Poursuite de la série, pour changer un peu de la crise économique : le désormais classique point météo mensuel…
Comme je me suis assoupi et que plusieurs me l’ont réclamé, je reprends l’historique…
Bilan mensuel pour juin 2013, que je commenterai peu, les images parlant d’elles-mêmes…
En France
Analyse Météo-France pour Juin 2013
Source : Météo France
« • Ce mois de juin 2013 a été marqué par de forts épisodes orageux, en particulier du 17 au 20 sur la majeure partie du pays, avec pluies intenses, vents violents et chutes de grêle significatives. Le Sud-Ouest a connu des crues et des inondations historiques. »
Températures
« • Les températures moyennées sur le mois et sur la France sont inférieures aux normales de 0.8 °C. Le déficit atteint même 1.8 °C dans le Sud-Ouest. »
« • Malgré ses faibles températures, le mois de juin 2013 ne présente pas de caractère exceptionnel. Néanmoins, ce mois de juin 2013 fait suite à 11 mois de juin relativement chauds et il faut remonter à 1995 pour observer des températures aussi froides pour la saison en moyenne sur la France. »
Vent
« • Le vent a soufflé fréquemment sur les côtes de la Manche comme le mistral et la tramontane. De plus, de violentes rafales ont accompagné les orages. »
Ensoleillement
(les données sont en pour-cents, donc rose = « au dessus de la moyenne »)
« • L’ensoleillement est déficitaire sur la quasi-totalité du pays, notamment sur la moitié ouest. Seuls le sud de l’Alsace, la Provence, la Corse ainsi que le Languedoc ont bénéficié d’un ensoleillement « normal ». »
Précipitations
« • Les précipitations très contrastées ont affecté particulièrement l’Aquitaine, le sud de Midi-Pyrénées ainsi que les régions s’étendant de Poitou-Charentes à l’Île-de-France. Les cumuls y sont souvent une fois et demie à deux fois supérieurs à la normale. »
A l’échelle de la France, la pluviométrie de mai 2013, comparable à celle de mai 2007, est au 4ème rang des mois de mai les plus pluvieux depuis 1959 derrière 1981, 1983 et 1984.
(les données sont en pour-cents, donc rose = « en dessous de la moyenne »)
MF : « • Le cumul pluviométrique annuel moyen est déjà presque atteint au 1er juillet du sud de l’Aquitaine au sud de Midi-Pyrénées, ainsi que sur la Côte d’Azur. En revanche, à l’échelle de la France, le cumul de ce mois de juin ne présente aucun caractère exceptionnel. »
En conséquence, on a au niveau des précipitations efficaces (= eau disponible pour l’écoulement et la recharge des nappes) :
« • A l’échelle de la France, le cumul des précipitations efficaces depuis le 1er septembre est généralement excédentaire de 50 à 100 %. Il atteint par endroits 2 à 3 fois la normale de la Vienne à la Sarthe, à l’île-de-France et à l’Aube, près de la mer du Nord, sur le littoral varois, ainsi qu’au sud de la Garonne avec un cumul de précipitations efficaces compris entre 750 et 1250 mm sur le piémont pyrénéen. Seules quelques régions situées du Massif central au delta du Rhône et dans le Roussillon affichent un déficit. Le cumul de précipitations efficaces y représente entre 25 à 75 % des normales. »
Eau dans le sol
« • Au 1er juillet 2013, les sols superficiels sont proches de la saturation voire saturés du piémont pyrénéen (de l’Ariège aux Pyrénées-Atlantiques), à l’Aquitaine, Poitou-Charentes, Ile de France et jusqu’aux frontières du nord-est. En revanche, l’humidité des sols est déficitaire dans le Nord-Pas-de-Calais, en Normandie, Bretagne, Vendée et ponctuellement sur le Massif central, le long du couloir rhodanien et sur le nord de la Corse. L’humidité des sols représente dans ces régions de 60 à 80 % de la normale. »
État des nappes souterraines
Situation du niveau des nappes :
« Le niveau des nappes au 1er juillet 2013 est hétérogène d’une région à l’autre.
