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26.janvier.201526.1.2015 // Les Crises

Attaque contre « Charlie Hebdo » : Michel Onfray regrette que les médias n’aient été « que dans l’émotion »

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Un bel extrait où Onfray pose de très bonnes questions.

Je vous proposerai la version intégrale très rapidement…

Invité sur le plateau de « On n’est pas couché« , Michel Onfray est revenu sur le traitement par les médias des attentats de la semaine dernière. Il se faisait ainsi l’écho d’une de ses tribunes, dans laquelle il racontait sa perception des évènements le mercredi 7 janvier dernier, jour de l’attaque contre « Charlie Hebdo ». Affirmant avoir ressenti une vive émotion lorsqu’il a appris l’attentat contre le journal satirique, il n’a cependant pas caché avoir été « sidéré » par ce qu’il avait vu et entendu devant sa télévision ce jour-là.

À REGARDER ICI

« J’ai juste vu de l’émotion »

« Je n’ai pas vu de mise en perspective de ce qui avait eu lieu avec de la politique, de la géopolitique, avec des explications qui auraient pu nous expliquer pourquoi on en était arrivé là » a-t-il regretté. « J’ai juste vu de l’émotion », a-t-il poursuivi. « Ca me paraît normal l’émotion. On est tous des enfants ou des petits-enfants de Cabu ou Wolinski« , a-t-il commenté. Avant de réaffirmer sa critique vis-à-vis des médias : « Je me suis dit : ‘Effectivement, ça ne pense pas beaucoup et ça n’a pas pensé beaucoup pendant très longtemps’« .

Une prise de position qui n’a pas convaincu Léa Salamé. « Pardonnez-moi, mais comment voulez-vous qu’il en soit autrement quand il y a une tuerie avec 12 personnes qui sont tuées en plein Paris. Comment voulez-vous qu’on fasse des analyses géopolitiques à chaud ? (…) Comment voulez-vous qu’il n’y ait pas d’émotion ?« . « Je n’ai pas dit qu’il ne fallait pas de l’émotion« , a rectifié Michel Onfray, précisant qu’il n’y avait eu « que de l’émotion« . Alors que Léa Salamé évoquait un état naturel d’effroi face à ces faits, le philosophe a critiqué les journalistes. « Je pense que les journalistes sont prescripteurs. Ils ont des avis sur tout. Ils commentent en permanence. Ils nous disent ce qu’il faut penser, où est le bien, où est le mal… En permanence c’est ça« , a-t-il estimé.

« On a envie d’autres choses »

Avant de poursuivre : « Et on a une information qui nous est donnée à jet continu et on y va dans le pathos. C’est normal le pathos. On a tous été choqué. Mais je pense que quand on a des journalistes qui font des écoles de journalistes, qui sont payés pour être journalistes, c’est à dire pour être informés, c’est à dire pour connaître les dossiers, on a envie d’autres choses que ce que l’on voit en temps normal, c’est à dire du surcommentaire. A un moment donné sur mon écran, il n’y avait pas moins d’une dizaine informations. Et on commentait ce que l’on voyait« , a-t-il expliqué, évoquant les descriptions par les journalistes des images montrées en direct à l’antenne.

Et de conclure : « Il y avait des informations. Le président de la République qui était en train de faire quelque chose, d’un seul coup s’arrête. Il quitte l’Elysée et, nous dit-on, il dévale quatre à quatre les marches en compagnie de son conseiller en communication. L’obscénité, elle est aussi là, me semble-t-il« .

Commentaire recommandé

vladimirK // 26.01.2015 à 03h53

Là où je suis entièrement d’accord avec Michel Onfray, c’est qu’il des métiers où – heureusement ou malheureusement – l’émotion n’a pas sa place :

– imaginez un chirurgien émotif, comment travaille-t-il ?
– un secouriste émotif ? Un militaire ?

Le pire, ce sont les politiques, en particulier présidents et premiers ministres (ou équivalents) qui sont les chefs de leurs armées, qui ont le pouvoir d’un pays entre les mains. N’est-il pas dangereux qu’une personne qui possède le contrôle du feu nucléaire, qui dirige une armée soit émotif ?

Que se serait-il passé en 1962, si les politiques et militaires américains et soviétiques avaient perdu leur sang froid, avaient laisser jouer l’émotion ? J’imagine que le système solaire compterait une planète en moins.

Et bien pour les journalistes, c’est pareil, autrement il n’y aurait pas de reporters de guerre qui font un boulot incroyable.

Alors Mademoiselle Salamé, qui n’a connu que les plateaux TV peut toujours demander « comment faire des analyses politiques à chaud », comment « ne pourrait-il ne pas y avoir d’émotion »…
Elle n’a qu’à faire comme s’il s’agissait de bombardements de civils en Ukraine ou en Syrie… même si c’est à moins de 2h de vol de Paris.

49 réactions et commentaires

  • Louis Malle // 26.01.2015 à 02h24

    Mais les journalistes font exprès : pour qu’on adhère à leurs préférences , qu’on adule ce que Charlie représentaient, qu’on fasse bloc et qu’on suive le gouvernement qui tout compte fait a globalement leur faveur et ne faire ni le jeu de l’UMP ni du FN.

