Les Crises Les Crises
4.avril.20164.4.2016 // Les Crises

Panama Papers : le plus gros scandale d’évasion fiscale de l’histoire

Merci 952
J'envoie

On retrouve ici l’illustration d’un propos que j’ai déjà tenu : on luttera contre la fraude fiscale non pas tant par des réformes, mais par la disparition de la confiance des fraudeurs à cause de ce genre de trahisons, rendues possibles par l’informatique.

Je milite donc pour une mesure à l’américaine : amnistie, asile et rémunération de 50 % des sommes récupérées par le fisc pour les dénonciateurs étrangers de Français fraudeurs, valable en particulier si le dénonciateur commet des actes illégaux dans son pays pour ce faire, vu que c’est le but. Ainsi, impossible pour un fraudeur d’avoir confiance envers un banquier, son assistant, son avocat, sa secrétaire, ses informaticiens, les hackers attaquant la banque, etc. Plus de confiance, plus de fraude.

Source : L’Obs, 03/04/2016

C’est le plus gros scandale d’évasion fiscale de l’histoire : que sont les Panama Papers ?

Des décennies de montages financiers opaques refont surface : « Le Monde » et 106 journaux internationaux publient tout au long de la semaine le fruit de neuf mois d’enquête sur les fuites d’un cabinet panaméen.

« La plus grande fuite de données de l’histoire du journalisme » : le quotidien « Le Monde », qui révèle le scandale ce dimanche 3 avril en même temps que 106 autres médias du monde entier, n’est guère connu pour galvauder ses effets d’annonce. Responsables politiques de tous les continents, milliardaires en vue, pontes du football mondial ou anonymes, ils sont des milliers à être mouillés : l’affaire des Panama Papers est un violent coup de pied dans la fourmilière de l’évasion fiscale.

# Une ampleur de données jamais vue

Les chiffres suffisent presque à caractériser l’importance de cette fuite. Les « Panama Papers », ce sont près de 11,5 millions de documents, piratés dans les archives d’un « champion du monde » de la création de sociétés offshore : le cabinet panaméen Mossack Fonseca.

Le tableau esquissé à travers ces fichiers, qui remontent à la création du cabinet en 1977, est à peine croyable : plus de214.000 entités « offshore » créées ou administrées par cette seule société sur 38 ans, dans 21 paradis fiscaux différents et pour des clients de plus de 200 pays. Et ces clients ne sont pas n’importe qui : 12 chefs d’Etat dont 6 en activité, 128 responsables politiques et hauts fonctionnaires de premier plan du monde entier, et 29 membres du classement Forbes des 500 personnes les plus riches de la planète.

Au total, plus de 2,6 téraoctets (2.600 Go) de données ont été sortis des placards de Mossack Fonseca, et épluchés par 370 journalistes de 107 médias du monde entier, qui ont travaillé pendant 9 mois pour en tirer des informations et les mettre en forme. Ils révèlent les bénéficiaires se trouvant derrière plus de 214 000 sociétés offshore situées dans 21 paradis fiscaux.

# D’où viennent les informations ?

Comme dans les affaires WikiLeaks ou UBS Leaks, ces révélations proviennent de l’initiative individuelle d’un lanceur d’alerte. Tout commence début 2015, lorsque des journalistes du quotidien allemand « Süddeutsche Zeitung » commencent à enquêter sur le rôle de Mossack Fonseca dans la fraude fiscale présumée de la Commerzbank, deuxième banque d’Allemagne.

C’est alors qu’ils entrent en contact avec cette source anonyme, dont la collaboration va dépasser toutes leurs espérances : grâce à un accès pirate au serveur de messagerie électronique du cabinet panaméen, l’individu commence à leur transmettre cette « mine d’or » au compte-goutte.

Face à cette masse de données dont l’authenticité ne fait plus de doute, la rédaction du quotidien munichois décide d’appeler à l’aide de l’ICIJ, le Consortium international du journalisme d’investigation, basé à Washington. « Le Monde » participe à ce gigantesque travail commun, aux côtés de médias indiens, suisses, russes, américains, brésiliens ou japonais.