La très grande majorité des réservoirs (90%) affichent un niveau normal à supérieur à la normale. Les secteurs où la situation est favorable sont très généralisés sur l’ensemble du territoire. La situation des nappes en ce début d’été traduit l’excellente recharge du début d’année. En fait la recharge s’est prolongée de manière significative jusqu’en mai et juin, ce qui est assez exceptionnel. Les précipitations marquées jusqu’en ce début d’été couvrent presque intégralement les besoins de la végétation, bien que désormais non négligeables. Les nappes sont ainsi très peu sollicitées et leurs niveaux très hauts pour la saison permettent d’envisager de manière sereine la période estivale 2013. »
Tendance d’évolution du niveau des nappes :
« En cette période de début d’été, après une très bonne période de recharge 2012 / 2013 qui s’est prolongée en juin, on s’oriente désormais clairement vers la période de bascule avec la moitié (48%) des nappes encore en hausse ou stable et la moitié en baisse (52%).
La situation des nappes au 1er juillet est assez similaire à celle du mois précédent. La période de bascule vers une baisse des niveaux est cependant amorcée mais dans le cadre d’un processus assez lent cette année. L’épisode encore actif de recharge de fin de printemps, en juin, conduit au maintien à la hausse d’un nombre important de points pour cette période de l’année. On note bien entendu, les premiers signes très tangibles de stabilisation des niveaux et de baisse. »
Faits remarquables
En Europe
Températures
Températures moyennes du mois :
Anomalies de température du mois = différences par rapport à la moyenne historique :
Températures moyennes des 3 derniers mois :
Anomalies de température des 3 derniers mois :
Précipitations
Précipitations moyennes du mois :
Anomalies de précipitations du mois :
Précipitations moyennes des 3 derniers mois :
Anomalies de précipitations des 3 derniers mois :
Aux États-Unis
Anomalies de température du mois :
NB. : 2°F = 1,1 °C
Les évènements marquants ont été les suivants :
Au niveau géographique national :
Et si on regarde sur les 12 derniers mois :
À lire sur le bulletin américain de la NOAA
Dans le Monde
Tout d’abord, voici une synthèse des évènements du mois, par la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration, agence gouvernementale américaine) :
Elle est malheureusement en anglais, mais bon, chez Météo-France, on ne trouve presque aucune donnée pertinente accès libre, alors avant qu’ils s’occupent du Monde… A contrario, mention très spéciale à la NOAA et à son National Climatic Data Center, pour l’immense qualité des informations.
Le bilan du mois est le suivant :
Juin 2013 a donc été le 3e mois de juin le plus chaud sur les terres de la Planète (+ 1,19 °C par rapport à la moyenne) depuis 1880…
À lire sur le bulletin global de la NOAA
Températures
Anomalies de température du mois :
On assiste ainsi à un bouleversement des températures sur la planète. Il a fait un peu moins chaud en France (out en étant largement supérieurs aux moyennes), mais beaucoup plus chaud aux États-Unis qui battent des records.
Le réchauffement climatique doit s’analyser globalement, pas localement. En effet, il se peut que les modifications induisent refroidissent certaines zones. Par exemple, petit rappel géographique : la France est à la même latitude que le Canada, et Paris est bien plus au Nord que les grandes villes canadiennes :
S’il fait bien plus chaud chez nous, c’est grâce au flux de chaleur apporté par le courant maritime du Gulf Stream ; s’il était perturbé, il pourrait ainsi y avoir des conséquences pénibles durant certaines saisons ici.
Voici la situation de la banquise arctique par rapport aux années précédentes :
Précipitations
Anomalies de précipitations du mois (en mm de précipitations) :
Anomalies de précipitations du mois (en % par rapport à la moyenne):
Météo Solaire
Je rappelle que les billets de l’étude approfondie du Soleil et de ses cycles réalisée dans le cadre du dossier sur le Réchauffement Climatique sont disponibles ici :
- notre étoile,
- les taches solaires,
- de magnifiques vues en direct {patientez, chargement très long, mais c’est magnifique…},
- les cycles courts {billet qui nous intéresse particulièrement ici},
- les cycles longs.
