Poursuite de la série, pour changer un peu de la crise économique : le désormais classique point météo mensuel…
Bilan mensuel pour septembre 2013, que je commenterai peu, les images parlant d’elles-mêmes…
En France
Analyse Météo-France pour Septembre 2013
Source : Météo France
« • Le mois de septembre, proche des valeurs saisonnières, nous offre toutefois un début d’automne marqué par une certaine douceur.
Températures
« • La température moyenne mensuelle sur la France a été supérieure de 0.6 °C à la normale. Débuté très chaudement, le mois de septembre a connu ensuite des températures assez fraîches pour la saison avant que le mercure ne remonte sensiblement en fin de mois. »
« • Malgré les deux épisodes de chaleur, le mois de septembre 2013 ne présente aucun caractère exceptionnel. »
Vent
« • Le nombre de jours de vent fort est conforme à la normale. Les rafales de vent ont rarement dépassé 100 km/h, excepté sur le pourtour méditerranéen et la Corse. »
Ensoleillement
(les données sont en pour-cents, donc rose = « au dessus de la moyenne »)
« • L’ensoleillement a été conforme à la normale sur une grande partie du pays. Généreux en Provence et en Corse, il est toutefois déficitaire du nord de l’Aquitaine et de Midi-Pyrénées à l’Île-de-France et à la Bourgogne. »
Précipitations
« • La pluviométrie, proche de la normale en moyenne sur la France, a été géographiquement contrastée. Inférieure à la normale sur les régions côtières, elle a été excédentaire, parfois de plus de 20 %, du Sud-Ouest au Bassin parisien et au Nord-Est ainsi qu’en Savoie et dans les Cévennes. »
(les données sont en pour-cents, donc rose = « en dessous de la moyenne »)
MF : « • À l’échelle de la France, la pluviométrie de septembre ne présente aucun caractère exceptionnel. »
En conséquence, on a au niveau des précipitations efficaces (= eau disponible pour l’écoulement et la recharge des nappes) :
« • À l’exception des régions situées sur le nord du Finistère, de l’Aisne au nord de la Lorraine, sur le nord-est de la Corse, et de l’est de la Dordogne au Massif central ainsi que sur le pourtour du golfe du Lion, le cumul des précipitations efficaces depuis le 1er septembre est généralement excédentaire de 50 à 100 %. Il atteint localement 2 à 3 fois la normale de la Vienne à la Sarthe, à l’île-de-France et à l’Aube, près de la mer du Nord, en Provence et dans le sud des Alpes, ainsi qu’au sud de la Garonne avec un cumul de précipitations efficaces toujours compris entre 750 et 1250 mm sur le piémont pyrénéen. Le cumul de précipitations efficaces représente ponctuellement entre 25 à 75 % des normales du Massif central au delta du Rhône et dans le Roussillon. »
Eau dans le sol
« • Compte-tenu des faibles précipitations et des fortes températures sur la France, l’assèchement des sols est très marqué depuis début juillet. Ainsi, au 1er septembre 2013, l’humidité des sols est déficitaire sur une grande partie du pays. L’humidité des sols ne représente que 60 % de la normale sur la pointe bretonne, la Manche, l’ouest du Calvados, de l’Aisne aux Ardennes, ainsi que localement en Franche-Comté, Limousin, Seine-Maritime et dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle est même inférieure à 30 % de la normale en Camargue et sur la pointe corse. En revanche, l’humidité des sols superficiels est légèrement excédentaire du nord de la région parisienne à l’Oise, ainsi que localement dans le nord de la Meurthe-et-Moselle, en Gironde, du sud de la Bourgogne à l’est de l’Auvergne, dans les Pyrénées-Atlantique, la Drôme, l’Isère, les Alpes-Maritimes et sur le relief corse. »
État des nappes souterraines
Situation du niveau des nappes :
« Le niveau des nappes au 1er septembre 2013 est hétérogène d’une région à l’autre.
La très grande majorité des réservoirs (84%) affichent un niveau normal à supérieur à la normale. Les secteurs où la situation est favorable sont très généralisés sur l’ensemble du territoire. La situation des nappes au cours de l’été est liée à l’excellente recharge du début d’année qui s’est prolongée de manière significative jusqu’en début d’été, ce qui est assez exceptionnel. Les précipitations orageuses de l’été ont participé, dans certains secteurs, à la couverture des besoins de la végétation, non négligeables en cette période de l’année. Les nappes présentent des niveaux réellement hauts pour la saison. »
Tendance d’évolution du niveau des nappes :
« En cette fin de période estivale, après une très bonne période de recharge 2012 / 2013 qui s’est prolongée jusqu’en juin, on se situe désormais sur la période habituelle de baisse des niveaux avec les trois-quarts (77%) des nappes qui affichent un niveau en baisse. Seuls 14% des niveaux sont encore stables et le pourcentage de niveaux en hausse est désormais très marginal (8%), ce qui est très habituel pour la saison.