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    • Gaïa // 26.01.2015 à 11h32

      Décidément Michel Onfray a l’art des bonnes formules à mettre au panier. “Ca me paraît normal l’émotion. On est tous des enfants ou des petits-enfants de Cabu ou Wolinski“ dit-il. Ah bon? Moi qui croyais que c’était surtout parce qu’une tuerie de ce genre est inadmissible, point.

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  • Old Ohm // 26.01.2015 à 02h36

    «Les médias parlent aux médias». Radio Nulle Part

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    • Jean-Pierre // 26.01.2015 à 10h37

      Bien vu ! C’est pour cela que j’ai jeté ma télé à la poubelle, la seule place qui lui est honorable. Cette action salvatrice n’a pas eu lieu hier ni avant-hier mais il y a plus de trente ans !!!
      Non, rien de rien, non je ne regrette rien…. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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      • Pierre M. Boriliens // 27.01.2015 à 04h07

        Pareil pour moi… Depuis, quand j’ai par hasard l’occasion de la voir (ça traîne quand même partout, la télé), je suis généralement ahuri et effrayé par le degré de bêtise que ça peut atteindre ! Et j’ai la nette impression que ça empire. Quand on la voit tous les jours, je m’imagine que c’est comme la grenouille qu’on a mise dans de l’eau froide qu’on chauffe doucement. Elle ne se rend compte de rien et finit par cuire…

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  • boduos // 26.01.2015 à 02h51

    Michel Onfray que l’on admire pour son engagement avec son université populaire ne peut que bénéficier d’un apriori très favorable ,on manque de philosophe de cette trempe. sur un événement surmédiatisé tel que le 07.01 ,c ‘est a dire notre 11.09 ,le philosophe se calme,analyse et décrypte.
    il s’étonne de l’orchestration parfaite du pouvoir (que l’on va attribuer au conseiller en communication plutôt qu’a une mise en scène ).
    et pour le philosophe,l’émotion est l’ennemi de la raison,de la vérité ,l’écran qui court circuite l’analyse .
    j’ai pu apprécier l’honnêteté intellectuelle des intervenants sur ce blog. le 07.01 est un test pour notre capacité à ne pas tomber dans le piège tendu par les médias pour réagir et se laisser enfermer dans une attitude programmée et récupérée par le pouvoir.
    l’homme libre resitue les événements dans le contexte international ,relativise,prends de la distance et observe la gesticulation qui désigne le criminel,ou qui au moins montre à qui profite le crime.
    élémentaire mon cher Watson

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    • josephine // 26.01.2015 à 08h44

      Ben ouais, le type se précipite, le jour même, pour prendre de la distance sur l’événement?! Y a pas contradiction? Surtout que le même type, y a quelques années, racontait qu’il ne fallait pas attendre de lui qu’il discute à chaud de l’actualité. Sérieusement, si vous cherchez un philosophe ne perdez pas de temps avec lui. (j’ai lu une grosse partie de ces ouvrages, mais en suis revenue.)

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    • François // 26.01.2015 à 10h59

      Oui, sauf que Olivier et les commentateurs les plus actifs sur le présent blog (et sur bien d’autres) avait largement élaboré une analyse distanciée de l’événement en moins de 24 heures. Là, on est 10 jours plus tard, quand l’émotion est de toute façon déjà en train de retomber. On dirait un type qui voit le courant le plus porteur et qui veut « en être ». Mi. H. L. Onfray.

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  • vladimirK // 26.01.2015 à 03h29

    On regrette Natacha Polony, qui était d’un autre niveau.

    Mademoiselle Salamé a beau être la fille d’un ancien ministre… elle ne fait pas le poids.

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    • Pvh // 26.01.2015 à 07h52

      Salamé a donné au début l’illusion d’une certaine intransigeance journalistique, mais avec le recul, on finit par voir qu’elle est opportuniste, réactive, superficielle, alors que Polony savait prendre un peu de hauteur.

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    • purefrancophone // 26.01.2015 à 10h57

      vladimirK;
      Natacha est d’un autre niveau , rien à voir avec ces journalistes formatés .Désolée de voir Natacha sur une télévision le soir où véritablement elle n’a rien à y faire .
      Léa Salamé est égale sur France2 à ce qu’elle était sur iTélé .Politiquement correcte , pollueuse de la véritable info. Tout comme Aymeric Caron !! Affirmer des mensonges avec une telle certitude que cela en devient déconcertant
      Ne plus les écouter c’est ce désintoxiquer .

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    • boduos // 26.01.2015 à 14h08

      @vladimirk
      bah elle se fond dans le moule de la doxa « Rucquier » pour durer plus longtemps que Natacha.
      elle semblait plus impartiale sur Itélé lors des débats entre Domenach et Zemmour.
      Siné aurait dit « Elle ira loin cette petite »

        +1

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  • vladimirK // 26.01.2015 à 03h53

    Là où je suis entièrement d’accord avec Michel Onfray, c’est qu’il des métiers où – heureusement ou malheureusement – l’émotion n’a pas sa place :

    – imaginez un chirurgien émotif, comment travaille-t-il ?
    – un secouriste émotif ? Un militaire ?