# Quelles personnalités y figurent ?

Les révélations paraîtront en feuilleton tout au long de la semaine. Néanmoins, on sait d’ores et déjà que le président russe Vladimir Poutine, par le biais de son entourage, la famille al-Assad en Syrie ainsi que le Premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson, font partie des chefs d’Etat éclaboussés par le scandale.

Oh, ils sont forts : « l’entourage » de Poutine et Assad en premier – c’est un métier « journaliste » !

Le quotidien « Le Soir » cite également le Premier ministre du Pakistan Nawaz Sharif, le roi Salman d’Arabie saoudite, les enfants du président d’Azerbaïdjan, le président argentin Mauricio Macri, le président ukrainien Petro Porochenko, l’ancien Premier ministre irakien Ayad Allawi ou son homologue ukrainien Pavlo Lazarenko. Le sommet de l’Etat brésilien serait également concerné.

Ceux-là m’intéressent déjà bien plus…

Le monde du football n’est pas en reste. Des sociétés offshore créées par les Français Michel Platini (ex-président de l’UEFA) et Jérôme Valcke, récemment suspendus de la Fifa, figurent dans les fichiers. Le footballeur argentin Lionel Messi est également cité pour l’affaire portant sur ses droits à l’image.

Des révélations spécifiques sur la France, mais aussi sur le milieu bancaire mondial, le continent africain et la Chine, suivront au fil de la semaine.

# Qu’apprend-on sur les techniques d’évasion fiscale ?

Le Panama est considéré internationalement comme une plaque tournante du blanchiment d’argent, et le cabinet Mossack Fonseca, implanté dans le petit pays d’Amérique centrale, s’est spécialisé dans la création de sociétés-écrans dans les paradis fiscaux qui permettent à leurs propriétaires de dissimuler leur identité grâce à des prête-noms. Toutes ces sociétés ne sont pas illégales : chez Mossack Fonseca, comme le résume « Le Monde », « l’argent propre côtoie l’argent sale, et l’argent gris, celui de la fraude fiscale, côtoie l’argent noir – celui de la corruption et du crime organisé ».

Ce brassage indifférencié et cynique explique qu’on retrouve aussi bien grandes fortunes, stars du football, chefs d’Etat corrompus et réseaux criminels parmi les clients de la compagnie. Tous n’ont pas le même niveau de dissimulation : les clients qui veulent se rendre complètement indétectables s’abritent derrière trois ou quatre sociétés imbriquées les unes dans les autres, créées si possible dans des paradis fiscaux différents.

Et les courriels des employés de Mossack Fonseca, consultés par « Le Monde », confirment que « les artisans de l’offshore parviennent toujours à conserver un coup d’avance sur les tentatives de régulation mondiale », écrit le quotidien. La multiplication des intermédiaires fournit un argument tout trouvé au cabinet, qui, mis en accusation, renvoie la responsabilité vers les quelque 14.000 opérateurs (banques mondiales, fiduciaires, gestionnaires de fortune) qui mettent ses clients en relation.

Dans un récent entretien accordé à la télévision panaméenne, le cofondateur du cabinet, Ramon Fonseca, comparait son entreprise à une « usine de voitures ». Un constructeur automobile doit-il répondre des forfaits commis par les criminels qui roulent dans ses voitures ?

Sauf que la comparaison a ses limites. Dans l’écrasante majorité des pays du monde, Mossack Fonseca a l’obligation de se renseigner sur les ayant-droit des sociétés qu’elle administre. Et à la lecture de ses correspondances internes, on s’aperçoit que « l’usine » connaît le plus souvent parfaitement l’identité des personnes à qui elle vend ses produits clés en main…

T.V.

