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3.septembre.20173.9.2017 // Les Crises

Pourquoi la rupture de l’accord iranien pourrait déclencher la prochaine guerre au Moyen-Orient, par Ross Harrison

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Source : The National Interest, Ross Harrison, 01-08-2017

Tir et test d’un missile balistique dans un endroit tenu secret, Iran, le 9 mars 2016. REUTERS/Mahmood Hosseini/TIMA

Le JCPOA [Joint Comprehensive Plan of Action : Plan d’action globale conjoint, accord international sur le programme nucléaire de l’Iran, signé en 2015 entre l’Iran, les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’Onu et l’UE, NdT] n’est pas la cause du succès de l’Iran dans la lutte d’influence régionale, et le renverser ne privera pas l’Iran de ses gains.

Ross Harrison

Il y a des signes troublants que l’administration de Trump brûle d’envie de se frotter à l’Iran. Bien que la Maison-Blanche ait récemment affirmé que Téhéran se conformait à l’accord nucléaire, de nouvelles sanctions et des références à peine voilées à un changement de régime devraient soulever la sérieuse inquiétude que l’administration va chercher n’importe quelle excuse pour éviter de certifier à nouveau le respect de l’accord par l’Iran au moment du prochain contrôle en octobre. En fait, le Président Donald Trump a chargé une équipe de la Maison-Blanche de trouver des raisons pour refuser la certification à la première occasion. Et dans une interview du 25 juillet avec le Wall Street Journal, Trump a préjugé du résultat d’octobre en déclarant qu’il s’attendait tout à fait à ce que l’Iran soit déclaré non coopératif.

Rompre l’accord nucléaire, apparemment pour tenir une promesse de campagne, pourrait entraîner Washington sur une pente glissante vers une confrontation militaire avec l’Iran. Le sabotage de l’accord que l’Iran a négocié, non seulement avec les États-Unis, mais aussi avec la Russie, la Chine, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, serait interprété par Téhéran comme un signe que Washington se prépare à une intervention militaire, et qu’il doit donc se préparer au pire. Cette voie vers la confrontation sèmerait le chaos dans un Moyen-Orient déjà instable, saperait les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis, et mettrait potentiellement en péril la vie de citoyens américains.

Washington a de légitimes raisons de s’inquiéter du comportement de l’Iran. Téhéran a exercé son influence tout au cœur du Heartland arabe en faisant usage de sa force expéditionnaire Al-Qods [forces spéciales des Gardiens de la Révolution Islamique en Iran, NdT] et au travers de son appui à des milices comme le Hezbollah, les unités de mobilisation populaire irakiennes, les Houthis au Yémen et plus de 100 000 miliciens en Syrie. Sa partie de bras de fer avec les États-Unis en Irak a pour but d’amener Bagdad plus complètement dans l’orbite politique de Téhéran et de l’éloigner de Washington. Et il fait étalage de façon provocante de sa puissance en menant des tests de missiles et en arrêtant les Américains en visite en Iran.

Mais il est nécessaire de distinguer les faits de la fiction, particulièrement au milieu des fanfaronnades de la Maison-Blanche et du Congrès. Il est vrai que l’influence de Téhéran est en augmentation constante, particulièrement depuis que la Russie est entrée en Syrie en 2015 pour soutenir le Président Bachar el-Assad, un objectif partagé par l’Iran. Mais il est faux de penser que l’accord nucléaire est d’une manière ou d’une autre responsable du succès de l’Iran dans la lutte d’influence régionale, et que l’annuler privera l’Iran de cette capacité. Ce qui a donné à l’Iran la possibilité d’intervenir n’est pas l’accord nucléaire, mais plutôt le grand vide politique qui existe maintenant en plein milieu du monde arabe. Les guerres en Syrie et en Irak en particulier, ainsi que le conflit au Yémen, ont évidé le centre du monde arabe, créant une faille de sécurité béante qui a attiré l’Iran, mais aussi l’Arabie saoudite et la Turquie dans une sorte de piège conflictuel dans lequel il est plus facile d’entrer que de sortir.

L’Iran a attisé ces conflits et les efforts de Washington pour contrebalancer le pouvoir régional de Téhéran sont sensés. Mais il est important de comprendre que la vraie menace contre les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis n’est pas l’Iran en soi, mais plutôt le vide créé par les guerres civiles qui permet à Téhéran et à d’autres puissances régionales d’intervenir. C’est l’effondrement de l’ordre régional, avec tous les risques sécuritaires que cela induit, qui est la menace réelle contre les intérêts américains. Par exemple, la guerre civile en Syrie a engendré une nouvelle branche d’al-Qaïda, Hayat Tahrir al-Cham, qui pourrait finalement prendre racine ailleurs dans la région. Les conflits en Syrie, en Irak, au Yémen et en Libye rendent irréalisables les promesses de campagne de Trump d’éradiquer définitivement l’EI. Plus longtemps les guerres continuent, plus le risque est grand que des pays déjà affaiblis comme la Jordanie et le Liban s’enfoncent dans la guerre civile, et plus grande devient la menace d’instabilité pour l’Arabie saoudite. Et de plus, les guerres en cours donnent à la Russie l’occasion de renforcer sa position en tant qu’acteur indispensable au Moyen-Orient, un scénario loin d’être idéal à la fois pour la région et pour les États-Unis.