    Le pire, ce sont les politiques, en particulier présidents et premiers ministres (ou équivalents) qui sont les chefs de leurs armées, qui ont le pouvoir d’un pays entre les mains. N’est-il pas dangereux qu’une personne qui possède le contrôle du feu nucléaire, qui dirige une armée soit émotif ?

    Que se serait-il passé en 1962, si les politiques et militaires américains et soviétiques avaient perdu leur sang froid, avaient laisser jouer l’émotion ? J’imagine que le système solaire compterait une planète en moins.

    Et bien pour les journalistes, c’est pareil, autrement il n’y aurait pas de reporters de guerre qui font un boulot incroyable.

    Alors Mademoiselle Salamé, qui n’a connu que les plateaux TV peut toujours demander « comment faire des analyses politiques à chaud », comment « ne pourrait-il ne pas y avoir d’émotion »…
    Elle n’a qu’à faire comme s’il s’agissait de bombardements de civils en Ukraine ou en Syrie… même si c’est à moins de 2h de vol de Paris.

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  • jules // 26.01.2015 à 03h58

    JULETTE L’ÉMOTION

    Je suis journaliste. Un chauffard vient d’écraser un petit chien en face de chez moi, mon duplex de Passy. Je sors comme une folle en hurlant (le désarroi le plus vif me submerge de la ciboule aux harpions en passant par ma rate qui se dilate) : « Monsieur le président, monsieur le premier ministre, monsieur le préfet des brigades Rambo, c’est affreux, c’est criminel, faites donc quelque chose ! »

    JULETTE LA-TÊTE-FROIDE

    Je suis journaliste. La même. J’ai un patron dont les amis des copains financent des escadrons de drôles de types avec des svastikas© partout, de la tête au pied, même sur l’estomac qu’est pas droit. Des zozos qui tirent dans le tas à mille bornes de chez moi et qui font des morts par milliers avec des cervelles qui éclatent, des tripes à l’air et du sang partout. Les vieux aussi. Quelquefois un bébé en poussette qui passait par là.

    Mon amant de poche Kevin©, qui vient de voir ça sur le Retina SK© vingt-sept pouces de l’iMac© quadri-cœur, a eu le culot de hurler : « Oh putain ! La galère ! Ça gicle de partout ! » (Il est encore jeune…) « Hé, ho ! Keep cool, Kev’, dis-je. Tu vas réveiller le Ragdoll© blue point. Prends ton import de Somnatrol©, grouille et viens qu’on s’fasse un p’tit Manhunt© avant le plan baise ».

    Jules, caricaturiste ni Charlie ni pas-Charlie.

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  • lemoine001 // 26.01.2015 à 07h34

    L’émotion des journalistes me laisse sceptique. Elle est beaucoup trop sélective. Et puis elle atteint ses sommets pour rendre compte des rencontres sportives. Ce n’est que hurlement « et c’est le but !!!! » etc. à en perdre la voix !

    S’agissait-il d’émotion ou de provoquer, de renforcer une émotion ?

    Il se trouve que j’avais une radio allumée au moment des attentats. Il y avait peut-être de l’émotion mais aussi et surtout de la confusion. Les comptes rendus étaient confus et la répétition de la même information, toujours aussi vague, tenait lieu de commentaire.

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    • Gaïa // 26.01.2015 à 20h31

      Renforcer les émotions, le Ministre des Affaires étrangères Israélien entend bien en faire un outil politique puisqu’il a commandé des milliers d’exemplaires de Charlie hebdo pour les distribuer gratuitement.

      http://rt.com/news/226371-israel-lieberman-charlie-hebdo/

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  • Alain V // 26.01.2015 à 08h05

    Il y a eu de l’émotion, c’est vrai, puis il y a eu de la récupération et il y a eu beaucoup de réflexion aussi. Par exemple, Olivier Le Cour Grandmaison : http://blogs.mediapart.fr/blog/olivier-le-cour-grandmaison/240115/apres-les-attentats-le-triomphe-du-parti-de-l-ordre

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  • Dommage // 26.01.2015 à 08h19

    Navré j’ai pas pu dépasser le titre.
    Comment peut-on s’étonner que les médias ne soient « que dans l’émotion »??
    C’est aujourd’hui leur unique façon de fonctionner ET la seule fonction qui leur est demandée. A la fois par ceux qui les dirigent et par ceux qui les suivent.

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  • DUGUESGLIN // 26.01.2015 à 08h26

    Les journalistes qui pourraient donner un avis contradictoire, et ouvrir le débat, sont virés ou écartés pour des motifs fallacieux, avec des tas d’accusations selon le rabâchage habituel.
    Ceux qui savent aller dans le sens de ce qu’on attend d’eux, conservent leur place.
    C’est la dictature de la pensée.
    Il n’y a pas de débat mais des » anathèmes », Puis finalement on est accusé de « blasphème » ou de son équivalent moderne qui ne se dit pas. C’est la nouvelle religion non enseignée, non dites, mais qu’un journaliste devine et applique, celle de la pensée téléguidée, orientée, qui désigne les gentils et les méchants, explique le bien et le mal, selon de sombres intérêts qui ne se dévoilent pas, sous peine de sacrilège.

