Poursuite de la série, pour changer un peu de la crise économique : le désormais classique point météo mensuel…
Bilan mensuel pour mai 2012, que je commenterai peu, les images parlant d’elles-mêmes…
En France
Analyse Météo-France pour Mai 2012
Source : Météo France
Températures
« Moyennée sur la France et sur l’ensemble du mois, la température a été légèrement supérieure à la normale, la dépassant de 0.8 °C. A peine plus chaude que la normale de l’Aquitaine au Nord-Est, elle reste conforme à celle-ci sur les régions du nord-ouest et du sud-est du pays. »
Vent
« Le nombre de jours de vent fort est proche de la normale, voire inférieur sur les côtes de la Manche et de la pointe bretonne aux Charentes. Tout au long du mois, il souffle essentiellement sous forme de rafales qui accompagnent les averses orageuses. »
Ensoleillement
(les données sont en pour-cents, donc rose = « au dessus de la moyenne »)
« L’ensoleillement, proche des valeurs saisonnières du Nord – Pas-de-Calais aux régions méditerranéennes, a été supérieur à la moyenne en Alsace, ainsi que sur l’ouest du pays, notamment des Pays de la Loire aux Charentes. »
Précipitations
(les données sont en pour-cents, donc rose = « en dessous de la moyenne »)
« • Les précipitations au mois de mai ont été moins abondantes qu’au cours du mois précédent mais sont en moyenne légèrement supérieures à la normale sur le territoire. La pluviométrie est très contrastée : elle est excédentaire de la Lorraine au sud de la Champagne et à la Bourgogne, du Bassin parisien à l’Anjou, sur le Massif central et le nord de Midi-Pyrénées, ainsi que sur la Provence et la Corse, mais déficitaire sur l’extrême nord, du sud de la Bretagne à l’Aquitaine, ainsi que sur le Roussillon. Le cumul de précipitation ne représente dans ces régions que 50%, voire 25%, des précipitations normales pour un mois de mai.
• Depuis septembre 2011, début de l’année hydrologique, le cumul de précipitation est proche de la normale à l’échelle du pays. On distingue toutefois des zones déficitaires où ce cumul ne représente que 50 à 75% de la normale comme le nord du BasRhin, du nord-ouest de la Vendée à la Loire-Atlantique jusqu’au Sud du Morbihan et à l’ouest de l’Ille-et-Vilaine, ainsi que sur le centre de Midi-Pyrénées. »
En conséquence, on a au niveau des précipitations efficaces (= eau disponible pour l’écoulement et la recharge des nappes) :
« • Le cumul des pluies efficaces depuis septembre 2011 est déficitaire ou proche des normales sur l’ensemble de la France, hormis sur le Roussillon, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence et très localement le relief est de la Haute-Corse où le cumul est excédentaire de 25 à 50%. A l’inverse, le cumul de précipitation efficace est localement inférieur à 25% de la normale sur le Bas-Rhin, la Seine-et-Marne, en Haute-Garonne, et de la Loire-Atlantique à l’Ille-et-Vilaine et à la Mayenne.
• Les sols superficiels sont proches de la saturation sur une grande partie du territoire mais il existe des contrastes importants entre régions. L’humidité des sols est excédentaire de 40 à 60 % sur le littoral ouest et nord de la Corse, dans l’arrière-pays provençal, de la Charente à la Sarthe et sur la région de Nancy (54). Ils sont particulièrement secs en plaine d’Alsace, en plaine toulousaine, sur le littoral des Pays de la Loire et dans la région de Lens (62) où par endroit l’humidité ne représente que 30 à 50% de l’humidité normale pour un mois de mai. »
« Légèrement supérieure à la normale sur la France, la pluviométrie est excédentaire de la Lorraine au sud de la Champagne et à la Bourgogne, du Bassin parisien à l’Anjou, sur le Massif central et le nord de Midi-Pyrénées, sur la Provence et la Corse, mais déficitaire sur le Nord-Ouest, du sud de la Bretagne à l’Aquitaine ainsi que sur le Roussillon. »
Eau dans le sol
« L’humidité des sols est proche de la normale sur l’ensemble du territoire avec cependant, dans la plupart des régions, une tendance à l’assèchement par rapport à la situation du 1er février. Le déficit atteint localement 30 à 60% sur le nord de la HauteLoire, la Balagne, la région marseillaise ainsi que du nord de la Haute-Garonne au sud-est du Tarn-et-Garonne et à l’ouest du Tarn. A contrario, les reliefs de la Savoie aux Hautes-Alpes, qui ont bénéficié de chutes de neige fréquentes sur leurs massifs, présentent une humidité des sols supérieure à la normale. »
État des nappes
« Situation du niveau des nappes
Le niveau des nappes au 1er juin 2012 est hétérogène d’une région à l’autre. La moitié des réservoirs (49%) affichent un niveau normal à supérieur à la normale. C’est le cas pour tout le quart sud-est de la France, pour le sud-est du bassin parisien pour l’ouest du pays et pour plusieurs secteurs du bassin aquitain. Cette situation est le résultat des précipitations importantes qui ont marqué ce printemps 2012 et qui ont quelque peu amorti le déficit de recharge de la période hivernale.