Voici la carte des prévisions du cycle solaire pour les mois à venir :
Le pic du cycle 24 est actuellement estimé par la NASA à 67 taches solaires par jour, à l’automne 2013. (rappel : prévision 12/2011 : 96 taches/j en février 2013 ; prévision 02/2012 : 59 taches/j début 2013 ; 08/2012 : 60 taches/j au printemps 2013 ; fin 2012 : 73 taches/j à l’automne 2013)
À suivre le mois prochain ! 🙂
P.S. : Les archives de ce point Météo sont ici : point météo mensuel
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation.
6 réactions et commentaires
Attention le climat est bien la science la plus incorrecte avec très peu de recul, le réchauffement est bien là, mais pour les causes il y a tellement de paramètres et si peu d’expériences réalisables sauf par des modèles d’ordinateur dont au bout de quelques mois le taux d’erreur est tel que les résultats ne veulent plus rien dire.
Quant aux cycles solaires, il en existe plusieurs qui se superposent
le plus court environ 2 x 11 ans (car inversion de la polarité du soleil à son minimum tous les 11 ans) n’a que peu d’influence sur notre climat
par contre les autres cycles 80, 200 et 1000 ans eux seraient plus influençables sur le climat, notamment des écrit du moyen age qui évoquait (en fonction des cultures et viticultures) une température de 2 à 4 degrés au dessus des nôtres.
Un autre facteur est une corrélation entre le passage de notre système solaire dans les bras de notre galaxie et les ères et ages glacières.
[Modéré, les 8 académies des sciences du G8 ont affirmé en 2005 l’influence de l’effet de serre, il ne peut donc pas être considéré scientifiquement comme une cause éventuelle]. De toute façon l’économie de matière et son recyclage est bon pour notre environnement.
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AlerterDimanche 20 octobre 2013 :
Incendies en Australie: un danger « sans précédent ».
Les pompiers australiens ont renforcé leur dispositif dimanche pour contenir de vastes incendies dans la région de Sydney. Ils évoquent un danger « sans précédent » pour les populations.
Plus de 200 habitations ont été détruites et 120 endommagées.
L’incendie le plus destructeur est survenu dans les Montagnes bleues, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Sydney. Il a dégagé un nuage de cendres et de fumée qui a plongé Sydney, la plus grande ville du pays, dans la pénombre.
Actuellement, une seule victime a été signalée. Un homme de 63 ans est décédé probablement d’une crise cardiaque en tentant de protéger sa maison contre les flammes au nord de Sydney.
Les pompiers ont bénéficié d’un répit vendredi et samedi à la faveur d’une baisse des températures et d’un affaiblissement du vent. Les conditions météorologiques devaient à nouveau se dégrader dimanche avec une remontée de la chaleur et des vents soufflant à plus de 100 km/h.
« Nous faisons face à une situation sans précédent en termes de risque et d’exposition pour la région des Montagnes bleues et de Hawkesbury », a prévenu le chef des pompiers de l’Etat, Shane Fitzsimmons. Il faut remonter à la fin des années 1960 pour retrouver des conditions aussi dramatiques, même si ces derniers incendies sont « hors catégorie », selon lui.
Un avis d’évacuation a été émis dimanche matin pour le village de Bell dans les Montagnes bleues. Une interdiction absolue d’allumer des feux a été déclarée pour Sydney et ses environs.
Incendies fréquents
Des évacuations forcées seront décidées au cas par cas dans certaines zones menacées par des feux représentant un risque « beaucoup plus extrême » que par le passé, a indiqué le chef adjoint de la police locale, Alan Clarke.
Les incendies de brousse sont fréquents en Australie pendant l’été austral, de décembre à février. En 2009, l’un d’eux avait tué 173 personnes et réduit en cendres des milliers d’habitations dans l’Etat de Victoria (sud).
http://www.romandie.com/news/n/Incendies_en_Australie_un_danger_sans_precedent79201020130625.asp
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AlerterMerci Olivier de nous mettre ce point météo !
