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4.février.20144.2.2014 // Les Crises

[Reprise] L’Europe est au milieu du fleuve, par Joschka Fischer

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Suite de l’analyse sur l’Allemagne avec cet article de Libération de mai 2013 que je viens de découvrir…

Joschka Fischer

Joschka Fischer

Si l’envie vous prenait de chercher quelques paroles réconfortantes sur la gestion de la crise par le couple franco-allemand, d’imaginer un avenir à cette Europe secouée chaque semaine dans tous les sens et de vous préparer à voter sereinement l’année prochaine aux élections du Parlement européen, il est tout à fait déconseillé d’interviewer Joschka Fischer, l’ancien vice-chancelier Vert et ministre des Affaires étrangères d’Allemagne de 1998 à 2005.

C’est ce que Libération a fait devant le public attentif du European Lab à Lyon, en ce 8 mai, date anniversaire d’un armistice dont Joschka Fischer considère qu’il marque le début de la fin. «C’est l’histoire qui a fait l’Europe et c’est aujourd’hui notre plus gros problème Avant le 8 mai 1945, l’Europe était fondée sur la concurrence d’États souverains, sur la méfiance, les conflits de pouvoirs, et, in fine, sur la guerre. Le nouveau système européen a été construit sur la confiance, la solidarité et le compromis.» Pour l’ancien ministre, il est clair que depuis, on n’a pas trouvé la bonne martingale et si sa vision des trois grandes puissances aux commandes n’est pas sans humour, elle n’en décrit pas moins une désespérante réalité. «Les Anglais vivent sur une île avec des relations privilégiées avec les États-Unis et ne se sentent pas particulièrement attachés au continent, les Français pensent que la France c’est vraiment très joli –et c’est vrai !- et ne voient pas pourquoi ça changerait, et les Allemands pensent qu’ils fabriquent les meilleurs produits et disent Laissez nous exporter ! Bref, chaque Etat souverain est dans une position isolationniste. »

À la nage

Joschka Fischer ne manque pas d’images très parlantes pour décrire aussi la situation actuelle dans une version dynamique. «On nage et on est au milieu du fleuve. On a trois solutions. Soit on revient sur la berge de départ et on arrête l’euro et je vous laisse imaginer la tête des Américains et des Chinois, soit on ne fait rien et on se suicide en se laissant emporter par le courant, soit, et pour moi c’est l’unique solution, on essaye d’atteindre l’autre rive qui est l’union politique.»[…]

Pierre HIVERNAT

Source : liberation.fr


J’avoue que c’est la phrase soulignée qui m’a donné envie de faire ces papiers. Car tout est là.

C’est une très belle métaphore. Il a oublié un point : beaucoup de grands spécialistes (économistes, monétaristes, géopolitologues) ont clairement dit que ce n’était pas un gentil fleuve, mais un torrent déchainé par d’immenses courants à proximité d’une cascade.

Et la vision de Fischer est bonne – mais il faut traduire :

  • soit on rebrousse chemin, et on survit, mais les chinois se moquent de nous (enfin, euh, de Joschka Fischer plus précisément, moi j’ai pas décidé l’euro) ;
  • soit on en fait rien et on se noie ;
  • soit on « essaye » quand même. Et c’est impossible, et on se noie.

Et il conseille quoi le gars ? Entre la honte pour lui et la mort du pays ?

Sérieusement ?


Lire d’urgence la vision d’Oscar Lafontaine, président du SPD de 1995 à 2005 qui lui, a encore une once de géopolitique dans les veines… Et, surtout, du courage !


Maus rassurez-vous, tout n’est pas perdu pour tout le monde, comme on l’apprend dans cet article du Point de déc. 2011…

Schröder et Fischer, rois du pétrole

Allemagne. L’ex-chancelier et son ministre se sont lancés dans de juteuses affaires. Par la correspondante Pascale Hugues

Automne 2005. Gerhard Schröder vient tout juste de perdre les élections. Il est dans les cartons, affairé à déménager son bureau de la chancellerie. Il cède son fauteuil à Angela Merkel. Ce soir-là, il est venu faire ses adieux à la presse étrangère. »Et maintenant, monsieur le chancelier, quels sont vos projets ? » lui demande un journaliste. Schröder bombe le torse et, triomphal, lance : « Maintenant, je vais gagner de l’argent ! »

Pari tenu. Schröder ne respecte aucun délai de carence ni aucune bienséance. Il a 61 ans. Il veut travailler, dit-il. Dès janvier 2006, il devient conseiller pour les questions de politique internationale de Ringier, le plus grand groupe de presse suisse, avec un salaire dont le montant ne sera pas révélé et un bureau au cinquième étage du siège, à Zurich, avec vue sur le lac.

Parallèlement, les Allemands découvrent, médusés, que leur ancien chancelier vient d’être engagé par le géant gazier russe Gazprom pour diriger le conseil de surveillance du consortium germano-russe, chargé de la construction du gazoduc North Stream reliant la Russie à l’Allemagne sous la Baltique. L’annonce de cette reconversion, quelques jours après la passation de pouvoir à Berlin, provoque un vif débat. Se sachant sur un siège éjectable et soucieux d’assurer sa retraite, Schröder a-t-il conclu un deal avec Vladimir Poutine avant les élections ? Le chancelier sortant a en effet défendu bec et ongles le projet de gazoduc, dont le contrat a été paraphé à la hâte à Berlin le 8 septembre 2005, quinze jours avant le scrutin. La cérémonie a même été avancée de quelques semaines. Plusieurs journaux affirment que ce poste grassement rémunéré aurait été réservé de longue date à Schröder par Poutine, bon connaisseur de l’Allemagne : il fut jadis chef du KGB à Dresde. Une camaraderie virile unit les deux hommes. Vladimir vient fêter le 60e anniversaire de son ami Gerhard à Hanovre, accompagné d’un choeur de cosaques. Quand le couple Schröder adopte deux enfants russes, les liens se renforcent encore.

Ce contrat jette la suspicion sur l’intégrité de celui qui dirigea l’Allemagne pendant sept ans. Les critiques fusent de partout. Wolfgang Schäuble, à l’époque ministre de l’Intérieur chrétien-démocrate, et aujourd’hui ministre des Finances, estime que Schröder a « porté atteinte à la réputation de la classe politique ». Le journal Die Zeit accuse Schröder d’être sur le point de devenir « un oligarque au service du capitalisme d’Etat russe ». Les Verts crient au népotisme. Quant à Merkel, elle souhaite qu’un débat soit mené sur le « code de conduite » des hommes politiques à la retraite.