Ce sont les effets corrosifs des guerres civiles qui représentent la réelle menace pour les intérêts américains. Cela devrait être ce défi primordial, et non une attention exclusive à l’Iran, qui propulserait le rôle de Washington dans la région.

Se retirer de l’accord sur le nucléaire risque d’attiser encore plus ces guerres civiles qui représentent le réel danger pour les intérêts des États-Unis au Moyen-Orient. Voici comment les événements pourraient se dérouler et la situation régionale se détériorer si Washington rompait l’accord nucléaire. Téhéran interprétera toute tentative de saper l’accord comme un coup de semonce contre un changement de régime, et il utilisera tous les moyens à sa disposition, y compris ses atouts en Syrie, en Irak, au Liban et au Yémen pour renforcer ses capacités de dissuasion et de représailles. Sous la menace, l’Iran pourrait attiser l’agitation des chiites au Bahreïn et en Arabie saoudite, accroître son soutien aux Houthis du Yémen, mettre le Hezbollah en alerte sur la frontière du Liban avec Israël, et semer plus de désordre en Syrie et en Irak. Comme ces actions n’auraient pas lieu en Iran, mais dans les zones les plus instables du Moyen-Orient, elles conduiraient probablement à une escalade supplémentaire des guerres civiles et à un plus grand déséquilibre dans la région. Elles pourraient également représenter une provocation suffisante pour pousser l’administration de Trump à agir militairement et à tomber dans le piège du conflit.

Ceux qui préconisent la rupture de l’accord nucléaire pourraient arguer que les États-Unis ont la capacité de parer à toute éventualité négative qui pourrait se présenter en utilisant leur puissance militaire supérieure. Certes, les États-Unis pourraient atténuer certains effets des agissements de l’Iran en infligeant des dégâts considérables aux infrastructures militaires du pays. Mais neutraliser les capacités de représailles et de dissuasion que Téhéran a à sa disposition dans les zones de guerre civile de la Syrie, de l’Irak et du Yémen — et du Liban — ne sera pas si facile. L’Iran pallie ses manques en puissance militaire conventionnelle par ses capacités asymétriques. Téhéran dispose de milices implantées en plein milieu des parties les plus vulnérables du monde arabe, comme protection partielle des menaces américaines et israéliennes. Pour neutraliser ces capacités, les états-Unis ou Israël devraient affronter l’Iran directement sur le terrain en Syrie, une aventure périlleuse étant donné que la Russie opère dans le même espace et soutient l’Iran. Il faudrait aussi probablement se battre au Liban voisin, ce qui pourrait précipiter ce pays dans la guerre civile.

Pire encore pour les états-Unis, dans un scénario où l’accord nucléaire est rompu, la communauté internationale donnerait probablement raison à l’Iran et ferait peser le blâme sur Washington. Ce serait notamment le cas si l’Iran continue à appliquer les termes de l’accord nucléaire malgré le refus américain, faisant de Washington le paria. En fait, se retirer de l’accord nucléaire pourrait cimenter davantage la relation entre l’Iran et la Russie, transformant des liens aujourd’hui fondés sur une convergence tactique d’intérêts en Syrie en quelque chose de plus durable et plus stratégique. Et cela renforcerait certainement la position de la Russie dans le monde, lui donnant une plus grande capacité de contester la domination étasunienne sur la scène internationale.

Mais le plus grand risque à long terme que poserait le sabotage de l’accord sur le nucléaire pour la sécurité des états-Unis et des pays du Moyen-Orient serait la perte d’opportunités. L’Iran, avec l’Arabie saoudite et la Turquie, doit être partie intégrante de toute solution visant à mettre fin aux guerres civiles qui menacent la sécurité, les actions antiterroristes et les intérêts énergétiques des états-Unis. La coopération entre les trois principales puissances régionales sera nécessaire pour mettre fin aux guerres et empêcher l’État Islamique de se changer en un nouveau type de menace après la fin des campagnes pour libérer Mossoul et Raqqa. Saper l’accord du nucléaire pourrait inciter l’Iran à être moins coopératif qu’il ne l’est aujourd’hui, et renforcerait les partisans d’une ligne dure dans le gouvernement iranien, lesquels sont enclins à considérer toute coopération avec les États-Unis comme une profanation des principes de la révolution iranienne.

