Poursuite de la série, pour changer un peu de la crise économique : le désormais classique point météo mensuel…
Bilan mensuel pour mars 2013, que je commenterai peu, les images parlant d’elles-mêmes…
En France
Analyse Météo-France pour Mars 2013
Source : Météo France
« Après un hiver maussade, tout particulièrement sur la moitié nord du pays, le mois de mars s’est révélé agité, plus froid et moins ensoleillé que la normale. »
Températures
« La température moyenne est de 1 à 3 °C inférieure aux normales sur la moitié nord du pays et proche de la normale sur la moitié sud. Moyennée sur la France et sur l’ensemble du mois, la température est inférieure de 1.5 °C à la normale. »
« De manière générale sur la France, ce mois de mars est le plus froid observé depuis 25 ans mais reste loin derrière les mois de mars 1987 (-2.5 °C), 1984 et 1985. »
Vent
« Le vent a été globalement discret ce mois de mars et particulièrement absent sur toute la moitié nord du pays. »
Ensoleillement
(les données sont en pour-cents, donc rose = « au dessus de la moyenne »)
« L’ensoleillement a été partout déficitaire, de 20 à 40 % sur le nord du pays et la Corse. Seul le Sud-Ouest a bénéficié d’un ensoleillement proche des valeurs de saison.
L’hiver joue les prolongations »
Précipitations
Pour autant, le cumul de mars 2013 ne présente aucun caractère exceptionnel par rapport aux années passées : 2008, 2006 et 2001 ont été bien plus arrosées.
(les données sont en pour-cents, donc rose = « en dessous de la moyenne »)
MF : « • La pluviométrie, très contrastée géographiquement, est supérieure de près de 25 % à la normale sur la France. De nombreux passages perturbés se sont succédé au cours du mois et un épisode neigeux tardif est survenu du 11 au 14 mars concernant la quasi-totalité du pays, avec une intensité exceptionnelle en Normandie. »
En conséquence, on a au niveau des précipitations efficaces (= eau disponible pour l’écoulement et la recharge des nappes) :
« • Le cumul des précipitations efficaces depuis le 1er septembre 2012 est excédentaire de 25 à 50 % sur un vaste quart nord-ouest à l’exception du nord du Finistère, ainsi qu’au sud de la Garonne, sur la façade est du pays et sur la Corse. L’excédent atteint même par endroits 1,5 à 2 fois la normale sur le littoral du Nord-Pas-de-Calais, l’extrême sud-est et la Corse, les Pyrénées centrales et occidentales, du nord de Poitou-Charentes aux Pays de la Loire. Le cumul dépasse 750 mm sur l’ouest des Pyrénées, la Savoie, le Jura et les Vosges. En revanche, du pourtour du golfe du Lion au sud de l’Auvergne, ainsi que des Ardennes à la Moselle, le cumul de précipitations efficaces est légèrement déficitaire et ne représente que 75 à 90% de la normale. Sur le reste du pays, le cumul est conforme à la normale. »
Eau dans le sol
« • Au 1er avril 2013, les sols superficiels sont proches de la saturation sur la quasi-totalité du pays. Ils restent toutefois plus secs localement sur le nord-ouest de la Haute-Loire, le centre du département du Puy-de-Dôme, le long de la côte aquitaine, en Camargue et sur l’agglomération parisienne. L’humidité des sols est à l’échelle de la France conforme à la normale. On observe toutefois un léger excédent de l’ordre de 10 à 30 % de la Vienne au Loir-et-Cher, du sud de l’Aquitaine à Midi-Pyrénées, en Languedoc-Roussillon, Provence et Côte d’Azur. Les sols sont très saturés sur l’est de l’Hérault avec un excédent de plus de 50 %. »
État des nappes souterraines
« Situation du niveau des nappes
Le niveau des nappes au 1er avril 2013 est hétérogène d’une région à l’autre.
La très grande majorité des réservoirs (89%) affichent un niveau normal à supérieur à la normale. Les secteurs où la situation est favorable sont très généralisés sur l’ensemble du territoire. La situation des nappes par rapport au début d’année confirme que la période annuelle de recharge des nappes s’est prolongée de manière significative jusqu’à fin mars. Avec des précipitations marquées en automne, durant tout l’hiver et même en ce début de printemps, on observe désormais, avant la période de reprise de la végétation, une situation des niveaux de nappes très favorable pour envisager de manière sereine les situations futures.