Assumés. Schröder laisse passer l’orage et, impavide, continue à collectionner les contrats lucratifs. Il conseille la banque Rothschild, devient le conférencier le mieux payé d’Allemagne et, en janvier 2009, est promu au conseil d’administration du pétrolier russo-britannique TNK-BP. Parmi les fonctions de l’ex-chancelier : veiller à l’engagement écologique du groupe. Or, en Sibérie occidentale, la région de Samotlor a été ravagée par les forages pétroliers. Une des plus grandes catastrophes écologiques de la planète est passée sous silence.

Mais Schröder n’est pas le seul à arrondir grassement ses fins de mois de retraité. C’est sur Gendarmenmarkt, la place la plus noble du coeur historique de Berlin, que la société de consulting Joschka Fischer – Co a pignon sur rue depuis le 2 juillet 2009 – 210 mètres carrés de bureaux design. L’ancien ministre des Affaires étrangères et vice-chancelier vert, coéquipier de Schröder à la barre de l’ex-coalition rouge-verte, met à la disposition de grands groupes son carnet d’adresses bien rempli, ses contacts internationaux prestigieux, sa notoriété et ses talents de rhétoricien.

Cet ancien gauchiste pur et dur, ancien chauffeur de taxi, lecteur assidu de Karl Marx et membre dans les années 70 du groupuscule Combat révolutionnaire, possède aujourd’hui une villa somptueuse à Grunewald, le Neuilly de Berlin. Sa retraite de ministre – 11 000 euros mensuels – ne lui suffit pas. C’est pourquoi il met copieusement du beurre dans ses épinards. Depuis qu’il a quitté les bancs du gouvernement, Joschka Fischer a tour à tour signé plusieurs contrats à faire pâlir d’envie. Conseiller du constructeur automobile BMW, Fischer est chargé de promouvoir la conscience écologique au sein du groupe et de développer des voitures non polluantes. Siemens, premier groupe européen de haute technologie, qui sort à peine d’un énorme scandale de corruption, veut profiter de l’image valorisante de celui qui fut, pendant des années, l’homme politique préféré des Allemands. Fischer a aussi pour mission de remplir les rayons de la chaîne de supermarchés géante Rewe de produits bio. L’ancien ministre se défend d’avoir été embauché pour donner « un coup de pinceau vert »à ces groupes. Il ne s’agit pas d’un « coup médiatique », dit-il, mais d’un engagement sincère pour une cause à laquelle il croit et au profit de laquelle il peut mettre l’expérience accumulée durant ses années au pouvoir.

Mais surtout, Fischer a signé un contrat de « conseiller politique » avec le groupe énergétique allemand essentiellement charbonnier RWE, gros pollueur crachant du CO2 en quantité industrielle et constructeur des centrales nucléaires honnies des Verts ! Fischer conseille RWE sur le projet Nabucco, un gazoduc de 3 300 kilomètres reliant la mer Caspienne à l’Europe de l’Ouest pour réduire la dépendance de celle-ci au gaz russe. Le travail de lobbyiste de Fischer consiste à ouvrir les portes du pouvoir dans les pays d’Asie centrale et en Turquie. Selon Manager Magazine, il devrait toucher plusieurs centaines de milliers d’euros pour ses services. Ironie du destin, Fischer et Schröder, les deux coéquipiers d’antan, se retrouvent donc à la tête de projets rivaux.

Traîtres. C’est Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’Etat américaine, qui a pris le ministre allemand sous son aile et l’a propulsé dans le monde des affaires. Les deux amis entretiennent des liens étroits. Mais les Etats-Unis ultralibéraux ne sont pas l’Allemagne puritaine, où ce genre de reconversion choque. Ce qui est admis chez les chrétiens-démocrates et les libéraux est encore très mal vu dans les milieux de gauche, où l’on est vite accusé de vendre son âme.

La clientèle sociale-démocrate traditionnelle se sent trahie par l’un des siens. »Il était impossible de prévoir en se penchant sur mon berceau que je serai un jour chancelier de l’Allemagne. Personne ne m’a jamais fait de cadeaux et j’en suis particulièrement fier ! » aime rappeler Schröder. Il est l’archétype du self-made-man. Il n’a jamais connu son père, Fritz, mort au combat. Pour nourrir la famille, sa mère, Erika, fait des ménages. Peut-être ses activités lucratives sont-elles une revanche. Les complets de grands faiseurs et les gros cigares du chancelier avaient déjà irrité. Ses bons contacts avec les milieux économiques lui avaient valu le surnom de « chancelier des patrons ».

Même haut-le-coeur chez les Verts. Que leur « Joschka » s’en mette plein les poches, vive comme un pacha et ressemble maintenant à un bourgeois repu les rend fous de rage. Schröder et Fischer peuvent se vanter, en tout cas, d’avoir brisé un tabou à gauche. Pour le meilleur et pour le pire.

Tony Blair, machine à cash

Schröder et Fischer ont beaucoup à apprendre de Tony Blair. L’ancien Premier ministre britannique joue au M. Bons-Offices pour le Proche-Orient à titre gracieux mais facture ses autres prestations au prix fort. Tout récemment recruté par le Kazakhstan (plus de 9 millions d’euros par an), il conseille également la banque JP Morgan, l’assureur Zurich Financial, une compagnie pétrolière coréenne et ne donne pas de conférence à moins de 300 000 euros.

Les revenus annuels de Joschka Fischer et Gerhard Schröder

Joschka Fischer (revenu annuel estimé)

  • RWE : plusieurs centaines de milliers d’euros
  • BMW : inconnu
  • Conférences : 35 000 à 50 000 €.

Gerhard Schröder (revenu annuel estimé)

  • Gazprom : 250 000 €.
  • TNK-BP : 200 000 €.
  • Ringier : 150 000 €.
  • Conférences : 100 000 € chacune.

Source : Le Point

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29 réactions et commentaires

  • BA // 04.02.2014 à 06h42

    Au milieu du fleuve, Joschka Fischer sait nager, ne vous inquiétez pas pour lui.

    Au milieu du fleuve, Joschka Fischer nage … pour la multinationale BMW.

    Au début de sa carrière, il était d’extrême-gauche. Aujourd’hui, il a arrêté la politique et il est parti dans le privé pour gagner beaucoup de pognon.

    Mais, surtout, c’est ça le plus important : il continue à venir donner des leçons à la terre entière.

    Ce genre de traître a contribué à appauvrir les classes populaires, à appauvrir les classes moyennes, à démanteler l’Etat social, … et à enrichir la grande bourgeoisie allemande.