La situation des nappes au 1er septembre confirme la tendance observée durant le mois précédent. La période de bascule vers une baisse des niveaux a eu lieu en juillet, très tardivement, et se confirme en août. La recharge de printemps, très bénéfique cette année, et qui s’est prolongée très tardivement, laisse la place à la période de normale de baisse des niveaux. »
Faits remarquables
En Europe
Températures
Températures moyennes du mois :
Anomalies de température du mois = différences par rapport à la moyenne historique :
Températures moyennes des 3 derniers mois :
Anomalies de température des 3 derniers mois :
Précipitations
Précipitations moyennes du mois :
Anomalies de précipitations du mois :
Précipitations moyennes des 3 derniers mois :
Anomalies de précipitations des 3 derniers mois :
Aux États-Unis
Anomalies de température du mois :
NB. : 2°F = 1,1 °C
Les évènements marquants ont été les suivants :
Au niveau géographique national :
Et si on regarde sur les 12 derniers mois :
À lire sur le bulletin américain de la NOAA
Dans le Monde
Tout d’abord, voici une synthèse des évènements du mois, par la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration, agence gouvernementale américaine) :
Elle est malheureusement en anglais, mais bon, chez Météo-France, on ne trouve presque aucune donnée pertinente accès libre, alors avant qu’ils s’occupent du Monde… A contrario, mention très spéciale à la NOAA et à son National Climatic Data Center, pour l’immense qualité des informations.
Le bilan du mois est le suivant :
Septembre 2013 a donc été le 4e mois de septembre le plus chaud sur les terres de la Planète (+ 1,19 °C par rapport à la moyenne) depuis 1880…
À lire sur le bulletin global de la NOAA
Températures
Anomalies de température du mois :
On assiste ainsi à un bouleversement des températures sur la planète. Il a fait un peu moins chaud en France (out en étant largement supérieurs aux moyennes), mais beaucoup plus chaud aux États-Unis qui battent des records.
Le réchauffement climatique doit s’analyser globalement, pas localement. En effet, il se peut que les modifications induisent refroidissent certaines zones. Par exemple, petit rappel géographique : la France est à la même latitude que le Canada, et Paris est bien plus au Nord que les grandes villes canadiennes :
S’il fait bien plus chaud chez nous, c’est grâce au flux de chaleur apporté par le courant maritime du Gulf Stream ; s’il était perturbé, il pourrait ainsi y avoir des conséquences pénibles durant certaines saisons ici.
Voici la situation de la banquise arctique par rapport aux années précédentes :
Précipitations
Anomalies de précipitations du mois (en mm de précipitations) :
Anomalies de précipitations du mois (en % par rapport à la moyenne):
Météo Solaire
Je rappelle que les billets de l’étude approfondie du Soleil et de ses cycles réalisée dans le cadre du dossier sur le Réchauffement Climatique sont disponibles ici :
- notre étoile,
- les taches solaires,
- de magnifiques vues en direct {patientez, chargement très long, mais c’est magnifique…},
- les cycles courts {billet qui nous intéresse particulièrement ici},
- les cycles longs.
Voici la carte des prévisions du cycle solaire pour les mois à venir :
Le pic du cycle 24 est actuellement estimé par la NASA à 66 taches solaires par jour, à l’été 2013. (rappel : prévision 12/2011 : 96 taches/j en février 2013 ; prévision 02/2012 : 59 taches/j début 2013 ; 08/2012 : 60 taches/j au printemps 2013 ; fin 2012 : 73 taches/j à l’automne 2013)
À suivre le mois prochain ! 🙂
P.S. : Les archives de ce point Météo sont ici : point météo mensuel
14 réactions et commentaires
Jeudi 12 décembre 2013 :
Accélération de la fonte de la calotte glaciaire de l’Antarctique ouest.
La calotte glaciaire de l’Antarctique ouest fond à un rythme plus élevé que ce qui avait été observé jusqu’en 2010. C’est ce qu’indiquent des recherches de l’Agence spatiale européenne (ESA) présentées mercredi 11 décembre.
La calotte glaciaire de cette région perd 150 km3 de glace par an, un volume beaucoup plus élevé que les mesures précédentes. Sur la base des observations conduites pendant trois ans grâce au satellite CryoSat, l’ESA indique que la part de cette fonte dans l’élévation du niveau des mers serait de 15 % plus importante que les estimations précédentes, basées sur la période 2005-2010.
