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29.juin.201929.6.2019 // Les Crises

Oublions le Front Popu, la Résistance, le CNR: Buvons l’eau de Vichy … Par Jacques-Marie Bourget

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Source : Proche & Moyen-Orient, Jacques-Marie Bourget, 27-05-2019

Dans « Les Grandes Gueules », une émission de RMC qui est un vomissoir, un inculte haineux a affirmé que, pendant la seconde guerre mondiale, les membres du Parti Communiste Français ne s’étaient pas comportés en héros mais plutôt en collabos. Voilà où nous en sommes. De dérive en dérive, d’une négation l’autre et dans l’indifférence, l’histoire est gommée et les héros victimes d’une deuxième mort. Attendez-vous à savoir, par le truchement d’une thèse très savante que, finalement, Jean Moulin était à Lyon le vrai patron de la Gestapo.

Le 20 mai dernier, puisqu’il n’y a pas de période de fermeture pour la pêche aux voix, Ian Brossat, candidat du PCF aux Européennes, a jugé bon d’aller se soumettre aux postillons d’une machine à décérébrer nommée « Les Grandes Gueules ». Et c’est en pleine gueule que Ian s’est pris un coup de boomerang. Et c’est bien fait pour lui. Pour éviter la chtouille, mieux vaut éviter les bordels.

Ceci écrit, Daniel Riolo, le marteau qui a écrasé Brossat de sa certitude, celle que les communistes ne furent jamais des Résistants, est une bourrique exemplaire de la sous-culture de notre « nouveau monde ». Celui où tout est possible. Même celle de trouver des Zemmour ou des Riolo dans la posture de l’historien. Riolo, rubricard de sport sur RMC, devrait connaitre cette maxime démarquée de Einstein « Le journalisme sportif est au journalisme ce que la musique militaire est à la musique ». Du flonflon de moelle épinière. Voici l’échange entre le très savant Riolo et l’agrégé de lettres Ian Brossat :

« Moi, je suis communiste français. Le Parti communiste en France, qu’est-ce que c’est ? C’est 36, les congés payés. C’est 45, un gouvernement auquel on participe avec le général De Gaulle, et qui met en place la sécurité sociale… – Daniel Riolo : C’est la collaboration avec les nazis. – Ian Brossat : Pardon ? Non, c’est la Résistance monsieur, c’est 75 000 fusillés.

S’ensuit un passage brouillon au cours duquel l’éditorialiste rigole aux propos de Brossat, qui s’insurge et répète qu’accuser les communistes de collaboration est « honteux ». « A quel moment ils se sont réveillés dans la guerre les communistes ? », demande Daniel Riolo.

– Ian Brossat : C’est une insulte aux 75 000 fusillés, membres du parti communiste qui ont participé à la Résistance. Vous dites n’importe quoi. Le colonel Fabien il a résisté dès le premier jour, donc vous arrêtez de dire n’importe quoi.

– Daniel Riolo : C’est vous qui dites n’importe quoi si vous dites que les communistes sont des Résistants de la première heure. »

Ce dialogue entre un docteur en PSG de l’Université de Doha (mais qui n’a jamais lu « Les Intellectuels, le Peuple et le Ballon Rond » ?), et Brossat est emblématique. Il nous signale où nous en sommes arrivés après trop de ruptures de sous-ventrières, de lâchages en public de propos qui n’auraient jamais dû franchir la porte du bar, d’abolition des tabous et du parlé vrai. Pourtant la vérité, par exemple, c’est ce détail : pas loin de trente millions de Soviétiques sont morts dans la guerre contre les nazis nous empêchant ainsi d’être aujourd’hui un peuple de langue allemande. Pour rester sur la scène de la Société du spectacle, celle des télés instantanées, de l’info Nescafé, soluble, il faut cracher dans le micro.

Ce « journalisme façon » Riolo n’est pas seulement une graduation sur le thermomètre de l’ignorance et de la méchante bêtise, mais il concrétise le grand bain dans lequel s’ébattent ce misérable et ses amis, un jus qui inquiète. En tant que lecteur habituel de Kropotkine, Bakounine, Makhno, Serge et autres de la bande, je n’ai jamais été lié par le moindre poil au PCF. N’empêche que cet écrasement de l’histoire du communisme français, pendant la guerre, est un rouleau dont le programme est d’éradiquer « l’idée de gauche », comme on le disait naguère. On vise le coco, car c’est facile et le patron est content, on n’imagine pas encore, mais viendra bientôt le tour de Jean Moulin déjà écorné par quelques nouveaux iconoclastes libérés. Et petit à petit, la chose est engagée, Pétain redeviendra un modèle et même un martyr du rouge.

La glissade c’est accélérée sous Mitterrand, resté maurassien. Le décoré de la Francisque, le guillotineur d’Algérie n’a jamais été avare d’une fidélité à ses vieux amis de Vichy, et d’une revanche. En 1989 pour les fêtes du « Bicentenaire de la Révolution », puisque paradoxalement il s’agissait d’en détruire l’histoire, Tonton nous a humiliés en confiant la cérémonie de commémoration à Jean-Paul Goude, ravalant Saint-Just et Robespierre au rang de Madona. C’était pour la musique et l’image. En parallèle nous avions le discours officiel. Celui de François Furet, historien ordinaire désigné tardivement Guide suprême, puisqu’il démolissait notre Révolution et en même l’ensemble des autres. Pour Furet et sa bande, toute révolte est une « barbarie », une atteinte aux libertés et aux Droits de l’Homme. Barbarie qui englobe, c’était le but caché, la Révolution bolchevique. Par effet de rebond ce verdict, plébiscité par la presse sociale-démocrate, devait anéantir l’histoire du Parti Communiste Français. En prime Furet nous laissait sa lourde progéniture, celle des « Nouveaux Philosophes ». Autrement dit l’école des traîtres pour continuer le boulot. Ainsi, de « 1789 » ne devait subsister que des décombres, à la Rebatet.

Par la suite, d’opportunes petites mains comme celles de Stéphane Courtois -passé du col Mao à l’Institut Catholique de Vendée, un truc fondé par Philippe de Villiers-, ont continué de déconstruire « la légende » communiste. Pensez donc, Courtois est un immense historien. D’abord c’est le référent de Patrick Buisson, l’ancien directeur de « Minute » et vendeur de sondages à Sarko. Ensuite, après la chute du mur, il a passé des mois, à Moscou, dans les archives du Komintern. On ignore ce qu’il faisait là… Il doit y avoir dans ces lieux de mémoire une chambre agréable puisque ce savant ni ne lit ni ne parle un mot de russe. Un peu comme si j’allais passer l’automne à Pékin dans les papiers de Mao… ils resteraient du chinois. L’historien Jean-Jacques Becker a écrit que ce Courtois « veut faire de l’histoire efficace, c’est-à-dire le contraire de l’histoire ». En fait de travaux, il ne s’occupe plus guère qu’en donnant des entretiens à des revues du genre « Le Choc du mois », des publications d’une rigueur et d’une modération extrême. Peu importe, sur la chaîne « Histoire » du mis en examen Buisson, Courtois est le préposé à l’emballage. Sous label pas rouge.

En passant, ajoutons quelques facilitateurs médiatiques comme Laurent Deutsch ou Stéphane Bern, les veufs des rois chargés, eux aussi, de nous expliquer la Révolution. Puis, aussi, un apport d’huile dans les rouages, par Pascal Bruckner, un santon de BHL, qui a achevé de nous « décomplexer ». N’ayons pas honte de notre barbarie coloniale, des guerres économico-pétrolières américaines, du sort fait aux Palestiniens. Rions de tout mes amis, nous sommes les maîtres du monde.

C’est une règle connue des braqueurs, ils savent que c’est idiot de se pointer seuls à la caisse. Alors ils y vont à deux. C’est ce qu’ont fait il y a quelque temps les démolisseurs de l’histoire, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre. Deux universitaires qui s’attaquent à la mémoire d’un mort. Dans un bouquin répugnant : « L’Affaire Guy Môquet, Enquête sur une mystification officielle ». Surtout ne l’achetez pas. Sachons d’abord que le métier de ces Stone et Charden de l’industrie du livre est de dire des saloperies sur les communistes. Ça ne mange pas de pain et est utile pour passer à la télé. Ces Dupont et Pondut qui écrivent à la matraque, vivent de ce petit commerce, se nourrissent du cadavre de la bête rouge et immonde, comme la tique du labrador. On attend que leur somme soit nobélisée avec un opus qui reste à finaliser : « Les communistes sentaient mauvais ».

Le postulat du bouquin infâme sur Môquet est que leurs auteurs, sont des gens sérieux, eux aussi délivrés des tabous. Vrai puisqu’ils l’affirment. Leur premier principe est d’accepter, comme témoignage sûr, tout ce qui provient de la parole et des procès-verbaux des policiers. Normal puisque la carrière du professeur Berlière suit l’histoire de la répression comme le tender la loco. Il pratique l’histoire uniforme. Pendant la moitié du bouquin nos rois de l’usinage nous rabâchent qu’avoir été, être ou devenir coco est vraiment ce qu’il y a de pire. Et tombe la conclusion : étant communiste, il y a une impossibilité à ce que le gamin Môquet ait jamais eu l’étoffe d’un héros.

Quand en octobre 39 Daladier décide d’emprisonner les députés (dont Prosper Môquet, le père de Guy) et un paquet de militants du PCF, dont quelques-uns seront aussi fusillés à Châteaubriant, quelle est la réaction de nos amis historiens ? C’est bien normal puisque ces arrestations sont légales. La loi serait-elle scélérate ? Non, en 39 et 40 il fallait bien juguler le « parti de l’étranger », les champions d’une alliance franco-russe, seule option qui puisse nous sauver de la débâcle à venir. La clique dirigeante de la III e République, corrompue et amoureuse inavouée du nazisme, passe une consigne : ne pas faire obstacle au couronnement – qu’elle a programmé depuis 1934- du divin maréchal Pétain.