Source : L’Obs, 03/04/2016


Tiens, on n’apprend presque rien sur les Français…

Pourtant pour les Belges, leurs médias indiquent : « 732 Belges exposés »

En proportion, il devrait donc y avoir 2 ou 3 Français hein…

EDIT : réponse ici pour la France (mais c’est peut-être partiel ?) : 285 entreprises, 77 clients, 105 bénéficiaires, 757 actionnaires

france-panama

Le site des Panama Papers est ici

panama

On a quand même ça :

cahuzac

Mais c’est donc à suivre… On va rire…


EDIT : ah pardon, on rit déjà :

legion-fraudeur-1

On lui retire quand ?

legion-fraudeur-2

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

natoistan // 04.04.2016 à 01h58

A noter que c’était annoncé par Moscou comme une opération de psy op, il y a dix jours. Voyez plutôt qui est ‘derrière’: Open Europe (Soros)et.. USAID(congrès US). Tiens comme c’est bizarre pas de fraudeurs à Wall Street ou à la City….(ne pas rire).
A noter que Moscou annonce une autre psy op dés jeudi ou vendredi des mêmes dans le but de retirer la Coupe du Monde de foot en 2018 à la Russie. A suivre.
Ils ne savent plus quoi inventer… car les élections législatives approchent en Russie(sept) donc d’ici la il faut s’attendre à tout du clan Soros et consorts.

And then, at the bottom of the Panama Papers disclosure site we again find Open Society which, as everyone knows, is another name for George Soros.
Dans le bas de l’article les logos USAID et Open Europe.
http://www.zerohedge.com/news/2016-04-03/unprecedented-leak-exposes-criminal-financial-dealings-some-worlds-wealthiest-people

124 réactions et commentaires - Page 2

  • weise // 05.04.2016 à 09h14

    La fuite est gérée par un organisme qui porte le nom grandiose, mais qui prête à rire quand on connait l’oiseau, de «Consortium international des journalistes d’investigation». Il est entièrement financé et géré par le Centre des États-Unis pour l’intégrité publique. Leurs bailleurs de fonds comprennent :
    La fondation Ford
    La fondation Carnegie
    La fondation de la famille Rockefeller
    La Fondation W K Kellogg
    La Fondation pour une société ouverte (Soros)
    Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) fait partie du Projet de rapport sur le crime organisé et la corruption (OCCRP) qui est financé par le gouvernement américain à travers l’USAID.

      +6

    Alerter
  • Durand // 05.04.2016 à 10h41

    Monsieur Berruyer,

    Exemple d’abus survenant avec votre proposition :

    -Je suis un citoyen d’un pays X, je suis témoin qu’un ressortissant français extorque le fisc de son pays…

    -La France me propose 50% des sommes dues pour que je le balance…

    -Je fais chanter ce Francais en lui demandant 60% en espèces…

    -J’ai donc intérêt à ne rien dire et je croise les doigts pour que de nombreux Francais viennent dans les parages après avoir escroqué leur pays, d’autant que je pourrai quand-même les menacer de les balancer au fisc français s’il parlent…

    Vous fourniriez donc un moyen de chantage à des escrocs à l’étranger, sans faire rentrer un centime dans nos caisses et sans aucune certitude d’enrayer l’hémorragie…

    Sous Vichy, les lettre de délation commençaient toutes par :

    -« Je suis un bon Français et je voudrais porter à votre connaissance… »

    L’enfer est pavé de bonnes intentions…

      +6

    Alerter
    • PatrickC // 06.04.2016 à 01h08

      Supposons un instant la validité de votre hypothèse : les ressortissants des paradis fiscaux se mettent à faire chanter leurs clients pour « ne pas » les dénoncer au fisc français. Combien de temps avant que ce « paradis » soit catalogué « enfer à éviter absolument » par les fraudeurs, et se retrouve à sec de clients ? Bilan : un « paradis » de moins sur terre.

      Mais ils ne sont pas suicidaires, ce scénario est donc hautement improbable. Les délations seront donc toujours « anonymes » et ne concerneront que des français fraudeurs.

