Source : EurekAlert
Traduit par l’équipe Les-Crises
Les décideurs politiques et le grand public débattent actuellement de l’origine du SARS-CoV-2, le virus qui provoque le Covid-19. Bien que les chercheurs considèrent les chauves-souris comme les hôtes naturels les plus probables du SARS-CoV-2, les origines du virus ne sont toujours pas claires.
Le 10 mai, dans la revue Current Biology, les chercheurs décrivent un coronavirus de chauve-souris récemment identifié qui est le plus proche parent du SARS-CoV-2 dans certaines régions du génome et qui contient des insertions d’acides aminés à la jonction des sous-unités S1 et S2 de la protéine de pointe du virus d’une manière similaire au SARS-CoV-2.
Bien qu’il ne soit pas un précurseur évolutif direct du SARS-CoV-2, ce nouveau virus, RmYN02, suggère que ces types d’insertions apparemment inhabituelles peuvent se produire naturellement dans l’évolution des coronavirus, affirment les chercheurs.
« Depuis la découverte du SARS-CoV-2, un certain nombre de suggestions infondées ont été faites selon lesquelles le virus serait originaire d’un laboratoire« , déclare l’auteur principal Weifeng Shi, directeur et professeur à l’Institut de biologie des agents pathogènes de la première université de médecine de Shandong en Chine.
« En particulier, il a été proposé que l’insertion du S1/S2 est très inhabituelle et peut-être indicative d’une manipulation en laboratoire. Notre article montre très clairement que ces événements se produisent naturellement chez les animaux sauvages. Cela fournit des preuves solides que le SARS-CoV-2 n’est pas une évasion de laboratoire« .
Les chercheurs ont identifié le RmYN02 à partir d’une analyse de 227 échantillons de chauves-souris prélevés dans la province du Yunnan, en Chine, entre mai et octobre 2019. « Depuis la découverte que les chauves-souris sont le réservoir du coronavirus du SARS en 2005, on s’intéresse beaucoup aux chauves-souris en tant qu’espèces réservoirs de maladies infectieuses, notamment parce qu’elles sont porteuses d’une très grande diversité de virus à ARN, dont les coronavirus« , explique M. Shi.
L’ARN des échantillons a été envoyé pour un séquençage métagénomique de nouvelle génération au début du mois de janvier 2020, peu après la découverte du SRAS-CoV-2. Sur l’ensemble du génome, le plus proche parent du SARS-CoV-2 est un autre virus, appelé RaTG13, qui a été précédemment identifié chez des chauves-souris dans la province du Yunnan.
Mais RmYN02, le virus récemment découvert ici, est encore plus étroitement apparenté au SARS-CoV-2 dans certaines parties du génome, y compris dans la plus longue section codante du génome appelée 1ab, où ils partagent 97,2% de leur ARN. Les chercheurs notent que RmYN02 ne ressemble pas de près à SARS-CoV-2 dans la région du génome qui code le domaine de liaison du récepteur clé qui se lie au récepteur ACE2 humain que SARS-CoV-2 utilise pour infecter les cellules hôtes. Cela signifie qu’il n’est pas susceptible d’infecter des cellules humaines.
La principale similitude entre le SARS-CoV-2 et RmYN02 est la découverte que RmYN02 contient également des insertions d’acides aminés au point de rencontre des deux sous-unités de sa protéine pique. Le SARS-CoV-2 est caractérisé par une insertion de quatre acides aminés à la jonction de S1 et S2 ; cette insertion est unique au virus et a été présente dans tous les SARS-CoV-2 séquencés jusqu’à présent. Les insertions dans RmYN02 ne sont pas les mêmes que celles dans le SARS-CoV-2, ce qui indique qu’elles se sont produites par des événements d’insertion indépendants. Mais un événement d’insertion similaire survenu dans un virus identifié chez les chauves-souris suggère fortement que ces types d’insertions sont d’origine naturelle. « Nos résultats suggèrent que ces événements d’insertion qui semblaient initialement très inhabituels peuvent, en fait, se produire naturellement chez les bêtacoronavirus animaux« , déclare M. Shi.
