Source :Vu du droit, Régis de Castelnau
Qu’est-ce que c’est encore que cette histoire ? Lorsque l’on s’informe sur les raisons du numéro de Paris-Match orné de la photo/provocation de Brigitte Macron annonçant « qu’elle s’engage pour les hôpitaux », on apprend la chose suivante :
« Lutte contre le Coronavirus : la France va vendre du mobilier national contre le Covid 19. Une vente aux enchères de meubles issus des collections publiques aura lieu en septembre au profit de la fondation hôpitaux de France présidée par Brigitte Macron. »
Pardon ?
Décodage :
- « La France » ? Qui donc ? Quelle autorité publique a pris cette décision ?
- Le mobilier national appartient à l’État, et par conséquent à la Nation. Il est inaliénable. Si l’on souhaite le vendre il faut auparavant le déclasser. Qui va le faire et pour quelle raison ?
- Le produit de la vente sont des fonds publics et l’on se demande bien pourquoi les sommes obtenues en seraient attribuées à un organisme privé ce qu’est la fondation « hôpitaux de France ». Pourquoi et à quel titre ? Sur quelles bases juridiques ?
- Comment est-il possible que Madame Macron qui bien qu’elle n’ait aucune fonction officielle publique soit manifestement intervenue par l’intermédiaire de son mari pour prendre la décision de vendre à l’encan des biens d’État. Et puisse recueillir ensuite le produit de cette vente en tant que personne privée présidente d’un organisme de droit privé ?
Au-delà de l’aspect moral profondément déplaisant de cette opération de communication, celle-ci sent le droit pénal à 100 km.
Explication :
• tout d’abord, pour se mettre en avant et jouer les humanitaires soucieuses des intérêts de la Nation et après que son époux ait détruit le système hospitalier français, Madame Macron joue les bons samaritains. Mais elle se garde bien de solliciter ses amis milliardaires oligarques, vous savez, ceux qui nous avaient annoncé le versement de sommes ronflantes au moment de l’incendie de Notre-Dame, sommes que pour certaines on attend toujours. Non non elle tape dans la caisse publique, c’est plus facile. A priori Bernadette Chirac ne s’est jamais autorisée cette facilité au profit de la fondation quand elle la présidait.
• Ensuite cette opération est menée exclusivement dans l’intérêt personnel de Madame Macron. Sur le plan juridique, cela ne semble pas permettre de justifier le déclassement de biens publics inaliénables pour les vendre à l’encan. Ce montage semble bien justiciable de l’application de l’article 432–15 du code pénal qui sanctionne le détournement de biens publics. De plus celui-ci serait double, d’abord les meubles dont on va quand même rappeler que Monsieur et Madame Macron n’en sont pas les propriétaires et qu’ils appartiennent à tous les Français. Ensuite les fonds recueillis sont évidemment des fonds publics, et les voilà attribués à Madame Macron personne privée pour faire reluire sa communication.
• Enfin les époux Macron ont pris cette initiative en tant que personnes publiques. Ils auraient dû le faire en théorie exclusivement pour des motifs d’intérêt général. Or le produit de la vente sera versé à Madame Macron personne privée en tant que présidente de l’organisme privé Fondation des hôpitaux de France. Ce mélange des genres public-privé, cette double casquette que l’on porte en étant des deux côtés de la barrière est sanctionnée par le code pénal et l’article 434–12 du code pénal qui sanctionne la « prise illégale d’intérêts ». Le caractère « intérêt général » de la décision de la vente à l’encan du mobilier national doit être chimiquement pur. Or en la circonstance le fait d’en attribuer le produit à la structure privée présidée par Madame Macron fait peser un lourd soupçon sur la motivation en la polluant avec un caractère privé. Monsieur et Madame Macron en tant que personnes publiques ont la surveillance et l’administration de la décision de cette vente. En tant que personne privée, Madame Macron destinataire des sommes à un intérêt personnel privé, Monsieur Macron en tant qu’époux de celle-ci, un intérêt personnel indirect également privé. Dura lex sed lex. La jurisprudence désormais séculaire concernant cette infraction est de ce point de vue intraitable.
Peut-être serait-il nécessaire d’arrêter de faire n’importe quoi. Et la moindre des choses serait de donner toutes les informations plutôt que de confier la communication aux journaux officiels de la flagornerie, Paris-Match et Gala.