Tendance d’évolution du niveau des nappes
En ce début de période printanière, après une période hivernale de recharge 2012 / 2013 très conséquente, on note, sur l’ensemble du territoire, le maintien d’une tendance d’évolution des nappes à la hausse pour plus du tiers des nappes (39%). Une proportion croissante des niveaux s’oriente cependant, par rapport à février, vers la stabilité (28%) ou est déjà orientée à la baisse (33%).
On s’oriente désormais, en cette fin de période de recharge hivernale, vers la période habituelle de bascule avec, certes, une grande proportion de points encore orientés à la hausse mais déjà les premiers signes de stabilisation des niveaux, voire de baisse. Les précipitations de mars ont encore favorisé la recharge des nappes sur tout le territoire mais le climat de printemps s’installe avec, progressivement, un ralentissement notable du remplissage des nappes, ce qui est tout à fait normal à cette période de l’année. »
Faits remarquables
En Europe
Températures
Températures moyennes du mois :
Anomalies de température du mois = différences par rapport à la moyenne historique :
Températures moyennes des 3 derniers mois :
Anomalies de température des 3 derniers mois :
Précipitations
Précipitations moyennes du mois :
Anomalies de précipitations du mois :
Précipitations moyennes des 3 derniers mois :
Anomalies de précipitations des 3 derniers mois :
Aux États-Unis
Anomalies de température du mois :
NB. : 2°F = 1,1 °C
Les évènements marquants ont été les suivants :
Au niveau géographique national :
Et si on regarde sur les 12 derniers mois :
Cette fois, le record historique est battu, les États-unis vivent l’année la plus chaude des 117 dernières, et donc de leur histoire… C’est donc aussi le cas de beaucoup d’États :
À lire sur le bulletin américain de la NOAA
Dans le Monde
Tout d’abord, voici une synthèse des évènements du mois, par la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration, agence gouvernementale américaine) :
Elle est malheureusement en anglais, mais bon, chez Météo-France, on ne trouve presque aucune donnée pertinente accès libre, alors avant qu’ils s’occupent du Monde… A contrario, mention très spéciale à la NOAA et à son National Climatic Data Center, pour l’immense qualité des informations.
Le bilan du mois est le suivant :
À lire sur le bulletin global de la NOAA
Températures
Anomalies de température du mois :
Mars 2013 a été le 10e mois de mars le plus chaud sur la Planète (+ 0,80 °C par rapport à la moyenne) depuis 1880…
On assiste ainsi à un bouleversement des températures sur la planète. Il a fait un peu moins chaud en France (out en étant largement supérieurs aux moyennes), mais beaucoup plus chaud aux États-Unis qui battent des records.
Le réchauffement climatique doit s’analyser globalement, pas localement. En effet, il se peu que les modifications induisent refroidissent certaines zones. Par exemple, petit rappel géographique : la France est à la même latitude que le Canada, et Paris est bien plus au Nord que les grandes villes canadiennes :
S’il fait bien plus chaud chez nous, c’est grâce au flux de chaleur apporté par le courant maritime du Gulf Stream ; s’il était perturbé, il pourrait ainsi y avoir des conséquences pénibles durant certaines saisons ici.
Voici la situation de la banquise arctique par rapport aux années précédentes :
Précipitations
Anomalies de précipitations du mois (en mm de précipitations) :
Anomalies de précipitations du mois (en % par rapport à la moyenne):
Météo Solaire
Je rappelle que les billets de l’étude approfondie du Soleil et de ses cycles réalisée dans le cadre du dossier sur le Réchauffement Climatique sont disponibles ici :
- notre étoile,
- les taches solaires,
- de magnifiques vues en direct {patientez, chargement très long, mais c’est magnifique…},
- les cycles courts {billet qui nous intéresse particulièrement ici},
- les cycles longs.
Voici la carte des prévisions du cycle solaire pour les mois à venir :
Le pic du cycle 24 est actuellement estimé par la NASA à 66 taches solaires par jour, à l’automne 2013. (rappel : prévision 12/2011 : 96 taches/j en février 2013 ; prévision 02/2012 : 59 taches/j début 2013 ; 08/2012 : 60 taches/j au printemps 2013 ; fin 2012 : 73 taches/j à l’automne 2013)
À suivre le mois prochain ! 🙂
P.S. : Les archives de ce point Météo sont ici : point météo mensuel
15 réactions et commentaires
Une étude approfondie sur le déplacement et l’intensité du Gulf Stream ne pourrait-elle expliquer les désordres climatiques rencontrés en particulier durant tout l’été dernier et l’épisode neigeux du 11 au 14 mars dernier sur la côte ouest ?
