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5.février.20185.2.2018 // Les Crises

Quand Cousteau se plaignait : « On commence à me casser les oreilles avec cette histoire de CO2 »

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Source : Terraeco, 09-12-2012

Cet échange musclé entre Cousteau et Tazieff montre qu’il n’y pas si longtemps encore l’idée d’un changement climatique dû à l’activité humaine était impensable, même pour les plus avertis.

En 1979, on s’inquiétait déjà des risques de réchauffement climatique. La preuve avec cette vidéo – trouvée au hasard de pérégrinations sur le site de l’INA – dans laquelle le vulcanologue Haroun Tazieff est interrogé par des téléspectateurs dans l’émission Les dossiers de l’écran, diffusée en septembre 1979 sur Antenne 2.

Le téléspectateur – dont la question a été choisie par Antenne 2 ce qui reflète donc une inquiétude partagée à l’époque – craint que ce soit « l’activité des volcans » qui « fasse fondre la Grande banquise » et « grimper le niveau de la mer ». « Ce ne sont pas les volcans qui le feront(détruire la Grande banquise, ndlr), ce qui peut le faire c’est la pollution industrielle », répond Haroun Tazieff. « La pollution industrielle émet des quantités de produits chimiques dont une énorme quantité de gaz carboniques », détaille le vulcanologue, aidé par son voisin glaciologue Claude Lorius sur le chiffrage du problème.

« C’est un baratin ça. L’histoire du CO2, c’est entendu, c’est vrai on en fabrique beaucoup, mais il y a quand même des correcteurs automatiques », rétorque le Commandant Cousteau.

« Vous êtes en train de paniquer les populations »

S’en suit un débat animé sur le plateau. Tazieff craint un effet de serre et un réchauffement de deux ou trois degrés de la température générale qui entraînerait une montée des eaux et une noyade de toutes les côtes basses. « Vous êtes en train de paniquer les populations », craint le présentateur Jérôme Pasteur, qui anime le débat. Claude Lorius juge lui aussi le point le vue de Tazieff « catastrophique ». « L’industrie vient jeter le trouble sur les grands rythmes naturels », se défend Haroun Tazieff. Mais Cousteau clôt l’échange : « Le risque ne vient pas tellement du CO2, on commence à me casser les oreilles avec cette histoire de CO2, il y a des risques bien plus graves. »

Cette archive dit beaucoup sur ce que l’on savait du réchauffement climatique il y a seulement trente ans : vraiment pas grand-chose. Même les scientifiques et les lanceurs d’alerte de l’époque – qui ne portaient pas encore ce nom – ne pouvaient estimer l’importance des modifications à venir sur le climat. On mesure l’immensité du chemin parcouru depuis, malheureusement beaucoup trop lentement. Dans un rapport paru il y a un an, l’Agence internationale de l’énergie estimait qu’il ne reste plus que cinq ans si l’on veut avoir une chance de limiter le réchauffement climatique à « seulement » 2 degrés d’ici 2050. En 2017, il sera trop tard et notre dernière chance sera « perdue à jamais ».

Source : Terraeco, 09-12-2012


EDIT : comme ça se déchaîne encore en commentaires, je vous renvoie sur ce billet sur les marchands de doute dont sont tiré ces graphes (avec leurs sources). Le premier donnant la vision du réchauffement climatique d’origine humaine par les climatologues spécialisés :

97 % des climatologues spécialisés ne doutent donc pas du réchauffement…

Et sur cette intéressante vidéo de Jancovici :

Commentaire recommandé

jeff93 // 05.02.2018 à 06h53

Qu’il y ait réchauffement c’est indéniable. Le tout est de savoir s’il est dû à l’activité humaine ou pas. Comme sur d’autres sujets il n’y a que la version officielle du réchauffement dû au CO2 qui soit autorisée. Tout scepticisme en la matiére est traité comme une hérésie par les inquisiteurs de la pensee unique. Une telle unanimité le parait suspecte. D’autant que le modele donné comme irréfutable, ne repose que sur le constat d’une corrélation entre deux courbes, celle du taux de co2 et celle du réchauffement. Je crois savoir que sur la même période par exemple, la puissance du champ magnétique terrestre a diminué considérablement (-15% en 50 ans de mémoire ). Or ceci n’est jamais evoqué …

160 réactions et commentaires

  • jeff93 // 05.02.2018 à 06h53

    Qu’il y ait réchauffement c’est indéniable. Le tout est de savoir s’il est dû à l’activité humaine ou pas. Comme sur d’autres sujets il n’y a que la version officielle du réchauffement dû au CO2 qui soit autorisée. Tout scepticisme en la matiére est traité comme une hérésie par les inquisiteurs de la pensee unique. Une telle unanimité le parait suspecte. D’autant que le modele donné comme irréfutable, ne repose que sur le constat d’une corrélation entre deux courbes, celle du taux de co2 et celle du réchauffement. Je crois savoir que sur la même période par exemple, la puissance du champ magnétique terrestre a diminué considérablement (-15% en 50 ans de mémoire ). Or ceci n’est jamais evoqué …

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    • reg91 // 05.02.2018 à 08h52

      Climatosceptique ? La « pensée unique » par 97% de scientifiques ? Regardez les évolutions depuis 1945, et lisez bien les rapports du GIEC, s’il vous plait, avant de critiquer…

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      • redge // 05.02.2018 à 09h35

        « La pensée unique par 97% de scientifiques  » sauf que les taux de CO2 sont beaucoup plus élevés dans les périodes glacières, normal les pompes à CO2 naturelles et gratuites (le végétal) ont très peu d’eau pour vivre car l’eau est principalement sous forme de glace . De plus la corrélation entre le CO2 et le réchauffement climatique est prônée par les dirigeants et les scientifiques des pays les plus pollueurs. Ces grands hommes « donneurs de leçon » essayent de tout industrialisé: agriculture, médicament,foret,nourriture, salarié, bébé etc… avec une consommation effrénée de charbon, pétrole, métaux etc… Ces grands donneurs de leçon se plaignent ensuite de l’augmentation de CO2 qui je vous rappelle est indispensable aux plantes et donc à notre vie et proposent une TAXE comme LA SOLUTION. Je vous signale au passage que ces pays donneurs de leçon prônent le numérique à tout va sans se soucier que le numérique consomme plus d’énergie fossile que le trafic aérien avec une croissance de consommation très supérieure à cette dernière. Je ne suis pas climato-sceptique mais ces « grands  » hommes scientifiques sont forcement suspect à mes yeux.

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        • Max // 05.02.2018 à 11h54

          Détrompez-vous. Les scientifiques ne sont pas les industriels, loin de là. L’institution scientifique est probablement celle qui fonctionne le mieux aujourd’hui, grâce au fait que ses intentions et son mode d’action sont explicites et assumés par chacun des membres, jusqu’ « en bas de l’échelle ».

          S’il y a bien une chose à dire, c’est que les grands médias (aucun rapport avec les industriels, vous me direz…) font un tri sélectif quand il s’agit de diffuser des conclusions scientifiques. Par exemple le fait que si la surpopulation est potentiellement soutenable, la surconsommation ne l’est absolument pas.

          Il y a quelques années, l’exemple le plus frappant était le climatoscepticisme : puisqu’il y a débat au sein des scientifiques (qui pourtant s’accordent sur une large partie de leurs conclusions, mais débattent de détails parce que c’est leur métier), le journaliste conclut que tout ça n’est pas clair.

          Aujourd’hui, c’est un peu différent. On parle de nouveaux rapports qui sortent, toujours plus convergents et alarmants, et en guise de conclusion le journaliste cite quelques mesurettes pseudo-écologiques qui ne tiennent pas debout sous l’angle scientifique (énergie solaire, voitures électriques etc.). Puis on passe au scoop de la semaine suivante et on oublie bien vite tout ça dans le centre commercial du coin.

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          • marc // 05.02.2018 à 16h36

            « L’institution scientifique est probablement celle qui fonctionne le mieux aujourd’hui »

            la science doit avoir pour but d’être profitable à l’humanité, en ce sens, c’est la medecine qui est la première à observer : une montagne de scandales scientifiques…

            « c’est pas les scientifiques, c’est les industriels!… et les médias! et les politiciens!… »
            bref des complots partout, sauf en science?

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            • Max // 05.02.2018 à 19h00

              Le complot est toujours une mauvaise dialectique. C’est tellement plus simple quand on regarde l’intérêt des gens (sans jugement). Et effectivement, l’intérêt d’un scientifique c’est, à part nourrir ses enfants, de produire de la science. L’intérêt d’un industriel est de vendre des biens et services (ou de contenter ses actionnaires). L’intérêt d’un média (aujourd’hui) n’est pas d’informer mais de vendre du papier, de la visite web ou du taux de clic. On peut en décliner beaucoup comme ça… et toujours aucune trace d’un imaginaire complot.

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        • bhhell // 05.02.2018 à 16h10

          la glace est présente dans l’arctique depuis 6 millions d’années. L’humanité est apparue bien après (elle a toujours dépendu de son existence donc). Or, les scientifiques prévoient un été arctique sans glace d’ici 2020 (les analyses conservatrices prévoyaient il n’y a pas si longtemps que cela n’arriverait pas avant la fin du siècle)!
          Le plus grand spécialiste de l’arctique, Peter Wadhams (plus de 50 expéditions en 50 ans), montre les transformations incommensurables survenues dans la région en quelques décennies, dans son nouveau livre, « a farewell to ice ». Il explique notamment que la glace a COMPLETEMENT changé de nature, elle n’est plus une couche compacte, pluriannuelle, mais une fine masse mitée par les vagues.
          Des lobbys verts tels que Shell et BP prévoient quant à eux une hausse dramatique des températures de 4 à 5 degrés d’ici 2050. C’est à dire (si leur prévision est fondée) la destruction de quasiment tous les habitats terrestres dont l’existence dépend étroitement de la stabilité des températures.

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          • daniel // 05.02.2018 à 16h46

            Pas possible, inimaginable, merveilleux.

            Shell et BP , dans un élan de sincérité rare, vont cesser de produire du pétrole, cet engeance qui nous vaut une hausse dramatique de la température, 4 à 5 °C en 2050 qu’elles disent.
            Les 2 sociétés vont devenir des ONG se chargeant de replanter des arbres, des milliards d’arbres, créer des millions d’emploi et financer les recherches en foresterie. Bien entendu, les actionnaires, tous convaincus et authentiquement généreux, abandonnent les revenus des leurs actions et obligations au profit d’un fond destiné à sauver l’humanité souffrante et les océans vidés de leur ressource. Il y a tant à faire, dans le golf du Mexique, en Alaska, dans l’estuaire du Niger et partout ailleurs.
            Le nirvana…. même les moustachus auront droit à un rasage gratuit tous les 2 mois.