Tendance d’évolution du niveau des nappes
En cette période pré-estivale 2012, sur l’ensemble du territoire, un tiers des niveaux (32%) est orienté à la hausse et une grande partie (38%) confirment une relative stabilité. 30% des indicateurs présentent cependant des niveaux qui sont encore en baisse. La stabilisation des niveaux marque une grande partie du territoire, à l’image des grands bassins, Parisien et Aquitain, ainsi que le quart sud-est du pays. Si, à l’échelle nationale, la période de recharge hivernale des nappes n’a pas été très efficace, les pluies de printemps ont eu, quant à elles, un effet très bénéfique sur la nouvelle tendance d’évolution du niveau des nappes observée fin mai. »
En Europe
Températures
Températures moyennes du mois :
Anomalies de température du mois = différences par rapport à la moyenne historique :
Températures moyennes des 3 derniers mois :
Anomalies de température des 3 derniers mois :
Précipitations
Précipitations moyennes du mois :
Anomalies de précipitations du mois :
Précipitations moyennes des 3 derniers mois :
Anomalies de précipitations des 3 derniers mois :
Aux États-Unis
Anomalies de température du mois :
NB. : 8°F = 4,4 °C
Les évènements marquants ont été les suivants :
Au niveau géographique national
Mai 2012 a été le 2e mois de mai le plus chaud depuis 118 ans…
Et si on regarde la période mars-mai 2012 :
Cette fois, le record historique est battu…
À lire sur le bulletin américain de la NOAA
Dans le Monde
Tout d’abord, voici une synthèse des évènements du mois, par la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration, agence gouvernementale américaine) :
Elle est malheureusement en anglais, mais bon, chez Météo-France, on ne trouve presque aucune donnée pertinente accès libre, alors avant qu’ils s’occupent du Monde… A contrario, mention très spéciale à la NOAA et à son National Climatic Data Center, pour l’immense qualité des informations.
Le bilan du mois est le suivant :
À lire sur le bulletin global de la NOAA
Températures
Anomalies de température du mois :
Avril 2012 a été le mois d’avril le plus chaud dans l’Hémisphère nord depuis 1880…
Précipitations
Anomalies de précipitations du mois (en mm de précipitations) :
Anomalies de précipitations du mois (en % par rapport à la moyenne):
Météo Solaire
Je vous rappelle que les billets de l’étude approfondie du Soleil et de ses cycles réalisée dans le cadre du dossier sur le Réchauffement Climatique sont disponibles ici :
- notre étoile,
- les taches solaires,
- de magnifiques vues en direct {patientez, chargement très long, mais c’est magnifique…},
- les cycles courts {billet qui nous intéresse particulièrement ici},
- les cycles longs.
Voici la carte des prévisions du cycle solaire pour les mois à venir :
Le pic du cycle 24 est actuellement estimé par la NASA à 60 taches solaires par jour, au printemps 2013. (rappel : prévision 12/2011 : 96 taches/j en février 2013 ; prévision 02/2012 : 59 taches/j début 2013 😉
À suivre le mois prochain ! 🙂
P.S. : Les archives de ce point Météo sont ici : point météo mensuel
24 réactions et commentaires
Merci Olivier pour ce RDV mensuel du bilan météorologique !
Pour juin j’ai constaté de fortes disparités au niveau des précipitations à cause des orages. Parfois à quelques km la pluviométrie n’est pas du tout la même.
Bonne semaine !
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AlerterBon, un nouveau relevé qui me semble en complète contradiction avec mon vécu local, mais cette fois ci j’ai de quoi l’étayer.
Le moi de mai ici (Chartres) a été froid et pluvieux, tout comme celui de juin. Et quand je dis pluvieux, je dis « assez pour faire la une de la presse régionale à plusieurs reprise », l’intérêt sur le sujet étant exacerbé par le vidage des nappes phréatiques (sujet sensible dans une région très agricole) du à un hiver particulièrement aride.
