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24.septembre.201724.9.2017 // Les Crises

Plus de propagande fallacieuse sur le Russie-gate, par Robert Parry

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Source : Robert Parry, Consortium News, 29-08-2017

Les médias grand public américains se targuent d’un grand tournant dans le Russie-gate : des mails montrant la volonté d’associés de Donald Trump de construire un immeuble à Moscou. Mais les preuves en fait amoindrissent le « scandale », rapporte Robert Parry.

Les agences de presse risquent d’être gangrenées de « partis pris » en voulant tellement stupidement que quelque chose soit vrai même si les preuves démontrent le contraire, qu’elles déforment les révélations pour les adapter à leur version. Voici comment le Washington Post, le New York Times et leurs disciples des grands médias réagissent aux e-mails récemment émis qui révèlent qu’en réalité l’équipe de Donald Trump n’a que peu ou pas d’influence à Moscou.

Le Président Trump en discussion avec le Président russe Vladimir Poutine au sommet du G-20 à Hambourg, Allemagne, le 7 juillet 2017 (capture d’écran de la Maison-Blanche)

Mardi, par exemple, le journal The Times a publié un article en première page dans le but de poursuivre le récit du Russie-gate, affirmant : « Un associé en affaires du Président Trump a promis en 2015 de manigancer un accord immobilier avec l’aide du du Président russe, Vladimir V. Poutine qui, a-t-il affirmé, aiderait M. Trump à gagner l’élection présidentielle. »

Ouh la la !, voilà qui sonne sacrément comme un scoop ! Le Times est finalement en train de rattacher les fils épars de la fiction de la Russie influençant l’élection américaine. Ici, vous avez un prétendu accord en affaires dans lequel Poutine devait aider Trump à gagner de l’argent et à gagner l’élection présidentielle. C’est sûrement ainsi qu’un lecteur occasionnel ou un vrai partisan du Russie-gate le lirait — et devait le lire. Mais l’accroche est trompeuse.

La réalité, comme vous le découvririez, si vous lisiez davantage cette histoire, est que la fanfaronnade de Félix Sater comme quoi la construction d’une tour Trump à Moscou refléterait la prouesse en affaires internationales de Trump et aiderait ainsi son élection, était infondée. Ce que l’incident montre vraiment, c’est que l’organisation Trump avait peu ou pas d’attrait en Russie, car le gouvernement de Poutine n’aurait apparemment pas levé le petit doigt pour sauver ce projet de construction mort-né.

Mais souligner cette réalité ne servirait pas la promotion incessante du Russie-gate par le Times. Ainsi, cette contre-preuve est profondément enterrée dans le récit, après une reprise du « scandale » et après que le Times a monté en épingle l’importance des e-mails de Sater de 2015 et début 2016. Pour faire bonne mesure, le Times inclut un court et malhonnête résumé de la crise ukrainienne.

Le Times a rapporté : « M. Sater, un immigré russe, a affirmé avoir fait la queue pour financer le projet de la tour Trump par la banque VTB, une banque russe qui était sous sanction américaine pour son implication dans les efforts de Moscou pour saper la démocratie en Ukraine. Dans un autre e-mail, M. Sater envisage une cérémonie d’inauguration à Moscou. ’Je vais faire entrer Poutine dans ce projet, et nous ferons élire Donald Trump’, écrivait M. Sater. »

Mais l’idée que la Russie avait agi « pour saper la démocratie en Ukraine » est un autre exemple de la descente du Times vers la pure propagande. La réalité est que le gouvernement américain a soutenu — et en fait encouragé — un coup d’État le 22 février 2014, qui a renversé le Président ukrainien Victor Ianoukovitch démocratiquement élu même après qu’il a proposé d’avancer les élections, de manière à ce qu’il puisse être limogé par des moyens démocratiques.

Après la soudaine éviction de Ianoukovitch et l’envoi par les putschistes de forces militaires pour écraser la résistance dans les rangs des anti-putschistes, la plupart des Ukrainiens d’ethnie russe dans l’Est ont apporté leur soutien pour empêcher leur anéantissement par l’assaut dirigé par des néo-nazi et d’autres nationalistes extrémistes ukrainiens. Mais cette réalité ne convenait pas au récit préféré du Times sur l’Ukraine, qui résumait que « Moscou essayait de saper la démocratie en Ukraine. »

Des fanfaronnades vides de sens

Cependant, abandonnant l’approche de propagande du Times de l’Ukraine, il existe un point beaucoup plus urgent sur le Russie-gate : aucune des fanfaronnades revendiquées par Sater ne se révéla vraie, et cet incident mit vraiment en évidence le manque de contacts utiles entre les gens de Trump et le Kremlin. L’un des avocats de Trump, Michael Cohen, utilisa même une adresse e-mail de presse générale dans une plaidoirie pour la défense d’un porte-parole personnel de Poutine.