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            • bhhell // 05.02.2018 à 18h06

              Merci pour cette leçon d’esprit critique qui m’a permit de découvrir que BP et Shell étaient mus par le profit (après une recherche approfondie sur wikipédia).
              Je voulais simplement souligner que les faits sont tellement écrasants qu’ils ont tout simplement renoncer à jouer les négateurs.
              Mais je vais vous citerai à la place la prévision de 4 degrés de l’ agence internationale de l’énergie (bien qu’elle soit probablement en cheville avec shell et la cabale des 97%)

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            • daniel // 05.02.2018 à 21h59

              Veuillez m’excuser pour ne pas avoir compris votre humour au 2.nd degré. De fait,une lecture, même rapide, de votre « Des lobbys verts tels que Shell et BP […] » aurait du m’alerter; c’est en effet tellement gros que ce ne peut être non du 2.nd mais du 36. ième degré, au moins.

              Supposons, par extraordinaire, que votre affirmation soit vraie. Ce sont donc « des lobbys verts » sans doute mais mus par le profit.
              Supposons que leur politique soit cohérente entre les exigences de faire des bénéfices tout en assurant à leurs actionnaires des espoirs concernant la pérennité de leurs investissements.
              Comment alors expliquez-vous qu’elles prévoient leurs disparitions aux alentours de 2050 ? Car votre phrase  » […] (si leur prévision est fondée) la destruction de quasiment tous les habitats terrestres. » ne signifie pas autre chose.
              Vous percevez bien qu’il y a là une incohérence portant atteinte à la santé mentale des dirigeants de ces 2 sociétés, n’est-ce pas ? De fait, ils ne me semblent pas très bien portants. Encore une malédiction supplémentaire à porter au débit du pétrole, peut-être. Mais je ne suis pas médecin.
              Et je vous l’accorde: assurer un rasage tous les 2 mois à qui de droit est une contrainte insupportable, question profit s’entend.

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        • Dominique // 05.02.2018 à 19h11

          « la corrélation entre le CO2 et le réchauffement climatique est prônée par les dirigeants et les scientifiques… »
          Absolument pas ! Cette corrélation n’est pas prônée mais observée ! Et certainement pas par des dirigeants. Uniquement par des scientifiques et leurs appareils.
          Les dirigeants, eux s’appuient sur ces observations pour diriger leurs discours.

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      • Doctorix // 05.02.2018 à 09h42

        L’énergie renvoyée par la terre dans l’espace comprend un grand nombre de fréquences radiatives.
        Le CO2 est capable d’absorber certaines fréquences (c’est le cas des molécules à deux sortes d’atomes, le CO2, H2O, CH4).
        Les fréquences bloquées par le C02, 20 et 70 THertz, représentent deux très petites portions du spectre. Le CO2 actuel les absorbe déjà entièrement, et comme il ne peut agir sur les autres bandes du spectre, on pourrait décupler le taux de CO2 sans que cela ne modifie l’effet de serre lié au CO2: la capacité d’absorption est déjà saturée pour ces fréquences.

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        • Doctorix // 05.02.2018 à 09h43

          H2O par contre représente des bandes bien plus larges, et c’est évidemment cette molécule qui régule la réémission vers l’espace (ce qui est heureux car sinon il ferait -15°C sur terre).
          Donc le CO2 est innocent, et le GIEC le sait parfaitement, mais s’est enfoncé dans ses mensonges et persiste pour garder sa crédibilité.
          Si vous voulez vraiment savoir comment ça se passe, écoutez François Gervais ici, en particulier à 40 minutes:
          https://www.youtube.com/watch?v=6XDdfCLY3TI
          Mais tout est à voir, en particulier l’effet dérisoire des mesures que pourraient prendre la France et l’Europe.

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          • VincentL // 05.02.2018 à 18h07

            Bonjour Doctorix

            Le problème c’est qu’en dehors des deux pics à 4 et 15 micromètres que vous mentionnez, l’absorbance ou absorption du CO2 ne vaut pas 0.
            Il agit bel et bien sur les autres bandes du spectre entre 4 et 15 micromètre :

            Regardez la transmittance = intensité transmise / intensité incidente en figure 3 :
            http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/gaz-effet-serre.xml
            Vous n’avez que 80 à 90% de l’intensité du rayonnement incident qui passe, 10 à 20% de l’intensité est bloquée entre 4 et 15 micromètres.
            Pas de chance, c’est en plein dans le spectre de réémission par la terre.

            Pour ce qui est de H2O que vous mentionnez, vous avez raison sur les bandes plus larges et la quantité, sauf que la concentration d’H2O dans l’athmosphère est (à peu près) à l’équilibre.
            En clair, si vous en rajoutez dans l’athmosphère, cela condense sous forme de rosée voir pluie.

            Il faut regarder la variation de la concentration des gazs dans l’athmosphère pour évaluer l’impact sur la variation de la température, pas leur impact relatif.
            La variation de la concentration de H2O est faible parce que l’atmosphère en est saturée et au moindre refroidissement il pleut (ou il neige).

            Ce n’est pas le cas du CO2 dont la variation est très faiblement contrecarrée.
            Quand vous en rajoutez dans l’athmosphère, malheureusement il y reste en grande proportion.

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      • Xavier // 05.02.2018 à 09h46

        Je suis plutôt enclin à penser que la part de la part anthropique du réchauffement n’est pas négligeable.

        Pour autant, vous ne pouvez pas analyser un phénomène sans l’étalonner si, justement, vous vous dites scientifique.

        Or, c’est cet étalonnage qui est nié, refusé : celui du financement des recherches.

        Préalables :
        1) faute de carotte (projet idéologique planétaire)
        2) ayant atteint les limites de la croissance mondiale (ressources)
        3) ne souhaitant pas changer de modalité politique (« libéralisme ») car étant sous la très forte influence du capitalisme international (donc pas de communisme, donc pas de management par la coercition, le « bâton »)

        Hypothèse : les gouvernants n’ont plus que la peur du loup pour tenir les peuples. Ils doivent trouver ou accentuer des phénomènes qui sauront être perçus comme prioritaires afin de « tout changer pour que rien ne change »…

        Éléments de vérification :
        – La peur du réchauffement ne produit-elle pas par exemple, une pseudo-justification du nucléaire pour certains dont l’entourage de notre Hulot national ?
        – Les multinationales n’apparaissent-elles pas comme seules aptes techniquement à résoudre ces problèmes ?
        Etc.

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        • Xavier // 05.02.2018 à 09h57

          Or vous ne trouverez de financement que dans un sens !…

          « Si utiles et si compétents que puissent être les experts, si élaborés que puissent être leurs modèles, tous ceux qui les consultent doivent rester extrêmement prudents. Tout organisme qui emploie une équipe pour l’établissement de modèles prévisionnels ou décisionnels serait sans doute avisé d’en employer une autre pour en faire la critique, et naturellement de recruter cette équipe parmi ceux qui ne partagent pas tout-à-fait les convictions de la première. » [Maurice Allais, Conférence du 23/10/1967, « L’Économique en tant que Science »]

          On parle d’un risque systémique essentiel qui est, lui, ignoré : celui du « monothéisme scientifique », que j’ai tenté d’illustrer ainsi : http://www.nouvellegrille.info/images/imgpre
          Il rejoint d’ailleurs l’idée de no-news par rapport au concept de fake-news.

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      • Haricophile // 05.02.2018 à 09h56

        Oui mais attention, voilà encore une réponse intégriste qui dénigre toute alternatives aux thèses officielles d’un lobby de scientifiques. On n’est pas très sur non plus que le climat de la Normandie soit doux et humide, et celui de la méditerrané soit plus chaud et sec. Il faudrait vérifier si ce qu’on nous dit est vrai, dès qu’on dit le contraire on se fait violemment critiquer et rire au nez par les météorologues, mais il y a peut être des explications autres que celle du lobbying de la science officielle. Rouen est peut être plus chaud que Marseille, on nous affirme le contraire, mais n’est-ce pas parce que les perturbations des champs magnétiques terrestres influe sur les mesures des thermomètres et des pluviomètres ? Le lobbying des scientifiques officiels ne seraient-ils pas de mèche avec les plagistes de la méditerranée ? Tous les scientifiques ne sont pas d’accord pour dire que Marseille est plus chaud et sec que Rouen. C’est en tout cas ce qu’affirme un scientifique professeur d’histoire et spécialiste des armures médiévales que je connais, il est aussi accessoirement président de l’office de tourisme de Rouen.

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        • Tassin // 05.02.2018 à 10h06

          97% de la communauté scientifique c’est un « lobby scientifique »?
          On croit rêver.

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          • Sébastien // 05.02.2018 à 11h56

            D’où sort ce chiffre digne de l’époque soviétique?

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            • Tassin // 05.02.2018 à 12h37
            • Fritz // 05.02.2018 à 17h24

              Avant Copernic, 100 % de la communauté scientifique était pour le géocentrisme.

              En fait, il est difficile de quantifier le nombre de scientifiques. Si ce chiffre de 97 % est exact, notons quand même que les 3 % restants incluent Richard Lindzen ou Marcel Leroux (mort en 2008), ce qui n’est pas rien. Mais les tenants du réchauffement climatique d’origine humaine préfèrent citer le controversé Claude Allègre.

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          • Dominique // 05.02.2018 à 19h24

            « Avant Copernic, 100 % de la communauté scientifique était pour le géocentrisme. »
            Oui, si tu considères le pape comme scientifique en chef et le clergé comme des scientifiques subalternes. Bon ok, le géocentrisme était soutenu par Aristote, mais cette vision n’était pas n’émanait pas d’une démarche scientifique.
            Et puis pour ta gouverne, l’idée de l’héliocentrisme (presque aussi faux que le géocentrisme) précède d’au moins deux siècles Copernic.

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            • Fritz // 05.02.2018 à 19h41

              Tu… tu… tu… pour ta gouverne…

              Désolé, ce n’est pas une salle des profs ici, ni un IUFM.

              J’ai 52 ans, je suis agrégé d’histoire, docteur en histoire, et je n’aime pas être infantilisé.

              Sur le fond, j’ai voulu dire que l’unanimité n’est guère une preuve en matière de science. « Ce qui est cru par tous, partout et toujours », c’est un critère de vérité selon l’église romaine, mais pas selon la science.

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            • Les-crises // 06.02.2018 à 00h39

              Le principe même de la science, c’est par définition de croire le large consensus.

              Comme on n’est pas à l’église romaine, le consensus peut parfois changer.

              Donc sès qu’il aura changé sur le climat, je vous préviendrai 🙂

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        • Vladimir // 05.02.2018 à 10h19

          L’intégrisme est du coté du complotiste !
          C’est comme dire que nous sommes issu de l’évolution est soutenir une pensée unique , un fait n’est pas une « pensée unique  » c ‘est un fait et le réchauffement entropique est un fait !
          La terre est ronde ?
          Une telle unanimité est suspecte , voila le langage du complotiste !

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      • Vladimir // 05.02.2018 à 10h16

        Votre climatosceptique « crédible  » est il climatologue ?
        Non ?
        Alors il n’est pas plus crédible en la matière qu’un maçon ou un menuisier !

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      • Raphaël // 05.02.2018 à 11h13

        Bonjour, pouvez vous citer votre source pour le 97% ?