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  • FFg // 26.01.2015 à 08h42

    Faites comme mon grand père. Pas de télé chez lui , le moins qualifié de ses enfants Est un docteur anticapitaliste

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  • Pytheas // 26.01.2015 à 08h52

    C’est tout simplement faux. Deux jours après la sideration, beaucoup d’articles qui ont posé de vraies questions avec quelques réponses : sur l’islam par des musulmans, les politiques publiques et leur efficacité, la fonction éducative, les engagements militaires françaises et l’Europe, la responsabilité individuelle et le déterminisme social, etc……..du bruit pour rien ? Le rassemblement républicain est une réaction calme sans aucun incident, pour défendre des valeurs essentielles que les français portent historiquement.

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    • DUGUESGLIN // 26.01.2015 à 09h40

      Le problème, c’est que « les valeurs essentielles » ne sont pas dites. Tout le monde s’en revendique, mais sans dire lesquelles, peut-être pour éviter des risques de divergences importantes.
      A la question: « êtes-vous pour la sauvegarde des valeurs essentielles? »Tout le monde répond Oui, mais chacun a son idée des valeurs essentielles.
      Nous manquons totalement de clarté dans ce domaine, et il n’y a pas de débat, donc nous sommes « récupérables » et manipulables.

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  • Chris // 26.01.2015 à 08h58

    Souvenons nous de la récupération et de l’orientation de l’émotion lors de la catastrophe du vol MH17 au dessus de l’ukraine. Les gros titres des journaux, la photo de Poutine avec les commentaires (Poutine dictateur, assassin, Poutine a tué mon fils, etc…). Avant même la moindre preuve, la moindre enquête !!!
    Comment croire ces gens ? Ce n’est que propagande !!!

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    • Jacques F. // 26.01.2015 à 09h30

      @Chris
      > Comment croire ces gens ? Ce n’est que propagande !!!

      Attention !
      La nouvelle orientation des médias est « il faut discréditer toute personne qui ne nous croie pas et/ou qui pose des questions sur la vérité qu’on a énoncée : ce sont des complotistes« .

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      • Renaud 2 // 26.01.2015 à 10h00

        Oui, d’ailleurs le premier grand texte du Charlie Hebdo paru la semaine dernière s’intitule : « les charognards du complot ». C’est moi ou on amalgame les complotistes avec les terroristes ? Qui est finalement l’ennemi public numéro un ?

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      • François // 26.01.2015 à 11h08

        8% est le seuil critique de l’influence de masse: 8% de citoyens formés et informés et paf! On serait en démocratie! La diversité nourrirait le débat.. Actuellement on doit tourner aux alentours de 3 à 4%. Peut-être 5, c’est difficile à dire. Courage!

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    • purefrancophone // 26.01.2015 à 10h52

      Chris;
      Le plus cynique a tout de même été cette vidéo montrant cet homme de novorossia , prendre un ourson en peluche , vidéo stoppée avec le commentaire « ils dépouillent les victimes » alors que cette même vidéo plus loin montre cet homme très ému , reposer l’ourson , s’agenouiller et prier .
      Les journalistes n’ont plus aucune crédibilité depuis longtemps à mes yeux !!!!!
      Ils ne fonctionnent , pour la majorité d’entre eux que dans l’émotion du mensonge !

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    • madeleine // 26.01.2015 à 18h38

      et sensationnalisme à tout va…

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  • Charles // 26.01.2015 à 09h19

    C’est sûr que son touit de 12h50 (« Mercredi 7 janvier 2015 : notre 11 septembre »), c’était de la réflexion profonde.

    Quand on lit son papier intitulé « Notre 11 septembre » publié ici même, on ne peut que ricaner devant la critique, tant il est évident que son récit de la journée qu’il a passée ce fameux jour montre à quel point il était « dans l’événement », totalement englué dedans, sans aucun recul, à penser avec ses tripes et à répondre à des journalistes étrangers…

    Exactement ce qu’il dénonce, en somme.

    Un bon truc, qui fonctionne à 90% quand une argumentation nous semble bizarre : toujours essayer de retourner contre le discoureur ses propres arguments. En général, surtout à notre époque où le langage est si mal maîtrisé, l’orateur essaie de parer aux défauts qu’il voit chez lui et dont il sait qu’on peut les lui reprocher. Ce sont donc ceux-là qu’il avance de préférence comme arguments en condamnant les autres. Ça en dit long sur l’individu.

      +6

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  • Dami1 // 26.01.2015 à 09h22
    • achriline // 26.01.2015 à 10h57

      Merci pour le lien, bien que je ne sois pas allé jusqu’au bout car agacé par Onfray.
      Un philosophe se doit d’avoir un esprit ouvert hors Onfray m’est apparu comme quelqu’un de borné, complétement bloqué sur l’aspect négatif du coran (que la majorité des musulmans n’ont pas lu), pour résumer il m’a fait l’effet d’un islamophobe qui feint de s’ignorer. En tout cas son discours, enfin celui que j’ai entendu jusqu’à ce que je ne puisse plus le supporter, était celui d’un islamophobe.
      Il y a beaucoup de personnes qui sans se prétendre philosophes ont des discours autrement plus ouverts et intéressants que ce monsieur.
      Qui a décidé un jour de le considérer comme philosophe ? S’est-il lui-même auto-proclamé comme tel, à la manière de BHL ?