Que devraient donc faire les États-Unis? L’utilisation de la menace de la force pour dissuader l’Iran de créer des problèmes régionaux pourrait avoir du sens si cela faisait partie d’une stratégie plus globale qui comprenait aussi la diplomatie. Mais la rupture de l’accord nucléaire gâcherait l’occasion d’essayer les moyens diplomatiques, cela donnerait à l’Iran davantage d’encouragements à jouer le rôle de saboteur dans une région déjà déstabilisée, cela éliminerait la possibilité d’une coopération dans la guerre contre l’État Islamique, et cela serait sûrement interprété par l’Iran comme un acte de guerre. C’est seulement en conjuguant pression et diplomatie, ce qui suppose de maintenir l’accord nucléaire, que Washington peut affirmer le succès de sa politique en Iran et empêcher une crise dans une région si cruciale pour les États-Unis et la sécurité mondiale.

Ross Harrisson est enseignant à l’École des Affaires étrangères à l’université de Georgetown, est chercheur à l’institut du Moyen-Orient et est aussi enseignant dans le département de sciences politiques à l’université de Pittsburgh, où il enseigne la politique du Moyen-Orient. Harrison est l’auteur de « La pensée stratégique en trois dimensions : un guide pour la sécurité nationale, la politique étrangère et les professionnels des affaires » (Potomac Books, 2013) et a coédité avec Paul Salem « Du chaos à la coopération; vers un ordre régional au Moyen-Orient » (Middle East Institute, 2017).

Source : The National Interest, Ross Harrison, 01-08-2017

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

Fritz // 03.09.2017 à 07h02

« Washington a de légitimes raisons de s’inquiéter du comportement de l’Iran. […] il fait étalage de façon provocante de sa puissance en menant des tests de missiles et en arrêtant les Américains en visite en Iran ». L’Iran, combien de porte-avions ? Combien d’essais nucléaires ?

A comparer avec les USA (11 porte-avions en service, 1050 essais nucléaires depuis 1945).
Téhéran a des raisons légitimes de s’inquiéter du comportement d’un tel pays…

« C’est l’effondrement de l’ordre régional, avec tous les risques sécuritaires que cela induit, qui est la menace réelle contre les intérêts américains. » Ah ? Et qui a démoli cet ordre régional en 2003 ?

« empêcher une crise dans une région si cruciale pour les États-Unis et la sécurité mondiale ». Ross Harrison est enseignant… gnan gnan.

39 réactions et commentaires

  • Fritz // 03.09.2017 à 07h02

    « Washington a de légitimes raisons de s’inquiéter du comportement de l’Iran. […] il fait étalage de façon provocante de sa puissance en menant des tests de missiles et en arrêtant les Américains en visite en Iran ». L’Iran, combien de porte-avions ? Combien d’essais nucléaires ?

    A comparer avec les USA (11 porte-avions en service, 1050 essais nucléaires depuis 1945).
    Téhéran a des raisons légitimes de s’inquiéter du comportement d’un tel pays…

    « C’est l’effondrement de l’ordre régional, avec tous les risques sécuritaires que cela induit, qui est la menace réelle contre les intérêts américains. » Ah ? Et qui a démoli cet ordre régional en 2003 ?

    « empêcher une crise dans une région si cruciale pour les États-Unis et la sécurité mondiale ». Ross Harrison est enseignant… gnan gnan.

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    • Yvon Thoraval // 03.09.2017 à 09h18

      Oui cet article est plus que tendancieux. Il oublie que ce sont les USA qui ont déstabilisé la région depuis quelques décennies…

        +47

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      • Madudu // 03.09.2017 à 12h39

        « Le National Interest est une revue bimensuelle fondée en 1985 par Irving Kristol. Son siège se situe à Washington. En 1989, elle a publié un article devenu célèbre de Francis Fukuyama intitulé The End of History? (La Fin de l’Histoire ?). »

        https://fr.wikipedia.org/wiki/The_National_Interest

        Cette revue fait partie de la nébuleuse des « think-tanks » états-uniens qui en veulent à la Terre entière au prétexte qu’elle n’est pas exclusivement peuplée de loyaux larbins qui obéissent au doigt et à l’oeil sans aucune contre-partie.

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    • LBSSO // 03.09.2017 à 17h54

      @Fritz

      “C’est l’effondrement de l’ordre régional, avec tous les risques sécuritaires que cela induit, qui est la menace réelle contre les intérêts américains.”R. Harrison

      Vous commentez : » Ah ? Et qui a démoli cet ordre régional en 2003 ?  »

      Bien sûr @Fritz nombreux partageront votre avis.

      Cette phrase de R.Harrison, doit être replacée dans le cadre de sa pensée.Il veut mettre en place un plan de régionalisation de cette zone, c’est à dire rendre interdépendants ces pays afin de faciliter un processus de paix.Or revenir sur l’accord nucléaire anéantirait son projet. C’est ce dernier, cette idée qui est sous-jacente à son article ici repris, qui mériterait d’être discutée plus profondément.

      ps :mon avis ,si il est susceptible d’intéresser: si c’est pour faire dans cette région du monde une nouvelle UE sous tutelle américaine…..