L’année dernière j’avais annoncé sur ce blog un risque de saison cyclonique très violente en raison du temps particulièrement très chaud et sec aux Antilles au printemps dernier : la tempête du siècle Sandy ravage la côte Est des Etats-Unis http://www.rue89.com/2012/10/30/la-tempete-du-siecle-sandy-ravage-la-cote-est-des-etats-unis-236635 J’avais également précisément décrit le temps que nous avons eu pendant l’été 2012.
Ce printemps aux Antilles, la saison sèche a été anormalement pluvieuse. Perspectives personnelles pour le temps de l’été prochain : pourri en raison d’une alternance constante entre beau temps sur 5/6 jours (très chauds et secs) suivi de périodes orageuses violentes avec forte grêle. Mais dès septembre et jusqu’à mi octobre au moins, le beau temps constant sera de retour … mais nous aurons repris le travail. Et d’ici novembre (pas septembre ou octobre comme cela serait « normal ») le phénomène dit « cévenol », « exceptionnellement » tardif en saison sera à nouveau très violent sur la Méditerranée comme l’année dernière.
Pour les pays à l’Est de la France, un été particulièrement très chaud et très sec avec probabilité d’incendies violents : la Grèce en particulier, voire l’Italie.
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AlerterMerci pour ces cartes…
Des études sur le Gulf Stream existent, certaines sont controversées. Sans entrer dans les détails, il faut reprendre les scénarios du GIEC pour avoir une idée de l’évolution de la température et donc du temps. Parmi les responsables de cette organisation, il y a Jean Jouzel du LSCE, laboratoire, qui reçu le prix Nobel de la Paix avec Al Gore.
Le temps de 2030 est joué. En clair, il est prévisible. La perspective d’une augmentation de 2°C d’ici de 2050 n’est plus tenable. Nous sommes dans le scénario du 2°C à 4°C et au delà du 4°C à 6°C.
Il y aurait beaucoup à dire tant les disparités existent sur la Terre…Ainsi certains climatologues estiment qu’une partie du Sahel pourrait revêrdir !… De retour de Mumbaï, la crainte n’est pas la sécherresse mais l’inondation avant la sécherresse !…Quant à la multiplication des ouragans et de leur intensité, je crois qu’il y a un spécialiste au LCSCE (CEA).
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AlerterCher Gbalou,
Le temps serait clairement prévisible ? Woaaaw, je te conseille de rapidement postuler pour un job chez Météo-France, ils ont quelques problèmes de ce côté là !
En tous cas, le co-fondateur de Greenpeace semble ne pas être tout à fait d’accord avec les boules de cristal :
Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace pense que nous n’avons aucune preuve scientifique sérieuse de la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique auquel on assiste depuis 200 ans. « L’alarmisme actuel nous conduit à adopter des politiques énergétiques qui vont conduire à créer une immense pauvreté énergétique chez les plus pauvres. Ce n’est bon ni pour les gens, ni pour l’environnement. Dans un monde plus chaud, on peut produire plus de nourriture »…
A la question « quels sont ceux qui entretiennent l’idée de l’origine anthropique du réchauffement, et quelles sont leurs véritables motivations, Moore répond :
Moore: » Une puissante convergence d’intérêts divers. Des chercheurs en quête de subventions, des médias à la recherche de gros titres, des universités qui veulent trouver des fonds, des fondations, des groupes environnementalistes, des politiques cherchant à se créer l’image de sauveurs des générations futures. Tous ces gens se sont précipités sur cette opportunité »
Moore constate que le septicisme grandit chez les scientifiques : « Il y a des milliers de scientifiques qui rejettent l’origine anthropique du réchauffement… entièrement fondé sur des modèles et des prédictions informatiques. Nous n’avons pas réellement de boule de cristal, le RCA est un objet entièrement mythique »…
La suite sur : http://www.theblaze.com/stories/2011/01/20/greenpeace-founder-questions-man-made-global-warming/
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AlerterEt puisque vous me tutoyez, je peux vous répondre… d’autant plus que j’ai travaillé avec des scientifiques nobélisés sur le sujet !…Le réchauffement climatique ! J’insiste une dernière fois, le réchauffement climatique
Par ailleurs, en ce qui concerne l’écologie politique ou économique, Moore n’est pas l’exemple qui me vient tout de suite à l’esprit. Je ne suis pas sûr en outre qu’il le soit pour le parti des verts en France et pour les écologistes dans le monde.
Mais l’important n’est pas de vous convaincre. Je décide. Et je décide en fonction de la composite écologique. Et pour finir, Je crois en la responsabilité sociétale de l’entreprise.
Cordialement.
