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1.décembre.20191.12.2019 // Les Crises

Quartier Libre – Laurent Jeanpierre : « Comment les Gilets jaunes réinventent la politique »

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Source : QG TV, Laurent Jeanpierre, 13-11-2019

Aude Lancelin reçoit Laurent Jeanpierre, professeur en science politique à Paris 8, et auteur de « In girum. Les leçons politiques des ronds-points », pour un grand entretien.

Source : QG TV, Laurent Jeanpierre, 13-11-2019

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Commentaire recommandé

Papagateau // 01.12.2019 à 14h51

Première demi-heure : blabla de l’universitaire observateur extérieur sur la grande diversité du mouvement et sa nouveauté. Si vous avez vécu en France cette année, vous savez tout ça.
Le RIC : son opinion , rien de nouveau, juste une procédure de plus. Si si, c’est ce qu’il dit. Normal, il n’a pas l’air de savoir ce que c’est. Dommage pour un spécialiste des GJ.
Les élus locaux : Macron s’est formidablement mis à leur écoute .
La fausse gauche.

9 réactions et commentaires

  • Papagateau // 01.12.2019 à 14h51

    Première demi-heure : blabla de l’universitaire observateur extérieur sur la grande diversité du mouvement et sa nouveauté. Si vous avez vécu en France cette année, vous savez tout ça.
    Le RIC : son opinion , rien de nouveau, juste une procédure de plus. Si si, c’est ce qu’il dit. Normal, il n’a pas l’air de savoir ce que c’est. Dommage pour un spécialiste des GJ.
    Les élus locaux : Macron s’est formidablement mis à leur écoute .
    La fausse gauche.

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  • Evariste // 01.12.2019 à 17h55

    Je pense au contraire que cette interview apporte une contribution importante à la compréhension de ce mouvement qui traverse le peuple dans toutes ses catégories (à l’exception de la boboitude des centres ville) bien au-delà des clivages traditionnels et de la structuration institutionnelle du mouvement social. Je remercie Aude Lancelin de m’avoir fait connaître cet analyste très fin de l’irruption extraordinaire du peuple dans le champ politique d’une façon que personne, pas plus pas dans la fausse gauche que dans la vraie 🙂 , n’avait prévu (ni en France ni ailleurs).

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    • leprolo AUSSEUR Robert // 02.12.2019 à 01h42

      Faut-il répondre ?Je l’écris sans ambages , ni en ménageant la chèvre et le choux : Les patrons , incontestablement aux pouvoirs , sans opposition , s’y sentant investis des pouvoirs les + étendus que jamais = les patrons ont constaté le nombre salariés(es) qui sont syndiqués(es) .Pour combien de temps ? Espérantainsi être aidés à maintenir à flots  » leurs  » structures syndicales ! Les patrons , leurs complices salariés pensent reprendre aux salariés ce que les centrales syndicales ont à une autre époque obtenus de hautes luttes !Les salariés(es) sont sur une pente telle qu’ ils , elles vont perdre les acquis .Sauf que nous allons le vérifier leslariés(es) , les citoyennes et les citoyens de beaucoup de professions , se regroupant au sein des gilets jaunes et ailleurs pour exprimer = halte la ! Nous n’allons pas les laisser nous dépouiller ? Les patrons et leurs coupes jarrets anti-sociaux vont peut-être comprendre leur douleur ? Les citoyennes et les citoyens vont se mobiliser pour faire comprendre à ces apprentis- sorciers = Voulant leur coup d’Etat anti social Mettant ainsi en cause les bases de notre société du = LIBERTÉ , ÉGALITÉ , FRATERNITÉ

      Robert

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  • Brigitte // 01.12.2019 à 18h24

    Quand on en est aux productions universitaires sur un mouvement contestataire, c’est que l’heure des bilans a sonné donc c’est la fin. Ces personnes là ne voulant pas être assimilées à des porte-paroles du mouvement, elles attendent précisément leur fin pour entrer en scène. Discours un peu ronronnant et soporifique qui ne donne pas envie de lire le livre.
    Le mouvement des GJ est-il vraiment mort? oui. Il renaîtra peut-être sous d’autres formes, plus ponctuelles et plus radicales ou plus politiques. Je ne peux pas imaginer que tous ces gens qui ont vécu les rond-points et les grands rassemblements ne cherchent pas à donner un sens politique à tout ça.
    Hélas, ça n’a pas été traduit dans les urnes pour les européennes, ce qui est mauvais signe. Est-il encore permis d’espérer pour les municipales, plus proches peut-être des préoccupations des gens?
    Attendre 2022 n’est pas possible….