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      • Fritz // 03.09.2017 à 22h46

        Sans doute, @LBSSO, et je ne prends pas M. Harrison pour un idiot. De son point de vue d’Américain, il essaie d’apporter quelque chose de constructif. Seulement, son analyse est tellement imbibée par le discours occidentaliste (Iran = menace, Amérique = innocence) que cela méritait un rappel de la paille et de la poutre.

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    • Max // 04.09.2017 à 10h16

      Je chipote mais pour les USA c’est 1054 essais nucléaires.
      Les essais continuent en simulation via les calculateurs et les lasers.

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    • Les Mouches // 04.09.2017 à 12h18

      Il faut rester vigilant avec les morceaux de phrases que l’on sort de son contexte.
      Globalement, la ligne de l’article est bien de préserver l’accord sur le nucléaire et d’user de diplomatie, ce que les personnes raisonnables soutiennent.
      Après nous pouvons chipoter sur quelques détails à côté du sujet principal mais n’oubliez pas le fond.

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  • Brok // 03.09.2017 à 07h32

    Et ce brave monsieur oublie deux endroits très importants pour les USA : l’Afghanistan qui a une frontière commune avec l’Iran et surtout le golfe Persique qui voit transiter une grosse partie du pétrole…

    L’Iran a tout à fait les moyens militaires de bloquer le trafic maritime dans le golfe : sous-marins de poche, vedettes rapide lance-missiles, canons et missiles sur la côte, guerre des mines…

    Le golfe est très exigu pour la manœuvre de groupes aéronavales et c’est un piège pour les SNA du fait de la faible profondeur…

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  • KJC // 03.09.2017 à 09h23

    je ne commenterai que l’image: elle me semble être un mauvais montage photo.
    Ne serait-ce que pour la fumée de propulsion: C’est rarement marron, ce genre de truc…

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    • Alfred // 03.09.2017 à 11h45

      non non c’est le vrai truc. Il y a aussi des vidéos de ces essais. Le nuage brun c’est la poussière. Plusieurs « démonstration » ont été faites depuis une vallée désertique tres encaissée (les engins sont sortis de tunnels dans la montagne) et l’engin part d’un camion errecteur. Le coin n’est « secret » que pour faire peur aux neuneus. Comme pour les essais nords coréen: une armée d’internautes s’est tiré la bourre et s’est fait un malin plaisir de géolocaliser le départ de ces tirs. A chaque à fois à le consensus se fait en quelques heures. Les temps changent et internet fournit une armée « d’analystes » gratuits et ennormement de données ouvertes. Ça aussi ce n’est secret QUE pour légrandmédiaquiserventkaviderlestetesetvendreducoca.
      Sinon il le semble bien que l’AIEA a très récemment accordé son satisfecit à l’Iran qui respecte totalement ses engagements sur le nucléaire. (Soit disant à la surprise de Trump).

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  • Koui // 03.09.2017 à 09h26

    Les USA et Israël menacent l’Iran tout les jours et ils ont les moyens de mettre leur menaces à exécution. Il est évident que l’Iran a un rôle stabilisateur en Irak et en Syrie ou il a aidé les gouvernements locaux a résister à l’offensive des salafistes soutenus par l’Arabie seoudite. Il n’a rien fait au Yémen trop lointain. C’est Washington qui déstabilise la région en soutenant à la fois les salafistes, Israël et les aspirations démocratiques des peuples dans une unité factice contre l’Iran et la pluralité en islam. C’est un cocktail de haine explosif et contradictoires qui ne peut que leur exploser a la figure. L’auteur ne voit ainsi qu’une partie du danger qu’il surestime d’ailleurs. Car syriens, irakiens, libanais et iraniens sont fatigues des guerres : ils sont donc peu tentes de répondre aux provocations de l’axe Washington-Ryad-tel aviv.

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    • martin // 03.09.2017 à 14h41

      L’axe dont vous parlez ressemble furieusement à un autre qui en son temps liait Berlin à Rome et Tokyo. La police militaire russe est postée à la frontière israelienne que le Hesbollah surveille aussi attentivement, obligeant Tel Aviv à fortifier sa frontière nord (pauvre Bibi!). Les Saoudiens sont dans une triple ou quadruple impasse. Quand aux Etats-Unis, leurs destroyers se font tamponner en Asie par des navires de commerce! M’est avis que l’ « axe » WTR a pris un sacré coup dans le museau.