        +7

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      • Georges // 26.01.2015 à 21h54

        @achriline

        Il se positionne en avance sur une éventuelle défaillance de BHL. Il construit une image à l’aide des médias. Et pour se construire par les médias, il faut y aller à l’emporte-pièce et de façon grossière. Mais il le fait très bien, c’est à dire que le travail de philosophe, il ne le connaît pas, il doit seulement savoir répéter plus de phrases historiques que le simple citoyen, pour faire impression. Il n’y a pas de réflexion, il n’y a qu’un positionnement.

        Il y a plein de penseurs autrement plus subtils, mais « ils ne font pas télé ».

        Personnellement il ne m’énerve pas car je n’ai jamais eu la télé. Ce n’est pas mon monde (je n’ai fais que lire les extraits proposés et les réactions des uns et des autres).

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  • Michel Loncin // 26.01.2015 à 09h57

    C’est bien pour cela qu’on peut se demander s’il n’y a pas eu MANIPULATION de l’opinion orchestrée à TRES HAUT niveau de pouvoir … Outre les « bruits » persistants » d’un Coup monté … Le tout, EXACTEMENT comme lors du « 11 septembre » …
    Et, ce qui est DERISOIRE (et en dit long sur le niveau de la « masse »), c’est la remontée SPECTACULAIRE de Hollande à « l’applaudimètre » des « sondages » !!!

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    • Merle // 26.01.2015 à 19h31

      On peut considérer que la politique est un jeu de dupes alors. Soit disant, nous râlons, nous vomissons, nous ne supportons plus … Mais quand même, quand notre président Notre Président libère un otage ou bien se retrouve dans une situation de crise : il gagne en popularité. Certes, l’otage a été libéré contre environ le prix de 1600 kalachnikovs, et la situation de crise est probablement du a une très mauvaise politique étrangère dont il est un des plus fervents défenseurs… Mais nous sommes quand même 20% plus nombreux que la veille à l’applaudir.

      On peut donc constater que nous sommes des gros cons et que faire de la vraie politique, ça serait donner de la confiture à des cochons. Gros bisoux.

        +6

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  • achriline // 26.01.2015 à 10h11

    L’émotion n’a-t-elle pas remplacé la réflexion ?

    Combien de tout ces gens présents dans le défilé ont prolongé leur geste par une analyse des événements et quel pourcentage est simplement retourné à ses occupations comme si rien ne s’était passé ?
    Entre outre pour les dirigeants, Il est évidemment plus facile de manipuler les gens par l’émotion.

    Autre question, ces journalistes qui jouent avec l’empathie des gens sont-ils sincères, agissent-ils ainsi pour doper l’audimat ou sont-ils « aux ordres » ?

      +4

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    • Charles // 26.01.2015 à 12h57

      « L’émotion n’a-t-elle pas remplacé la réflexion ? »

      Heu… ça dure depuis quand même pas mal de temps, cette affaire.

      Déjà, les Grecs… Ils avaient bien conceptualisé la chose et avaient tenté d’y répondre politiquement. Et, chez nous, La Boétie et quelques autres ont bien enfoncé le clou. Machiavel avait bien mis au clair la chose et l’avait intégrée dans ses conseils au prince.

      C’est sans doute la nature humaine qui nous rend si sensibles à l’émotion et à la réaction intempestive, au devenir-troupeau. Mais, sachant cela depuis de nombreux siècles, au lieu d’y céder sans cesse et sans cesse, nous aurions dû pouvoir et nous devrions dès à présent mettre au point des modes de défense politique permettant de parer à notre manipulation par nos élites dirigeantes.

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  • Django // 26.01.2015 à 11h00

    Pour le reste, il dit « on ne peut plus parler d’Islam sans être traité d’islamophobe ». Je crois que c’est complêtement faux, et qu’il confonds deux religions.

    Concernant ses sois-disants propos intéressant : il ne faut pas être un génie pour dénoncer la munipulation émotionelle des médias. Mais peut-être l’est-il quand il est capable de dérouler des kilomètres de phrases pour illustrer son sujet, et au final ne pas dire grand chose.

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  • Patrick Luder // 26.01.2015 à 11h05

    Une affaire de dimension Européenne pour moins de vingt morts,
    alors qu’ailleurs, des dizaines de milliers de morts ne comptent pas.

    P a t h o l o g i q u e . . .

      +18

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    • François // 26.01.2015 à 11h10

      Oui, mais l’émotion fait paravent. L’escroquerie est totale.