Andrew Shepherd de l’Université de Leeds (Royaume-Uni), qui a supervisé les travaux, relève toutefois que la perte de glace supplémentaire pourrait être due à une fonte accélérée mais aussi aux mesures plus précises du satellite CryoSat.
« CryoSat nous permet de surveiller les régions côtières et d’altitude de l’Antarctique qui étaient hors de portée des instruments précédents et il semble que ces régions soient cruciales pour déterminer le déséquilibre global », explique-t-il.
La fonte des glaces de l’Antarctique et du Groënland est particulièrement surveillée par les chercheurs du fait de son impact sur le niveau des océans.
La hausse du niveau des mers est également due à la fonte d’autres glaciers, ainsi qu’au phénomène d’expansion thermique provoqué par le réchauffement des masses d’eau.
Le niveau moyen des mers a augmenté de 19 centimètres entre 1901 et 2010, soit une moyenne de 1,7 mm par an. Mais la hausse a été plus importante ces trente dernières années avec une moyenne de 3,2 mm par an (1993-2010). Ces travaux de l’Agence européenne ont été présentés à une rencontre de l’American Geophysical Union à San Francisco.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/12/12/acceleration-de-la-fonte-de-la-banquise-de-l-antarctique-ouest_4332635_3244.html
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Alerterpendant que l’Arctique se porte mieux depuis 5 ans maintenant, l’Antarctique bat des records d’extension : http://nsidc.org/arcticseaicenews/
… et les glaciers Himalayiens ont perdu 0.2% en 10 ans http://www.currentscience.ac.in/Volumes/106/07/1008.pdf
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AlerterC’était le 3 janvier 2012 :
Des fontaines de méthane découvertes dans l’océan Arctique russe.
L’impact de ce gaz sur l’effet de serre est vingt fois plus important que le CO². Libéré par la fonte des glaces dans cette région, il pourrait accélérer le réchauffement climatique.
Une expédition scientifique russe a découvert des centaines de fontaines de méthane se déversant dans l’océan Arctique, rapporte le quotidien britannique The Independant. Or, le méthane est un gaz à effet de serre vingt fois plus puissant que le CO². Selon les scientifiques, c’est le signe que les fonds marins sont touchés par le réchauffement climatique. Un réchauffement lui-même accéléré par la libération de méthane dans l’atmosphère.
C’est au large du nord de la Russie, dans les glaces de océan Arctique, que l’expédition menée par Igor Semiletov a fait cette découverte. « Auparavant, nous avions trouvé des fontaines comme celles-ci, mais elles n’avaient que quelques dizaines de mètres de diamètre, explique-t-il. Cette fois, nous avons trouvé des structures continues, puissantes et impressionnantes de plus de 1 000 mètres de diamètre. »
Plus inquiétant, la zone explorée est relativement petite. Selon les scientifiques, les fontaines de ce type pourraient se compter par milliers à l’échelle de toute cette région du globe, d’autant que les poches de ce gaz emprisonné sous terre, sous les fonds marins, sont estimées à plusieurs centaines de millions de tonnes.
L’apparition de ces fontaines est encore difficile à expliquer, mais il pourrait s’agir d’une conséquence du réchauffement climatique. Les glaces qui recouvrent les fonds marins ont reculé ces dernières années, et ont permis au gaz de s’échapper.
http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/des-fontaines-de-methane-decouvertes-dans-larctique-russe_45555.html
Jusqu’où le niveau des mers va-t-il monter (et quelles en seront les conséquences) ?
A travers une étude des populations et des mécanismes océaniques, cet ouvrage est un plaidoyer pour la sauvegarde des océans avec force de propositions. Extrait de « Océans : la grande alarme », publié par Callum Roberts, édition Flammarion, en octobre 2013 :
Une autre boucle de rétroaction positive qui amplifie le réchauffement planétaire est apparue récemment dans l’océan Arctique. Le plancher sous-marin a commencé à vomir en quantités colossales des bulles de méthane libéré par la fonte du permafrost du fond de l’océan, là où les inlandsis reculent.
Des scientifiques russes ont annoncé cette découverte à une conférence tenue à San Francisco en décembre 2011, où le directeur de l’équipe, le professeur Igor Semiletov, a décrit des fontaines de méthane de près d’un kilomètre d’envergure. Ils en ont vu des centaines, a-t-il précisé, et estiment qu’il pourrait y en avoir des milliers. Les émissions de méthane du fond de la mer viennent donc maintenant s’ajouter à celles provenant de la fonte du permafrost sur les continents et accélèrent ainsi le réchauffement climatique.