Revenons au petit Guy. Nos deux sbires nous disent que Môquet n’est pas « Résistant » puisqu’il n’a jamais « attaqué les Allemands ». Pas besoin de gaspiller l’argent du CNRS pour écrire ça. Bien sûr que les nazis entrant à Paris le 14 juin 1940, Guy étant arrêté quatre mois plus tard, il n’a pas eu le temps de faire sauter la Kommandantur. Môquet s’est « seulement » acharné, et c’est héroïque, à appeler à la révolte contre l’Etat Français. A la mobilisation contre les collabos du Comité des Forges et des « Deux cents familles », ceux qui ont volontairement perdu la guerre selon le principe que « mieux valait Hitler que le Front populaire » (à ce propos lisez l’extraordinaire livre d’Annie Lacroix-Riz, « Le Choix de la Défaite »).

Donc Môquet, fusillé à 17 ans le 27 octobre 1941, révolté par le régime de Vichy, c’est-à-dire le statut des juifs, la chasse aux francs-maçons, la politique de collaboration, n’est pas un « Résistant ». Ce sont nos Ginger et Fred qui nous l’écrivent dans leur bouquin qui pue. Au passage relevons les identités des fusilleurs des martyrs de Châteaubriant : des nazis. Cette appartenance a un sens. Si comme l’affirment les deux scribes, Guy Môquet était « du côté des Allemands », pourquoi ces derniers l’ont-ils assassiné ?

Môquet après son arrestation, lors de son passage à la Préfecture de Police de Paris, a été torturé. « C’est faux » nous écrivent les compères. Et Maurice Audin vous le confirmera : des types qui torturent ou tuent en prison ça n’existe pas. Trop contraire à l’éthique. Elle, la mère de Guy qui a visité son fils à la prison de la Santé, l’a vu amoché… Témoignage non retenu. Cette femme, en tant que mère et coco, a deux bonnes raisons de mentir. « Non, Môquet n’a pas été malmené », « Une gifle, peut-être », ont osé les graphomanes sans honte. Quand l’histoire est écrite par de bons flics français, de ceux qui deviendront des Bonnie et Lafont… C’est du tamponné, de l’authentique.

Michel Onfray, tout comme Hanouna ou Nadine Morano, a parfaitement le droit de parler, de dire et écrire ce qu’il veut, le plus souvent de blessantes sottises. Alors qu’il ferait mieux de se taire, de la fermer. Ça fait courant d’air en ces temps tardivement froids. Personne ne lui a rien demandé au philosophe des Relay de gare. Même pas l’heur, celui de déplaire. A propos de cet ouvrage, immondice déversé sur Guy Môquet, Onfray le kantique d’Argentan (ville admirable pour avoir vu naître de vrais créateurs, André Mare et Fernand Léger), ne pouvait refréner son lucratif métier de briseur d’idoles. Après Camus, Freud et je ne sais qui encore, venait le tour de Môquet ; la perche étant tendue par les exemplaires universitaires cracheurs sur tombes.

Attention, lecteurs, tenez-vous fermement au comptoir, voilà ce que le normand dit en novembre 2011 : « Je viens de lire un livre terrible intitulé L’Affaire Guy Môquet sous-titré Enquête sur une mystification officielle publié dans la très sérieuse maison d’édition Larousse dans une collection dirigée par Emmanuel Thiébot qui fit un temps partie de l’équipe de l’Université Populaire de Caen. Bravo aux auteurs Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre. Que dit ce livre ? Que Guy Môquet ne fut pas Résistant. Thèse sidérante tant elle va contre la mythologie qui fait de ce jeune garçon de seize ans fusillé par les nazis l’emblème de la Résistance communiste à l’occupant allemand. »

Vous avez noté, Onfray qui s’affirme philosophe comme BHL, crie hosannah à la publication de cette bonne nouvelle : une deuxième mort pour Guy Môquet. Pas scientifique pour un sou, il hurle à la publication d’une thèse policière qui lui va si bien. Sans émettre un doute puisque, avant que Berlière et Liaigre ratissent les cimetières, de nombreux historiens de grandes qualités (et pas que « rouges ») en ont arpenté les allées sans rien trouver à redire. Sauf à pleurer. Légèreté étonnante pour un tel savant contraint à créer sa propre « université » pour y être admis. Mais pourquoi fouiller plus, s’informer afin de savoir si les écrivains antihéros n’ont pas déraillé ? Onfray nous dit le pourquoi de sa certitude : « le livre a été publié par Emmanuel Thiébot, un type très sérieux ». Je me suis donc lancé dans une recherche sur le béton produit par ce garçon. Partout j’ai trouvé qu’il était « diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris », donc de Sciences Po. Par pudeur cet éditeur-historien doit taire ses tonnes de doctorats et toutes ses recherches publiées dans les revues spécialisées. Il a sûrement tout ça, mais caché pour être heureux.

Glissement progressif de la douleur, l’idée de gauche aujourd’hui est effacée en même temps que son histoire. Le plan est affiché dans les tanks du libéralisme : du passé faisons table rase. Pour retrouver le temps du travailleur soumis et sans droits, de l’économie sans entraves, de l’impôt et de la solidarité zéro, gommons le Front Populaire, la Résistance et ses héros, le CNR et pourquoi pas les « Accords de Grenelle ». Le navire coule et nous dansons. La parole est donnée aux menteurs, aux imposteurs, aux blanchisseurs de sépulcres. Moi ça m’est un peu égal de vivre ça, je n’en verrai pas le terme. Mais pour ceux qui devront continuer de vivre dans les canots de sauvetage de l’histoire… Va falloir qu’ils rament.

Jacques-Marie Bourget
27 mai 2019

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Source : Proche & Moyen-Orient, Jacques-Marie Bourget, 27-05-2019

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Commentaire recommandé

Fritz // 29.06.2019 à 06h35

Fiancée de Guy Môquet en 1940-41, Odette Nilès a publié une réponse digne à l’indigne Riolo. A 95 ans, elle figurait, à titre symbolique, à la fin de la liste Brossat (PCF) aux élections européennes du 26 mai.
https://www.humanite.fr/lettre-ouverte-dodette-niles-daniel-riolo-672550
http://www.pcf.fr/pour_une_europe_des_gens_et_pas_celle_de_l_argent_jan19

Cela dit, et c’est le principal, on ne répond pas aux injures par des exagérations (les « 75 000 fusillés », si Riolo connaissait Katyn on aurait eu droit aux « 75 000 Polonais abattus par le KGB »). Mais surtout, on ne se rend pas dans ces émissions de WC. Imagine-t-on Maurice Thorez ou Georges Marchais en pareille posture ?

87 réactions et commentaires

  • Fritz // 29.06.2019 à 06h35

    Fiancée de Guy Môquet en 1940-41, Odette Nilès a publié une réponse digne à l’indigne Riolo. A 95 ans, elle figurait, à titre symbolique, à la fin de la liste Brossat (PCF) aux élections européennes du 26 mai.
    https://www.humanite.fr/lettre-ouverte-dodette-niles-daniel-riolo-672550
    http://www.pcf.fr/pour_une_europe_des_gens_et_pas_celle_de_l_argent_jan19

    Cela dit, et c’est le principal, on ne répond pas aux injures par des exagérations (les « 75 000 fusillés », si Riolo connaissait Katyn on aurait eu droit aux « 75 000 Polonais abattus par le KGB »). Mais surtout, on ne se rend pas dans ces émissions de WC. Imagine-t-on Maurice Thorez ou Georges Marchais en pareille posture ?

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    • bdb30 // 29.06.2019 à 08h33

      Comme d’hab, elle arrive celle là… Alors comme ça Riolo exagère et on sort la réponse digne d’Odette Nilès aux injures. MAIS il y a toujours un MAIS, Riolo exagère, c’est une émission WC, MAIS Brossat a eu tort de parler des « 75 000 fusillés », une façon, toujours la même de disqualifier la réponses, MAIS il y a Kathyn et Staline et le pacte germano-soviétique. On défend Môquet? Non, on l’enterre encore avec un MAIS. On ne répond pas aux injures par des exagérations, tout est dit…

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      • jacques // 01.07.2019 à 17h14

        Le pacte germano-soviétique est une réponse de Staline aux accords de Munich .
        Staline n’a pas fait que des « c*nneries » ,même si ses « erreurs  » ont couté très chers aux peuples soviétiques qu’Hitler prévoyait de massacrer comme les juifs.

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      • Alain Petit // 02.07.2019 à 15h46

        Les Accords de Munich et le Pacte de Varsovie sont indissociables, l’un ne va pas sans l’autre, le deuxième est la réponse au premier …
        Winston Churchill à la suite des Accords de Munich de Chamberlain et Daladier :  » Vous aurez la honte et la guerre. »
        Nous connaissons la suite …
        Je vous suggère de lire des livres d’archives de Annie Lacroix Riz.
        – Le choix de la défaite.
        – De Munich à Vichy .

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    • Alkali // 29.06.2019 à 12h17

      Dire qu’il y en a encore qui regarde ces daubes tv ou écoute ces égouts radio.
      Personne ne les y oblige pourtant.
      Le fait même que des Brossat se rendent à ces séances de tirs aux pigeons médiatiques est en soi une énigme.
      Il suffirait, pourtant, qu’on les ignore pour que ces « foires aux cons » disparaissent.
      Mais non! il y a toujours des Brossat pour les faire perdurer.
      Ahhh c’est vrai, aujourd’hui, pour exister, il faut être « médiatisé »…
      Quelle farce!

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      • Recits d’Yves // 30.06.2019 à 18h57

        Ont-ils seulement conscience d’être aux toilettes?
        Mais devons-nous être surpris alors que le divertissement est devenu la culture de masse?
        Sommes-nous encore étonné de constater la réécriture de l’Histoire pour lui donner le sens souhaité?
        Parfois, je me demande si je ne rêve pas ou si ce n’est pas moi qui exagère. Et pourtant..

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    • septique // 29.06.2019 à 17h03

      Imagine-t-on Maurice Thorez ou Georges Marchais en pareille posture ?

      Non sûrement pas..Elkabach taisez-vous..Fais les valises on rentre à Paris….immortel…Merci Georges Marchais…

      Marchais était au STO pendant la guerre et Thorez a Moscou…peu de chance d’être des résistants et Thorez a été réhabilité à la libération (directement par De Gaulle).

        +4

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      • Fritz // 29.06.2019 à 18h30

        Thorez avait effectivement déserté à l’automne 1939, suivant les consignes du Komintern.
        Les tribulations du jeune Marchais en Allemagne me semblent moins importantes (même s’il a construit ou réparé des avions Messerschmitt) dans la mesure où il n’a rejoint le PCF qu’en 1947. Et puis, « Taisez vous Riolo ! », ça aurait de la gueule. Mais encore une fois, ce genre d’émission est un piège, il ne fallait pas y aller.