    Ensuite, son forfait accompli, il a rejoint la cohorte des gauchistes payés à prix d’or par les entreprises multinationales.

    Mais toujours avec la même arrogance, toujours en nous expliquant comment il fallait vivre, toujours en nous expliquant comment il fallait voter, « l’euro nous protège, l’euro nous protège, l’euro nous protège »

    Joschka Fischer :

    Cet ancien gauchiste pur et dur, ancien chauffeur de taxi, lecteur assidu de Karl Marx et membre dans les années 70 du groupuscule Combat révolutionnaire, possède aujourd’hui une villa somptueuse à Grunewald, le Neuilly de Berlin. Sa retraite de ministre – 11 000 euros mensuels – ne lui suffit pas. C’est pourquoi il met copieusement du beurre dans ses épinards. Depuis qu’il a quitté les bancs du gouvernement, Joschka Fischer a tour à tour signé plusieurs contrats à faire pâlir d’envie.

    Conseiller du constructeur automobile BMW, Fischer est chargé de promouvoir la conscience écologique au sein du groupe et de développer des voitures non polluantes. Siemens, premier groupe européen de haute technologie, qui sort à peine d’un énorme scandale de corruption, veut profiter de l’image valorisante de celui qui fut, pendant des années, l’homme politique préféré des Allemands.

    Fischer a aussi pour mission de remplir les rayons de la chaîne de supermarchés géante Rewe de produits bio. L’ancien ministre se défend d’avoir été embauché pour donner « un coup de pinceau vert »à ces groupes. Il ne s’agit pas d’un « coup médiatique », dit-il, mais d’un engagement sincère pour une cause à laquelle il croit et au profit de laquelle il peut mettre l’expérience accumulée durant ses années au pouvoir.

    Mais surtout, Fischer a signé un contrat de « conseiller politique » avec le groupe énergétique allemand essentiellement charbonnier RWE, gros pollueur crachant du CO2 en quantité industrielle et constructeur des centrales nucléaires honnies des Verts ! Fischer conseille RWE sur le projet Nabucco, un gazoduc de 3 300 kilomètres reliant la mer Caspienne à l’Europe de l’Ouest pour réduire la dépendance de celle-ci au gaz russe. Le travail de lobbyiste de Fischer consiste à ouvrir les portes du pouvoir dans les pays d’Asie centrale et en Turquie. Selon Manager Magazine, il devrait toucher plusieurs centaines de milliers d’euros pour ses services.

    http://www.lepoint.fr/monde/schroder-et-fischer-rois-du-petrole-15-12-2011-1407793_24.php

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  • Patrick Luder // 04.02.2014 à 08h00

    Finalement, les postes des hauts dirigeants n’est pas le but ultime, mais juste un strapontin pour se propulser dans le règne du fric ? Heureusement pas pour tous, mais quand même, ces quelques exemples suffisent à nous donnent la nausée. Ces jours, les journaux titrent « La corruption coûte 120 milliards d’euros par an à l’économie de l’UE » … http://www.rts.ch/info/economie/5581031-la-corruption-coute-120-milliards-d-euros-par-an-a-l-economie-de-l-ue.html => Alors entre un mal et un autre, pourquoi devoir choisir ? On peut faire les deux et c’est encore bien mieux !

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  • Elodie Moses // 04.02.2014 à 09h10

    On n’a pas besoin de savoir plus pour mesurer l’intérêt d’une Europe fédérale, pour les gens communs. Si c’est dans l’intérêt de Mr Fischer, alors moi je dois me méfier…

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  • jmeransaigne // 04.02.2014 à 10h02

    Ils ont tous le même modèle:je fais des « saignées » sur les budgets sociaux quand je représente un pays et je travaille pour les grands groupes ensuite vu que j’ai prouvé ma bonne foi.Dans cette traitrise, admise aujourd’hui par bcp de nos zélites(qui s’empresseront de faire pareil, à moins-ce qu’ils le fassent déjà, en secret), il y a pire à mon sens, faire partie d’un parti semi-écolo et ensuite bosser pour Gazprom!!!
    On aura vraiment tout vu.Cela prouve une fois de plus que les élections sont obsolètes.
    Il n’y a qu’à voir le combat de ces « chefs » pour le pouvoir.S’il n’y avait à l’appui qu’une rémunération, tout irait bien, mais en fait, ils s’infiltrent au gouvernement, dirait-on, juste pour s’informer, créer des réseaux et ensuite, au-revoir!!
    Quelle honte, je n’en veux plus des comme ça, y en a marre.Le seul garde fou est une politique à l’horizontale, où il n’y a pas une personne aux comandes mais plusieurs et où la durée d’un mandat garanti(mais le risque zéro n’existe pas)l’intégrité.
    Il a pas honte le monsieur pendant que ses compatriotes se font payer, 1 euro, 3 euros de l’heure, ah, c’est sûr il montre l’exemple de l’austérité!!!(je parle de G schröder)mais celui-ci est de la même veine)
    arffffffffffffffffffffffffff!

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    • jducac // 04.02.2014 à 11h54

      @ jmeransaigne Le 04 février 2014 à 10h02

      Bonjour,

      Cela prouve une fois de plus que les élections sont obsolètes.

      Mais que préconisez-vous donc à la place ? La dictature ?

      Ce qui ferait faire beaucoup de progrès à la démocratie, ce serait de sortir les électeurs de l’ignorance en les rendant capables de choisir leurs dirigeants parmi les plus rationnels, parmi ceux qui, sans chercher à profiter de l’inconscience de leurs électeurs, leur indiquent le sens de l’effort, plus que celui de la facilité. Choisir ceux qui disent la vérité, même lorsqu’elle est dure à entendre, au lieu chercher à séduire avec des discours irréalistes et de complaisance. Voila ce que les électeurs avertis doivent faire.

      Il faut éliminer chez les candidats à la direction des affaires, ceux qui poussent au moindre effort alors que tout concourt, sur notre petite planète, à ce que la vie de demain soit au moins aussi difficile que celle d’aujourd’hui, du fait de l’accroissement de la population et de la raréfaction des ressources, surtout si chacun attend que les efforts à fournir viennent des autres.

      Le seul garde fou est une politique à l’horizontale, où il n’y a pas une personne aux commandes mais plusieurs

      Vous êtes en admiration devant les résultats obtenus par le G 20 au niveau mondial ou par le Conseil des ministres pour l’Europe, dont la présidence change tous les 6 mois ?