        +5

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  • Macarel // 03.09.2017 à 09h33

    Washington brûle d’envie de se frotter à l’Iran, mais aussi au Venezuela, à la Corée du Nord (là faut dire que le père Ubu coréen du nord lui tend la perche), à la Russie (c’est obsessionnel chez les néo-cons), et finalement à la Chine mais en dernier (car l’Empire du milieu, c’est un gros morceau, et économiquement il a des arguments à faire valoir envers l’Oncle Sam).

    L’Empire au sommet de sa puissance militaire, mais au bord de la banqueroute sur le plan économique n’en est que plus dangereux. Pour faire oublier à sa population les ravages sociaux résultant des politiques néo-libérales conduites depuis les années 80, il ne voit plus d’issue que dans des options militaires sur la scène internationale, qui mettent la paix mondiale gravement en péril.

    L’Empire US est objectivement plus dangereux pour la paix mondiale qu’il n’a jamais été.

      +56

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    • Nico 13 // 03.09.2017 à 21h47

      En plus de ce que tu as décrit, ils ont également une autre arme.
      Ils peuvent te sanctionner qui ils veulent, quand ils veulent. et sur la durée qu’ils veulent.
      Alors bien sûr, c’est grâce, en grande partie, à tout le pognon qu’ils balancent dans le complexe militaro industriel mais dans l’équation, tu as pas mal de pays qui sont bien conciliants avec les US.

      Ce qui me fait peur avec ce pays, c’est que si jamais une crise financière éclate là-bas (que ça soit avec les crédits conso, les prêts auto ou les prêts étudiants OSEF), ils chercheront à te relancer la machine en te provoquant une belle guerre.

        +3

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  • Fritz // 03.09.2017 à 10h55

    Autre danger qui menace l’innocence vulnérable de la sainte Amérique : l’abominable régime de Kim Jong-un vient d’annoncer l’essai réussi d’une bombe à hydrogène. On se souvient que dans la même région d’Asie du Nord-Est, ce régime avait déjà bombardé Hiroshima et Nagasaki. Meurtri, le Japon avait dû se tourner vers l’Amérique pour assurer sa protection.

    Heureusement, nous sommes bien informés : sur Europe 1 ce matin, c’est une brillante spécialiste de la très impartiale FRS (Fédération pour la Recherche stratégique) qui m’a expliqué pourquoi cette provocation nord-coréenne était dangereuse. La FRS de François Heisbourg, qui avec Bruno Tertrais, Thérèse Delpech et quelques autres, nous annonçait une bombe iranienne imminente en 2006 et 2007.

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    • Alfred // 03.09.2017 à 11h53

      Tout à fait. Nos petits Goebbels en carton commencent à être fatigants. Leurs larbins que vous citez font penser à ces pisse-copies qui montaient à la haine de l’allemand, à la juste récupération le l’Alsace et de la Lorraine. Iront ils seulement au front? Leurs proches ? Non pensent ils. Il s’imaginent hors d’atteinte en cas de déflagration en Asie ?.. les noms ronflants de leurs ronds de serviette à la grande table de la propagande ne doivent pas faire oublier ce qu’ils sont: soit des archi-nuls soit (plus probablement) des corrompus. En tout cas ce sont des menteurs et des criminels.

        +18

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    • Unknown // 03.09.2017 à 17h56

      Moi ce qui me sidère, c’est le grand écart intellectuel total entre ces intervenants soit disant spécialistes sur une radio de grande écoute, et les analyses de VRAIS spécialistes que l’on peut retrouver sur des revues tout ce qu’il y a de plus sérieux comme D.S.I

      C’est un peu faire la comparaison entre la culture générale d’un bambin de 5 ans et celle d’un candidat à question pour un champion (désolé si l’image est moisie, mais je n’ai pas trouvé mieux)

        +10

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    • Yann // 03.09.2017 à 18h54

      @Fritz,
      A propos de la marionnette « kim machin », je vous invite a lire ( ou a relire ) l’excellent papier des « Chroniques du grand jeu » :
      http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/05/coreegraphie.html

      Pointant du doigt un certain intérêt des Américains a ce que la Corée du Nord fasse augmenter les tensions sur place.

        +6

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  • Arcousan09 // 03.09.2017 à 10h57

    Les « provocations » de l’Iran contre les si « pacifiques » USA sont intolérables …. L’Iran signe les accords internationaux avec les USA …. intolérable car cela ôte un prétexte cousu main de faire la guerre au faucons US …. Le « Bien » !?! le « Mal » !?!
    Au passage comment vont ils faire pour intervenir sur autant de fronts: Iran, Irak, Afghanistan, Libye, Iran, Corée, Chine, Ukraine, Vénézuéla, Russie …… et la liste n’est pas close et la planète terre trop petite…
    Je pense que la crise économique sous-jacente aura raison de ces velléités

      +11

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    • Catalina // 03.09.2017 à 11h41

      c’est comme le sale gosse qui n’a pas vu que la laisse du chien était coincée et qui se croit tout puissant à torturer le chien, puis, quand la laisse se décoince, le sale gosse se fait mordre !!! bien fait pour lui !( expérience vécue, l’attitude des usa me fait penser à ce sale gosse).

