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23.août.201323.8.2013 // Les Crises

[Article] La crise profite aux plus favorisés, par Martin Hirsch

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Dans la lignée de mon étude des rémunérations des PDG et des inégalités en France

Dans un rapport choc pour la fondation Terra Nova, l’ex-Monsieur Solidarité du gouvernement Fillon dénonce la flambée des hauts revenus et leur impact négatif sur l’économie. Interview par NouvelObs.com.

Martin Hirsch (JS EVRARD/SIPA)

Martin Hirsch (JS EVRARD/SIPA)

Martin Hirsch, ancien Haut-Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, a présenté mercredi 14 décembre un rapport réalisé pour la fondation Terra Nova et intitulé « Pour une régulation des hautes rémunérations ». Lire le rapport ci-dessous et sur le site de Terra Nova, ainsi que les onze propositions pour lutter contre la flambée des hauts revenus.

Pourquoi ce rapport ?

Parce que la question des rémunérations n’est plus juste morale, individuelle ou anecdotique. Elle a un impact « macro » sur les équilibres sociaux, économiques et les comptes publics. Cette question n’est plus dissociable du fait social et de la problématique de la pauvreté, qui est au centre de mon champ d’action. Par ailleurs, je trouve qu’il existe un gouffre entre la surenchère des dénonciations à chaque dérive individuelle… et la pauvreté des propositions globales. Les codes de bonne pratique n’ont pas fondamentalement changé la donne. Ceux qui jusqu’ici ont poussé des cris d’orfraie n’ont pas forcément intérêt à ce que ça change : d’un côté, Mélenchon : c’est son fonds de commerce ; de l’autre, l’indignation d’acteurs économiques et politiques, mi sincère mi cynique. Quant au Parti Socialiste, il a contourné la difficulté en limitant ses propositions aux entreprises de la sphère publique.

En quoi la question des très hautes rémunérations impacte-t-elle toute l’économie ?

Après l’appel « Taxez-nous » des super-riches dans Le Nouvel Observateur, l’été dernier, on a entendu des patrons dire : l’explosion des hautes rémunérations des dirigeants ce n’est pas le cœur du problème ; l’urgence, c’est que l’Etat soit capable de réduire ses dépenses. Les mêmes me disaient il y a quelques années : je donnerai volontiers de l’argent pour Emmaüs ou des initiatives sociales, le jour où il y aura un bouclier fiscal en France… . Or, les comportements n’ont pas fondamentalement changé.

Notre analyse, c’est que les très hautes rémunérations ont leur part de responsabilité dans l’augmentation des dépenses publiques. Le rapport du Conseil d’Analyse Economique de 2008 l’a bien montré : en France, la part des salaires dans la valeur ajoutée est restée stable depuis 20 ans mais les 10% des salaires les plus élevés ont capté les trois-quarts de la richesse au cours de cette période ! Les 80% du milieu ont régressé. Tandis que les 10% les plus défavorisés ont vu leur situation s’améliorer légèrement, grâce à la hausse du Smic et des prestations sociales. Du coup, pour tenter de réduire les inégalités, de maintenir la cohésion sociale en France, on a compensé ce déséquilibre par la hausse des prestations sociales. Donc, l’échappement des plus hauts salaires déclenche des dépenses publiques ! Aux Etats-Unis, ils ont essayé de compenser les inégalités par la course au crédit immobilier et à la consommation, avec les résultats qu’on a vus en 2008.

Du coup, vous estimez que c’est un sujet d’intérêt général ?

Absolument. Si on admet que ce problème a un impact sur l’économie, l’emploi, le social, on doit discuter publiquement des très hauts salaires, au même titre que du Smic. Quelle est la juste rémunération d’un patron ? Faut-il un écart maximal dans une entreprise entre les plus bas et le plus haut salaire ? Jusqu’à présent, ces questions étaient considérées comme tabou : ça ne regardait que les intéressés. Il est urgent de briser cet « entre soi ». Il est à cet égard significatif que notre travail ait été co-présidé par Gaby Bonnand, responsable syndical. Parmi les onze recommandations que nous formulons, il y a la création d’une Conférence régulière sur les hautes rémunérations, qui comprendrait patronat, syndicats, économistes, etc. pour élaborer des références communes… Cela pourrait notamment inspirer des réformes fiscales plus justes ! Les plus hauts revenus profitent d’une situation exceptionnelle, mais veulent souvent bénéficier du régime mis en place dans l’intérêt général du plus grand nombre, tellement moins aisés, comme l’illustrent les retraites chapeau.

Qu’est-ce qui vous a le plus frappé dans ce travail ?

Le plus insensé, c’est l’augmentation des revenus des dirigeants de banque en 2010. On subit les conséquences de la crise de 2008, on a mis des règles sur les bonus et entendu des engagements de modération. Or, sur l’année dernière, l’augmentation moyenne est de … 44,5% !

Les patrons justifient le niveau de leur rémunération par leur bonne gestion…

On avait déjà cherché en 2009, avec Jean Gatty, la corrélation entre la rémunération des dirigeants et les performances sur dix ans de 100 entreprises moyennes de la bourse de Paris. Or, surprise : en termes de valeur créée, la corrélation est plutôt inverse ! C’est vrai aussi d’un point de vue historique : ce sont pendant les années « piteuses » en terme de croissance et d’emploi, que les rémunérations des dirigeants ont été les plus glorieuses. Bien entendu, il existe des exceptions, comme les entrepreneurs actionnaires de la société qu’ils ont eux-mêmes développée. Nous ne dénions absolument pas aux gens le droit de s’enrichir grâce à leur talent. Nous proposons cependant qu’une partie de la rémunération soit composée d’actions bloquées pendant cinq ans, délai nécessaire pour apprécier les résultats d’une bonne gestion.

Et l’argument selon lequel les dirigeants du privé pourraient quitter la France, s’ils étaient « surtaxés » ?

Peu de gens prétendent qu’il existe réellement un marché mondial des grands patrons. Il y a très peu d’exemples, la question se posant davantage pour le niveau hiérarchique juste inférieur. L’inflation des rémunérations des plus hauts dirigeants est davantage lié à la consanguinité des conseils d’administration, Ce n’est pas la « main invisible » du marché… mais plutôt le fait de « trois doigts de la main » en comité de rémunération ! D’où les propositions de faire voter l’assemblée générale et de limiter les cumuls de mandats.

Il est certes possible qu’en cas de baisse drastique des hautes rémunérations, on perde quelques bons managers, qui ont l’argent comme critère de reconnaissance. Mais, n’existe-t-il pas un vivier de talents, formés dans nos belles écoles, prêts à s’investir davantage ? Et si je puis dire, le traitement que nous préconisons, même s’il a quelques effets secondaires, a un bon rapport bénéfices/risques.

Interview de Martin Hirsch, ancien Haut-Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté de mai 2007 à mars 2010, par Stéphane Arteta, Dominique Nora et Thierry Philippon.


Rapport « Pour une régulation des hautes rémunérations »

Synthèse des propositions

 

Proposition n° 1 : Réduire les inégalités de revenus en accroissant substantiellement les taux d’imposition portant sur les plus hautes rémunérations et en limitant les possibilités de contournement.

Proposition n° 2 : Diffuser les écarts de rémunération au sein de l’entreprise.
Proposition n° 3 : Diffuser les critères de rémunération variable qui devraient contenir au moins un objectif à caractère social et un objectif environnemental pour les sociétés cotées
Proposition n° 4 :Prévoir des modalités de concertation au sein du comité d’entreprise sur les critères de rémunération.
Proposition n° 5 : Supprimer les retraites chapeaux.
Proposition n° 6 : Rendre transparentes l’intégralité des rémunérations des élus et des membres de cabinet, ainsi que les plus hautes rémunérations dans les administrations et établissements publics.
Proposition n° 7 : Diffuser chaque année l’évolution des hauts salaires, ainsi que les données relatives à la progressivité de l’impôt.
Proposition n° 8 : Limiter la tentation du court-termisme en prévoyant une part de rémunération des dirigeants sous forme de participations bloquées pendant au moins cinq ans et un exercice différé des options.
Proposition n° 9 : Réformer le fonctionnement des conseils d’administration et soumettre les rémunérations des mandataires sociaux, ainsi que les dix rémunérations les plus élevées, au vote de l’assemblée générale des actionnaires.
Proposition n° 10 : Mettre en place une conférence des hautes rémunérations.
Proposition n° 11 : Adopter un plafonnement en valeur absolue des bonus des traders.

 


Depuis le début de la crise, le discours sur les hautes rémunérations a changé : on les explique et on les excuse de moins en moins. Les qualificatifs abondent : « extravagantes », « indécentes », « scandaleuses », « anormales »… Cette dénonciation déborde de la gauche jusqu’à la droite. Elle a toutefois été peu suivie d’effets : pendant cette période où la crise s’est aggravée et où les plus hautes rémunérations ont continué à flamber, la seule réaction collective, tardive et timide, a été celle de quelques hauts patrons appelant à être davantage imposés. Le rapport de Terra Nova « Pour une régulation des hautes rémunérations », issu des travaux d’un groupe présidé par Martin Hirsch et Gaby Bonnand, montre que l’existence d’écarts aussi élevés entre les rémunérations pose des problèmes de justice sociale, de gestion des risques et d’efficacité économique, notamment au niveau de leur impact sur les dépenses publiques et les déficits. Il examine les différents leviers disponibles pour encadrer les plus hautes rémunérations et propose, pour les réguler, une palette de mesures complétant l’outil fiscal.

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90 réactions et commentaires

  • atanguy // 23.08.2013 à 04h27

    Dans la rémunération il faut non seulement inclure le/les salaires mais aussi les actions distribuées et jetons de présence,les voitures/appartements de fonction et tous les avantages que procure la fonction.