Source :Vu du droit, Régis de Castelnau
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Commentaire recommandé
Prévaricateur, malfrat, aigrefin, spoliateur, brigand, détrousseur, truand, fripouille, malfaiteur, ripoux… les mots manquent pour définir ce président, son épouse, le gouvernement et les play-mobil qui squattent les bancs de l’assemblée.
Chaque jour qui passe démontre que le grand pervers narcissique à oedipe contrarié pousse un peu plus loin la provocation. Car lorsqu’il maintient (entre autre) à son poste la crétinerie incarnée par Sybeth N’Diaye, c’est que le doigt d’honneur fait en permanence au pays est devenu son seul mode de gouvernance.
« C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser (…) Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. »
Montesquieu
De l’Esprit des Lois, Livre XI, chapitre IV.
34 réactions et commentaires
Avec cette crise, Macron aura toute la légitimité de tout vendre à bas prix a des investisseurs pour rembourser la dette contacté durant le cov19.
La majorité des gens seront contents que notre protector en chef nous a protégé du covid 19 et sauvé de la bankrout avenir.
Les entreprises public, les services publics, tout va y passer morceaux par morceaux a des petits prix.
Défendez vos droits noublionsrien, action collective juridique.
S’informer c’est bien, passez a l’action c’est mieux.
+19
AlerterPrévaricateur, malfrat, aigrefin, spoliateur, brigand, détrousseur, truand, fripouille, malfaiteur, ripoux… les mots manquent pour définir ce président, son épouse, le gouvernement et les play-mobil qui squattent les bancs de l’assemblée.
Chaque jour qui passe démontre que le grand pervers narcissique à oedipe contrarié pousse un peu plus loin la provocation. Car lorsqu’il maintient (entre autre) à son poste la crétinerie incarnée par Sybeth N’Diaye, c’est que le doigt d’honneur fait en permanence au pays est devenu son seul mode de gouvernance.
« C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser (…) Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. »
Montesquieu
De l’Esprit des Lois, Livre XI, chapitre IV.
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AlerterSi si, il y a un mot qui convient parfaitement: centriste.
En d’autres temps on aurait dit Louis-philippard , encore avant , thermidorien ou même ‘ »le marais ».
Ces gens là se croient toujourw investis de la raison et de la mesure alors qu’ils ne sont que d’acharnés et souvent sanguinaires zelateurs.
+8
AlerterCa fait un peu penser à un flamand rose.
Faudrait voir avec du goudron et des plumes.
+26
AlerterCe n’est pas chez-moi qu’on verrait S. M. la Reine décider unilatéralement de vendre le mobilier appartenant à l’Etat. Avec Manu, inutile de défendre la république, elle se fait hara-kiri toute seule. Notre Roi est bien (et de très loin) meilleur que lui. La France est une république bananière. Bonne journée à toutes et à tous. Salutations (royales) du Plat-Pays.
+40
AlerterMême si elle peut apparaitre un tantinet provocatrice, votre opinion cerne bien la triste réalité de ce qu’est devenu notre pays après 40 ans de mépris du bien partagé. République bananière… Dans laquelle la parole publique n’a plus de crédit. Dans laquelle ceux qui disposent du pouvoir en abusent quasiment toujours. Se servent. Servent leurs commensaux. Se partagent les butins.Trompent et manipulent délibérément les citoyens.
Alors oui, chers voisins du plat-pays, il vous advient de nous donner quelques fois de petites leçons de respect des procédures et de dignité. Tant mieux. Si seulement cela pouvait régénérer chez nous le sens de la responsabilité, ce serait un don…royal !
Meilleures et fraternelles salutations.
+4
AlerterPeut être que Bernard et Hélène, Delphine et Xavier et quelques autres ont repéré quelques pièces pour meubler leurs résidences. Si cette vente à lieux il faudra scruter les adjudicataires.