        +7

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      • martin // 03.09.2017 à 13h52

        Les stratèges US ont trois cibles principales qui sont la Russie, la Chine et l’Iran. Rien ne marche contre ces trois adversaires, et l’agresseur se met à tourner en rond autour de ces trois cibles de façon de plus en plus agressive et de moins en moins efficace. Un jour c’est la Russie qui est visée, le lendemain c’est la Chine, puis l’Iran et de nouveau la Russie, et derechef l’Iran, and so on, sans plus aucun espoir de succès. L’ hégémon titube, sa chute est proche. Ah! Si seulement le F 35 était autre chose qu’une enclume, et si le J.20 et le SU.35 n’étaient pas ce qu’ils sont, tout serait différent! Comme on dit, si mon oncle en avait…

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    • James Whitney // 03.09.2017 à 12h15

      « Je pense que la crise économique sous-jacente aura raison de ces velléités »

      Je pense plutôt l’inverse : certains grandes puissances, surtout les USA et un peu aussi le pays dirigé par un certain jupitérien, vont essayer de résoudre la crise économique par des menaces ou interventions militaires de plus en plus violentes.

      A titre personnel j’espère que quelques mouvements comme La France insoumise seront en mesure de empêcher de telles méchancetés.

        +11

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    • Chris // 03.09.2017 à 15h25

      « comment vont ils faire pour intervenir sur autant de fronts »

      Ben, les larbins sont tout trouvés : les membres de l’OTAN, non ? Ils ont déjà fait leur preuves en Yougoslavie, Irak, Syrie, Yémen, Mali, Libye, Niger, etc…
      Ajoutez-y les milices et brigades latinos narcos, jihadistes et autres desesperados du bocal et pourquoi pas, des surmenés des salles de trading pour qui un petit trekking baroudeur remplacerait plus vrai que nature Ford Boyard et similaires. Chérie, fais-moi peur !

      7 milliards de trop : y’a matière entre les consommateurs exterminateurs et les consommateurs exterminés, en mode adagietto afin que l’industrie continue de se gaver.

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  • Kiwixar // 03.09.2017 à 11h31

    Le cas coréen est intéressant : c’est la première fois que les zuniens se frottent à un adversaire capable de causer des dommages sur le territoire même des US. Et un adversaire qui a déjà subi des millions de morts de la part de ces mêmes zuniens…

    Et un article sur businessinsider faisant la promotion du fer à repasser (F-35) susceptible de faire peur à M. Kim. Je pense que les décideurs et journalistes d’Otanie souffrent d’un excès de cocaïne, les rendant très dangereux (prise de risque, sentiment de puissance).

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    • martin // 03.09.2017 à 13h38

      S’agissant de la Corée, la Chine a prévenu: si les nord-coréens prennent l’initiative des hostilités elle ne bougera pas, mais si la Corée du Nord est attaquée –> Boum! Boum! De récentes manoeuvres chinoises a grande échelle sont venues fixer les esprits.

      S’agissant de l’iran, c’est plus compliqué. De ‘mystérieux » aéronefs s’attaquent depuis quelques temps aux minorités chiites d’Afghanistan, frontalières de l’Iran. La Russie a prévenu que ces « dérapages » devaient cesser. N’en doutons pas, en cas d’agression explicite contre l’Iran, la Russie apportera son soutien.

      Et adieu la quincaillerie US (F 35, Zumwalt Thaad, etc.), pour ne rien dire de la motivation des combattants iraniens en cas d’attaque sur leur territoire.

      Comme on dit: à bon entendeur, salut!

        +11

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    • SARTON Bernard // 03.09.2017 à 19h20

      La Corée du Nord se défend comme elle peut . La bombe nucléaire c’est un moyen d’empêcher l’agresseur US de la bombarder comme en 1953 . Pour arriver à ce résultat il faut des savants et des ingénieurs de haute qualité . Ceux qui critiquent le régime coréen du Nord pour sa dictature dite communiste devrait réfléchir sur le pourquoi et le comment de ce système mis au point par le premier Kim il sung . La Chine et la Russie sont un paratonnerre contre l’agression US . Quand aux Japonais , anciens colonisateurs cruels de la Corée , ils devraient se taire car ils ont subi le feu nucléaire les premiers par les US . Alors les criailleries des bien pensants occidentaux qui ne comprennent rien à l’Asie et au Moyen-Orient devraient regarder « la poutre atomique » des USA-Grande Bretagne – France -Israël au lieu de « la paille atomique » du Pakistan – Corée – Inde – Chine » , la Russie étant hors concours en ce domaine comme la plus affûtée et organisée pour sa défense sur son immense territoire . La folie US anglo-saxonne est contenue grâce à la Russie . Heureusement car la guerre atomique c’est la fin de l’humanité …

