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Qui a peur de William Barr ? Par Stephen F. Cohen

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Source : The Nation, Stephen F. Cohen, 17-07-2019

Les Libéraux et autres Démocrates semblent vouloir couvrir le rôle de la CIA dans le Russiagate

Par Stephen F. Cohen

17 juillet 2019

Le ministre de la Justice William Barr prête serment avant de témoigner dans le cadre de son audition au sujet du rapport Mueller devant la Commission judiciaire du Sénat, à Washington le 1er mai 2019.

William Barr, deux fois ministre de la Justice et ancien membre de la CIA dans les années 1970, pourrait passer pour l’initié par excellence des choses de Washington. Selon sa biographie Wikipedia, il a – ou a eu – une excellente réputation, aussi bien auprès des Républicains que des Démocrates. Cela a changé quand Barr a annoncé qu’il menait une enquête sur les origines du Russiagate, un sujet vital que j’ai, moi aussi, exploré.

Comme l’explique Barr : « Voici ce que nous observons : quel était le postulat pour mener une enquête de contre-espionnage sur la campagne de Trump… Comment a commencé le récit bidon selon lequel Trump était de mèche avec la Russie pour s’immiscer dans les élections américaines? ». Plus encore, Barr, qui est habilité à déclassifier des documents hautement sensibles, a mis les choses au clair : son attention ne se porte pas prioritairement sur le malheureux FBI dirigé par James Comey mais sur la CIA de John Brennan. A l’évidence c’en était trop pour l’éminent sénateur démocrate Charles Schumer, qui s’en est pris à Barr pour avoir « tout simplement détruit… le peu de crédibilité qui lui restait ». Peu connu pour son sens de l’ironie, Schumer a accusé Barr d’utiliser « les mots des conspirationnistes », comme si le Russiagate n’était pas lui-même la théorie du complot la plus pernicieuse et la plus lourde de conséquences de l’histoire politique américaine.

Les réactions du New York Times et du Washington Post, deux des plus importants journaux politiques, globalement libéraux et pro-Démocrates, à l’enquête de Barr sont plus révélatrices encore. S’appuyant largement sur l’opinion « experte » d’anciens officiers du renseignement et de membres du Congrès à tendance maccarthyste comme Adam Schiff, les deux journaux se sont placés dans le registre de l’indignation. Le Times s’est plaint de « la montée en flèche des attaques menées depuis des années [parTrump] contre la communauté du renseignement », tout en rejetant « les affirmations sans fondement du président selon lesquelles sa campagne a été surveillée », même si certaines formes d’infiltration et de surveillance de la campagne Trump de 2016 par le FBI et la CIA sont désormais bien connues.(voir, par exemple, le reportage de Lee Smith.)

Indifférents aux activités des deux agences, les journaux préviennent de façon inquiétante que l’enquête de Barr « dépouille véritablement [la CIA] de son pouvoir le plus essentiel : la possibilité de choisir les secrets qu’elle dévoile et ceux qu’elle tait ». Cela « pourrait être extrêmement préjudiciable à la CIA et aux autres agences de renseignement ». Sans surprise, au vu de son rôle depuis trois ans dans la diffusion des allégations du Russiagate, le Times a préempté l’enquête de Barr en déclarant que les agissements secrets des agences de renseignement américaines participaient « d’une enquête légitime visant à comprendre les efforts d’une puissance étrangère pour manipuler une élection américaine ». Compte tenu des informations désormais à notre disposition, cette généralité semble viser à justifier tant la couverture de l’affaire par le Times que le comportement des agences (dans le Post, voir les articles de Toluse Olorunnipa et Shane Harris.)