Je ne peux pas mettre absolument en défaut le relevé de température, mais ce que je dis sur la presse régionale est facile à vérifier. Je ne comprends donc pas ces relevés de pluviométrie de Meteofrance : si j’en crois mon doigt mouillé (passé par la fenêtre), mon voisinnage et mon journal régionnal, on devrait voir une anomalie de précipitation exceptionnelle.
Je ne dis pas ça pour agacer. Simplement l’écart entre ces relevés et le terrain me semble trop extraordinaire pour ne pas être mentionné. La même chose m’avait sauté aux yeux sur les relevés de juillet dernier avec une anomalie de froid à peine négative, alors qu’on avait même pas pu récolter le blé avant aout en l’abscence de 3 jours consécutifs de temps sec. La table de jardin ne fut jamais dressé, le chauffage avait fonctionné. C’était le mois de juillet le plus mémorablement pourri depuis des années, pas juste « -1°c ».
Je veux bien qu’on m’explique que c’est ma perception, on peut toujours se tromper. Mais vraiment, je veux bien une explication.
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AlerterCette pluviométrie record est rapportée par exemple ici.
http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/2012/06/28/nappes-que-deau-pour-presque-rien-1207798.html
Bonus, je tombe aussi sur ceci :
http://www.lechorepublicain.fr/france-monde/actualites/societe/environnement/2012/06/01/un-printemps-plus-chaud-que-la-normale-1182695.html
Mai bien arrosé à l’échelle nationale : ce n’est pourtant pas ce que montre la carte ci-dessus. Que se passe-t-il ?
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AlerterL’explication est simple, la plupart des relevés de MF se font dans ou près d’une agglomération. Si vous êtes comme moi, météorologue amateur, vous constaterez simplement qu’une différence d’environ 2 à 3 degré se fait sentir entre la banlieue et sa ville. C’est par exemple souvent pour cette raison que lors d’épisodes neigeux vous trouverez toujours plus de neige en campagne qu’en ville.
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Alerter1) J’habite en ville.
2) les articles parlent de précipitation sur la région
J’ai bien peur que l’explication simple soit aussi simpliste que mal fagotée.
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AlerterMal fagotée ? C’est plutôt votre prose qui portait à confusion. Ne posez pas des questions si vous n’acceptez pas les réponses
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AlerterBonjour,
perso, je préfère le titre « ECART A LA MOYENNE », que le titre « ECART A LA NORMALE ».
Pourquoi ?
si vous parlez de « normale », dans la tête des gens, cela signifie par opposition « anormal » donc « problème » donc réchauffement climatique », donc « la planète est en danger », donc la mer va monter de 6m », donc « il faut réagir », donc « il faut taxer le CO2, …. ce qui valide les thèses actuelles de tous les prophètes de fin du monde écolos.
Je suis de ceux qui disent que la normalité est que le climat change car il a toujours changé, en permanence, à des vitesses plus ou moins rapides. C’est l’idée qu’il soit stable (et donc que tout écart à la stabilité soit une anomalie) qui n’est pas la bonne.
Maintenant, quelle serait la contribution de l’humanité à une évolution climatique naturelle ??? Voilà une question à laquelle on ne cherche pas à répondre.
On ne maitrise pas la mesure ni la compréhension de l’évolution climatique naturelle globale, comment voulez-vous avoir des certitudes sur certaines de ses composantes ???
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AlerterLe climat peut bien changer et c’est normal.
Ce qui est moins normal c’est la rapidité du changement du climat depuis l’ère industrielle et cela va aller en s’accélérant.
Amicalement.
Marc
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AlerterJe ne dis pas ça pour agacer. Simplement l’écart entre ces relevés et le terrain me semble trop extraordinaire pour ne pas être mentionné. La même chose m’avait sauté aux yeux sur les relevés de juillet dernier avec une anomalie de froid à peine négative, alors qu’on avait même pas pu récolter le blé avant aout en l’abscence de 3 jours consécutifs de temps sec. La table de jardin ne fut jamais dressé, le chauffage avait fonctionné. C’était le mois de juillet le plus mémorablement pourri depuis des années, pas juste “-1°c”.