+2
AlerterLa Belgique & L’argent du roi : « Chaque Année, chaque membre de la famille royale perçoit une dotation de la part de l’État. Ainsi le roi reçoit un montant de 160 000 euro par mois, plus une bagatelle de 6 à 10 millions d’Euro chaque année pour payer ses dépenses et son personnel. Ces sommes étant, de surcroît, indexées. En outre, l’État met à sa disposition, gratuitement, non seulement le Palais Royal mais aussi deux autres châteaux ainsi qu’un gigantesque domaine. La cerise sur le gâteau étant la collection royale (qui avait été rachetée aux souverains successifs par L’État pour ensuite la remettre à la disposition du roi) composée d’œuvres d’art, de pièces argenteries et de meubles pour une valeur astronomique. A côté de ces sommes allouées par l’État, le roi en tant que personne physique possède des comptes et des immeubles. Un spécialiste financier, Thierry Debels, a estimé la valeur de la fortune d’Albert II à près d’un milliard d’Euro alors que le Palais faisait auparavant état de seulement 12,4 millions d’Euro soit 80 fois moins ! Nous pouvons dès lors nous interroger sur un roi milliardaire qui fait la grimace quand il s’agit de diminuer même légèrement le montant des allocations royales de 10 millions d’Euro par an alors qu’il dispose d’un capital avéré d’un petit milliard d’Euro. » (source Sputnik).
+3
AlerterBelgique : « La reine Fabiola (…) est subventionnée grassement par l’impôt de ses sujets (1,5 millions d’euro chaque année). Ayant créé une fondation qui avait pour but essentiellement de soustraire au fisc les droits de succession qu’elle paierait en tant que personne physique, le scandale avait fait tache d’huile. Il serait évidemment inconcevable de restituer à la caisse de l’État l’argent aussi facilement obtenu et qu’elle continue à obtenir des contribuables, véritables vaches à lait de l’assistanat de Palais. Suite aux remous du scandale de la Fondation, la reine avait dû faire marche arrière et liquider cette dernière. » / (Source Sputnik).
+4
AlerterEt voilà, pendant que le sage montre les profiteurs/ usurpateurs/ détrousseurs/ etc du bien public, les idiots regardent le doigt (peut-être le majeur…) Raoult ou anti-Raoult !!
Société du spectacle, cad détourner l’attention, diviser pour régner, remettre inlassablement sur le tapis les vieilles lunes pour que les moutons encadrés par les chiens de garde, physique et idéologique, se soumettent, baissent la tête et oublient même jusqu’à pouvoir bêler!
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » Maximilien Robespierre
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AlerterL’éternelle question : on fait quoi ? comment ?
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AlerterPersonnellement, je porte plaintes par l’intermédiaire d’une action collective juridique.
Noublionsrien est le site où vous trouverez des informations. Sur le site de Mediapart, il y a une vidéo avec l’avocate et silvano Trotta.
https://blogs.mediapart.fr/cleguevaques/blog/290420/coronaviruscovid19-interview-de-me-severine-manna
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AlerterRéaction du Français de base, amnésique : bah, tant que ce ne sont pas mes biens … ou : m’en fiche, je n’aime pas ce style …
Bof, ça ne va émouvoir personne, habitués que nous sommes aux turpitudes de nos zélus. Le code, ils s’en tamponnent le fondement depuis qu’ils ont inventé l’amnistie opportune et le confinement mental du peuple. De plus, il n’y aurait pas assez de place dans les prisons.
Les bornes sont dépassées depuis si longtemps, que l’idée même de limite ne s’exprime plus qu’en vieux Français. Demain, je vends la SNCF au profit de … moi ! Ah zut, je ne suis pas de leur bande !
Faisons leur confiance, ce n’est que le commencement, puis il y aura un palier jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à vendre, puis la décroissance jusqu’à ce qu’ils aient tout dépensé, dans moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Tiens, ça ressemble à la courbe du coronatruc. Je sais désormais quel sont ses noms en France : Pilleurs, voleurs menteurs, tricheurs, assassins, incapables, ectoplasmes, cercopithèques, cornichons, pignoufs, et enfin, moules à gaufres !
Hors nos frontières, nous passons pour des buses ; ce qui n’est pas complètement usurpé.
Faites ce que vous pouvez et gardez-vous bien !
+8
AlerterGrande braderie aux Galeries Magouillettes : Tout doit disparaître !!!
Et bien sûr, tous les bénéfices de ces soldes iront au profit d’une « start-up » qui, loi du « marché » oblige, n’aura bien sûr aucune obligation de résultat si ce n’est l’intérêt de ses « entrepreneurs ».