Hillary Clinton, une fois encore sans surprise, est du même avis. Comme l’a paraphrasée Matt Stevens dans le Times du 3 mai, elle a accusé Barr de détourner l’attention « du vrai sujet. Le vrai sujet, c’est l’ingérence russe dans notre élection ». Selon la candidate démocrate battue, « les Russes ont réussi à semer « la discorde et la division » dans le pays, et à aider M. Trump ». Mais qui a réellement semé le plus « de discorde et de division » en Amérique : les Russes ou Mme Clinton et ses sympathisants, en continuant de refuser d’accepter la légitimité de leur échec électoral et la victoire de Trump ?

Hélas, mais de façon prévisible, l’enquête de Barr est devenue clivante, avec d’un côté Fox News, par exemple, faisant ses gros titres de chaque infecte révélation sur le Russiagate, et de l’autre, le Times et le Post qui les ignorent pour la plupart. En particulier, le Parti démocrate, traditionnellement sceptique vis-à-vis des agences de renseignement, est en train de devenir le parti du culte du renseignement et donc de la nouvelle Guerre froide Etats-Unis-Russie. Seuls quelques responsables du parti, notamment la candidate à l’élection présidentielle Tulsi Gabbard,refusent de s’engager dans cette dangereuse folie. (La réticence des Démocrates pourrait-elle aussi être due au fait que les chefs du renseignement qui font aujourd’hui l’objet d’une enquête ont été nommés par l’ancien président Obama, qui s’est montré remarquablement discret au sujet de la saga du Russiagate ? Comme je l’ai déjà demandé, que savait Obama, quand l’a-til su et qu’a-t-il fait ?)

Quiconque s’inquiète de la qualité de la vie politique américaine, indépendamment de ce qu’il pense de Trump, devrait soutenir l’enquête de Barr. Pour recourir à un cliché familier, les allégations du Russiagate sont devenues un cancer qui se répand dans la politique américaine, certains candidats démocrates au Congrès levant des fonds sur la promesse de lutter contre les forces maléfiques « Trump-Poutine » œuvrant à Washington, en dépit des conclusions disculpant Robert Mueller de toute conspiration. Dans le même temps, certains Républicains, malgré de nombreuses preuves contraires, blâment la Russie elle-même de façon ridicule, par exemple au sujet du tristement célèbre dossier Steele. (En passant, pour un peu plus d’ironie, Trump est régulièrement accusé, dans les comptes-rendus plus haut mentionnés, de « se ranger du côté » du président russe Vladimir Poutine en niant que quelque « conspiration » ait pu déterminer le résultat de l’élection présidentielle de 2016, une conclusion à laquelle Mueller est également parvenu, qui place de fait Trump, Poutine et Mueller du même « côté »).

Dans l’idéal, nous devrions avoir une enquête sur les agences de renseignement entièrement indépendante de la Maison-Blanche, dirigée par une personnalité politique de premier plan qui ne soit pas nommée par la présidence, comme ce fut le cas de la Commission sénatoriale Church en 1975. Pour le moment, nous n’avons que le ministre de la Justice du gouvernement Trump, William Barr. Néanmoins, nous devrions le soutenir, même conditionnellement. Des agences de renseignement véreuses minent la démocratie, et leur prochaine cible – comme l’a été Trump – pourrait être votre candidat.

Stephen F. Cohen est professeur émérite d’études et de politique russes à l’université de New York et à l’université de Princeton. Il contribue à la rédaction de la revue The Nation. Son nouveau livre, War With Russia ? From Putin & Ukraine to Trump & Russiagate (La Guerre avec la Russie ? De Poutine et l’Ukraine à Trump et le Russiagate) est disponible en éditions de poche et numérique.

Source : The Nation, Stephen F. Cohen, 17-07-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Je me marre // 02.10.2019 à 07h13

Pour résumer, c’est très simple.