« Notre travail jette davantage de lumière sur l’ascendance évolutive du SARS-CoV-2« , ajoute-t-il. « Ni le RaTG13 ni le RmYN02 ne sont les ancêtres directs du SARS-CoV-2, car il existe encore un fossé évolutif entre ces virus. Mais notre étude suggère fortement que l’échantillonnage d’un plus grand nombre d’espèces sauvages révélera des virus qui sont encore plus étroitement liés au SARS-CoV-2 et peut-être même à ses ancêtres directs, ce qui nous en dira long sur la façon dont ce virus est apparu chez l’homme« .
Source : EurekAlert
Traduit par l’équipe Les-Crises
Source : Futura Sciences
Le coronavirus baptisé SARS-CoV-2 – celui qui est responsable de cette maladie que le monde connaît désormais sous le nom de Covid-19 – a émergé en Chine, il y a plusieurs mois déjà. Mais son origine continue de faire débat. Aujourd’hui, des chercheurs affirment que rien ne permet de supposer qu’il n’est pas d’origine naturelle.
« Depuis la découverte du coronavirus SARS-CoV-2 — responsable du Covid-19 —, un certain nombre de rumeurs non fondées ont couru, suggérant qu’il aurait été créé en laboratoire, rappelle Weifeng Shi, professeur à l’Institut de biologie des agents pathogènes de la Shandong First Medical University (Chine) dans le communiqué. Il a notamment été mis en avant une caractéristique particulière — une insertion d’acides aminés — qui pourrait être l’indication d’une manipulation humaine. Mais nos travaux montrent très clairement que ce type d’insertion peut se produire dans la nature ».
Rappelons que depuis la découverte que les chauves-souris étaient le réservoir du SRAS en 2005, les chercheurs se sont beaucoup intéressés à ces animaux de la nuit. Cette fois, l’équipe de Weifeng Shi a analysé 227 échantillons de chauve-souris prélevés dans la province du Yunnan, en Chine, entre mai et octobre 2019. Les chercheurs y ont découvert un nouveau coronavirus de chauve-souris qui partage avec le SARS-CoV-2, 97,2 % de son ARN sur certaines parties de son génome.
Toujours en quête de l’ancêtre du SARS-CoV-2
Or ce coronavirus baptisé RmYN02 présente des insertions d’acides aminés similaires à celles observées sur le coronavirus responsable du Covid-19. Celles que les rumeurs présentaient comme la preuve de sa manipulation dans un laboratoire. Le fait que ces insertions soient similaires mais pas identiques à celles observées sur le SARS-CoV-2 indique qu’elles se sont produites lors d’événements d’insertion indépendants. Et suggère que de tels événements qui semblaient très inhabituels peuvent bien se produire naturellement.
Considérant l’ensemble des génomes, le coronavirus le plus proche du SARS-CoV-2 reste celui que les chercheurs appellent RaTG13. Mais ni lui ni RmYN0 ne sont des ancêtres directs de celui qui nous inquiète aujourd’hui. Les chercheurs estiment toutefois qu’en échantillonnant plus d’espèces sauvages, ils pourraient réussir à trouver un ancêtre du SARS-CoV-2 et comprendre comment il a émergé chez l’Homme.
Source : Futura Sciences
37 réactions et commentaires
Nous aurons longtemps des doutes car il n’y a que des labos hitec qui peuvent vérifier. Mais comme ils sont sous la maîtrise des états, de lobbies puissant, nous ne connaîtront pas la vérité dans l’immédiat…
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Alerter« Cela signifie qu’il n’est pas susceptible d’infecter des cellules humaines. »
Quand on sait que la clé qui permet au virus d’entrer dans les cellules humaines est à 99% identique à une séquence trouvée sur un virus trouvé sur un pangolin, on se demande comment cet animal et la chauve-souris ont pu fricoter ensemble pour se mélanger les virus.