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        • Loxosceles // 05.02.2018 à 12h34

          Je vous ai répondu en donnant un lien et mon message a été censuré. Je trouve vraiment très amusant qu’Olivier dise dans l’un de ses commentaires que rien ne fera changer d’avis les « sceptiques ». Visiblement on peut renvoyer l’argument aux « croyants » qui ne veulent surtout pas entendre un point de vue dissonant.

          Le fait est que le débat sur le climat est intoxiqué, et ceci sert probablement les intérêts communs de tous les industriels à faire taire les voix sur les autres problèmes écologiques, ce qui était probablement ce que Cousteau voulait dire dans cette émission… et on le montre du doigt pour avoir contesté le dogme du moment.

            +30

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          • Krystyna Hawrot // 05.02.2018 à 14h17

            Je veux bien qu’on soit sceptique, mais quand on a vu les effets du réchauffement climatique de ses propres yeux avec ses conséquences – appauvrissement des sols, fuite des paysans vers les villes, manque d’eau à des profondeurs raisonnables… – par exemple en Afrique de l’ouest, on se dit que malgré le doute on ne peut rester à ne rien faire. C’est pour notre bien qu’il faut agir…Je veux bien moins consommer, déjà je consomme moins que la moyenne. Mais je rêverais avoir accès à des biens qui ne sont pas produits à 10 000km de là et transportés par bateau… Pourquoi on ne peut même pas s’acheter un pull made in France?

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            • Gaby // 05.02.2018 à 15h49

              Le pull made in France en laine, ça existe, mais ça coûte 200 euros. C’est un investissement (qui vaut le coût !)

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          • Lili // 05.02.2018 à 14h43

            Exact pour avoir bossé pour le compte de Cousteau avec Philippe Diolé rue de l’Université à Paris à l’époque !!!! C’est exactement ce qu’il disait….

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        • Raphaël // 05.02.2018 à 12h36

          OK, merci pour le complément d’article, au moins c’est sourcé.

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    • dupontg // 05.02.2018 à 09h06

      en principe quand tous des politiques,les medias et les multinationales sont du meme avis ,c’est qu’il y a un piege quelque part….
      Surtout que pour eux qui sont les plus pollueurs,il n’y a aucun changement dans leurs habitudes

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    • max // 05.02.2018 à 09h24

      > Une telle unanimité le parait suspecte.

      Autant critiquer la validité de certains modèles climatiques et notamment les marges d’erreurs associées aux prédictions est pertinent dans le débat sur le réchauffement climatique, autant considérer l’unanimité de la communauté scientifique comme facteur de doute est vraiment de la dernière idiotie.

      Les scientifiques sont unanimes: la terre n’est pas plate. Suspect ?

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    • marcus // 05.02.2018 à 09h37

      Merveilleux ça, l’humain n’aurait donc aucun impact sur l’écosystème, on lâche des tonnes de co2 tout en coupant ce qui pourrait le traiter et ça n’aurait aucun impact sur la planète? s’il vous plait… un enfant d’école élémentaire comprendrait qu’il y a un problème sans même avoir besoin de relevés scientifiques.

      Si vous avez besoin d’explications factuelles avec des relevés (autres que ceux fournis par les mêmes dont le bénéfice dépend de leur pouvoir de pollution) :
      https://www.youtube.com/watch?v=R6eywXdssMw

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      • bobo1414 // 05.02.2018 à 10h01

        un enfant d’école élémentaire comprendrait qu’il y a un problème sans même avoir besoin de relevés scientifiques. Ça relèves donc bien plus de la croyance, du dogme plutot que de science dans ce cas,personnellement je n arrive toujours pas a etre convaincu par cette seule explication de CO2,par contre il est indéniable que l homme détruit et pollue parfois pour des dizaines de milliers d année cette planète,les océans les forets ravagés et j en passe.personnellement j ai du mal a comprendre qu on ne prenne jamais en compte le soleil dans toutes ces démonstrations qui il me semble est une source de production de chaleur non négligeable.

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        • Fritz // 05.02.2018 à 20h04

          Quoi ? Vous insinuez que le soleil nous réchauffe ?
          Plus que le CO², c’est bien ça ?
          Sale climato-sceptique ! Que faites-vous du consensus scientifique ?

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    • Vladimir // 05.02.2018 à 10h14

      Voila le problème de ce site !
      Le complotisme n’est pas dans les articles ,il est chez les intervenants , regroupés en petit clan qui déchirent a belles dents tout qui n’est pas plongé dans la bassine de leurs névroses !
      Comment peut il etre aussi difficile pour des gens apparemment dotés de raison de comprendre que si la vie est possible sur la planète grace aux gaz a effet de serre , l’augmentation de ces mêmes gaz va augmenter le température ?
      C EST ELEMENTAIRE C EST DE LA PHYSIQUE DE BASE !!!
      Un enfant de 5 ans peut comprendre ca ,pas un adulte arquebouté a ces certitudes basiques et surranées !
      Mais la réalité est tetue !
      Pendant que vous en serez encore a discuter du sexe des anges , nous serons noyés ou morts de chaud !

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    • Hugo // 05.02.2018 à 10h16

      On peut tout renier, tout remettre en question, tout questionner, mais pour une fois que ce n’est pas des hommes politiques qui le disent.
      Si 15 000 scientifiques lèvent le drapeau pour alerter, alors moi, simple homo sapiens, j’avoue avoir des difficultés à contre argumenter. Donc je crois ceux qui sont sensés savoir.

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    • Vladimir // 05.02.2018 à 10h23

      jeff93 êtes vous climatologue ?
      Non ?
      Alors vous intervenez pour nier la réalité de ce que disent les scientifiques dans un domaine ou vous n’avez PAS LA MOINDRE ONCE de compétence !
      Ce n’est tout simplement pas sérieux !
      Ce n’est ‘heureusement’ ,pas de cette façon que la science procède on serait encore dans les grottes ! !

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      • jeff93 // 05.02.2018 à 12h53

        @ Vladimir
         »On serait encore dans les grottes » . Ce serait bien : on ne serait pas embêté avec ces histoires de CO2.
        Détendez-vous. La terre se réchauffe évidemment ( et elle est plate aussi ). La question c’est  »pourquoi elle se réchauffe » ? Je ne suis pas scientifique mais je comprends généralement assez bien ce que je lis. Et ce que j’ai lu dans les rapports du GIEC me laisse sur ma faim en terme de preuve. Du coup je n’ai pas vraiment d’avis sur la question. Voilà, c’est tout. Bonne journée ( pour le coup plutôt polaire par chez moi ).

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    • Micmac // 05.02.2018 à 10h47

      Bien sûr que balancer des milliard de tonnes de CO2 dans l’atmosphère ne peut avoir aucun impacte sur le climat! C’est l’évidence…

      Le réchauffement observé est l’effet de l’opération du Saint Esprit, comme toutes les personnes sensés le savent.

        +5

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    • Lambi972 // 05.02.2018 à 11h18

      Hé oui ! Les gens oublient que Groenland veut dire « terre verte » et que les vikings faisaient pousser du blé là bas. Et Diesel n’avait pas encore inventé son moteur…. :))
      Plutôt que le réchauffement, si on parlait empoisonnement. Ainsi, dans les Antilles, Bruxelles a relevé lles taux admissibles de chlordecone dans la viande. Et Buzyn/Macron ont laissé passer. Pour rappel le chlordecone est un insecticide longtemps employé pour traiter les champs de bananes.
      Le chlordecone est responsable des cancers de la prostate, est classé dans les perturbateurs endocriniens provoquant les pubertés précoces chez les jeunes antillaises !
      Mais là, silence du pouvoir ! Silence on meurt !

        +16

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      • Les-crises // 05.02.2018 à 12h04

        « Hé oui ! Les gens oublient que Groenland veut dire “terre verte” et que les vikings faisaient pousser du blé là bas. Et Diesel n’avait pas encore inventé son moteur…. :)) »

        C’était de la propagande déjà, pour faire venir les colons.

        Vous avez noté que tous les colons Vikings y sont morts ou sont repartis d’ailleurs ?

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        • step // 05.02.2018 à 12h21

          voir les « Il était une fois… les explorateurs. Erik le Rouge et la découverte de l’Amérique » pour ceux qui n’ont pas vu l’épisode enfant.

          Le marketing frappait déjà fort à l’époque….

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        • raloul // 05.02.2018 à 12h29

          Bonjour !

          Je me permets de conseiller la lecture du livre «effondrement» de Jared Diamond, en particulier le chapitre concernant les vikings au Groenland.

          C’est assez nuancé et fouillé, et ça montre sans ambages qu’un mode de vie non adapté à l’environnement conduit aux catastrophes et à l’effondrement.

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        • Fritz // 05.02.2018 à 20h06

          Les colonies scandinaves au Groenland ont tenu plus de trois cents ans. Elles ont disparu aux XIVe et XVe siècles, au moment du rafraîchissement climatique de la fin du Moyen Age, qui a précédé le « petit âge glaciaire ».

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    • jules vallés // 05.02.2018 à 11h26

      @jeff93
      « Tout scepticisme en la matière est traité comme une hérésie par les inquisiteurs de la pensée unique. Une telle unanimité le parait suspecte »

      C’est exactement le même problème que pour la terre: on ne peut même plus prétendre qu’elle est plate et qu’elle est le centre de l’univers sans être taxé de complotisme et de colporter « déféque gnouse »

      Y’en a marre de l’unanimité!!!

        +5

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    • VincentL // 05.02.2018 à 18h02

      Bonjour Jeff93

      Pour la puissance du champ magnétique terrestre, comme hypothèse je vous renvoie vers la température de Curie :

      Dans un matériau ferromagnétique ou ferrimagnétique, la température de Curie, ou point de Curie, est la température Tc à laquelle le matériau perd son aimantation permanente.
      Au-dessus de cette température, le matériau est dans un état magnétiquement désordonné dit paramagnétique.
      Cette transition de phase est réversible ; le matériau retrouve ses propriétés ferromagnétiques quand la température redescend en dessous de la température de Curie.
      En revanche il a perdu son ancienne aimantation, même s’il peut être aimanté à nouveau.
      Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Température_de_Curie

      En gros, quand vous chauffez un aimant, son champ magnétique diminue progressivement jusqu’à disparaitre.

      Il suffit qu’une part significative du champ magnétique terrestre soit occasionné par des matériaux ferromagnétique ou ferrimagnétique aimanté dans la croute terrestre pour obtenir une baisse du champ magnétique terrestre à mesure qu’elle se réchauffe.

        +1

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  • Nicolas // 05.02.2018 à 07h00

    à la décharge de Cousteau, dans les années 1970 on parlait de l’arrivée prochaine d’une nouvelle ère de glaciation. C’est même, je crois me souvenir, en couverture d’un National Geographic.
    Un autre graphe intéressant c’est l’émission annuelle humaine de CO2, et encore mieux le cumulé des décennies. Encore mieux, l’ « équivalent-CO2 » (en comptant CH4 etc). Je n’ai jamais vu le graphe cumulé, mais il serait très pédagogique parce qu’encore beaucoup la de gens ne comprennent pas que l’activité humaine puisse modifier toute la planète. Le graphe cumulé montrerait des centaines de milliards de tonnes, qu’on peut comparer à la quantité de CO2 de départ : ~700 milliards de tonnes, de mémoire.
    Il est temps que chacun comprenne que malheureusement l’activité humaine domine largement la planète: 97% de la masse des mammifères sont les humains, les animaux domestiques et animaux de ferme. Il y a un bref instant (géologique), c’était 1%.