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      • jmeransaigne // 04.02.2014 à 12h15

        Bonjour,
        Pourquoi desuite me parlez vous de dictature, parce que je pense que notre façon d’élire est obsolète?
        Il n’y aurait donc rien entre cette éléction bidon et la dictature?c’est vous qui le dîtes.
        Pour ma part, je ne vois pas, par exemple en Suisse, qui a choisit un autre moyen pour rendre les gens partie prenante de la politique où est la dictature, de plus, pour répondre à votre affirmation selon laquelle je serai en admiration devant les résultats du G20, (par pitié,cessez de me prêter des idées qui ne m’ont jamais effleuré l’esprit)je vous ramène une fois de plus vers la Suisse fédérale.Pour nous sortir de l’ornière, je pense qu’il est souhaitable de choisir le renouveau, et de ne pas laisser ces gens dont le métier est la politique sévir plus longtemps.Du renouveau avec des hommes nouveaux!et je suis sûr qu’en France nous avons tout ce qu’il faut pour remédier à ce mal qui ronge notre beau pays:le non renouvellement des idées, l’abaissement devant la finance, le saccage de nos acquis sociaux……………Je peux vous comprendre, vous n’avez vécu que cela:l’élection par vote, mais ça n’est pas une raison pour laminer à tout va une pensée nouvelle, plus humaine.Nous ne sommes pas des tomates, Jducac, ni des légumes et oui, il nous faut aussi nous AMUSER et avoir du bon temps, et de la culture, car c’est bien cela qui fait de nous des êtes complets qui réfléchissent et c’est bien parce que nous avons eu ce temps des loisirs que nous pouvons oeuvrer pour une vie meilleure, que cela vous dérange reste votre problème, eh, oui, le temps où nous nous abrutissions de travail ne reviendra pas, en tout cas je le souhaite car ce n’est pas en bossant comme des dingues pour que les plus riches en profitent que nous aurons le temps de nous poser les questions essentielles pour l’être humain:comment construire plus de bonheur, de satisfaction pour tous.De plus, nous sommes dans l’incapacité de choisir, selon vous, les plus rartionnels car en fait d’être rationnels, nous n’avons vu que des menteurs:Sarko avec le pacte environnement, Hollande et la finance………etc, etc….

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        • jducac // 04.02.2014 à 17h53

          @ jmeransaigne Le 04 février 2014 à 12h15

          Du renouveau avec des hommes nouveaux! et je suis sûr qu’en France nous avons tout ce qu’il faut pour remédier à ce mal qui ronge notre beau pays: le non renouvellement des idées, l’abaissement devant la finance, le saccage de nos acquis sociaux……………

          Je ne doute pas que nous ayons en France beaucoup d’hommes (et des femmes) nouveaux, porteurs d’idées nouvelles, issues des visions 68ardes. Le problème vient de ce que nous ne pouvons plus nous permettre de porter au pouvoir des gens qui n’ont pas les pieds sur terre, et qui nous lancent dans des voies à contresens de ce que permet l’évolution naturelle du monde.

          Ils l’ont déjà fait en avançant l’âge de départ en retraite en 81 et en créant un ministère du temps libre grâce aux efforts produits et aux richesses accumulées lors des 30 glorieuses, c’était facile et agréable. Mais cela n’est plus possible de recommencer puisqu’au lieu d’accumuler des richesses nous avons accumulé des dettes.

          Ils l’ont fait encore en réduisant le temps de travail (35h payées 39) et en poursuivant l’augmentation des salaires depuis le début des années 2000 alors que d’autres pays tendaient à faire l’inverse et que de nombreux autres étaient prêts à travailler plus que nous et pour moins cher, ça n’est plus possible non plus, à moins de se laisser aller à de douces rêveries.

          Certes il est peut-être possible de se faire élire sur de tels slogans, vu l’inconscience et le bas niveau de compétence économique de la majorité de la population française, mais cela ne ferait qu’accélérer et approfondir l’effondrement du pays.

          le temps où nous nous abrutissions de travail ne reviendra pas, en tout cas je le souhaite car ce n’est pas en bossant comme des dingues pour que les plus riches en profitent que nous aurons le temps de nous poser les questions essentielles pour l’être humain: comment construire plus de bonheur, de satisfaction pour tous

          Vous avez une façon négative de voir le travail, surtout si au lieu de travailler en donnant le meilleur de vous-même, au profit de vos semblables qui aspirent à en avoir pour leur argent lorsqu’ils achètent ce que vous produisez, vous pensez que vous devez en faire le moins possible afin d’éviter que certains s’enrichissent grâce aux investissements qu’ils ont faits, pour gagner leur vie, mais aussi, ce faisant, pour vous permettre de travailler et de gagner la vôtre. C’est avec un état d’esprit tel que le vôtre qu’on finit par ne plus avoir d’investisseurs, par ne plus avoir de travail, et que l’Etat qui ne peut plus lever d’impôts s’endette et se place sous la dépendance de créanciers extérieurs au pays.

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          • jmeransaigne // 04.02.2014 à 20h37

            rebonjour Jducac,
            « Vous avez une façon négative de voir le travail, surtout si au lieu de travailler en donnant le meilleur de vous-même, au profit de vos semblables qui aspirent à en avoir pour leur argent lorsqu’ils achètent ce que vous produisez, vous pensez que vous devez en faire le moins possible afin d’éviter que certains s’enrichissent grâce aux investissements qu’ils ont faits, pour gagner leur vie, mais aussi, ce faisant pour vous permettre de travailler et de gagner la vôtre.  »
            Quelle est donc votre méthode pour savoir ce qui se passe dans MA tête?la boule de cristal?
            Et je ne produis rien, je suis inutile, je n’apporte QUE du bien-être aux gens dont je m’occupe, oui, vous avez raison, je suis une sangsue, alors, quand vous irez en maison de retraite, faites bien attention, parce qu’il y en a plein des commes moi qui vous laveront les fesses quand vous ne pourrez plus le faire, à moins-ce que d’ici là on euthanasie les vieux:ils ne servent à rien.
            Bien le bonjour.

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          • jducac // 05.02.2014 à 15h41

            @ jmeransaigne Le 04 février 2014 à 20h37

            Quelle est donc votre méthode pour savoir ce qui se passe dans MA tête? la boule de cristal?

            Il suffit de vous lire. Vous dites explicitement « le temps où nous nous abrutissions de travail ne reviendra pas, en tout cas je le souhaite car ce n’est pas en bossant comme des dingues pour que les plus riches en profitent ….»