        +11

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  • anne jordan // 26.01.2015 à 12h59

    Onfray m’a toujours paru
    être un faux derche ;
    son Université Populaire était une idée magnifique , mais ses écrits et sa laïcité militante ,au gré des pensées dominantes ,avec juste ce qu’il faut de grincements de dents pour que certains disent  » ah , voilà un type qui pense !  » , pfff !
    Dans Siné hebdo , ses papiers étaient très médiocres , comparés au patron , Siné himself , comparés à Warschavsky , à Delfeil de Ton – un autre rescapé intellectuel de Charlie à la sauce Val – et lorsque Siné Hebdo s’est arrêté – provisoirement – , le seul qui n’a pas voulu être en photo , c’était lui , Onfray dont la binette est quand même archi connue . son côté :  » je suis un provincial  » alors que sa vie et son oeuvre sont typiquement parisiens m’exaspère !

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  • Tapia // 26.01.2015 à 13h01

    Mr. Onfray est (était?) meilleur quand il nous propose de réfléchir par nous mêmes et nous en donne quelques outils (université populaire). De plus en plus il nous sert son « prêt à penser » sur les médias pour lesquels il est devenu un des invités vedettes. Et là ses raisonnements, ils les propose à l’emporte pièce sans nuance ni possibilité de doute, et sans beaucoup de propositions constructives. C’est à se demander s’il ne pose pas son intelligence à l’entrée des plateaux et se sert d’autre chose à la place.

    A chaque foi qu’il y a des attentats, parmi les victimes, on retrouve des patronymes magrébins (soldats, policiers, travailleurs…). Ils sont la France, ce n’est pas une opinion, c’est un fait statistique.

      +3

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    • Jeff // 26.01.2015 à 19h50

      Onfray philosophe est mort le jour où il a posé un pied sur un plateau télé, plateau qu’il vomissait dans ses premiers écrits. Mickaël Paraire par la Gauche et Jonathan Sturel par la Droite ont démonté la supercherie de façon implacable. RIP.

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  • Andrea // 26.01.2015 à 13h05

    Ce philosophe met l’accent sur ce qui *manque* – une réflexion, une mise en perspective, du géo-politique, etc. Il fustige l’accent mis sur l’émotion. (Et la journaleuse qui lui répond, comment n’y aurait-il pas d’émotion? est futée pour défendre les médias.)

    Il nous explique pas ce qui se passe, comment ca marche.

    Je n’ai pas moi-même regardé la télévision, mais c’est tjs pareil.

    Le téléspectateur est sollicité non pas pour recevoir une info, mais pour participer à l’événement , c’est à dire s’immerger dans la chose, mais avec le point de vue colporté par les médias (cad. gouvernement, police, etc.) Il a donc l’impression de vivre l’événement, exactement comme face à une fiction: un film grippant, un bon livre d’horreur, un polar, etc. Quand on visionne, quand on lit, une fiction, on n’analyse pas, on prend plaisir à évoluer dans un monde imaginaire (sauf critique littéraire, etc.) On a de l’émotion, dans le sens d’avoir peur, d’être ébahit, surpris, hilare, etc. On peut s’identifier aux personnages, en espérant que le héro ne tombe pas dans un piège.. Mais une fois l’expérience terminée, on sait que c’était, comme disent les enfants “pas pour de vrai.”

    Cette “émotion” que le philosophe cite, c’est une tentative de faire passer le réél (attaque meurtrière) dans le registre de la fiction, de solliciter les réactions identificatoires (entre autres) pour ensuite les exploiter, les manipuler. C’est pour cela que, quelques point seulement:

    – Souvent, l’événement tombe dans l’oubli (voir Merah, pas si différent après tout, et pas ancien), comme pour une fiction: on se souvient du Hero Rambo, mais cela n’a aucune consequences dans la vie!

    – Les événements ‘terroristes’ prennent des allures de ‘false flag’ (FF), s’ils le sont ou pas. (Je ne me prononce pas sur celui-ci, ma remarque est générale.) Dans le cas de FF, on voit/sent bien que tout se passe trop rapidement, que les nouvelles suivent un espèce de script pré-programmé: identification immédiate des malfaiteurs, traque des coupables, actions policères musclées, raids, etc., fusillade, etc., comme un film, avec une ligne directrice, et avec un temps ‘comprimé’, des images ‘choc’, etc. Cela reveille également bien sur les ‘complotistes’ qui comprennent qu’il y a qqpart du ‘faux’ – dans la vie cela ne se passe pas comme ca! (Est-ce l’événement qui est manipulé ou sa présentation, ou les deux?)

    – La récupération, l’utilisation de l’émotion doit être hyper-rapide, il faut agir immédiatement. Quand elle s’est éteinte, qqes jours seulement, voir une semaine, c’est trop tard! Ici on voit que le Gouvernement Francais suit ce principe à la lettre.

    – Le matraquage médiatique doit être fort, quasi-incéssant, et répétitif, suivant une seule ligne ‘éditoriale’ ceci pcq il faut toucher l’audience le plus large possible, et le temps de visionnment du public est quand même limité, fractionné, distribué (ado, travailleur hyper occupé, ménagère de 50 ans, etc.)