Le dessin du jeu reliez les points du New York Times montrant le Kremlin assis au sommet de la Maison-Blanche.

Plus loin dans cette histoire, le Times admet ces faits dérangeants : « Il n’y a pas de preuve dans ces e-mails que M. Sater ait tenu ses promesses, et un e-mail suggère que M. Sater a surestimé ses connexions russes. En janvier 2016, M. Cohen écrivait au porte-parole de M. Poutine, Dmitri S. Peskov, demandant son aide pour relancer le projet de la tour Trump, qui était à l’arrêt. Mais M. Sater ne semblait pas avoir l’adresse e-mail personnelle de M. Peskov, et à la place il écrivit à la boîte e-mail commune pour les relations avec la presse. »

Le Times ajoutait : « Le projet n’a jamais reçu les autorisations gouvernementales ni le financement, et est mort quelques semaines plus tard. […] Les e-mails obtenus par le Times ne font pas mention des efforts russes pour nuire à la campagne de Hillary Clinton, ni du piratage des e-mails des Démocrates. »

En d’autres termes, le récit Russie-gate — selon lequel Poutine avait prévu d’une certaine manière l’élection de Trump (bien que quasiment personne d’autre ne l’avait prédit) et cherchait à gagner la faveur du futur Président américain en remplissant les poches de Trump avec des accords immobiliers juteux alors qu’il faisait tout pour aider Trump à gagner — est mis K.O. par ces nouvelles révélations, qu’ils n’ont pas soutenues.

Au lieu de dégager la voie pour que Trump construise un immeuble et ainsi — selon l’opinion de Sater — augmenter les chances de Trump de gagner l’élection, Poutine et son gouvernement n’auraient même pas autorisé les permis de construire ou aidé à financer le projet.

Et ce projet immobilier avorté n’était pas la première proposition de Trump en Russie à s’écrouler. Quelques années auparavant, un projet hôtelier à Moscou est mort parce que Trump ne voulait pas — ou ne pouvait pas — mettre en place le financement nécessaire à sa participation, surévaluant la magie de la marque Trump. Mais on pensait que si le Kremlin caressait Trump dans le sens du poil pour être son cheval de Troie et supplanter le gouvernement américain, l’argent n’aurait pas été un obstacle.

Dans le même ordre d’idées, il y a aussi la relative bagatelle payée par Russia Today au général Michel Flynn pour faire une déclaration lors du dixième anniversaire de la chaîne de TV à Moscou en décembre 2015. Le montant s’élevait à 45 386 dollars, dont 33 750 net pour Flynn, après la déduction faite par son bureau de presse. Les Démocrates et les médias mainstream américains considérèrent ce fait comme une preuve importante que la Russie influençait financièrement la campagne de Trump et de la Maison-Blanche, alors que Flynn était à la fois conseiller de la campagne et brièvement conseiller à la Sécurité nationale.

La leader du Parti vert Jill Stein et le général à la retraite Michael Flynn, assistant à un dîner à l’occasion du dixième anniversaire de la chaîne de TV Russia Today à Moscou en décembre 2015, et assis à la même table que le Président Vladimir Poutine.

Mais la preuve réelle suggère quelque chose de sensiblement différent. Comparé au cachet relativement modeste de l’intervention de Flynn, il s’avéra que Russia Today avait négocié à la baisse le cachet de Flynn, un fait que le Washington Post a passé sous silence dans un article consacré aux paiements d’origine russe. Le Washington Post écrivait : « Russia Today a hésité à payer le prix initial à Flynn. ‘Désolé pour ce retard dans notre réponse, mais le problème est que le cachet est un peu trop élevé et est en dehors de notre budget en ce moment’, écrivait Alina Mikhaleva, la responsable marketing de Russia Today à un associé de Flynn environ un mois avant l’événement. »

Et encore, si Poutine voulait dépenser sans compter pour inciter les Américains partisans de Trump à trahir leur pays, cela n’a aucun sens que les supposés laquais de Poutine chez Russia Today aient ergoté avec Flynn à propos d’un cachet relativement modeste. Ils se seraient mis en quatre pour le payer davantage.

Ainsi, ce que les preuves montrent réellement est que Poutine, comme presque tout le monde, n’a pas anticipé l’accession de Trump à la Maison-Blanche, au moins pas dans le laps de temps de ces événements — et de plus n’a rien fait pour acheter l’influence de son entourage, ou pour favoriser ses chances d’être élu en l’aidant à construire une flamboyante tour Trump à Moscou.