Et on fait quoi du crispr-cas13?
Au fait: combien les USA ont-ils de labo militaires travaillant sur les virus, et combien sont à l’étranger comme en Géorgie par exemple?
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Alerter« Il va falloir que les États-Unis s’ouvrent au sujet de leurs laboratoires biologiques implantés en ex-URSS »
https://news.cgtn.com/news/2020-04-30/The-U-S-needs-to-open-up-about-its-biological-labs-in-the-former-USSR-Q6ud6hO84E/index.html
+9
AlerterUn laboratoire P3 est un laboratoire confiné dans lequel sont analysés des agents pathogènes de classe 3, des micro-organismes qui peuvent provoquer une maladie grave chez l’homme, mais pour laquelle il existe déjà un vaxxin. Le P4 est le niveau au-dessus, Ebola, H5N1, coronavirus…. Mais pas de vaxxin. Les P4 sont aussi appelés BSL4, biosafety level 4, ou NSB4, niveau de sécurité biologique 4.
On se souvient des attentats à l’anthrax commis à l’automne 2001 avec des souches issues du laboratoire militaire de Fort Detrick, du plan français Biotox, du programme russe Biopreparat à base de peste, de variole et de fièvres hémorragiques, du labo P4 hautement sécurisé de Mérieux à Lyon et de ses clones, conservant et manipulant virus et bactéries mortels.
Polémique en décembre 2011 – Après révision des articles, le NSABB a finalement suivi le chemin tracé par l’OMS qui avait appelé à une publication intégrale des deux papiers, y voyant plus de bénéfices que de risques pour la santé humaine. Cependant, si l’instance américaine approuve que soit révélé dans Nature tout le travail de Yoshihiro Kawaoka, elle demande que seules les données, les méthodes et la conclusion de l’étude néerlandaise figurent dans Science… :
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-bref-vers-publication-etudes-polemiques-grippe-h5n1-37898/
https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/03/la-recette-d-un-supervirus-h5n1-est-publiee_1695468_3244.html
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/06/21/supervirus-h5n1-les-secrets-de-fabrication-du-mutant-devoiles_1722681_1650684.html
+5
AlerterDes virologues américains ont créé en laboratoire des virus H1N1 de la pandémie de 2009 (grippe A) résistantes au système immunitaire humain. Leur but est de développer des vaxxins plus efficaces contre la grippe saisonnière et de potentielles souches dangereuses, a indiqué un de ces chercheurs. Mais cette initiative est contestée par certains scientifiques, pour le danger qu’elle représente.
« Nous avons pu identifier en laboratoire, dans des conditions sécurisées, des parties-clés du virus H1N1, apparu en 2009, qui le rendent invincible par le système immunitaire », a expliqué à l’AFP le professeur Yoshihiro Kawaoka, de l’Université de Wisconsin-Madisson, responsable de ces travaux devant être prochainement publiés dans une revue scientifique. : https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/un-scientifique-fait-naitre-un-nouveau-virus-mortel-de-grippe-h1n1_1556881.html
+7
AlerterEt le jour où un laborantin énervé contre son boss, où dont la copine l’a plaqué, ou bien qui adore la planète et trouve que les humains sont trop nombreux, pète un plomb et fait sortir un de ces virus du labo pour les diffuser? Voir le film « L’armée des 12 singes ».
Snowden a bien fait sortir des tonnes de données confidentielles de la NSA en dissimulant les puces sur lui.