Le coup du Russiagate ayant foiré pour destituer Trump, on sort l’artillerie sur l’affaire Biden, tout aussi foireuse. Leur haine anti-Trump les amène à faire connerie sur connerie. Et si Barr fait bien son boulot, ce sont toute une flopée de démocrates qui vont se retrouver derrière les barr-eaux. Comme Trump l’avait promis à Killary. Un potus ne réalise généralement ses projets que lors de son second mandat…

18 réactions et commentaires

  • Fabrice // 02.10.2019 à 07h09

    Je dois avouer que ce match sans fin n’a aucun intérêt pour nous français c’est clairement une affaire que doivent régler les américains non ce qui est intéressant c’est le relai qui est fait chez nous et comment peu de personne des médias ne se fasse entendre pour s’interroger sur justement le peu de questionnement et la reprise à la virgule près chez nous du cloaque médiatique américain.

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    • Je me marre // 02.10.2019 à 07h22

      Vous ne voudriez tout de même pas que les médias tenus par des milliardaires nous disent la vérité sur ce qui se passe ici ou là? Vous ne voulez tout de même pas que ces mêmes médias aux ordres nous informent du fait que nos « démocraties » sont en fait des oligarchies ploutocratiques?

      Ne soyons pas naïfs.

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      • Narm // 02.10.2019 à 15h26

        l’espace est déjà verrouillé, breveté, quadrillé, partagé ….
        il reste à faire respecter la loi du plus fort…..là haut

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        • medmed // 03.10.2019 à 05h42

          « Je dois avouer que ce match sans fin n’a aucun intérêt pour nous français »

          Absolument pas d’accord. Cette affaire est au contraire un énorme problème pour nous les europeens. Les USA veulent a tout prix faire des russes un ennemi a combatte économiquement, politiquement et militairement.
          Ce ne sont pas les américains qui seront en première ligne en cas guerre en Europe. Ce qui est très inquiétant, c’est la naïveté et l’irresponsabilité des européens qui sont prêt à partir en guerre, la fleur au fusil, contre les russes parce que l’oncle Sam via l’otan l’aura décidé.

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  • Je me marre // 02.10.2019 à 07h13

    Pour résumer, c’est très simple.

    Le coup du Russiagate ayant foiré pour destituer Trump, on sort l’artillerie sur l’affaire Biden, tout aussi foireuse. Leur haine anti-Trump les amène à faire connerie sur connerie. Et si Barr fait bien son boulot, ce sont toute une flopée de démocrates qui vont se retrouver derrière les barr-eaux. Comme Trump l’avait promis à Killary. Un potus ne réalise généralement ses projets que lors de son second mandat…

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    • calal // 02.10.2019 à 08h09

      sauf s’il se fait assassiner ce qui pend au nez de trump s’il se fait reelire.facebook regorge de « social justice warrior » ( profils qui repondent en mettant des pouces bleus a une video poussée evoquant un assassinat de president par ex) dont le conditionnement est deja fortement avancé et prets a etre manipule pour cela.

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      • iséorcé // 03.10.2019 à 10h41

        Malheureusement si on cherche à l’assassiner, il est probable que toutes les preuves de forfaiture tombent immédiatement juste après envoyant des démocrates directement en prison. ….

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  • Fritz // 02.10.2019 à 07h27

    Retenons bien cette remarque du professeur Cohen : ceux qui doutent de la prétendue ingérence russe dans l’élection américaine sont accusés de conspirationnisme, « comme si le Russiagate n’était pas lui-même la théorie du complot la plus pernicieuse et la plus lourde de conséquences de l’histoire politique américaine ».

    L’inversion accusatoire dans toute sa splendeur. Comme disaient les Anciens, « ceux que Jupiter veut perdre, il les rend fous ».

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  • RGT // 02.10.2019 à 10h52

    Cette affaire américano-américaine en nous concerne pas tant qu’elle en vient pas nous asperger de lisier parfumé.
    Connaissez-vous un seul problème US qui ne vienne pas, par « effet boomerang », venir nous pourrir la vie avec nos « élites et éditocrates éclairés » qui nous donnent leur avis « impartial » afin de détourner notre attention de problèmes bien plus importants pour la population locale ?.