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  • Ded // 23.08.2013 à 05h42

    A la limite je pourrai être d’accord sur une rémunération variable sur les résultats.
    A une condition : que ces dirigeants engagent leurs biens personnels en cas de mauvais résultats…

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  • luci2/29 // 23.08.2013 à 07h25

    A ce stade de la gigantesque mutation en cours,
    une réflexion peut s’avérer « utile » =
    La propriété privée,
    tenants et aboutissants…

    On peut arriver assez vite à des constats assez significatifs à propos de la mutation en cours.
    Je répète donc : Réflexion.
    Pas d’options-pour l’instant- et ce n’est pas le lieu, option(s) qui ,dans tous les cas seraient prématurées et,pire,vraisemblablement faussées si on se précipite « à la française sur les
    « yaka-faux cons.. »

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  • bertrand // 23.08.2013 à 08h07

    Noyer le poisson……gagner est profitable..dépenser en gabegie est destructeur..avant de réduire les salaires des dirigeants du privé il faut flinguer la dépense publique et pas qu’un peu.

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    • norbix // 23.08.2013 à 09h11

      Dépense publique = santé + éducation + défense + police
      Dépense privée = t-shirt + téléphone + télévision + automobile
      C’est sûr qu’on a plus besoin de t-shirt que d’éducation et de santé.

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      • draxredd // 23.08.2013 à 09h25

        L’équation est meme encore plus simple

        Dépense publique = recette privée

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        • chris06 // 23.08.2013 à 10h24

          L’équation n’est pas aussi simple puisque la majeure partie de la dépense publique (excluant les transferts sociaux) sert à rémunérer les agents des services publics, les élus et les hauts serviteurs de l’Etat.

          @norbix,

          la majeure partie de la R&D dans la plupart des secteurs y compris la santé est de la dépense privée. L’alimentation, le logement, l’habillement, l’énergie, les transports, l’eau, les télécommunications, les biens durables (mobilier, équipement, machines, outils de production, etc…) la majeure partie de tout cela est de la dépense privée mais c’est sûr que vu la façon dont vous mettez les choses on pourrait croire qu’hormis les t-shirt on n-a besoin que de dépenses publiques.

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          • Amstrdammer // 23.08.2013 à 18h27

            D’ailleurs, les labo pharmaceutiques investissent beaucoup plus dans les domaines profitables [cosmétiques, médicaments de confort] que dans les trucs qui touchent les pauvres…

            L’infâme recherche publique, elle, n’est pas rentable pour les zinvestisseurs et les zactionnaires. Pensez donc, elle se soucie d’intérêt général.

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        • david // 23.08.2013 à 10h33

          pour faire de la dépense publique il faut de l’argent.
          et il vient d’où cet argent?
          vous avez oublié une partie de l’équation :
          impôts = dépense publique
          et ces impôts sont en grande partie prélevés sur la sphère privée.

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          • Mathieu // 23.08.2013 à 11h19

            c’est une vue de l’esprit.

            impôt = quote-part que vous payez pour bénéficier des services de la police, justice, éducation, santé, culture, etc…Ce n’est pas si différent de vos factures de téléphonie, de vos dépenses pour la voiture, etc…La principale différence, c’est que le montant payé n’est pas le même pour tout le monde. Mais pour des biens communs et/ou de première nécessité, c’est loin d’être choquant.

            Si vous ne voulez pas payez l’impôt, c’est votre droit, mais alors quittez le pays!

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          • chris06 // 23.08.2013 à 12h15

            @Mathieu,

            personne ne conteste la nécessité de prélever des impôts et l’utilité des services publics (mis à part de dangereux illuminés). mais il n’y aurait pas d’impôts à prélever sans la production de biens et de services par les entreprises privées.

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          • Stéphane Grimier // 23.08.2013 à 13h00

            Vu la radinerie, le chacun pour sa gueule ambiant, c’est pas avec des entreprises privées qu’il y auraient les infrastructures nécessaires à leur développement.

            Le parasite se fait passer pour l’indispensable, et prend petit à petit la place de l’hôte, mais la progression de la propagande ultra-libérale individualiste et apatride faiblit à mesure qu’on entrevoit le monde que ces tristes sires nous destinent.

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          • Morvan // 23.08.2013 à 13h33

            Une autre façon de voir les choses : sur 35 h vous travaillez 5 h pour vous et 30 heures pour les 1 % qui dirigent et possèdent le monde.
            réfléchissez bien à cette équation.

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          • toll // 23.08.2013 à 13h37

            La dépense publique finance des services et infrastructures nécessaires à la productivité du secteur privé.

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          • chris06 // 23.08.2013 à 13h46

            @Stéphane Grimier,

            ah parce que vous pensez sans doute que sans entreprises privées les infrastructures nécessaires au développement (par que des leur, celui du pays aussi).
            Vous pensez sans doute qu’elles tiennent lieu d’un miracle, dans votre pays de cocagne, les pigeons tomberont tout rôtis dans la bouche des individus?

            Vous pouvez me citer des exemples de pays qui n’ont pas eu ou une quasi absence d’entreprises privées par le passé et qui ont des infrastructures nettement meilleures que les nôtres? J’attends avec impatience votre réponse!

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          • chris06 // 23.08.2013 à 13h53

            @toll,

            La dépense publique finance des services et infrastructures nécessaires à la productivité du secteur privé.

            oui mais ça n’explique pas d’où provient la dépense publique, elle ne tombe pas du ciel pourtant.

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          • chris06 // 23.08.2013 à 15h50

            @Morvan,

            je vois difficilement comment vous faites ce calcul, ou alors c’est que vous confondez revenus et patrimoines.

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          • chris06 // 23.08.2013 à 16h22

            @Morvan,

            pour info:

            en 2010, les 1% les plus riches du monde détenaient environ 40% du patrimoine mondial.

            En ce qui concerne les revenus, en France en 2009 (derniers chiffres que j’ai pu trouver), les 1% les plus riches touchaient environ 8% du revenu national , on est loin de 30h/35h=86%

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        • AL // 24.08.2013 à 10h21

          recette privée = impôts + épargne

          dépense publique = impôts + dette publique.

          ça ne parait pas plus juste comme ça ?

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  • Lutfalla // 23.08.2013 à 08h31

    Bonjour

    Où en est-on de l’ initiative suisse voulant limiter les plus hauts salaires?
    Chiffres, analyse, comportements des intéressés…

    Olivier, voilà un sujet d’article pour ta rubrique.

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  • Morvan // 23.08.2013 à 09h08

    « pauvre Martin, pauvre misère »
    Il n’a pas encore compris que ce système est verrouillé.
    On ne peut pas le réformer.
    D’ailleurs, il a été « Haut-Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté ». Quel joli titre.
    Résultat : rien. Néant. le bide.
    C’est normal.
    Les écolos au gouvernement actuel ? idem, j’ai pas raison ? tout le monde le sait.
    Je ne vais pas vous dire, votez pour untel aux prochaines élections, cela ne sert à rien, le système est verrouillé. Même le plus fort se cassera les dents.
    Il faut prendre une feuille blanche et écrire une autre façon de vivre sur cette planète, basée sur la VÉRITÉ, L’AMOUR, LA PAIX.
    Parce que aujourd’hui c’est le mensonge, la haine, la guerre.
    Ce n’est pas Henri Grouès plus connu sous le nom de l’Abbé Pierre qui me dira le contraire.
    Je vais prier pour toi, Martin.

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    • Lisztfr // 23.08.2013 à 09h40

      « les écolos au gouvernement actuel ? idem »

      J’avais fait une analyse factorielle du premier tour des élections de 2012, à l’époque, l’électorat de F Hollande et d’E Joly était pratiquement identique :

      http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=570867ParefFac.jpg

      Il s’agit des arrondissements de Paris. Plus on s’éloigne du centre du graphique, plus c’est significatif (plus cela apporte à la définition des facteurs)

      On constate la proximité géographique des électorats, dont on déduit une proximité idéologique… à l’époque, l’opinion était très polarisée entre pro- et anti-sarko…

      L’écologie est le supplément d’âme du gouvernement, mais elle se fait rattraper par la crise à laquelle elle n’a pas de réponses. Seule l’extrême gauche en a, Arthaud se proposait de nationaliser les banques… La France n’est pas prête pour le changement.

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      • Emmanuel // 23.08.2013 à 11h47

        Très bien ton AFC ! On voit clairement le statut de « président des riches » de NS, et aussi que l’éléctorat du FN en est bien loin… Juste mais sévère….

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      • chris06 // 23.08.2013 à 14h06

        @Lisztfr,

        c’est quoi les abscisses et les ordonnées du graphique, quelle est la définition des facteurs?

        Comment voulez vous qu’on lise un graphique sans légendes et sans la moindre explication de la méthode qui a été employée?

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  • chris06 // 23.08.2013 à 09h51

    Martin Hirsch prend tous les problèmes à l’envers, c’est normal car c’est un socialiste qui croit à l’omnipotence et à la bienveillance de l’Etat.

    Il n’y aurait pas besoin de régulation des plus hauts revenus si l’Etat n’’intervenait pas pour favoriser systématiquement les détenteurs existants du capital, les sauver de la faillite, leur distribuer les bonnes affaires et les marchés publics juteux, les subsider, les avantager en maintenant artificiellement élevés les prix du capital en intervenant par l’intermédiaire de la banque centrale dans les marchés des taux d’intérêts et des changes etc…

    Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas d’Etat car il doit enforcer les règles et gérer les biens publics (ceux que la collectivité nationale ou locale détermine comme tels par des votations populaires) ainsi qu’assurer une protection sociale digne de ce nom.

    Mais l’Etat n’a pas à intervenir dans les marchés au delà des règles qui ont été établies pour protéger la dictature de l’élite économique pratiquant ainsi le socialisme pour les riches tout en maintenant un dimensionnement et un train de vie des hauts serviteurs de l’Etat quasi monarchiques..

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    • dadone // 23.08.2013 à 10h41

      C’est partiellement vrai et donc partiellement faux.
      Qu’il y ait une collusion entre l’ état et les entreprises, c’est exact mais d’une part cette collusion n’a pas toujours pour but premier d’ enrichir les patrons mais de sauvegarder les emplois. Secundo c’est surtout l’ injection permanente de liquidités qui est à l’ origine de l’ explosion des rémunérations. Et si il n’y avait pas eut cette explosion alors il y aurait eut de l’ inflation sur tout les biens et pas seulement sur les biens haut de gamme qui ont l’ avantage de ne pas rentrer dans le calcul de l’inflation. Or l’inflation n’est pas compatible avec une économie compétitive, donc son combat et une nécessité. Combat contre l’ inflation, injection permanente de liquidités = explosion des inégalités. C’est mathématiques.