Selon de récentes estimations, la hausse du niveau de la mer même modeste prédite par le GIEC – 59 cm d’ici à 2100 – pourrait déplacer des centaines de millions de personnes et submerger plus d’un million de kilomètres carrés de terres agricoles de la planète ainsi que les villes côtières voisines. Dix pour cent de la population mondiale vit sur un littoral situé à moins de 10 m au-dessus de l’actuel niveau de la mer. Onze des seize mégalopoles mondiales de plus de 15 millions d’habitants sont bâties sur des côtes ou des estuaires : Tokyo, Guangzhou, Shanghai, Mumbai (Bombay), New York, Manille, Jakarta, Los Angeles, Karachi, Osaka et Calcutta.
La population mondiale augmentant, leur nombre va croître et quatre autres mégalopoles côtières devraient s’ajouter à la liste d’ici à 2025 : Buenos Aires, Dhaka, Istanbul et Rio de Janeiro. Quand la marée monte, il y a trois façons possibles de parer à la menace : battre en retraite, s’adapter ou se défendre. La défense est la réaction habituelle.
http://www.atlantico.fr/decryptage/jusqu-ou-niveau-mers-va-t-monter-et-quelles-en-seront-consequences%C2%A0-callum-roberts-928667.html
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AlerterMardi 31 décembre 2013 :
Les climatosceptiques qui valaient des milliards.
Outre-Atlantique, entretenir le doute sur la réalité du réchauffement anthropique peut être une activité lucrative. Elle fait vivre une centaine d’organisations de toutes sortes, qui parviennent à lever près d’un milliard de dollars chaque année.
Dans une étude publiée dans la dernière édition de la revue Climatic Change, le sociologue américain Robert Brulle (Drexel University à Philadelphie), spécialiste des sciences de l’environnement, dresse la cartographie la plus complète à ce jour de cette nébuleuse de think tanks et d’associations professionnelles – qu’il baptise « contre-mouvement sur le changement climatique » – et de ses voies de financement.
Robert Brulle a d’abord identifié quatre-vingt-onze organisations qui portent dans les médias ou sur le Net un discours climatosceptique ou systématiquement opposé à toute action politique pour contrer le réchauffement. L’essentiel du bataillon est formé de syndicats professionnels et de laboratoires d’idées conservateurs ou libertariens inconnus en France – Cato Institute, Competitive Enterprise Institute, Heartland Institute… –, mais souvent considérés par les médias américains comme des sources légitimes sur une variété de sujets.
Ces think tanks agissent par le biais de consultants ou « chercheurs associés » qui s’expriment dans les médias, rédigent des ouvrages grand public, publient sur Internet des billets, des rapports, etc.
Tout cela forme, écrit M. Brulle citant un rapport de l’Académie des sciences américaine, « une action organisée et délibérée pour induire le débat public en erreur et distordre la représentation que se fait l’opinion du changement climatique ».
Les organisations listées par le chercheur intervenant sur d’autres sujets, il est impossible de préciser les sommes allouées stricto sensu à la réfutation du réchauffement.
FONDATIONS CONSERVATRICES
Qui finance ce « contre-mouvement » ? En analysant la documentation ouverte (rapports sociaux, documents fiscaux, etc.), le chercheur a d’abord mesuré ce soutien financier : entre 2003 et 2010, ce sont en moyenne plus de 900 millions de dollars (environ 650 millions d’euros) par an qui ont été injectés dans cette nébuleuse.
Cent quarante fondations philanthropiques, « conservatrices pour l’écrasante majorité », en forment la majeure part. On y trouve notamment les fondations de grandes familles ayant fait fortune dans l’industrie minière, dans la banque ou encore le pétrole…
Le sociologue américain montre que, depuis 2008, les dons se font de moins en moins de manière directe. « De 2003 à 2007, les Fondations Koch ou la Fondation ExxonMobil étaient lourdement impliquées dans le financement des organisations du contre-mouvement sur le changement climatique, écrit M. Brulle. Mais depuis 2008, elles ne font plus de contributions publiques. »
De manière concomitante, note-t-il, le Donors Trust (qui collecte les dons de fondations philanthropiques pour les redistribuer de manière opaque) prend une place centrale dans le dispositif.
Les trois quarts environ des sommes perçues par la galaxie climatosceptique américaine sont désormais intraçables.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/12/31/les-climatosceptiques-qui-valaient-des-milliards_4341572_3244.html
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AlerterMardi 14 janvier 2014 :
Réchauffement : fonte accélérée d’un glacier de l’Antarctique.