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        • septique // 29.06.2019 à 19h51

          Toujours une bonne excuse avec les membres du parti…peu importe.

          Notons que Jacques Duclos rentre en France, car il quitte la France dès la dissolution du Parti Communiste, en Septembre 1939, en raison du pacte germano-soviétique, et s’installe à Bruxelles, au siège de l’Internationale. Il y demeure sur ordre de Moscou jusqu’en Juin 1940, date à laquelle il rentre en France pour tenter d’obtenir de l’occupant nazi la reparution de l’Humanité. Les Allemands sont favorables à cette demande qui est finalement refusée sur pression du Gouvernement du Maréchal Pétain. Il reprend à Benoît Frachon la tête du PC en France et dirige les éditions clandestines du Parti Communiste, dont le ton est essentiellement anti-impérialiste, anti-anglais, anti-Pétain, anti-De Gaulle et anti-Blum. Il faut attendre Juin 1941, l’invasion de l’URSS par les nazis et la rupture du pacte germano-soviétique, pour que Jacques Duclos réserve enfin ses attaques à l’Allemagne.

          Dans son édition clandestine du 1er Juillet 1940, l’Humanité publie une condamnation de l’appel du 18 Juin : « Le Général De Gaulle et autres agents de la finance anglaise voudraient faire se battre les Français pour la City. ». Le 1er Mai 1941, elle flétrit dans un même élan les Etats-Unis, l’Angleterre et Charles De Gaulle, qualifiés de « ploutocrates », d’ « impérialistes », de « réactionnaires ».

          Le parti des fusillés…

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          • Sandrine // 29.06.2019 à 23h55

            Quand on voit les rapports actuels entre la France insoumise et le RN, les noms d’oiseaux qui volent et les éditos assassins, on n’a pas de mal à imaginer que les communistes à l’époque pouvaient avoir quelques préventions, eux aussi, contre de Gaulle, maurassien, peut-être ex-cagoulard et dont on ne savait pas très bien, à cette époque, quel type de régime il souhaitait instaurer en France en cas de victoire anglaise (il était resté très discret sur ce point et dans son appel du 18 juin, il ne parle pas de démocratie…)

            D’autre part, il faut quand même rappeler que de Gaulle sans les anglo-américains n’aurait pas pu faire grand chose et que leur victoire conjointe a ouvert la voie à l’impérialisme américain en France (au corps défendant de de Gaulle, certes, mais c’est quand même un fait que l’on ne peut pas ignorer)

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            • Sandrine // 30.06.2019 à 15h00

              @septique, appeler à la résistance c’est bien, mais encore faut-il savoir à quoi on résiste.

              Dans le cas de de Gaulle, ce qui motivait la volonté de « résister », c’etait probablement une croyance un peu mystique en la nation, au «peuple souverain » qu’elle est sensée incarner, un peu comme jadis le roi était le lieu-tenant du Christ sur terre….
              Évidemment un patriotisme de ce type était absent chez les communistes. Pour eux, la nation était d’avantage vue de manière instrumentale, comme un cops intermédiaire protégeant les prolétaires de l’oppression capitaliste, pour peu qu’elle soit indépendante des puissances impérialistes. C’est aussi une forme de patriotisme, plus réaliste et plus concret. Plus efficace aussi peut-être.

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    • BOURDEAUX // 02.07.2019 à 14h19

      Imagine-t-on G MARCHAIS en pareille posture ? Oui. Je rappelle que Marchais a travaillé comme travailleur libre chez Messerschmitt en Allemagne dès décembre 42, pour prétendre ensuite y avoir été contraint. Ce sont des anciens résistants communistes qui ont fait sortir le dossier Marchais en 71, Auguste LECOEUR et Charles TILLON. J’ajoute que Marchais a été condamné par la justice, en 1ère instance d’abord, en appel ensuite puis en cassation, après une plainte déposée par l’association nationale des déportés du travail pour « utilisation abusive de la qualité de déporté ». Dès 1970, charles TILLON avait révélé que Marchais avait en fait collaboré dès juillet 40 en sollicitant puis en obtenant son embauche dans l’usine AGO à Bièvres, entreprise allemande sous contrôle direct de la Luftwaffe.

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  • emmanueL // 29.06.2019 à 08h25

    N’ayant aucune sympathie pour les GG de RMC et bien d’accord avec le fait que nous devons la défaite du national socialisme allemand au sacrifice des troupes soviétiques, il reste néanmoins :

    – Que le pacte germano-soviétique a tenu jusque 1941 et qu’avant cela le PC français (je ne parle pas d’individu se réclamant communiste), n’a pas résisté, au contraire.
    – Que Guy Môquet n’a pas été arrêté pour fait de résistance mais travtage pro-occupant), et a été fusillé parmi d’autres en tant que français (et non résistant ou communiste) en représailles à une attaque anti-allemande (mauvais endroit, mauvais moment en somme).
    – Que le PC a été soustrait par De Gaulle des purges anti-collabos (qui ont été peu sévères au total car il ne serait pas resté grand monde, la France des « élites » notamment ayant été très peu résistante ) pour pouvoir recréer une unité nationale, donc parce qu’il en avait besoin, non parce que le PCF avait fait acte de résistance (« le pseudo parti des 75000 fusillés » étant en effet une légende) – par realpolitik donc.

    L’article est ainsi une redite de l’histoire officielle dans la ligne du parti, ce qui n’enlève rien au CNR et à ses accomplissements, ou à l’idée du communisme, ou au front populaire, etc. Tout cle forme un amalgame orienté. Il ne faudrait pas faire du point godwin à l’envers pour sauver le soldat PCF et consorts, d’autant qu’avoir suivi la voix de Moscou jusque dans les années 80 ne me semble pas s’être révélé très glorieux…

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    • Logique // 29.06.2019 à 13h39

      « N’ayant aucune sympathie pour les GG de RMC  »

      Je recommande d’écouter Sud-Radio qui doit être la seule radio qui reste libre en France. Ils se font insulter sur France-Inter, ce qui est un bon signe.

      « Que le pacte germano-soviétique a tenu jusque 1941 »

      Et qui a été la conséquence directe du pacte de Munich et du pacte germano-polonais.

      Vous devriez vous intéresser à ces deux « opérations » pour savoir qui est l’allié de qui:
      – opération Pyke;
      – opération Unthinkable.

      Je présume qu’aucune de ces « opérations » n’est enseignée dans les écoles françaises.

      Merci de m’informer si j’ai tort.

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      • septique // 29.06.2019 à 16h52

        Les militaires passent leur temps a pondre des plans stratégiques qui ne sont jamais utilisé. Churchill voulait aussi bombarder les usines suisses qui alimentaient l’armée allemande. C’est le président des USA qui s’y est opposé…Utiliser des plans d’opérations jamais mises en place pour justifier l’attitude du PCF jusqu’a l’opération Barbarossa ou pour justifier le massacre de Katyn…il faut oser.

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    • JM Bourget // 29.06.2019 à 14h15

      Renseignez vous sur le contenu des tracts de Môquet et sa lutte. Oser écrire des « tracts à la gloire de l occupant » est une information honteuse car fausse. La cible de Môquet ( dont le père député était en prison) était l Etat Français, le régime de Vichy.

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    • Sandrine // 29.06.2019 à 16h00

      @Emmanuel
      Je serais curieuse de savoir d’où vous sortez cette liste de contre-vérités… J’ai entendu ce genre de choses il y a quelque temps chez Onfray. Est-ce lui votre « source »? Si c’est le cas, je ne saurais que trop vous conseiller de ne pas vous arrêter la et de mieux vous documenter.
      Vous pourriez déjà commencer par Wikipedia.
      Vous y apprendrez ainsi que, non, G. Moquet n’a pas été arrêté pour avoir distribué des tracts pro-occupant et que non, il n’a pas été fusillé en tant que Français, mais en tant que communiste et résistant…
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Représailles_après_la_mort_de_Karl_Hotz#La_politique_allemande_des_otages
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Môquet

      Quand à votre assertion du départ : avant 41 le « le PC n’a pas résisté au contraire », que suggère-t-elle exactement ? Que le PC aurait collaboré avec les occupants ? Vous faites allusion à quoi? Aux demandes de reparution de l’Humanité montées en épingle par Courtois et évidemment relayées avec gourmandise par Onfray ?
      La stratégie du PC a toujours été la même, depuis 39, jusqu’en 45 : lutter contre la bourgeoisie fauteuse de guerre (selon lui) et défendre les intérêts de la classe ouvrière, c’est à dire la majorité du peuple français contre ses exploiteurs ainsi que ceux qui les défendent à la tête de l’etat.
      Or après juin 40, ceux qui défendent les capitalistes à la tête de l’état français, c’est le régime de Vichy et l’armée Allemande qui le légitime (et le protège)
      Je ne vois pas ce que tout ça à de « pro-Allemands » ou « pro-nazi »

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      • Fritz // 29.06.2019 à 17h02

        Les demandes de reparution de l’Humanité auprès des autorités allemandes d’occupation ne me choquent pas outre mesure (quand j’essaie de me mettre à la place des deux parties concernées). Après tout, communistes français et nazis allemands avaient un ennemi commun : l’Angleterre ploutocratique et impérialiste.

        De même, je peux comprendre la désertion de Maurice Thorez à l’automne 1944 : il a suivi les consignes du Komintern.
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Thorez#Seconde_Guerre_mondiale_(1939-1944)
        Mais que les avocats du Parti arrêtent de raconter des histoires à l’eau de rose. Car c’est prêter le flanc aux attaques vicieuses des Riolo, Berlière et Liaigre.

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        • Fritz // 29.06.2019 à 17h14

          « la désertion de Maurice Thorez à l’automne 1939 ». C’est à l’automne 1944 qu’il a été gracié par de Gaulle.
          Quant à Georges Marchais, je ne vois pas matière à polémique dans ses vicissitudes en Allemagne, même s’il a réparé ou construit des Messerschmitt, car il n’a adhéré au PCF qu’en 1947.
          Lui, il aurait su répondre : « Taisez-vous, Riolo ! »

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          • Garibaldi2 // 29.06.2019 à 19h12

            Comme vous êtes un fin politique, je suis certain que vous pourrez m’expliquer, le PCF étant interdit et ses élus déchus de leurs mandats, qui était censé rédiger L’Humanité et qui était censé l’acheter ?!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

            Question subsidiaire … quel autre quotidien, non communiste, était interdit de parution en 1940 ??????