      On comprend bien ici que l’un des intérêt de la « délation » fiscale assortie d’une récompense est son potentiel de dissuasion à commettre un délit.

      Sous Vichy, puisque vous le citez, nulle trace de « dissuasion » décelable dans l’intention, les personnes visées par cette loi n’ayant rien fait que de naître.

      Mettre en parallèle les deux « délations » me semble donc… malencontreux.

      « L’enfer est pavé de bonnes intentions ». Je ne vous le fais pas dire !

        +0

      Alerter
      • Durand // 06.04.2016 à 11h04

        PatrickC

        Les fraudeurs préféreront-ils perdre 60%, ou bien 100% + les amendes ou peut être encore, la vie ?
        La compromission est la mère du silence et c’est comme cela que le Monde fonctionne…
        Il existe de nombreux moyens de réduire quelqu’un au silence… La méthode proposée, fait peser un danger mortel sur les fraudeurs et peut donner du grain à moudre aux mafias locales.
        Comme le dit monsieur Berruyer, il s’agit bien d’une méthode « à l’américaine » pour qui la fin justifie trop souvent les moyens. C’était le cas pour les tueurs à gage qui interprétaient à leur manière le fameux « dead or alive » qui pesait sur les personnes recherchées…
        On le voit bien avec la justification/normalisation de la torture à Guantanamo ou ailleurs ou même, l’utilisation des extrémistes en Ukraine ou au proche-Orient pour servir la géostratégie US…
        On l’a vu également sous Vichy, avec les lois d’exception et les comportements abusifs qu’elles ont engendrés.
        C’est donc une méthode en contradiction absolue avec l’esprit du Droit français et ses textes fondateurs :

        – L’état de droit se doit d’assurer lui-même la résolution de ce genre de problèmes sans se lancer sur la pente glissante de l’arbitraire qu’il est justement et précisément sensé combattre.

          +0

        Alerter
        • Durand // 06.04.2016 à 12h11

          Ce qu’il faut aussi signaler, c’est cette propension récurrente des gauches socialistes qui, pour contrecarrer les effets prévisibles des politiques démagogiques et laxistes qu’elles proposent pour se faire élire et qu’elles développement lorsqu’elles sont au pouvoir, deviennent plus extrémistes que les pires des droites :

          – Du désarmement de 1936 – « on n’attaque pas un pays qui ne peut se défendre ! », disait la gauche – aux pleins pouvoirs à Pétain…

          – de l’Union de la Gauche de 1981 à l’UERSS de Maastricht et de Lisbonne, soumise à la dictature d’une finance apatride qui doit tant au détricotage de la séparation bancaire du CNR par la 4eme République…

          Il s’agit bien d’une constante qui ne doit rien au hasard mais énormément à la faiblesse d’une démagogie incurable…

          « Je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes », disait CDG…

            +0

          Alerter
        • PatrickC // 07.04.2016 à 00h54

           » La méthode proposée, fait peser un danger mortel sur les fraudeurs et peut donner du grain à moudre aux mafias locales. »

          La légitimité d’un gouvernement à se donner les moyens de lutter contre ce fléau est, en première approche au regard des dégâts mortels causés aux peuples qui le subisse, de l’ordre des lois de la guerre : une fonction régalienne.

          Pour moi les paradis fiscaux sont concrètement l’émanation transparente d’une mafia qui n’est pas locale du tout, puisque les méfaits de la fraude s’étendent sur tous les peuples de la planète. Celui qui y dépose son argent est conscient de pleinement se compromettre dans une entreprise criminelle. A ce titre Il s’agira pour lui de décider s’il préfèrera subir les foudres de la justice de son pays où les collatéraux d’une guerre de gang.

          Mais vous avez raison, la fin ne justifie jamais les moyens : elle les explique.