Et merci à BA pour son commentaire et ses commentaires en général !
Bonne fin de dimanche.
Marc
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AlerterQuand l’air devient trop pollué, ça donne une atmosphère d’apocalypse.
En Chine, nous avons un nouveau mot : l’ airpocalypse.
Mardi 22 octobre 2013 :
Une épaisse chape de pollution paralysait mardi pour le troisième jour consécutif Harbin, une métropole du nord-est de la Chine, forçant la fermeture des écoles et de l’aéroport et entravant le réseau de transports.
Tout en ayant baissé par rapport à la veille, la pollution atmosphérique atteignait encore un niveau dépassant de plus de trente fois le plafond préconisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Harbin, agglomération de plus de 10 millions d’habitants.
« Le fog est moins grave qu’hier, mais c’est toujours dégoûtant », a déclaré une étudiante chinoise, Song Ting, 21 ans, jointe au téléphone depuis Pékin.
Un ingénieur de 25 ans, Zhao Yang, a déclaré de son côté : « Hier, c’était le pire. On a mal quand on respire. On ne voit pas grand monde dans les rues et certains mettent trois masques avant de sortir ».
L' »airpocalypse » à Harbin faisait mardi la une de divers journaux dans le pays, de plus en plus inquiets de la dégradation de l’environnement.
La presse publiait notamment des photos de résidents, le visage recouvert d’un masque filtrant, perdus dans un brouillard ne laissant que quelques dizaines de mètres de visibilité.
Le « fog » sur Harbin, capitale de la province du Heilongjiang, s’est accumulé tandis que la ville mettait en route son système public de chauffage à l’approche de l’hiver, particulièrement rude dans cette région frontalière de la Sibérie.
La Chine, deuxième économie de la planète et premier marché automobile mondial, voit son environnement menacé par ses nombreuses industries polluantes, son trafic routier en constante expansion et son laxisme pour protéger les écosystèmes.
En outre le pays tire plus de 70% de son énergie de la combustion du charbon, ce qui en fait le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre.
Le gouvernement avait annoncé en juin qu’il rendrait désormais les cadres locaux responsables de l’amélioration de la qualité de l’air dans leur ville.
La municipalité de Pékin a, elle, annoncé jeudi dernier son intention d’instaurer un système de circulation automobile alternée les jours où la qualité de l’air est particulièrement dégradée.
La pollution de l’air a contribué au décès prématuré de 1,2 million de personnes en Chine en 2010, avait estimé l’organisation Health Effects Institute, dans une étude parue en mars dernier.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/afp-00558344-troisieme-jour-de-grave-pollution-atmospherique-dans-une-metropole-chinoise-620784.php
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Alerterattention, une petite erreur, (dans ce texte par ailleurs très bien documenté !), très très commune : la différence de chaleur entre l’Europe du Nord et le Canada n’est que très peu liée au Gulf Stream. C’était une hypothèse vraisemblable, et il y a 15 ans une des seules, mais elle n’était pas vraiment satisfaisante (les quantités d’énergies en jeu collent pas) et globalement incomplète…
Un scientifique américain, Seager, a depuis mené des études poussées sur la question, et conclut que le role du gulf stream est très mineur dans la question (pas inexistant, mais il représente à peine 10% de l’apport en chaleur). Il y a donc plusieurs phénomènes en jeu, mais le principal est la circulation atmosphérique et notamment un gros « courant d’air » créé par les rocheuses à l’Ouest des Etats Unis, et que la force de Coriollis ramène gentiment chez nous ensuite…
un article un peu détaillé ici en français : http://www.ldeo.columbia.edu/res/div/ocp/pub/seager/Seager_recherche2003.pdf
et plus de sources ici http://www.ldeo.columbia.edu/res/div/ocp/gs/
C’est un détail bien entendu qui ne remet pas grand chose en cause, mais les conséquences d’un arrêt du Gulf stream seraient bien moindre du coup et on conserverait un climat bien plus chaud, toutes choses égales par ailleurs (sauf que comme le note Seager, toutes les choses risquent de ne pas être égales par ailleurs, donc ça reste très compliqué à prévoir localement.. mais bref !)