Ne vous étonnez pas s’il y a des tremblements de terre de magnitude 9 du côté des tombes de Sully, de Colbert ou de De Gaulle…
On vit une époque formidable.
+8
AlerterPlus besoin d’humour, l’arme des faibles. On vit une époque épouvantable.
+1
AlerterDéjà la photo officielle de la présidence révélait en quelle estime Narcisse tenait le mobilier français du XVIIIeme siècle, pourtant l’un des sommets de l’art, après le théâtre classique du XVIIeme et avant la littérature du XIXeme (il préfère Gide…) : il se permettait de poser son jupitérien postérieur, d’où sortent les eclairs sans doute, sur le bureau de Cressent ! La suite fut à l’avenant, qui vit brizitte exfiltrer de l’Élysée les chefs d’œuvre du mobilier national pour leur substituer une décoration digne de la plus stupide boutique de luxe du Faubourg Saint Honoré ou de Dubaï… Et voilà qu’elle veut en débarrasser la République… logique. Après avoir saccagé l’état, l’avoir dépossédé, après avoir fait tirer sur la population à coups de lbd, ils s’en prennent à ce qui lui restait : le patrimoine culturel. Depuis la Révolution, qui a détruit statues et monuments parfois millénaires par centaines et vendu à l’encan le mobilier de Versailles (cela fit le bonheur des aristocrates anglais dont les collections conservent encore ces œuvres acquises pour des sommes dérisoires), aucun régime n’avait davantage affiché son mépris de l’art français. Sarkozy, auteur de regrettables propos sur la princesse de Clèves, a trouvé des héritiers plus haineux encore. Certes, brizitte vise surtout les meubles du XIXeme, Louis Philippe notamment, d’un intérêt tout relatif souvent, mais une fois le doigt mis dans cet engrenage… Castelnau relève l’illégalité de la vente ? Cela va bien au delà : il s’agit de la volonté de liquider le pays, art y compris.
+13
AlerterBon, et puis, c’est moins grave que Notre Dame, non ? Haut les coeurs…
+2
Alerterelle me fait vraiment rire la photo de paris match. macron la retraité en business woman, le vieux trip des années 90 revisité. Cette mise en scène tellement pas crédible de la vieille qui porte ses dossiers en surjouant la conviction de la femme forte. c’est trollesque, à l’heure d’internet ce genre de mise en scène risible finira en meme!
plus sérieusement, malheur à celui qui rend grincheux notre régis national, et malheur à ceux qui vont acheter ces meubles.
+7
AlerterLe but des gouvernements successifs depuis Sarkozy c’est la vente de la France, patrimoine, industrie, mobilier, réserve d’or … tout ceci dans le but d’affaiblir d’année en année la puissance de notre pays. Question : comment des politiques censés promouvoir et protéger notre pays peuvent ils conduire ce genre de politique de destruction ? Tout simplement car le pouvoir est totalement soumis à un pouvoir extérieur, une force extérieure qui a tout intérêt affaiblir un des états les plus influents du monde dans son propre intérêt. Cette force est composée d’agents, zélés, on les voit partout sur les plateaux et ils sont derrière tous les coups bas, derrière tous ceux qui osent se dresser idéologiquement contre eux. Les nommer est considéré comme un délit. Ils s’imaginent intouchables mais le vent tournera …
+8
AlerterCela ne me paraît pas sensé d’ainsi designer certaines personnes (lesquelles d’ailleurs ? Je n’ose comprendre) comme étant derrière la destruction d’un état et le pillage du pays. La réalité semble plus prosaïque : nul complot de méchants tapis dans l’ombre, seulement une élite qui n’est pas adaptée aux circonstances, parce que sélectionnée sur des critères inadaptés aux temps, et se voyant dispenser une formation obsolète. Paradoxalement dans notre cas, cette formation se veut moderne parce qu’elle a jeté par dessus bord ce qui ne varie jamais pour s’adonner à toutes les modes les moins durables. Il ne s’agit pas de la première fois qu’une élite, ayant appris à surexploiter un système, s’avère dépassée par les mutations rendant inopérant ledit système. Et comme toujours en pareil cas, ces élites se prenant logiquement pour la crème et ne voulant bien sûr pas laisser la place si chèrement acquise, jettent toutes les forces de leur intelligence, de leur rouerie et de leurs savoir-faires dans le combat contre les effets de leur propre imperitie. Le cynisme et la corruption ne forment alors que des refuges. Le meilleur médecin de l’antiquité, le plus doué, le mieux formé selon les critères de l’époque, pouvait ne pas savoir guérir une maladie qu’un étudiant de médecine de première année de 2020, même pas très réveillé, saurait traiter avec aisance. De même, la meilleure bête à concours issue de l’ENA, bien que travailleuse et futée, se trouve t elle tout à fait incapable de résoudre les problèmes du jour.