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  • Christian Gedeon // 03.09.2017 à 11h57

    Doucement les basses quand même…alors comme ça,ce sont les seuls États Unis et Israel bien sûr qui ont déstabilisé toute la région et les iraniens,que j’admire par ailleurs,sont devenus des anges auréolés.Du moins dans la plupart des commentaires…Ben non en fait,c’est bien plus compliqué que ça,n’est ce pas? Primo,les pays arbres n’ont eu besoin de personne pour se déstabiliser tous seuls…un petit surnom historique des coups d’états et autres massacrés qui ont jalonné lrur histoire depuis leur naissance officielle après 14/18 pour le MO et après les indépendances pour le Maghreb suffit à s’en convaincre. Par ailleurs le lutte contre l.islamisme sunnite ne doit pas faire oublier le caractère islamiste aussi de la république islamique d’Iran,au mieux avec les frères musulmans et le Hamas par exemple…tout mettre sur le dos des us est infantile,et surtout faux…l’agression contre Saddam s’est faite Avec l’aval des tous les pays arabophone musulmans pour la première guerre du golfe et juste sans celui de la Syrie et de l.algerie pour le deuxieme…etre anti néoconisme ne doit pas obligatoirement rendre aveugle et dogmatique…

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    • atanguy // 03.09.2017 à 22h28

      Une bonne remise a plat des responsabilités,les US ne sont pas les seuls a etre en guerre,la Russie est engagée dans deux.

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  • ras // 03.09.2017 à 12h14

    Israel, Iran, Russie, USA…

    Aucun mots dans cet article sur le rôle et la réaction possible de l’UE. Ça en dit long sur le manque de crédibilité de l’UE à l’internationale. A moins que l’auteur estime son rôle négligeable tant l’UE est aligné sur les intérêts US 🙁

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    • Alfred // 03.09.2017 à 12h31

      Ce n’est même plus un débat. l’UE n’est rien. Une caisse de résonance pour les intérêt de l’oligarchie US comme l’australie ou le Canada. Rien. À si ça s’appelle communauté internationale dans nos journaux (pour qui le reste du monde n’existe pas comme « matière » pensante et agissante).

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  • Alfred // 03.09.2017 à 14h08

    Ce que « les gens » ont du mal à comprendre c’est que le problème est d’ordre géographique. Le Canada est une marche américaine en direction de la Russie. Le Mexique à cessé d’être une menace il y a un siècle et le seul état qui pouvait assurer un équilibre avec l’Union (la confédération) est mort à la naissance.
    Jamais personne. n’ira coller une raclée aux us chez eux (ni la Russie ni la Chine) car la terre est trop petite une mêlée de cette ampleur en termes de ressources nécessaires et de conséquences.
    C’est cela en fait l’exeptionalisme americain: pas de voisinage (digne de ce nom) trop proche.
    Nos seuls « espoir » de paix c’est: – que ce pays se désagrège. Mais vous savez bien que ça ne se fera pas sans guerre civile. Plus probablement l’aspect dictatorial va se renforcer. – qu’un équilibre de la terreur s’instaure entre les us et la Chine et.la Russie (malheureusement pas très stable avec l’inde et le Pakistan, d’où l’intérêt que suscite le duo securitaire/ecinomique OCS/route de la soie).
    Pour ce qui nous concerne la seule façon de garantir la paix est que les états européens quittent l’OTAN (et cassent l’UE) avant que l’Europe ne serve de champ de bataille à une Amérique qui déciderait de jouer son va-tout. Si l’ocs calme les us sur le front Europeen le monde ne s’arrêtera pas de tourner mais les nôtres auront été tués sous les ruines pendant que les us survivraient.
    Le dernier scénario nous pend au nez en cas de fin du dollar et pour garantir une Europe cliente et vassale (rassemblee contre un ennemi extérieur artificiel et euroasiatique). Sans l’Europe les us sont foutus.

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  • Fox 23 // 03.09.2017 à 16h57

    On peut faire des prévisions apocalyptiques, mais si nous nous en tenions aux certitudes pour connaitre le danger premier pour NOTRE planète ?
    Commençons par Noam Chomsky déclarant « les Etats-Unis état terroriste de premier plan » en continuant par le site http://www.loonwatch.com/2011/12/we-re-at-war-and-we-have-been-since-1776/ (désolé, cyber déficient, je ne sais pas donner un lien en direct) apprenant que depuis 1776, création officielle des Etats-Unis, 214 années de guerre pour 21 de paix en arrêtant les comptes en 2011, est leur bilan.
    La seule question à ce jour est et reste, allons-nous les laisser nuire à la Terre entière et jusque quand ? A ce jour, ils ont froidement assassiné plus de 10 millions de civils, femmes, enfants et vieillards de par le monde, va-t-il falloir attendre le bouquet final ?