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      • Thmos // 30.06.2019 à 09h24

        Pas résistant, le pauvre gamin, pas eu le temps …Il a été emprisonné comme « défaitiste »par la France puis les Allemands l’ont laissé en prison au lieu de le libérer comme convenu par le pacte pour ensuite l’intégrer aux otages

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      • Sandrine // 30.06.2019 à 12h18

        Parce que Onfray, lui, ne donne jamais dans le « parti pris tendancieux », bien sûr…

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      • JLR72 // 30.06.2019 à 15h00

        Et Onfray, il n’a pas de parti pris lui??
        Rien que vis à vis de la FI, c’est un festival de parti pris que nous propose Onfray.

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    • septique // 29.06.2019 à 16h28

      Que le pacte germano-soviétique a tenu jusque 1941 et qu’avant cela le PC français (je ne parle pas d’individu se réclamant communiste), n’a pas résisté, au contraire, on aime bien balayer sous le tapis…et trouver des raison dites historiques…Katyn en effet et pas seulement..

      Georges Marchais n’a jamais fait de résistance, il travaillait en Allemagne (STO) et Maurice Thorez lui était à Moscou, pas sur le front…oublions ceux qui ont collaboré comme Jacques Doriot au point de s’engager dans la Waffen-SS…la collaboration de l’ensemble de l’administration française et surtout de la police (a l’exception du réseau Honneur de la Police par exemple).

      75.000 fusillés c’est une exagération manifeste, on devrait au moins rappeler que 600.000 français et françaises ont perdu la vie pendant ce conflit, communistes, chrétiens, juifs,anonymes pris au hasard, militaires, etc..

      Une époque troublée. Que ceci prête encore à débat montre que cette époque a été tout sauf glorieuse. De Gaulle et le CNR après la libération de la France décident d’une très large amnistie et il faudra des années pour que les Bousquet et les Papon tombent…étant entre-temps couverts d’honneurs et de prébendes.

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      • Garibaldi2 // 29.06.2019 à 19h27

        Jacques Doriot a été exclu du PCF en 1934.

        Un jour, quand vous aurez le temps, vous nous expliquerez pourquoi l’état-major français a saboté le pacte d’assistance mutuelle franco-soviétique de 1935…

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_franco-sovi%C3%A9tique_d%27assistance_mutuelle

        Puis vous compléterez votre culture là :

        https://www.monde-diplomatique.fr/2018/10/GORODETSKY/59133

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      • BOURDEAUX // 02.07.2019 à 14h36

        Marchais ne travaillait pas en Allemagne au titre du STO, c’est ce qu’il a prétendu pour tenter d’échapper aux accusations de vrais résistants communistes. Il a menti, et a été condamné par la justice pour cela. Marchais est parti en Allemagne en décembre 42, or, le STO n’a été créé par Vichy qu’en Février 43. Il est parti comme travailleur libre.

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    • Serge F. // 29.06.2019 à 18h14

      Arrêtez de vous appuyer (si c’est le cas) sur les analyses de comptoir de Michel Onfray (j’espère au passage que Les Crises cessera de lui faire de la publicité en publiant certains de ses pamphlets) :

      https://anticons.wordpress.com/2019/04/29/michel-onfray-analyse-de-son-anti-communisme/

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    • Jérôme // 01.07.2019 à 06h51

      11.000 morts par exécution sommaire extra-judiciaire, ce n’est pas sommaire. A part ça, d’accord avec vous.

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  • Evariste // 29.06.2019 à 08h27

    Si j’avais été présent à cette « émision-poubelle », voici ce que j’aurait dit à ce petit marquis Riolo: mes parents étaient résolument de gauche mais pas membres du PC. Mais pour se battre contre les occupants ils se sont engagés dans les FTP, la résistance communiste, et au PC. C’était dans leur région le mouvement le plus actif et le plus résolu. Accessoirement je lui aurais aussi dit que mes parents avaient caché pendant plusieurs années une famille juive parisienne (de la grande bourgeoisie mais ça ne rentrait pas en ligne de compte) dans leur ferme et qu’ils ont été aidés en cela par des communistes aussi bien que par des catholiques de gauche… Ce riolo est une insulte vivante qui devrait être traîné devant les tribunaux pour insulte à la mémoire des résistants et falsification de l’Histoire.

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  • basile // 29.06.2019 à 08h41

    Bon, c’est bien joli de vouloir rétablir des vérités, mais ça ne suffira pas à faire revivre le Parti, car ce n’est pas Riolo qui l’a fusillé, l’abaissant à 2 % (ou 3 %, je ne sais, je ne regarde plus). Le Parti s’est tiré une balle dans la nuque (pardon, le pied) tout seul en draguant un autre électorat, et ses électeurs historiques sont passé de l’autre côté.

    Électeurs autrefois « camarades de luttes », devenus maintenant « fachos ». Et bien sûr, on ne se pose pas de question sur ce retournement.

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    • Barbe // 29.06.2019 à 09h21

      Pardon mais je ne vois pas le rapport.
      Est-il question de la chute du pcf ? Voulez vous faire diversion ?
      Mr bourget disant qu’il est anar et non coco, votre peur n a pas lieu d être.

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      • Novitchok // 29.06.2019 à 09h55

        Je pense qu’il veut dire que si le clergé médiatique appuie sur la tête du noyé qu’est le pcf c’est qu’il sait qu’il ne prend aucun risque. Autres auraient été les ronds de jambe si l’iconique Loiseau tête de liste du parti qui n’en finit plus d’être unique avait été invité.
        Par contre à titre personnel-raisons familiales peut-être-j’ai une grande admiration pour les prouesses du peuple russe, de 14 à 17, de 41 à 45 et en 1986.
        Mais très peu pour le pcf, surtout depuis 1945. Il a sombré dans le dogmatisme qu’il condamnait. L’ivresse de la victoire certainement.

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    • Evariste // 29.06.2019 à 09h25

      Tout à fait d’accord avec votre remarque. Je n’ai pour ma part jamais été membre du PC (ni d’aucun parti sauf un ou deux ans pendant mes premières années universitaires…). Mais falsifier l’histoire est un puissant levier pour discréditer une idée, singulièrement quand il s’agit de l’idée que comme son nom l’indique, la démocratie c’est le pouvoir du peuple… Cette falsification de l’histoire, analysée en détail par A Lacroix-Riz, concerne aussi la figure de Robespierre, celle des communards, etc. Ça donne un cadre intellectuel général qui contribue grandement à la prospérité des mouvements réactionnaires comme le RN dont s’accomode fort bien la bourgeoisie dominante.

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    • RGT // 29.06.2019 à 09h29

      « Le Parti s’est tiré une balle dans la nuque … »

      Le parti ne s’est pas tiré une balle ans le pied, il est tombé dans un piège machiavélique tendu de longue date par le « père François » qui a utilisé « l’union de la gôôôôche » pour exploser ses rivaux et en finir avec un parti très gênant car avec son poids électoral inégalé s’opposait à la « Sainte libération » de l’économie.

      Il a donc torpillé le PCF, lui a fait avaler des couleuvres plus qu’indigestes au nom de la « solidarité gouvernementale » jusqu’à ce que la quasi-totalité des militants et des sympathisants s’enfuient.
      Le moment était bien choisi : La chute de la gérontocratie de l’URSS était imminente et les dirigeants du PCF dans leur obstination à rester sur leurs positions staliniennes se sont faits manipuler comme des blaireaux.

      Et en synchronisation totale, ce cher « Tonton » a promu l’étron national afin ce créer artificiellement le repoussoir absolu dans lequel allaient s’engouffrer tous les trahis de la ripoux-blique et les anciens groupies de Georges Marchais.

      Je ne suis pas communiste (vu ce que les marxistes ont fait aux anarchistes) mais par contre il est nécessaire de reconnaître que les militants de ce parti se sont sacrifiés pour leur idéal et ont permis à la population d’éviter la nazification de la France, puis ensuite ont lutté activement contre la progression des idées « libérales » jusqu’au début des années 80.

      Et j’ai un très grand respect pour les VRAIS communistes qui n’ont jamais voulu « évangéliser » de force la population comme le font désormais les « visionnaires » actuels.

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  • , // 29.06.2019 à 09h12

    Bravo à Jean-Marie Bourget pour cette mise au point, dommage toutefois d’en réduire la portée par des commentaires déplacés. Le sujet c’est Guy Moquet et les dérives sont effectivement un moyen d’en abaisser la valeur, rare de nos jours.

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  • RGT // 29.06.2019 à 09h54

    [modéré]
    Il serait temps d’arrêter d’écouter les arguments d’autorité « d’experts » autoproclamés dont la seule compétence est de parvenir à enfumer la population en profitant de « l’aura » des « grands médias qui ne disent que la vérité ».

    Entre la rubrique des chiens écrasés et un reportage culturel sur la sculpture sur grain de riz ils profitent de l’inattention des spectateurs pour leur rabâcher ad nauseam les arguments publicitaires de leurs véritables employeurs.

    « Si on en parle à la télé radio, c’est que c’est vrai !!!

    Et quand on commence à leur demander de prouver les affirmations qu’ils ont englouties de manière boulimique ils nous répondent simplement qu’un « grand média » ne se permettrait pas de mentir ou de déformer la réalité, ils ne se permettraient pas de mentir au public…

    Ben voyons !!!

    En dehors des chiens écrasés et des « reportages » sur l’amicale cycliste de la pédale joyeuse TOUTES des informations qui vous parviennent doivent être contrôlées par vos soins, particulièrement en allant chercher des informations dans des sources qui ont une vision totalement opposée à celle qui vous a été proposée.

    Certes, c’est très chronophage. Donc il faut, en fonction du temps dont nous disposons, prioriser les informations et se concentrer sur celles qui auront le plus grand impact sur nos vies.

    Pour les autres infos, on les met simplement à la poubelle afin de libérer un espace mémoire qui, contrairement à la croissance économique, n’est pas infini.