            +0

          Alerter
        • Durand // 07.04.2016 à 14h14

          PatrickC,
          Absolument, et l’on ne peut pas inventer des subterfuges idéologique qui n’existent pas en Droit français, juste pour le faire cadrer avec une idée qui serait refusée à juste titre par le conseil constitutionnel si elle devait sous-tendre une proposition de loi.

          D’autre part, il faut bien comprendre que la localisation de sociétés ou de sociétés-écran au Luxembourg ou en Irlande constitue un dumping fiscal légal, certes, mais qui ruine autrement plus les finances de l’état français que les les évadés auxquels monsieur Berruyer propose de mener la chasse par ces moyens discutables.

          Évidement, cette fraude légale ne pourra être supprimée qu’en sortant de l’UE et en rétablissant un protectionisme sélectif, en fonction uniquement des intérêts de la Nation. C’est pourquoi ceux qui ne veulent pas en sortir ou qui n’en font pas leur priorité, buttent sur cette contradiction et n’ont que de fausses bonnes idées à nous proposer…

            +0

          Alerter
  • judith // 05.04.2016 à 11h06

    Porochenko celui qui devait laver plus blanc que blanc après l’ignoble corrompu prestement renversé par Maidan ( merci Nuland et Soros) serait donc un pourri fraudeur et parjure( selon la constitution ukrainienne)..finalement ça a changé quoi ? ah si, on a des pourris mais des pourris pro UE, coaché par un Juncker pourri en chef, et les grands argentiers banquiers promoteurs de paradis fiscaux..alors tout baigne!Cool

    allelouiah! l’essentiel c’est que Poutine soit le grand méchant de l’affaire,( par procuration, mais ça on s’en fout)…en gros c’est comme si le simple fait que l’avocat Claude associé de Sarkozy nommé sur la liste, donnait en conclusion, Sarkozy en tête de gondole en tant que fraudeur..je hais sarkozy mais , en l’état, il n’est pas cité, pas plus que Poutine. alors 2 poids, 2 mesures?

      +2

    Alerter
  • PasGlopPasGlop // 05.04.2016 à 11h18

    Et c’est parti !
    En Islande : grosses manifestations pour réclamer le départ du premier ministre Islandais (You Tube)

    N’importe quel être humain un peu sensé peut se poser des questions :
    Poutine, El Assad (on se doute bien pourquoi)
    Les princes Arabes (Pétrole, Pétrole !)
    Le Pen (Pas besoin de faire un dessin)
    Platini et Cahuzac sont de toutes façons « cramés » dans leur domaines respectifs.
    Le pére de Cameron (Brexit …)
    La classe dirigeante Chinoise.
    … et j’en oublie …

    Mais qui donc peuvent gêner tous ces gens cités plus haut ?
    Tiens ! pas (encore) un amerloque cité par ce consortium de « journalistes d’investigation »

    Pendant ce temps là, le Luxembourg (pays phare de l’Europe !!!) qui comme chacun le sait est le premier pays au monde de par le revenu par habitant grâce à la bonne santé de sa sidérurgie et de son agriculture va pouvoir se refaire une virginité …

    Pauvre monde …

      +3

    Alerter
  • Julie // 05.04.2016 à 11h38

    Et Cameron dans tout ça?
    Le Guardian avait sa photo en Une hier à propos des Panama Papers car le père Cameron, décédé, était un spécialiste de ce genre de montages.
    Et le fiston a hérité du magot?
    Avec le Qatar, Cameron est certainement le MOINS cité par nos médias.
    Ca en dit long.