Il en faut pas confondre pluvio, ensoleillement, et empératures. D’ailleurs, vous le dites vous-mêmes, abscence de trois jours sec. On parle ici de pluvio. Déjà, la pluvio est très variable sur une échelle de temps courte. Le lissage des cartes fait que l’excédent pluvio pour Chartres ne ressort pas nettement, mais il existe bien :
http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/global_monitoring/precipitation/sn07143_90.gif
http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/global_monitoring/precipitation/weur_90prec.shtml
Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas en faire une moyenne, ou faire des cartes ou autre, mais les données de pluvios doivent être intreprêtées. Mais le fait est que cela peut varier du simple au double en terme de cumuls à quelques dizaines de kilomètres de distance. Pour les températures, vous dormez déjà 8 heures par jour environ. Cela peut paraître con ^^ Mais les nuits ne sont pas forcément aussi fraîches que la journée, hors ce sont les températures de la journée que nous ressentons. Cela est particulièrement vrai pour ce Printemps, où les températures minimales ont été plutôt douces (hormis quelques épisodes de gelées qui ont ruiné les cultures d’ailleurs…), alors que les maximales ont été plutôt fraîche. De plus, certains mois d’étés récents sont vraiment frais sur une échelle de temps courte (les 30 dernières années), mais malgré tout reste doux rapport à la climato du siècle dernier. Malgré que cela puisse passer au canard local, notre mémoire ne va guère plus loin (et encore, si elle va jusqu’à 30 ans, c’est déjà bien ^^). Il y a encore un mois à Nancy, on a eu le droit au « jamais vu » de la part d’un élu local. Le jamais vu en question s’était déjà produit en 1981… Nous sommes donc influencé par le réchauffement des dernières années qui peut nous faire oublier ce qu’était le climat en des temps qui ne remontent pas nécessairement à Adam et Ève.
Par là dessus, vous pouvez rajouter l’effet RC. Techniquement parlant, les derniers étés ont été dominés par des régimes NAO, avec un cyclonisme important. En général, ce genre de régime en été envoye du lourd en terme de « temps pourri ». Mais depuis quelques années cela n’est plus aussi exacte. Les températures sont anormalement élevées pour ce genre de situation. Le plus spectaculaire reste sans doute Août 2006 qui a tout pété en terme de déficit d’ensolleilement, d’excédent de précipitations, et qui pourtant est quasi normal thermiquement parlant. Cela est au moins aussi exceptionnel qu’un Août 2003, même si moins spectaculaire. Au final, dans le bilan MF, les chiffres ne peuvent donc pas correspondre au ressenti.
De plus, le réchauffément Arctique continue de perturber la circulation atmosphérique de l’HN. La banquise est déjà à des niveaux records, et cela commence à craindre sérieusement pour le reste de l’été. Cela favorise la remontée d’anticylone « chaud » au pôle, alors que les restes du cyclonisme « froid » sont éjectés sur les latitudes moyennes. Et la Terre étant ce qu’elle est, cela finit en général par nous retomber sur le coin de la trogne, d’où la dominance des régimes NAO des derniers étés.
Enfin, cela n’est en rien lié à l’effet de chaleur d’ilôt urbain comme le suggéré un intervenant. MF a un réseau important de stations, et il y en a un paquet au beau milieu de nul part. De plus, MF tient compte de cet effet lorsqu’est construit l’indicateur thermique de la métropole.
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AlerterLe constat que j’ai pu faire, j’habite au Nord Est de la France, est le suivant :
le climat continental qui caractérise ma région génère en deux ou trois jours une remontée rapide de la moyenne des températures journalières (de 18° à plus de 26°)
Le changement de temps qui survient est plus rapide encore (sur une courte journée) et lorsque le temps passe à l’orage, les températures chutent sous 14° avec de sévères trombes d’eaux accompagnées d’une grêle violente.
Depuis le mois d’Avril c’est un schéma constant : une pluie froide venue de la façade atlantique bretonne, nous parvient du Nord de l’Europe par une forte dépression, un phénomène inhabituelle en cette saison. Normalement c’est en Hiver pour un apport de neige…
Les raisons de ce phénomène : l’anticyclone des Açores n’était pas placé sur les Açores, il était resté stationnaire sur l’arc antillais.
Mes « pronostics » :
Un mois de juillet chaud entrecoupé de périodes de pluies violentes accompagnée de grêle qui font retomber les moyennes sur plusieurs jours, la continuité du temps actuel.
une période cyclonique (qui commence) sur les Antilles qui promet d’être très violente si la température des eaux de surface continue de croître au-dessus de 26°.
Aux dernières nouvelles l’anticyclone des Açores remonterait vers le Nord ce qui laisserait entrevoir un retour à la normale climatique c’est à dire un été chaud et sec…
Ma conviction :
Une saison « hors normes » conforme aux distorsions climatiques dues au … réchauffement climatique.
On en reparle avant la fin de l’été !
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AlerterJ’espère que vous ne vivrez pas une mini-tornade, c’est assez impressionnant, je peux vous l’assurer ! les arbres tombent, tout vole, c’est très impressionnant.