      +6

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  • Dagobert // 29.06.2019 à 10h11

    Le PC est passé à la Résistance après l’opération Barbarossa , ceci est un fiat historique que nul ne peut con tester . Maintenant , que , dès Juin 40 , il y ait eu de nombreux militants communistes qui , par patriotisme , aient voulu résister ,cela aussi est un fait . Mais ce n’était pas le Parti . Car le Parti était , et est encore , motivé par le seul combat pour le communisme , et , à l’époque , l’URSS , qui donnait ses consignes . Pas par le patriotisme . Beaucoup de militants , si . Et qui étaient aveuglés . Cet aspect des choses est très bien rendu ds l’excellente série « Un village français » .

    Maintenant , ce papier dont la forme est talentueuse , mais le fond plutôt à chier , fait dans l’amalgame permanent . Ce procédé est particulièrement malhonnête . Je regrette que « lescrises » se soit abaissé à le publier . Ce n’est pas comme ça qu’il va récolter des fonds .

    Un dernier mot , cela illustre le fait que nous ne sommes toujours pas sortis de la deuxième guerre mondiale , pas plus que de 1789 d’ailleurs …Et on va arriver à la Troisème , par la grâce des néocons US , avant même que les comptes de la guerre Armagnac-Bourguignons ne soient réglés . Et on dit que les français n’ont pas de mémoire ..

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    • Sandrine // 29.06.2019 à 11h36

      « L’excellente serie un village Français » où on montre qu’un bon communiste est un communiste mort… que le sous-préfet responsable de déportation de juifs est au fond un brave type à qui on a caché où ses pauvres gens seraient expédiés… que le responsable de la police allemande tortionnaire en chef et organisateur de tueries de masse est un type raffiné, intelligent, polyglotte et même très sensible – bien plus en tout cas que ces fanatiques communistes près à toutes les compromissions pour parvenir au pouvoir…
      Ah oui, en effet si c’est ça que l’on doit tenir pour des « faits historiques que nul ne peut contester », il y a du souci à se faire.

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    • Sandrine // 29.06.2019 à 12h08

      La seule chose que j’ai trouvé intéressante dans cette série (mais à mon avis c’était involontaire) c’est le personnage de la maîtresse française du chef de la guestapo qui symbolise à lui tout seul l’attitude et le destin de la France petite bourgeoise de cette époque : de la scène primitive de la partie de « baise »sur le bureau du nazi où se trouve les cartes du territoire français envahi pendant laquelle la française réclame « encore encore » (désolée pour la crudité du propos, j’espère que la modération me pardonnera)… à l’obsession morbide de cette même petite bourgeoise française pour son ex-amant nazi qui a finalement filé à l’anglaise (ou plutôt à l’americaine) et qui l’a abandonnée parce que désormais son intérêt à lui est ailleurs, que la France n’est plus grand chose, elle a été prise et vaincue, ne représentera plus jamais cette puissance désirable que l’Allemagne naguère rêvait de dominer et que de toute façon le seul avenir possible pour les ex-nazis se trouve outre-Atlantique.
      30 ans plus tard, la petite bourgeoise française continue inlassablement de peindre des portraits de son amour de 1940 (recyclé entre temps dans les salles de torture pour communistes en Amérique latine) et finit par se jeter par la fenêtre. Un suicide français

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      • Brigitte // 30.06.2019 à 08h17

        Sandrine, j’apprécie votre commentaire qui montre l’angle mort de l’histoire, là où le danger guète, en embuscade. Cette guerre n’aurait jamais eu les conséquences qu’on lui connait sans la trahison de la bourgeoisie qui s’acharne encore aujourd’hui à vénérer son sauveur autoproclamé. Quelle belle inconscience de classe!
        D’ailleurs, de Calais à Bruxelles il n’y a qu’un pas, que nos bons bourgeois ont franchi sans fléchir ni réfléchir, voyant dans l’UE le sosie de leur idole. Le sacrifice de la France était presque parfait..
        Les communistes français anti-bourgeois et anti-capitalistes ont quant à eux recyclé leur belle internationale, rétrécie au lavage de cerveau, en une belle Europe sociale. Ian Brossat en est le petit dernier survivant. De l’URSS à L’UESS il n’y qu’un pas aussi….

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    • Toutatis // 29.06.2019 à 12h51

      Le patriotisme était considéré en 1940 par les communistes comme quelque chose de bourgeois et nauséabond (comme diraient les gauchistes d’aujourd’hui). C’est Staline qui a réhabilité le concept pour galvaniser sa population quand les choses allaient au plus mal après l’invasion nazie.

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      • Fritz // 29.06.2019 à 14h52

        Non, la ligne patriotique du PCF date des années 1930 (sans préjuger des sentiments de ses militants, mais dans une optique léniniste, c’est la ligne du Parti qui compte). Ce qui ne l’avait pas empêché de dénoncer le Traité de Versailles et de soutenir l’autonomisme alsacien.

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    • Logique // 29.06.2019 à 13h30

      « Car le Parti était , et est encore , motivé par le seul combat pour le communisme »

      Non, il n’est communiste que de nom depuis qu’il a abandonné le concept de dictature du prolétariat. Selon l’analyse marxiste, nous vivons sous une dictature de la bourgeoisie, c’est-à-dire sous la dictature d’une minorité. La dictature du prolétariat n’est pas une dictature d’une minorité au nom du prolétariat, mais une dictature de la majorité du peuple qui n’a que sa seule force de travail pour vivre ou plutôt survivre. C’est une véritable démocratie, mais les gougnafiers de la propagande ne retiennent que le mot « dictature » alors même qu’ils soutiennent une véritable dictature, c’est-à-dire d’une petite minorité et de ses laquais.

      « Et on va arriver à la Troisème , »

      Non, car l’agresseur serait immédiatement détruit grâce à la Russie et bientôt grâce à la Chine. Evidemment une tentative de suicide n’est jamais totalement exclue. Mais face à un joueur d’Echecs ou de Go, un joueur de poker ne fait pas le poids. Le bluff est facilement éventé.

        +3

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    • Garibaldi2 // 29.06.2019 à 19h34

      Dagobert, quand on ne connaît pas l’histoire de son pays, on évite d’en parler :

      ’’La région Nord-Pas-de-Calais, notable pour ses richesses en charbon, est occupée après l’invasion du Nord de la France par les troupes allemandes1. Elle est en zone interdite, et directement rattachée à l’administration militaire de Bruxelles le 17 juin. Toute la région a connu une lourde occupation militaire et un contrôle des entreprises industrielles2.

      Les mineurs, encadrés par les militants communistes, entament une grève pour protester contre la dégradation de leurs conditions de vie et de travail, revendications auxquelles se mêlent des sentiments patriotiques3.

      Les femmes de mineurs, comme Émilienne Mopty, jouent un rôle actif dans cette grève, qui, déclenchée le 27 mai [1941] à la fosse no 7 – 7 bis de la Compagnie des mines de Dourges, s’étend en cinq jours à l’ensemble du bassin minier4.

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      • Garibaldi2 // 29.06.2019 à 19h35

        suite

        ….
        Cette grève générale prenant de l’ampleur et cette industrie étant importante économiquement et stratégiquement pour l’Allemagne d’autant que ce mouvement prend un tour politique, elle est violemment et rapidement réprimée1.

        Connu comme l’un des premiers actes de résistance collective à l’occupation nazie en France, le bilan se solde par plus d’une centaine d’arrestations, des exécutions et la déportation de 270 personnes1. Les autorités allemandes donnent finalement en partie gain de cause aux mineurs en leur accordant des suppléments alimentaires et des vêtements de travail1.’’

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ve_des_mineurs_du_Nord-Pas-de-Calais_(1941)

        L’attaque de l’URSS par l’Allemagne date du 22 juin 1941, soit plus d’un mois après le début de ces événements !

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    • Serge F. // 30.06.2019 à 01h04

      Vous vous faites une idée de l’histoire en regardant une série télévisée ? Autant écouter Stéphane Bern nous expliquer la Révolution française !

      Un exemple du courage des militants communistes sous l’occupation :

      « Le 3 juin [1941], l’ensemble du bassin minier est touché. Sur les 143 000 mineurs recensés, 100 000 ont cessé le travail, soit près de 80 %. La grève générale est très largement encouragée par les femmes, qui organisent des cortèges à l’entrée des fosses pour en bloquer l’accès, et exhortent les non grévistes à rejoindre leurs camarades. Elles manifestent devant les bureaux des compagnies minières avec à leur tête Émilienne Mopty, une femme de mineur et militante communiste. Les autorités allemandes n’hésitent pas à utiliser les armes ou des pompes à incendie contre ces “mégères”, comme elles les appellent. Sous le commandement du général Niehoff, chef de l’Oberfeldkommandantur, elles mettent en œuvre des mesures de répression particulièrement dures. Le 5 juin, on compte déjà plus de 200 arrestations. Les compagnies établissent des listes de meneurs ; l’occupant frappe aussi au hasard et procède à des arrestations arbitraires. C’est un véritable climat de terreur qui s’abat sur la population. Les hommes comme les femmes sont emprisonnés à la caserne Kléber de Lille, transformée en camp d’internement. Le bilan de cette “grande grève” est extrêmement lourd : 450 personnes ont été arrêtées, sur lesquelles 244 mineurs sont déportés en Allemagne (130 d’entre eux y trouveront la mort), certains sont fusillés. »

      Lisez donc ce tract écrit par la main d’un ou d’une militant(e) :

      http://www.archivespasdecalais.fr/var/satellites/storage/images/mediatheque/archives/images/agenda/05-27_greves_1z_681_mot/568258-1-fre-FR/05-27_greves_1Z_681_mot_lightbox.jpg

      http://www.archivespasdecalais.fr/Anniversaires/Du-27-mai-au-9-juin-1941-100-000-mineurs-en-greve-dans-le-Bassin-minier

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    • Serge F. // 30.06.2019 à 02h05

      Autre exemple : Martha Desrumaux.