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      • chris06 // 23.08.2013 à 12h03

        Qu’il y ait une collusion entre l’ état et les entreprises, c’est exact mais d’une part cette collusion n’a pas toujours pour but premier d’ enrichir les patrons mais de sauvegarder les emplois.

        ce n’est qu’une illusion car cette collusion ne sauvegarde des emplois à court terme que dans les entreprises existantes mais empêche la création d’emplois dans de nouvelles entreprises protégeant ainsi les détenteurs existants du capital au dépend des nouveaux entrants. Surtout, elle empêche le mécanisme de destruction créatrice inhérent au capitalisme, mécanisme pourtant indispensable en périodes d’évolutions rapides comme celle que nous connaissons depuis le milieu des années 2000 qui a vu, pour la première fois depuis la guerre, une augmentation beaucoup plus rapide des prix des matières premières que celle des revenus (et il n’y a pas de raisons pour que la tendance s’inverse à moins de tomber sur des gisements phénoménaux insoupçonnés…).

        Sur l’inflation, cela fait plus de trente ans qu’on connait une inflation de la masse monétaire (principalement due à des taux d’intérêts manipulés par les banques centrales en baisse constante depuis trente ans) trois fois plus rapide que le pib qui a eu pour conséquences une inflation des prix de tous les actifs du capital (immobilier, actions, obligations) beaucoup plus rapide que celle des revenus. Encore fois, ceci ne fait que favoriser les détenteurs existants du capital au dépend des nouveaux entrants.

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        • dadone // 23.08.2013 à 14h08

          Théorie complètement fumeuse de « destruction créatrice » qui ne fonctionne qu’à deux conditions :
          1 la création apporte un gain indiscutable comme par exemple l’électricité remplace la bougie,
          2. Le système économique peut encore s’enrichir.
          Voir pour approfondissement : http://www.lois-economiques.fr/Wiki-lois-economiques/mediawiki-1.20.5/index.php?title=Joseph_Schumpeter
          Aucune de ces condition n’étant réunis cette théorie est bidon et n’explique en rien l’enrichissement que l’on constate actuellement.
          L’enrichissement actuel est du aux gouvernement qui souhaitent la croissance alors que ce n’est plus possible. D’où la création monétaire en continue pour la favoriser mais avec un combat de l’inflation pour la compétitivité : Résultat une hausse des inégalités !
          C’est inhérent au système.

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          • chris06 // 23.08.2013 à 14h39

            @dadone,
            c’est qui qui décide si un bien ou un service est « discutable » ou non? Toi ou la multitude d’acheteurs et de vendeurs des dits biens et services?
            Et je ne vois pas en quoi le mécanisme de destruction créatrice nécessite une croissance de l’enrichissement, il suffit que le monde change et que les besoins, les habitudes, les organisations et les technologies évoluent.

            Et enfin, j’écris « Surtout, [cette collusion entre l’Etat et les entreprises] empêche le mécanisme de destruction créatrice » et tu me réponds, « la destruction créatrice n’explique en rien l’enrichissement que l’on constate actuellement »!

            Franchement tu as compris ce que je voulais dire ou pas?

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          • dadone // 23.08.2013 à 15h18

            @Chris06
            Si il n’y a pas d’enrichissement alors cette notion de « destruction /création « épuise l’écosystème sans rien apporter. Je peux changer de voiture tous les ans par ce qu’il y a un gadget nouveau qui lui est associé, mais c’est une aberration écologique totalement destructrice.
            Que la collusion Etat/Entreprise empêche cette ce mécanisme, cela ne me gène pas puisqu’il si il n’y pas enrichissement, ce mécanisme ne sert à rien si ce n’est à remettre en question des positions dominantes qui de toutes manière perdureront car le capital étant très adaptatif il ira très vitre se placer sur les nouveau arrivants
            Et encore une fois cette collusion est un problème mais ce n’est LE problème.
            Le problème c’est la volonté de croitre et la création monétaire qui lui est associé, donc tu te trompes de diagnostique.

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          • Benjamin Franklin // 23.08.2013 à 15h30

            @dadone
            Juste pour rire, j’aimerais bien connaître cette fameuse différence entre « richesse » et « progrès », qui aurait fait que depuis 30 ans on aurait eu du progrès mais pas de richesse créée. Ca m’a l’air hautement fumeux tout ça.

            Ce que je vois moi, c’est que l’injection permanente de liquidités, c’est l’Etat qui la fait, pas le « marché »

            Ce que je vois aussi c’est que la destruction créatrice est, de ton propre aveu, possible si la création apporte un gain indiscutable. Y a pas eu de gains indiscutables depuis 30 ans ?

            Autre question : pourquoi y aurait-il eu inflation sur tous les produits en l’absence d’injection de liquidités ?

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          • chris06 // 23.08.2013 à 16h29

            @dadone,

            Si il n’y a pas d’enrichissement alors cette notion de “destruction /création “épuise l’écosystème sans rien apporter.

            pourquoi? Pas d’enrichissement ça veut dire pas de croissance de la richesse, ça ne veut pas dire pas de richesse du tout

            Je peux changer de voiture tous les ans par ce qu’il y a un gadget nouveau qui lui est associé, mais c’est une aberration écologique totalement destructrice.

            aucun rapport avec la destruction créatrice telle qu’expliquée par Marx ou Schumpeter. Lis d’abord avant de continuer cette discussion, ça ira mieux.

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          • dadone // 23.08.2013 à 16h30

            @Franlklin

            Juste pour rire, j’aimerais bien connaître cette fameuse différence entre “richesse” et “progrès”, qui aurait fait que depuis 30 ans on aurait eu du progrès mais pas de richesse créée. Ca m’a l’air hautement fumeux tout ça.

            C’est effectivement différent. Et cela n’a rien de fumeux c’est même la source complète de votre incompréhension de votre vision de l’économie.
            Je ne peux pas développer ici, trop long.
            Je vous renvoie au Wiki suivant : http://www.lois-economiques.fr/Wiki-lois-economiques/mediawiki-1.20.5/index.php?title=Accueil-lois-economiques qui donne les éléments pour comprendre.
            Et si vous avez 5 € à dépenser (qui vous seront pas demandé en cas de réfutation) que je vous conseille l’ouvrage qui lui est associé et qui vous donnera tous les éléments qui vous manque.

            Ce que je vois moi, c’est que l’injection permanente de liquidités, c’est l’Etat qui la fait, pas le “marché”

            Vous plaisantez le marché est demandeur puisqu’il cela crée de l’inflation sur les actifs. Y a qu’a voir la réaction des marchés à l’annonce que peut être il va falloir envisager de diminuer les QE…

            Ce que je vois aussi c’est que la destruction créatrice est, de ton propre aveu, possible si la création apporte un gain indiscutable. Y a pas eu de gains indiscutables depuis 30 ans ?

            En terme de progrès oui, en terme de richesses très peu.

            pourquoi y aurait-il eu inflation sur tous les produits en l’absence d’injection de liquidités ?

            Ce n’est pas ce que j’ai dit.
            Si pas d’augmentation de la masse monétaire pas d’inflation mais pas de croissance.
            C’est la volonté de croitre la source de tous les dysfonctionnements.
            Lire : http://lois-economiques.fr/main_page.php?page=article-croissance.html

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          • chris06 // 23.08.2013 à 19h58

            @dadone,

            quelle est TA définition de la richesse (qui est visiblement différente de tous les économistes qui, il est vrai, n’ont jamais réfléchi au problème depuis Adam Smith) et comment la valorise tu pour voir si elle a cru un peu beaucoup ou pas du tout. Cela n’a pas d’importance, on lève le doigt mouillé dans l’air, pour sentir si y’a de la croissance ou pas?

            Et on supprime la volonté de croître et ça règle tous les dysfonctionnements? Pour commencer, comment fait on, on saute sur sa chaise comme un cabris en demandant à toutes les entreprises du monde, petites, moyennes ou grandes, « cessez de vouloir croître »? Ce n’est évidemment pas un tantinet utopique comme idée, tout à fait réaliste, mais bon. Ou pire, on le fait en France et on attend que tous les autres pays de la planète obtempèrent, c’est sûr que ça va régler tous les dysfonctionnements globaux.

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          • dadone // 23.08.2013 à 20h16

            @Chriso06
            Pour arrêter de croître tu cesses la création monétaire, tu n’auras alors plus que le progrès.
            Pour la définition de la richesse c’est en clair dans l’extrait de l’ouvrage : http://www.lois-economiques.fr/main_page.php?page=extrait.html
            Pour un ouvrage qui a pour loi qu’il existe un seuil de richesse c’est bien le minimum de définir ce qu’est la richesse…
            A toi de le lire.

            comment la valorise tu pour voir si elle a cru un peu beaucoup ou pas du tout.

            J’ai déjà répondu à cette question, en gros : l’injection de nouvelle monnaie ne fournit plus que de l’inflation + quelques condition : pays relativement égalitaires, besoins fondamentaux en grande partie satisfait, …

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          • chris06 // 23.08.2013 à 21h17

            @dadone,

            comme si la croissance dépendait uniquement de la création monétaire, décidément tu crois aux miracles de la création monétaire.
            De toutes façons, ça tombe bien, la création monétaire a cessé en zone euro depuis plus de trois ans.

            Et puis, tu ne réponds pas à la question, « comment valorises tu la richesse? » puisque tu tires des conclusions sans avoir aucun moyen de les vérifier quantitativement. C’est ce qu’on appelle un raisonnement circulaire. Tu suppose qu’une hypothèse est exacte pour démontrer qu’elle est exacte.

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          • dadone // 23.08.2013 à 21h39

            comme si la croissance dépendait uniquement de la création monétaire, décidément tu crois aux miracles de la création monétaire.

            Ce n’est pas ce qu’est j’ai dit.
            J’ai dit : si tu arrêtes la création monétaire tu arrêtes la croissance.
            C’est plus clair comme cela ??????

            “comment valorises tu la richesse?”