Mais admettre la réalité saperait l’histoire favorite de la collusion Poutine-Trump, ainsi les faits essentiels et la logique claire sont minimisés ou ignorés — tout ce qu’il y a de mieux pour tromper les Américains qui font confiance au Times, au Washington Post et aux médias mainstream.

Le journaliste d’enquête Robert Parry a révélé beaucoup de récits sur le dossier Iran-contras pour Associated Press et Newsweek dans les années 80.

Source : Robert Parry, Consortium News, 29-08-2017

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

DUGUESCLIN // 24.09.2017 à 08h28

Au lieu de s’acharner à vouloir conquérir la Russie par tous les moyens, les mensonges, la finance, l’isolement, la propagande, les sanctions et les menaces, qui n’aboutissent pas, c’est plutôt à la conquête des cœurs que devraient se consacrer les hommes de pouvoir, par l’honnêteté, par le respect, les échanges culturels et économiques, modèles et sources de confiance et de paix bien plus profitables au monde que toutes les velléités guerrières et dominatrices.

20 réactions et commentaires

  • DUGUESCLIN // 24.09.2017 à 08h28

    Au lieu de s’acharner à vouloir conquérir la Russie par tous les moyens, les mensonges, la finance, l’isolement, la propagande, les sanctions et les menaces, qui n’aboutissent pas, c’est plutôt à la conquête des cœurs que devraient se consacrer les hommes de pouvoir, par l’honnêteté, par le respect, les échanges culturels et économiques, modèles et sources de confiance et de paix bien plus profitables au monde que toutes les velléités guerrières et dominatrices.

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    • Pascalcs // 24.09.2017 à 09h58

      Oui bien entendu. Ce que vous conseillez est tout simplement un comportement « humaniste ». Ce n’est pas le comportement qui caractérise la plupart des hommes ou femmes de pouvoir. Ceux-ci sont plutôt des Darwinistes.

        +8

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      • Catalina // 24.09.2017 à 12h45

        de faux Darwinistes car c’est celui qui sait se faire à manger, faire ses vetements et être autonome qui survit, pas celui qui ne sait que compter.

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        • olivier // 24.09.2017 à 16h42

          l’autonome meurt. Celui qui compte sur le groupe survit.
          La civilisation, c’est la protection des faibles.

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          • Catalina // 24.09.2017 à 21h06

            vous déviez, cat il est évident que c’est la coopération qui nous a amenés là où nous sommes, à moins-ce que ce soit de l’humour. Je parlais évidemment de compter, compter, 1, 2, 3, ne me dîtes pas que vous n’aviez pas compris, m^me ma petite fille de sept ans avait compris !
            L’autonmie ne suggère pas l’isolement ou la solitude.
            non, la civilisation c’est le partage, la fraternité et le respect.

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            • olivier // 24.09.2017 à 23h45

              Celui qui « compte » compte sur le groupe car pour le groupe. Il représente celui qui ne pourvois pas seul a ses besoins – comme le forgeron – il est celui qui fait une tache pendant qu’un autre cultive à sa place. Chacun dépendant l’un de l’autre. C’est cette division du travail qui inaugure la société. En temps normal au CE2, à 7 ans donc.

              Dans votre propos, l’autonome renvois à l’autarcie. Qui se suffit à lui même de par sa non-dépendance.

              Le reste est à l’avenant et vous appartient. En résumé vous nous parlez d’entraide, donc de Morale, tout comme moi. Et vous avez bien raison.

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        • Babar // 24.09.2017 à 18h55

          Darwinisme pour des comportements humains est un abus de langage, Darwin ne s’est jamais occupé de sciences sociales, ce sont des économistes ou des penseurs qui ont fait de la « récupération » pour qualifier leurs théories du reste assez proches de l’ultralibéralisme qui ont baptisé ce concept de « darwinisme social » qui signifierait que les « meilleurs » doivent « gagner » comme si la sélection naturelle se bornait à cela… En ce sens Darwin ne serait nullement darwiniste!

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    • Louis Joseph // 24.09.2017 à 10h55
    • Crapaud Rouge // 24.09.2017 à 14h24

      « la conquête des cœurs », c’est la stratégie des faibles et de la propagande…

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  • Fritz // 24.09.2017 à 09h44

    Révélation : le 3 février 1977, Donald Trump a mangé des bliny. Et le 25 août 1994, il a bu un verre de vodka.

    C’est la preuve irréfutable qu’il est inféodé à Moscou : j’exige sa destitution immédiate.