    Et bien sûr, connaissez-vous un seul « service de renseignements » qui ne produise pas d’analyses biaisées, ne fasse pas de coups tordus en tous genres afin de défendre les intérêts de la caste qui détient le pouvoir réel (les « hauts fonctionnaires » bien sûr, les « élus » ne sont que des figurants en CDD jetables) ?

    Donc un non-événement qui fait totalement partie de la vie normale en « démocratie », particulièrement quand un élu déplaît fortement à l’oligarchie installée qui souhaite le faire éjecter dans les plus brefs délais.

    Je ne prends aucune position pour ou contre Trump, je me contente juste de donner mon avis sur les faits observables.

    Lors des dernières « érections pestilentielles » (© Coluche) nous avons aussi eu droit à un lâcher de chiens à l’encontre de François Fillon (que je n’apprécie PAS DU TOUT) qui a été « flingué » parce qu’il avait « volé » la place que l’oligarchie réservait à son « poulain » : Alain Juppé…

    Entre Macron et Juppé je pense qu’il aurait peut-être été le moins NOCIF, mais nous ne le saurons jamais, les barbouzes ayant jeté en pâture ce type qui s’est contenté de faire comme TOUS les autres, ni mieux ni pire.

    Par contre, ne comptez pas sur lesdites barbouzes pour nous révéler les turpitudes des vraies « élites » car il s’en suivrait une véritable révolution avec des têtes fichées en haut de piques acérées.

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    • Myrkur34 // 02.10.2019 à 16h06

      Fillon, le type qui arrive à 9h à l’Assemblée Nationale, signe la liste de présence et sort par la porte de derrière à 9h30. Encore un qui qui a créé son cabinet d’avocats pour vendre son carnet d’adresse. Macron, Fillon, Balladur ou Juppé c’est du tout pareil.
      Comme les 1/3 des députés européens qui ont une activité annexe rémunérée grassement ! C’est de la prévarication légalisée sous prétexte de think tank bidons. Y a pas assez de travail au parlement européen ?????? Même pas capables de voter un règlement interne interdisant n’importe quelle rémunération annexe ? Pourtant pour voter des lois, c’est pas les derniers !

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  • jackyjack // 02.10.2019 à 13h28

    bonjour
    erreur de traduction donnant un contresens
    avant-dernier paragraphe : en dépit des conclusions disculpant Robert Mueller de toute conspiration
    dans le texte original : despite the exculpatory findings of Robert Mueller regarding “collusion,”
    google translate donne : malgré les conclusions disculpatoires de Robert Mueller sur la «collusion»,
    sinon, encore merci pour votre travail

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    • Tatave // 02.10.2019 à 18h53

      Je ne vois pas de contresens, au contraire « disculpant » est moins lourd que « disculpatoire ».

      « Conspiration » remplace « collusion » qui certes aurait dû rester tel quel puisqu’il est entre guillemets, mais le sens est le même.

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      • jackyjack // 02.10.2019 à 23h08

        la traduction des « crises » dit que c’est Mueller qui est disculpé de conspiration

        je pense plutôt que ce sont les conclusions du rapport Mueller qui disculpent Trump de collusion (d’où le contresens)

        me trompé-je?

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  • RV // 02.10.2019 à 15h53

    William Barr ?
    N’est-ce pas ce gars qui a désamorcè le rapport Mueller un mois avant sa publication en déclarant qu’il n’y avait rien à voir, circulez !