En Antarctique, l’un des plus gros glaciers, celui de l’ile du Pin, se réduit de façon très conséquente. Selon une équipe internationale de scientifiques menée par des Français, qui publie aujourd’hui un article dans la revue Nature Climate Change, cette fonte devrait encore faire monter le niveau des mers.
Le glacier de l’île du Pin (Pine Island) est situé à l’ouest de l’Antarctique, en face de la pointe de l’Amérique du sud, un secteur qu’on pensait jusque-là épargné par la fonte de la calotte polaire.
Mais cette étude, publiée dans la revue Nature Climate Change par une équipe internationale de chercheurs conduite par le Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l’environnement de Grenoble, montre qu’il n’en est rien.
Ce glacier a reculé depuis les années 90 d’une dizaine de kilomètres. Et pire, il entretient son recul. Selon les projections des scientifiques, il devrait se rétracter encore d’une quarantaine de kilomètres d’ici 2050. Il perd en masse et même en altitude. en hauteur. En crashant ses icebergs dans l’océan, il contribue à la montée du niveau des mer. A lui seul il fait monter ce niveau de 10 mm. Et les glaciers voisins semblent prendre le même chemin.
http://www.franceinfo.fr/environnement/rechauffement-fonte-acceleree-d-un-glacier-de-l-antarctique-1279595-2014-01-13
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AlerterLundi 13 janvier 2014 :
Changement climatique : 1 chercheur n’y croit pas (et 9.136 pensent qu’il est réel).
Les climatosceptiques sont en minorité au sein de la communauté scientifique. Et même en ultra-minorité. C’est ce que montre James Lawrence Powell dans un post publié sur son blog, et repris sur Desmogblog.com.
Le chercheur, ancien membre du comité national scientifique américain, et actuel directeur exécutif du Consortium national des sciences physiques, a parcouru 2.258 articles, écrits par 9.136 auteurs, et publiés dans des revues à comité de lecture entre le 12 novembre 2012 et le 31 décembre 2013.
Résultat, un seul auteur, publié dans la revue de l’Académie des Sciences russes, conteste l’existence d’un changement climatique provoqué par l’homme. Ce qui, en infographie, donne ça :
http://www.slate.fr/sites/default/files/photos/powell1.jpg
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Alerter« Le discourt climato sceptique, une rhétorique réactionnaire » :
http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/86/56/84/PDF/Pottier2013.rhetorique_reactionnaire.pdf
=> Excellent article qui décrypte le discourt dominant, celui qui prédit qu’il n’y a rien à faire, et que les changements climatiques sont une fatalité.
Les auteurs s’appuient sur le livre d’Albert Hirschman « 200 ans de rhétorique réactionnaire », économiste hétérodoxe qui développe des idées intéressantes, notamment sur le développement économique.
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AlerterLundi 27 janvier 2014 :
Six décennies de réchauffement climatique dans une vidéo time lapse de 15 secondes.
Selon les conclusions de la Nasa et de la NOAA, la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), l’agence américaine responsable de l’étude de l’océan et de l’atmosphère, 2013 est, avec 2009 et 2006, la septième année la plus chaude depuis 1880, soit depuis 134 ans, ce qui démontre une tendance à la hausse à long terme des températures mondiales.
La température moyenne en 2013 a été de 14,6 degrés Celsius, soit 0,6 degré Celsius plus chaud qu’en 1950.
La température moyenne du globe a augmenté d’environ 0,8 degré Celsius depuis 1880, selon le nouveau rapport de la Nasa.
« Les tendances à long terme de la température à la surface de la Terre sont inhabituelles et 2013 est une preuve supplémentaire du changement climatique en cours », a déclaré le climatologue de la Nasa, Gavin Schmidt du GISS, le Goddard Institute for Space Studies.
Afin d’illustrer l’augmentation des températures, la Nasa a publié une vidéo time lapse qui montre le réchauffement de la Terre de 1950 à 2013. Plus de 60 ans sont couverts selon une échelle de couleurs allant du bleu total (-2 degrés) à l’orange foncé (+2 degrés).
http://www.express.be/joker/fr/platdujour/6-decennies-de-rechauffement-climatique-dans-une-vido-time-lapse-de-15-secondes/201385.htm
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AlerterNaomi Oreskes est historienne des sciences et professeur à l’université de Harvard.
Erik M. Conway est historien à la Nasa. Il y étudie les interactions entre les politiques nationales, la recherche scientifique et les mutations technologiques.
A la rentrée 2013, les deux auteurs publient un article dans le prestigieux journal du MIT, Daedalus. Devant le retentissement provoqué par la thèse qu’ils défendent et l’angle choisi pour l’exposer, ils étoffent leur texte pour commettre ce qui s’avère être un essai vif et brillant, qui se veut coup de semonce et livre d’alerte sur l’avenir même de notre civilisation.