            Je ne saisie pas trop ce que tu entend par « valorisation ».
            Je t’ai donné une référence, dans cette référence la richesse est définie comme « la capacité d’absorption des pertes de contrepartie. »

            puisque tu tires des conclusions sans avoir aucun moyen de les vérifier quantitativement.

            Je ne comprends pas l’objection ni de quelles conclusions tu parles.

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          • chris06 // 24.08.2013 à 09h26

            @dadone,

            comment fais tu pour mesurer quantitativement la richesse, dans quelle unité de mesure?
            Sans cela, comment fais tu pour dire qu’il n y a eu que « très peu » de gains de richesse ces dernières 30 années? Tu lèves ton doigt mouillé dans l’air pour estimer comment a évolué la richesse?
            comment fais tu pour dire « sans création monétaire il ne peut pas y avoir de croissance »?

            S’il n’y a pas le moindre calcul économique, le moindre système de mesure, ta théorie est irréfutable, invérifiable, c’est de la pifomètrie pas une théorie économique.

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          • dadone // 24.08.2013 à 10h55

            comment fais tu pour mesurer quantitativement la richesse, dans quelle unité de mesure?

            Une question. As-tu au moins lut la définition dans la référence que j’ai donné ?
            Dans cette référence il est stipulé que la richesse est une notion subjective à la discrétion de tout un chacun et qu’il n’y a pas véritablement d’étalon…
            Le principe directeur est le suivant : tout individu va arbitrer tôt ou tard entre l’accroissement de sa richesse et le travail que cela lui demande. Ce qui se traduit par, j’arrête de l’augmenter car je me rend compte que l’effort pour l’augmenter devient disproportionné par rapport au delta qui permet de augmentation. La richesse étant une courbe asymptotique bornée. C’est un principe général du comportement humain.

            Sans cela, comment fais tu pour dire qu’il n y a eu que “très peu” de gains de richesse ces dernières 30 années?

            La richesse étant une courbe asymptotique une fois qu’un système économique a atteint un seuil proche de l’asymptote alors il ne peut plus y avoir d’augmentation. Alors je le répète encore pour la nième fois, un système économique qui a atteint son seuil de richesse présente des caractéristiques comme :
            augmentation de la masse monétaire implique l’inflation
            inégalités des patrimoine et des revenus faibles
            besoins fondamentaux satisfaits
            systèmes assuranciels performants
            augmentation de l’épargne
            (….)

            comment fais tu pour dire “sans création monétaire il ne peut pas y avoir de croissance”?

            La monnaie crée la croissance selon le principe suivant, je crée 100 € je demande à quiconque de me fournir un travail en contrepartie de ces 100 €.
            Ce système fonctionne si le travail fourni est réel (bien ou services tangible en contrepartie), il commence à dysfonctionner lorsque le travail fourni ne l’est pas.
            La conséquence de ce principe et que tout les économistes ont raison, Keynes, Friedman, Von Mises, … et tout les économistes ont tort. Tout dépend si le système a atteint le seuil de richesse.
            Si il ne l’a pas atteint une relance Keynésienne peut fonctionner, si l’a atteint c’est peine perdu.
            C’est plus clair comme cela ???????

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          • dadone // 24.08.2013 à 11h09

            En résumé Chris06 si tu ne tient pas compte dans l’analyse d’un système économique du seuil de richesse aucune théorie économique ne tient la route.
            En revanche lorsque tu tient compte de ce paramètre alors tout devient clair et là tu commences à comprendre l’économie.
            Il y a peu de chose que ne je comprends pas. L’économie était la dernière grande activité humaine que je ne comprenais pas. Compte tenu de son importance alors j’ai tout d’abord lu les théorie existantes et devant mon incompréhension alors j’ai amené un nouveau paramètre « le seuil de richesse. »

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          • chris06 // 24.08.2013 à 15h06

            @dadone,

            La richesse étant une courbe asymptotique une fois qu’un système économique a atteint un seuil proche de l’asymptote

            comment fais tu pour dresser une courbe de la richesse puisque tu n’as aucun système de mesure quantitative?

            Tu ne fais que répéter tes affirmations dogmatiques qui reviennent toutes au même « la richesse est une courbe asymptotique bornée », en plus c’est pratique, l’estimation de la richesse est à la discrétion de tout un chacun et il n’y a aucun moyen de la mesurer, ta théorie est invérifiable et irréfutable, tout le contraire d’une théorie scientifique.

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          • dadone // 24.08.2013 à 15h54

            @Chris06
            Lit l’ouvrage donné en référence tout est explique je ne vais pas ici refaire l’ouvrage.

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          • chris06 // 24.08.2013 à 18h23

            @dadone,

            tu définis la richesse comme la solidité du système (« la capacité d’absorption des pertes de contrepartie”). Je ne vois pas le rapport mais bon, admettons.

            Tu nous dit (cf page 11 du dit ouvrage) que cette richesse « doit être quantifiable ».

            Quand je te demande comment quantifier la richesse tu me réponds qu’on ne peut pas car c’est une notion subjective à la discrétion de tout un chacun,mais tu continues d’affirmer (sans aucune méthode de quantification) que la richesse produite par le système actuel décrit une courbe asymptotique et qu’elle a une borne max indépassable qu’on a atteint il y a 30 ans. On ne sait pas d’où cela sort puisqu’il n’y a aucune quantification qui puisse être vérifiée par des données historiques (pas très scientifique) et que c’est basé sur un raisonnement d’une économie avec une seule personne (ce n’est donc pas une économie politique mais je suppose que tu ne comprends toujours pas la distinction avec une économie domestique avec quelques personnes qui se mettent d’accord pour se répartir les tâches à accomplir).

            J’en déduis que, selon ta théorie, la solidité du système actuel a atteint une limite maximum il y a trente ans , donc que le système ne peut pas être plus solide qu’il ne l’est depuis 30 ans. Enfin bon, plus haut tu nous dit qu’il est « un peu » plus solide, que la richesse a cru juste un peu.

            Et alors, où est le problème et comment fais tu pour en déduire des propositions concrètes pour mettre en place un système économique qui soit plus solide que cette borne max (inconnue et non quantifiable) du système actuel? Comment fais tu pour savoir que ton système imaginaire sera plus solide pour subvenir aux 7 milliards d’humains?

            Je peux te donner des exemples de systèmes plus solides si tu veux, par exemple celui des tribus de Papouasie ou d’Amazonie. Pas sûr que la richesse (telle qu’elle est définie par tous les économistes) y soit plus élevée mais bon puisque ce n’est pas l’accumulation de biens qui t’intéresse mais la solidité du système je pense que tu prônes un retour en arrière au temps des nomades chasseurs ceuilleurs puisque cela devait être un système plus solide.

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          • dadone // 24.08.2013 à 21h32

            Tu définis la richesse comme la solidité du système (“la capacité d’absorption des pertes de contrepartie”). Je ne vois pas le rapport mais bon, admettons.

            Tant que tu ne verras pas le rapport entre la richesse est la capacité d’absorption des pertes de contrepartie tu ne pourra pas comprendre la suite du raisonnement. Je ne peux pas retransmettre ici en mieux ce qui est écrit dans l’ouvrage car l’ouvrage est beaucoup plus complet que ce je pourrais écrire ici.

            Tu nous dit (cf page 11 du dit ouvrage) que cette richesse “doit être quantifiable”.

            Effectivement on peut la quantifier en heures travaillées, donc combien d’heures travaillées de pertes de contrepartie le système peut absorber sans qu’il se fragilise.

            La richesse produite par le système actuel décrit une courbe asymptotique

            Cela découle de la définition de la richesse. Au début si le système à rien, la moindre perte de contrepartie est dramatique. Au fur et à mesure qu’il s’enrichie le système pourra absorber de plus en plus de pertes. Mais c’est une évidence que cette capacité décroît au fur et mesure que la richesse augmente. Si 50 j’ai jours de provisions que m’apporte d’en avoir 51 ? Un delta négligeable, en revanche si j’ai trois jours de provisions au lieu de deux, le delta est important. Tu saisies ?
            Lorsque dans les années 1970, les besoins fondamentaux sont satisfaits alors les êtres humains ne travaillent plus pour ces besoins mais pour d’autres, non fondamentaux. La richesse n’augmente plus. Et le seuil de richesse se caractérise par un certains nombre de signes que je ne vais pas répéter.

            Un raisonnement d’une économie avec une seule personne

            Tu connais la physique tu sait très bien que l’on simplifie toujours le domaine étudié pour en faire émerger des invariants. C’est le même principe appliqué là. Ensuite on étudie des systèmes de plus en plus complexe c’est la démarche adoptée dans l’ouvrage

            La solidité du système actuel a atteint une limite maximum il y a trente ans , donc que le système ne peut pas être plus solide qu’il ne l’est depuis 30 ans. Enfin bon, plus haut tu nous dit qu’il est “un peu” plus solide, que la richesse a cru juste un peu.

            Non c’est faux, j’ai écrit une erreur, le système est beaucoup plus pauvre qu’il y a trente ans car ses capacités d’absorption de pertes ce sont amoindries d’où la crise majeure qui nous attend ….

            Et alors, où est le problème et comment fais tu pour en déduire des propositions concrètes pour mettre en place un système économique qui soit plus solide que cette borne max (inconnue et non quantifiable) du système actuel?

            Les propositions concrètes sont dans le Wiki.. Il suffit de les lire.

            Comment fais tu pour savoir que ton système imaginaire sera plus solide pour subvenir aux 7 milliards d’humains?

            C’est impossible, on a atteint les limites de la planète. Essayons de respecter le seuil pour nous. Les autres, on les laisse à leur sort…

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          • chris06 // 24.08.2013 à 22h05

            @dadone,

            tu te contre-dit beaucoup, plus haut tu dit qu’on ne peut quantifier la richesse car elle est subjective et qu’elle est à la discrétion de chacun, ensuite tu dis que la richesse a cru « un peu » maintenant tu dis qu’elle a décru beaucoup.

            Où est l’étude quantitative qui permet de vérifier tes affirmations, y’en a pas!