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    • Evariste // 01.12.2019 à 20h56

      « Ces personnes là ne voulant pas être assimilées à des porte-paroles du mouvement, elles attendent précisément leur fin pour entrer en scène. »
      Curieuse interprétation d’une démarche tout-à-fait normale de la part de « ces personnes là » comme vous dites. Ce n’est pas le rôle de l’analyste politique de plaquer un schéma idéologique prêt-à-servir, ni réagir émotionnellement sans avoir pris le temps de l’analyse. Ça c’est ce qu’on attend d’un commentateur médiatique ou d’un politicien. Ce que dit L Jeanpierre est intéressant précisément parce que c’est le fruit d’une vraie réflexion et pas d’une réaction à chaud ou d’un parti-pris idéologique. Et sa conclusion (provisoire) est justement que le mouvement est loin d’être fini mais peut prendre des formes très diverses tout en échappant au contrôle des appareils politiques et syndicaux (c’est peut être ça qui vous embête?).

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      • Brigitte // 02.12.2019 à 08h51

        Evariste, ce dont on a besoin en urgence ce ne sont pas des analystes politiques mais des penseurs engagés, des hommes et femmes politiques courageux. Je crois encore à la politique. J’ai peut-être tort. Vous appelez ça du parti pris idéologique, soit, mais à un moment, il faut s’engager pour faire bouger les lignes.
        Ce qui me chagrine c’est de voir le peuple bouder les urnes, même si aucun candidat n’est providentiel, mais au moins on fait bouger les lignes. Or, pour l’instant ce n’est même pas le cas.
        Je croyais que le mouvement des GJ aurait repolitisé le peuple. Les résultats des dernières élections le démentent.
        C’est la même chose en Grèce donc c’est très inquiétant.

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  • Catalina // 02.12.2019 à 07h13

    Heureusement que les gj échappent aux syndicats, car ces syndicats sont financés par l’ue !
    Dernièrement, j’ai été invitée à aller « parler » aux syndicats, j’ai refusé car ils sont assujettis à l’ue, donc, tout comme avec macron, pas moyen de discuter puisque les syndicats suivent les GOPE !!
    C’est là qu’on voit que les contre-pouvoirs ont été avalés par l’ue….

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    • EugénieGrandet // 02.12.2019 à 08h36

      Que veut dire « assujettis à l’UE »? Qu’ils sont financés par (la Commission de) l’UE. Par quels flux? Avez vous vraiment croisé des syndicats?
      Ceux que j’ai croisés dans le privé roulaient surtout pour eux-mêmes (leurs postes et avantages associés, et donc leurs réélections, sans oublier certains petits arrangements avec la direction,…) sans aucune vision stratégique pour leur électorat. Leur financement: la formation professionnelle, les faux cabinets de conseil (qu’ils contrôlent par derrière) qui auditent les organisations, financés par la direction pour des rapports au fond des tiroirs (parce que tout ça n’est qu jeu de dupes.) Au passage, il m’a semblé que les candidats et donc les élus n’étaient pas parmi les plus affûtés ….

      Ceux que j’ai croisés dans le public ne m’ont pas fait meilleure impression, refusant l’idée de la rémunération au mérite, se posant en cogestionnaire des ressources humaines (ou du personnel), également intéressés par leur petit jeu individuel (on dit qu’on fait grève pour inciter les collègues à faire pareil mais on ne le déclare pas formellement pour ne pas se faire enlever une journée de salaire. Car faute de transport on n’a pas pu venir…) On bénéficie de promotions imméritées car ainsi on est moins vindicatif, etc…

      Oui les GJ ont bien raison de ne pas compter sur eux.

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      • Frexit // 04.12.2019 à 21h32

        Les principaux syndicats sont affiliés à la Confédération Européenne des Syndicats subventionnée par la Commission Européenne. Se reporter à l’article paru dans AgoraVox :
        https://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/ces-confederation-europeenne-de-188220
        Il s’agit de financer des structures patronales et salariales intervenant dans le cadre de politiques décidées par l’Union Européenne. L’article donne quelques exemples de montants. Mais les subventions accordées par la Commission Européenne sont opaques.
        Il est peu probable que les représentants syndicaux que vous avez rencontrés connaissent l’existence de la CES. Les responsables des syndicats de salariés, affiliés à la CES, jouent donc un double jeu.

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