      +18

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    • Nicolas // 05.02.2018 à 07h16

      Par rapport aux rétroactions que Cousteau à l’époque disait négatives et permettant d’annuler tout l’effet des émissions humaines (« mais il y a quand même des correcteurs automatiques ») : Pour avoir un peu étudié ça il y a 20 ans, les rétroactions sont extrêmement complexes, tellement complexes que je pense qu’avec les outils d’il y a 40 ans, former une opinion sur ce qui dominera (rétroactions positives ou négatives) relevait de la lecture du marc de café. Cousteau n’était ni physicien ni climatologue, il a très bien pu être convaincu par des gens qui avait balayé les rétroactions positives. Aujourd’hui on constate que les rétroaction négatives n’aident pas, et on s’inquiète pour de bon de rétroactions positives comme la libération de méthane / clathrates par le dégel de l’Arctique / Sibérie. On trouve parfois chez les scientifiques rassurants des intérêts matériels à rassurer, mais ce st sûrement qu’une coïncidence.

        +13

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      • Vincent // 05.02.2018 à 08h30

        Vous voulez dire qu’aujourd’hui, ça y est, nous savons lire dans le marc de café ?

        La taxe carbone n’est qu une arnaque qui permet aux industries les plus polluantes de vendre des quotas d’émission de CO² sans rien changer à leurs habitudes.

        L’activité humaine à un impact sur l’environnement, c est indéniable, mais le CO² ? On s’en contrefout !

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        • acidulé // 05.02.2018 à 10h38

          Vincent Le 05 février 2018 à 08h30
          « L’activité humaine à un impact sur l’environnement, c est indéniable, mais le CO² ? On s’en contrefout ! »

          Le CO2 est tenu pour responsable de l’acidification des océans et de ses conséquences :

          — mort, partout sur la planète, des récifs coralliens et de leurs écosystèmes
          — problèmes pour les organismes marins ayant besoin d’une calcification (mollusques, crustacés, echinodermes, …, et plancton)
          — d’où problèmes aussi pout tout ce qui est au-dessus dans la chaîne alimentaire

          plus d’autres conséquences biologiques (effets sur le métabolisme, les réponses immunitaires etc), plus des effets inattendus (modification des propriétés acoustiques de l’eau de mer, avec conséquences pour les animaux utilisant les sons pour l’echolocation et la communication)

          Bref, rien n’est simple.

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          Alerter
        • Nicolas // 05.02.2018 à 17h40

          Pardon Vincent, j’ose prétendre qu’en 40 ans la puissance informatique disponible a progressé. N’importe quel smartphone est plus beaucoup, beaucoup plus puissant que les meilleurs ordinateurs de 1979, les Cray 1. Le Cray 1 faisait 160 Mflops avec 115 kW, n’importe quel smartphone pas trop vieux fait de l’ordre de 500 (voire 2000 fois plus pour les smartphones très performants), et évidemment les superordinateurs modernes sont encore plusieurs dizaines de milliers de fois plus puissants.
          Que la taxe carbone soit un mécanisme malsain n’a strictement rien à voir. Si vous refusez de comprendre que le CO2 est un programme très grave, c’est peut-être que vous vous contrefoutez des prochaines générations.

            +3

          Alerter
      • Haricophile // 05.02.2018 à 10h23

        Cousteau était surtout un homme de cinéma avant d’être un scientifique. Un peu comme notre hélicologiste devenu ministre, il a le mérite d’avoir fait découvrir au grand public « le monde du silence », mais disons que sa contribution à la science est assez mitigée, pour employer un terme prudent. De même que son respect du milieu qu’il parcourait, on a quelques exemples un peu choquants qui sont ressortis sur les réseaux sociaux.

        De toute manière il s’agissait d’une autre époque, et les préoccupation de Haroun Tazieff étaient assez avant-gardistes et antérieures a toutes les données collectées et études faites depuis.

        Il faut rappeler aussi qu’il y a eu un « leak » sur un document de Exxon qui a fait une étude vers 1980 je crois, et qui a conclus que l’activité pétrolière avait certainement un impact sur le climat et probablement des effets désastreux qui nécessitait la mise en place d’un lobbying pour étouffer toute les études ou information du public concernant cet impact.

        C’est comme pour la cigarette ou en 1960 ils y a les documents montrant qu’ils connaissaient déjà tout ce qu’il fallait connaître, ou l’amiante dont le premier rapport alertant sur sa toxicité mortelle remonte à 1906.

          +20

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        • Raphaël // 05.02.2018 à 10h49

          Arrêtez de salir la mémoire de Cousteau. C’était un grand homme, incomparable avec le vendeur de gels douches bourrés de perturbateurs endocriniens.

            +14

          Alerter
          • Paolo // 05.02.2018 à 14h34

            On parle bien du type qui, pour compter le nombre de poisson sur une zone a préféré faire tout sauter à l’explosif pour en facilité le travail. c’est ce type là qu’il faut ne pas salir ????

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            Alerter
            • Raphaël // 05.02.2018 à 15h18

              Autre époque, c’était une méthode acceptable. Le révisionnisme est très à la mode dans certains médias. On applaudit les frappes chirurgicales de l’Otan « pour la démocratie » mais on pleure pour de la poiscaille une minute après. Pouah !

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              Alerter
  • dupontg // 05.02.2018 à 07h17

    Si on considere les relevés de l’Ifremer il est vraisemblable qu’une nouvelle glaciation soit probable..
    Le probleme c’est que tout se mesure à plus ou moins 1000 ans..
    https://wwz.ifremer.fr/gm/content/download/62177/845088/file/POSTER-NIV-MER-a4.pdf?version=4

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    • Nicolas // 05.02.2018 à 07h26

      Le document que vous proposez indique exactement le contraire de ce que vous écrivez, l’Ifremer annonce une hausse d’environ 1 mètre du niveau de la mer d’ici 2100, c’est à dire une hausse de la température (en gros l’eau monte parce que le Groenland fond).

        +1

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      • dupontg // 05.02.2018 à 07h34

        Oui à « court terme »..mais les fluctuations du quaternaire ont dejà montré une quarantaine de glaciations sur des cycles de 70000 /100000 ans et on est juste en zone de basculement;
        Pour ce qui est des hausses de 1m par siecle ça c’est deroulé pendant 120 siecles.dans le dernier rechauffement

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      • francois Marquet // 05.02.2018 à 09h15

        Le groenland fond et les océans se dilatent.
        L’eau se dilate quand sa température monte, et c’est peut être l’effet quantitatif le plus important sur la montée des eaux

          +7

        Alerter
  • Albert // 05.02.2018 à 07h52

    Ah ce cher Cousteau, je l’aimais déjà, il est maintenant un modèle.
    Je le citerai avec délice « on-commence-a-me-casser-les-oreilles-avec-cette-histoire-de-co2 ».

    Pas que je sois septique sur le diagnostique, mais très septique sur les solutions à court terme

      +2

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    • Alain Rousseau // 05.02.2018 à 12h38

      Je suis d’ailleurs étonné, connaissant son style habituel, qu’il ait dit « casser les oreilles » et qu’il n’en ait pas appelé à une autre partie de son anatomie…

        +0

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    • Alain Rousseau // 05.02.2018 à 18h12

      La seule solution à court terme, c’est une extinction prochaine et rapide de l’espèce humaine.

        +4

      Alerter
  • Nerouiev // 05.02.2018 à 07h52

    En un peu moins de deux siècles on a consommé la moitié des ressources fossiles. On peut supposer qu’à cause de notre besoin de commerce matériel nous en avons pour encore un siècle. On peut bien sûr freiner et retarder l’échéance d’un demi siècle. Je n’ai jamais vu de présentation sur la différence concernant l’effet final. Autrement dit, est-ce que le résultat dépend du chemin parcouru ou non ? Pour les physiciens, est-ce une différentielle totale ?
    On dit aussi qu’avec l’augmentation de la pression de l’eau il y aurait une compensation par l’effondrement du plancher océanique.
    On dit aussi qu’avec l’activité (avérée) solaire on se rapproche d’une petite aire glaciaire comme au 18 ieme siècle.
    Je vois encore beaucoup de flou car je ne sais pas lire dans les lobbies. Jancovici est aussi un Young leader.

      +11

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  • Xavier // 05.02.2018 à 08h00

    Quoi qu’il en soit sur le réchauffement, visiblement le débat sur ce qui apparaît alors unanimement comme le danger prioritaire : le forage offshore, est tombé à la trappe… « grâce » à celui sur le réchauffement climatique.

    Corrélation, causalité, hasard ?

    Le monde scientifique est manipulable à merci via l’octroi de subventions ou de chaires.
    Les scientifiques trouvent ce qu’on leur laisse trouver ! ( cf. http://Www.Nouvellegrille.Info/images/imgpre)

    Dans les années 90, l’évolution du trou de la couche d’ozone a été volontairement surestimé au moment où les industriels américains ont remplacé les chlorofluorocarbones comme gaz propulseurs dans les aérosols.

      +23

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  • TC // 05.02.2018 à 08h08

    On ne cesse de nous alerter sur la cause anthropologique du réchauffement climatique, soit mais la question essentielle à se poser est que peut on faire à l’échelle individuelle ? D’ailleurs, existe t-il une solution et avons nous les moyens de l’appliquer ? Et plus largement, que peut on faire à l’échelle planétaire ? Personnellement, je ne suis pas du tout convaincue que nous ayons encore des leviers pour maîtriser le problème.

      +8

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    • Max // 05.02.2018 à 15h28

      Justement, l’échelle individuelle est un peu limitée… Allez essayer de vous passer de voiture aujourd’hui (surtout en province ou à la campagne), vous ne serez plus « personne » !

      C’est l’échelle collective qui est en jeu, qui est un autre nom du « bien commun ».

        +4

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    • Raphaël // 05.02.2018 à 15h40

      Très simple : il suffit de ne rien faire. Moins vous vous déplacez, moins vous vous chauffez, moins vous consommez et mieux l’environnement se portera. Vous pouvez lire, couper du bois, marcher et jardiner, c’est bon pour la santé et l’esprit.

      Pas bon pour la « croissante verte » par contre…

        +5

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      • Fritz // 05.02.2018 à 20h21

        Je ne suis pas exemplaire. Mais je n’ai pas de voiture, pas de télé, mon chauffage est électrique, et la seule fumée que j’envoie en l’air est celle de mes cigarettes.
        Comme quoi un mode de vie sobre est possible.
        Et pourtant, je ne suis pas un adorateur du GIEC.

          +3

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        • Raphaël // 05.02.2018 à 20h38

          Ce qui vous classe d’emblée dans la catégorie des complotistes névrosés climato-sceptiques. Faites comme tout le monde : criez au loup et partez skier en bagnole l’esprit serein avant qu’il n’y ait plus de neige !