            C’est le propre des théories fumeuses de se contredire en permanence, de ne pas avoir d’instrument de mesure ni d’analyse quantitative qui permette de vérifier les hypothèses et son caractère prédictif, de se baser sur des raisonnements simplificateurs genre comparer une économie avec une seule personne où il n’y a donc pas d’échanges ni spécialisation du travail avec une économie avec des millions de personnes et confondre une économie politique avec une économie domestique.

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          • dadone // 24.08.2013 à 22h31

            @Chris06
            Qui ne commet pas d’erreur en répondant rapidement dans un blog…????
            En revanche si tu arrives à en trouver dans l’ouvrage cela m’interesse beaucoup plus…car la le temps de réponse n’est plus une excuse…
            Soit c’est faux, soit c’est juste….

            Où est l’étude quantitative qui permet de vérifier tes affirmations, y’en a pas!

            L’ouvrage passe en revue toutes les grandes crises économiques et les explique à la lumière des invariants qui on été présentés dans la première partie.
            Pour la prédiction, l’avenir jugera car l’ouvrage prédit le plus grand effondrement jamais constatée de l’économie mondiale…
            Le XXI siècle va être terrible et ce qui se passe en Egypte est une avant première….

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          • chris06 // 24.08.2013 à 22h50

            En revanche si tu arrives à en trouver dans l’ouvrage cela m’interesse beaucoup plus

            Je t’ai déjà répondu me semble t’il, il s’agit d’une théorie irréfutable et dénuée de la moindre analyse quantitative qui permette de vérifier les hypothèses, tout le contraire d’une théorie scientifique.
            Les extraits que tu as publié sur internet suffisent pour arriver à cette conclusion, ça ne donne pas envie de lire le reste de l’ouvrage.

            Pour la prédiction, l’avenir jugera car l’ouvrage prédit le plus grand effondrement jamais constatée de l’économie mondiale

            bah l’ouvrage part de cette hypothèse pour déduire qu’elle est vraie, c’est dans l’avant propos.

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          • SAT // 25.08.2013 à 09h20

            Grand merci Chris06 de prendre le temps de faire un veritable travaille de reflexion sur les commentaires de ce site. Lecteur silencieux, j’apprecie grandement ton honnetete intelectuelle / esprit cartesien et surtout tes vues philosophiques/ethiques dont je me sens assez proche.

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    • hema // 23.08.2013 à 11h51

      @chris et @tous

      Pour une fois, rien à redire à vos propos. Je suis assez d’accord pour dire que l’état français organise d’une part la protection des plus riches et d’autre part la charité pour les exclus de plus en plus en plus nombreux du système (Martin HIRSCH est parfait pour ça) . Maintenant, une fois qu’on a dit ça, par où on commence pour engager un cercle vertueux?

      J’aurais tendance à rejoindre MORVAN, à savoir qu’il faut changer les bases. Maintenant comment changer les bases ?

      Aprés avoir prospecté un peu de tous les cotés, entreprises, politique, associatif, …j’en viens à penser qu’il ne faut compter sur aucune des institutions en place. Il faut donc les changer,… et toujours l’éternelle question subsiste, comment?

      Parmi ceux qui acceptent le constat du délabrement croissant de notre société (et ils sont de plus en plus en plus nombreux), on voit clairement 2 tendances:

      -une tendance réforme par « le haut », ce qui supposerait que les élites actuelles deviennent clairvoyantes et soit animés sincèrement et massivement par le souci du bien-être des citoyens,

      -une tendance réforme par « le bas »: ils existe une multitude d’initiatives, certaines absolument formidables (je ne citerai pour exemple français que le mouvement  » colibris » initié par Pierre Rabhi, ou au niveau international, le mouvement « villes en transition »), beaucoup d’autres, plus modestes ,et des millions d’autres encore, liliputiennes, mais allant dans le bon sens.

      La tendance « reforme par le haut » (bancor, ONU sage et puissante),…. pourrait sembler séduisante, mais, outre sa faible probabilité de mise en oeuvre à horizon visible, elle présente, à mon sens, des risques réels de type dictature mondiale, (en fait, quand j’écoute Paul JORION, par ex., en parler, je me laisse tenter assez facilement, quand c’est Jacques ATTALI, je me ferme comme une huitre).

      Donc pour resumer, nous avons un système en voie de déliquescence avec des institutions surpuissantes dont on peut faire l’hypothèse qu’il ne se laissera pas mourir sans reaction, et pour le changer, soit la foi dans la sagesse ultime de nos élites, soit la multiplication puis le rassemblement de toutes les forces de changement (non institutionnelles au départ, mais qui pourraient agréger d’autres forces par la suite).

      Je crois que vous avez compris le « Comment » je vois les choses, ceci dit en essayant de rester lucide: on peut aussi trés bien, au vu des rapports de force actuels, passer de la déliquescence à l’effondrement ou la dictature. Tout est question de dynamique des forces.

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      • chris06 // 23.08.2013 à 13h18

        @hema,

        si on regarde l’histoire, la double tendance -réformes par le haut et par le bas- est en fait un processus interactif qui prend toujours un certain temps mais qui est toujours plus rapide quand le monde change à vitesse grand V.

        Or c’est bien le cas, le monde est entrain de changer à vitesse grand V:

        – d’une part parce que la part des pays occidentaux dans les ressources mondiales disponibles (qui était, je le rappelle, de 70% pour moins de 15% de la population il y a moins de trente ans) est entrain de diminuer rapidement,

        – d’autre part car le prix des matières premières augmente, pour la première fois dans l’histoire, depuis le milieu des années 2000, deux fois plus rapidement que les revenus des habitants de la terre (et la tendance ne risque pas de s’inverser à moins de soutenir l’hypothèse farfelue de la découverte soudaine de gisements phénoménaux insoupçonnés).

        Ce double phénomène (la diminution de notre part des ressources mondiales disponibles et l’augmentation rapide du prix des matières premières) est irréversible. Si les français ne le comprenne pas et refusent de s’y adapter par un conservatisme et un idéalisme de mauvais aloi, en changeant en partie leurs habitudes, leur mode de vie et les institutions qui les gouvernent, leur avenir sera sombre, très sombre.

        Mais à priori il n’y a pas de raisons que ce soit le cas, si la France est un si beau pays, c’est que les générations qui nous ont précédé n’ont pas été aussi stupides que cela! Allons bon, un peu d’espoir et moins d’ultra-pessimisme c’est peut être bien ce qu’il nous manque pour nous pousser à changer, c’est d’ailleurs le problème avec toute dépression.

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      • bizbee // 23.08.2013 à 13h21

        bien résumé, un peu noir mais bien résumé..
        Il serait intéressant de dvp cette idée de « dynamique des forces ».
        Laquelle des dynamique l’emportera, celle qui nous voit épuiser nos ressources, ou bien celle qui voit les taux d’an-alphabétisation mondiales descendre continuellement?
        http://en.wikipedia.org/wiki/File:World_illiteracy_1970-2010.svg

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        • hema // 23.08.2013 à 20h06

          La dynamique qui voit épuiser nos ressources est quasi certaine, sera t’elle compensée par la créativité de nos ingénieurs, j’en doute beaucoup, celle qui voit le taux d’alphabetisation augmenter sans cesse dans le monde est certainement positive, maintenant est ce suffisant d’être éduqué, j’en doute aussi . Pour l’instant ,un peu partout dans le monde, on éduque suffisamment les « citoyens » pour qu’il soient de bons petits soldats du système.

          Mais il se trouve que parmi ceux-là,un nombre significatif ne veulent plus (ou ne peuvent plus) être de bon petits soldats, si on suppose que les autres forces s’annulent (promoteurs du système d’un coté et résistance passive de l’autre) l’avenir dépend de cette minorité, c’est pas trés démocratique, mais c’est plutôt encourageant.

          En fait c’est ça que je voulais dire, si on prend le systeme de front ( à 180°) il réagira et mettra 10 fois plus de forces dans la balance (il en a largement les moyens) mais si on le prend à 90 °,il est démuni, il ne sait plus dans quel sens déployer sa puissance.

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          • chris06 // 23.08.2013 à 20h53

            @hema,

            La dynamique qui voit épuiser nos ressources est quasi certaine, sera t’elle compensée par la créativité de nos ingénieurs, j’en doute beaucoup

            on peut en douter ou être convaincu du contraire mais de toutes façons ça ne changera rien au résultat, qui est, jusqu’à preuves du contraire, inconnu.

            C’est pour cela qu’il faut investir dans la créativité, l’ingéniosité, l’éducation et la formation, la qualité et la durabilité des produits, le développement des énergies renouvelables, le recyclage des déchets etc… puisqu’il n’y a pas d’autres options.

            On peut continuer de penser que le système est injuste ou se révolter contre en France, ça ne changera rien aux deux problèmes que j’ai cité plus haut, notre part des ressources mondiales ne fera que diminuer encore plus rapidement et le prix des matières premières ne fera qu’augmenter encore plus vite par rapport aux revenus des ménages.

            Enfin, si vous voyez d’autres options crédibles et pragmatiques et non basées sur de l’idéalisme de mauvais aloi, faites le savoir!

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          • hema // 23.08.2013 à 21h14

            @Chris

            « Enfin, si vous voyez d’autres options crédibles et pragmatiques et non basées sur de l’idéalisme de mauvais aloi, faites le savoir! »

            Je n’y manquerai pas, je vous ai deja donné qqs pistes sur lesquels je serais heureux d’avoir votre opinion. « il existe une multitude d’initiatives, certaines absolument formidables (je ne citerai pour exemple français que le mouvement ” colibris” initié par Pierre Rabhi, ou au niveau international, le mouvement “villes en transition”) » ou est-ce, cela, que vous appelez de l’idéalisme de mauvais aloi?

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          • chris06 // 24.08.2013 à 17h23

            @hema,

            le mouvement colibris peut difficilement être étendu à toute la France avec plus de 90% de la population urbaine. Et ils utilisent bien toutes les infrastructures liées au développement et la modernité (réseaux routiers, de transport, de télécommunication, internet, électrique, énergie, système de santé, distribution d’eau, etc…). Mais évidemment tout cela coule de source, ça tombe du ciel.

            Et il me semble que la fortune de Michel Valentin a été bien utile à Pierre Rabhi pour développer ses idées avec les Amanins, sans un tel financement en capital, je vois difficilement comment il aurait pu faire.