      « Rentrée dans la clandestinité en automne 1939, Martha, qui reste fidèle au Parti Communiste, a perdu tous ses mandats syndicaux après avoir refusé de dénoncer le pacte germano-soviétique, ce traité de non-agression entre l’Allemagne et l’Union soviétique.
      Réfugiée un temps à Bruxelles, elle réorganise le PCF et revient à Lille le 6 juin 1940 où, à la mi-juillet, avec l’aide de jeunes communistes, elle saccage l’office de la propagande nazie. La voici devenue l’une des principales organisatrices de la Résistance dans le Nord-Pas-de-Calais. »

      https://information.tv5monde.com/terriennes/pantheon-qui-peur-de-martha-desrumaux-215823

      Au sujet du pacte germano-soviétique, vous pouvez lire ce document très intéressant de Michael Jabara Carley, un historien canadien :

      https://arretsurinfo.ch/pourquoi-loccident-falsifie-lhistoire-de-la-seconde-guerre-mondiale/

      Extrait :

      « En fait, les trois gouvernements, le britannique, le français et le polonais, avaient beaucoup à cacher, et pas seulement leur conduite en 1939, mais pendant toute la période après l’accession d’Adolf Hitler au pouvoir en janvier 1933. Le gouvernement soviétique avait été prompt à tirer la sonnette d’alarme devant le danger et à proposer une alliance anti-nazie défensive à la France et à la Grande-Bretagne. Et oui, Moscou fit aussi des ouvertures à la Pologne. Le commissaire soviétique aux Affaires étrangères, M. Maxime Litvinov, espérait même attirer l’Italie fasciste dans une coalition anti-nazie. À Bucarest, le gouvernement soviétique développa des efforts concertés pour obtenir la participation roumaine à une large alliance anti-allemande évoquant la coalition de l’Entente de la Première Guerre mondiale. »

        +3

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      • Serge F. // 30.06.2019 à 02h20

        Benoît Frachon déclara en juillet 1941 à Marthe Desrumaux : « II faut que nous arrivions à l’union avec les gaullistes contre l’envahisseur, et surtout nous ne devons jamais oublier les revendications des travailleurs ». Le parti communiste doit beaucoup à Frachon pour sa survie.

        https://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1984_num_2_1_1671

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    • Serge F. // 30.06.2019 à 09h52

      On pourrait aussi citer Marcel Delattre, Jean Lemoine, Léon Bailleux ou Georges Vigor.

      « L’engagement incontestable des militants mené au péril de leur vie dans de nombreuses régions de France et secteurs de travail se trouve mis en lumière. Par dizaines, ils participent ou sont à l’initiative des premières manifestations antinazies et actes de sabotage, comme le note la Gestapo le 21 février 1941.
      […]
      L’Organisation spéciale (OS) est constituée, elle est chargée de protéger les imprimeries clandestines, ainsi que les responsables pourchassés. À la Libération, l’OS est reconnue « unité combattante à partir d’octobre 1940 ». On en retrouve les acteurs, pour la plupart fusillés entre 1941 et 1942. La liste des noms est trop longue pour qu’ils soient tous énumérés, citons Gaston Carré, Raymond Losserand, Antonin Revéreault, Louis Coquillet, Louis Marchandise, Marcel Viaud…
      […]
      En zone occupée ou « libre », les militants dans leur entreprise, leur ville ou village, les anciens des Brigades internationales ayant combattu en Espagne, les étrangers, juifs, Arméniens, antifascistes italiens, ceux de l’Affiche rouge… Là encore, leurs biographies jalonnent le dictionnaire et sont éloquentes. Une preuve irréfutable. Les communistes, par milliers, ont pris une part conséquente à la lutte contre l’occupant et ont subi la répression nazie à partir de 1940 et jusqu’aux dernières heures de la Libération. »

      https://www.humanite.fr/lentree-des-communistes-dans-la-resistance-avant-le-22-juin-1941-la-preuve-par-le-sang-575005

      – Les Fusillés (1940-1944). 
Éditions de l’Atelier, 1952 pages. 

      – La France dans la tourmente, 1939-1944, de Roger Bourderon et Germaine Willard. Éditions sociales, 1982.

        +3

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    • Alain petit // 02.07.2019 à 14h15

      Arrêtez de lire Furet et Courtois, apprenez l’histoire de votre pays …

      Voici le témoignage d’un ancien résistant…

      http://lepcf.fr/Le-communiste-resistant-Leon

        +0

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  • christian gedeon // 29.06.2019 à 10h22

    Polémique terrible. les vérités sont plus prosaïques. Jusqu’au début de l’opération Brabarossa en 1941, »les » communistes ont obéi aux ordres venus de Moscou. « Des communistes « n’étaient pas d’accord(,et ont agi en conséquence),ni avec le pacte Ribbentrop /Molotov,ni avec le dépeçage de la Pologne ,l’invasion de la Tchécoslovaquie,l’invasion des Pays Bas,de la Belgique ou de la France.Mais le Parti communiste était lui,bel et bien resté dans la ligne du PCUS….jusqu’à l’opération Barbarossa.Fermez le ban. Pauvres mânes des Moquet père et fils et de tant d’autres,ils ne méritent pas çà.

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    • BOURDEAUX // 02.07.2019 à 14h56

      Vous avez raison de souligner cela : parler des « résistants communistes » est, finalement, une invention d’appareil. Auguste Lecoeur, par exemple, qui fut l’un des instigateurs de la grande grève des mineurs de mai 41 ( donc avant l’opération Barbarossa), était militant communiste, mais ce n’est pas à ce titre qu’il résistait. Le PC a magnifiquement récupéré les titres de bravoure de ses militants pour s’en faire un certificat d’invulnérabilité.

        +2

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  • Toutatis // 29.06.2019 à 10h37

    Ah bon, le PC a eu une conduite exemplaire avant qu’Hitler envahisse l’URSS ? Les sabotages dans les usines d’armement avant 1941 ça n’a jamais existé ?
    Quant aux « 75000 fusillés », ici on parle de 20000 fusillés (toutes tendances politiques confondues)
    http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/

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    • Sara // 29.06.2019 à 13h49

      Allons donc, et si on faisait un effort pour sortir du tout noir tout blanc ? Que tous les « communistes » (qui était-ce d’ailleurs ?) n’aient pas résisté dès la première heure ne fait pas de doute ; les choses n’étaient pas si évidentes, hors de vos têtes simplettes le combat du bien contre le mal n’existe pas. Cela ne rend pas pour autant malsain ces crachats médiatiques sur un groupe qui, quoi qu’on dise, a compté de nombreux résistants. Certainement plus que les grands capitalistes et le patronat de l’époque hein ! Mais ça, il vaut mieux l’oublier apparemment, puisqu’ils s’apprêtent à nous refaire la même chose qu’en 39.

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      • Larousse // 29.06.2019 à 16h33

        Votre réaction est bien vue !
        D’ailleurs si on a depuis les années 90 plus appris des archives soviétiques sur les années 1938-1941, on a toujours un silence sur une partie des archives anglaises 1939-1941 dont l’atterrissage en Ecosse de Rudolf Hess… peu de publications régulières d’archives françaises sur les années 38-40 lors du démantèlement tchécoslovaque et peu sur l’échec des négociations franco-anglo-soviétiques en 39.
        Par contre toute une équipe d’historiens français a réussi remarquablement à faire que
        1. la principale accusation porte sur Staline et
        2. Munich est devenue le symbole d’une défaite des démocraties par lâcheté mais pas une trahison vis-à-vis d’une nation alliée…
        3. Et je ne connais rien sur les Alliés et la Yougoslavie jusqu’en mars 1941, fort dommage non ?

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    • Véronique // 30.06.2019 à 10h51

      https://prisons-cherche-midi-mauzac.com/varia/le-sabotage-dans-les-usines-daviation-et-le-pcf-entre-mythes-et-realites-925

      Visiblement ces actions ont été très marginales. De plus, le contexte de l’époque est essentiel pour comprendre ces actions. et il semble que ceux qui ont réalisé ces sabotages n’étaient pas forcément du parti communiste.

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  • Francois marquet // 29.06.2019 à 10h52

    Les vrais journalistes prennent le risque de se faire trouer la peau pour nous informer, Bourget est de ceux là, respect. Ou de ramer à contre courant, comme ici pour défendre la mémoire de Guy Môquet, car c’est de ça qu’il s’agit. Il est bien seul. Indignez vous! disait Hessel

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    • septique // 29.06.2019 à 22h47

      Il ne risque strictement rien. Nous ne sommes pas dans l’un de ce pays ou la liberté de la presse n’existe pas… A la limite il risque une tendinite chronique des ligaments du poignet….quand on abuse du clavier d’un ordinateur.

        +1

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      • Serge F. // 30.06.2019 à 13h18

        Vous auriez dû lire cet article avant de vous exprimer avec un tel mépris :

        https://www.acrimed.org/15-ans-pour-que-J-M-Bourget-journaliste-blesse

        Jacques-Marie Bourget a couvert la guerre des Six Jours, la guerre du Viêt Nam, la guerre du Liban, la guerre au Salvador, la première et la seconde Intifada, la première guerre du Golfe, la guerre de l’ex-Yougoslavie. En 1985, il obtient le prix Scoop pour avoir révélé l’affaire Greenpeace. Combien de journalistes peuvent en dire autant ?

        Jacques-Marie Bourget ne vous en déplaise est un journaliste courageux qui a pris de gros risques pour nous informer.

        La France sous Macron est en train de glisser sur une mauvaise pente au niveau de la liberté de la presse (qui n’existe que sur le papier pour la presse grand public) :

        https://twitter.com/Poulin2012/status/1144607696844402690

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  • JM Bourget // 29.06.2019 à 10h53

    Depuis cet article l énergumène a récidivé toujours sur la tribune beauf de RMC…. Il ne comprend pas que Neymar accuse de viol par elle est tente de draguer un fille aussi moche….
    C est bien le nouveau journalisme.

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  • Dominique65 // 29.06.2019 à 10h59

    « Je regrette que “lescrises” se soit abaissé à le publier »
    les-crises.fr publie des papiers bien pires, notamment les délires paranoïaques de certains officiels US. Cela permet de connaitre un peu mieux les pensées de tout bord, pour enrichir sa culture. Mais surtout, les articles sur ce site sont accompagnés de commentaires qui en font toute la richesse. Bien que la modération soit souvent quelquefois incompréhensible, les commentaires permettent le débat autour du papier créé ou reporté sur le site.