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AlerterMercredi 30 octobre 2013 :
Quels sont les pays les plus vulnérables au changement climatique ?
Dans les dix prochaines années, un tiers de la production économique mondiale sera localisée dans les pays les plus durement frappés par le changement climatique, une augmentation de 50 % par rapport à la situation actuelle. C’est la conclusion d’une étude du cabinet britannique d’analyse des risques Maplecroft, parue mercredi 30 octobre.
Selon l’index de vulnérabilité au changement climatique que publie chaque année depuis 2008 cet institut, 67 pays, totalisant une production de 44 000 milliards de dollars (32 000 milliards d’euros), seront soumis aux conséquences de phénomènes climatiques extrêmes de plus en plus nombreux, tels que les tempêtes, les inondations, les sécheresses ou la hausse du niveau de la mer.
Pour réaliser cette étude, Maplecroft a évalué l’exposition de 193 pays aux conséquences du réchauffement, mais aussi la sensibilité des populations au changement climatique, en termes de santé, d’éducation, de dépendance agricole et d’infrastructures disponibles, et la capacité de leurs institutions, de leur économie et de leur société à s’y adapter et à lutter contre ces impacts.
LE BANGLADESH, PAYS LE PLUS EXPOSÉ
Résultat, les dix pays les plus exposés au péril climatique sont aussi parmi les plus pauvres : le Bangladesh, la Guinée-Bissau, la Sierra Leone, Haiti, le Soudan, le Nigeria, la République démocratique du Congo, le Cambodge, les Philippines et l’Ethiopie. Mais certaines des économies mondiales les plus importantes et à la croissance la plus rapide devraient également être touchées : l’Inde (20e), le Pakistan (24e) et le Vietnam (26e) dans la catégorie « risque extrême », de même que l’Indonésie (38e), la Thaïlande (45e) et la Chine (61e), classés « à haut risque ».
Dernier exemple de cette vulnérabilité : le cyclone Phailin, qui a touché les côtes orientales de l’Inde le 12 octobre faisant quatorze morts, a entraîné 4,15 milliards de dollars de dégâts dans le seul Etat de l’Orissa, dans les secteurs de l’alimentation, de l’agriculture et de l’industrie minière. Près d’un million de tonnes de riz y ont été détruites, tandis que les principales infrastructures – routes, ports, rails et télécommunications – ont été gravement endommagées, perturbant le fonctionnement et les chaînes d’approvisionnement des entreprises et des industries.
La côte est de l’Inde commence à évaluer les dégâts causés par le passage du cyclone Phailin, le plus puissant en quatorze ans dans le pays.
A l’inverse, les pays les moins à risque sont tous situés en Europe du Nord : l’Islande, la Norvège, l’Irlande se partagent le podium, suivis de la Finlande, du Luxembourg et du Danemark.
Si le sud de l’Europe doit connaître d’importants changements climatiques dans les cinquante prochaines années, les pays exposés, tels que Malte, l’Italie ou la Grèce, ont développé une forte capacité d’adaptation et une faible sensibilité, qui diminuent leur vulnérabilité, note l’étude. C’est également le cas des Etats-Unis, classés « à faible risque » (158e), en dépit de régions côtières exposées aux tempêtes et à l’élévation du niveau de la mer.
Au-delà des Etats, l’étude a aussi étudié les risques pour les cinquante plus grosses villes du monde. Les cinq centres urbains les plus menacés sont Dacca (Bangladesh), Bombay (Inde), Manille (Philippines), Calcutta (Inde) et Bangkok (Thaïlande). A l’opposé, les deux seuls à être considérés comme « à faible risque » sont Paris (la France se classe en 164e position des pays) et Londres (Royaume-Uni, 173e position).
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/10/30/quels-sont-les-pays-les-plus-vulnerables-au-changement-climatique_3505094_3244.html
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