            A voir leur site internet ça me fait tout à fait penser aux « utopistes » dont parle von Mises:

            Dans les descriptions aux couleurs magnifiques des « Utopistes » la partie proprement économique est toujours très brève. Ils proclament que dans leur pays de cocagne, les pigeons tomberont tout rôtis dans la bouche des individus. Ils omettent malheureusement d’indiquer comment se réalisera ce miracle. Lorsqu’ils deviennent plus précis en matière économique, ils font rapidement naufrage : qu’on se souvienne des fantaisies de la Banque d’Échange de Proudhon. Aussi n’est-il pas difficile de discerner leurs fautes de logique. En interdisant solennellement à ses fidèles de s’occuper des problèmes de l’économie qui s’établira après l’expropriation des expropriateurs, le marxisme n’a rien fait de bien original. Les Utopistes ont eux aussi négligé l’analyse économique dans leurs descriptions ; ils ne se sont inquiétés que de peindre de l’extérieur le nouvel ordre de choses et de décrire ses conséquences, favorablement bien entendu.

            Ou lire aussi l’article de Cyril Di Méo et Jean-Marie Harribey:
            Les dangers du discours sur la décroissance

            Le troc, « la société heureuse », tout ça c’est bien gentil mais ça ne forme pas le moindre système économique. Ce sont encore des gens qui confondent la problématique d’une économie domestique avec celle d’une économie politique.

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          • hema // 24.08.2013 à 18h16

            @chris
            « le mouvement colibris peut difficilement être étendu à toute la France avec plus de 90% de la population urbaine. »

            Jamais prétendu le contraire, par contre les actions concernant l’agro-écologie me semblent extrêmement pertinentes, et tout bien considéré, tout a fait productive, si on compare avec notre modèle actuel en prenant en compte toutes les externalités négatives
            (j’entend par « productif » l’optimisation de tous les facteurs de production: capital, intrants, énergie et main d’oeuvre.

            « Et il me semble que la fortune de Michel Valentin a été bien utile à Pierre Rabhi pour développer ses idées avec les Amanins, »

            Je crois pas me tromper en disant que Pierre Rabhi n’est pas obsédé par la performance économique, par contre, je sais qu’il n’attend pas que tout tombe tout cuit (sa vie en est un exemple) seulement, il fait bien les choses, avec créativité, conviction et professionnalisme et de ce fait, s’agrègent à lui d’autres institutions, en l’occurrence « Michel Valentin Inc » et de mon point de vue , c’est tant mieux.

            « Ce sont encore des gens qui confondent la problématique d’une économie domestique avec celle d’une économie politique. »

            Je ne veux pas parler pour eux, mais je ne crois pas qu’il confondent, ils ont simplement décidé de commencer par un autre bout, difficile certes, mais peut être plus porteur et plus satisfaisant que le militantisme pour un camp ou un autre (Etatisme / libéralisme ou Capitalisme / Communisme)

            Pour les citadins, que pensez vous de l’action « ville en transition »: http://www.transitionnetwork.org/ ?

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      • Morvan // 23.08.2013 à 17h36

        Pour commencer à entrevoir une solution, il faut arrêter de penser uniquement franco-français, sinon c’est impossible.
        Les comptes qui apparaissent en France, c’est une chose mais cela ne représente pas la totalité loin s’en faut.
        Les grosses sociétés, celles qui ont un poids, sont dans tous les pays et les profits ne ressortent pas dans les comptes en France mais dans des pays plus accommodants.
        Et là je ne parle pas de patrimoines, ni de salaires, ni de revenus, ni de chiffres d’affaires, c’est du profit 100 %.
        Le pire c’est que tout le monde le sait…

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        • chris06 // 23.08.2013 à 20h12

          @Morvan,

          la part des profits des grosses multinationales dans la valeur ajoutée mondiale c’est beaucoup moins de 86% (30h/35h), c’est moins de 10%.

          Je me demande vraiment comment vous êtes arrivé à ce calcul, 30h/35h, vous avez dû beaucoup y réfléchir puisque vous nous dites « réfléchissez y bien ».

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      • Ankou78 // 24.08.2013 à 07h02

        « …….il faut changer les bases. Maintenant comment changer les bases ?

        ……..il ne faut compter sur aucune des institutions en place. Il faut donc les changer,… et toujours l’éternelle question subsiste, comment? »

        Oui, il faut changer, non seulement les bases, non seulement les institutions, il faut changer le Système Capitaliste néolibéral actuel.

        Comment?

        Ce serait une longue Histoire!

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  • Cel // 23.08.2013 à 09h51

    Martin Hirsch explique que comme l’attribution du RSA est validée par le président du Conseil général, François Hollande pourra ainsi en tirer profit électoralement
    Read more at http://www.atlantico.fr/pepitesvideo/ump-ressort-video-martin-hirsch-francois-hollande-336235.html#dmUT5rbml7MtPulY.99

    http://www.atlantico.fr/pepitesvideo/ump-ressort-video-martin-hirsch-francois-hollande-336235.html

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  • Yves // 23.08.2013 à 11h05

    C’est un peu hors sujet mais l’étude Insee sur le profil et les hébergements des SDF me semble intéressante : http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1455/ip1455.pdf

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  • cording // 23.08.2013 à 11h21

    Monsieur Martin Hirsch découvre enfin une évidence que le néolibéralisme ne profite qu’aux riches! Heureusement que je ne l’ai pas attendu pour le savoir avant qu’il ne soit commissaire « aux solidarités actives » du président des riches ainsi que l’ont démontré il y a 3 ans les sociologues Monique et Michel Pinçon-Charlot dans un livre « le président des riches » paru à « la découverte ».
    Les remèdes qu’il préconise sont bien gentilles mais pas à la hauteur du scandale de cela ce que cela représente pour les invisibles et inconnus du débat public : les 8 millions de pauvres. Dans le cadre d’un rapport chez « Terra nova » on ne pouvait en attendre plus!

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  • Yves // 23.08.2013 à 12h31

    La transparence me semble très bien mais même notre gouvernement ne joue pas le jeu… cf leurs déclarations farfelues. http://www.declarations-patrimoine.gouvernement.fr/

    Quant à la solution n°1 qui consiste à augmenter les taux d’imposition, pourquoi pas si elle s’accompagne d’une réduction des dépenses de l’Etat et qu’on obtient une réelle harmonisation au niveau européen… (on en est loin !)… au risque d’être encore moins compétitif qu’aujourd’hui.

    Même la majorité actuelle a conscience que les impôts ne peuvent plus être revus, fortement à la hausse.
    Cf http://lexpansion.lexpress.fr/economie/hausses-d-impots-la-gauche-a-t-elle-frappe-trop-fort_399197.html

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  • Toutatis // 23.08.2013 à 12h42

    La majeure partie de l’enrichissement croissant des plus riches ne vient pas des salaires et autres rémunérations mais du gonflement du prix des actifs (les bulles) causé par les politiques des banques centrales. C’est expliqué là très clairement

    http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2013/08/ivory-tower-academics-inflation-and.html

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    • Yves // 23.08.2013 à 13h08

      Oui, ça me semble assez cohérent.
      Du coup, les loyers ont explosé à la hausse (doublement par rapport aux salaires) qui font que la France est l’un des pays accordant le plus d’aides au logement (ce qui fait gonfler notre dette) comme expliqué dans Les Echos : http://www.lesechos.fr/patrimoine/immobilier/actu/0202957186733-les-loyers-ont-double-par-rapport-au-revenu-des-locataires-596630.php

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    • yoananda // 23.08.2013 à 19h44

      Oui c’est le Wealth Effect … mais bon … allez expliquez ça a tous les gauchistes qui traînent partout qui ne jurent que par la spoliation des riches pour relancer la magicroissance exponentielle et la ponzimmigration qui va nous sauver nos retraites et le monde et nous guérir de tous les maux grâce à la consommation sous perfusion.

      Et puis toujours cette confusion pauvreté / inégalités en filigrane … Moi des pauvres j’en voit pas beaucoup en France … des pauvres avec écran plat, voiture, grand appart qui dépensent une fortune en clope, alcool pour soirée, et qui ont du mal a finir le mois oui … mais des vrais pauvres « victimes du sort », pas des masses. (J’en ai croisé, mais c’est loin d’être la majorité)

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  • Yves // 23.08.2013 à 13h01

    Vive l’harmonisation européenne sur la fiscalité !
    Quand certains français choisissent de s’exiler en Belgique, certains belges partent à Monaco !
    http://www.rtl.be/info/economie/belgique/1024350/pres-de-250-patrons-belges-en-exil-a-monaco-a-partir-de-quand-parle-t-on-de-fraude-fiscale

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  • odeur_de_sapin // 23.08.2013 à 13h17

    Si seulement les (trop ?) hautes rémunérations étaient le problème N° 1 à traiter en France ….

     Il y a 900 000 jeunes de 15 à 25 ans qui ne sont ni à l’école, ni en formation, ni au travail, ni en stage, … c’est bien sure par rapport à l’Allemagne
    nos stats démographiques font croire que … mais vous comptez tout de même pas sur ces personnes pour cotiser à la retraite par exemple.

     Depuis 30 ou 40 ans, les (in)compétences de gestion de nos gouvernements sont catastrophiques pour rester poli … à part 2 ou 3, je ne les laisserais même pas gérer une baraque à frites, ils seraient capable de faire faillite (ben Oui, même une baraque à frites ne vit pas de l’argent publique).

     200 000 personnes arrivent en France chaque année, c’est toujours bien pour les stats, Oui mais qu’en est-il de leur intégration harmonieuse ?

     Je rappelle juste aussi que beaucoup de pays arrivent à fournir un service publique au moins comparable au nôtre avec beaucoup moins d’employé publiques
    (j’ai testé donc ce n’est pas qu’une vague idée) …juste un détail ..sûrement
    Combien de milliards par an ?

     Je rappelle juste que pour un refus de priorité, un « mauvais » regard, un téléphone portable, on tue en France … et à priori ce ne sont pas des miséreux squelettiques … il en faut de la vitalité pour tuer, des armes, donc des moyens financiers … d’ou vient l’argent ?