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  • Fritz // 24.09.2017 à 10h21

    Au passage, je trouve ridicule cette manie d’accoler le mot anglais « gate » (portail, barrière) à un nom de scandale, par analogie avec le Watergate. A mon avis, le vrai scandale américain des années 1970 n’est pas cet espionnage politicien, c’est l’affaire Lockheed, qui a éclaboussé les élites de plusieurs pays vassaux : RFA, Italie, Pays-Bas, Japon…

    Seulement voilà, le Watergate permet de faire mousser « la grande presse exemplaire américaine ». Celle qui exploite le Russiagate. L’affaire Lockheed, elle, a l’inconvénient de montrer la face cachée du « monde libre ».

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    • tepavac // 24.09.2017 à 13h11

      Qu’est ce que l’affaire « lockeed » ?
      (modérateur, c’est juste une question)

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      • Fritz // 24.09.2017 à 13h43

        L’affaire Lockheed est un scandale international de corruption, lié au complexe militaro-industriel américain, et qui a éclaboussé plusieurs pays alliés aux États-Unis. Parmi les personnes compromises (ayant reçu des pots-de-vin de l’avionneur Lockheed) :

        – le prince Bernhard des Pays-Bas, époux de la reine Juliana
        – le chef de la CSU, Franz Joseph Strauss (rival de Helmuth Kohl, de la CDU)
        – le président de la République italienne, Giovanni Leone (ce qui a abrégé son mandat)
        – le Premier ministre japonais, Tanaka Kakuei
        – le milliardaire saoudien Adnan Kashoggi

        Dans son livre paru en 1999, Le monde malade de l’Amérique, Philippe Grasset évoque « cette valetaille à entretenir »… Je crois même qu’il cite le roi Hussein de Jordanie.

        Un proche de Kissinger avait essayé de mouiller Aldo Moro en le faisant passer pour « Antelope Cobbler », l’un des corrompus italiens : je vous renvoie au livre de Philippe Foro, Une longue saison de douleur et de mort (Vendémiaire, 2011, p. 53).

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        • tepavac // 24.09.2017 à 15h13

          En effet, encore un épisode éclairant de ce pays qui amende et sanctionne à tour de bras ses propres alliés pour des réalisations que lui même produit.
          Finalement que du normal.
          Merci Fritz

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  • jo // 24.09.2017 à 16h50

    Ces attaques continueront tant que Trump sera à la maison blanche.
    Le but est simple: interdire à Trump d’avoir le moindre lien avec Moscou. Toute la campagne électorale de Clinton a été basé là dessus, et ça continuera.
    Il faut admettre que la méthode est efficace, Trump est pieds et poings liés, il retrouve le rôle de tous les présidents de l’Otan depuis des décennies: marionnettes, les ficelles sont invisibles mais elles dirigent tout.

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    • caliban // 24.09.2017 à 23h45

      Cela durera tant que Trump n’aura pas déclaré la guerre.
      A qui, à la limite, c’est sans importance : l’essentiel c’est qu’il se mue en faucon et qu’il fasse fonctionner l’industrie de l’armement.

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      • DUGUESCLIN // 25.09.2017 à 19h50

        C’est bien ça. Et s’il déclare la guerre c’est lui qui portera le chapeau, pas les va-t-en guerre qui ne se priveront pas de l’accuser d’être un criminel.

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  • Catalina // 24.09.2017 à 21h11

    interdire tout simplement à Trump de présider. Il me semble que c’est clair, non ?

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  • Thierry // 24.09.2017 à 23h14

    C’est quand même curieux que Robert Parry ne parle jamais des investigations de la justice américaine, et en particulier de l’enquête de Robert Mueller.
    Il veut toujours faire paraître Trump comme une victime de la presse, alors que celui-ci a la justice qui enquête, et avec bien d’autres moyens de connaitre la vérité.

    Ça fait au moins le 5e article où je le remarque. Ça devient incompréhensible, ou me rends suspect concernant les buts de Parry.
    Pas vous?

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  • willie // 27.09.2017 à 13h18

    Je suis attristé et en colère,après avoir pris connaissance de la video goebbeliane de l’acteur américain Morgan Freeman,qui appelle carrément à faire la guerre à la Russie.
    Je me suis mis à lire les centaines voire milliers de commentaires sur les sites de journaux américains comme Washington Post,The Nation et Mother Jones,les deux derniers étant traditionnellement de « gauche ».Le plupart des commentateurs donnent air à leur peur de la Russie,à un niveau de lavage de cerveau qui atteint les sommets.IIls voient la main de Poutine de partout.C’est comme si l’antithèse Russie-Etats-Unis était complètement calqué sur les anciens mécaniques psychologiques de la guerre froide,et haine et peur sortent amplifiés de cette boîte de pandore.La raison et la logique y sont absents.

      +1

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