+8
AlerterPas sur lui. Dans un rubbikube. Voir et revoir le film, ou mieux, lire et relire le livre, où l’on découvre un usage essentiel du sparadrap. Bien sûr, on remarque que pendant tout le psychodrame coronavirus, il ne fut jamais fait allusion à l’existence d’une recherche militaire en virologie. Lorsque des séquences étonnantes furent trouvées un article chinois expliqua que ce n’étaient pas des fragments introduits de façon non conventionnelle dans une intention ‘créative’, mais une greffe telle qu’on la pratique usuellement en laboratoire pour la manipulation aux fins de recherche, et donc bien connue. Ici, on se hâte d’appeler ‘preuve’ ce qui est au mieux un indice de naturalité. Nous sommes donc tout à fait rassurés pour l’avenir, mais gardons en mémoire que même s’ils répugnent à l’admettre, les virologistes n’ont aucun moyen de savoir si un virus est naturel ou non, sauf dans le cas, comme disait Churchill à propos des statistiques, où ils l’ont trafiqué eux-mêmes.
+3
AlerterTu devrais relire l’article. Il n’indique aucune preuve, puisqu’au contraire il indique l’absence de preuve.
+1
AlerterEt toutes ces manipulations frankensteiniennes sous couvert de prévision des mutations ( la nature va faire comme l’homme, c’est bien connu..) et de recherche sur des vaxxins plus performants, qui seront de toutes façons obsolètes 3 ou 4 ans après , quelque part ça me fait penser à une dérive mafieuse, le racket et la protection contre le racket ;
+5
AlerterLes travaux du professeur Kawaoka sont régulièrement polémiques. Ces deux dernières années, il a notamment réalisé des expériences pour recréer la grippe espagnole, meurtrière au début du 20e siècle, et transformé le virus de la grippe aviaire pour le rendre transmissible d’une espèce à l’autre, souligne FranceTVinfo. Le ministère de la Santé américain avait même tenté de censurer sa publication, par craintes de récupération par des terroristes.
+4
AlerterMerci pour les liens, j’ignorais tout de cet épisode
« …..Il a réussi à transformer un virus grippal H5N1 (redoutable chez l’humain par sa virulence mais jusqu’ici quasiment incapable de se transmettre entre individus) en un mutant contagieux… »
Cela semble bien s’appliquer au corona actuel.
La bonne nouvelle si on peut dire est que le virus perd de sa virulence en gagnant en contagionalité
+2
AlerterImai, M., Watanabe, T., Hatta, M. et al. Experimental adaptation of an influenza H5 HA confers respiratory droplet transmission to a reassortant H5 HA/H1N1 virus in ferrets. Nature 486, 420–428 (2012). https://doi.org/10.1038/nature10831
Abstract – Highly pathogenic avian H5N1 influenza A viruses occasionally infect humans, but currently do not transmit efficiently among humans. The viral haemagglutinin (HA) protein is a known host-range determinant as it mediates virus binding to host-specific cellular receptors1,2,3. Here we assess the molecular changes in HA that would allow a virus possessing subtype H5 HA to be transmissible among mammals. We identified a reassortant H5 HA/H1N1 virus—comprising H5 HA (from an H5N1 virus) with four mutations and the remaining seven gene segments from a 2009 pandemic H1N1 virus—that was capable of droplet transmission in a ferret model. The transmissible H5 reassortant virus preferentially recognized human-type receptors, replicated efficiently in ferrets, caused lung lesions and weight loss, but was not highly pathogenic and did not cause mortality.
+2
AlerterDieu est passé par là, il me semble !! lol
+1
AlerterEn quoi le fait que le virus puisse se trouver tel quel dans le monde animal est une preuve qu’il n’a pas été créée en laboratoire ? L’inverse est vrai, si le virus ne peut se trouver dans la nature alors son origine est humaine. Mais non pas la première déduction. On peut très bien copier la nature ou faire ce qu’elle pourrait éventuellement faire. Pour preuve on a recréé le virus en laboratoire.
Si X n’est pas Y alors X est Z ne permet pas de poser : Si X est possiblement Y alors X n’est pas Z
X : virus
Y : origine animale
Z : origine humaine
C’est pas compliqué, il y a une modalité supplémentaire, la possibilité.
Au lieu de cours de communication les » hautes » écoles (et les plus basses) gagneraient à enseigner les bases élémentaires de la logique.