            +6

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    • eric // 05.02.2018 à 10h02

      ce qui semble pipeau, c’est de nous faire croire que l’écologie, c’est la lutte contre le CO2 et le réchauffement climatique, dont les causes semblent plus compliquées et probablement « naturelles » (il faisait plus chaud sur la terre il y a 1000 ans, d’ou d’ailleurs le Green Land, bref, je vous laisse creuser ca)

      Alors que la vraie lutte écologique, c’est :
      – la pollution de l’air, des sols et des eaux (qui nous empoisonne tous)
      – la préservation des milieux de vies « naturels » (limitation de l’urbanisation)
      – la malbouffe

      Tous ces sujets sont lies, mais comme par hasard, pas de COP 21 ou ce genre de chose

      Signé : quelqu’un qui a bossé dans la COP 21 et qui a pu se rendre compte de ces propres yeux de la mascarade que ce fut…

        +42

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    • Tassin // 05.02.2018 à 10h09

      Le blog de H16? Sans rire? N’hésitez pas à ajouter quelques liens vers Contrepoints tant que vous y êtes.

        +4

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      • Haricophile // 05.02.2018 à 10h29

        C’est vrai ça, pour moi Le Gorafi est la seule source fiable : On est certain de la véracité de ce qu’on y trouve. °<:O)*

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  • Lorialet // 05.02.2018 à 08h22

    Vu qu’à son époque il constatait déjà une destruction rapide de la vie marine par notre civilisation, je comprend tout à fait que le CO2 ne soit qu’un petit problème pour Cousteau.
    Actuellement on met beaucoup de chose sur le dos du réchauffement climatique, mais factuellement c’est loin d’être la première cause de la destruction de notre biosphère. Les routes étant encore en haut du podium (construction, fragmentation des zones naturelles et ouverture à l’exploitation).

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    • Haricophile // 05.02.2018 à 10h44

      Les routes (terrestre, maritime, aérienne) sont aussi directement et indirectement la grande cause du réchauffement, et de tous les plus grands désastres écologiques, si on va par là. Très directement par la pollution. Indirectement car elles véhiculent un modèle hyper-productiviste mondialisé composée de mégastructures beaucoup trop puissantes qui ne voient que le court terme. Dans le plus caricatural, une centrale nucléaire c’est 45 ans d’électricité pour 4.5 milliards d’années de pollution radioactive qu’on ne saura jamais traiter ni neutraliser de manière fiable (je limite à la durée de vie estimée de la Terre, après on s’en fout).

      Vous avez entièrement raison de soulever ce point, mais tout est intriqué. Effectivement il faut repenser l’habitat et les modes de vie, en commençant par la nécessité des transports, tout se tient. La vie sans voiture individuelle, ce n’est pas « le retour a l’age de pierre », mais une vie bien meilleure pour l’immense majorité des individus tellement les contrepartie de la pseudo-liberté ont des impacts négatifs.

        +9

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  • Raphaël // 05.02.2018 à 08h27

    Le problème n’est pas tant le réchauffement climatique que ses prophètes-tartuffes dans les medias. Quand j’entends Arthus Bertrand ou Hulot me faire des leçons sur mon mode de vie, je dégaine mon SUV !

      +33

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    • raloul // 05.02.2018 à 16h58

      Bonjour !

      Vous êtes au top en matière de commentaires imbéciles.
      Surtout ne changez rien, donnez le consumérisme inconscient et stupide (je veux un suv au centre-ville, youpi!) comme modèle à vos petits-enfants, et surtout n’oubliez pas de donner des leçons d’immoralité.

      Les jeunes qui héritent d’écosystèmes en voie de destruction vous adorent, et vous serez jugés à l’aune de l’histoire comme une génération d’inconscients criminels. Mais surtout ne changez rien vous êtes parfaits.

        +4

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  • Christian Gedeon // 05.02.2018 à 08h42

    Huit milliards. Voilà,c’est tout. Qu’y a t il d’autre à dire,bientôt dix ou douze. Et tout ce qui va avec,n’est ce pas?

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    • Haricophile // 05.02.2018 à 10h50

      Il y a des années en arrière « Terres des Hommes » je crois avaient démontré que sans rien changer on pouvait nourrir 11 milliards d’individu. De plus la croissance infinie du nombre d’individus n’existe pas plus que la « croissance » infinie de l’économie. Il suffit de regarder le taux de natalité en Allemagne pour comprendre qu’il y a des moyens de résoudre assez facilement le problème. Mais ça passe par la remise en cause totale des fondements de l’ultra-libéralisme « et de tout ce qui va avec ».

        +8

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      • Max // 05.02.2018 à 15h34

        D’autant qu’effectivement les courbes de projection s’arrêtent à 11 milliards (avec des fortes incertitudes), puis ça décroît (ça c’est à peu près certain).

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  • germs // 05.02.2018 à 08h43

    Le graphique 1, est pour dire : voyais j’ai raison.
    1- Une mesure prise dans une zone volcanique (émetteur de CO2).
    2- On est toujours dans les moyennes en ppm de CO2 dans l’atmosphère.La teneur en CO2 n’est pas constante en tout point.
    pour les alarmiste « …Depuis 600 millions d’années, on estime que la quantité de CO2 atmosphérique a varié entre 0,5 et 20 fois la quantité actuelle… »http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/co2-depuis-4ga.xml

    Je nie pas une augmentation de la température moyenne. Mais je l’impute plus à l’urbanisation (je gagne 2-3°C en m’approchant de Toulouse), déforestation et activité solaire. Et j’observe que les hivers redeviennent froid, là où j’habite.
    D’ailleurs en parlant de l’activité solaire, j’ai lu que la température moyenne des planètes avaient augmenter aussi. Si un astronome, astrophysicien ou autre pouvait nous confirmer ou infirmer ceci.
    Bonne journée

      +7

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    • dupontg // 05.02.2018 à 09h19

      enfin comparer les moyens de mesure en1850 et leur precision ,avec les scans au dixieme de degres de la nasa..

      fallait oser le faire

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    • Un_passant // 05.02.2018 à 11h16

      Blague à part, passer de 1 milliard d’habitants à bientôt 9, même si tout le monde n’a pas besoin de se chauffer, tout le pétrole et le charbon (ou les déchets) brûlés, vu la quantité, est-ce neutre, indépendamment du CO2? Je me suis souvent posé la question. Après tout l’entropie laisse plutôt à penser que l’énergie, même si les maisons sont isolées, se retrouve tôt ou tard dans la nature. Et 150 ans de combustion… j’ai quand même du mal à penser que ce soit neutre. Il faudrait connaître l’effet de dilution Est-ce que ça influe pour 0,01 degré, 0,1, 1 degré?

      Sinon, effectivement, on a remarqué que les villes sont plus chaudes que les campagnes. On a même constaté que le climat autour de Paris est perturbé. On peut parler d’un micro-climat parisien.

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      • Les-crises // 05.02.2018 à 11h40

        bon, ok, je vais essayer de vous répondre demain…

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        • Un_passant // 05.02.2018 à 11h49

          La question était rhétorique, mais si ça pique votre curiosité… XD

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      • Doctorix // 05.02.2018 à 15h18

        Il faut cesser de prendre l’humanité pour le nombril du monde.
        Le soleil nous envoie toutes les quatre heures (certains disent toutes les heures) ce que l’humanité consomme annuellement en énergie: sot 2 à 8000 fois plus que notre production.
        Et toute la population mondiale, si on lui laissait 1m2 par personne, tiendrait sur le territoire de la Corse. Soit 1/17165ème de la surface terrestre émergée.
        Autrement dit, chaque terrien dispose d’1,171 hectare pour lui tout seul.
        C’est un peu comme si il y avait 9435 habitants à Paris au lieu de 2,24 millions.
        Il faudrait quand même redevenir raisonnable en ce qui concerne notre impact sur la terre (je ne parle évidemment pas de la pollution, dont le CO2 ne fait pas partie, bien au contraire).

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        • Un_passant // 05.02.2018 à 16h05

          Ah mais je suis tout à fait prêt à entendre que ça n’a aucun impact. C’est bien pour cela que j’ai commencé par 0,01 degré.
          En fait, j’ai même tendance à penser que parler du réchauffement climatique, ça détourne du véritable problème posé par nos méthodes de productions qui conduisent à un véritable saccage de l’environnement : les millions d’hectares transformés chaque année soit pour l’agriculture (déforestation), soit bétonnés. Sans compter les déchets que nos modes de vie produisent.

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        • Subotai // 05.02.2018 à 18h04

          Ya juste que c’est pas la taille qui compte. 😀
          L’effet papillon de Lorenz. Petite cause, grand effet…

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  • calal // 05.02.2018 à 08h47

    Je devrai faire des efforts pendant que les decideurs continuent de remplacer des surfaces agricoles par des implantations de zones commerciales impermeables alors meme que le commerce en ligne se developpe a vitesse grand v.

    Je devrai ne plus utiliser mon unique petite voiture alors que de plus en plus de gens prennent l’avion alors meme que la taille et le debit des tuyaux d’internet augmente. Allez sur google maps ou earth, vous pouvez faire du tourisme virtuel avec la qualite d’un fps.

    Sans moi perso. Quand al gore aura des panneaux solaires sur sa villa,j’envisagerai de reconsiderer la question…

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    • Tassin // 05.02.2018 à 10h11

      Il y a toujours pire que soi, donc autant de bonnes raisons de ne rien faire effectivement.
      Courageux.

        +9

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      • Raphaël // 05.02.2018 à 10h17

        Je trouve au contraire courageux de dénoncer les fossoyeurs de l’écologie comme Al Gore. Cela n’empêche pas à titre individuel d’être vertueux (C’est à dire ne rien faire, ne pas consommer, ne pas voyager, et surtout ne pas pomper l’air des autres).

          +18

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      • Doctorix // 05.02.2018 à 15h27

        @Tassin
        Faire n’importe quoi plutôt que ne rien faire est évidemment une option, que je vous laisse bien volontiers.
        Mieux vaudrait évaluer soigneusement ce que nous pouvons faire, car l’argent ne coule pas à flots. Et lutter contre le CO2 est typiquement ce que nous pouvons faire de plus inefficace.
        Ce que nous pouvons faire, c’est rechercher des énergies non polluantes, renouvelables, disponibles à toute heure. Ces énergies existent, au moins depuis Tesla, il suffit de les sortir des cartons.
        Pour cela, il faut renoncer à bien des taxes et bien des spéculations: difficile, mais possible.

          +2

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        • Raphaël // 05.02.2018 à 15h33

          « Ces énergies existent, au moins depuis Tesla »

          Vous pouvez développer ? Je ne connais qu’une énergie non polluante, renouvelable, disponible à toute heure : c’est celle qu’on ne consomme pas.

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        • Tassin // 05.02.2018 à 16h36

          L’énergie est par définition polluante, puisqu’il s’agit de l’unité qui permet de transformer (et donc dégrader) l’environnement.
          Le rêve d’une énergie propre et abondante est le meilleur chemin vers l’effondrement écologique généralisé.