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  • theuric // 26.01.2015 à 13h20

    Une grande partie des commentaires se font sur les justificatifs de Madame Salamé.
    Et c’est vrai, je puis vous l’affirmer pour avoir regarder la télévision ce jour-là, il n’y eu que de l’émotion et du rabâchage ainsi que quelques images tournant en boucle.
    Au-delà du choc qu’avait ressentit nombre de gens, nous avions assisté en directe au trauma journalistique que Madame Salamé a très bien exprimé dans cette émission, il n’y eut que de la pure émotion parce qu’il y a eu un violent traumatisme chez une grande part des journalistes.
    Mais au-delà de cette complainte à laquelle nous avions assisté deux autres composantes sont, à tout égard, à observer.
    La première concerne les nombreux regroupements et défilés spontanés de français, pour une large majorité blancs, dans un grand nombre de villes.
    Cela signe un retour d’affirmation d’identité.
    Les musulmans de France ne s’y sont pas trompés qui sont nombreux à avoir troqué leur djellaba contre une vêture moins voyante et il est possible que dans un proche futur beaucoup fuient ou remplissent les églises plutôt que les mosquées (je le répète, je ne fais qu’observer une potentialité sociale et non pas prendre parti pour quoi que ce soit, seule, pour moi, l’humanité compte!).
    La seconde, je ne fais là que me répéter, a affirmé la position politique centrale de la France de par ce défilé médiatisé de chefs d’états, de gouvernements ou de leur représentant qui n’eut lieu que quelques jours après cet attentat.
    Laissons aux journalistes en vu gérer leurs petites commotions où à la culpabilité de ne pas remplir correctement leur rôle éminemment social de passeur d’information, se joint l’entêté sentiment de s’être fait acheté par les puissances du moment, la ploutocratie, en dégradant fortement ce pourquoi ils usèrent, naguère, bancs d’université et neurones, et ce qui devrait leur donner le sentiment de l’œuvre sociale d’une bien bien remplie dans leur réalisation propre.
    Laissons-les à cette commotion qui ne fut que l’écho de leur trahison en retour d’un choc tout à fait compréhensible.
    L’importance n’est pas là et c’est sur quoi Monsieur Onfray voulu porter sa réflexion, quand bien même ses idées ne sont pas encore structurée et sa parole pas vraiment entendue.
    Quand à moi je mesure ces deux mouvements, ces deux cristallisations déjà depuis longtemps en développement dans notre pays et qui, à n’en pas douter, ce conjugueront bientôt de manière complexe de telle sorte qu’il nous sera devenu difficile de faire remonter ces événements futurs à ceux qui eurent lieu au début Janvier 2015.
    Pour l’instant, les passions qui se sont exprimés il y a moins de trois semaines vont s’apaiser et tout le monde aura l’impression que tout redeviendra comme avant.
    Il n’en est rien, tout au contraire.
    Ces événements ont touché la symbolique du pays et rien ne sera plus comme avant.
    Maintenant,une petite péripétie, une étincelle, un rien peut produire un enflement disproportionné pouvant conduire à bien des conjonctures.
    D’autant plus que la situation économique mondiale est au plus mal en point et quand bien même la baisse du prix du pétrole aurait pour partie d’origine quelque manipulations de l’O.P.E.P., cela signe, quoi qu’il en soit, l’affaiblissement continuel des échanges internationaux, voyez la situation délirante de Wall Street ( https://www.abcbourse.com/graphes/eod.aspx?s=DJIAx ).
    En effet, aujourd’hui tout fait lien.
    A n’en pas douter, la dernière votation des grecques et la victoire de Syriza ne passera pas inaperçu ici.
    Même si la fiancée, la petite amie des médiats en vu, Madame Lepen, essaie de récupérer ce mouvement de gauche.
    La récupération, qui nous avait, il y a peu de temps, proposé à notre réflexion la tendance récupératrice de la ploutocratie, sinon notre hôte?
    En France, comme l’affirme Monsieur Mélenchon, il n’y a qu’un peuple, ce qui devrait en être dans chaque pays, et chaque citoyen se doit d’être considéré à part égale, où qu’il vive, quoi qu’il fasse et quel que soit son statut social.
    Les graves manquements dont nous pouvons voir tous les jours les effets calamiteux génèreront soit une détestation de cette aristocratie d’argent en fin de course, soit des tentions communautaires (anti-musulmans) dont l’origine se trouve dans cette vulgaire béatitude du pro-amécicanisme primaire visible même ici par des commentaires anglophones sans traduction.
    Parce que cette caste éreinté pourrait bien essayer de sauver ce qu’ils peuvent encore de leur domination en renvoyant dos-à-dos les descendants de l’immigration musulmane et le reste de la population.
    Tous ceux qui parlent de communauté en France déstabilisent gravement la société.
    Parce que en France il n’y a pas de communauté, il y le peuple souverain, un et indivisible.
    Tous ceux affirmant le contraire marchent et travaillent contre lui!