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AlerterLa moyenne en météo est une aberration, elle n’existe pas. Le climat évolue sans cesse. Croire en un climat stable est pure utopie. Donc il n’existe pas de saison normale
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Alerter« There are lies, damned lies and statistics ». M. Twain (pas certain).
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AlerterEffectivement on a vu un beau yoyo, juin risque aussi d’être interessant. Le poitou charente remonte un peu dans les classements de réserves d’eau, mais il faut savoir que nous étions en grande difficulté depuis l’année dernière. En fait, depuis l’été dernier les mesures ‘anti-secheresse’ n’ont jamais été suspendues.
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AlerterCe qui est bien, même sur un blog comme celui il y a toujours le club des négativistes prêt à tout remettre en cause… J’en viendrais à la limite souhaiter que l’Arctique soit libre de glace à la fin de l’été, histoire de mettre les choses au clair ^^ (note, pour ceux qui restent dans le camp de la réalité physique, la situation est quand même très très mal baré pour la banquise). Mais bon, cela attendra bien encore 10 ou 15 ans, et autant de temps perdu pour l’action.
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AlerterLe climat actuel est-il un optimum pour l’ humanité?
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AlerterLe climat actuel ? Vous le connaissez ? Le climat se voit à postériori et non in situ. Et l’humanité sera bien obligé de s’habituer au climat que la terre lui propose.
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AlerterEn paraphrasant Leibnitz : « Vivons nous vraiment dans le meilleur des climats possibles, et le climat qui vient sera-t-il pire pour tout le monde? » J’admire – par avance- tous ceux qui viendront avec des certitudes. Un peu moins ceux qui le feront avec le mépris des « climatosceptiques », ou même de gens ordinaires qui cherchent à comprendre. Sans se faire imposer des tonnes de stats, des équations, des consensus de scientifiques type GIEC….
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AlerterLe mépris des alarmistes par contre ne vous dérange pas…
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AlerterLorsque nous abordons le sujet du réchauffement climatique, parlons en, extra,ça caille! point météo…
Et pour un mois de juillet quel beau temps ! Pluie, averse, ça caille !
Prévision météo Paris mois de juillet 2012
http://www.accuweather.com/fr/fr/paris/623/july-weather/623
Prévision météo Biarritz mois de juillet 2012
http://www.accuweather.com/fr/fr/biarritz/131921/july-weather/131921
Météo Aquitaine :
Bordeaux 18°
Biarritz 17°(avis aux surfeurs tous en combis ! même si il y a de la wave !)
http://www.accuweather.com/fr/fr/b/aquitaine-weather
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AlerterMieux vaut toutefois la pluie, les averses que la sécheresse exceptionnelle de 2003 en France et en Europe, la France étant la plus marquée provoquant des décès, des feux de forêts etc.
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AlerterLa météo est semblable à une caméra braquée entre le pneu et la route, pour détecter chaque petit cailloux et chaque grille d’égout … en aucun cas la météo journalière, mensuelle ou annuelle ne peut nous montrer la direction prise par l’évolution du climat, même cent ans ne montre rien, même mille ans est incomplet, même 10’000 ans est insuffisant. Pour comprendre l’évolution du climat, il faut pouvoir refaire l’histoire du développement de notre planète qui se compte en centaines de millions d’années, et cela ne suffit encore pas, une fois l’histoire tracée, il faut encore pouvoir en comprendre les mécanismes … => Alors ne confondons pas météo avec climat !
http://www.glaciers-climat.com/lhistoire-du-climat-de-la-terre-et-les-anciennes-eres-glaciaires.html voir le premier graphique pour en avoir une idée …
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AlerterCertes le climat, son évolution, son étude dans le temps etc. se distingue de la météo mais ils ne sont pas indépendants entre eux!
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AlerterSi la carte de géographie montre des événements actuels tels que les sécheresses, il reste essentiel de se rappeler qui sont les acteurs et quels sont les réserves d’investisseurs consacrées à parier sur la hausse ou la baises du niveau des récoltes.
A ce titre, lorsque l’on parle de réserve de richesse, il faut bien se projeter sur l’axe temps pour se rendre compte que dénoncer un système, c’est surtout accepter de s’attaquer aux règles du système.
On devrait réfléchir à fixer des seuils d’achats et de vente pour le maïs, le blé, créer des règles d’équilibre entre « droit d’achat extérieur » et production nationale minimum. L’urbanisation de certains pays devrait être liée à une contrepartie d’investissement agricole, et de gestion des eaux.
L’achat de futur devrait être rendue plus onéreuse plus le terme est éloignée ou soumis à un arbitrage.
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AlerterLes commentaires sont fermés.