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AlerterIl y a une responsabilité humaine, la preuve en est la coïncidence du réchauffement avec l’âge industriel, point barre. Par respect pour vous et pour moi-même il serait avantageux de ne plus soulever ce point.
Maintenant, la seule incertitude concerne l’effet albédo dû aux nuages et de savoir s’il va s’accroître jusqu’à s’opposer efficacement au réchauffement. Je crois que oui, mais ça n’est qu’une intuition. Au reste, je ne suis pas inquiet du réchauffement climatique, habitant au deuxième étage, mes voisins boiront la tasse longtemps avant moi.
Je ne viens pas ici trouver des réponses, j’ai les réponses (heureusement parce que sinon…). Je viens juste voir si vous filez droit, et éventuellement tirer les oreilles des garnements.
Faites-moi penser à me désabonner de Greenpeace.
Lorsque j’ai une intuition je le dis, lorsque j’ai une certitude, je n’en fait pas mystère.
– Bac E en mathématiques : 9 heures de maths par semaine, j’étais bon en physique également. Ensuite j’ai commencé les sciences dures à Amiens, mais je déprimais légèrement dans le nord…. Donc j’ai passé un Dea de psychologie sociale à Paris X Nanterre, dans la foulée une maîtrise de psychopathologie, puis une maîtrise de sciences politiques.
J’aimerais que lorsque je dis une chose, ce soit pris au sérieux. Je ne suis pas économiste, je suis physicien dans ce domaine, lorsqu’il y a une équation majeure, je ne vais pas la louper. Cette équation est celle de Say, et il n’y a pas d’échappatoire à ce qu’elle dit. Les autres livres d’économie sont inutiles aujourd’hui, l’historien, le sociologue, l’économiste n’a rien à dire parce que personne ne peut changer cette équation. Tous les livres sont inutiles, voire nuisibles ! Toute discussion est nuisible si elle ne porte pas sur la vérité, inverse de Say, qui de toute façon fera capoter tout le système. Maintenant vous faites ce que vous voulez, cependant ceux qui veulent sauver le monde, vous n’y arriverez pas même en demandant aux légions célestes de gérer les banques. Le Ciel n’est pas capitaliste, justement.
Say, comme on disait en maths, c’est la raison nécessaire et suffisante pour faire capoter le capitalisme.
Conclusion, le problème en sciences n’est pas de tout comprendre, au contraire c’est d’en comprendre le moins possible.
J’attends avec impatience votre « coming out. »
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AlerterAprès le départ de France pour cause de chômage, de taxes dans un proche à avenir le départ pour refroidissement en France.
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AlerterBof , j’ai 60 ans , tout cela m’indiffère , mais pas pour les mêmes raisons que les complotistes qui ne vont pas tarder a se ruer sur cet article…
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AlerterLe climat souffre moins du carbone que la vérité de l’illusion.
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Alerter@Lisztfr
Merci !
Enfin un peu de bon sens…
Max Planck disait :
“Truth never triumphs — its opponents just die out. Science advances one funeral at a time.”
“La vérité ne triomphe jamais – ce sont ses opposants qui disparaissent. La Science progresse par une succession de funérailles. ”
C’est très frustrant, mais il faudra bien se résoudre à supporter l’imposture de l’ignorance…
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AlerterDan, j’avais justement cette phrase en tête tout à l’heure.
L
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AlerterJ’ignore si cela a été cité ici, je n’ai eu le temps de tout lire :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/05/06/le-taux-de-co2-dans-l-air-au-plus-haut-depuis-plus-de-2-5-millions-d-annees_3171507_3244.html
« Le taux de CO2 dans l’air au plus haut depuis plus de 2,5 millions d’années »
Soit, vu l’ensemble du reste des paramètres, tant climatiques que ceux qui donnent l’évolution de la flore et de la faune (qui en dépend), nous sommes mal partis.
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AlerterLundi 13 mai 2013 :
Seuil de CO2 : le monde dans une nouvelle zone de danger.
Le monde est entré dans une nouvelle zone de danger avec une concentration de CO2 mesurée au-delà des 400 parties par millions (PPM), seuil inégalé depuis des millions d’années, a alerté lundi la responsable climat de l’Onu, Christiana Figueres.
Avec 400 ppm de CO2 dans l’atmosphère, nous avons dépassé un seuil historique et nous sommes entrés dans une nouvelle zone de danger, a déclaré Mme Figueres dans un communiqué daté de Bonn (Allemagne), reçu à Paris.
Le monde doit se réveiller et prendre note de ce que cela signifie pour la sécurité des hommes, leur bien-être et le développement économique.