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    • DrStefool // 04.10.2019 à 00h15

      Il ne faut pas croire ce qu’on vous raconte dans les journeaux.
      C’est le ministre de la justice… c’est un incorruptible.
      La conclusion du rapport Mueller et du Dept de la Justice: « no collusion, no obstruction ».
      D’ailleurs le fait que la Chambre se concentre exclusivement sur l’affaire Ukrainienne pour l »‘impeachment », valide le fait qu’il n’y a rien a tirer de criminel de l’enquete Mueller… concernant Trump. 🙂

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  • Chris // 02.10.2019 à 19h00

    Le second assaut contre Trump a peu de chance d’aboutir. Moon of Alabama nous en explique les raisons, version française chez S….r sous le titre « Les dessous de l’affaire qui sert de base à la tentative de destitution de Trump » :
    https://www.moonofalabama.org/2019/09/on-the-motives-behind-whistleblower-gate.html
    On lit qu’en adressant deux requêtes à Zélensky, Trump ne vise pas seulement Biden mais aussi et surtout Brennan. Les deux hommes se détestent.
    Un article où on reparle d’Adam Schiff (à noter qu’en allemand, Schiff désigne un bateau mais aussi qqch qui tourne mal dans la locution « Schiff gegangen »
    https://www.zerohedge.com/political/dead-deutsche-bankers-son-peddled-trump-financial-dirt-highest-bidder-adam-schiff
    Pelosi comme le doublon d’Hillary, E. Warren, vont se faire éjecter…

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  • Jean D // 03.10.2019 à 00h16

    Texte intéressant, qui ne prend pas partie pour ou contre. Et en évitant l’écueil du manichéisme ambiant, l’auteur conclue sur la vigilance nécessaire pour la nouvelle séance électorale qui commence.

    Quelques faits relevés qui devraient inquiéter :
    • la non acceptation de la défaite électorale par le camp des vaincus (cela revient à remettre en cause la règle majoritaire, du moins de la part de certains éléphants du parti démocrate)
    • la désobéissance des services secrets (autonomisation d’une partie de l’administration, du moins de la part de certains patrons d’Agences)
    • le silence d’Obama qui aurait pu d’une certaine manière siffler la fin de la récré

    Bref, on assiste en direct depuis des années au délitement de la caste qui gouverne. Le poisson pourrit par la tête, c’est bien connu …

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  • DrStefool // 04.10.2019 à 00h10

    Mueller, Rosenstein, Barr. Comey, Giuliani. Trump sont tous connectées par des événements dans le passé.
    Ce n’est pas un hasard s’ils sont sur le devant de la scène depuis 2-3 ans.
    La clé est dans le passé. Dans les années 80s et au début des 90s.
    Ces gens-la sont en mission comme « Les Incorruptibles ».
    ——
    Trump est intouchable.
    Il a été porté a la Maison Blanche:
    – par le FBI « canal historique » qui a barré la route a H. Clinton a 11 jours de l’élection.
    – par le Pentagone. La campagne Trump 2016 était infiltrée par la DIA (Gen Flynn, Carter Page). Aidée par la NSA (Adm. Mike Rogers). Avec des soutiens pareils il n’a rien a craindre de ce que vous appelez le Deep State. 🙂
    —-
    Pourquoi le renseignement militaire monte au créneau dans l’élection 2016 et a la MB?
    Hypothèse: la corruption 2.0 du « swamp », amorcée apres la chute de l’URSS avec les Clinton a mis en danger la sécurité nationale sous Obama.
    -Le serveur privé de H. Clinton qui vendait des influences depuis le Dept. d’Etat a t il été hacke par la Russie, la Chine, l’Iran ? Une puissance étrangère a-t-elle fait chanter Obama?
    -la Chine a acheté le VP J. Biden et le Secretary of State J. Kerry via leurs enfants?

    Qui protégeait le swamp? des officiels corrompus a la CIA, au Dept d’Etat, au FBI, au Dept of Justice. Dans le « hoax russe » on peut ajouter, FusionGPS, C. Steele (Orbis). Une liste de noms autour du Dossier est en section 12 de cette lettre de C. Grassley, janvier 2018:

    https://www.judiciary.senate.gov/download/grassley-graham-to-podesta_-steele-dossier

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