     Je rappelle juste que des sites Internet fleurissent à l’étranger pour expliquer comment profiter et frauder les systèmes sociaux en France pour les candidats à l’émigration

     Je rappelle juste que des quartiers entiers de grandes villes ne font plus partie de l’Etat Français mais en vivent, d’autres lois (de la jungle) sévissent là-bas

    Donc on disait les trop hautes rémunérations, Oui, c’est vrai, surtout si le salaire augmente et la qualité des résultats baissent, comment se fait-il qu’ils ne soient pas virer ? Si on veut un très haut salaire, il faut assumer les risques.

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    • jducac // 23.08.2013 à 16h52

      @ odeur_de_sapin Le 23 août 2013 à 13h17

      Depuis 30 ou 40 ans, les (in)compétences de gestion de nos gouvernements sont catastrophiques ……..

      Vous mettez le doigt sur la cause racine de tous les maux que connait la France. La situation s’aggrave d’autant plus que, maintenant, de plus en plus de décideurs n’ont vécu et ne vivent qu’à partir des prélèvements opérés sur les revenus de leurs concitoyens. Il suffit de voir quel est le parcours de nos élus nationaux, locaux ou européens. Combien ont pris conscience du fait qu’avant de songer à prélever sur la richesse crée, il faut surtout s’employer à créer la richesse, voire même l’accumuler, pour être mieux être en mesure d’investir ?

      Martin Hirsch a échoué avec le RSA et plutôt que d’en rechercher les causes, il change de sujet, comme si la cause des maux de la France se situait au niveau de ses revenus et de ses très hauts revenus. La cause de notre déclin vient de ce que nous dépensons trop au regard de la richesse que nous sommes capables d’extraire de notre territoire. Vouloir prendre aux riches pour donner aux moins riches ne peut que faire croître notre consommation, notamment en produits d’importation. Ce serait nous accélérer notre ruine.

      Ce qu’il faut, c’est accroître notre performance en compétitivité. Ça n’est certainement pas en s’en prenant à ceux qui, en général, se sont distingués par leurs performances individuelles, que l’on peut relever le niveau national. Ce serait un peu comme de s’en prendre aux premiers de la classe et de proposer de rabaisser le niveau général d’une promotion pour améliorer la performance d’ensemble.

      L’action de Martin Hirsch, comme de beaucoup d’autres, est avant tout démagogique, et ne vise qu’à rallier le plus grand nombre de partisans inconscients de ce qu’il faut faire. Ils pensent qu’il suffit de rassembler les foules et les électeurs pour résoudre les problèmes.
      Grave erreur ! Il faut réfléchir et faire réfléchir au fond des choses essentielles, au lieu de s’attaquer à des sujets secondaires et de diversion qui fleurissent de plus en plus (mariage pour tous, théorie du genre à l’école primaire, très hauts revenus, etc…)

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    • Morvan // 23.08.2013 à 17h39

      Je ne suis pas sur qu’il s’agisse d’incompétences. Je crois plutôt que c’est un but.

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  • toll // 23.08.2013 à 14h32

    Quelques articles sur le lobbying bancaire :

    Le lobby bancaire n’a pas ménagé ses efforts pour assouplir le projet de loi

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130814trib000778173/histoires-de-la-non-regulation-bancaire-35-comment-les-banques-francaises-ont-detricote-la-loi-moscovici.html

    Le Monde, qui consacrait un article en 1998 aux coulisses des négociations, expliquait lui que les pays émergents, étranglés par les crises de 1997, étaient moins enthousiastes. Palast affirme d’ailleurs qu’ils auraient accepté cet accord afin de pouvoir bénéficier d’ouvertures dans le commerce international des biens, et que le Brésil, qui aurait refusé, se serait, affirme-t-il, vu menacer d’un embargo par le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson.

    http://www.slate.fr/economie/76758/crise-financiere-memo-geithner-summers

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  • meanje // 23.08.2013 à 15h57

    quelle époque terrible que celle oú des idiots dirigent des aveugles.
    W. Sheakspeare

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  • A.Marante // 23.08.2013 à 16h07

    Martin Hirsch, ce haut-fonctionnaire privilégié qui ne cesse de cracher dans la soupe et de jouer sa partition perso contre la Caste afin de « faire peuple »…

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  • Patrice // 23.08.2013 à 17h00

    Ha! La pensée profonde du génialissime Hôôômme d’Etaâât, promoteur de la foudroyantissime réforme du RSA, perle de la société moderne, summum de la modernité, un progrès social incommensurable, la Civilisation Transfigurée pas moins , plus fort que Michel Rocard sublime inventeur du très cosmiquissime RMI et de la CSG réunies (vous savez cette géniale idée d’impôt sur l’impôt, ça c’était du grand art!) ! Et bin, il a réussit à remplacer le RMI par le RSA, mais oui Madame! Aïe! pour la CSG on tremble rien qu’à l’idée qu’il ne s’en empare!

    Le RSA, un futur monument historique que le Monde entier, que dis-je la Voie Lactée entière, va nous envier à n’en pas douter! On peut raser La Tour Eiffel on fera visiter le RSA à la place dans le futur…C’est pas compliqué, Martin Hirsch c’est le Docteur Daniel Jackson découvrant la Porte des Etoiles rien de moins! Et en Hiéroglyphe et en traduction simultanée s’il vous plaît! Pour le Sanskrit il n’a pas eu le temps! Flûte!

    Et du succès qu’on lui connaît bien sûr : près des 2/3 des ayants-droits nécessiteux fuient ce dispositif particulièrement odieux et humiliant dans ces exigences délirantes – (Jean Marc Ayrault découvrant pour la première fois de sa vie le principe de réalité – touchant!) – faut voir les questions des formulaires, d’une rare indécence! une injure à la citoyenneté la plus élémentaire –

    « Prosternez-vous manants! ou Damnés de la Terre estimez-vous heureux..ou encore Couchés, Pas bouger! en police de caractères gothiques » eût été plus délicat ; A tel point que le non moins titanesque Laurent Wauquiez a été obligé d’intervenir du temps même du règne du Divin Sarko le Goa’ Uld (re-Prosternez-vous manants! Les Aristocrates à la Lanterne!) , et pourtant avec sa réforme du transcendant Pole-Emploi et des résultats prodigieux que cette institution continue de produire, il est certain qu’il fallait au moins un héros de cette trempe pour jouer au Choc des Titans qui a eu lieu d’ailleurs. Mais que fait la Police? Mais que fait Manuel Valls? Mais où est passée Karine Berger, elle a été bouffée par les loups apparemment! Pas de bol! Ca donne ça quand quand on a joué a Donjon et Dragon dans sa jeunesse.

    …… tout ça devrait quand même nous inciter à la méfiance, vous ne croyez pas?

    C’est sûr qu’avant de s’occuper des hauts revenus il a soigné les plus faibles revenus, ça ça n’a pas traîné pour sûr, pas comme les hauts revenus, c’est bizarre hein? non? – 1 800 000 personnes crevant la gueule ouverte le bide à l’air dans le caniveau ont diversement apprécié en effet! Et on dit merci qui? Hein? Merci Tonton Martin! Allez soyez sage les enfants allez jouer maintenant, ne dérangez plus les grandes personnes , c’est promis? Sinon j’appelle Laurent Wauquiez! Voilà c’est bien, c’est ça! Qu’ils sont gentils!

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    • Patrice // 23.08.2013 à 22h02

      Bon connaissez-vous Fleur Pelerin?
      – Qui ça?
      – Fleur Pelerin!
      – Connais pô! Euh…. Attendez je vais demander à mon chien….
      – Rôarf! Groumph! ……Atchââh! ….Snorf!
      – Euh! Désolé là il ne connaît pas non plus apparemment!

      Bon on va essayer avec Geneviève Fioraso, une angliciste distinguée, ça devrait le faire!
      – Qui ça?
      – Geneviève Fioraso.
      – Connais pô!…Attendez je vais demander à mon chat….
      – Miâooowwww…Pffffffff! ….Pft!PftPft! …..Rôôôôowwwww! Ffffffffffff!
      – Apparemment il connaît ….Mais je ne sais pas ce qu’il a là..Je suis désolé…Il n’est pas comme ça d’habitude.

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  • yoananda // 23.08.2013 à 17h27

    La crise profites aux plus riches.
    La « non crise » profite aux plus riches.
    Tout profite aux plus riches.
    Ils sont peut-être tout simplement plus malins que la moyenne et c’est pour ça qu’ils sont plus riches…

    Je vois d’ici venir les contradicteurs outrés mais n’oubliez pas que simplement d’être sur ce blog, il y a de grandes chances que vous fassiez partie des 1% les plus riche de la planète … l’air de rien.

    Alors pensez-y a 2 fois avant de dire qu’être trop riche est un scandale, quelqu’un de plus pauvre pourrait bien venir vous réclamer sa livre de chair pour vous prendre au mot.

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    • step // 26.08.2013 à 10h29

      plus malin, ils ont une mise de départ, dans un jeu basé sur le plus gros amasse, forcément ils amassent. je suis pas sûr qu’il y ait des tonnes d’intelligence dessus. Surtout que les fortunes monétaires sont gérés par des employés spécialisés de ces personnes, pas par eux directement.

      Ce n’est pas une question d’éthique mais d’efficacité économique, et je trouve l’argument très sage, cela evite des postes outrés de ‘et les sous c’est bien » et de « et les sous c’est pas bien ».

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  • Lisztfr // 23.08.2013 à 19h10

    Onfray à l’instant : Hollande, c’est Sarko moins les piles 🙂

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    • Lisztfr // 23.08.2013 à 21h39

      Ce qui m’ennuie est qu’il fait commencer le capitalisme au paléolithique, il en fait un synonyme de l’économie comme telle ce qui est une naturalisation de l’économie. En fait son côté anarchiste n’est pas à mésestimer, mais l’idée de faire commencer la révolution en petit, bon comment faire… l’idée de confier la responsabilité à ceux qui savent faire etc, exemple Lip, tout ça est dirigé contre le jacobinisme et contre toute forme de puissance d’Etat que ce soit pour ou contre le prolétariat. Mais c’est bien de confier le pouvoir aux individus…

      Bref, ça finit quand-même dans un utopisme libertaire vague, sans orientation…

      Avant lui, deux économistes ont disserté sur la monnaie sans en révéler aucun aspect pertinent si ce n’est son fonctionnement comme outil. Une performance. Fr C conforme à elle-même.