      +17

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  • calahan // 29.06.2019 à 11h34

    il y a quelques communistes qui ont eu envie de sortir de leur sommeil éternel pour asséner une grande tarte dans la tronche de ce guignol de Riolo… .
    Mais ils se sont ravisés car ce genre de truc, quand on tape dessus, ça éclabousse.

      +4

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  • Logique // 29.06.2019 à 13h23

    « Onfray le kantique d’Argentan (ville admirable pour avoir vu naître de vrais créateurs, André Mare et Fernand Léger), ne pouvait refréner son lucratif métier de briseur d’idoles. Après Camus, Freud et je ne sais qui encore, venait le tour de Môquet ; la perche étant tendue par les exemplaires universitaires cracheurs sur tombes. »

    Onfray encense Camus (et Nietzsche) qui comme lui a (ont) perdu très tôt son (leur) père. Bon, Onfray n’a pas « perdu » son père, il a seulement été casé chez des religieux, ce qui revient au même pour les conséquences. Non, l’autre « idole » (référence trop facile au « Crépuscule des idoles » de FN) brisée, c’est Sartre.

      +7

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    • Serge F. // 30.06.2019 à 13h47

      Ce que vous dites est tout à fait juste, mais Michel Onfray a dressé un portrait déformé d’Albert Camus :

      https://www.youtube.com/watch?v=1G2XxLwO1zw

      « Onfray sait donc aimer avec rigueur. Mais dans le rôle de procureur du passé, il demeure, comme ceux qu’il dénonce, stalinien. Le souci du réel qu’il prône en philosophe n’est manifestement pas celui des historiens. Hélas ! c’est là qu’est l’os. »

      https://www.philomag.com/les-livres/lessai-du-mois/lordre-libertaire-la-vie-philosophique-dalbert-camus-1460

        +2

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      • Alain Petit // 02.07.2019 à 13h55

        [modéré] effectivement ce philosophe de pacotille se fait appeler girondin de gauche , anti jacobin au possible , grand pourvoyeur de la Revolution de 1789…
        Au fait , le Camarade FTP MOI Leon Landini attend toujours la réponse à sa lettre ouverte ,suite à une émission télévisée du même acabit ou vous accusez les communistes d’être antisémite , ou vous déversez votre « merde » sur la résistance communiste dans le même style que cet olibrius de Riolo.
        Qu’attend cet ecrivaillon pour y répondre, le décès des principaux intéressés…
        http://lepcf.fr/Le-communiste-resistant-Leon

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  • JM Bourget // 29.06.2019 à 14h05

    Vous qui avez de si bon yeux pouvez vous me dire à quelle ligne du texte je donne comme acquis le chiffre de 75 000 fusillés. Où alors mes lunettes sont obsolètes et rouges …

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  • jean pale // 29.06.2019 à 15h58

    L’auteur a parfaitement raison de s’indigner de la médiacratie qui entre autres choses salit en permanence l’histoire des mouvements populaires en général. Mais nous vivons sous le régime financier anti-populaire et libertaire de Macron, élu avec le soutien de cette médiocre médiacratie, il ne faut pas l’oublier…. Plus généralement, tous les débats sur les choses sérieuses sont devenus des objets de « polémique », entre les mains des sophistes de comptoir à qui les débats ont été confiés.
    Le PCF, c’était la gauche marxiste du « capital », celle de la production, le véritable parti des travailleurs, si j’ose dire. Par ailleurs, le comportement individuel de nombre de communistes français face aux nazis pendant la guerre a été admirable pour beaucoup d’entre eux, même si le comportement de certains FTP ou assimilés à la libération a été dégueulasse et bassement criminel. L’auteur défend à juste titre la mémoire du PCF, mais il ne ressort pas clairement de l’article s’il le fait pour ses valeurs patriotiques ou pour ses valeurs de gauche.
    Ceci étant dit, le communisme dans sa version initiale, si on regarde froidement les faits, c’est des massacres gigantesques et inégalés commis contre le peuple Russe, en fait un régime bien plus criminel que ceux des fascistes.
    Par ailleurs, le gentil Ian Brossat qui présente une façade sociétale tout en se revendiquant de l’histoire de la gauche du travail, il y a comme un blême… Ce n’est malheureusement pas avec cette fausse gauche atlantiste et libéral-libertaire que la gauche historique et populaire renaîtra de ses cendres.

      +4

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  • Larousse // 29.06.2019 à 16h53

    une lecture d’extrême-gauche de cette époque, avec des sources : à lire avec un certain recul
    http://servirlepeupleservirlepeuple.eklablog.com/il-y-a-75-ans-le-pacte-germano-sovietique-pour-tenter-de-clarifier-les-a114065962

      +1

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  • septique // 29.06.2019 à 17h43

    Etant expat depuis très longtemps je ne fréquente (?) les médias français qu’a de rares périodes. Il me semblait que Daniel Riolo s’occupait surtout de ballon rond..donc de football. Il s’agit d’un multicarte, un vrp (Voyageur Représentant Placier) des idées en somme.

    S’occupant de ballon rond il était donc normal qu’il se serve de la tête du représentant du PCF comme d’un ballon…

    Quand certains pensent que s’abstenir de participer à ces émissions puissent les faire disparaître montre sans ambages qu’ils n’ont pas compris grand chose aux fonctionnement des medias électroniques. Il se trouvera TOUJOURS quelqu’un pour prendre la place, peu importe…Guy-Ernest Debord ou Bourdieu ou Julien Gracq sont des exceptions…

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    • Serge F. // 30.06.2019 à 14h02

      Il suffit de ne plus écouter ces émissions poubelles pour qu’elles disparaissent du PAF.

      Nous vivons aujourd’hui dans une société où tout doit être spectacle, même l’information, et rien ne peut arrêter les pulsions et élans égotiques de certains. Ca peut aller jusqu’à salir la réputation de gens respectables en pratiquant sur eux une forme d’inquisition de la pensée (comme si l’égotiste était lui parfait). Si ça continue, on va finir un jour par se retrouver plonger dans une forme de nihilisme dans lequel plus personne ne pourra construire quoi que ce soit de solide et ce sera le chaos. Dans ce contexte, je sens poindre l’arrivée de diverses formes d’extrémismes.

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  • Aqua // 29.06.2019 à 18h07

    Objectivement Estienne d’Orves le monarchiste a précédé ou pas le « colonel Fabien « ! Est ce que quelqu’un peut publier une copie des tracts que ce pauvre Gamin de Guy Moquet ,a l enthousiasme du pacifisme d avant Barbarrossa ,a distribué avant d être arrêté et d être fusillé «  pour les autres » !
    Pouvez encore raconter des contes d une histoire de france revisitée par les Universitaires salaries d Etat , hagiographes du Stalinisme , pas plus que le texte de demandant la re publication de l Humanite avec Duclos citant « pas cede devant dictature Juif Mandel « 
    Le 20 juin 1940» denise Reydet Ginollin et Maurice Treand , Weber !! La musique habituelle !!! Tannhauser ecrit par Chostakovitz!!
    La Repentance vous ira si bien au lieu de l imposer ex cathedra au pekin national depuis les « luttes decoloniales « qui ont permis d oublier des 1945 ces agissements coupables ,comme pour jeansol patre qui rêvait de Radio Paris ! En Voiture Simone !
    Le Mensonge est un stimulant pour l esprit ! C est ainsi que Les Murs Tombent !
    Faites vous une raison , mais pour cela il faut penser avec ses propres neurones pas avec ceux d un autre : le DOGME ! Et pourtant « la Cause « initiale aurait pu etre …. salutaire mais pas le mensonge corrupteur !
    Messieurs les Censeurs tirez les premiers , mais pensez au « pékin national » sincere que vous enfumez depuis des lustres ,en vous rasant chaque matin !!

      +1

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  • jeanbete // 29.06.2019 à 19h40

    bravo pour ce point de vue argumenté et percutant. le néolibéralisme est le fascisme du XXI° siècle, il instrumentalise ou plutôt achète des pseudo philosophes, des pseudos journalistes, pour faire de la communication: de la propagande et tenter d’effacer l’histoire, de rabaisser les héros morts pour notre pays, eux ils ne mourront jamais pour leur pays, ni pour leurs idées ils n’en n’ont pas, ils sont corrompus intelectuellement et matériellement, bref ce sont les nouveaux collabos!

      +7

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  • Nicole de Nicomaque // 30.06.2019 à 00h16

    Au delà de l’excellente réponse de M.Bourget publiée ici, il est à noter un fait tout à fait drôle au vu du sujet traité, notamment en la personne de l’animateur de radio Daniel Riolo officiant sur RMC :

    Ne sait-il pas l’ignare insulteur qu’il travaille sur une radio créée de A à Z par le régime Nazi, afin d’assurer la propagande Hitlérienne depuis Monaco ?

    N’est-ce pas hilarant finalement au vu des propos du monsieur en question ?

    Questions subsidiaires :

    M.Riolo sait-il que la guerre est finie depuis 1945 ?
    Pourquoi continue t-il la propagande Nazie en 2019 à la télévision et sur sa radio chérie, Radio Monte Carlo ?

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  • Nicole de Nicomaque // 30.06.2019 à 00h19

    Histoire & Mémoire :

    Un rappel historique des faits en lisant notamment l’ouvrage de Pierre Abramovici :

    « Monaco sous l’Occupation » aux éditions Broché / Extrait :

     » Monaco ou l’histoire d’une petite monarchie, résumé de tous les événements de la Seconde Guerre mondiale. De 1937 à 1944, de la grève générale fomentée par les communistes jusqu’à la Libération de la principauté par ces mêmes communistes, Monaco a connu le pétainisme, l’occupation italienne puis l’occupation allemande. Le chef du gouvernement a progressivement pris le pouvoir dans un Etat dirigé par un grand vieillard, le prince Louis II, général de l’armée française. Le Laval local a transformé la principauté en vassal des Allemands, paradis fiscal quasi personnel de Goering par l’implantation de holdings appartenant aux Allemands ou à des collaborateurs des nazis. La résistance s’est organisée sous l’égide des communistes et des gaullistes pendant que s’épanouissait un fort courant fasciste composé de chemises noires qui paradaient dans les rues. C’est l’époque de la création par les nazis de Radio Monte-Carlo et l’investissement massif des collaborateurs des nazis en principauté (…)  »

    Bonne lecture !