« L’effondrement de la civilisation occidentale » , publié en langue française le 30 avril 2014, édition LLL Les Liens qui Libèrent, 13,90 euros.
http://www.placedeslibraires.fr/detaillivre.php?gencod=9791020901033
Deux des plus grands intellectuels aux U.S.A. se posent dans cet essai de prospective la question suivante : pourquoi restons-nous inactifs, alors que nous disposons d’informations scientifiques robustes sur le changement climatique et que nous savons quels terribles événements vont suivre ?
Nous sommes en 2093, avènement de l’ « Age de la Pénombre », et les deux historiens futurs se retournent sur leur passé – qui est notre présent et notre avenir (possible). Tout avait pourtant bien commencé avec la création du GIEC en 1988. Mais rapidement le « déni » se répand en faisant valoir l’incertitude des données scientifiques. Les effets du changement climatique s’intensifient, et en 2023, l’année de l’ « été perpétuel », il y a 500 000 morts et 500 milliards de dollars de perte.
La frénésie pour les énergies fossiles amène les dirigeants à saisir les notes scientifiques sur la fuite de pétrole Bp en 2011. Puis la loi dite de « négation de la hausse du niveau de la mer » est adoptée par certains états. Mais rien n’y fait. La nature se déchaine sans que les mesures nécessaires ne soient prises.
Pendant l’été 2041, des vagues de chaleur sans précédent détruisent les récoltes. Panique, émeutes, migration de masse, hausse explosive des populations d’insectes, épidémies. L’ordre social s’effondre dans les années 1950 et les gouvernants, acquis à l’idéologie néolibérale, se retrouvent désarmés devant la nécessité d’une intervention massive de l’Etat…
En imaginant la situation vers laquelle l’humanité s’oriente si rien n’est fait, les auteurs démontrent magistralement le double piège dans lesquels la civilisation occidentale est en train de tomber. Deux idéologies inhibantes dominent : le positivisme et le fondamentalisme de marché. Quand les effets du Grand Effondrement se sont fait sentir, les démocraties n’ont d’abord pas voulu, puis pas pu faire face à la crise. Se trouvant dénué de l’infrastructure et de la capacité organisationnelle pour lutter.
Foisonnant d’érudition, fruit d’un travail de prospective scientifique rigoureux, cet essai veut tenter de lutter contre les obscurantismes intéressés afin d’éviter à l’humanité ce que les auteurs nomment « l’Age de la pénombre ».
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AlerterMardi 6 mai 2014 :
Obama appelle à agir «d’urgence» face au changement climatique.
La Maison-Blanche a appelé à agir «d’urgence» face au changement climatique, en dévoilant mardi un état des lieux des effets déjà constatés et prévisibles de ce phénomène sur le territoire américain et l’économie.
Habitations et infrastructures menacées, écosystèmes bouleversés, pans entiers de l’économie contraints à s’adapter : ce rapport, fruit du travail sur quatre ans de centaines de climatologues et autres scientifiques, se veut un outil pédagogique pour aider les Américains à réagir à ces changements, a précisé la présidence dans un communiqué.
Le président Barack Obama, qui avait beaucoup promis dans ce dossier avant de se heurter à l’intransigeance du Congrès en la matière, devrait s’exprimer mardi sur le climat au cours d’une série d’entretiens télévisés avec des présentateurs météo, selon l’exécutif.
Un résumé d’une centaine de pages de ce rapport anticipe les critiques des «climatosceptiques» en énonçant de multiples exemples argumentés et illustrés de la réalité du phénomène et son origine humaine.
Cet état des lieux compile des données déjà publiées, en particulier sur la concentration croissante de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, le caractère de plus en plus violent des phénomènes météorologiques et la montée du niveau des océans qui, si elle n’est pas enrayée, se traduira à terme par le grignotage inexorable de zones de faible altitude comme la Floride ou le delta du Mississippi en Louisiane.
Dans le sud-ouest des Etats-Unis, qui a connu une forte augmentation de sa population ces 30 dernières années, «le changement climatique augure des difficultés pour une région déjà sèche qui devrait le devenir encore plus dans sa partie sud, et plus chaude», avec un problème majeur d’accès à l’eau et de violents incendies de forêt à la clé, selon le document.
Inégalement répartis sur l’immense territoire nord-américain, les effets du changement climatique se font ressentir de façon très spectaculaire en Alaska, qui «s’est réchauffé deux fois plus vite que le reste des États-Unis», note le rapport, en pointant des «changements majeurs aux écosystèmes» dus à la disparition des glaciers, ainsi que des «dégâts aux infrastructures» avec le dégel du pergélisol.
