’un demi-siècle, ne fait qu’empirer et s’annonce explosif à plus ou moins brève échéance. Cela se comprend: aucun peuple ne tolère paisiblement et bien longtemps d’être traité ainsi par le Pouvoir d’à peine 17% de la population.

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  • xc // 05.07.2019 à 17h14

    https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32707

    On notera que la désobéissance aux ordres illégaux est possible quand l’illégalité est manifeste. Comme on ne demande pas aux FDO, de même qu’à la plupart des autres fonctionnaires, d’être docteurs en Droit…

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    • Dominique65 // 08.07.2019 à 21h46

      Le débat sur la désobéissance n’a, à mon avis, rien à faire ici. Car il est bien évident qu’aucun ordre de tirer sur une mamie qui ferme ses voltes n’a été donné.
      des ordres scélérats ont été donnés, c’est sûr, mais là, le responsable, c’est celui qui a tiré.

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