            +3

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        • Raphaël // 05.02.2018 à 17h13

          « Ces énergies existent, au moins depuis Tesla, il suffit de les sortir des cartons »

          Merci de développer.

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    • Haricophile // 05.02.2018 à 11h02

      Modifier les modes de vie et la structure des sociétés ne se fait pas du jour au lendemain. Raison de plus pour commencer progressivement le plus tôt possible. Dans ta vie tu as toujours des choix a faire, intègre la pollution (et pas que la voiture!) dans tes choix et tu va déjà faire un grand pas en avant. Donc celui de ne pas prendre la voiture systématiquement, ou celui d’optimiser tes trajets (dont le covoiturage qui n’est pas « vertueux » mais déjà « moins pire »).

      Ta qualité de vie a court terme ne sera pas mise à mal, et a long terme sera largement améliorée et non le contraire. Nous somme quand même dans une société ou on a remplacé le bien être par la consommation, c’est très loin d’être synonyme, même au niveau de l’égoïsme individuel, et c’est carrément antinomique a long terme au niveau de l’intérêt général. Il faut être aveugle pour ne pas voir l’état de déliquescence de nos société, je ne vois pas le lumineux bonheur du sourire « Lechat™ » sur la majorité des travailleurs, et encore moins sur les réfugiés de calais ou pire, les enfants du Yemen.

      Penser a long terme, pour tes enfants, c’est la clé.

        +4

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  • fox 23 // 05.02.2018 à 08h48

    J’ai une tendance à la méfiance avec les déclarations de Cousteau.
    C’est aussi lui qui dans les années 50, de mémoire, avait balayé d’un revers de manche les risques liés au déversement des boues rouges de Péchiney dans la fosse de Cassis.
    Aujourd’hui cette fosse de près de 3000 mètres est quasiment comblée et faune et flore ne se portent pas bien…

      +10

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  • L’agroforestier // 05.02.2018 à 08h48

    L’un est un scientifique, l’autre un militaire…

      +6

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  • Jac // 05.02.2018 à 09h00

    On se rend bien compte que le problème du réchauffement climatique est dénoncé depuis longtemps. Mais il serait intéressant dans cet extrait d’échange, de savoir ce qu’entendait Cousteau par : « il y a bien plus grave ».
    Je me souviens quand Claude Allègre se faisait huer quand il se plaignait qu’on ne parle que du réchauffement climatique. Il se plaignait surtout qu’on ne parle que du CO2 et du pouvoir médiatique des climatologues (quasi exclusif selon lui) quand on ne parlait jamais du problème de la pollution de la mer, bien plus grave selon lui, parce que concernant ce qui est bien plus vital que le réchauffement climatique. En somme le problème climatique pour lui, qu’il ne niait ni confirmait, était l’arbre qui cache la forêt.
    Est-ce ce qu’entendait Cousteau dans ce « bien plus grave » ?
    Il est toujours désolant de ne retenir que des extraits choisis d’interview ou d’article…

      +14

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    • Un_passant // 05.02.2018 à 10h38

      Pour Cousteau, le plus grave, c’était la pollution (plastiques et produits chimiques, cimetières nucléaires sous-marins) et la destruction de la faune et la flore marine par les méthodes de pêche « industrielles ».

        +8

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    • Haricophile // 05.02.2018 à 11h21

      euh, Claude Allègre j’ai un peu de mal a le défendre. Il doit être plutôt bon dans sa discipline puisqu’il a quand même eu de bons résultats. Mais en dehors de sa discipline…

        +1

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  • reneegate // 05.02.2018 à 09h02

    Cousteau dit quand même que 2 ou 3° serait catastrophique et c’est le réchauffement minimum que s’est fixé la COP21.

      +2

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    • Raphaël // 05.02.2018 à 10h40

      …Sur des modèles sur lesquels le consensus scientifique est plus que faible.

        +8

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      • Haricophile // 05.02.2018 à 11h28

        Sur des modèles où jusqu’à présent les résultats montrent que le consensus scientifique est très optimiste puisqu’on atteint systématiquement les valeurs du haut de la fourchette, et que le consensus dit qu’il y a un risque d’atteindre un seuil d’emballement ou plus personne ne peut prédire ce qu’il va se passer. Ne pas oublier que l’atmosphère de Vénus n’est pas très favorable à la vie humaine, dans l’hypothèse d’un emballement on n’atteindrait pas les valeurs de Vénus, mais il n’est pas complètement exclus que les température et la composition de l’atmosphère devient impropre à la vie humaine à terme, et que la planète qu’il faudra « terraformer » ne sera pas Mars, mais la Terre.

        Même pas peur ! On me fera pas lâcher mon SUV !

          +7

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        • Raphaël // 05.02.2018 à 11h32

          Pures spéculations de science fiction. Gardez la tête froide. Lisez des articles scientifiques, des vrais.

            +16

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          • Haricophile // 05.02.2018 à 11h44

            Les vrais scientifiques payés par Exxon tu veux dire ?

              +5

            Alerter
            • Raphaël // 05.02.2018 à 12h07

              Vous voulez qu’on parle de la crédibilité de la COP21 tant qu’on y est ? Non parce que Fabius en garant de l’avenir de notre planète…

                +21

              Alerter
            • Le Rouméliote // 05.02.2018 à 12h10

              Non, les vrais : Leroux, Lindzen, Svensmark, Curry, Akasofu, Courtillot… (Liste non exhaustive)

                +3

              Alerter
            • Les-crises // 05.02.2018 à 12h18

              ah oui, du solide.. Comme le manipulateur Svensmark

              https://www.les-crises.fr/climat-18-l-imposture-svensmark/

                +3

              Alerter
            • Raphaël // 05.02.2018 à 12h29

              Apparemment Exxon fait son beurre sur le captage du CO2, qui soit dit en passant est une aberration thermodynamique :

              http://www.exxonmobil.be/fr-be/technology/carbon-capture-and-sequestration

              Difficile de les accuser de payer des scientifiques climato-sceptiques : le réchauffement climatique sera leur gagne-pain de demain ! Et leur pompe à finances publiques d’aujourd’hui !

              Cela dit tout contre argument étayé de sources concernant la collusion scientifiques climato-sceptiques-Exxon me fera changer d’avis.

                +6

              Alerter
  • jmk011 // 05.02.2018 à 09h10

    @TC:
    je pense qu’à l’échelon individuel on ne peut guère que limiter les dégâts, quant à l’échelle planétaire cf. l’attitude des USA, de loin les plus grands pollueurs de la planète et qui n’ont visiblement pas envie (surtout depuis Trump) de s’attaquer aux pbs environnementaux.
    Il y a donc de bonnes raisons de s’inquiéter, à moins que l’on compte sur une prochaine éventuelle glaciation, mais (comme le dit très bien un des intervenants) c’est plutôt une affaire de quelques siècles alors que le réchauffement dû a l’activité humaine est à beaucoup plus court terme.

      +5

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    • jmk011 // 05.02.2018 à 09h20

      Cela dit je suis également d’accord pour dire qu’il y a trop de monde sur Terre et que cette surpopulation globale ne va certainement pas arranger les choses, même si l’accroissement démographique, en Asie et surtout en Afrique, a relativement moins d’importance que la politique US, mais cela entraine d’autres pbs tels que la faim et surtout l’accès à l’eau.

        +3

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      • jmk011 // 05.02.2018 à 09h45

        …sans oublier les guerres et les migrations !!

          +5

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        • Raphaël // 05.02.2018 à 11h09

          Le patronat et les vendeurs de canons (pardon, actionnaires de presse) s’en frottent déjà les mains.

            +7

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    • TC // 05.02.2018 à 18h51

      @jmk011 : Vous pointez du doigt les USA mais à la décharge de Trump, je dirai qu’il est le moins hypocrite des autres chefs d’Etat qui – soit – organisent des COP en veux-tu en voilà mais dans les faits, rien ne change et surtout pas le seul point important à mon sens qui pourrait inverser le phénomène du réchauffement climatique, à savoir : le modèle économique globalisé.

      Quand on privilégiera le développement des petites exploitations agricoles, des commerces de proximité et les circuits courts de distributions (c’est à dire renoncer au libre-échange tel qu’on le connait aujourd’hui), là, je dirai ok, il y a une réelle volonté politique de combattre le réchauffement.
      Tout le reste, c’est de la gesticulation, de la communication, du vent comme savent très bien le faire les dirigeants politiques pour se dédouaner et dire, vous voyez nous faisons quelque chose.

        +5

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  • Arnould // 05.02.2018 à 09h15

    Le réchauffement climatique c’est certainement vrai. Parlons alors de ses avantages, car comme dans tout changement, il doit y en avoir. Puis faisons ce qu’il faut pour les favoriser. Oui, je sais, c’est comme de la gestion d’entreprise. Et alors?

      +3

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    • Doctorix // 05.02.2018 à 15h46

      Depuis qu’on est passés de 300 à 400ppm, 18 millions de km2 de verdure ont été repris aux déserts.
      36 fois la France.
      Parce que les plantes, elles, elles se réjouissent de l’augmentation du CO2, c’est ce qui les nourrit.
      D’ailleurs, dans les serres, on force le taux de CO2 jusqu’à 1600 ppm, ce qui augmente la taille des plantes et le nombre des fruits.

        +11

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  • dupontg // 05.02.2018 à 09h34

    a noter au passage que Tazieff ne supportait pas qu’on parle de « vulcanologue »..

    il corrigeait toujours en « volcanologue »

      +1

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  • max // 05.02.2018 à 09h35

    Réchauffement ou pas, les effets des activités humaines sur la planète sont indéniables notamment au niveau de la pollution et de ses causes.
    Il y a une absolue nécessité à maintenir un cadre de vie permettant la conservation dans de bonnes conditions de la vie humaine et l’affrontement entre grandes puissances USA vs Russie/Chine n’est qu’un petit enjeu en comparaison.
    L’humanité sera régulée, ca se terminera soit à la Mad-Max soit par la raison.

      +4

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  • eric // 05.02.2018 à 09h54

    Je vous propose de nous montrer un graphique montrant l’évolution de la température moyenne depuis au moins 1500 ans voire 2000 ans, et on partira la dessus pour commencer a faire des analyses?

    Car bon, sans préjuger des conclusions des analyses, partir sur un graphe des temperatures depuis 1880, soit depuis seulement 150 ans, n’a juste aucune pertinence en soit.

    Ce qui ne veut pas dire que les hypothèses formulées soit fausses, mais qu’elle ne sont pas rigoureusement démontrées a ce stade.

      +6

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  • christian gedeon // 05.02.2018 à 09h54

    C’est qua,d même curieux. Dès qu’on parle de démographie,c’est la chape de plomb.je suis désolé mais je vais employer une image des plus triviales. Péter à deux dans une pièce,ce n’est pas comme si on pétait à dix ou douze. Et c’est ce qui se passe sur la planète,tout simplement. C’est très « terrien  » comme image,certes,mais pour vous convaincre du bien fondé de la chose,faites l’expérience,si j’ose dire. Tant qu’on continuera à évacuer les conséquences de l’explosion démographique sur le « climat »,conséquences qui augmentent de façon exponentielle,on parlera du sexe des anges.