      +2

    Alerter
  • Alter // 05.04.2016 à 12h10

    Confirmation : la famille Le Pen est au centre des annonces faites par Le Monde, avec les détails de l’enquêtre de Tracfin et de la fuite de Panama Papers

    http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/05/ppapers-sur-la-piste-du-tresor-de-jean-marie-le-pen_4895786_4890278.html

    « S’intéressant aussi aux dépenses de l’ex-majordome, Tracfin a fait d’autres trouvailles. Comme « le maniement par M. Gérin de sommes importantes, sans rapport avec ses revenus officiels », et « la mise à disposition de moyens de paiement rattachés au FN et aux époux Le Pen ». En tant que trésorier officiel de plusieurs associations de financement liées au FN (Cotelec entre avril 2011 et décembre 2013, puis, à compter de cette date, de Promelec), ce proche de Jean-Marie Le Pen semble en effet autorisé à manier d’importantes sommes relevant du Front national. Un parti dont il serait aussi, selon Tracfin, « dépendant financièrement ». Pour preuve, souligne la cellule antiblanchiment, ces trois cartes American Express en sa possession, rattachées à des comptes bancaires ouverts au nom du FN mais aussi des époux Le Pen. M. Gérin a par exemple réglé 558 000 euros avec la carte du parti entre août 2011 et avril 2014. »

    En gros, la frontière entre les comptes bancaires de la famille Le Pen et du FN sont plus que poreuses.
    Une belle affaire familiale qui mérite … un procès.

    Qui disait « tous pourris ? »

      +1

    Alerter
    • Pierre // 05.04.2016 à 22h35

      Étant donné le passif de la famille Le Pen (et surtout du papa), je ne vois là rien de surprenant. Le père a su profiter, la fille a une ambition plus grande en espérant supplanter la droite « traditionnelle » sur son terrain (pas forcément un mauvais calcul de sa part, quand on voit sa progression dans les sondages). Mais pour moi elle reste une sorte d' »Iznogoud », rêvant d’être calife à la place du calife, mais n’ayant pas d’autre ambition que cela. Une personne opportuniste, sans plus, « surfant » sur le rejet de l' »establishment » en place.
      J’ajouterais que mes états étant les premiers utilisateurs des « paradis fiscaux » pour masquer leurs transactions « inavouables », nous ne sommes pas prêt de les voir disparaître (voir l’article de P. Jaurion dans Telerama). Rideau de fumée que cette affaire dans son ensemble

        +1

      Alerter
  • Alter // 05.04.2016 à 13h10

    C ‘est devenu systématique ses commentaires complotistes.
    Pourtant le fait de projeter de la lumière sur une seule entreprise de blanchiment d’argent, au regard du nombre de nom qui circulent, du père de Cameron aux fils de dictateurs en passant par des princes du Moyen Orient, cela laisse imaginer si nous projetions la lumière sur toutes les entreprises des paradis fiscaux.
    Moi je prends.
    Les révélations sur le FN sont déjà biens charpentés. Et j’en attends d’autres. A tous les citoyens de balayer devant leur porte : l’Islande est en train de le faire !

    En passant :
    un article repondant aux complotistes sur la soit disante absence d’américains.

    http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/05/panama-papers-pourquoi-y-a-t-il-si-peu-d-americains_4895914_4890278.html

    Il serait 211 relevés pour le moment, et les medias US commencent à leur faire la fête.

      +1

    Alerter
    • V_Parlier // 05.04.2016 à 22h11

      Ce qui me gêne dans cette affaire n’est pas qu’elle soit dévoilée, c’est la façon dont les médias français (et britanniques) l’utilisent de façon incroyablement orientée (et le mot est faible!)

        +3

      Alerter
  • Julien // 05.04.2016 à 14h13

    Double-casquette inédite: ministre de l’intérieur saoudien et as de la finance pour aider UBS à planquer l’argent sale de par le monde (au fait, UBS espère vendre de nombreux prêts véreux à la Pologne depuis que le « commissaire européen » polonais a damé le pion au plombier? pourquoi sinon construire un immeuble gigantesque en plein coeur de Wroclaw?):
    « Ainsi, dans l’affaire UBS, on découvre que Mossack Fonseca est associé à une structure dénommée Havelock Capital Corporation dont l’ayant droit n’est autre que l’actuel ministre de l’intérieur saoudien, le prince Nayef. L’avocat genevois Hans Ulrich Ming et le vendeur d’armes Abdulrahman el-Assir, déjà cités dans l’affaire Karachi (voir plus haut), figurent eux aussi dans les fichiers de la banque toujours associés vingt ans après l’affaire des sous-marins du Pakistan à Mossack Fonseca. »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040416/la-firme-mossack-fonseca-un-carrefour-des-scandales-francais?page_article=2