+4
AlerterDésolé, mais cet article (cela me semble rare sur ce site) se fonde sur une mauvaise interprétation de la situation.
Vous pouvez vous référer à l’un des plus ardents défenseurs (Didier Rykner) du Patrimoine sur le site de la Tribune de l’art, lequel a suivi cette affaire de près (trois articles au moins). https://www.latribunedelart.com/vente-du-mobilier-national-les-explications-d-herve-lemoine Et le moins que l’on puisse dire est que l’on ne peut pas soupçonner Rykner de complaisance pour le régime et l’administration en place.
Il ne s’agit pas de « se servir » dans le mobilier national, mais d’une opération d’aliénation totalement légale suivant une procédure stricte (sur du mobilier très commun, par ailleurs), comme évoqué dans les différents articles de la Tribune de l’art.
Peut-on regretter que cette opération envisagée depuis longtemps ait fait l’objet d’une publicité de ce type, et que le bénéfice en ait été reversé aux hopitaux de Paris et non pas au Mobilier national, comme cela aurait dû être le cas? C’est possible, mais cela n’induit absolument pas les conclusions de cet article.
+4
AlerterVous avez raison de mentionner cette version, mais oubliez les effets concrets de la publicité donnée à l’opération, d’ailleurs plus exceptionnelle par son ampleur que ne l’indique la tribune de l’art : quel fonctionnaire ou expert osera maintenant entraver la volonté de Héra-Brizitte ? Peut-être sur un bien, qu’il retoquera, montrant ainsi son indépendance ? Deux biens ? trois allez… et puis, ce sera une insolence suffisante à la face de Jupiter, qui d’ailleurs n’en aurait peut-être pas pour autant déclenché ses foudres, que personne ne testera… Surtout, songez au précédent. Aujourd’hui, quelques meubles Louis Philippe ; demain un fauteuil Charles X, puis une marquise signée de Jacob, un secrétaire Louis XVI de Riesener, une commode transition d’Oeben, une console Régence… le dédain de nos dirigeants pour le patrimoine historique et artistique du pays (même signé d’ébénistes étrangers) et pour toutes les attaches culturelles d’un peuple qu’ils n’aiment pas et jugent aliene à un passé gênant leurs projets libéraux et post nationaux ne doit pas se voir négligé. Il s’agit d’un vrai moteur dans toute une partie de notre haute bourgeoisie, donc dans notre haute administration et partant, chez nos dirigeants puisque les hauts fonctionnaires ont évincé tous les autres profils de notre classe politique.
+2
AlerterNous en jugerons lorsque le catalogue de la vente sera publié. Exutoire ou non, la dénonciation de cette affaire aura au moins le mérite de sans doute y faire songer à deux fois le mobilier national avant que de mettre en vente un objet.
+1
AlerterNous verrons sur catalogue. Quand l’on connait avec quelle légèreté le mobilier national se voit pillé par ceux là même censés le protéger et le peu de réaction de l’État, l’on n’a pas vraiment besoin de souffrir de paranoïa aiguë pour se montrer méfiant.