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  • Kazhim // 03.09.2017 à 18h35

    On paye encore aujourd’hui les conséquences de la guerre de 7 ans, véritable tournant au nouveau Monde, c’est elle qui provoquera la « révolte » des 13 colonies, à cause des impôts dut à la guerre, et l’aide française pour prendre sa revanche sur la perte de la nouvelle france afin de permettre aux USA d’exister.

    Si la france avait conserver Quebec et Canada, peu probable que la future révolution américaine soit soutenu par le roi.

    Et depuis la naissance de cette nation, le monde pâtis de cette existence anormal et provoquer. D’abord le canada puis le mexique, les indiens, puis l’amérique du sud. Pour finir sur le monde entier;

    Nombreux sont les films de qualités américains qui pointent tous les travers de cette société que ce soit au 18 19 20 ème siècle, on y voit une société quasi mafieuse, aux valeurs de l’argent et à la corruption permanente. Le tout agrémenté de quelque taret religieux dont l’arabie saoudite n’a pas à rougir.

    Le dernier film en date qui a bien montrer le côté abjecte de ce pays est Une journée dans la vie de Billy Lynn, de Ang Lee, sur le retour d’un « héros » de la guerre d’irak, et évidemment on est à l’opposé d’américan sniper. Y sont montré le consumérisme hystérique, la déconnexion entre la guerre et le quotidiens des USA, la perte de repères des plus jeunes dans une société acculturel,

    Une perte globale de puissance semble être la seule solution

      +6

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  • brams49 // 03.09.2017 à 19h35

    On ne peut que constater que l’auteur évite de citer les pays du Golfe et l’Arabie Saoudite comme dangers potentiels tout en consacrant le rôle naturel de gendarme de l’univers des USA. Il devrait être grassement rétribué pour faire de l’Iran le « grand satan ».
    L’auteur a besoin qu’on lui rappelle que l’Iran opère près de ses frontières alors que les USA sont à des milliers de km, que l’Arabie Saoudite massacre la population du Yemen avec l’aide de l’oncle Sam sans que cela n’émeuve les bonnes consciences occidentales; que la rébellion en Syrie a plus à voir avec le terrorisme que Trump et ses obligés prétendre combattre. Et Pourtant toutes les enquêtes internationales font des USA et d’Israel le principal danger de la planète.

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  • Alfred // 03.09.2017 à 21h58

    Il semblerait que le siège de Deir ez zorr par daesh vienne d’être rompu!!. Au moins 200000 civils coincés depuis juillet 2014 et ravitaillé par hélicoptère et parachutages (russes, syriens et iraniens)… Autre chose que le siège d’Alep est qui en réalité a été bien plus court.
    Attention au réactions de l’Empire…

      +7

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  • Sybillin // 04.09.2017 à 00h00

    Je reviens de NY et j ai trouvé les américains assez moroses ( effet Trump?) peu aimables par rapport à mon voyage précédent il y a trois ans.
    Trump a pris la parole à la TV pour annoncer qu il envoyait des troupes supplémentaires en Afghanistan .. Mais cette fois ci avec l’intention de gagner la guerre! Et qu il avait le Pakistan dans le collimateur le considérant avec l Afghanistan comme gros pourvoyeur de terroristes et qu il faut concentrer ses efforts sur ces deux pays.
    Il n a pas parlé des autres pays du MO. Il me semble que l Afghanistan sera le prochain terrain de jeu des américains…

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  • Ribouldingue // 04.09.2017 à 01h20

    Le coup de projecteur sur les possibilités de nuisance de l’Iran en cas de guerre me parait assez bien vu pour ce que je sais de la région. Il est fort probable en effet que toute la région s’embrase et que le chaos s’installe, y compris pour les alliés actuels des étasuniens. Par contre il me semble que les États-Unis croient pouvoir tirer profit de ce type de situation de crise qui facilite en particulier la corruption et l’atomisation des résistances, le but étant d’éliminer a terme toute opposition sérieuse pour garder la main sur les ressources.
    Ce type de théorie du chaos cynique semble s’apparenter à un jeu d’apprenti sorcier. Pour l’instant en tous cas le chaos installé dans la région à profité aussi à l’Iran.
    Rendons à César, la diplomatie française avait prévu il y a quinze ans ce résultat comme résultant d’une attaque de l’Irak.

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    • cording // 04.09.2017 à 07h38

      Sauf que depuis 10 ans notre diplomatie s’est alignée sur la politique étrangère néoconservatrice des US voire fait de la surenchère par son hostilité sur l’accord US-Iran sur le nucléaire et la guerre civile syrienne où elle fût plus anti-Bachar El Assad.

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  • cording // 04.09.2017 à 07h33

    Les US comme tout empire en déclin, même relatif, multiplie les guerres extérieures depuis près de 20 ans pour tenter de le cacher;

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