+14
AlerterEn rien ce n’est une preuve. Et surtout pas une preuve que l’evolution « Naturelle » du virus n’ai pas été forcée en labo. Autrement dit que certains caractères nouvellement acquis de ce virus n’aient pas été accélérés dans ce mode d’acquisition, en labo.
Fait est que, pour l’instant, aucun animal porteur de ce virus du Covid ne semble avoir été identifié.
+8
Alerter‘Si le virus ne peut se trouver dans la nature alors son origine est humaine’. C’est toute la question, mais SVP encore un effort pour être tout à fait sceptique : existe-t-il un test de cette possibilité ? J’ai tourné autour de la question avec des connaissances qui s’y connaissent un peu, et je n’ai pas eu de réponse bien claire. J’ai posé la question sous la forme suivante : on a séquencé de nombreux virus, dont le ‘code’ est, comme on sait, tout comme nos gènes, composé de séries de ‘lettres’ prises dans un alphabet de quatre. A-t-on trouvé une ‘grammaire’ de ces séquences ? Autrement dit, existe-t-il des séries de lettres constituant comme des ‘fautes d’orthographe’ car elles ne se trouvent pas dans la nature, comme « pot », « put », « pat » et « pet » sont français, mais pas « pit ». La réponse est non, mais les virologues ne sont pas prêts à l’admettre. Ils se répandent donc en vagues présomptions.
+2
Alerterl’article de futura est un tantinet plus sérieux, car le : (du premier)
« Notre article montre très clairement que ces événements se produisent naturellement chez les animaux sauvages. Cela fournit des preuves solides que le SARS-CoV-2 n’est pas une évasion de laboratoire« . »
parole d’évangile
et comme avec l’exemple de FredT , on se fout clairement du monde.
+10
AlerterLe fait que ces insertions puissent être d’origine humaine n’est après tout qu’une possibilité parmi d’autres lors d’un examen réellement scientifique et à priori dépassionné . Qu’on la balaie d’office et qu’on la classe sous » complotisme » « speaks volume », comme disent nos amis américains . In fine il faut comprendre que même si c’était le cas, jamais au grand jamais un gouvernement , qu’il soit chinois , américain ou de la planète mars, n’admettra une manipulation humaine . Bon on aura appris au moins que dans la nature toutes sortes de choses peuvent se produire , même si au premier examen elles semblent peu » naturelles »
+7
Alerterhttps://www.franceculture.fr/sciences/didier-sicard-il-est-urgent-denqueter-sur-lorigine-animale-de-lepidemie-de-covid-19
+2
AlerterEt pourquoi ce ne serait pas un virus animal échappé d’un laboratoire humain (comme la taxifollia à Monaco) même si je crois que le plus simple est le plus vraisemblable : il y a tellement de précédents avec la peste, la grippe espagnole, de Hong Kong, etc… qui viennent toutes d’Asie et de Chine en particulier ?
Pas besoin d’aller chercher midi à quatorze heures.
+3
Alerter« qui viennent toutes d’Asie et de Chine en particulier »
La grippe « espagnole » vient des USA qui bien sûr ont accusé la Chine. Bis repetita…
+4
AlerterSelon le site Wikipedia (anglais), la « grippe espagnole » serait venue des Etats-Unis. Une suspicion d’origine chinoise en amont a été évoquée mais cependant pas démontrée.
Dans le cas présent, si la Covid était issue des Etats-unis, il y aurait eu explosion des cas dans ce pays avant la Chine.
Et l’Europe (et de nombreux autres pays) n’aurait pas été derrière la Chine, étant donné les échanges États-Unis-Europe nettement supérieurs aux échanges Wuhan-reste du monde.
L’ordre des pays touchés plaide quand même pour une origine chinoise.