      +10

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  • Albert-Nord // 30.06.2019 à 01h46

    Il me semblait que le PC avait été interdit à l’avènement de Vichy et ses cadres emprisonnées, fusillés comme gage aux boschs (et un peu pour se faire plaisir) ou en fuite. D’où le maquis et la clandestinité des communistes français.
    Quant au pacte germano-soviet, il me semblait aussi que tout été clair depuis des décennies. La France et la Grande Bretagne n’avait pas d’opposition à ce que le Reich dézingue d’abord les cocos pour s’épuiser et faire le ménage à leur place. C’est pour cela que ces 2 grandes démocraties n’avaient pas proposé d’alliance aux Rouges.
    Mais, j’ai dû rêver !

    (Édouard VIII il était pas un peu Fafa comme toutes les élites européennes?)

      +6

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    • Véronique // 30.06.2019 à 11h11

      Le PC avait été interdit avant Vichy par décret-loi du 26 septembre 1939.

        +7

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      • Malbrough // 01.07.2019 à 08h18

        « On » préparait et « on » souhaitait la défaite…
        P. Pétain , le « chef de guerre » depuis 14/18 , était devenu un oracle ….
        Petit rappel concernant le STO .
        STO ça veut dire « service travail obligatoire » , au profit naturellement du Grand Reich en guerre .
        Qui a pillé les ressources , les « actifs » or, musées etc, a assujetti les hommes , mis la main sur les entreprises , dans les villes et dans les campagnes françaises où l’on mourrait de faim à quelques exceptions près (les profiteurs ) …
        En rien majoritairement des collaborateurs ( on « échangeait » des prisonniers improductifs contre des STO , qui eux aussi n’avaient rien pour vivre avec accord de Pétain , Laval …)
        La preuve en est que la majorité des maquis s’est constituée quand le STO est devenu massif et complètement dérégulé au fur et à mesure du développement puis des revers de l’Allemagne nazie .
        On peut revenir indéfiniment sur le pacte G.S, si cher à l’extrême droite , mais difficile de ne pas mentionner son détonateur : Munich .

          +1

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        • Albert-Nord // 02.07.2019 à 19h14

          Munich, stade suprême de soumission des impérialismes secondaires (GB en déclin, France en luttes sociales…etc) face à l’impérialisme continental dominant (l’Allemagne).
          De ce pugilat , les USA n’ont eu qu’a tirer les marrons du feu.
          Le nouvel impérialisme dominant US (bien implanté en Europe depuis 1918), n’avait plus qu’a donner le « la » de la politique européenne.

            +2

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  • Toff de Aix // 30.06.2019 à 09h11

    Bonjour,

    Pour info suite à cette séquence ignoble j’avais déposé plainte en ligne sur le site du csa. Bien entendu, toujours rien à ce jour, plus d’un mois plus tard…

      +6

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  • Yvan Hart // 30.06.2019 à 10h33

    Mon grand père est arrêté ,place de la réunion (Paris)en 41, puis ,Drancy ,départ pour Auschwitz ,il a tenu a peine un an (vu les registres).Son arrestation est du a des tracts interdits communistes! le récit de mes 9 tantes et oncles est unanime ,a lire les tristes commentaires de pleutres ,qui préfèrent jouer sur les chiffres ou les parcours de Pierre ,Paul, Jacques …une espèce d’envie de vomir surgit !
    OUI c’est bien le parti des fusillés !
    OUI vous avez la sécu parce-que le PCF a œuvré pour !
    Pendant que les vôtres jouaient déjà avec les virgules et ponctuations ,certains se battaient !

      +10

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  • Serge F. // 30.06.2019 à 14h26

    C’est toujours un plaisir de vous lire M. Bourget ! Puisque que vous avez évoqué Eric Zemmour dans votre article, je voudrais dire un mot à son sujet.

    Zemmour s’est souvent plu à attribuer à Chateaubriand, dans ses livres et chroniques dans les médias, la formulation « Détruisez le christianisme et vous aurez l’Islam » (reprise ensuite en gros titre dans un numéro spécial de Valeurs actuelles):

    https://www.youtube.com/watch?v=l9tlu_q7Nss&t=154

    Chateaubriand n’a jamais dit ou écrit cela. Aucun média ne l’a relevé et c’est bien dommage. Cette citation est une mauvaise interprétation du chapitre 55 de son ouvrage « Essai sur les révolution ». Celui-ci a été publié pour la première fois en 1797. C’est à partir des notes ajoutées par son auteur dans la nouvelle édition de 1826 que Zemmour a cru bon faire dire à Chateaubriand ce qu’il n’a pas dit. Le titre de ce chapitre est « Quelle sera la religion qui remplacera le christianisme ? ».

    Après ses nombreux voyages dans l’Empire ottoman, Chateaubriand a choisi volontairement ses sources d’informations afin qu’elles conviennent parfaitement à ses ambitions politico-religieuses, et qu’ainsi elles plaisent à la couche sociale à laquelle il adressait ses livres. Pour montrer la beauté morale et poétique du christianisme, il insiste sur les défauts des autres religions, et plus particulièrement de l’Islam. Les musulmans ne sont présentés négativement par Chateaubriand qu’à travers la politique et l’histoire turque néfaste.

    Chateaubriand est loin d’être le seul auteur de son époque à exprimer un rejet parfois féroce de l’Islam. Ce fut le cas de Bossuet, Montesquieu, Voltaire, Alfred de Vigny, Flaubert ou Schopenhauer. Faut dire qu’à cette époque la merveille des merveilles était l’Occident (on n’est jamais mieux servi que par soit-même comme on dit).

    Malgré cela, dans la première édition de son livre, Chateaubriand n’évoque pas l’hypothèse d’une invasion musulmane, mais d’une autre religion. Cependant, il n’y croit pas du fait de la puissance de l’armée française :

    « Peut-on supposer que quelque imposteur, quelque nouveau Mahomet, sorti d’Orient, s’avance la flamme et le fer à la main, et vienne forcer les chrétiens à fléchir le genou devant son idole ? La poudre à canon nous a mis à l’abri de ce malheur. »

    Dans une note qu’il a ajoutée dans sa nouvelle édition, il évoque la possibilité d’une invasion de l’Islam dans l’hypothèse où l’armée française aurait formé au combat des musulmans selon son art militaire. Chateaubriand s’est bien planté à ce sujet, puisque des soldats musulmans des colonies françaises ont bien bel et bien été formés pour aider la France à combattre l’ennemi pendant la première et la seconde guerre mondiale, sans pour autant que ceux-ci se soient retournés contre l’armée française. C’est un délire qu’auront d’autres auteurs à propos des immigrés italiens au début du XXe siècle. Ceci-dit, malgré cette crainte, dans une autre note de la nouvelle édition ajoutée un peu plus loin, il pense que le progrès des lumières ne pourra plus être arrêté. Ne serait-ce que grâce aux nombreuses colonies occidentales. Il évoque d’ailleurs dans ce même chapitre une autre hypothèse au sujet du remplacement du christianisme :

    « Ne serait-il pas possible que les peuples atteignissent à un degré de lumières et de connaissances morales, suffisant pour n’avoir plus besoin de culte ? La découverte de l’imprimerie ne changera-t-elle pas à cet égard toutes les anciennes données ? Ceci tombe dans le système de perfection que j’examinerai ailleurs; je n’ai qu’un mot à en dire ici. »

    Dans son livre « Génie du christianisme », Chateaubriand consacrera un chapitre cette fois-ci sur le thème « Quelle serait aujourd’hui l’état de la société si le christianisme n’eut point paru sur la terre ? ».

    Voir dans les déclarations poussiéreuses de Chateaubriand une prophétie n’est qu’un pure délire doublé d’un anachronisme évident. Cela n’a pas empêché Zemmour d’obtenir le prix prix Combourg Chateaubriand pour son livre « Le Suicide français ».

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  • Nanker // 30.06.2019 à 19h03

    « Ne sait-il pas l’ignare insulteur qu’il travaille sur une radio créée de A à Z par le régime Nazi, afin d’assurer la propagande Hitlérienne depuis Monaco ? »

    N’est-ce pas là aussi un argument légèrement filandreux? Reprocherait-on en 2019 à qqun de travailler à «La Croix» au prétexte que, au XIXème, ce quotidien était d’un antisémitisme féroce…?

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    • Nicole de Nicomaque // 30.06.2019 à 22h26

      @Nanker

      Et non, comparaison n’est pas raison. Pour ma part, cela ne fait que quelques semaines que j’ai appris que le journal chrétien  » La Croix  » était l’un des journaux les plus antisémites qui puissent être au XIX°siècle fécondant hélas « le diable » en son sein et le futur exterminisme européen à venir…

      Ceci étant dit, aujourd’hui, le journal  » La Croix  » est un journal honorable et il n’a plus rien à voir avec son sinistre passé. Dès lors, les journalistes qui y travaillent n’ont pas avoir honte d’y être et je compte sur leur professionnalisme et leur intégrité personnelle pour ne pas nier l’Histoire humaine du XIX° et du XX° siècle, ni même l’histoire de leur propre journal, le passé de leur entreprise de presse.

      Mais avec M.Riolo, tout cela vole en éclat ! Le type se permet non seulement de réécrire l’Histoire du XX°siècle en salissant celles et ceux qui ont lutté par millions contre la dictature féroce d’Hilter et qui y sont parvenus, mais il oublie la propre histoire de sa propre radio qui fut créée par le dictateur Hitler !

      Il nie la propre histoire de son entreprise, là où il officie aujourd’hui et y pérore pour raconter n’importe quoi.

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      • Nicole de Nicomaque // 30.06.2019 à 22h26

        De plus, je vais plus loin que cette simple considération. Il est évident pour toute personne à peu près bien constituée que Radio Monte Carlo est toujours à l’heure où nous parlons, une radio d’Extrême-droite avec les mêmes idées véhiculées pendant la seconde guerre mondiale mais évidemment pas avec la même puissance militarisée lui permettant de régner sans partage. C’est en ce sens là que les propos de M.Riolo sont ce qu’ils sont. Ce sont des propos d’Extrême-droite émis par un journaliste d’Extrême-droite travaillant dans une radio d’Extrême-droite.

        Ce cas précis n’a absolument rien à voir avec les considérations initialement dites sur le journal  » La Croix « .

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