Des équipements vitaux pour l’économie se retrouvent également sous la menace de la montée des eaux ou de l’accroissement déjà constaté du nombre de cyclones tropicaux touchant les zones côtières, souligne cet état des lieux.
Il mentionne en particulier la route numéro 1 en Louisiane, stratégique pour la production pétrolière. Cette route «est en train de s’enfoncer, alors que le niveau de l’eau monte». Le rapport estime à 7,8 milliards de dollars le manque à gagner pour l’économie américaine si cette seule route était inutilisable pendant trois mois.
De façon plus générale, «le changement climatique augmentera les coûts des systèmes de transport du pays et de leurs usagers», prévoient les scientifiques, qui préconisent des «mesures d’adaptation importantes» pour les surmonter.
«Les conclusions de cet état des lieux sur le climat soulignent la nécessité d’agir d’urgence face à la menace du changement climatique, de protéger les Américains et les collectivités, et d’oeuvrer à un avenir durable pour nos enfants et petits-enfants», plaide la Maison-Blanche.
Le rapport, mis en ligne à l’adresse http://www.globalchange.gov, s’inscrit dans le contexte des efforts de M. Obama pour faire progresser un programme de lutte contre le réchauffement, resté lettre morte au Congrès.
Le combat contre le changement climatique figurait parmi les grandes promesses de M. Obama pendant sa campagne présidentielle de 2008, mais ce dossier est passé au second plan après l’échec d’un ambitieux projet de loi au début de son premier mandat, alors que les alliés démocrates du président détenaient pourtant la majorité dans les deux chambres.
Depuis, ces derniers ont perdu la Chambre des représentants au profit des républicains. De nombreux conservateurs rejettent de nouvelles lois fédérales sur les émissions polluantes, qui risquent selon eux d’étrangler la croissance et l’emploi.
En juin 2013, M. Obama avait dévoilé une vaste initiative pour combattre le réchauffement climatique, en s’attaquant aux émissions de gaz à effet de serre des centrales au charbon et en développant davantage les sources d’énergie propre, le but étant de réduire d’ici à 2020 les émissions de gaz à effet de serre de 17% par rapport à leur niveau de 2005.
http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201405/06/01-4764000-obama-appelle-a-agir-durgence-face-au-changement-climatique.php
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AlerterMercredi 10 septembre 2014 :
Concentration record des gaz à effet de serre en 2013.
Les gaz à effet de serre ont atteint un niveau de concentration record en 2013, a annoncé mardi 9 septembre à Genève l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’Organisation des nations unies. Qui plus est, le taux d’accroissement du dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique entre 2012 et 2013 représente la plus forte augmentation annuelle depuis 1984, année des premières mesures fiables.
Des données préliminaires laissent supposer que cela pourrait être dû à la réduction des quantités de CO2 absorbées par la biosphère terrestre alors que les émissions de ce gaz continuent de croître.
ACIDIFICATION DES OCÉANS
En 2013, la concentration de CO2 dans l’atmosphère représentait 142 % de ce qu’elle était à l’époque préindustrielle (1750), et celle du méthane et du protoxyde d’azote respectivement, 253 % et 121 %.
L’océan absorbe aujourd’hui environ le quart des émissions totales de CO2, mais cela est lourd de conséquences, selon les experts : « Le rythme actuel d’acidification des océans semble en effet sans précédent depuis au moins 300 millions d’années. »
Pour le secretaire général de l’OMM, Michel Jarraud, la situation est inquiétante :
« Nous savons avec certitude que le climat est en train de changer et que les conditions météorologiques deviennent plus extrêmes à cause des activités humaines, telles que l’exploitation des combustibles fossiles. (…) L’ignorance ne peut plus justifier l’inaction. »
http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/09/concentration-record-des-gaz-a-effet-de-serre-en-2013_4484171_3244.html
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AlerterJeudi 18 septembre 2014 :
Août 2014 a été le mois d’août le plus chaud dans le monde depuis 1880.
Août 2014 a été le mois d’août le plus chaud sur la planète depuis le début des relevés de température en 1880, a indiqué jeudi l’Agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA).
Août 2014 a également été le 38e mois d’août consécutif durant lequel la température globale terrestre a été au-dessus de la moyenne du 20e siècle, précise à la NOAA.
Plus de 120 chefs d’Etat sont attendus à New York le 23 septembre pour participer à un sommet sur le climat organisé par les Nations unies.
http://www.romandie.com/news/Aout-2014-a-ete-le-mois-daout-le-plus-chaud-dans-le-monde-depuis/518906.rom
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AlerterJeudi 18 septembre 2014 :
Août 2014 a été le mois le plus chaud jamais mesuré dans le monde.