+1
AlerterLire le livre d’Alexandre Adler : « Le nouveau rapport de la CIA, comment sera le monde de demain ? » à la page 245, il évoque « l’apparition d’une nouvelle maladie respiratoire humaine, extrêmement contagieuse, pour laquelle il n’existe pas de traitement,…les experts y voient dans les souches hautement pathogènes de la grippe aviaire telles que le H5N1, des candidats probables à ce type de transformation, mais d’autres pathogènes, comme le coronavirus du SRAS et diverses souches de la grippe auraient les mêmes propriétés » et il cite aussi : « si une pandémie devait se déclarer ce serait dans une zone à forte densité de population comme en Chine ou dans le Sud Est asiatique, d’ici à 2025… »
+6
AlerterIl y a aussi ceci qui est pas mal :
https://www.youtube.com/watch?v=Dy8sM_ktgIQ&feature=youtu.be
Saisissant …
On trouve la doc PDF sur internet.
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AlerterAprès l’épidémie de SRAS en 2003, dissimulée pendant plusieurs semaines par la Chine, celle-ci avait pris conscience qu’elle manquait d’infrastructures d’études des virus qui lui aurait permis de mieux lutter contre l’épidémie. Elle appela au secours les trois seuls pays bien équipés dans ce domaine : Etats-Unis, Russie et France. Les deux premiers ne répondirent pas, conscients que la Chine obsédée par son ambition de redevenir une puissance dominante dans le Monde passerait vite d’une destination humanitaire des recherches à un programme militaire. D’autant plus qu’ils savaient par leurs services de renseignement que la Chine avait déjà quatre laboratoires de type P3 et P4 (1), tous quatre sous contrôle de l’armée chinoise, bien que trois d’entre eux soient officiellement civils. Il leur manquait seulement des bons spécialistes.
En revanche, la Chine avait en France deux grands amis, Jean-Pierre Raffarin, le sinophile, et Jacques Chirac, l’amateur d’antiquités orientales.
Un accord fut conclu dès 2004 pour la livraison rapide d’un laboratoire P4, accompagné d’un programme de formation pour les chercheurs chinois. Mais Nicolas Sarkozy devint président et, méfiant, suspendit le projet. Puis Hollande-le-naïf arriva, se laissa convaincre par Raffarin des bonnes intentions de la Chine, balaya les objections contrariantes du Renseignement français qui soupçonnait l’existence des laboratoires chinois et le labo P4 fut vendu clés en main à Wuhan en même temps que commençait en France la formation de microbiologistes chinois.
+4
AlerterIl se pourrait aussi que le SARS-CoV-2 ne soit pas directement d’origine animale :
https://www.aubedigitale.com/une-etude-souligne-la-creation-du-covid-19-en-laboratoire-lauteur-principal-suggere-la-selection-forcee-par-rapport-au-genie-genetique/
On attend de sa-voir …
+3
AlerterDans un courriel adressé à LifeSite, Petrovsky a déclaré que son étude suggère que «il existe certaines caractéristiques très inhabituelles, notamment une adaptation humaine optimale, qui, en l’absence d’identification d’un virus presque identique dans une population animale dont le COVID19 aurait pu être issu, indiqueraient la direction d’une intervention humaine à un moment donné de l’évolution du COVID19»…
Le biologiste moléculaire Richard Ebright de Rutgers a appelé à la prudence quant à cette conclusion – en précisant à LifeSite que si les résultats de Petrovsky « sont plausibles », ils « proviennent de la modélisation informatique, et non d’expériences, et doivent donc être considérés comme provisoires au mieux »…
Selon Petrovsky, une enquête internationale sur les origines réelles du COVID-19 est nécessaire, ce à quoi le gouvernement chinois a refusé de collaborer.
+1
AlerterLe 23 février 2017, le premier ministre Bernard Cazeneuve, se rend à Wuhan pour l’accréditation officielle du laboratoire. Le directeur du P4 lyonnais, Hervé Raoul, annonce une coopération avec une cinquantaine de chercheurs français, sous l’égide de l’Inserm (Science & Santé, revue de l’Inserm, n°36, mai-juin 2017). Le patron du labo de virologie lyonnais VirPath, Bruno Lina, se félicite de la disponibilité, à Wuhan, de singes pour tester des vaxxns (Nature, 23/02/17). Cette ouverture n’enchante pas les Américains. Eux-mêmes construisent à tout va des laboratoires de haute sécurité sur leur territoire, passant de 465 à 1295 entre 2001 et 2014. La compétition avec la Chine s’accélère. Le biochimiste Richard Ebright, expert en biosécurité de la Rutgers University (New Jersey), rappelle alors que « le SRAS s’est échappé de laboratoires de haute sécurité de Pékin à de multiples reprises » (Nature, 23/02/17)…
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/le_virus_a_venir.pdf
+1
AlerterJe trouve que ça n’a qu’une importance relative de savoir si le Covid s’est échappé d’un labo ou est la conséquence d’une zoonose.
Par contre, je reste sur ma réserve quand un labo chinois essaye de nous prouver que ce n’est pas de leur faute (et également quand c’est un labo US d’ailleurs). Et pourquoi ne pas demander à un criminel de faire ses propres relevés de preuves pendant qu’on y est ? Je vais donc attendre patiemment que des labos européens se prononcent formellement.
Mais pour ne pas rester inactif en attendant d’avoir de vraies réponses, si on pouvait rappeler aux Chinois (et à d’autres aussi d’ailleurs) que la grande famine est finie depuis plus de 50 ans, mais aussi que leur médecine « traditionnelle » à base d’organes d’animaux est une connerie, qu’ils peuvent donc en conséquence définitivement arrêter de bouffer tout et n’importe quoi, ça nous ferait des vacances.
+5
AlerterEn tant que froggie, aux yeux des anglais, tu manges aussi tout et n’importe quoi. En tant que mécréant aussi, lorsque tu te régales d’un bon saucisson de porc noir…
+2
AlerterLa question n’est pas tant de consommer des animaux étrange pour autrui, car comme vous le dîtes bien les Français ne sont pas les derniers dans ce cas.
Le problème particulier en Chine (connu depuis bien longtemps) est le fait qu’il existe un commerce illégal, mais florissant, d’animaux sauvages destinés à la consommation, donc non contrôlable d’un point de vue sanitaire.
Cela dit la « médecine » traditionnelle chinoise est à l’origine également de la chasse de bon nombre d’animaux protégés (du type corne de rhinocéros en poudre qui aurait mille vertus plus ridicules les unes que les autres).
+2
AlerterOui, pas mieux, je vois que, contrairement à Dominique65, vous m’avez parfaitement compris.
Rappelons également que les Chinois ne sont pas seuls dans ce cas : Ebola est aussi issu d’une zoonose en Afrique. Ces derniers ont au moins l’excuse de ne pas manger à leur faim (comme les Chinois qui ont appris au cours de leur histoire à manger n’importe quoi y inclus des humains pendant la grande famine) et d’avoir des pratiques alimentaires en conséquence (comme manger de la viande de brousse).
Je m’étonne cependant que le gouvernement chinois qui a interdit la consommation d’animaux sauvages dès 2002-2003 (à la suite du SRAS) n’arrive pas à faire rentrer dans les faits et en pratique cette interdiction. Ce peuple reste en conséquence le plus grand responsable des trafics et des massacres d’animaux en voie d’extinction… et des zoonoses.
+3
Alerter« contrairement à Dominique65, vous m’avez parfaitement compris. »
Merci à Euls de m’avoir éclairé grâce aux connaissances dont il dispose. Je n’avais aucun élément me permettant de comprendre ce que voulait dire (voulait car il ne l’a pas fait) Incognitototo avant ces explications.
+0
AlerterJe dis : « On se hâte d’appeler ‘preuve’ ce qui est au mieux un indice de naturalité ». Dominique me dit : « Tu devrais relire l’article. Il n’indique aucune preuve, puisqu’au contraire il indique l’absence de preuve. » Mais l’article s’intitule : « Origine naturelle du SARS-CoV-2 : Un nouveau coronavirus de chauves-souris offre davantage de preuves ». Donc soit quelqu’un qui a choisi le titre n’a pas, lui non plus, bien lu l’article, soit il s’est comme moi arrêté, non pas sur la teneur générale, qui est plus distanciée, mais sur les propos rapportés des responsables chinois : « Notre article montre très clairement que ces événements se produisent naturellement chez les animaux sauvages. Cela fournit des preuves solides que le SARS-CoV-2 n’est pas une évasion de laboratoire » .