      +13

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    • Tassin // 05.02.2018 à 10h19

      Faut dire que c’est vraiment un faux problème en réalité. Car :

      1/ Le taux de fécondité mondiale est en train de converger vers 2 enfants par femme, donc vers la stabilisation. En Europe on est même tellement bas (certains pays sont en dessous de 1,5) que ça commence à poser des problèmes économiques et sociaux.
      2/ Les pays au dessus de 2,5 ou 3 sont très peu nombreux, polluent peu et ce n’est certainement pas chez nous de toutes manières donc aucune influence possible sauf à financer des écoles pour les filles et l’accès à la contraception pour accélérer un peu la baisse de la fécondité (ce qui serait une très bonne chose dans tous les cas)
      3/ Même si vous mettiez tous les moyens possibles pour accélérer la baisse dans les points chauds, au final le solde ne changerait au grand maximum que de quelques centaines de millions d’habitants au moment de pic à 10 milliards de 2060.

      Il y a une bien plus grande marge de manœuvre écologique en tapant sur le mode de vie capitaliste.

        +12

      Alerter
      • dupontg // 05.02.2018 à 10h43

        vous voulez certainement dire qu’ils polluent peu……pour l’instant..
        mais les multinationales ne resisteront pas au plaisir de les equiper comme le reste de la planete..
        croâssance oblige

          +18

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    • pitipitipa // 05.02.2018 à 10h30

      Cousteau déclarait à 7/7 qu’il ne faut pas plus de 500 millions d’humains sur la planète. Il voulait même convaincre le pape de revoir sa position sur le préservatif (l’époque afrique-contraception-sida-préservatif) le même pape qui nous demande maintenant d’accueillir les migrants…

      Cousteau se positionne dans cette émission contre la déforestation (donc l’agriculture) et met en garde contre les particules atmosphériques. Il doit aussi avoir un avis sur la préservation des mers. Il a construit un bateau propulsé par la force du vent.

      Cousteau est un écologiste extrémiste dans le monde actuel qui n’est pas du tout écolo. Il veut juste qu’on arrête de lui casser les oreilles avec le co2.

        +7

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      • Alain Rousseau // 05.02.2018 à 17h20

        « Cousteau dit qu’on est trop nombreux sur Terre. Qu’est-ce qu’il en sait ? Il est tout le temps au fond de l’eau. » (Brève de comptoir de J-M. Gourio)

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    • Alfred // 05.02.2018 à 10h48

      Mangez mieux et cela résoudra une partie de vos problèmes dans votre pièce comme sur la terre…

        +6

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    • Xavier // 05.02.2018 à 12h29

      J’aime les analogies, non pour ce qu’elles ne démontrent pas mais pour l’activation neuronale qu’elles provoquent, c’est d’ailleurs comme cela que la science avance : un « bon » chercheur est un créatif qui sait ensuite valider ou invalider son hypothèse.

      Donc sur l’évolution démographique je vous soumets cette réflexion : http://www.nouvellegrille.info/images/imgscc (qui peut aussi représenter l’évolution d’une bactérie dans un milieu fermé) et qui peut donc faire réfléchir à d’autres espèces dans d’autres milieux.

      Le soucis est qu’évoquer la finitude c’est aller contre l’expansionnisme systémique qui est l’équivalent d’une pyramide de Ponzi et donc le moyen de maintenir les hiérarchies de dominance en place…

        +2

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  • Un_passant // 05.02.2018 à 10h36

    Ce dont on est sûr via des prélèvements, c’est que la hausse du CO2 correspond avec les différentes phases de la révolution industrielle.

    http://ecologie.blog.lemonde.fr/2014/05/09/la-hausse-du-taux-de-co2-dans-lair-depuis-800-000-ans-en-2-minutes/

    On peut émettre toutes les objections que l’on veut, sur la période considérée, il n’y a AUCUNE autre explication fiable.

    Et beaucoup de jardiniers vous le diront, sur la période 1980-2000, les rythmes des jardins ont changé et la biodiversité a visiblement et dramatiquement chuté. Enfant, avant 1990, j’ai croisé plusieurs fois des essaims (à chaque printemps ou presque, on faisait donc du feu dans les cheminées pour éviter que les essaims viennent dedans, ce qui est arrivé à trois reprises), je n’en ai plus croisé ensuite, JAMAIS.
    Il a fallu que j’arrive dans les Ardennes pour retrouver certaines espèces de papillons qui ont complètement disparu en région parisienne (et malheureusement, même ici on en voit de moins en moins)…

      +6

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    • dupontg // 05.02.2018 à 10h45

      a force de tuer les chenilles ,on n’a plus de papillons…rien que de tres logique et pas besoin de modification du climat pour ça

        +5

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      • Un_passant // 05.02.2018 à 10h54

        Certes, il ne s’agissait que d’illustrer un autre problème qui vient s’ajouter et que certains sous-estiment ou s’efforcent de présenter comme mensonger ou anecdotique… mais avec la limite des caractères, je voulais éviter de faire deux messages. J’aurais dû mieux distinguer les deux aspects.

          +3

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  • Elodie // 05.02.2018 à 10h41

    L’ Europe et le Groenland etaient bien plus doux que maintenant au tour de l’an 1000, et aucun Co2 d’origine . Le climat change, point, c’est tout. Le refroidissement serait bien pire que le réchauffement probablement en cours.

      +11

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  • joss // 05.02.2018 à 10h45

    On nous bassine toujours « du réchauffement climatique » et de son fidèle compagnon « le CO2 ». Mais on devrait discuter également du « refroidissement climatique » et de ses compagnes « les particules fines ». Mais bon, dans ces 2 cas, on pointe du doigt 2 causes précises, alors que des causes externes (soleil, orbite terrestre) à la terre ou d’autres causes internes (éruptions volcanique, axe de rotation terrestre) pourraient s’ajouter à la danse.
    Mais le véritable enjeu, ce n’est ni le réchauffement, ni le refroidissement climatique, car avec ou sans l’homme sur cette planète, il y en aura tôt ou tard du réchauffement ou du refroidissement.
    Le véritable enjeu, c’est l’épuisement de nos ressources en énergie fossile et en matières premières et la pollution de notre milieu de vie. Le reste, c’est du baratin ou du jeu de lobbies. On a diabolisé le CO2 pour mettre en place la taxe carbone et lutter contre les nouveaux acteurs économiques ? Il est dans tous les cas légitime d’avoir des doutes.

      +15

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    • Max // 05.02.2018 à 15h51

      Absolument pas. Le réchauffement est un enjeu majeur (qui n’est pas sans précédent d’ailleurs, mais bon passons) parce qu’il perturbe énormément la vie sur Terre. Nous somme résolument sortis de l’Holocène (ère géologique stable qui a vu se développer toutes les civilisations humaines). La question est : jusqu’où cet « ancien » monde sera détruit? Que restera-t-il de la vie, de la biodiversité, de la stabilité du climat (si favorables aux civilisations humaines) dans la nouvelle ère géologique? Le réchauffement global a une place essentielle dans ces questions.

        +2

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  • Raphaël // 05.02.2018 à 11h04

    Je le vois malheureusement dans mon métier : le réchauffement climatique est devenu le nouvel eldorado des malandrins de la finance et détrousseurs d’argent public. L’écologie est foutue, elle a été bouffée par la finance.

    Pauvres de nous pris dans cet ouragans de propagande et de taxes futures… Il va avoir bon dos le réchauffement climatique pour nous tondre et nous mener à la baguette, tout ceci avec le cynisme le plus extrême.

      +2

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    • Les-crises // 05.02.2018 à 11h40

      Ne vous inquiétez pas, que ça se réchauffe ou que ça se refroidisse, il essaieront de vous tondre…

        +0

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  • Fabrice // 05.02.2018 à 11h33

    Ce qui m’amuse dans les débats, ci-dessus, c’est que pour le changement climatique a priori il y a une majorité que ce ne sera pas tenable mais que le débat porte sur la « responsabilité » de l’homme ou pas, bon ok mais est-ce que cela change les problèmes qui arrivent, donc si c’est de la faute des hommes on fait quelque chose et sinon bein on fait rien.

    c’est un peu spécial non ? comme si sur le titanic on se demandait la responsabilité du capitaine ou de l’iceberg dans un cas on met les canots à l’eau en émettant un SOS sinon on fait rien, bon dans les deux cas ça finis mal mais peut être un peu moins fatal avec des survivants (même si ça aurait pu être mieux fait) ou aucun survivant.

      +17

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    • step // 05.02.2018 à 12h26

      ah ouf, y ‘en a au moins un qui a percuté que devant un pont effondré on change de direction, même si c’est la faute du pont…

        +4

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  • Mathieu VV // 05.02.2018 à 11h40

    En tant que scientifique (en math appliquées, donc mon domaine n’a rien à voir avec le réchauffement climatique), je suis atterré par la vision qu’on beaucoup de commentateurs de la communauté scientifique.

    Tous ces arguments qui « démontent » l’origine humaine du réchauffement climatique en quelques lignes, c’est ahurissant. Vous pensez réellement que des (dizaines de milliers de) gens qui passent 8 heures par jour à bosser sur ces questions n’envisagent sérieusement ce dont vous parlez? Vous pensez vraiment qu’il sont tous cons? Ou qu’ils passent leur temps à écrire des choses qu’ils savent fausses parce qu’on les paie pour ça? Si vous voyez un tout petit peu comment la recherche scientifique fonctionne dans la réalité (attention, le GIEC, ce n’est pas de la recherche scientifique), c’est complètement absurde de croire cela. Oui il faut rester critique, mais à un moment il faut bien se rendre à l’évidence.

    Donc, pour tous ceux qui sont climato-sceptiques, posez-vous sérieusement la question: qu’est-ce qui vous ferait changer d’avis? S’il n’y a pas une réponse claire à cette question, votre avis n’est essentiellement fondé sur rien du tout.

      +18

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    • Les-crises // 05.02.2018 à 12h02

      « qu’est-ce qui vous ferait changer d’avis? »

      Excellente question. Rien en général.

      Je me rappelle de ma série en 2013, quand quelques uns hurlaient au « plateau dans le réchauffement, plateau dans le réchauffement ». On a vu.

      Depuis, silence – mais ils vont trouver d’autres arguments, j’en suis sûr… Mais bon, chacun a le droit de ne pas croire les scientifiques.

        +10

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    • Le Rouméliote // 05.02.2018 à 19h03

      Vous pouvez en discuter avec votre collègue mathématicien Benoît Rittaud que l’on a pu entendre sur CNews.

        +6

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  • Raphaël // 05.02.2018 à 11h52

    Suite à modération je reprends en étant moins polémique.

    Je constate que les deux graphiques présentés utilisent toutes les ficelles déjà dénoncées avec Al Gore : échelles de temps et d’intensité peu pertinentes, code couleur alarmiste, tentative de faire passer corrélation pour causalité, absence totale de barre d’erreur.