      +2

    Alerter
  • vincent // 05.04.2016 à 16h23

    Ce que je trouve incroyable c’est le nombre de personnes affilier à cette enquête, un peu comme dans une usine, et je ne me souviens pas d’un tel nombre lorsque Snowden a dénoncé la NSA, 2 poids 2 mesures, ces journalistes doivent croire qu’ils combattent des méchants pas gentils.

      +3

    Alerter
  • Bernard SARTON // 05.04.2016 à 17h38

    Le capitalisme mondialisé poursuit sa dérive mortifère en gelant des capitaux gigantesques dans des paradis fiscaux sans aucun contrôle . Ces capitaux sont inutiles pour le progrès humain car ils ne sont que le produit de spéculations diverses et maffieuses . Les gouvernements inféodés à ces fraudeurs ne peuvent rien faire par la complicité de la laisse au cou ou la menace guerrière comme l’a subi par exemple Kadhafi . Nous sommes condamnés à nous révolter et à changer de système économique en ruinant tous ces malfrats du capitalisme par la propriété collective de tous les entreprises et institutions .S’il le faut nous détruirons les monnaies comme le dollar et l’Euro au profit de monnaie citoyenne à inventer . Nous pouvons supprimer les banques et institutions spéculatives sans aucun regret .Mettre aussi en prison tous ces délinquants parasitaires pour le bien des peuples .

      +1

    Alerter
  • Kasusbelli // 05.04.2016 à 20h41

    Des journalistes découvrent que le Panama est un paradis fiscal ! …
    Bien. Mieux vaut tard que jamais.
    Il reste, le Luxembourg, la Suisse, le Liechtenstein, Monaco, les Iles Guernesey, les Bahamas, les caymans, ect…ect…ect…ect…
    Si quelqu’un a 2 minutes a perdre, il faudrait également informer ces journalistes que la Terre tourne autour du soleil (et non l’inverse), que l’eau, ca mouille….voila, voila !

      +3

    Alerter
    • Alter // 06.04.2016 à 13h24

      « Il reste, le Luxembourg, la Suisse, le Liechtenstein, Monaco, les Iles Guernesey, les Bahamas, les caymans, ect…ect…ect…ect… »

      tu oublis le plus important : London

        +1

      Alerter
  • Jacques // 05.04.2016 à 22h26

    La sociologue Monique Pinçon-Charlot, ancienne directrice de recherche au CNRS s’est plongée dans le monde de l’évasion fiscale.
    Pour comprendre les rouages de l’évasion fiscale et ses enjeux politiques, découvrez l’interview de l’invitée du Grand Angle.
    https://www.youtube.com/watch?v=7amgw038D5k#t=37

    fraudeurs fiscaux de tous les pays, unissez-vous !

      +0

    Alerter
  • Alter // 06.04.2016 à 13h22

    Cette fois, Cameroun semble avoir des difficultés à éviter le scandale « Panama Papers », avec des infos déjà connus depuis 2013…
    Le Monde a fait un article pour contrer les intox sur :
    – le président Hollande et Augier,
    – le fait que aucun américain soit cité,
    – le clan Poutine.

    Si Hollande avait le sourire, c’est qu’il y a rien sur lui. Par contre, DSK, l’entourage de Marine Le Pen et du père, l’associé de Sarkozy…
    Chaud 2017 !

      +0

    Alerter
  • Yves // 07.04.2016 à 12h49

    S’agissant des banques françaises au sein des paradis fiscaux, je vous invite à lire cette étude menée par Oxfam : http://www.stopparadisfiscaux.fr/IMG/pdf/Rapport_Final_Sur_la_piste_des_banques_francaises.pdf

      +1

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications