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16.septembre.202016.9.2020
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Pandémie Covid-19 : où en sommes-nous ? (au 15 septembre)

La situation de l’épidémie empire, comme nous l’avions anticipé. Nous avons donc encore travaillé pour vous proposer de nouveaux graphiques pour mieux comprendre la situation – n’hésitez pas à nous faire part de vos réactions en commentaires. Enfin, nous rappelons qu’un bon moyen de nous soutenir simplement consiste à nous suivre sur Facebook et Twitter […]
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La situation de l’épidémie empire, comme nous l’avions anticipé.

Nous avons donc encore travaillé pour vous proposer de nouveaux graphiques pour mieux comprendre la situation – n’hésitez pas à nous faire part de vos réactions en commentaires.

Enfin, nous rappelons qu’un bon moyen de nous soutenir simplement consiste à nous suivre sur Facebook et Twitter (ici et ) – merci d’avance !

N.B. : comme on m’a posé la question, je rappelle que ma formation est actuaire-statisticien spécialisé en mortalité : j’ai donc l’habitude de faire ce genre d’analyses.

I. Incidence en France

1-1 La situation au niveau national

Voici l’évolution du nombre de nouveaux cas dépistés en France depuis début mai (on ne parle ici que des nouveaux cas détectés par PCR, donc des personnes avec le virus actif dans leur gorge, cela ne compte évidemment pas les tests sanguins d’immunité) :


N.B. nous ne traçons pas les données avant le 11 mai, car cela serait trompeur : à l’époque on ne testait que les cas graves, le total en avril est donc très sous-estimé, d’au moins 10 fois.

Si on regarde la croissance moyenne du nombre de cas hebdomadaires, on a ceci :

On a donc affaire à une croissance très soutenue, elle même en croissance, qui est passée de +30 % à + 60 % : l’épidémie est donc bien repartie en exponentielle.

On observe toutefois un net ralentissement dans les cas positifs cette semaine : on est repassé de + 60 à + 20 % ; on l’observe bien sur ce graphique représentant la croissance du nombre de cas :

Lecture : quand la courbe bleue est sur fond rouge, l’épidémie est en croissance ; quand elle est sur fond vert, elle est en décroissance. Quand la courbe monte, l’épidémie accélère, quand elle descend, elle décélère. Le nombre de cas a été maximal début avril et minimal mi-juin.

Notez tout d’abord l’efficacité de l’obligation du port du masque dans les lieux clos recevant du public – il est dommage de ne pas avoir fait ceci plus tôt…

Beaucoup de commentateurs se sont réjouis du ralentissement de la croissance des nouveaux cas positifs, mais je suis pour ma part plus dubitatif.

En effet, il est vrai qu’on teste plus qu’avant, mais c’est en réalité simplement parce que l’épidémie progresse, comme on le voit ici :

La semaine dernière :

  • plus de 900 000 personnes ont été testées, soit 1,3 % de la population française ;
  • 5,2 % des tests se sont révélés positifs (contre 4,4 et 3,7 % les deux semaines précédentes) ;
  • 76 % des personnes testées étaient asymptomatiques (ou pré-symptomatiques) ;
  • 53 % des cas positifs étaient symptomatiques.

Le taux de tests positifs a donc plus que doublé en un mois. Si le nombre de tests (et donc les cas positifs) augmentait uniquement parce que le dépistage était plus efficace, ce taux devrait baisser, puisqu’on commence par traiter les cas symptomatiques, puis leurs proches, puis leurs contacts, etc.

On constate finalement que :

  • la proportion de tests positifs augmente sans cesse depuis deux mois ;
  • et que la proportion de cas positifs symptomatiques augmente sans cesse depuis deux mois.

On observe également que la croissance du nombre de tests réalisés chute depuis trois semaines :

Alors bien sûr, l’hypothèse la plus évidente serait que l’épidémie ralentisse depuis le 20 août : c’est une possibilité.

Cependant, comme on ne voit pas de raison objective à ceci, et, au vu des points précédemment évoqués, une autre possibilité, sans doute un peu plus probable, est que nous saturons nos capacités de détection, de pistage et/ou de testage, en raison de la croissance de l’épidémie.

Rappelons que nous testons plus d’1% de la population chaque semaine, et que la Sécurité sociale a identifié près de 130 000 personnes ayant été en contact avec les 47 000 personnes détectées positives la semaine passée : nous pourrons probablement difficilement faire beaucoup mieux dans les semaines à venir :

Identification des personnes-contacts par la Sécurité sociale

De plus, rien dans les statistiques de SOS Médecins ne montre un ralentissement de l’épidémie, bien au contraire :

Pour trancher entre ces deux possibilités, il faudrait avoir une idée du ratio « nombre de tests positifs / nombre de personnes réellement infectées », mais comme le second terme est impossible à déterminer actuellement, il va falloir observer dans les semaines à venir le devenir du nombre d’hospitalisations.

Les médecins généralistes constatent bien une croissance, après une baisse des observations due aux vacances :

Pour bien percevoir le danger, voici une simulation pour le mois prochain, en fonction du taux de croissance hebdomadaire moyen qui sera observé d’ici là :

En rouge, le taux constaté actuellement

Bien entendu, nous sommes à un niveau très inférieur aux maxima de mars/avril (5 000 à 8 000 cas graves par jour).

Nous sommes cependant à un niveau de 4 000 nouveaux cas par jour, qui devient franchement préoccupant pour la suite de l’épidémie.

Toutefois, il faut bien garder à l’esprit que nous sommes très loin des rythmes de mars, ce qui est encourageant.

Il y a même des bonnes nouvelles malgré ce contexte inquiétant…

1-2 L’épidémie « réelle »

Comme on l’a dit, il ne faut pas commettre l’erreur de représenter ainsi le nombre de cas (testés positifs) depuis février :

Comme on ne testait que les cas très graves au printemps, cela signifie qu’il y avait beaucoup plus de cas réels, non détectés.

Nous vous proposons donc une estimation de l’épidémie RÉELLE, en nous basant principalement sur les travaux de l’Institut Pasteur, afin d’obtenir le nombre de nouvelles contaminations chaque jour :

Comme on le voit, les cas testés positifs (le petit trait en vert) sont presque invisibles, tant l’activité de test était marginale.

La veille du confinement, on devait approcher les 250 000 contaminations par jour ; nous sommes probablement autour de 10 000 à 15 000 actuellement, soit 20 fois moins.

Le taux de croissance hebdomadaire des nouvelles contaminations début mars était d’environ + 300 % par semaine (un quadruplement), nous sommes donc environ à + 60 %, soit 5 fois moins.

Pourquoi ? Non pas parce que le virus aurait changé, c’est une fausse information, c’est le même (voir ici ou ). En revanche, par rapport à début mars :

  • nous avons généralisé le port du masque ;
  • beaucoup de salariés sont en vacances et/ou en télétravail ;
  • nous appliquons bien plus les gestes barrières (distanciation, lavages de mains…) ;
  • les transports en commun sont moins bondés ;
  • les gros regroupements sont interdits ;
  • les moyens regroupements sont moins remplis ;
  • les seniors et les personnes à risque font très attention ;
  • etc.

Alors on constate que, d’une part, ce virus est très virulent, car il se répand quand même, mais, d’autre part, il est très gêné et il le fait 5 fois moins vite.

1-2 Incidence départementale

Indiquons également que beaucoup de cas sont dans des foyers d’infection (clusters) encore sous contrôle (source : Santé Publique France., comme les autres informations sur les tests) :

Les foyers actuels sont principalement situés dans des entreprises, des hôpitaux et le milieu familial élargi.

Voici le niveau départemental actuel de risque :

23 départements sont à risque élevé (contre 15 la semaine passée) et 37 à risque modéré (contre 35).

Pour situer le problème, la situation il y a à peine 4 semaines était de 3 départements à risque élevé et 21 à risque modéré :

Voici l’évolution en graphique pour les départements les plus touchés :

Le département des Bouches-du-Rhône est donc le plus touché de la métropole, à cause de la situation à Marseille.

Voici le détail pour l’Île-de-France :

Il est difficile d’interpréter ces chutes :

1/ vraies chutes dues à la fin de l’été ?

2/ ou fausse chute due à la saturation des capacités de tests ?

Et voici où l’épidémie progresse dans le pays :

Enfin, point très important, voici le taux de positivité selon l’âge des contaminés :

On constate que les 10-39 ans sont particulièrement touchés, mais que l’incidence est en croissance sur toutes les classes d’âge. Voici l’évolution pour celles les plus à risques :

L’augmentation chez les 50-69 ans est très inquiétante pour la suite.

Voici ce que cela donne en nombre :

En plus de cette représentation classique, nous vous proposons le même graphique, mais présenté ainsi, afin de bien voir l’évolution pour les plus de 60 ans, population à risque :

Et ici, voici un zoom sur les 50-70 ans et les plus de 70 ans :

On voit bien que l’épidémie frappe surtout les moins de 40 ans pour le moment, d’où le fait qu’il y ait peu de cas très graves.

II. Hospitalisations en France

La tendance sur les hospitalisations repart à la hausse – nous sommes à plus de 2 000 hospitalisations par semaine (soit quand même 100 000 par an à ce rythme) ; elles ont doublé en un peu plus d’un mois :

Il en est de même pour les réanimations :

Cela donne ceci sur le nombre total de personnes hospitalisées :

Et voici pour celles en réanimation :

La situation est donc moins satisfaisante au niveau des cas graves, et hélas, elle est en train de s’inverser, comme on pouvait s’y attendre avec la reprise de l’épidémie.

Il faut donc poursuivre les gestes barrières et le port de masques pour éviter une reprise des hospitalisations et des cas graves.

III. Décès en France

Voici enfin la situation au niveau des décès en France :

La remontée est extrêmement lente, ce qui est une bonne nouvelle. Mais rien ne dit qu’elle durera encore longtemps.

Si nous rapprochons le nombre de décès de notre estimation des cas réels, on voit bien qu’il y a un décalage d’un mois entre les pics, et qu’il y avait très peu de décès début mars quand l’épidémie avait le niveau actuel :

Cependant, nous ne devrions pas revivre le même drame qu’au printemps, puisque nous agissons différemment.

Et comme nous agissons différemment, la situation est meilleure pour cette raison, et non pas pour des raisons « externes » voire « magiques »…

IV. Conclusion pour la France

En résumé : il n’y a pas raison de paniquer, mais la situation devient critique

Face à une épidémie en croissance exponentielle, il faut agir vite au moment où elle débute. Et aujourd’hui, l’épidémie reprend assez fortement, en particulier chez les jeunes.

Nous sommes actuellement dans l’incertitude :

  • l’épidémie va-t-elle accélérer, avec la reprise du travail, de l’école, des transports en commun, la fin de la chaleur qui freine le virus et l’arrivée du froid, qui nous fait plus rester à l’intérieur ?
  • l’épidémie va-t-elle ralentir, avec la fin des vacances, des soirées festives et du relâchement, le développement du port du masque et la prise de conscience des citoyens en général et de ceux à risque en particulier ?

Nous le saurons assez rapidement, mais on peut craindre la poursuite de l’épidémie à brève échéance.

Mais rien n’est inéluctable, tout dépend de la mobilisation de la population.

Si le nombre de décès reste insignifiant, c’est évidemment lié à la forte proportion de moins de 50-60 ans dans les nouveaux contaminés, et rien ne dit que cela va durer. On peut cependant espérer qu’on arrive, à l’avenir, à bien mieux protéger les plus de 65 ans, pour éviter qu’ils se contaminent.

Dans tous les cas, il faut donc prendre des mesures fortes pour la cantonner à un niveau le plus bas possible – bien porter un masque dans les lieux fermés (obligation aussi mise en place chez plusieurs de nos voisins – et en Asie depuis le début) apparaît ainsi comme une mesure très utile. Et les malades ne doivent pas avoir honte, et se faire dépister.

N’oublions pas, enfin, que la Covid, ce n’est pas seulement des décès, c’est aussi beaucoup de souffrances, et des séquelles plus ou moins longues. On ne juge pas une épidémie seulement à sa mortalité, mais aussi à sa morbidité (= c’est-à-dire aux atteintes corporelles).

Nous avons donc actuellement chaque jour, malgré tous nos efforts, 4 500 nouveaux cas, 180 nouveaux hospitalisés dont 30 en réanimation, et probablement 1 500 paires de poumons avec des atteintes sérieuses (et on n’en connait pas les conséquences à long terme).

Il faut donc poursuivre les gestes barrières et le port de masques pour éviter une reprise des hospitalisations et des cas graves. Il est clair que nous avions besoin de vacances, mais un laxisme persistant risque fort de se payer très cher à l’automne.

Mais n’oublions pas que des bonnes surprises sont aussi possibles, alors gardons le moral.

P.S. nous essaierons dans les prochains jours de modéliser les prochaines semaines de l’épidémie…

V. Incidence en Europe

Voici la situation chez nos voisins européens :

L’épidémie semble donc maîtrisée chez nos grands voisins ; seule la France et surtout l’Espagne connaissent une reprise forte, et qui semble probablement due à l’effet vacances...

Épidémie de Covid en Espagne. Voilà d’ailleurs pourquoi nous ne traçons pas la courbe depuis mars, car elle laisserait penser faussement qu’on serait à la moitié du niveau du printemps, ce qui est totalement faux.

Voici d’ailleurs une carte plus précise de la situation en Europe. :

Il y a deux semaines :

La semaine passée :

Et cette semaine :

Pratiquement aucune région n’est épargnée par la Covid, mais les zones actives sont toujours assez limitées. Évitez donc l’Espagne, la Côte d’Azur et la Roumanie…

Comme il y a un retard de 2 à 3 semaines entre nouveaux cas et décès, la situation pour les décès est toujours satisfaisante, sauf en Espagne :

On constate cependant que l’épidémie de décès n’a pas pu être complètement éradiquée en France et en Italie malgré l’embellie de juin.

VI. Incidence dans les pays les plus touchés

Voici enfin la situation dans les pays actuellement les plus touchés :

La situation en Inde, aux États-Unis et au Brésil reste dramatique – à noter une tendance désormais plus favorable pour les deux derniers pays.

Voici un zoom sur l’Amérique latine :

Voici pour les décès :

On voit que le nombre de décès atteint des niveaux dramatiques et stagnants dans les pays les plus touchés, avec 1 000 morts par jour. États-Unis et Brésil ont désormais dépassé le même taux de décès par habitant que la France, alors que l’épidémie est très loin d’être terminée chez eux.

Voici pour l’Amérique latine :

Par chance, beaucoup de pays ont pris des mesures de protection des plus âgés (ou bien ils disposent de systèmes sociaux particuliers, ne les regroupant pas dans des ehpads).

VII. Situation mondiale

Voici pour commencer la carte mondiale de l’épidémie – qui frappe actuellement durement l’Amérique. :

Voici pour le nombre de cas par continent :

On constate que l’épidémie se calme en Amérique, et qu’elle est en forte croissance en Asie et de façon plus modérée en Europe.

On a ceci au final :

L’épidémie plafonne ainsi au niveau mondial avec 250 000 contaminations par jour.

Voici la situation cumulée :

On constate que l’Amérique a été très fortement frappée – l’Europe aussi en réalité, mais elle a moins testé au début.

Au final, 25 millions de personnes ont été testées positives à la Covid-19 – et beaucoup plus l’ont attrapée…

Au niveau des décès :

On constate à quel point l’Europe a été touchée, et que le strict confinement a réussi a casser l’épidémie, ce que n’a pas fait l’Amérique.

Le pic des décès quotidiens semble avoir eu lieu en avril, avec 7 000 morts par jour. Espérons qu’il n’y aura pas de forte reprise cet hiver.

Au final, les courbes des décès cumulés ressemblent évidemment aux courbes des cas cumulés :

De nouveau, on voit comme la courbe des décès en Europe a eu au début une très forte croissance, qui aurait suivi le chemin de la courbe américaine, et bien pire ; elle a été brisée par les efforts que nous avons réalisés tous ensemble.

Près de 900 000 personnes sont mortes de la Covid-19…

Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout ! Nous espérons qu’il vous a intéressé. Nous l’améliorerons encore la semaine prochaine !

Olivier Berruyer

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Commentaire recommandé

Nikochan // 15.09.2020 à 08h05

Clair, net et précis ! Encore un superbe travail !

134 réactions et commentaires

  • Nikochan // 15.09.2020 à 08h05

    Clair, net et précis ! Encore un superbe travail !

      +15

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    • Sirius666 // 17.09.2020 à 08h28

      Le graphique estampillé « représentation trompeuse à ne pas utiliser » n’est trompeur qu’en raison du titre qui lui a été affublé (par qui ?) : « nouveaux cas quotidiens TESTÉS positifs… ». Quoiqu’il en soit, il représente tout de même des données réelles, que celles-ci viennent de la clinique (cas avérés avant la mise en œuvre des tests de dépistage) ou de la période plus récente de généralisation des tests. Vouloir écarter ces données sur le prétexte de cette hétérogénéité pour les remplacer par une construction nécessairement spéculative ne résulte qu’en la disposition de pseudo-données dont l’interprétation devient problématique. Les mêler à de vraies données comme dans les graphes regroupant décès et ‘cas réels estimés’ ne fait plus science. Le prétexte à cette volonté de fabriquer une « épidémie réelle » n’a aucun sens médical et repose sur une justification inexacte : « ce qui importe dans une épidémie, ce sont les cas symptomatiques » (selon les épidémiologistes).
      La notion d’épidémie ‘réelle’ est un fantasme de théoricien de la pureté mathématique. Par ailleurs, quand on travaille des données de cette manière, il est impératif de livrer et les données partielles utilisées et les hypothèses adoptées pour pallier la pénurie de données nécessaires (spéculation).
      Enfin, le graphique des décès quotidiens est trompeur car il démarre au 12 mai, moment où le nombre de décès a déjà chuté de près de 80%, ce qui ‘magnifie’ la marginale remontée de fin août et septembre.
      P.S. : le choix du ‘commentaire recommandé’ est tout à fait esbaudissant.

        +22

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      • Kasper // 18.09.2020 à 06h22

        « « ce qui importe dans une épidémie, ce sont les cas symptomatiques » (selon les épidémiologistes). »

        « Les épidémiologistes » de Facebook ? L’épidémiologie, ca consiste à étudier, comprendre et prévoir comment un virus ou un microbe se répand. Ignorer le rôle de porteurs potentiellement contagieux qu’aucun symptôme ne permet de repérer dans la propagation d’une épidémie, c’est s’interdire d’y rien comprendre. Je doute que qui que ce soit équipé d’un peu de bon sens ai jamais prétendu ca, et encore moins un épidémiologiste…

        Evidement s’il s’agissait d’un virus qui ne rend personne malade, en faire l’étude épidémiologique ne serait pas très utile. Mais à 10 morts par jour, tous les jours, il est clair qu’on est pas dans ce cas de figure.

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        • Sirius 666 // 18.09.2020 à 08h47

          Exemple « d’épidémiologiste de Facebook » :
          “La chose que tout le monde doit savoir historiquement, c’est que même s’il peut exister une transmission asymptomatique, dans toute l’histoire des virus respiratoires de n’importe quel type, la transmission asymptomatique n’a jamais été déterminante pour la propagation des épidémies. Le facteur déterminant est toujours une personne symptomatique. Même si rarement une personne asymptomatique pourrait transmettre [le virus], une épidémie n’est jamais déterminée par des porteurs asymptomatiques.”
          Dr Anthony Fauci, directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases américain (NIAID) et membre de la White House Coronavirus Task Force, dans une conférence de presse sur la Covid-19 le 28 janvier 2020.
          Bien entendu, je vous épargne les propos des Pr Perrone, Toubiana et Raoult.

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          • Kasper // 18.09.2020 à 09h30

            Il a dit exactement le contraire en juin…

            https://www.google.com/amp/s/www.cnbc.com/amp/2020/06/10/dr-anthony-fauci-says-whos-remark-on-asymptomatic-coronavirus-spread-was-not-correct.html

            Et depuis le début il recommande le port du masque pour tout le monde, symptômes ou pas, ce qui vous contredit totalement…

            En fait il a changé d’avis quand il a eu plus d’informations sur le virus (en janvier, on en connaissait évidemment presque rien).

            https://www.marketwatch.com/amp/story/fauci-says-covid-19-has-one-characteristic-hes-never-seen-before-ive-been-dealing-with-viral-outbreaks-for-the-last-40-years-2020-06-23

            Il faut se baser sur ses dernières déclarations, pas ressortir des vieux trucs dit à l’époque ou on n’avait pas d’informations.

            Ca m’a pris 5 minutes, montre en main. Je ne peux que vous inviter à rechercher vous même, plutôt que de copier coller des vieux extraits choisis soigneusement par des gens qui veulent vous faire croire n’importe quoi.

            Et oui, épargnez moi l’avis de vos charlatans qui se sont trompés sur tout depuis janvier…

              +6

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            • Sirius 666 // 18.09.2020 à 10h26

              Le propos est celui d’un épistémologue, c’est-à-dire qu’il tient de la profondeur historique des épidémies. Il ne dépend pas de l’existence d’un nouveau virus de la même famille que certains des années passées. Depuis, sa position politique (conseiller de Trump) l’a contraint à des déclarations plus politiquement correctes, comme d’autres soit disant scientifiques ou vrai scientifiques (la médecine n’est pas une science, mais « un art au carrefour de sciences » tout comme la dentisterie d’ailleurs). Les errements des politiques assistés de leurs ‘conseils scientifiques’ sont pathétiques. Les insultes dont vous couvrez des praticiens qui ont le malheur de ne pas se situer dans la ligne du politiquement correct ne sont que le signe de votre désarroi. Idem pour ce qui est de l’agressivité de votre commentaire.

                +10

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          • kermite // 19.09.2020 à 21h04

            « (…) la transmission asymptomatique n’a jamais été déterminante pour la propagation des épidémies. »
            Alors dites-moi un peu pourquoi s’échine t-on à isoler les cas asymptomatiques, sinon pour éviter justement qu’ils contaminent ??

              +2

            Alerter
            • Sirius 666 // 20.09.2020 à 18h03

              La recherche du risque zéro mène à tout, y compris les décisions absurdes.

                +5

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        • MS // 21.09.2020 à 21h29

          et encore, on est plutôt à 60 morts/jour ces derniers temps…

            +0

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    • Joséphine // 17.09.2020 à 08h35

      Remarquable travail, très impressionnant, un grand merci .

      Mais il me semble d’après ce que j’ai lu qu’à ce jour (17 septembre) on est à 10.000 contaminations par jour ce qui représente un taux de 30% plutôt que de 60%. Par rapport à mars, on est donc à 10 fois moins plutôt que 5 fois moins…

        +3

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    • Sirius 666 // 17.09.2020 à 14h00

      La remarque faite pour le graphique des décès vaut évidemment pour ceux des admissions hospitalières et en réanimation. Il faut suivre ces données depuis le tout début de l’épidémie (début mars).

        +2

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      • Hit // 17.09.2020 à 18h58

        Ca sert à quoi de suivre les décés à t=0 alors qu’ils surviennent en general 3 semaines post contage?
        Pour la remarque sur le commentaire, je pense que les 778 « likes » de la fin d’article le justifient totalement.

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        • Sirius 666 // 17.09.2020 à 19h34

          Merci de ne pas censurer ma réponse à ce post même si elle vous déplait.
          ça sert à contextualiser les données actuelles en autorisant leur comparaison avec celles de l’épidémie de mars-avril.
          Ma remarque sur le commentaire recommandé faisait implicitement référence à l’évolution de l’appréciation dans la succession des dernières semaines : 3064, puis 2645, puis 1130,pour finir avec 778 ‘likes’. On pourrait comparer aussi avec l’accord européen (3798), la monté des océans (1778) ou l’impact climatique (2415). Quelle forme de lassitude cela signifie-t-il?

            +4

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          • Incognitototo // 18.09.2020 à 02h23

            Pourquoi, vous pensez qu’on vous a attendu pour contextualiser les données ? Alors même que cet article, super prudent sur ses constats, le fait en plus en grande partie pour nous… C’est quoi que vous voulez démontrer exactement ? Qu’il n’y a pas d’épidémie en cours actuellement ?

              +1

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            • Sirius 666 // 18.09.2020 à 08h01

              Que veut dire ce ‘on’? faites vous partie des concepteurs?
              Pour vous répondre, désignez SVP le graphique des décès, des hospitalisations et des réanimations qui couvre l’entièreté de l’épidémie (de mars à septembre) dans cet article.
              N’étant pas épidémiologiste, je me garderai de vouloir démontrer quoi que ce soit. Mais il est vrai que des épidémiologistes ou infectiologues tels les Pr Perronne, Toubiana ou Raoult affirment de manière argumentée que la seconde vague est un mythe.Mais, bon, il est vrai que ces experts là n’ont pas droit de cité dans ces pages (je me souviens d’un post bref qui donnait deux liens vers les interviews de deux de ces spécialistes : il a été nettoyé à l’orwellienne, c’est-à-dire sans laisser trace de l’effacement.). Mais, n’est-ce-pas, la République n’a pas besoin de savants.

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            • Incognitototo // 18.09.2020 à 16h00

              Le « on » ce sont les lecteurs en général que semble-t-il vous prenez majoritairement pour des imbéciles (comme OB) qui seraient incapables de mettre en perspective ce qu’ils lisent et d’avoir leur propre opinion. Je n’ai pas cette perception d’eux, d’autant qu’en lisant les commentaires, j’apprends beaucoup, sauf quand, pour certains, ils ne sont que l’expression de croyances.

              Pour le reste, les articles 10 et 11 de notre Constitution protègent vos opinions et croyances, et ce serait une pure perte de temps de vous répondre, aussi inutile que de vouloir convaincre un intégriste que son Dieu n’est que le sien.
              Cependant, ces articles constitutionnels posent une limite pour « les opinions, même religieuses » : « pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi » ; limite, semble-t-il, allègrement franchie par vos gurus qui dérapent totalement hors cadre de ce que la déontologie et l’éthique leur permettent et imposent. Il n’y a donc aucun acte orwellien mis en œuvre en supprimant des liens qui ne respectent pas la Loi ; les responsables de ce site seraient même susceptibles d’être attaqués en justice s’ils ne le faisaient pas.

              En outre, même si au final l’histoire leur donnait raison, en aucun cas un scientifique responsable n’a à communiquer des opinions spéculatives affirmées comme des vérités, qui sont susceptibles de mettre en danger la vie d’autrui. Et il me semble bien que ce soit ce que le Spilf reproche, entre autres, au prophète cosmoplanétaire marseillais en l’attaquant devant le Conseil de l’Ordre des Médecins pour avoir enfreint 9 articles de leur Code de déontologie…

              S’il est évident que notre gouvernement a une importante responsabilité (par ses hésitations et incohérences) dans le nombre de malades et de morts consécutifs à cette épidémie (c’est mon opinion), je me demande combien on en attribuera à ces gurus qui nous ont répété que ce n’était pas grave, qu’ils maîtrisaient le problème … et autres fariboles qui ont pu faire croire à certains de leurs adeptes qu’ils étaient plus fort que tout, que cette épidémie n’en était pas une, que se protéger, et les autres avec, ne servait à rien … se mettant ainsi en danger et les autres avec eux.

              Même si j’ai bien une petite idée de ce qui anime et motive ces gurus, je reste toujours autant stupéfait de constater que leurs connaissances ne leur ont rien appris sur les responsabilités qui devraient en résulter, et pire sur le plan humain.

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            • Sirius 666 // 22.09.2020 à 14h24

              Toutes mes réponses ont été systématiquement effacées. Avantage est laissé aux insultes et à l’incivilité.

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  • Rmi // 15.09.2020 à 08h14

    Merci pour l’article.

    Produirez-vous des articles sur les vaccins en préparation ?
    Je trouve assez inquiétant cette course de vitesse-il y aurait une dizaine de vaccins en cours d’essai- quand on sait que pour certaines maladie, aucune solution n’est trouvé depuis des années.

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  • war is coming // 15.09.2020 à 08h38

    Site plus détaillé et plus récent:on a eu 5 jours à plus de 8000 cas jusqu’à 10.500 fin de semaine utile.Le week end les chiffres diminuent tjs sans compter que le gouvernement ne donne plus les ehpads que le mardi.A signaler qu’on a toujours pas eu le chiffre des morts à domicile depuis mars.
    33 décès (hors ehpads) hier(donc de dimanche).
    + de 450 morts en Espagne du 4 au 14 sept.

    https://threadreaderapp.com/thread/1304531539955458049.html

      +3

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    • Cloth // 15.09.2020 à 13h32

      Les données de l’INSERM ne sont pas encore définitive, mais il y a régulièrement des estimations.

      Il y a 3 semaines c’était près de 1900 morts à domicile qui étaient dénombrées
      https://www.lepoint.fr/societe/coronavirus-1-900-deces-a-domicile-en-france-entre-mars-et-mai-25-08-2020-2388991_23.php

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    • Sirius666 // 17.09.2020 à 09h25

      Il ne faut pas amalgamer les « cas » (notion clinique) et les « testés positifs » (personnes étant porteurs du virus ou ayant été en contact avec lui et développé des marqueurs). Car les asymptomatiques ne sont pas déterminants pour une épidémie.

        +4

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      • MS // 19.09.2020 à 13h11

        eh bien cette affirmation est totalement fausse sinon comment expliquer les contaminations en masse dans les fêtes étudiantes ? Un gars qui viendrait exprès contaminer tous ses petits copains ???
        vous voyez bien que cela est absurde !

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        • Sirius 666 // 22.09.2020 à 16h57

          toutes mes réponses ont été systématiquement effacées.

            +1

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  • Quintus // 15.09.2020 à 09h58

    On pouvait anticiper que le brassage de la rentrée allait entraîner de nouvelles contaminations, mais on est sur des taux de reproduction de plus en plus faibles, la courbe des contaminations s’est nettement infléchie. Saturation des capacités de test ou réduction effective du taux de reproduction ? J’espère le second et redoute peu le premier, car la réduction de mobilité après la rentrée et le renforcement – pas forcément à bon escient – des mesures de distanciation physique commencent à faire leur effet.

    Il est malheureux que le ministère tarde à qualifier non pas les tests salivaires, mais le pooling (test sur plusieurs échantillons) qui permet d’économiser les réactifs, ainsi que l’analyse des eaux usées qui apparaît comme le marqueur le plus synchrone de l’activité effective du virus (24 h de décalage), les taux de contamination ayant un décalage d’une semaine et les admissions hospitalières un décalage d’une ou deux semaines supplémentaires.

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    • RGT // 16.09.2020 à 11h01

      « taux de reproduction de plus en plus faibles ».

      Sauf erreur de ma part, il me semble que vous n’avez pas compris la différence entre la croissance du nombre de cas détectés positifs et le taux de reproduction.

      Si la croissance augmente, c’est AUSSI parce que le taux de reproduction croît lui aussi.

      Pour que le taux de reproduction baisse il faudrait que la croissance du nombre de cas devienne NÉGATIVE, ce qui n’est pas du tout le cas.

      Et si la croissance était nulle, l’épidémie continuerait AUSSI de progresser.

      Donc, comme l’annonce Olivier, la situation est catastrophique (mais pas désespérée pour nos « élites » bien protégées).

        +0

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      • Cloth // 16.09.2020 à 13h11

        Euh, mais non…

        C’est la même différence qu’entre vitesse et accélération.

        Tant que le taux de reproduction est supérieur à 1, il y a augmentation des cas. Mais on peut passer d’un taux de reproduction de 1,4 à 1,2 par exemple. On progresse moins vite, mais on progresse tout de même.

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  • Dd64 // 15.09.2020 à 10h25

    « …Pour trancher entre ces deux possibilités, il faudrait avoir une idée du ratio « nombre de tests positifs / nombre de personnes réellement infectées », mais comme le second terme est impossible à déterminer actuellement… »
    Ma question: que signifie « personne réellement infectée »?

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    • Kasper // 15.09.2020 à 13h09

      Il s’agit du nombre de gens porteurs du virus, contagieux ou non, malades ou non. Ce chiffre est impossible à savoir, puisqu’il faudrait tester 100% de la population avec un test 100% efficace (et encore, quelques heures après le chiffre ne serait plus valable…).

        +2

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      • MS // 19.09.2020 à 13h16

        Un test systématique a été conduit à Toulouse dans une institution qui regroupe une population plutôt sensibilisé au COVID et a donné un taux de 3% de contaminés et 0% de symptomatiques …
        … ça vaut ce que ça vaut

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    • Les-crises // 15.09.2020 à 19h30

      Pardon. Je voulais dire le nombre total de personnes infectées, puisque tous ne sont pas testés et détectés

        +1

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  • jmathon // 15.09.2020 à 10h53

    Bonjour,

    « 76 % des personnes testées étaient asymptomatiques (ou pré-symptomatiques) »

    Je ne comprends toujours (pas plus que pour les articles précédents: 79% pour le dernier) ce que signifie ce chiffre.

    Une idée ?

      +1

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    • Qc // 15.09.2020 à 11h54

      Bonjour jmathon,

      Sur 100 personnes qui vont faire un test de dépistage Covid en France la semaine dernière (ils sont 900 000),
      Il y a parmi eux 76 personnes qui ne présentent pas (ou pas encore) de symptômes : pas ou peu de fièvre, pas ou peu de nez qui coule, pas de perte d’odorat ou de goût, pas de vomissement ou diarrhée, de sensation d’essoufflement etc.

        +1

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      • Kilroy // 16.09.2020 à 11h50

        Mon calcul:
        Sur 900000 personnes qui font le test, il y en a 45000 qui sont positifs.(5%)
        Sur ces 45000, il y en a 10800 qui présentent des symptômes, soit 1,2% des testés.

          +0

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    • nico // 15.09.2020 à 12h10

      çà veux dire que 76 % des personnes ayant fait un test n’ont aucun symptôme (fièvre, toux nez qui coule etc..). Donc ce qui veux dire que 34% ont des symptômes et comme c’est beaucoup plus que les 5% de positif, ça veux dire que beaucoup sont malade d’autre chose. Par contre dans ceux testés positif il y a 53% de symptomatique ça veux dire que le reste (47%) n’ont pas de symptôme

        +3

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      • Rémi // 16.09.2020 à 14h01

        Non Nico,
        Il sur 10000 personnes qui font un test: 5% de positifs soit 500.
        Sur ces 500 34% sympotmatiques: 170 Personnes
        76% non sympotmatiques: 380

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        • VVR // 16.09.2020 à 23h18

          Non, les 34% sont les testés symptomatiques, pas les positifs symptomatiques.
          sur 10000 personnes:
          275 symptomatiques positifs (10000 * 0.052 * 0.53)
          245 asymptomatiques positifs (10000 * 0.052 * 0.47)
          3125 symptomatiques negatifs (soit 92% des symptomatiques)
          7355 asymptomatiques negatifs (soit 97% des asymptomatiques)

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  • nepaim // 15.09.2020 à 11h25

    Pour info, se faire tester est de plus en plus difficile. A Grenoble, toute une chaîne de laboratoires annule les rendez-vous car ils n’ont plus de révélateur, et ce pour plusieurs mois d’après leur secrétariat.
    D’autre part, le test avec prélèvement peut-il être fiable lorsqu’il est effectué avec un délai d’une semaine (ce à quoi il faut ajouter le délai pour le résultat) ?
    La politique de dépistage est calamiteuse, puisque tout le monde peut se faire tester sans aucune gestion des priorités. Il y a bien eu un communiqué le 4 septembre de l’Autorité Régionale de Santé pour prioritiser les cas, mais les labos d’analyses n’étaient même pas au courant. Résultat les personnes en bonne santé voulant simplement faire le test pour pouvoir aller à un mariage le week-end passaient avant les personnes présentant des symptômes et avec ordonnance.

      +19

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    • nico // 16.09.2020 à 13h40

      Je confirme m’a fille (et tout son groupe) qui a croisée durant sa première semaine de fac une personne contaminée c’est vu imposer de montrer le résultat d’un test négatif avant de pouvoir revenir à la fac (sachant qu’en attendant les cours continuent !!!). Elle est donc allée au centre le plus proche en Ile de France. Résultat il faut prendre rendez vous ce qui peut prendre jusqu’à 5 jours puis les résultats arrivent 10 jours après, donc 2 semaines au total. Bref quand elle aura les résultats même si elle est positive elle ne sera plus contagieuse, génial !

        +11

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  • nico // 15.09.2020 à 12h04

    En fait c’est déjà le cas dans ce que l’on nomme asymptomatique qui est de 76%. Après c’est compliqué
    car comme le dit l’article sa comprends des gens pré-symptomatique qui vienne donc d’attraper le virus et que vont être malade par la suite. De plus ces asymptomatiques peuvent être des faux positif, des gens qui ont encore des traces de virus…. donc pas contagieux mais il il a probablement qui sont contagieux et ça évidemment c’est le problème car il y a beaucoup d’asymptomatiques qui ne sont pas testés et ne savent donc pas qu’ils sont contagieux… Donc de combien il sont contagieux c’est une des grandes inconnues du système !!!

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    • nico // 15.09.2020 à 12h11

      désolé petite erreur les 76% c’est le nombre d’asymptomatiques total testés. Le nombre d’asymptomatiques testés positif est de 47% d’après l’article

        +0

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  • pauvre d’eux // 15.09.2020 à 12h23

    Un dénommé Thomas Wieder a comparé les chiffres entre la France et l’Allemagne du 31/8 au 15/9 pour le covid, résultats :
    tests : France 1 005 557, Allemagne 1 051 125.
    Cas positifs : France 42 673, Allemagne 7 754.
    Hospitalisés : France 5 155 (au11/9) , Allemagne 237 (au 13/9).
    Décès : France 122, Allemagne 29.
    Comment expliquer ces chiffres ?

      +9

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    • christobal // 15.09.2020 à 16h03

      Faudrait savoir comment ils testent en Allemagne, les critères retenus pour définir un cas positif, qui ils hospitalisent, à quel moment, qui sont les gens qui meurent (état physique, comorbidités, espérance de vie, etc.), et comment ils sont pris en charge. Ca fait beaucoup d’inconnues. Mais depuis le début on préfère raisonner sur des statistiques absolument pas homogènes, dont on ignore la fabrication concrète, et en se fiant à ce que les médias claironnent et aux retours d’expérience des hôpitaux les plus touchés…

        +12

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    • VVR // 16.09.2020 à 11h21

      Un élément qui peut jouer pour le faible taux d’hospitalisation: Les généralistes en Allemagne sont beaucoup plus autonomes, et peuvent faire eux même des analyses, de l’imagerie, et ont même le personnel pour faire eux même de la petite chirurgie. En France, tout diagnostique pouvant impliqué quelque chose de grave vous oblige a passer par des les labos ou centres d’imageries (même les pneumologues ne font plus de radios), et la moindre entorse peut vous valoir un passage aux urgences.

      Cela permet un suivit plus poussé tout en maintenant a domicile, alors que tout cas nécessitant un minimum d’attention en France passent par une hospitalisation, car si l’on doit compter sur les labo libéraux on a largement le temps d’être mort avant même d’avoir un rendez-vous.

      Pour le reste, je ne suis pas certain que la définition de ce qu’est un cas, et de ce qui fait un « décés covid », soit la même en Allemagne qu’en France (rien qu’en France, cela change en fonction de la maladie). Il n’est pas dit non plus que les Allemands utilisent les même tests (chaque test est destiné a un type de matériel particulier).

        +2

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  • Paty // 15.09.2020 à 12h41

    Il fait surtout partie de ces médecins qui ne voient jamais les malades. Ceux qui étaient au front lors de la première vague ne veulent surtout pas que ça recommence !
    J’ai entendu ce professeur Toussaint dire que la Suède a à peine plus de morts que ses voisins du nord…10 fois plus, c’est à peine plus pour lui ! Il est aussi venu sur un plateau télé avec son ordinateur pour nous prouver en comparant la courbe des contaminations entre mars et septembre avec la courbe des décès sur la même durée que tout va bien maintenant ! Hors, il sait très bien qu’en mars on ne testait que les cas graves, c’est de la malhonnêteté intellectuelle. Zéro confiance en lui pour ma part

      +0

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  • Cloth // 15.09.2020 à 13h27

    Dans la discipline on n’appelle pas cela cas, soit, je n’irai pas vérifier.

    Toutefois, les personnes infectées peuvent être contagieuses, et ce n’est pas apparu avec le Covid 19. L’exemple connu est celui du VIH.

      +0

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  • Marire // 15.09.2020 à 13h58

    [Mdoéré]
    Une autre remarque: dans le laboratoire d’analyse près de chez moi, alors que début juillet ils testaient tous ceux qui demandaient, maintenant ils sélectionnent ceux qu’ils testent, en ne prenant que les cas contacts et les personnes devant être opérés. Si on sélectionne plus ceux qu’on teste, cela augmente mathématiquement le pourcentage de positifs sans qu’on ait une idée de l’augmentation des malades.

      +10

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  • jp // 15.09.2020 à 14h15

    j’ai une question et ne sais à qui la poser :

    les masques sont obligatoires pour tous, tout le temps, partout, sur la voie publique pour les habitants des 20 communes de la métropole jusqu’au 30 septembre. Or certaines de ces communes sont très petites, rurales, avec un densité minime et leur territoire est en partie dans une forêt où on peut se promener sans rencontrer grand monde. Par précaution, j’avais le masque sur le visage, prête à le mettre sur le nez, et bien nous en a pris quand une voiture de police a déboulé d’une allée, on a prestement relevé le masque sur le nez.

    Faut-il vraiment porter un masque dans une allée forestière un jour de semaine (le dimanche y a foule) ?

      +8

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    • tachyon // 15.09.2020 à 18h01

      Le masque économise 135€ …
      Dehors, en milieu non-confiné (:>) on ne risque pas d’échanger un virus en se croisant (même de près) en une fraction de seconde.

        +18

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    • Véro // 15.09.2020 à 19h00

      Je n’ai vu en tous cas aucune étude qui démontrait qu’à l’extérieur, quand il n’y a que très peu de personnes, et même quand il y a du monde, le virus pouvait être transmis d’une personne à l’autre par l’air. Donc là, le masque ne protège que des amendes. On fait valoir le principe de précaution (on peut aller très loin avec ça).

        +23

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      • jp // 15.09.2020 à 20h15

        « le masque ne protège que des amendes » merci c’est ce que je pensais pour ce cas-là, mais on a viré nos masques une fois DANS la foret.
        Je n’ai aucune confiance en la police, surtout depuis les éborgnages des gilets jaunes,

          +21

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        • drian // 16.09.2020 à 13h54

          Donc on a le droit de prendre une bouffée d’oxygène à plein poumons, ça nous coûte juste 135 euros, ça fait cher quand même le bol d’oxygène, non ?

            +4

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      • VVR // 16.09.2020 à 11h43

        Pas vraiment besoin d’étude particulière. C’est une maladie virale à transmission aérosol, comme beaucoups d’autres, y compris les 6 autres coronavirus connus pouvant infecter des humains. Les mécanismes sont plutôt bien connus, pas besoin de faire comme si on ne savait rien parce que le virus est « nouveau ».

        Être contaminé en extérieur, c’est possible, il n’y a pas besoin de beaucoup de monde: il suffit de rester a proximité pendant assez longtemps. Si vous ne restez jamais plus d’une minute a coté d’une personne, le risque est pratiquement inexistant. Mais si vous être bloqué a un endroit pendant quelques minutes avec quelqu’un de contagieux à cinquante centimètres de vous, il y a un risque non négligeable (même si a un niveau individuel a probabilité de se retrouver dans cette situation ET que la personne soit contagieuse ET que vous tombiez malade est pour le coup pratiquement nulle).

        Et ça n’a de toute façon rien a voir avec le risque d’infection dans un espace confiné (métro, ascenseur, etc..), ou si la dite personne vous hurle dans les oreilles (chorale, supporter, etc…)

          +3

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        • Véro // 16.09.2020 à 13h37

          Justement si, il est nécessaire d’avoir des études, sinon, ça n’a aucun sens.
          Transmission aérosol en plein air, à moins d »être à 10 cm et en face à face, il n’y a pas de risque particulier. Croire qu’il y a un risque, c’est un peu comme ceux qui croyaient qu’ils pouvaient attraper le SIDA rien qu’en ayant un contact avec une personne positive.

            +12

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          • Véro // 16.09.2020 à 13h57

            Et j’ajoute que les études sur l’utilité du masque en plein air sont d’autant plus nécessaires qu’on prévoit une sanction pénale pour non port de masque.

              +9

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    • Incognitototo // 15.09.2020 à 20h52

      J’ai un point de vue différent de ceux qui vous ont répondu…

      Si c’est vraiment une question, la réponse est a priori simple : il est en effet « abusif » d’imposer le port du masque en plein air ou dans des sites naturels qui ne sont pas fréquentés. Cette mesure n’est indispensable qu’en société ou si l’on croise d’autres personnes quel que soit le lieu.

      Mais ce n’est pas si simple… le problème d’appréciation vient de votre « sans rencontrer grand monde »… ça veut dire quoi ?

      Un exemple : avec ma compagne, nous avons été un jour de semaine faire du vélo au Bois de Vincennes en espérant pouvoir nous passer de masques… Pas de chance, la fréquence avec laquelle nous rencontrions d’autres promeneurs (dont environ 70 % sans masque) était trop importante pour prendre le risque de l’enlever et de le remettre à chaque rencontre, parce que toute manipulation du masque sans précautions augmente le risque de diffuser les virus qui auraient pu se déposer dessus.
      Donc, on ne l’a plus enlevé du tout et on a vraiment bien fait, parce qu’à un moment, nous nous sommes fait dépasser par un peloton d’environ 200 cyclistes dont les 3/4 ne portaient pas de masque. Aussi compte tenu du nombre de cas non guéris et contaminants en IDF, cette situation était tout à fait à risque, même en plein air.
      Nous sommes restés dans leur sillage un moment et vraiment je les ai maudits de nous mettre ainsi en danger, comme je maudis tous les inconscients des risques qu’ils font supporter aux autres.

      Bref, votre question pourrait évidemment se résoudre simplement si chacun adoptait une attitude responsable en respectant les gestes barrières, le port du masque en société, et en pleine nature en évitant de se croiser sans respecter une distance de sécurité d’au moins 8 mètres (distance que peuvent parcourir les microgoutellettes). Mais ce n’est pas ainsi que cela se passe. Encore le week-end dernier dans un grand parc de ma commune les gens étaient agglutinés les uns sur autres, sans aucune précaution, comme si le plein air les protégeait d’une contamination. Ma commune fait partie du 93, un des départements le plus en croissance pour les contaminés ; y a pas de hasard…
      Tous c’est gens jouent à la roulette russe, ce n’est pas parce qu’il faut statistiquement en moyenne nationale rencontrer 20 000 personnes (cela varie beaucoup, en + ou en beaucoup -, en fonction des endroits et si mes calculs sont bons) pour en croiser une contaminante que la première qu’ils rencontreront ne le sera pas… de même, ça n’est pas parce que rencontrer une seule personne contaminante ne vous expose pas avec certitude à l’attraper vous-même que vous ne l’attraperez pas.

      Et pour que votre information soit complète, même si on ne sait toujours pas ce qui constitue le principal mode de contamination, on sait maintenant qu’en fonction des contextes le mode de transmission du virus se fait également par voie aéroportée y compris en plein air : https://www.lci.fr/population/covid-19-pandemie-epidemie-contamination-aerosol-le-coronavirus-transmissible-par-l-air-ce-que-l-on-sait-au-regard-des-dernieres-etudes-2159902.html

        +3

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      • jp // 16.09.2020 à 00h06

        « « sans rencontrer grand monde »
        en 2 h de promenade on a fait environ 6 rencontres de groupes ou personnes seules : un cycliste seul, une femme avec son chien, un couple de gens âgés, un petit gosse en vélo (pas vu avec qui), 2 femmes, + 2 ou 3 autres.
        L’allée est large comme une route de campagne, on ne s’approche évidemment pas, on se salue d’assez loin,
        mais comme je suis malvoyante (pas aveugle) mon appréciation des distances n’est pas très juste.
        Je ne pense pas que le virus allait bien loin : pas de vent et les gens parlaient peu.
        C’est autre chose le dimanche où ça ressemble à ce que vous décrivez.

          +2

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        • Incognitototo // 16.09.2020 à 02h08

          Oui, nous sommes bien d’accord, les risques sont réels uniquement en fonction des contextes. La probabilité d’être contaminé (ou de contaminer quelqu’un) doit être infime dans le contexte que vous décrivez.
          Cependant même peu fréquenté, à moins que chaque personne que vous croisez n’affiche un test PCR négatif récent, le risque n’est pas nul.

          Je pense que c’est sur la difficulté de produire des lois à géométrie variable que les communes qui abusent des interdictions se fondent. Comme il semble impossible de demander aux populations d’avoir un comportement sans risque en fonction des contextes où ils croisent des personnes, elles produisent des interdictions générales qui paraissent parfois abusives. Un peu comme quand, pour que la loi soit égale pour tous, on impose de respecter un feu rouge, même quand il n’y a aucune voiture qui arrive ou qui passe.

          Il y aurait sûrement moins besoin de ces réglementations contraignantes si on pouvait compter sur la responsabilité des personnes pour ne pas prendre de risques et ne pas en faire subir aux autres (comme dans certains pays), ce qui visiblement semble totalement illusoire en France.
          Personnellement, plus que les interdictions absurdes dans certains contextes, c’est surtout cet incivisme « constitutionnel » qui m’inquiète et m’énerve…

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          • Véro // 16.09.2020 à 14h02

            C’est juste vous qui voyez les gens comme des irresponsables et des pestiférés qui vont vous infecter. La réalité c’est que très peu de gens ne respectent pas les obligations qu’on leur impose.

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            • Incognitototo // 16.09.2020 à 15h07

              « Très peu de de gens » ??? Nous avons déjà eu cet échange et il est évident que si vous avez cette perception, c’est que nous ne vivons pas dans les mêmes milieux sociaux : https://www.lanouvellerepublique.fr/poitiers/vienne-les-gestes-barriere-tombent-le-covid-galope

              Mais si vous avez d’autres explications sur l’origine de l’actuelle flambée des contaminations dans 42 départements (avec 866 clusters), je pense que cela intéressera tous les infectiologues.

              Je ne vois pas tous les autres comme des pestiférés, juste pour la majorité des gens que je côtoie dans la rue et les lieux publics, comme des irresponsables qui ne se rendent pas compte qu’ils ont des comportements à risque pour eux-mêmes et plus graves, criminels pour les autres.

              Ça fait 8 mois que je n’ai pas embrassé ma soeur (qui est en contact avec du public et donc qui peut être contaminante sans même le savoir), c’est vraiment pénible pour nous 2, mais ça ne la choque nullement et elle est parfaitement consciente que c’est mieux ainsi. C’est bien ça qui m’énerve, ce que nous sommes capables de supporter pour le bien de nos proches, on s’en fout pour tous les autres ?

              C’est mon constat, mais si vous vivez dans un environnement plus respectueux de la sécurité des autres, tant mieux pour vous… Cependant, si vous n’êtes pas capable de corréler que la flambée des contaminations est consécutive au non-respect des gestes barrières et port du masque, je ne peux plus rien pour vous.

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            • Véro // 16.09.2020 à 15h59

              Votre article ne dit pas grand-chose sur le respect des gestes barrières qui soit exploitable.
              Ce ne sont que des impressions et les miennes valent bien celles des autres. Et je n’observe pas de relâchement, désolée.
              Et il n’y a pas de flambée de la contamination, vous avez une vision excessive des choses. Vous parlez des gens dans la rue, mais dans la rue vous ne risquez rien. A moins d’être très très proche pendant un moment, et encore, ce n’est même pas sûr.
              Donc il n ‘y a pas de corrélation â faire.

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            • Incognitototo // 16.09.2020 à 19h40

              Relisez l’article il donne plein de conseils et certains se déduisent d’eux-mêmes au vu des résultats…
              Pas de flambée des contaminations ??? Des impressions ??? Pas de corrélation ??? Hou lala… On échange nos lieux de vie pendant une semaine, pour voir si vous avez toujours la même « impression » et si vous êtes toujours incapable de relier la hausse des contaminés avec leur absence de respect des prescriptions sanitaires ?…

              C’est bien ce que je disais, je ne peux plus rien pour vous.

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          • Sirius666 // 17.09.2020 à 09h32

            Tout être vivant existe dans un équilibre entre prise de risque et recherche de sécurité. C’est tenir l’équilibre qui est la difficulté

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          • Sirius 666 // 17.09.2020 à 13h48

            Alors, dans une société cherchant à maximiser la sécurité, ennemie du risque, on ne veut plus voir que la condition humaine est tragique. Notre modèle et suzerain, les USA, montrent le chemin de cette aberration idéologique en multipliant les guerres à zéro mort (c’est leur objectif pour leurs troupes, ceux d’en-face comptant pour zéro évidemment). Mais, là aussi, joue toute la perversité des décideurs : deux poids, deux mesures, c’est selon (principe de précaution hégémonique appliqué par les nouveaux commissaires du peuple pour le Covid-19, nez dans le sable pour les pesticides…et autres agents toxiques)

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      • Véro // 16.09.2020 à 13h44

        Y compris en plein air ? Ce n’est pas ce que je lis sur cet article. Il n’est question que de lieux fermés. Chambres d’hôpitaux, salles de bar et de restaurant, autocar…

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        • Incognitototo // 16.09.2020 à 14h26

          Évidemment ce n’est pas logique pour vous que si on trouve du virus en suspension dans l’air autour des malades (Je cite : « (…) ainsi qu’en suspension dans l’air » ; et : « Le virus serait alors porté par des aérosols, provenant soit de l’évaporation des gouttelettes soit de la simple respiration des porteurs du virus. ») ; et qu’en outre on démontre le pouvoir infectant de ces microgoutelettes (Je cite : « Cette dernière conclut aussi que les particules de virus contenues dans ces aérosols produits expérimentalement peuvent infecter des cellules in vitro, même après trois heures. »), alors toute situation, y compris en plein air, où on est susceptible de respirer ces microgoutelettes infectantes est à risque ?

          Je vois que c’est toujours aussi compliqué de discuter avec des gens qui ne comprennent pas ce qu’ils lisent, qui ne savent pas en tirer les conséquences, qui pratiquent activement le biais de confirmation et qui en outre s’imaginent toujours que les autres leur veulent du mal.

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          • Véro // 16.09.2020 à 14h49

            Mais c’est vous qui ne comprenez pas ce que vous lisez. En suspension dans l’air, ça ne veut pas dire en plein air. C’est pourtant simple. Figurez-vous que même en milieu fermé il y a de l’air ! Mais il y a le milieu fermé, et le pein air. Et là, les études portent toutes sur l’air de divers milieux fermés.

            En plus ce n’est pas moi qui pense que tout le monde risque de m’infecter.

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            • Incognitototo // 16.09.2020 à 15h26

              Désolé, mais vous n’avez rien compris à l’objet de ces études… Vous soutenez que l’air autour d’un malade contaminant (ou asymptomatique) serait différent en milieu fermé et en plein air ??? Et pourquoi y a-t-il eu des clusters dans les stades et les rassemblements en plein air alors ? Les bras m’en tombent…

              Si les expérimentateurs ont été analyser l’environnement des malades pour savoir si des microgoutelettes contaminantes restaient en suspension dans l’air, c’est parce qu’en milieu ouvert (à moins de disposer de contaminants autour desquels on pourrait faire cette expérience probante), il est évidemment impossible statistiquement de capter au hasard de l’air et d’en conclure qu’il contient du virus. Mais je vois bien que ça vous échappe…

              Et garder vos projections pour vous-même, parce que ce n’est pas moi qui pense tordu. Quand vous direz ce que vos croyances vous poussent à démontrer, malgré les faits, on y verra plus clair.

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            • Véro // 16.09.2020 à 16h27

              @incognitoto
              Évidemment, l’air d’un milieu fermé et d un milieu ouvert n’est pas le même, parce que sa circulation n’est pas la même.
              Quant aux clusters dans les stades, rien ne prouve que les contaminations se sont faites dans les stades. Je vous rappelle qu’il y a aussi des vestiaires. Pour les rassemblements en plein air, je n’ai pas entendu parler de cluster rattaché avec certitude à un rassemblement en plein air. Logiquement on peut se méfier des rassemblements où la promiscuité est très importante, mais ce sont des situations peu fréquentes. De même les marchés même ouverts ont été remis en question notamment quand il y a beaucoup de personnes, parce que dans un marché il n’y a pas beaucoup de place et les gens se déplacent lentement, discutent…

              Pour ce qui est des recherches scientifiques, s’il est impossible de trouver des virus au hasard dans l’air extérieur, on en déduit qu’il y a plein de virus ? Bizarre…
              Si c’est impossible statistiquement de récolter assez de virus, c’est que statistiquement le risque de contamination est quasi nul.

              Je ne sais pas ce que vous voulez absolument que je dise (c’est l’inquisition avec vous).
              Ce que j’ai à dire je le dis. Pas la peine de chercher midi à quatorze heures ou de vouloir me faire dire ce que je ne pense pas juste pour calmer votre angoisse.

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            • Incognitototo // 16.09.2020 à 20h06

              Ce n’est pas une question de circulation de l’air, mais de dilution et de dispersion qui rend la probabilité d’être contaminé en extérieur beaucoup moins importante qu’en milieu confiné (et aussi la probabilité d’y trouver au hasard des virus vivants, totalement improbable); d’où (entre autres) les conseils concernant le renouvellement des airs intérieurs par des apports extérieurs.

              N’en reste pas moins que si on trouve du virus dans l’air capable d’être contaminant (ce qui est tout l’objet de ces études pour déterminer quels sont les vecteurs les plus certains et les seuils de danger), alors la probabilité que vous respiriez des virus en côtoyant un contaminant et que vous soyez contaminée même en extérieur n’est pas nulle.

              Au cas où vous ne le sauriez pas, les scientifiques pensaient au début de cette épidémie que le vecteur de transmission principal de ce virus (compte tenu de son faible RO comparativement à d’autres virus transmissibles par l’air) se faisait essentiellement par contact avec des surfaces contaminées, puis pénétration par les muqueuses quand on se touche le visage… pas de bol, ces études confirment que la voie aérienne est bien un vecteur de contamination (même si on ne sait pas encore déterminer dans quelles proportions).
              Et comme vous ne comprenez décidément rien à rien, je ne répondrai pas à votre question absurde, comme si les scientifiques avaient dit ce que vous en concluez. [modéré]

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            • Véro // 16.09.2020 à 22h02

              @ incognitoto
              oui c’est aussi une question de volume d’air, tout-à-fait. Il y a dehors beaucoup plus d’air et beaucoup plus de brassage d’air.
              Je n’ai pas dit qu’en extérieur la probabilité était nulle, j’ai dit quasi nulle. On ne peut jamais exclure totalement un risque.
              Et je sais bien qu’il a fallu attendre quelques mois pour que les scientifiques démontrent qu’il pouvait y avoir des virus dans l’air et qu’ils pouvaient y rester plusieurs heures. Et je sais aussi qu’ils ont pu démontrer que ces virus pouvaient être répliqués et qu’ils pouvaient être contaminants. Pour autant ça ne veut pas dire qu’on démontrera la même chose en milieu ouvert même si j’ai l’impression que vous en mourrez d’envie… mais je me trompe sûrement sur ce dernier point.

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            • Incognitototo // 16.09.2020 à 23h26

              Pourquoi voudriez-vous que ce qui se démontre en milieu confiné ne se démontre pas en milieu ouvert ? Y aurait-il un facteur physique et/ou chimique et/ou biologique (à part la dilution et la dispersion des microparticules qui minimisent les risques) qui s’opposerait à ce qu’en plein air et à proximité de personnes contaminantes sans masque, on subisse un certain risque d’être contaminé ? D’autant qu’il y a des clusters qui ont débuté en plein air, sans qu’on ne comprenne jusqu’à présent pourquoi. Par exemple, en mars, un groupe local a chanté en plein air, résultat sur une vingtaine de personnes de la chorale, 10 malades, un mort… et des faits comme celui-ci, vous pourrez en trouver de nombreux.

              Oui, vous vous trompez sur le dernier point. Mais finalement après bien des détours, nous sommes d’accord sur le reste, alors tout va bien.

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            • Véro // 17.09.2020 à 18h01

              @incognitoto
              Je n’ai pas dit que ça ne pouvait pas être démontré. J’ai dit que ce ne serait pas forcément démontré et que jusqu’à présent ça n’a pas été démontré (et je n’ai pas vu qu’il y avait eu un cluster pour une chorale en plein air, je ne sais pas où vous avez vu cette info).
              En revanche, compte-tenu de ce qu’on sait, on ne peut pas complètement exclure que dans certaines conditions, il puisse y avoir contamination, comme dans le cas d’une foule compacte.
              Donc à l’extérieur, sauf exception, le masque est inutile.

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            • Incognitototo // 17.09.2020 à 20h01

              Info à la source d’une amie proche qui faisait partie de cette chorale, a été malade pendant plus de 2 mois (en ayant en plus des séquelles encore aujourd’hui), à la suite de ce concert, et qui m’en a relaté les conséquences à l’intérieur de leur groupe, notamment en m’annonçant la mort de son ami (mais, je n’ai pas de détails sur leur vie d’avant ou après qui pourraient aussi expliquer leur problème).

              En outre, il faut tenir compte du fait que l’identification des lieux et circonstances, ayant produit des clusters, sont souvent mal définies pour certains : https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2636717-cluster-covid-coronavirus-france-definition-carte-aujourd-hui-universite-ou/

              Par exemple, on nous dit : « Les rassemblements familiaux et sportifs sont aussi à l’origine de nombreux clusters. » Oui, mais sans nous préciser par exemple pour les évènements sportifs dans quel cadre. En outre, si on analyse les clusters un par un (quand on a des détails dessus), on se demande bien comment un cas importé a pu en contaminer autant dans des lieux différents (voir notamment le cas de La Balme-de-Sillingy). Pire, pour tous les cas qui restent sans explication directe, s’il n’y a pas d’autres cas locaux, ils ne vont pas chercher plus loin les raisons et circonstances de la contamination.

              Bref, un vrai travail de sagouin qui ne permet pas de trancher dans votre sens ni d’exclure que des contaminations ne se sont pas produites en plein air ; et c’est bien dommage pour savoir quelle attitude adopter pour être en sécurité. Mais on le saura sûrement avec plus de certitude bientôt, tant les voies de contamination sont étudiées partout. Cependant, si on regarde les résultats des pays face à cette épidémie, il est évident que ce sont ceux qui ont adopté le port du masque y compris en extérieur (comme certains Asiatiques) qui résistent le mieux à la propagation du virus.

              En attendant personnellement, puisque comme tout le monde le sait je suis un trouillard qui ne veut pas mourir bêtement 🙂 , je continuerai à porter un masque en extérieur si je dois croiser d’autres personnes (même peu nombreuses), même si selon vous il est inutile sauf foule ; affirmation qui constitue un « excellent » conseil de précaution alors qu’on ne sait rien avec certitude, en espérant que vous n’aurez pas sur la conscience des malades ou des morts pour ceux qui auraient suivi votre conseil.

                +2

              Alerter
      • Ninkasi // 16.09.2020 à 14h50

        @Incognitototo
        Votre lien ne parle en aucun cas de l’extérieur il est même conseillé « Augmentez la circulation de l’air extérieur autant que possible », conseillent les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) américains. »
        Je pense que le masque n’est vraiment pas utile en extérieur pour preuve le tour de France qui as débuté il y a 19 jours et aucun cas positif pourtant la promiscuité est forte dans le peloton et niveau gouttelette difficile de faire mieux .
        une bonne balade au soleil (avec le masque dans la poche ) en famille ou entre amis , rien de tel pour se déstresser 😉

          +7

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        • Incognitototo // 16.09.2020 à 20h10

          Voir ma réponse précédente, il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre… et comprendre.

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        • Incognitototo // 17.09.2020 à 13h37

          P.-S. : il faut vérifier vos dires et croyances avant d’en conclure n’importe quoi.

          Le Tour de France est sous haute surveillance sanitaire, tout le monde a été testé avant le départ (et ça continue pendant) et les cas positifs en sont exclus ainsi que l’ensemble de leur équipe : https://www.20minutes.fr/sport/2855607-20200907-coronavirus-tour-france-tout-monde-flippe-peu-covid-19-menace-fantome-dessus-peloton ; et : https://www.letelegramme.fr/cyclisme/tour-de-France/ces-equipes-qui-communiquent-sur-la-deuxieme-semaine-08-09-2020-12612616.php

          Donc, merci de garder vos bêtises et vos soi-disant « preuves » pour vous-même…

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          • Ninkasi // 17.09.2020 à 16h26

            https://www.rtl.fr/sport/autres-sports/tour-de-france-2020-aucun-cas-de-covid-19-chez-les-coureurs-7800806262
            Merci de lire mon commentaire avant d’être insultant ,je parle des coureurs en aucun cas d’un responsable du tour passant sa journée dans une voiture avec des invités.
            [modéré]

              +6

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            • Incognitototo // 17.09.2020 à 17h02

              Toujours les mêmes dénis et toujours les mêmes réactions hors cadre des mots dits et des faits. Je vous signale en outre que les liens que je vous ai donnés ne disent pas autre chose que le vôtre, cependant les miens rappellent les mesures sanitaires drastiques qui ont été prises pour ce Tour.

              Alors, si vous voulez démontrer en prenant l’exemple du Tour de France que les activités de plein air ne présentent pas de risques sans masque, vous êtes pour le moins à côté la plaque.
              Si on prend des personnes qui ont été préalablement testées non contaminantes et qu’on les met ensemble, forcément ça démontre juste que si on n’est pas malade au départ et qu’on reste avec des non-contaminants, on ne sera pas plus malade à l’arrivée ; et pas, je vous cite ; « que le masque n’est vraiment pas utile en extérieur POUR PREUVE le tour de France qui a débuté il y a 19 jours et aucun cas positif… ».
              Mais je me doute que vous n’allez pas être d’accord et invoquer je ne sais quel motif pour continuer à rester dans le déni et vos erreurs de logique.

                +4

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            • Ninkasi // 17.09.2020 à 17h36

              @Incognitototo
              c’est vous qui êtes dans le dénis le plus complet.
              https://www.lemonde.fr/sport/article/2020/09/17/tour-de-france-2020-tadej-pogacar-dernier-poil-a-gratter-du-maillot-jaune-primoz-roglic_6052532_3242.html
              Voici un exemple de photo de spectateur sur le bord de la route et si vous regardez le direct du tour c’est la norme (hors arrivé).
              alors pensez vous encore que le peloton est dans une bulle aseptisée comme vous semblez le croire .
              donc s’il y as erreur logique elle est de votre coté, a moins que l’intégralité des spectateurs soit testés avant de s’amasser sur les bords de la route?

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            • Incognitototo // 17.09.2020 à 17h50

              J’en étais sûr… Votre photo constitue-t-elle une preuve que les coureurs sont en contact (prolongé et étroit) avec des contaminants non masqués quand ils courent ? Et où ai-je affirmé qu’ils étaient dans une bulle aseptisée ? Par contre, ils sont extrêmemnt surveillés par une équipe sanitaire pour éviter tout risque de propagation à partir d’un éventuel cas…

              En outre, vous répondez encore (et toujours) à côté de ma démonstration qui rend la vôtre caduque.

              Bon, je vous laisse avec ce que vous croyez, c’est tellement inutile de faire appel à la raison avec des gens comme vous que je me demande pourquoi je perds encore mon temps ainsi.

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              Alerter
  • Andre // 15.09.2020 à 15h05

    Article alarmiste comme les précédents de ce même statisticien…
    Pourrait-on élargir l’analyse et voir au-delà d’un virus qui passera comme tous les autres avant lui?
    Pourrait-on se rappeler que la mortalité naturelle, pour une espérance de vie de 78 ans et une population de 65 millions d’habitants, est de 833.000 personne par an, soit 69 500 par mois, ou 2300 par jour? Qu’elle présente une périodicité annuelle, avec pic en décembre-janvier quand les personnes sortent moins, se confinent, que l’alumentation est moins fraîche, que les voies respiratoires sont plus irritées par le froid ?
    Que les crises économiques, l’isolement et le stress ont une influence importante et croissante sur le mortalité et donc l’espérance de vie ?

      +65

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    • Ouate // 15.09.2020 à 17h26

      Réflexion de quelqu’un qui ne sort pas de chez lui et qui vit comme un ermite.

      Pour les autres, ceux qui vivent en société, ils auront compris que les vieux, les malades ont besoin de soins et donc de personnel soignant.
      Que ce même personnel soignant peut contracter lui aussi le virus et donc le transmettre à d’autres vieux, d’autres malades.
      Que la vocation d’un personnel soignant, c’est de soigner et non de tuer, et donc qu’il va arrêter son activité s’il risque de contaminer des personnes fragiles: il sera donc moins disponible pour tous les autres: c’est le système de soins dans son ensemble qui est mis à bas ( et ça va du bloc opératoire à l’IDE libérale qui fait sa tournée dans sa campagne et qui voit 15 vieux/malades dans la matinée).

      D’un autre coté, ça ne devrait pas outre mesure embêter notre ermite car, comme tout bon ermite, il ne se soigne jamais.

      A choisir je préfère un statisticien à un ermite.

        +10

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      • Roger // 18.09.2020 à 21h17

        Je ne pense pas que les mesures prises l’aient été pour protéger les « vieux » mais bien davantage pour protéger le système de santé d’une implosion devant l’impossibilité de soigner les personnes (obligation de trie des personnes à soigner) avec des conséquences sur toute la population. Les vieux n’étant qu’un prétexte pour justifier le confinement et autres mesures (en dehors des déclarations d’intention) parmi lesquelles aucunes ne protègent spécifiquement les « vieux », voir au contraire (http://www.agisme.fr/spip.php?article112) ou plus récemment les déclarations du ministre de la santé (https://www.bfmtv.com/sante/coronavirus-olivier-veran-appelle-les-personnes-agees-a-se-proteger-davantage_AN-202009170323.html) autrement dit les vieux démerdez vous. Que des philosophes ou autres intellectuels aient pu relayer l’idée que les jeunes (la croissance en fait et sur laquelle il y aurait beaucoup à dire) étaient les sacrifiés au bénéfice des vieux me laisse pantois.

          +1

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    • Les-crises // 15.09.2020 à 19h35

      Je me permets de signaler le fait qu’il est illusoire de croire qu’une grave épidémie puisse frapper un pays, et qu’il existerait une solution magique où l’économie va bien se porter.

        +3

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      • Brosse a Dante // 15.09.2020 à 23h16

        Grave ? Pourriez vous définir ce terme ?
        Est-ce « grave » dans ces répercussions économiques ? sanitaire ?
        Qu’elle est la part de la (mauvaise) gestion dans la gravité ?

        La gravité est-elle une illusion qui se fabrique avec des statistiques au fait ?

        Vous comprenez j’imagine que nous sommes nombreux (dont beaucoup avec des diplômes medicaux) a ne pas partager votre sentiments et vos analyses. C’est étrange ce que produit cette crise : un profond désaligement sur la perception du réel et du risque encouru. Pas terrible pour la cohesion sociale.

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      • Brosse a Dante // 15.09.2020 à 23h35

        Pour alimenter la réflexion. Ceci n’est pas une attaque personnelle.

        https://www.fondazionehume.it/societa/la-mente-sotto-il-covid/
        Pubblicato su Il Messaggero del 5 settembre 2020 – Luca Ricolfi

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        • Incognitototo // 16.09.2020 à 22h53

          Il y a quelques prémisses fausses dans ce texte, où on comprend bien que l’auteure généralise à l’ensemble de la population ses propres ressentis sans vérifier leur pertinence, ce qui rend certains de ses constats abusifs. C’est dommage parce que ses réflexions sont en soi intéressantes.

          Par exemple : elle généralise le fait de considérer l’autre comme un danger, oui cela a un impact déstructurant pour beaucoup de gens ; mais elle oublie de considérer que d’autres (j’espère majoritaires) ont peur uniquement de ceux qui ne respectent pas les prescriptions sanitaires, pas de tout le monde loin de là ; et qu’ils font la différence entre ceux auxquels ils peuvent continuer à accorder leur confiance et les autres.
          Personnellement, je continue à voir mes amis(es) et ma famille sans problème et sans considérer qu’ils sont des dangers, et ce d’autant plus qu’ils ont tous une attitude responsable (ils respectent les prescriptions sanitaires, ils se font tester et pour ceux qui voient beaucoup de monde, ils restent d’eux-mêmes à distance pour ne pas nous exposer à des risques).

          J’espère que ça ne vous aura pas échappé qu’elle vous répond indirectement pour expliquer la teneur de votre premier commentaire. Je traduis directement : « La réalité, comme le savent les psychologues sociaux depuis Léon Festinger, inventeur de la «théorie de la dissonance cognitive», est que les êtres humains fonctionnent comme des machines d’auto-assurance. En moyenne, ils ne pensent pas à ce que suggèrent les données empiriques disponibles, mais à ce qui les fait se sentir mieux, les fait moins souffrir ou atténue leur détresse. Leur capacité à ignorer la réalité ou à se tromper eux-mêmes n’a pas d’équivalent dans le monde animal. Et la Covid leur a fourni une occasion exceptionnelle d’exercer leurs capacités. »

          Sa critique des incohérences des messages des gouvernements est elle par contre totalement juste : elles sont responsables, pour partie, du « déjantage » d’une partie de la population.

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          • Brosse a Dante // 17.09.2020 à 18h35

            Texte imparfait.

            2 remarques qui éclaireront votre propos sous un autre jour.

            La premiere : C’est IL et non pas ELLE.
            Voici l’auteur au masculin : Lucas Ricolfi.
            https://luz.it/wp-content/uploads/2019/11/DSC00026-1024×683.jpg
            Du coup on se demande qui vous avez lu, et ou …

            La seconde sur «  elle vous répond indirectement »  
            Si vous l’aviez lu attentivement, il parle de tout le monde et explique bien que personne n’est épargné par le sujet, vous comme moi… Se sentir au dessus du problème est un peu risqué.

            Comme tout un chacun ici, (plus qu’ailleurs sans doute) j’ai usé de ma raison, soupesé les faits connus et les données empirique disponible, écouté les spécialistes, lu des démonstrations avec attention, et je ne suis pas convaincu par celle-ci. Mais personne, moi le premier, n’est sans biais. Vous non plus, j’espere que vous n’imaginez pas le contraire ?

            Ma reflexion dépasse le cadre de ma personne, ce lien intéressant a pour but de soulever quelque chose qui se produit ici (et un peu partout). Nous vivons dans une véritable cacophonie de données, de courbes, de chiffres et d’avis contradictoire.

            Je suis ceci dis bien heureux qu’il vous plaise. Attention au biais de confirmation en revanche 😉

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            • Incognitototo // 18.09.2020 à 00h25

              Oui, une erreur pour « elle » à la place de « il », j’avais lu un peu rapidement Lucia au lieu de Luca (et non pas Lucas), faut que je change de lunettes, mais vous aussi apparemment ou de doigts s’ils ont ripé 🙂 …

              Non, non, pour la phrase où il vous répond indirectement, il parle « en moyenne » (mediamente), pas de tout le monde. Et heureusement, sinon je n’ose imaginer dans quel monde de fous on vivrait encore plus qu’actuellement ; je suis même sûr qu’ils y en auraient à l’OMS, pour soutenir que porter un entonnoir sur la tête protège de la Covid.
              Quand vous remettez en cause l’article d’OB, qui ne fait que constater des faits et est extrêmement prudent sur les conclusions qu’on peut en tirer, ça sert à quoi ? À part à confirmer une dissonance cognitive, celle qui vous fait remettre en cause des faits incontestables pour le contexte où ils ont été énoncés… Il est sain de pratiquer l’art du doute (qui s’appelle la zététique), mais il comporte ses propres limites et dérives quand il finit par démontrer que rien n’aurait de sens et rien ne serait vrai.
              Même s’il y a encore du tri à faire et des choses que nous ne savons pas avec certitudes, il n’y a pas que des informations contradictoires sur la Covid, certains faits scientifiques sont incontestables, ils corroborent pour la plupart ce que les infectiologues savent depuis 158 ans sur les maladies infectieuses.

              Je ne suis à l’évidence pas épargné par certains biais cognitifs (personne n’est parfait), mais pour celui concernant la dissonance cognitive, pour en avoir étudié longuement les mécanismes et m’être remis en cause de nombreuses fois, je ne pense pas avoir cette caractéristique.
              Même désespérantes, j’ai toujours « préféré » les réalités les plus dures aux « histoires » qu’on peut se raconter pour calmer la détresse et l’angoisse ; bref, je sais vivre avec mes douleurs et les incertitudes. Ça n’est pas inné, ça s’apprend avec les maths, l’analyse systémique, les sciences sociales… et surtout les épreuves de la vie.
              Mais visiblement, ça ne semble pas être le cas pour de nombreux commentateurs, ici et ailleurs, qui nous assènent perpétuellement leurs croyances comme des vérités prouvées.

              Pour ce qui concerne la façon dont nous sommes abreuvés d’informations contradictoires, vous remarquerez néanmoins que c’est un phénomène généralisé, quel que soit le problème ou sujet dont nous pourrions parler ou auquel nous aurions à faire face. Cependant, comme le souligne Luca Ricolfi, les problèmes posés par la Covid ont ceci de particulier, c’est que non seulement ils impactent tous les niveaux de notre société, mais aussi en particulier nos habitudes sociales. Il n’y a que les guerres qui produisent ce type d’effets, et encore pas autant que cela sur les liens sociaux dans les familles.
              Quand ça sera fini parce que ça aura une fin, on va avoir beaucoup de remises en cause à faire et de leçons à tirer à tous les niveaux ; j’espère juste que nous n’allons pas reprendre le cours de nos vies comme s’il ne s’était rien passé, y compris avec ce gouvernement et ses messages incohérents qui ont plongé toute une partie de la population dans le doute et parfois la psychose.

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            • Brosse a Dante // 18.09.2020 à 07h15

              « Possiamo negarlo finché vogliamo, protestare che noi siamo superiori, che per noi tutto è come prima, ma la realtà è che in ciascuno la percezione degli altri è cambiata, tanto o poco, ma è cambiata. »

              « On peut le nier tant qu’on veut, protester qu’on est supérieur, que pour nous tout est comme avant, mais la réalité est que dans chacun la perception des autres a changé, beaucoup ou peu, mais ça a changé. »

              Fin du sketch

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            • Incognitototo // 18.09.2020 à 16h50

              Quel sketch ?

              Bien sûr que ça a changé. Qui, à moins de vivre toutes écoutilles fermées, pourrait affirmer qu’il n’a pas été modifié par cette crise… Mais je ne suis pas d’accord avec ce qu’il dit avant sur le contenu de ce qui a changé qu’il généralise à outrance, comme je l’expliquais dans mon premier commentaire.
              Comme il est sociologue (entre autres), il devrait savoir que des ressentis ne font pas des preuves. Quand il produira une étude sociologique, avec un panel significatif, étayant ses dires sur ce qui a changé, je la lirai avec beaucoup moins de doutes et encore plus d’intérêt.

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        • Incognitototo // 16.09.2020 à 23h46

          P.-S. : Au fait, merci de m’avoir fait connaître ce site auquel je me suis abonné. C’est presque un clone de « Les Crises », bourré notamment de textes destinés à déconstruire les croyances, mais malheureusement sans commentaires et donc sans débat.

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    • Zakfa // 16.09.2020 à 08h42

      Ce virus est une nouveauté mondiale. Il est prudent de l’aborder avec humilité.
      L’approche « rock’n’roll » est irresponsable de manière générale, égoïste si elle est prônée par un individu assez jeune.
      Elle est surtout dans le déni de la réalité hospitalière de notre pays : les libéraux ont cassé le service public de la santé, le système tient la surchauffe uniquement par le dévouement de son personnel. Le management hospitalier a repris ses droits. Pas sûr qu’une deuxième mise en stress du système n’en vienne pas a bout.

      Ne jamais oublier que la plus grande cause de mortalité infantile dans le monde, c’est la dysentrie. Sans les infrastructures, les virus sans symptômes apocalyptiques se transforment en tueurs de masse…

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      • VVR // 16.09.2020 à 18h47

        Pour la dysentrie: ça se soigne généralement trés bien avec des antibiotiques et s’évite facilement en évitant de leur faire boire de l’eau souillée. C’est moins le signe d’un manque d’infrastucture médicale que d’infrastuctures tout court, fruit de la pauvreté et de l’exode rural. Et accéssoirement des campagne « d’information » de certains groupes occidentaux pour convaincre les mères qu’elles doivent absolument utiliser du lait en poudre.

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    • Subotai // 17.09.2020 à 18h20

      Les humains gardent en mémoire inconsciente le fait que des populations entières ont disparue, que des systèmes sociaux se sont effondrés, du fait de la rencontre avec un virus (maladie) inconnu.
      Aussi tous les Gouvernements prennent d’instinct des mesures pour éviter ça.
      La pertinence des mesures prises (ou pas) peuvent se discuter, la compétences des acteurs aussi, mais pas l’existence du danger.
      La rencontre de l’inconnu EST TOUJOURS MORTEL. Par défaut. La méfiance est une condition de survie.
      Les peuples disparus vous le confirmeront, les peuples survivant aussi.
      Du coté où j’habite c’est 90% de la population qui a disparue sur 100 ans – pas seulement les maladies, mais surtout.

      Pour faire sourire.
      Je n’ai peur que d’une seule chose: des EXTRA-terrestres. 😀 (donc pad’ cheux nous, nous les terrestres)
      J’espère ne plus être là le jour où nous en rencontrerons, car il n’y a aucune raison de penser qu’ils nous seraient favorables. 🙂

      Et pour faire moins sourire.
      Les organismes actuellement encore coincés dans le permafrost en train de fondre nous réserve quelques surprises.

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  • Crapounet // 15.09.2020 à 18h04

    @Olivier
    Concernant la semaine en question, le nombre de positif n’est pas de 47 000 mais dépasse les 51 000. Du coup, le pourcentage d’augmentation est plus proche des 30%.

    A votre décharge, les labos font remontés les résultats comme ils peuvent vue la saturation.

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    • Les-crises // 15.09.2020 à 19h37

      Je prends les chiffres de Santé Publique France tels quels. Bientôt nous réaliserons nos propres estimations pour les affiner.

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      • arno // 17.09.2020 à 10h36

        Bonjour, n’y a-t-il pas là un biais majeur ?
        On nous explique par exemple qu’il n’y aurait pratiquement pas eu de morts de la grippe cette année, est ce crédible ?

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        • Incognitototo // 17.09.2020 à 15h50

          La « crédibilité » est toujours une proposition relative, c’est-à-dire en fonction des données disponibles (et de leur fiabilité concernant les protocoles de collecte), des méthodes d’analyse et des contextes.
          Mais sur la relative faible létalité de la grippe cette année, c’est un phénomène qui (à ma connaissance) s’est vérifié dans tous les pays qui tiennent à jour des relevés de cas. En Italie, il y a même une étude qui tendrait à démontrer que s’il y a eu autant de morts au début de l’épidémie de la Covid, c’est que beaucoup de personnes à risques avaient « échappé » à la grippe. Ou autrement dit, nombre de personnes à risques qui ne sont pas mortes à cause de la grippe ont, semble-t-il, été rattrapées par la Covid.

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  • Delespaux // 15.09.2020 à 20h13

    bizarre, j’ai été dépublié en rappelant la confusion médiatique entre « cas » et « tests positifs »

    DÉFINITION DE CAS DE COVID-19-QUÉBEC
    2020-04-08La définition de cas pour la surveillance de la COVID-19 au Québec est celle qui est publiée sur le site web du MSSS(professionnels de la santé).
    Cas confirmé*Détection d’acides nucléiques du SARS-CoV-2Décès:manifestations cliniques compatibles1observées avant le décès ET détection d’acides nucléiques du SARS-CoV-2
    Cas confirmé par lien épidémiologique Symptômes cliniques compatibles avec la COVID-191ET exposition à risque élevé**avec un cas confirmé par laboratoire pendant sa période de contagiosité, ET aucune autre cause apparente
    Décès:manifestations cliniques compatibles1observés avant le décès ET exposition à risque élevé** avec un cas confirmé par laboratoire pendant sa période de contagiosité, etaucune autre cause apparenteCas cliniqueSymptômes cliniques compatibles avec la COVID-19 1sans aucune autre cause apparente

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    • pinailleur // 15.09.2020 à 21h33

      Si j’ étais malpoli je dirai que vous vous livrez à un acte contre nature sur un hymenodiptere. Vous allez encore polluer le débat en deblaterant sur un detail.
      Le nombre de tests positifs augmentent, le pourcentage de patients réellement atteints augmentent lui aussi. Point.
      C est la tendance qui compte.

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      • Incognitototo // 15.09.2020 à 22h55

        Oui, un symptôme référencé à « mougaphilie » ou « sodomosca » dans mon propre DSM 12. 🙂

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      • jcdelespaux // 16.09.2020 à 07h28

        Je comprends mieux, merci de votre éclairage. Donc si on a 100% de tests positifs avec zéro malade, c’est inquiétant selon vous.

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        • Véro // 16.09.2020 à 14h06

          Qui sait, ils peuvent être malades un jour, alors autant faire comme s’ils l’étaient. Principe de précaution.

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        • Incognitototo // 16.09.2020 à 17h13

          Bravo, c’est tout à fait ce que dit l’article… Vous avez une préférence pour l’hellénisme ou le latinisme ?

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  • Popol // 16.09.2020 à 06h42

    La Chine confine cette semaine une ville de 200 000 habitants parce que 3 cas positifs ont été détectés.
    Nous ne vivons pas sur la même planète.

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    • Ninkasi // 16.09.2020 à 07h26

      Clairement dans le sens où proportionnellement une ville de 200 000 habitants en Chine correspond à un hameau chez nous .

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  • Alain V // 16.09.2020 à 08h23

    La principale source de contamination étant les entreprises privées et publiques, on aurait cru que le gouvernement prenne des mesures dans ce domaine. Et au contraire, il supprime le dispositif d’activité partielle pour les personnes les plus vulnérables.

      +4

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  • Ando // 16.09.2020 à 10h04

    Il aurait été intéressant d’avoir également les chiffres du ‘reste de l’ Europe « , qui constitue tout de même un très gros morceau de celle-ci (Ukraine, Russie, Biélorussie).

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  • jeang // 16.09.2020 à 10h18

    Très bonne analyse comme habitude.
    La croissance du nombre de test chute depuis 3 semaines, une hypothèse serait que l’épidémie ralentit (?) Pardon: Si il y a croissance ça ne ralentit pas, ça accélère moins, mais ça accélère ! On est encore à + 5%. ça ralentira quand ce sera négatif.

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  • Jean-Martin Dupont-Duval // 16.09.2020 à 14h51

    Je ne comprends pas pourquoi vous continuez à écrire que « l’épidémie est donc bien repartie en exponentielle » alors que le pourcentage d’augmentation baisse depuis trois semaines, d’après les chiffres que vous donnez. (A moins que vous ne vouliez dire qu’elle était repartie en (super)exponentielle mais que ce n’est actuellement plus le cas ?)

    Par ailleurs, vous attribuez la baisse de détection de cas positifs à partir du jour-même où l’obligation du port du masque en lieu clos est entrée en vigueur. Mais n’y a -t-il pas du temps (plusieurs jours ?) entre le moment où on est infecté et le moment où on peut être détecté positif ?

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  • Françoise Colinet // 16.09.2020 à 19h21

    Merci pour votre dossier, j’ai l’impression d’être seule au monde quand je dis qu’il faut porter les masques ! Je suis lâchée dans les commentaIres, par mes amis, par les gens à qui je loue une salle, par les gens de mon club de bridge. J’en ai très peu dormi cette nuit. C’est une horreur, cet individualisme, ce « après moi le déluge », ce mon confort d’abord. Ce « il faut bien respirer ». Les gens n’entendent que ce qu’ils ont envie d’entendre ! Tout le monde s’en fout !

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    • Incognitototo // 16.09.2020 à 20h29

      Vous n’êtes pas seule… Cependant, malheureusement à la lecture de certains commentaires sur cette page, il faut bien constater que nous sommes minoritaires à défendre les attitudes responsables.

      Pas « grave », laissons donc tous ces gens vérifier par eux-mêmes que le feu, ça brûle et que l’eau, ça mouille… Ça sera cher payé (pour eux ou s’ils perdent des proches, ainsi que pour nous qui allons supporter le coût de leur maladie), mais s’il n’y a que ça pour qu’ils sortent de leurs dénis, nous n’y pouvons rien.

        +2

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    • Ives // 17.09.2020 à 08h01

      juste un petit point. Je suis en Suisse depuis 2 jours du côté de Neufchâtel. J’ai constaté pas de port du masque dans les rues, pas de port du masque par les serveurs dans les restaurants (sympa de voir un serveur sourire, j’avais perdu l’habitude). Seule consigne, désinfection des mains et distanciation (comme il est couramment dit que les suisses sont respectueux par rapport à nous autres français, je vais supposer que ces 2 gestes barrière sont parfaitement respectés même si ce que j’ai vu ne va pas dans ce sens). Et pourtant la Suisse à l’air de mieux s’en sortir que la France. Un effet du climat alpin? Ou bien…

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      • VVR // 17.09.2020 à 12h00

        Pourtant non, il n’y a pas de différence significative entre la France et la Suisse. Au niveau national c’est exactement la même situation de tests de plus en plus positif et d’absence de cas. (https://twitter.com/BAG_OFSP_UFSP)

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    • sigmoïde // 20.09.2020 à 03h08

      Pas franchement convaincu par l’analyse sur les masques…
      1) On constate que la période après le 20 juillet coïncide également avec une diminution de la croissance du nombre de tests quotidiens, qui explique en partie la chute importante dans le taux de croissance du nombre de cas positifs
      2) Cette période correspond également à une intensification des départs en vacances (ce qui explique peut-être ce ralentissements des tests?)

      Bref, se garder de tirer des conclusions hâtives sur la base de corrélations hasardeuses

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      • Incognitototo // 22.09.2020 à 01h31

        C’est sûr, il n’y a aucune corrélation entre la propagation d’une épidémie (transmissible par contact et voie aérienne) et l’absence de port du masque et respect des règles sanitaires… tous les pays qui ont culturellement intégré ces prescriptions (notamment asiatiques voir carte chapitre 7) et font beaucoup mieux que nous pour endiguer l’épidémie peuvent en témoigner…
        Ha lala, ce scepticisme qui remet en cause tout et n’importe quoi finira par me provoquer une maladie psychosomatique…

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        • Val // 22.09.2020 à 14h06

          J’ai l’impression que vous ne saisissez pas très bien tous les enjeux autour de cette question, donc laissez moi vous expliquer:

          -« Les asiatiques portent des masques, chez eux ça marche très bien » vous oubliez de préciser que les pays asiatiques qui s’en sortent le mieux ont fermés leurs frontières rapidement, mis en place un système de contact tracing et de quarantaine très agressif et possèdent, au delà de la question du masque, une population beaucoup plus disciplinée que la notre. Difficile de démêler lequel de ces éléments a eu la plus grande efficacité.
          (Quant à la Chine, je n’ai aucune confiance en leurs chiffres, notamment dans les régions périphériques)

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          • Val // 22.09.2020 à 14h07

            -« C’est sûr, il n’y a aucune corrélation entre la propagation d’une épidémie (transmissible par contact et voie aérienne) et l’absence de port du masque » C’est beaucoup plus complexe que ça! Déjà, il y a une différence entre les études mécanistes en laboratoire qui vous disent « les masques bloquent x% de gouttelettes » et la pratique (un peu comme la chloroquine in vitro/in vivo quoi). Et dans la pratique, les diverses méta-analyses sont loins d’être concluantes, voir par exemple:
            https://www.cebm.net/covid-19/masking-lack-of-evidence-with-politics/
            https://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2020/04/commentary-masks-all-covid-19-not-based-sound-data
            https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMp2006372
            (cette dernière revue est particulièrement savoureuse: je cite « The chance of catching Covid-19 from a passing interaction in a public space is therefore minimal. In many cases, the desire for widespread masking is a reflexive reaction to anxiety over the pandemic. »)

            Enfin l’éléphant dans la pièce: la plupart des contaminations ont de toutes manières lieu dans la sphère privée, et dans une moindre mesure, au travail, pas dans les supermarchés ou dans la rue! (et certainement pas pendant les 10 secondes ou vous voyagez de la porte d’un restaurant à votre table). Vous semblez donc êtres dans une optique de risque zéro qui a toute les chances d’être contre productives, en plus d’être pénible à supporter au quotidien pour les gens. Quand on met des mesures en place, on fait une analyse coût bénéfice, or ici ça n’a été le cas à aucun moment.

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            • Val // 22.09.2020 à 14h08

              Tout ça n’est pas de l’**** de mouches! La question du masque est devenue très sensible et clivante, il est donc cruciale d’arriver à en quantifier l’efficacité de manière précise et surtout, d’établir proprement le rapport coût bénéfice en fonction des circonstances (faire de la science quoi…). Des analyses sur la base de corrélations sur un graphe ne sont certainement pas suffisantes en vue de réaliser cet objectif.

              Je suis bien entendu ouvert à la discussion

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          • Incognitototo // 22.09.2020 à 14h31

            Je n’oublie rien et je sais bien que le port du masque et respect des règles sanitaires ne sont qu’une partie d’une politique réellement efficace de lutte contre cette pandémie.

            Reste que remettre sans arrêt en cause ce que l’on sait depuis 158 ans (et plus empiriquement) sur comment on endigue à la base une épidémie, ça devient fatiguant. On dirait que certains veulent s’asseoir sur la révolution médicale qu’a constituée la découverte de l’asepsie et la science qui en a résulté : l’infectiologie ; franchement ça suffit.

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            • Val // 22.09.2020 à 15h11

              Vous ne comprenez pas les nuances que je veux faire passer.
              -Déjà comparer le port du masque obligatoire avec des règles d’hygiènes élémentaires est un pas que je ne franchirais pas. Se laver les mains ne gêne effectivement personne. Le masques ne vous dérange peut-être pas VOUS, mais il y a des gens pour qui c’est une souffrance physique et/ou psychologique qui est systématiquement déniée.

              -Ensuite, on se lave les mains avant un repas ou avoir touché quelque chose de sale, pas toutes les 5 minutes, c’est inutiles et peux créer des irritations. Et bien pour le masque c’est pareil: il y des contextes ou c’est approprié et d’autres ou le bénéfice est trop marginal, voir où ça peut être contre productif. C’est pour ça que j’était favorable à le décision initiale de le rendre obligatoire dans les transports en communs ou lors de visites chez le médecin, mais que je n’ai pas compris les développement ultérieurs. Faisons des études rigoureuses, des analyses bénéfices/risques et évitons le superflu et le théatre qui font plus de mal que de bien!

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            • Incognitototo // 22.09.2020 à 16h06

              Je fais partie des personnes pour lesquelles le masque est une torture (insuffisance respiratoire et problèmes cardiaques), pour autant du fait que je suis à risques les désagréments du port du masque ne pèsent pas lourd face aux risques que cela me ferait prendre de ne pas en porter du tout. Votre analyse-bénéfices/risques est donc tout à fait inutile : je préfère souffrir (parfois beaucoup) plutôt que mourir. Autant je conçois très bien que certains n’aient pas ce genre de mise en perspective et préfèrent être malades ou mourir plutôt que de souffrir ; autant j’en veux à tous ceux qui ne portent pas de masque de me mettre en danger et d’autres avec moi.

              En outre, il y a 172 études ( https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/masque-gestes-barrieres-vrai-faux-masques-82528/ ) portant sur les gestes barrières et le port du masque comme moyens efficaces d’enrayer et d’endiguer une épidémie… vous voulez aussi les remettre en cause ? Et c’est dommage que visiblement vous ne les connaissiez pas, sinon vous ne demanderiez pas encore des « études rigoureuses ».
              Toutes (à l’exception de quelques-unes très minoritaires facilement réfutables) corroborent et démontrent l’efficacité du port du masque et des gestes barrières pour endiguer une épidémie.
              Sauf qu’il y a des conditions incontournables pour que cela fonctionne, c’est que tout le monde applique ces mesures sanitaires y compris le port du masque.
              Pour rappel :
              Selon une étude italienne, en portant soi-même un masque (avec le maintien des gestes barrières), face à un porteur diffuseur de virus sans masque, on ne fait descendre le risque d’être contaminé que de 30 % (mais c’est déjà ça et ça diminue l’éventuelle charge virale ingurgitée, ce qui diminuerait les formes graves de la maladie).
              Il n’y a que si tout le monde en porte (par l’effet de « bulle » que cela induit autour du porteur de masque) que l’efficacité tourne autour de 99 % !

              Mais, je me doute que ces éléments (souvent débattus ici même) ne modifieront pas d’un poil vos « raisonnements » et donc ça sera tout pour moi.

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            • Val // 22.09.2020 à 16h57

              Je réponds à votre message plus bas car le bouton de réponse n’apparaît pas:
              En vous lisant (ci dessous mais aussi dans vos autres interventions) et en voyant que vous voulez imposer le masque a tout le monde partout y compris en extérieur, on voit bien que vous êtes guidés par la peur et la paranoïa plus que par la raison. Je respecte cette peur, si vous êtes une personne à risque cette maladie peut être dangereuse, mais il faut garder le sens des proportions. Evitez les situations à risques (qui ne sont finalement pas si nombreuses que cela), mettez un FFP2 si vous le pouvez (ce qui vous protégera efficacement) mais de grâce ne transformez pas cette peur en rancœur et en agressivité contre ceux qui osent avoir un avis opposé (et évitez de me répondre de manière aussi désagréable, je ne vous ait pas attaqué)!

              Quant à vos 172 études, ne vous inquiétez pas je les connais! Outre le fait que bon nombre sont de faible qualité, ce sont essentiellement des études observationelles et des évidences mécanistes. Les RCT qui existent ne montrent pas de bénéfice probant. Il y a même une RCT sur les masques en tissu qui montrent une augmentation des infections chez le porteur par rapport au groupe contrôle. Voir les études que j’ai référé ci dessus (et jetez un coup d’oeil à cela aussi:
              https://www.spectator.co.uk/article/covid-19-and-the-end-of-clinical-medicine-as-we-know-it):
              « Many are clearly ‘me too’ efforts where researchers need to have their name associated with the pandemic. A good example of this is the number of reviews of the evidence on masks published in the last three months – fifteen to our knowledge. Yet, the number of published trials on the effects of masks in Covid-19 transmission is – so far – zero. »

              Enfin bref, je ne vous convaincrait pas, vous ne me convaincrez pas, restons on donc là

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            • Val // 22.09.2020 à 17h10

              Au delà de l’aspect scientifique, votre réponse souligne également un point crucial, qui est que nos société sont devenues littéralement paralysées par le principe de précaution et doivent se mettre au diapason du plus peureux (en l’occurrence vous). Vouloir être protégé c’est normal, mais l’ensemble de la population n’a pas à se mettre à votre service!

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            • Incognitototo // 22.09.2020 à 20h31

              – Votre 1re « étude » compare l’efficacité des masques médicaux face à ceux en tissu, et évidemment en conclut que les 1ers sont significativement plus efficaces… et se contente de poser des questions sans apporter aucune affirmation qui remettrait en cause le port du masque dans les situations épidémiques.
              – Votre 2e « étude » remet juste en cause la mauvaise utilisation des masques et l’inefficacité de certains (comme la première), mais elle affirme clairement : « En résumé, bien que nous soutenions le port du masque par le grand public, nous continuons à conclure que les masques en tissu et les couvre-visage sont susceptibles d’avoir un impact limité sur la réduction de la transmission du COVID-19 (…) ». Faudrait savoir ce qu’ils veulent vraiment dire parce qu’ils ne peuvent pas soutenir une chose et son contraire aussi contradictoirement sans avoir besoin de reprendre quelques cours de simple logique.
              – Votre 3e « étude » ressemble à un mauvais poisson d’avril ou une commande de Trump : rien que des affirmations jamais étayées par des études, des expériences ou des références. Allez dire aux personnels soignants que les mesures de protection qu’ils prennent ne servent à rien, c’est non seulement criminel, mais à rebours de tout ce qu’ils appliquent pour ne pas avoir encore plus de morts qu’ils n’en ont déjà eu dans leurs rangs depuis 158 ans.
              – Votre 4e « étude » n’est qu’un article d’opinion sur les politiques incohérentes et le flot d’informations contradictoires (auquel vous participez) pour prendre les bonnes décisions.

              Bref et pas de bol, absolument rien qui démontrerait preuves à l’appui que les masques et les mesures barrières ne servent à rien en société, bien au contraire. Donc il va falloir être un peu plus convaincant en choisissant vos sources et à moins que vous ne vouliez prendre en compte que ce qui va dans le sens de vos biais de confirmation un peu plus rigoureux pour vos « démonstrations ».

              Je doute par ailleurs que vous ayez pris la peine de lire et comprendre les 172 études (moi-même je n’ai pu en décortiquer qu’une vingtaine), sinon vous ne pourriez pas penser ce que vous pensez.

              Quant à votre ultime déni, une épidémie qui a déjà fait près de 1 million de morts, alors que la maladie n’a touché au mieux que 1 % de la population mondiale et qui laissera 5 à 10 % des rescapés avec des séquelles (parfois lourdes) est un problème sérieux qui mérite qu’on prenne toutes les précautions nécessaires. Si ça vous échappe, c’est que nous n’avons pas les mêmes valeurs humaines, et nous n’avons rien à discuter ensemble pas plus que je ne discute avec les chauffards et autres tueurs en série.

              Mais pas plus que je n’en doutais précédemment, je suis sûr qu’aucune démonstration ne pourra vous convaincre que vous êtes à côté de la plaque, y compris quand vous fantasmez sur mes intentions.

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  • Fulsi // 17.09.2020 à 17h42

    C’est super clair merci 🙂 Si je peux me permettre une remarque : il serait pertinent d’avoir des graphiques rapportés au nombre de personne. Notamment pour les tranches d’ages et les pays. On verrait ainsi que l’Asie n’a pas été touché tant que ça comparé à sa population.

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    • Incognitototo // 18.09.2020 à 01h36

      D’accord avec vous, les graphiques comparatifs devraient être rapportés proportionnellement à la population totale des pays ou des catégories, pour être plus parlant sur les écarts. Pour les pays, on a néanmoins ces informations dans les cartes et pour le monde au chapitre VII (première carte). Et avec beaucoup de boulot, on pourrait même faire des comparatifs par densité de population, ce qui apporterait un autre caractère démonstratif.

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      • MS // 19.09.2020 à 13h33

        En attendant n’en déplaisent à tous ceux pour qui le masque n’est pas essentiel, on est monté à 13215 cas positifs et 154 morts hier… et je rappelle que ces derniers sont le reflet du niveau de contamination de la population il y a 6 semaines !
        Bravo à eux pour l’intelligence de leur analyse et la clairvoyance dont ils ont fait preuve !!

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  • Val // 20.09.2020 à 02h06

    Bonjour Olivier,

    Bonne analyse, comme d’habitude.
    Juste un détail qui me chiffonne un peu: vous associez la réduction du taux de croissance après le 20 juillet à l’obligation du port du masque en public, mais si l’on regarde le graphique suivant (nombre de test et positivité) on se rend compte que cette période correspond également à un court plateau du nombre de tests journalier après une période de croissance.
    ça ne prouve rien, mais je ne suis pas sûr que l’on puisse associer si facilement cet effet à l’un ou à l’autre de ces deux éléments. Peut être qu’une analyse détaillée de l’évolution du taux de positivité serait plus instructive?
    (je pense alors que l’effet observé serait moins significatif)

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    • Val // 20.09.2020 à 11h55

      J’affine un peu mon analyse. Ce que je vais dire est très « heuristique », il faudrait des chiffres plus précis pour me donner tort ou raison:
      1) Il me semble qu’il faudrait attendre au moins 7 ou 8 jours pour voir l’effet de cette mesure (de la contamination au test) mais le graphique montre une inflexion de la courbe seulement 2-3 jours après l’introduction de la mesure (mais coïncide parfaitement avec l’inflexion de la courbe du nombre de tests journaliers)
      2) Le principal changement induit par cette mesure a été l’obligation du masque dans les commerces. Or, les contaminations dans ces environnements (boutique et supermarchés) sont rares, les contacts avec les gens y étant sporadiques. Le danger bien entendu étant que ces rares cas de contamination dégénèrent par effet boule de neige en créant des clusters familiaux/au travail/avec des amis. Mais encore une fois, c’est un effet à retardement qui ne peut s’observer qu’après une dizaine/quinzaine de jours. Pas sûr qu’on lise quoi que ce soit de significatif sur la courbe à ce sujet

      Pour moi une meilleur explication de l’inflexion observée repose donc sur
      -une inflexion en parallèle dans le taux de croissance des tests
      -Les départs en vacances (plus de temps passé en extérieur/à la plage=moins de risques de contamination)

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      • Val // 20.09.2020 à 17h34

        Encore un constat que je viens de faire: l’augmentation rapide des cas avant le 20 juillet coincide temporellement avec l’épisode de Mayenne. Pas beaucoup de sens dans ce contexte de tirer une conclusion à l’échelle du pays alors qu’il est bien possible que cette dynamique corresponde à un phénomène local

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  • Toine // 20.09.2020 à 16h37

    « Conclusion : Il n’y a pas raison de paniquer, mais la situation devient critique » ; je ne sais pas comment on peut écrire ça…

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  • Gier // 24.09.2020 à 07h46

    A Marseille,
    Le 08 sept. 2273 tests réalisés. 219 cas de Covid détectés.
    Le 15 sept. 2687 tests réalisés. 184 cas de Covid détectés.
    Le 22 sept. 2571 tests réalisés. 96 cas de Covid détectés.
    Entre le 1er août et le 22 sept. 26 morts.
    Sachant que les hôpitaux de Marseille drainent une population largement au-delà des limites de la commune. Disons une population d’environ 900 000 habitants.

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