            Ce discours me semble négatif et j’ai pris la peine de vous expliquer pourquoi, dans un long paragraphe, le 04 février 2014 à 17h53, en dessous de celui dont j’ai reproduit une partie ci- avant.

            Si pour vous, bosser (comme des dingues) c’est fait pour que les plus riches s’enrichissent, cela me semble être une vision négative du travail. C’est une vision qui vous amène a en faire le moins possible pendant votre travail et par conséquent cela vous amène à être moins productive pendant votre travail et donc moins compétitive.

            C’est ce que cherchent à installer dans l’esprit des travailleurs, les partisans de l’anticapitalisme issu de l’idéologie marxiste qui a fait tant de dégâts partout où elle a été installée à grande échelle et sur de longues périodes (Europe de l’Est, Ex URSS, Chine et ailleurs)

            Vous ne voyez pas qu’avec cet état d’esprit vous, comme hélas beaucoup de travailleurs français, contribuez à détruire vos emplois et à appauvrir votre région et votre pays.

            http://videos.tf1.fr/jt-we/2009/les-maisons-de-retraite-belges-exil-pour-les-francais-5042072.html

            Votre vision est négative aussi parce que votre état d’esprit vous amène à dévaloriser votre rôle. Vous produisez du bien être au profit de gens dont vous vous occupez et pourtant vous dites que vous ne produisez rien.

            oui, vous avez raison, je suis une sangsue,

            Je suis certain de ne jamais vous avoir qualifiée de sangsue. Ce que je dis par contre, c’est que pour vivre et donc pour nous alimenter en énergie, nous sommes tous amenés à échanger nos productions de biens et services contre de l’argent ce qui revient à échanger contre de l’énergie car avec de l’argent on peut acheter l’énergie, laquelle nous permet de vivre.

            Certains privilégiés, en Europe du Nord, ou dans les pays du golfe et en de nombreux autres endroits qui disposent de sources d’énergie faciles à extraire, à stocker et à transporter, peuvent les vendre et ont ainsi plus de facilités que nous, Européens du Sud, à vivre bien. Certains peuvent le faire sans travailler…..tant qu’ils n’ont pas consommé leurs stocks, leur accumulation d’énergie, leur capital, car comme l’énergie, le capital c’est la vie. C’est pour cela que l’anticapitalisme est suicidaire.

            quand vous irez en maison de retraite, faites bien attention, parce qu’il y en a plein des comme moi qui vous laveront les fesses quand vous ne pourrez plus le faire, à moins-ce que d’ici là on euthanasie les vieux: ils ne servent à rien.

            A mon âge, à presque 80 ans, je sais que, sauf accident, j’irai en maison de retraite comme ma mère qui y est restée de 87 à 97 ans. J’aurai donc besoin des services de personnes comme vous ou comme une de vos collègues une certaine « Louise » à laquelle vous me faites penser et à qui j’ai, il y a plus de 4ans, sur un autre blog, aussi transmis ce que j’ai compris de la vie.

            Voir le post 55 avec le lien suivant :http://www.pauljorion.com/blog/?p=5937

            Contrairement à ce que vous écrivez, les vieux ne servent pas à rien. Dans toutes les civilisations ils servent à transmettre leur expérience de la vie, pour peu que les plus jeunes générations ne soient pas trop stupides pour les mépriser. Ce sont des échanges gratuits, des dons, qui se situent au niveau de l’esprit, de l’état d’esprit, un des éléments qui caractérise beaucoup une communauté humaine.

            Bonne soirée

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      • Smog ShadowSeth // 04.02.2014 à 15h16

        Je vais peut-être dire une bêtise mais… Pourquoi systématiquement vouloir changer les hommes et femmes politiques pour en mettre des « mieux » si ceux-ci ont toujours la possibilité de trahir leurs engagements sans conséquences? Le gouvernement actuel est un bel exemple de ce problème…

        Est-ce qu’il serai si compliqué que ça de mettre en place un système électif où on ne voterai non pas pour des gens de politique mais pour des idées? Lesquelles idées seraient alors, si approuvées par les citoyens, dotées d’un mandat de mise en place impératif à l’encontre d’une « administration » qui occuperai les fonctions de base d’un gouvernement mais qui serai du coup privé de tout pouvoir d’initiative en matière législative. Tout manquement à ce mandat impératif se traduirait par un aller simple au tribunal pour haute trahison, en plaçant l’initiative d’une telle procédure au niveau des citoyens (autrement, les membres d’une même administration ne risquent pas de s’incriminer les uns les autres de sitôt…)

        Un tel système aurai l’avantage de mettre hors d’atteinte des gens de pouvoir les mécanismes qui régissent les choix politiques. Mais quels seraient ces mécanismes précisément?
        J’imagine un système d’élections qui se déroulerai en trois temps:

        – 1ère phase, une entité politiquement neutre se chargerai de recueillir auprès des citoyens leurs plus grandes préoccupations du moment. On peu imaginer un système de sondage régit et mis en place par les citoyens eux-même sous contrôle d’un huissier et déployé au niveau de chaque localité/commune (hors de question de faire appel à des sondeurs privés aux intérêts biens compris…). A l’issue de ces sondages, sont sélectionnées pour la seconde phase les idées les plus populaires à l’échelle nationale dans la limite d’un certain nombre (disons 15 ou 20) histoire de ne pas rendre ce système inopérant.

        – 2nd phase, les débats. C’est le moment où les partis politiques et les médias entrent en scène; les premiers pour chacun proposer leur variante législative des idées présélectionnées lors de la première phase (ou s’abstenir pour les idées qui ne leurs conviennent pas), et les second pour permettre la diffusion auprès des citoyens desdites variantes. Il faudra un nombre minimum d’adhérents pour qu’un parti puisse avoir accès aux médias pour là encore ne pas transformer le processus en cacophonie politique auto-paralysée; quelques milliers me semble raisonnable. Tous les médias qui souhaiterons donner la parole a au moins un représentant politique lors de cette seconde phase auront pour obligation de l’accorder à tous les autres partis éligibles dans les mêmes conditions.

        – 3ème phase, l’élection des idées. Les bureaux de vote sont ouverts avec des bulletins pour chaque variante des idées proposées par les partis lors de la 2nd phase. Les citoyens glissent dans l’enveloppe les idées qu’ils souhaitent voir mises en œuvre, et les bulletins sont ensuite décomptés. Seules les idées ayant obtenu la majorité se voient dotées d’un mandat d’application impératif envers l’administration/gouvernement.

        Pour éviter les abus du genre citoyens qui se votent une paie de ministre à vie, on pourra ajouter une condition d’éligibilité d’une idée sous forme d’obligation de prévision de financement (si nécessaire) et coupure automatique des dispositions prévues par l’idée et la loi qui en résultera si conditions de financement non-atteintes.

        Quand a la nomination des membres de l’administration/gouvernement, là j’avoue sécher, mais il faudrait qu’ils le soient de manière à éviter au maximum les conflits d’intérêts, et si possible éviter de les prendre dans les rangs des responsables de partis politiques.

        Ce type de système aurai pour avantage de mettre directement au centre de la vie politique le citoyen sans que celui-ci en soit réduit à attendre l’homme ou la femme providentiel(le) qui s’occupera de ses problèmes. Qui plus est cela pourra le sortir de cette logique absurde et à mon sens obsolète des partis politiques: si par exemple un citoyen souhaite des réductions d’impôt mais est pour le mariage des homosexuels, il n’y a pas à première vue d’offre politique qui puisse lui correspondre… Tandis qu’il pourrai se prononcer séparément pour ces deux idées dans ce système imaginaire.

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      • jducac // 04.02.2014 à 18h11

        @ Gibbus Le 04 février 2014 à 13h20

        Depuis l’origine de l’humanité, les hommes ont progressé grâce à la continuelle amélioration de leurs méthodes et techniques de travail. C’est ce processus qui a permis de mieux vivre et de progresser humainement et socialement. Il faut être aveugle ou n’avoir jamais rien fait de ses dix doigts pour ne pas l’admettre.

        Les réflexions de J.Ellul sont respectables, mais il faut bien voir qu’elles émanent d’une personne qui n’a vécu que des paroles qu’il dispensait et des écrits qu’il diffusait. Il a laissé à d’autres la lourde charge de transformer la matière afin de lui fournir des biens et services suffisamment bon marché pour qu’il puisse se les approprier et profiter des agréments de vie qu’ils apportent.

        Imaginez ce qu’aurait été la vie de ce monsieur, si des techniciens n’avaient pas inventé le papier, puis l’imprimerie, et si leurs successeurs n’avaient pas eu l’idée de faire prendre le relai d’une technique d’origine maintenant dépassée, en ayant recours à l’informatique.

        Quant à imputer le nazisme à la technique, ne pensez-vous pas que les discours et les écrits de propagandistes politiques en ont été bien plus directement responsables.
        On peut d’ailleurs s’interroger sur la pureté de vos intentions lorsque vous introduisez ce sujet dans un échange qui ne l’appelait pas.

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        • Gibbus // 04.02.2014 à 21h09

          Vous dites:  » C’est ce processus qui a permis de mieux vivre et de progresser humainement et socialement. »
          Et bien justement il y a dans ce que vous dites ce que la pensée d’Ellul tend à démonter: la technique nous fait vivre plus confortablement, c’est un fait, que personne ne met en cause… Par contre imputer à la technique une valeur de progrès sociale et humain est contestable!!
          En quoi selon vous quels progrès social et humain sont dus à la technologie??
          C’est justement ça la pensée technicienne donné à la technique des vertus quelle n’a pas. La pensée technicienne et le système technicien c’est penser que le progrès technique est libérateur ou source de bonheur. Sans en aucun cas remettre en cause le matérialisme philosophique, un certain confort est nécessaire au bonheur, mais il n’est pas suffisant, il est certainement source de plaisir mais pas de bonheur!!

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        • Bill // 05.02.2014 à 00h32

          jducac.
          L’humanité a au cours des derniers siècles développé beaucoup de techniques qui nous sont très utiles et nécessaires et c’est bien ainsi, maintenant il est inutile de reprocher quoique se soit au passé malgré les erreurs et omissions volontaires et/ou autres malversations pour satisfaire les besoins du capitalisme débridés comme l’obsolescence programmé entre autre et de pire encore.
          Maintenant,pour le future, le progrès pourrait bien souffrir d’une petite pause, quelque décennies tout au plus, seulement une certaine recherche virtuelle pourrait se poursuive et voir au mérite une possible utilisation d’une nouvelle découverte.
          Nous ne pouvons plus continuellement chercher et recourir à du nouveau, les ressources sont tous en voie d’épuisement et l’environnement se dégrade au même rythme comme vous l’évoquez si bien et tout cela est dû au système actuel maintenant dépravé glorifiant le travail et le productivisme p fabriquant n’importe quoi pour alimenter le système. .
          Comment faire pour corriger la situation? Comme je le disais plus haut les découvertes techniques nous ont été bénéfique maintenant il faut stabiliser, dans un premier temps, et par la suite, diminuer notre empreinte écologique on n’a pas le choix et si nous sommes intelligent nous pouvons planifier ces changements au lieu de les subir.

          Qu’advient-il des techniques et du travail que vous glorifiez tant? Il faut d’abord évaluer nos besoins nécessaires et indispensables de base, par la suite utiliser les meilleurs techniques existantes qui nous permettent de répondre à ces besoins, pas plus et se partager le travail nécessaire restant.

          Et vous pouvez me croire les techniques actuelles sont amplement suffisantes pour couvrir de façon optimal nos besoins utiles de base.

          Il est évident qu’il faut travailler le moins possible au delà de nos besoins de base parce que tout travail implique l’utilisation d’énergie et ressources à transformer, le contexte d’épuisement ne nous le permet plus, là-dessus inutile d’argumenter davantage nous n’avons pas d’autres choix.
          Tout ce qui est inutile doit être stopper d’une façon ou d’une autre pas le choix non plus, les activités reliés à ces services doivent cessé, pour ce qui est des biens inutiles c’est la fermeture tout simplement des usines reliés à leur fabrication.
          Nous pouvons et devons planifier en ce sens, de toute façon c’est ce qui se produira mais dans le chaos si nous laissons la ou les crises se poursuivent. Aussi bien planifier et ainsi conserver une certaine paix social.

          Donc oublié pour un temps la course aux nouvelles sensations techniques et l’obsession du travail en particulier celui inutile.

          D’autres mesures tout aussi drastiques devront s’appliquer particulièrement pour les dettes des états et autres, un million de milliards selon Béchade……..

          Instaurer un revenu de base……..

          Ce sera pour plus tard et dans d’autres discussions……..

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        • jducac // 05.02.2014 à 11h59

          @ Bill Le 05 février 2014 à 00h32

          Bonjour et merci d’avoir développé vos perceptions par ce long commentaire. Hélas ce qui gêne parfois en vous lisant, c’est l’apparition d’un certain nombre d’éléments qui me semblent erronés.

          Qu’advient-il des techniques et du travail que vous glorifiez tant? Il faut d’abord évaluer nos besoins nécessaires et indispensables de base, par la suite utiliser les meilleurs techniques existantes qui nous permettent de répondre à ces besoins, pas plus et se partager le travail nécessaire restant.

          C’est par le travail que nait la richesse laquelle est ce qui permet de vivre, à savoir l’énergie : celle que nous ingérons pour alimenter notre machine vivante et celles qui nous sont nécessaires pour alimenter sous diverses formes (électriques, chimiques, thermiques…..) tous nos auxiliaires de vie dans un monde développé, sans lesquels notre civilisation régresserait et tendrait à nous ramener vers la condition animale toujours latente en nous.

          L’énergie est à la base de tout et en particulier du vivant, même si chez les humains qui ont inventé l’argent, la monnaie, la finance, ces éléments d’échanges intermédiaires. Ces instruments ne sont que vues de l’esprit. Ils donnent l’impression de conduire la marche du monde, mais c’est une illusion. C’est une grave erreur de le croire et c’est criminel de le faire croire, ce à quoi s’emploient le monde de la finance, « mon véritable adversaire » et le monde politique qui, comme la plupart des gens n’a encore pas compris comment fonctionne le monde au niveau de ses diverses structures, lesquelles s’emboitent comme un ensemble de poupées gigognes.

          Celle des individus qui s’emboite dans celle de la famille, laquelle tend de nos jours à se mélanger entre plusieurs foyers, en laissant dans les difficultés les foyers monoparentaux. Toute cette fragmentation et recomposition conduit à un accroissement des dépenses énergétique en même temps qu’à un appauvrissement.
          Puis interviennent les poupées gigognes territoriales :36 000 en France. Elles sont incorporées dans celle de la communauté de communes, puis celle du département, puis celle de la région puis celle de l’Etat.

          Enfin, Interviennent également les plus importantes des poupées gigognes, celles qui sont chargées d’extraire l’énergie de leur environnement en exploitant l’énergie capitalisées par ceux qui les ont fait naître en investissant dans un moyen de captation d’énergie. Ces structures échangent les produits et services qu’elles rendent contre de l’argent, ce qui équivaut à de l’énergie, cette grandeur physique qui permet l’entretien et la perpétuation de la vie de l’entreprise mais aussi de tous ceux qui vivent grâce à elle, notamment leurs employés, leurs propriétaires, comme toutes les autres poupées gigognes qui s’y alimentent à partir des impôts, prélèvements, et taxes.

          Alors, quand vous évoquez la possibilité de réduire et partager le travail, qui est une forme de restitution d’énergie, je pense que vous êtes dans l’erreur.

          Vous voulez rééditer ce qu’ont fait les gouvernements socialistes en France au début des années 80 et au début des années 2000 ?
          Vous n’avez pas compris que l’homme s’est extrait le la condition animale grâce au travail, grâce à la peine qu’il s’est donnée pour le faire.
          Vous n’avez pas vu que la France qui était une nation travailleuse, tant au plan intellectuel que physique, a décroché à partir du moment où elle a voulu travailler moins que les autres ?
          Dans une semaine (35h payées 39) et dans une vie, par retard de l’âge d’entrée au travail (déconsidération de l’apprentissage), avancée de l’âge de la retraite et augmentation des congés payés en 1981, etc…Etc …

          http://www.ulb.ac.be/sciences/intra/inforsc_archives/nrj/art.htm

          Il vaudrait mieux penser à utiliser davantage l’organe qui consomme le plus d’énergie chez l’homme : son cerveau.

          http://www.docbuzz.fr/2010/04/13/123-quelle-est-la-depense-energetique-au-cours-dune-tache-intellectuelle-exemple-du-jeu-dechec/

          Là aussi on le fait travailler de moins en moins chez nous, notamment chez nos enfants. Ils se gavent de jeux, et de consommation passive dans la contemplation de spectacles vidéo ou d’écoutes musicales, toutes choses pour lesquelles on avait cru bon de créer un ministère du temps libre.
          Résultat, les performances de nos enfants ne cessent de décliner dans le classement PISA, alors qu’à l’extrême orient on ne craint pas de faire ardemment travailler les enfants à l’école pour qu’ils soient plus efficaces ensuite dans les entreprises.

          Quand créera-t-on un ministère de la réflexion et de la recherche de l’efficacité ?

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      • tchoo // 04.02.2014 à 23h03

        ….

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  • step // 04.02.2014 à 10h49

    Rien n’est pire qu’un homme politique avec un complexe d’inferiorité. Donnez lui du pouvoir et il se servira (au lieu de s’en servir). Je ne dis en aucun cas qu’il faut des elus ayant « déjà réussi, ou voulant « faire de l’argent », mais qu’il faut bien s’en défier. La réussite matérielle, au delà de « l’aisance honnête » a, de tout temps été un moyen de compenser un manque.
    La personne la plus apte à diriger, est celle qui en a les compétences et l’éthique, mais n’a jamais demandé le pouvoir.

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  • Renaud // 04.02.2014 à 10h56

    Voici le modèle et la base solide et durable de l’attitude politique la plus prometteuse, voir en moins d’une minute:

    http://www.ina.fr/video/I05262220

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  • Clive // 04.02.2014 à 11h05

    En même temps que ceux-là soient gratifiés par les oligarchies pour leurs bons et loyaux services est somme toute dans leur logique, nous avons quand même très bien compris la teneur de leurs alliances…

    Ces oligarchies avec toutes les « facilités » accordées par ces politiques fascinés par l’argent et la puissance ont surmonté leur collapse de 2007/2008 et déroulent aujourd’hui leur agenda, en ayant simplement qu’à mettre sur la table quelques pourboires à leur échelle, mais suffisants pour acheter le petit personnel élu ou pas…

    Reste à savoir lesquels seront prêts à associer leur image avec Hollande…???