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      • yoananda // 24.08.2013 à 14h11

        le libéralisme ne commence pas au paléolithique mais le capitalisme oui … du moins sous une forme moins sophistiquée. Mais un simple outil est un capital en soi…
        Non ?

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        • Amstrdammer // 24.08.2013 à 14h41

          Un simple outil est… un outil. Un moyen de production, si vous voulez. Mais pas un mode de production.

          Le capitalisme commence à la fin du XVIIIe S.
          Avant, vous trouvez du mercantilisme, de l’artisanat et des formes plus ou moins élaborées d’industries primitives, tout ce que vous voudrez, mais pas une structuration de la société autour de la marchandise, ni la domination d’une classe capitaliste [id est, détentrice de capitaux] sur une économie axée sur la production de valeur.

          Vous devriez lire K. Polanyi… Entre autre.

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  • Maheo // 23.08.2013 à 22h00

    QUEL CULOT QUE CE HIRSH
    lui qui s’est créer lui même ce poste de fonctionnaire… comme il dit à plus de 10 000e:Mois
    avec ses qualifications avait ‘il dit…il ne pouvait toucher moins
    quel emploi privé cet homme a t’il créer?
    lui qui vit des subsides de l’état depuis toujours donc de nos impôts
    que serait ‘il à même de faire dans le privé ? quelle création? combien d’emplois?
    la critique est aisée
    ce sont toujour s les mêmes fonctionnaires qui critiquent les privés qui prennent des risques!! et qui les nourrissent

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    • Tatare // 23.08.2013 à 22h36

      Exact
      Martin Hirsh a été le premier président de l’Afssa qu’il venait de créer lorsqu’il était directeur de cabinet de Bernard Kouchner.
      Après avoir été Haut commissaire aux solidarités actives, Il a présidé ensuite l’Agence du service civique, qu’il venait de créer par un projet de loi signé de sa propre main. (L’art de s’auto-embaucher)

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  • atanguy // 24.08.2013 à 00h42

    Commentaire de chris06 plus haut:
    « (En France 2009)1% les plus riches touchaient environ 8% du revenu national »
    Comme si le revenu des plus riches était une mesure de leur richesse… Si j’en crois l’INSEE en 2004 le patrimoine des 1% les plus riches était déjà de 13%
    Voir: http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/REVPMEN06d.PDF
    Entre-temps il y a eu la crise et Sarko. J’ai pas encore trouvé la réponse a l’INSEE mais je parie que les 1% en France aujourd’hui doivent avoir ~26% du patrimoine . Il y a encore de la marge en comparant avec les US mais ça y va, surtout avec des gens qui se plaignent,comme ici, que l’état leur prend tout…

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  • GRRR // 24.08.2013 à 01h33

    Tout le monde participe et…plus d’impôt! Et tous les besoins vitaux et même plus, sont satisfaits:
    http://www.economiedistributive.fr

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  • Macarel // 24.08.2013 à 10h19

    Nous sommes déjà dans la société des 80/20…

    Voir

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Tittytainment

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  • Macarel // 24.08.2013 à 11h04

    Au Royaume-Uni, toujours en pointe dans le domaine de la mondialisation néolibérale, le contrat de travail « zéro heure » fait rage chez les employeurs britanniques.
    Les 80% devront de plus en plus se contenter des miettes du gâteau, ce type de contrat est bien emblématique dans ce domaine. Et encore « on leur » propose « un contrat de travail »…

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202962097193-le-contrat-de-travail-zero-heure-plebiscite-par-les-employeurs-britanniques-597220.php

    http://www.businessweek.com/articles/2013-08-06/flexibility-or-servitude-britain-debates-zero-hours-contracts

    Ceci dit au Royaume Unis les 20%, se donnent bonne conscience par des actions de charité.

    Le « Charity business » fait rage de l’autre côté de la Manche. Même dans l’avion d’une compagnie « low cost » que je ne citerai pas, lorsque les hôtesses ont ramassé les détritus avant la fin du vol, elles passent avec une enveloppe sur laquelle il est inscrit quelque chose comme: « Charity collection ».

    Décidément le progrès fait rage, et aucun doute que ces bonnes idées vont se répandre de ce côté-ci du « Channel », crise oblige. Ce n’est pas nos gouvernants qui vont s’y opposer, en tout cas. Trop occupés qu’ils sont à rendre le site France compétitif dans cette course à la flexibilité et à la précarité pour les 80%, et aux bonus et profits maximum pour les 20%.
    Ne parlons pas des 1%, qui eux sont carrément hors catégorie dans la course aux profits.
    Dans ce contexte il est bien évident, que le social, l’écologie sont bien les dernières des préoccupations de ceux qui pilotent le système.
    Pour paraphraser les paroles attribuées au légat du, lors de la mise à sac de Béziers -pendant la croisade contre les albigeois: « Précarisez les tous, saccagez tout, le Marché reconnaîtra les siens! ».

    La phrase qui aurait été prononcée en 1204 par Arnaud Amaury était:  » Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens! »

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  • Macarel // 24.08.2013 à 11h59

    L’on peut lire dans « L’illusion économique » publiée en 1997 par E. Todd:

    « Les 20% d’individus et 4 millions de familles (sur 20) qui occupent le haut de la structure sociale représentent une concentration de pouvoir, culturel et économique, suffisante pour bloquer, si nécessaire, tout mécanisme démocratique. 50%+1 voix peuvent faire basculer une majorité électorale, de droite à gauche ou de gauche à droite, conduire à des changements de gouvernement, au remplacement de François Mitterrand par Jacques Chirac, d’ Edouard Balladur par Alain Juppé, puis par Lionel Jospin. Ces suffrages exprimés ne peuvent cependant imposer une modification effective de la politique économique si le monde des hauts fonctionnaires, des journalistes, des cadres supérieurs, des professeurs ne le veut pas. »

    Et en effet, 55% des suffrages exprimés en 2005 lors du référendum sur le TCE, ont été pour le NON. Mais les 20% ont décidé de passer outre, et ils ont bloqué le processus démocratique.
    Plus encore, Sarkozy avec l’appui d’une part non négligeable des élus socialistes, a fait passer en force le Traité de Lisbonne au début de son quinquennat, Traité qui reprenait quasi intégralement ce qui était dans le TCE. Plus tard en 2012, à peine arrivé au pouvoir Hollande, signe le TSCG, contrairement à ses promesses de campagne. Là aussi les 20% bloquent le processus démocratique.
    Ce qui fait qu’aujourd’hui la France, n’a plus de souveraineté monétaire, ni budgétaire, ni fiscale (puisque dans les fait il faut s’aligner sur les moins disant dans le cadre de la concurrence « libre et non faussée ».), et qu’elle est contrainte de démanteler ses services publics et ses systèmes de protection sociale; prochaine station: la nouvelle « réforme » des retraites, qui n’a pour autre objectif, que d’amener l’avènement des fonds de pension privés.

    Pour revenir au livre de Todd, on lit plus loin:

    « La faiblesse de la demande globale fabrique par centaines de milliers des diplômés employés au-dessous de leur niveau de qualification, pour des salaires inférieurs à ceux de leurs aînés pourtant moins diplômés. La production en série de ces insatisfaits fournit des cadres à la révolte. La poursuite d’une telle évolution brisera, pulvérisera la masse placide qui règne sur la société, nos 20% de privilégiés du diplôme et du revenu. On peut aller plus loin dans l’analyse en décrivant le phénomène comme l’émergence d’une autre nouvelle classe culturelle, caractérisée cette fois par la frustration plutôt que l’autosatisfaction. »

    L’on peut se demander pourquoi cette évolution qui se poursuit depuis plus d’une décennie n’a pas déjà pulvérisé « la masse placide qui règne sur la société ». Je pense personnellement que c’est dû au fait que les plus audacieux des frustrés, vont chercher fortune en dehors de nos frontières, et d’autre part au fait que l’instrumentation -en affreux Gnafron- du FN par les 20% permet de ramener les brebis égarées (parmi les 80%) au bercail lors des principaux scrutins électoraux.

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  • Macarel // 24.08.2013 à 13h28

    Pour compléter sur le thème 80/20

    Encore Todd « Lillusion économique » 1997

    « Nous pouvons discerner une évolution des représentations sociales implicites. Jusqu’à 1995, la majorité des français se représentaient un futur cruel pour 20% d’entre eux, mais dans lequel 80% allaient s’en sortir sans trop de difficultés. A cette date, la vision du futur social a pivoté, et s’est mise en place la vraisemblance d’un futur dur pour 80% des citoyens, profitable aux 20% restants la succession des conflits a fait émerger un imaginaire collectif proche de celui de 1789.
    Alors que le peuple français s’était défini contre la noblesse, aujourd’hui il rétablit peut-être son unité face à une nouvelle aristocratie, étourdie dans ses privilèges et son incompétence, affolée par une histoire culturelle et économique devenue incompréhensible. »

    Juste un bémol à ce point de vue, il ne faudrait pas que le peuple français rétablisse son unité en se jetant dans les bras d’un FN devenu en apparence fréquentable. Car la stratégie de banalisation du FN et de ses thèses semble porter ses fruits, et il est à craindre que le rôle d’épouvantail que lui font jouer les partis représentant les 20%, ne fonctionne plus vraiment.
    Ce faisant les 20% jouent de plus en plus avec le feu, en espérant bloquer encore une fois tout processus démocratique à leur profit en se contentant d’utiliser un FN repoussoir pour ramener les égarés dans le giron et conserver ainsi le pouvoir.
    Ce dont a besoin urgemment ce pays, c’est d’une alternative démocratique à ce choix biaisé entre les tenants du TINA néolibéral, et l’épouvantail populiste néofasciste. Ce pays a besoin d’un rétablissement urgent d’un vrai débat démocratique sur le type de société dans lequel nous voulons vivre.

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