Selon des relevés effectués par une agence américaine, le mois d’août 2014 dépasse de 0,75 °C la moyenne de ceux du XXe siècle. Un record.
Lentement mais sûrement, les records tombent en matière de hausse des températures. Même s’il est, en matière de climat, toujours hasardeux de s’intéresser à une période aussi courte, le mois d’août 2014 apparaît déjà comme exceptionnel : il a été le mois le plus chaud sur la planète depuis le début des relevés de température en 1880, indique jeudi l’Agence américaine océanographique et atmosphérique (Noaa).
Le mois dernier, la température moyenne à la surface des océans et des terres s’est établie à 16,35 °C, soit 0,75 degré au-dessus de la moyenne du XXe siècle (15,6 degrés) et 0,04 degré au-dessus du précédent record enregistré en août 1998. La dernière fois que la température moyenne dans le monde en août a été en dessous de la moyenne remonte à 1976.
C’est à la surface des océans que ce pic de chaleur s’est fait le plus ressentir, en s’établissant à 16,4°C (+ 0,65 °C), du jamais vu en 134 ans. À part en 1998, les continents eux non plus n’avaient jamais eu aussi chaud sur la période : la température moyenne y a atteint le mois dernier 14,8 °C (+ 0,99 °C). Ces résultats vus de France peuvent surprendre étant donné que notre mois d’août a été particulièrement maussade et surtout humide sur la majeure partie du pays. Il suffit pourtant de jeter un oeil à la carte établie par la Noaa pour constater que chez beaucoup de nos voisins et au-dessus des océans, des records de chaleur sont tombés.
Les années de 2001 à 2013 comptent parmi les quinze plus chaudes dans le monde depuis 1880 et les trois plus chaudes dans les annales ont été 2010, 2005 et 1998, ajoute la Noaa.
En moyenne, la température du globe a grimpé de 0,06 degré par décennie de 1880 à 2013, mais le rythme de l’augmentation a été beaucoup plus élevé depuis le début des années 1960 : en effet, entre 1964 et 2013 la hausse a été de 0,15 degré tous les 10 ans.
Plus de 120 chefs d’État sont attendus à New York le 23 septembre pour participer à un sommet sur le climat organisé par les Nations unies.
http://www.lepoint.fr/environnement/aout-2014-a-ete-le-mois-le-plus-chaud-jamais-mesure-dans-le-monde-18-09-2014-1864503_1927.php
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AlerterSeptembre 2014 a encore battu un record du monde !
Lundi 20 octobre 2014 :
Septembre 2014, le plus chaud depuis 1880.
Septembre 2014 a été le mois de septembre le plus chaud depuis le début des relevés de température en 1880, a annoncé lundi l’Agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA).
Mai, juin et août 2014 ont aussi été les mois les plus chauds jamais enregistrés.
Selon la NOAA, le mois de septembre de cette année est aussi « le 38e mois de septembre consécutif durant lequel la température globale terrestre a été au-dessus de la moyenne du 20e siècle ». La dernière fois que la température moyenne dans le monde en septembre a été en-dessous de la moyenne remonte à 1976.
Le mois dernier, la température moyenne à la surface des océans et des terres s’est établie à 15,72 degrés Celsius, soit 0,72 degré au-dessus de la moyenne du 20e siècle (15 degrés). Avec septembre 2013, ils figurent parmi les six mois de septembre les plus chauds jamais enregistrés.
A l’exception de février, tous les autres mois de cette année ont été parmi les quatre plus chauds jamais enregistrés pour chacun d’entre eux, précise la NOAA. Sur les terres partout dans le monde, les températures ont été plus chaudes que la moyenne, excepté dans le centre de la Russie et certaines parties orientales et du nord du Canada.
« Les records de chaleur ont été enregistrés en particulier dans le nord de l’Afrique occidentale, les régions du littoral du sud-est de l’Amérique latine, le sud-ouest de l’Australie, des régions du Moyen-Orient et quelques régions d’Asie du sud-est ».
A la surface des océans, la température en septembre 2014 a été globalement 0,66 degré au-dessus de la moyenne du 20e siècle, qui était de 16,2 degrés.
« Cela marque également la plus haute température enregistrée depuis 1880 à la surface des océans, battant le record du mois dernier », a ajouté la NOAA. Cette hausse des températures a été observée dans tous les océans, en particulier au nord-est et dans la partie équatoriale du Pacifique.
http://www.romandie.com/news/Septembre-2014-le-plus-chaud-depuis-1880/529138.rom
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