+1
Alerter@ Neickel
Bien que vos mots mentent en partie, d’ autres arguments que vous employez renforcent au contraire l’argumentaire de Maître Régis de Castelnau. Je vous lis :
» Peut-on regretter que cette opération envisagée depuis longtemps ait fait l’objet d’une publicité de ce type, et que le bénéfice en ait été reversé aux hopitaux de Paris et non pas au Mobilier national, comme cela aurait dû être le cas? C’est possible (…) »
Vous aurez simplement confondu – ce qui n’est pas une mince affaire – les hôpitaux de Paris ( service public ) avec la fondation PRIVÉE promue par Madame Macron intitulée » Hôpitaux de Paris / Hôpitaux de France » . Je n’en rajoute pas avec l’organisme public du Mobilier National qui se voit ainsi pillé et spolié pour financer très douteusement une institution privée sans qu’on sache très bien où ira demain l’argent. Tirez-en donc les conclusions évidentes comme bon vous plaira mais de grâce ne venez pas ajouter au scandale de corruption en cours de réalisation en pleine pandémie de Covid 19, le régime d’approximation propre aux mauvais saltimbanques qui nous gouvernent. Merci.
+2
AlerterEt oui,… Alors comment faire pour empêcher ce détournement mafieux ? Une action collective est-elle en cours ?
De l’autre on peut s’interroger sur les intentions de Macron en ce qui concerne le financement de l’hôpital.
Ce couple est vraiment démoniaque.
+1
Alerterpas démoniaques, pour cela il faudrait qu’ils soient intelligents, je les vois surtout comme des parvenus qui n’en peuvent plus et se croient propriétaires du pays, des gens, des choses, des paumés quoi. Juste peu évolués, laissant libre cour à leur nature congénitale de caucescu
+1
AlerterLa declassification de millions d’objets non utilisés qui encombrent les réserves du Mobilier National et induisent d’importantes charges de conservation, ne devrait pas être un sujet tabou.
+2
AlerterLa République a pu les entretenir et les conserver des décennies durant, et tout d’un coup, elle n’en aurait plus les moyens, elle qui dilapide des budgets délirants dans des buts parfois plus que douteux ? Le coût du mobilier national ne représente pas en dix ans ce qui se gaspille en une seule journée de fraudes à la sécurité sociale sans que l’état ne réagisse pour ne pas risquer de grondement des quartiers. Il ne s’agit bien sûr pas de bonne gestion mais de priorités : la préservation du patrimoine n’en fait plus partie aux yeux de dirigeants qu’encombrent l’histoire et la culture d’un pays plus que millénaire et qu’ils rêvent de diluer en une start up nation multiculturelle, c’est à dire en un groupement de consommateurs incultes et démunis des droits liés au statut du salariat.
+5
AlerterSans compter les 80 milliards chaque année de fraude fiscale en France !
Article : La voix du Nord :
https://www.lavoixdunord.fr/662409/article/2019-11-07/la-fraude-fiscale-s-eleve-80-milliards-d-euros-par-selon-un-syndicat
+1
AlerterC’est exact. Et quand vous dites conservation, cénesthésique un bien grand dans pas mal de cas. Dans mes jeunes années m’atant aventure dans l’archéologie, il m’avait été donné de visiter estuduantesquelent une partie des » réserves » du musée de Saint Germain en Laye. S’y entassait un fatras de bric à vrac invraisemblable. Ça m’avait laissé pour le moins perplexe.
+0
AlerterMadonna lançait sa culotte dans le public… Pourquoi Brigitte ne vend pas ses culottes aux enchères ? Chez Drouot bien sûr. Ce serait classe non ?
+4
AlerterJe regrette l’allusion à Mme Chirac, si elle même ne parait pas avoir abusé de sa fonction, je n’en dirais pas autant de son présidentiel époux quand bien même il a échappé à la justice, on ne peut pas dire qu’à la tête du parti RPR et à la Mairie de Paris il se soit fait remarquer par le sens de la mesure et la vertu…
+3
AlerterOn pourrait se pencher aussi sur les biens nationaux qui sont installés dans les bâtiments officiels et qui, comme par hasard, disparaissent pendant les mouvements de hauts fonctionnaires et dont ne semble aucunement se préoccuper les inventaires officiels. Cela rejoint aussi l’usage immodéré des frais de représentation de nos élus qui ne fait l’objet d’aucune poursuite. Ou des financements de meeting par d’obscures caisses noires dont le contenu vient forcément de nos impôts sur lesquels quelques pattes agiles interviennent. Ceci à tous les étages.
Bref, de plus en plus ouvertement le pillage continue. Mais bon, le prochain impôt « corona » (que Chirac aurait pu instaurer), maousse costaud, va peut-être finir par irriter vraiment les gueux.
+5
AlerterLes commentaires sont fermés.