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  • step // 04.02.2014 à 11h24

    pendant ce temps, dans le système autophage européen, un petit état de lieu de la zone de pillage actuelle :

    http://www.greekcrisis.fr/2014/02/Fr0320.html#deb

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  • medomai // 04.02.2014 à 11h33

    Bonjour Olivier,

    J’ai traduit un texte sur les banques et la démocratie de John KEANE qui peut vous intéresser (mais peut-être l’avez-vous déjà posté sur Les Crises, si c’est le cas désolé).

    http://medomai.over-blog.com/2014/02/une-courte-histoire-des-banques-et-de-la-d%C3%89mocratie-par-john-keane.html

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  • aurel // 04.02.2014 à 12h12

    olivier,

    en quoi on a plus de chance de survie de regagner l’une ou l’autre rive du fleuve si on est au milieu ? j’entends en considérant que le niveau de difficulté est équitablement réparti.

    si on considère que l’autre moitié du fleuve est plus difficile à franchir, alors on est pas au milieu de la difficulté.

    sans prendre en compte les ressources disponibles de chaque côté du fleuve etc…

    et vous qui êtes fort en éco et statistiques, en quoi les « performances » passées de chaque état peut déterminer les performances futures d’une économie unifiée ou d’une économie morcelée.

    ben on peut pas ! c’est justement le problème des statistiques, ca n’a AUCUNE valeur prédictive.

    ex: le nucléaire c’est sur blablabla parceque seulement 3 centrales ont méchamment pété. oui mais si demain 15 centrales pètent, ben ca sera plus sur du tout. idem pour les avions etc etc.

    bref… c’est pas parceque l’europe est mal branlée aujourd’hui que ca peut pas être mieux demain et idem je vois pas pourquoi le retour aux états divisés redonnerait des neurones à nos dirigeants. et encore une fois, je vois pas en quoi l’europe nous empeche d’etre économiquement viable ?

    – les charges et les impots sont les mêmes a peu de chose près dans les grandes économies matures
    – la productivité est équivalente
    – le confort et la sécurité au travail idem
    – les prestations sociales sont assez similaires à remettre en perspective dans les modes socio éco respectifs
    – idem pour le niveau instructionnel

    seul change : le passif émotionnel et les apports de matière première ainsi que l’accès aux marchés.

    et là les européens sont très mal lotis. grande histoire mais petits hommes. et pas les moyens physiques de nos ambitions. des choix économiques et énergétiques catastrophiques par rapport à notre situation géographique… du coup on se plonge dans la dépendance vis à vis des autres économies impériales mondiales alors qu’on est juste une bande de nains complètement désorganisés.

    et sinon la chine c’était 5 royaumes gigantesques qui se sont unifiés (avec toujours plus de 10 langues majoritaires en activité) et les états unis, juste 51 états dont certains n’ont rien à voir et sont aussi proches entre eux que certains pays europeens ne le sont entre eux – la langue excepté ! ne parlons pas de l’inde avec sa pléthore de royaumes, governorats et actuellement d’états (dialectes, coutumes et histoires différentes).

    et pour l’instant, mis à part les intermédiaires commerciaux (grandes surfaces, grandes entreprises semi étatiques/politiques, lobby agroindustriels, lobbys pharma) qui s’en foutent plein les poches et augmentent de manière hallucinante en france le cout de la vie (c’est pas le cas ailleurs d’où la chute de la balance commerciale), je vois pas ce qui va mal.

    ps : on est toujours derniers en terme de protection de l’environnement. on est tres moyen sur l’enseignement, moyen en terme de couverture réseau, moyen sur la santé, moyen bas sur tout en fait.

    et l’europe n’a rien à voir à cet état de fait…. c’est la continuité de la politique francaise.

    ex : le nucléaire filière plutonium/mox a été développé uniquement pour les besoins de la bombe H (détonateur au tritium). ca nous a rapporté quoi à part une putain d’épée de damoclès sur la tête et un des pires ratio énergétique des pays développés ?

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    • step // 05.02.2014 à 09h41

      « – les charges et les impots sont les mêmes a peu de chose près dans les grandes économies matures ». Le diable est dans les détails. 2% de différence entre 2 économies, il y en a une qui sera abonné aux pinacles de l’économie, l’autre qui sera voué aux gémonies. Si l’on ne comprend pas que le modèle économique ne partage pas au prorata des différentiels, mais fonctionne dans un mode de tout ou rien, on aura du mal à comprendre la crise actuelle.

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  • ril // 04.02.2014 à 13h38

    Barroso était bien maoïste…

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  • cording // 04.02.2014 à 18h29

    Tous ces anciens gauchistes passés du col Mao au Rotary! Du gauchisme au FMI comme DSK avant que ses obsessions sexuelles ne le coule.
    Comme chantait Dutronc « je retourne ma veste toujours du bon côté »!

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  • Macarel // 04.02.2014 à 21h04

    Sapir se fâche !

    « Saloperies… »

    http://russeurope.hypotheses.org/1940

    Et il a raison, il y en a marre de ces tueurs de débat, de ces euroistes qui ne laissent aucun espace au débat démocratique sur l’Europe et sur l’ Euro.
    Leur technique est bien connue, dès que l’on critique leurs idoles, l’on est renvoyé dans le camps des extrêmes, excommunié.
    Ce sont des méthodes staliniennes, et il faut les dénoncer comme telles.

    Sapir termine ainsi son papier :
    Mais que tous, du Président à l’éditorialiste à gage, en passant par le Ministre incompétent et calomniateur le sachent : tout ce qui est possible sera fait pour mettre leurs projets en échec et les empêcher de rejouer la farce des années trente à leur seul profit. L’analyse des défauts et de l’échec de la monnaie unique est aujourd’hui partagée par de nombreux économistes, dont des prix Nobel, tant en France qu’à l’étranger. Je ne me laisserai pas intimider par des attaques qui déshonorent ceux qui les portent. Mais je les préviens : ils m’en rendront politiquement raison.
    Ils faudra en effet qu’ils rendent politiquement raison à J. Sapir, mais aussi à tous ceux, démocrates, qui depuis des années veulent non pas la fin de l’Europe, mais la fin de « leur Europe » antidémocratique.

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    • grub // 04.02.2014 à 23h24

      C’est la mode, les ministres s’en prennent directement à des personnes physiques. Déplorable.

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  • Bouddha Vert // 04.02.2014 à 22h08

    Bonsoir,

    Il ne devrait pas être difficile de trouver des solutions simples à ce simple problème:
    C’est, à mon sens, à la constitution de régler le pouvoir des élus.

    La problématique se situe là, le reste c’est glisser dans le jugement, la morale… et là le Capital se régal.

    Qui écrit la constitution?

    Bon vent

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  • moi // 04.02.2014 à 22h55

    Quand les dirigeants non européens (et la Suisse) soutiennent mieux les intérêts des européens que nos dirigeants, il y a un sacrée soucis au niveau de nos « élites » (Voir les infos récentes sur les désaccord au sein du FMI sur le premier plan « d’aide » à la Grèce)

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  • tchoo // 04.02.2014 à 23h06

    Vite une VIème république, une Assemblée constituante, que l’on réécrive tout cela!
    ya urgence

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