+1
AlerterJe profite de l’occasion pour souligner une question de fond : le mot de « preuve » est lourd et définitif. En justice, il signifie la différence entre la liberté et la guillotine. En mathématiques, il peut y avoir plusieurs preuves d’un théorème, mais une seule suffit à prouver le théorème et lève entièrement le doute sur sa validité. En linguiste, je soupçonne ici un problème de traduction. En anglais il y a « proof », qui est aussi radical que « preuve » en français, et « evidence », qui désigne aussi bien le simple « indice », ou plus souvent, car c’est un collectif : « faisceau d’indices convergents», notion dangereuse qui valut la corde à plus d’un innocent. C’est sans doute pour cela que l’on trouve « preuves solides ». Le Chinois souhaite laisser entendre qu’il tient la preuve, mais trop malin pour dire « proof » , il dit « solid evidence », pour ne pas être pris à mentir, chose dont un Chinois, contrairement à un ministre français, ne se relève pas. En réalité, je le maintiens : les virologistes n’ont aucun moyen d’être certains de la naturalité d’un virus, ni de l’inverse, sauf à être les auteurs ou les témoins de la manipulation. Nous ne sommes pas dans le domaine de la science, mais de la criminologie.
+1
AlerterIl faudrait arrêter de raconter n’importe quoi sur la prétendue « fabrication » de ce virus en laboratoire.
Il ne suffit pas de changer un gène dans une séquence pour qu’il soit actif, encore faut-il qu’il soit ACTIVÉ au bon moment et c’est là une autre histoire.
Surtout sur un virus, et pour l’instant c’est totalement hors de portée des connaissances scientifiques.
Certes il est possible de corriger un gène qui contient une mutation qui inhibe son fonctionnement, mais de là à implanter une séquence totalement « nouvelle » il y a un pas que les labos ne peuvent pas franchir simplement par manque de moyens : Il faudrait créer des millions de virus avec de petites mutations et ensuite tester leur « efficacité » IN VIVO (sur des êtres vivants COMPLETS, pas sur quelques cellules dans une éprouvette), ce qui coûterait une véritable fortune…
Dans la nature, les virus, comme tous les êtres biologiques, mutent naturellement (ce qui est nécessaire pour évoluer) et des millions de mutants sont créés à chaque instant, dont la majorité sont non fonctionnels et resteront sans aucune descendance.
Les quelques rares mutants « survivants » auront une mutation « neutre » et leurs descendants accumuleront ensuite d’autres mutations au hasard (avec une majorité qui ne la transmettront pas), et ainsi de suite…
Pour l’instant, les connaissances ne permettent pas d’un coup de
baguette magiqueCRISPR-Cas9 de créer un virus efficace.Concernant cher Luc Montagnier, comme le disent les autres scientifiques, la déchéance de l’âge n’a pas de limites…
Finalement, il n’existe que deux solutions pour ne plus être infectés par des virus provenant des chauve-souris :
– Leur foutre la paix et ne pas venir empiéter sur leur territoires naturels, ce qui serait un désastre pour l’économie.
– Les exterminer jusqu’à la dernière, et là c’est une « spécialité » à portée des humains qui l’ont déjà pratiqué avec volupté dans le passé… Efficace jusqu’à ce que les humains aillent importuner une autre espèce porteuse d’un autre agent infectieux et tout recommencera.
+5
AlerterLe fait que des insertions ou recombinaisons de virus très étranges puissent se produire « spontanément » ne prouve pas que le coronavirus Covid-19 soit naturel.
Le raisonnement est clairement plombé par des absurdités logiques manifestes.
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