Estimant qu’il y a toujours une chance d’échapper aux pires effets du changement climatique, la grande ordonnatrice des négociations onusiennes sur le climat a appelé la communauté internationale à apporter une réponse politique qui relève vraiment le défi.
L’observatoire référence installé sur le volcan de Mauna Loa, à Hawaï, a enregistré jeudi dernier une concentration de CO2 de 400,03 PPM, selon l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
Il s’agit d’une mesure ponctuelle et non d’une moyenne annuelle, qui sera néanmoins atteinte, mais ce seuil symbolique est le signe que la planète est lancée sur la trajectoire d’un réchauffement inquiétant.
L’objectif fixé par la communauté internationale en 2009 est de contenir le réchauffement à +2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, seuil au-delà duquel les scientifiques mettent en garde contre un emballement du système climatique avec son cortège d’événements extrêmes.
Or avec une moyenne annuelle de 400 PPM de CO2, le réchauffement attendu est d’au moins 2,4°C, selon le dernier rapport des experts de l’ONU sur le climat (Giec).
Et les perspectives sont sombres : les émissions de CO2 dans l’atmosphère ne cessent d’augmenter et si la tendance se poursuit, la hausse du thermomètre devrait être de 3 à 5 °C.
http://www.romandie.com/news/n/_Seuil_de_CO2__le_monde_dans_une_nouvelle_zone_de_danger_98130520131255.asp
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AlerterEt qu’est-ce qu’on fait avec les 15 dernières années de stabilité des températures, alors que le Soleil atteint son pic d’activité en 2013 ?!
Cela signifie que la Terre se refroidit, malgré un CO2 qui continue à monter en flèche.
Je vous rassure, 2013 risque d’être une année chaude, ce n’est pas encore tout à fait sûr mais les factures de chauffage vont peut-être baisser un peu !
Pour en savoir plus :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qA2dKD6FaVM
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AlerterRichard Feynman, prix Nobel de physique, expliquait à ses étudiants de Cornell (1964) que la science n’a rien à faire des arguments d’autorité : seule la confrontation avec l’expérience compte…
==> http://www.youtube.com/watch?v=0pK01iKwb1U
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AlerterPourquoi du sectarisme tout blanc ou tout noir ?
L’observation c’est la météo d’aujourd’hui. Quasiment que de la statistique basée sur l’observation et le relevé. Pour preuve, l’incapacité de prévoir le temps à plus de cinq jours sans risquer de se tromper à plus de 50 % : en effet il fera beau s’il ne pleut pas. Nous voilà bien avancés.
Les météorologues sont des statisticiens. Si l’on ignore dans les modèles la complexité de la thermodynamique des fluides et des gaz (impact du réchauffement climatique) on ne peut prévoir le temps à 20 jours, une promesse que les météorologues nous faisaient déjà il y a 30 ans.
Le mix des deux est une solution bien plus crédible.
Entendez vous un seul bulletin météo ces jours-ci qui explique les raisons du temps exécrable en France en ce mois de mai 2013 ?
C’est pourtant pas si compliqué. Un Gulfstream à deux mille km trop au Sud-Ouest de nos côtes, un anticyclone sur le continent à l’Est-Nord-Est (souvenez vous de la définition du climat continental chaud) et un mouvement de hautes pressions inverse aux aiguilles d’une montre qui envoie un air chaud au pôle (vous apprendrez dans quelques mois que la banquise à fondu encore plus vite que ces dernières années) qui au passage se charge d’eau, refroidit et revient en dépression polaire vers nous par la façade Ouest : de la neige en Normandie le 11 mars et froid et neige à 400 m le 24 mai sur l’Est.
Ce modèle météorologique statistique n’existe pas dans les bases de données de Météo France (ni d’ailleurs) !
Comme la météo ne donne pas de prévisions pour l’été je vous donne les miennes qui valent ce qu’elles valent, n’étant pas météorologue.
Sans changement notable dans le déplacement normal du Gulfstream le froid alternera d’ici mi-juillet, voire fin juillet par 3 à 5 jours de montée des températures (jusqu’à l’approche des 25 °), interrompue par de violents orage accompagnés de chutes de grêle violentes (genre balle de golf).
Instabilité relative mais moins violente en aout (le Gulfstream se sera rapproché de l’Espagne) suivie d’un temps chaud et sec jusqu’à la fin du mois d’octobre. L’été indien comme au Canada…
Si la chaleur perdure au-delà d’octobre nous reparlerons ensemble sur ce blog de la violence exceptionnelle du phénomène météo cévenol 2013 sur la côte méditerranéenne.
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