    C’est un peu le Décodex appliqué à la science. C’est peut-être vrai, mais on est sûr avant tout que ça sert une idéologie. Pourtant le message est grave et ce genre de ficelle le rend peu crédible.

      +25

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  • lupo // 05.02.2018 à 11h59

    Croire que l’on pourra passer d’un coup à une société de consommation à une société éco-responsable est complètement utopique. Même avec une crise majeur (par exemple la grande remise à zéro financière), il faut plutôt s’attendre à une longue époque de guerres continues …
    – Vagues massives de réfugiés économiques, climatiques et de la famine.
    – Course à l’exploitation des dernières énergies fossiles.
    – Guerres pour le droit mondialisé à produire en quantité et donc continuer à polluer.
    – Guerres pour l’autonomie décisionnelle (contre une dictature politico-économique).

    Le CO2 n’est qu’un symptôme parmis d’autres des maladies de nos sociétés actuelles.

      +23

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  • Arcousan09 // 05.02.2018 à 12h03

    Cette histoire de réchauffement c’est exactement comme une religion …
    Soit vous croyez? vous êtes sauvé
    Soit vous êtes sceptiques ou pire athée vous êtes voué aux gémonies et damné comme climatosceptique

    Faire référence à 10,15 ou 20 mille scientifiques n’est pas une référence et ils ne sont pas détenteurs de la vraie vérité vraie

    Avoir des doutes sur la réalité de ce qui nous est conté par un consensus politico-scientifique

    Le problème est infiniment plus complexe que ce que nous racontent les médias

    En résumé continuer à faire tout et n’importe quoi dans le seul but de faire des profits c’est certainement ça qui est toxique

      +22

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  • lupo // 05.02.2018 à 12h22

    Historiquement (sur 800000 ans) la concentration du CO2 dans l’atmosphère à longtemps varié entre 180 et 250 ppm, avec quelques pointes à 280 ppm … Nous sommes passés depuis l’ère pré-industrielle de 280 à 400 ppm => loin, très très loin des 5% petits pourcents que vous essayez de nous faire avaler !

    SVP renseignez-vous avant d’écrire des âneries ;o)

    Oupsss … était destiné à un post qui a disparu depuis !

      +3

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    • Jean-Charles // 05.02.2018 à 13h11

      Que pensez-vous de l’augmentation de la concentration du CO2 quand il n’y avait pas si grande activité humaine produisant du CO2 anthropique?

      Oupssss ….comme vous dites!

        +4

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      • Les-crises // 05.02.2018 à 14h00

        ça correspond pile poil – je vous le montrerai demain

          +2

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  • Raphaël // 05.02.2018 à 12h51

    Je me permets un résumé de ce que je comprends :

    Le réchauffement climatique est très probablement anthropique MAIS cette idée :

    – est véhiculée par des scientifiques qui ont très peu d’impact sur l’avis de la population de par la défiance qu’ils inspirent, que ce soit pour des raisons avérées (financement douteux et déformation journalistique) ou fictives (mauvais souvenirs d’école…). Le fait est que vulgariser ses recherches est un exercice largement plus difficile que de parler à ses pairs. La méthode scientifique est également difficile à intégrer.

    – est véhiculée en chœur par les pires tartuffes du PAF : ministres et photographes hélico-addicts, néo-libéraux avides de taxes et de trafics d’esclaves, faiseurs de guerre et vendeurs de canons, scientifiques du dimanche, industriels sous perfusion étatique.

    J’espère qu’on sera encore là dans 50 ans pour rigoler de tout ça…

      +7

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    • Loxosceles // 05.02.2018 à 14h50

      Je pense que dans 50 ans on rira jaune en se rendant compte que la théorie du réchauffement climatique a détourné notre attention de problèmes beaucoup plus graves et aussi sans doute beaucoup plus urgents et concrets. On met sur le dos du climat, par exemple, l’épuisement des eaux qui est souvent du plutôt à l’usage immodéré qui en est fait pour l’agriculture notamment. Ainsi le Colorado n’atteint plus l’océan et en Chine on met sur le dos du climat l’épuisement d’un lac, du en réalité à la multiplication des barrages en amont…

      L’eau ne disparait pas comme ça, ni parce qu’il fait un demi degré de plus…

        +22

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      • Subotai // 05.02.2018 à 18h24

        «  »La théorie du réchauffement climatique » »
        ************
        Heu… un truc mesuré n’est pas une « théorie ».
        La température « générale » (moyenne) de la planète monte. C’est un FAIT.
        Cause, responsabilité et conséquence : bla bla bla bla bla … etc…
        Mais, quelque soit la cause de la chute, quelque soit la taille et la dispersion des éclats, la bouteille de verre sur le sol dallé: PAS BON.
        J’espère que vous avez de bonne chaussure…

          +1

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  • Hervé CRUCHANT // 05.02.2018 à 13h28

    Ce sujet est très intéressant car il ouvre sur la science, la manière de la pratiquer, de l’enseigner et de la communiquer. Si j’en crois Jancovici , JYCousteau ne devrait pas apparaître sur le plateau car il n’a aucune référence scientifique, contrairement à ce qu’il a voulu faire croire au public durant sa vie (j’ai pu travailler avec son équipe). Le contact Cousteau-Tazieff était certainement un coup médiatique (on dirait « buzz » aujourd’hui). Opposer deux « caractères », voilà le coup. Sous le rideau rouge, on sait aussi que Tazieff était plutôt ‘de gauche’ et Cousteau plutôt ‘de droite’ avec une attirance vers des prncipes extrèmes. Le propos qui consisterait à opposer deux théories, à montrer qui avait raison ou qui avait tort est pernicieux; les faits sont là. Les connaissances d’hier peuvent être confrontées à celles d’aujourd’hui. On peut donc voir que la sagesse scientifique qui consiste à prendre acte puis à douter pour mieux continuer les « études n’est pas une tare. Croire aux affirmations du GIEC au lieu de savoir les faits en est une. Quant à la démarche de Jancovici : hors du processus dicté par la doxa scientifique vous n’êtes rien, ceci m’évoque un centralisme démocratique que Chomsky appelle ailleurs « le consentement ». Une désertification.

      +22

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  • déplorable 21 // 05.02.2018 à 18h13

    La scène originelle est la suivante : 1983 bureau de miss Maggie ( Margaret Thatcher)
    – La secrétaire : j’ai la un jeune climatologue qui cherche des sous pour financer sa recherche; il dit que le charbon c’est pas bon, que ça rejette du CO2 et qu’on va tous mourir.
    – Miss Maggie : fais le entrer , ça m’intéresse , je veux la peau des ces enfoirés de mineurs grévistes
    – Le Climatologue : je cherche a financer une recherche concernant le climat- voila d’après nos premier résultat la terre se réchauffe à cause du rejet de CO2 anthropique charbon gaz pétrole etc et c’est pas bon pour la santé.
    – Miss Maggie : Assied toi, tu veux dire que produire du charbon c’est pas bien ! Combien tu veux, je te donne ce que tu as besoin. Par contre tu parle pas trop du pétrole s’il te plait on en a trouver plein en mer du nord.
    Alors je pose deux questions :
    Est ce que le climatologue est incompétent et menteur? NON BIEN SUR
    Est ce que miss Maggie s’intéresse au climat NON BIEN SUR

      +9

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  • Quelartpierre // 05.02.2018 à 19h23

    Le sujet et l’objet du débat sont plus que clivant.Les sujets qui clivent hystérisent le débat.
    Batailles de chiffre ou chiffres en bataille.Alors allons comme Jules Renard par cet aphorisme enfin nous remuer les méninges : »Le temps perdu ne se rattrape pas, alors continuons de ne rien faire ».En ce qui me concerne je suis aller chercher conseil du coté de la philosophie.
    Jean Pierre Dupuy qui est le polytechnicien philosophe qui a travaillé sur la dissuasion nucléaire française, a commis « pour un catastrophisme éclairée » en faisant la critique dans le sens philosophique de la pensée de Hans Jonas (le principe de précaution) pour interrogé notre incapacité à agir sur cette question in fine de fin de l’humanité.
    Alors foutu pour foutu est la dernière illusion de celles et ceux qui ne peuvent se résoudre à ce que l’espèce humaine ne porte pas en soi le terreau d’un quelconque sens. C’est Paul Jorion qui m’a éclairé en ce sens dans « Le dernier qui s’en va éteint la lumière ».Mon épouse pragmatique et infirmière demande à qui veut l’entendre si elle connaît parmi les mammifères non aquatiques des espèces qui chient dans l’eau.La gagnante et le gagnant sont celles et ceux qui ont dit l’humain. Moi je dis qu’il faut être un(e) sacrée xxx pour chier et souiller l’eau et croire que la technique qui date des romains à leur échelle était soutenable.

      +2

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  • some // 05.02.2018 à 20h03

    sceptique ou pas, croyant de l’instant biblique ou pas, on est partit pour 2° de hausse moyenne de la température, cela me suffit pour croire qu’il me semble compliquer de croire que l’on peut sauver quelque chose de nos acquis.

    Au regard du comportement des congénères de mon espèce, des sceptiques qui traînent ici, d’autres constatations au doigt mouillé et quelques conférences scientifique dans le nez, il me semble plus raisonnable de croire à un minimum de +4°, ce qui de facto réduit énormément la possibilité d’une survivance de l’espèce humaine dans l’univers.

    Ceci dit, peut être que les lois l’évolution sont déterminisme et verront renaître un genre d’homo sapiens équivalent sur une autre planète, dans un autre temps, dans un autre espace, mais sans le savoir que nous avons péniblement acquis.

    D’ici là il faut espérer avoir profiter de l’instant présent.

      +1

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  • Fabien // 05.02.2018 à 21h21

    Il ne sert à rien d’essayer d’imposer une théorie à des citoyens dans une démocratie. Depuis quand les citoyens doivent ils eux mêmes prendre parti dans une discussion scientifique ? Et comment peut on leur reprocher, lorsqu’ils prennent parti pour le « mauvais camp » (parce que apparemment il y a un « mauvais camp » dans cette discussion purement scientifique), alors même qu’on leur demande leur opinion ?

    S’agit il de savoir qui est bien converti et qui ne l’est pas ?

    En ce qui concerne une décision politique concertée et démocratique il est largement suffisant je pense de mettre en avant la notion de doute raisonnable pour que les gens optent pour des solutions vertes que forcer les gens à accepter à 100% une théorie à laquelle ils n’ont pas envie de croire et qui n’est pas utile pour agir.

      +7

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  • Bambi23 // 06.02.2018 à 00h21

    La présentation du consensus scientifique par un oui/non (avec 97% pour le oui) est une vision simplificatrice qui sous entend que tout les scientifiques ont un avis tranché…
    Les études d’où proviennent ce chiffre montrent que ce n’est pas le cas et s’il y a 35% de sans avis (Cook et al. 2013),
    On peut présenter les mêmes chiffres sous cette forme :
    Les scientifiques sont ils convaincus ? Oui 63%, non 2%, ne se prononce pas 35% (Cook et la 2013)
    La réalité est rarement toute noire et toute blanche, d’autant plus que la « vérité scientifique » n’est pas démocratique…

      +11

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