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  • Dany // 26.01.2015 à 13h26

    Une conférence de 2013 de Olivier Le Cour Grandmaison qui me semble intéressante pour montrer les lacunes de la République par rapport à une partie de ses citoyens issus de l’immigration : http://www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=olivier%20le%20cour%20grandmaison&source=web&cd=15&ved=0CGcQuAIwDg&url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DHNKLFJssQPY&ei=5AfGVL3QMoH9UvbBgZgJ&usg=AFQjCNH7jmNCJofv_MH_yj5P_OZQkk5VXQ&bvm=bv.84349003,d.d24

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  • 4head // 26.01.2015 à 17h20

    EMOTIONS et CADRAGE POLITIQUE
    Les citoyens ont été émus et je ne dis pas les français car des étrangers ont été émus
    Les « médias » ont été émus
    Les partis ont été émus
    L’état a été ému
    Mais toutes les parties citées ne sont pas équivalentes dans leur fonction Il importe de définir au préalable que la qualité des professionnels (responsables politiques ou responsables de titres)
    est de ne pas se faire submerger par l’émotion dans les moments difficiles)
    Je pense qu’ils ont agit avec responsabilité, avec un sang froid impressionnant avec coordination. Symbiose telle, qu’une seule parole a émergée : parole massive monolithique prescriptrice sommatrice
    J’ai découvert l’expression d’une sorte de parti unique à l’instar de celui qui se montra avec « le pacte de responsabilité » ,parole répercutée par des médias unifiés.

    Ce discours relatait dans le même temps
    Condamnation, compassion, empathie deuil.
    Punition des coupables
    Notre politique est la bonne nous allons l’amplifier avec en point d’orgue la mise en scène de la participation des dirigeants de l’OTAN et de ses alliés…..au défilé
    Publions répétons (troublant ainsi la compassion des musulmans)
    Un séquençage long respectant la diversité des opinions aurait pu être produit faisant montre de sang froid mais aussi de la volonté de ne pas faire de forcing POLITIQUE PENDANT LE TEMPS DU DEUIL et de la compassion
    soit dans un temps long
    temps du deuil citoyen
    temps de l’introspection citoyenne (individuelles et partisane)
    débats divers et démocratiques
    décisions

    J’ ai souffert pour le personnel du journal comme j’ai souffert pour les syndiqués d’Odessa comme j’ai souffert pour les écoliers gazaouis et il est sûr que l’émotion affecte la clarté de l’esprit et c’est pourquoi j’aurais attendu plus de pondération.

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  • Olivier M // 27.01.2015 à 08h09

    Je suis effrayé de voir qu’aucun des intervenants ne dénonce toutes les formes de discrimination au faciès pratiquées par la société française.

    Le dessinateur Radu veut faire comprendre à ces jeunes que la France est leur maison, alors que leur taux de chômage est bien plus élevé que celui des enfants d’immigrés européens, qu’ils galèrent encore plus pour se loger, et qu’ils sont regardés de travers dans la rue? Autant demander aux SDF de se sentir chez eux dans la rue! Encore un idéaliste en dehors de ses pompes.

    Nos élites préfèrent se prendre pour des autruches, ça leur évite de devoir se remettre en cause. Et la très grande majorité des français n’est pas plus pragmatique, ni ne veut ouvrir les yeux.

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  • Olivier M // 27.01.2015 à 17h59

    Question à Michel Onfray: Que pense t-il de la Marseillaise: « qu’un sang impur abreuve nos sillons?

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    • madake // 29.01.2015 à 02h05

      Il y a longtemps que l’interprétation de ces couplets sur le sang impur, oppose deux partis :
      ceux qui y voient le sacrifice du peuple qui partait verser son sang « impur » qui nourrirait la terre française, face aux armées de la noblesse, qui les attaquaient pour rétablir la royauté au sang « pur ».
      Et ceux qui pensent que le sang des armées étrangères étaient impur…
      D’où l’importance d’une connaissance historique du contexte, pour se lancer dans les analyses sanguines révolutionnaires.

      Revoyez le contexte historique, et faites votre propre choix, construit sur votre savoir…

      Quand à moi, ce qui m’énerve dans ces débats, c’est la joute verbale inutile, où les critiques ont fourbi leurs citations hors contexte et leurs arguments pendant des jours, et ne cessent d’interrompre l’invité, en changeant de sujet plusi vite que l’invité ne puisse répondre.

      C’est un jeu médiocre, où la finalité n’est pas la logique d’un argumentation construite, mais le tir à boulets rouges, de citations hors contexte, pour déstabiliser l’invité, sans écouter ses réponses.
      On produit une polémique, en espérant que l’un ou l’autre va péter un plomb.
      Il faut bien dire qu’on ne peut attendre que peu de cet exercice sacrificiel des invités offerts au veau d’or de l’audimat.

      Voilà, c’est à la philosophie ce que le zapping est au cinéma. Un clip qui zappe en permanence, pour donner l’illusion d’un débat.

      Reste que réussir à tenir une argumentation construite sous le feu roulant des questions, est un bon exercice… à la portée de celui qui maitrise bien ses sujets et son argumentation.

      Mais que dire de l’enjeu pour les harceleurs? Quel est le risque encouru? Se retrouver pris à contre-pied par un orateur habile, le temps que son acolyte, ou le maître de cérémonie ne dévie le feu?
      Ils ne doivent même pas allmenter le débat, mais, à son détriment, gaver à la louche le veau d’or de la polémique télévisuelle.

      Triste recette et pauvre cuisine.

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