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28.juillet.201228.7.2012 // Les Crises

Rattrapages Delamarche et Mario Draghi

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Mes congés m’ayant fait différer les dernières interventions d’Olivier Delamarche, voici ses trois dernières – mention spéciale à l’ultime de la saison…

10 juillet

17 juillet

24 juillet

P.S. je profite de la parole pour dénoncer de nouveau contre Mario Draghi.

En début de semaine, je m’indignais ici de ses propos sur son mandat.

Et paf, deux jours plus tard, il ne remet une couche, élargissant encore plus son soit disant mandat :

« Dans la mesure où l’ampleur des primes souveraines handicape le fonctionnement des canaux de transmission de la politique monétaire, elles entrent dans le cadre de notre mandat […] « Dans le cadre de notre mandat […], la BCE est prête à faire tout ce qu’il faudra pour préserver l’euro.[…] Et croyez moi, ce sera suffisant. » [Mario Draghi, 26 juillet 2012]

Il y un réel souci à avoir une institution « indépendante » qui déclare qu’elle outrepassera ses fonctions, dans le seul but de faire monter les marchés financiers (possédant un QI d’une pomme de terre) quelques jours.

Où diable a t’il vu qu’il était là pour faire baisser les taux d’emprunts d’Etats impécunieux et insolvables ?

Où diable a t’il vu qu’il était là pour, tenez vous bien, racheter des obligations publiques pourries à leurs détenteurs imprudents, avant qu’elles ne chutent encore plus ?

J’espère qu’il se trouvera des politiques disposés à attaquer devant les juridictions européennes ces décisions qui violent l’esprit et la lettre du traité de Maastricht.

J’espère enfin qu’il déclarera bientôt que son mandat lui demande de racheter à la valeur des plus hauts historiques les biens immobiliers, au moins pourrons-nous lui revendre nos appartements… 🙂

135 réactions et commentaires

  • Jean-Baptiste B // 28.07.2012 à 06h12

    Le problème d’Olivier Delamarche, c’est qu’il est fondamentalement un pessimiste : il est aussi bon pour prévoir ce qui ira mal que mauvais pour prévoir ce qui ira bien.
     
    Par exemple, il prétend que le Japon va faire faillite. C’est ne pas comprendre comment fonctionne le système monétaire nippon, qui est quasiment directement branché sur la planche à billet de la Banque du Japon. Comme le montre le premier graphique de ce billet, les taux de la dette publique ont toujours suivi les taux de la banque centrale, et je prends les paris qu’il les suivront encore longtemps ! Ça n’a rien de spécifiquement japonais. Il est vrai que les banques qui jouent les intermédiaires entre les banques centrales et les Trésors publics ne s’engraissent que faiblement au passage, mais 1) c’est toujours ça de pris et 2) il n’y a pas plus sûr actif libellé dans une monnaie que les bons du Trésor de l’État souverain émetteur de cette monnaie.
     
    Ils parlent aussi d’une émission ratée de la part du Japon. Je les soupçonne fortement d’avoir fait un travail de sensationnalisme journalistique aussi trompeur que le coup de l’Allemagne ayant « raté » son émission.

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    • Le Yéti // 28.07.2012 à 08h51

      Je pense que s’il lit votre commentaire, Olivier Delamarche vous « soupçonnera » en retour de chercher à vous rassurer à bon compte. Ce en quoi je ne suis pas sûr qu’il aurait foncièrement tort 😉
      Parce que, quoique que vous espériez et « pariez », le vent souffle plutôt dans le sens de Delamarche (si j’ose dire). En effet, depuis 2008, la situation va en se dégradant inexorablement et certainement pas en s’améliorant.

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      • Jean-Baptiste B // 28.07.2012 à 12h48

        @ Yéti
         
        Olivier Delamarche ne comprend pas le fonctionnement du système monétaire. Il ne comprend pas que la banque centrale détentrice de la planche à billet ne peut être à court de monnaie. Il n’y a pas de problème de solvabilité pour les États disposant du monopole d’émission de leur monnaie. Le Japon est entrée en crise à plus de 50 % d’endettement de leur PIB et sont montés sans le moindre petit défaut de paiement ou retardement d’échéance à plus de 230 % maintenant. Et cela sans la moindre petite difficulté pour maintenir les taux d’intérêt là où la banque centrale mettait ses taux d’intérêt. Tout comme les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud et le Brésil (et beaucoup d’autres si vous faites les graphiques vous-mêmes).
         
        Ce jeu de bonneteau de la création monétaire entre le trésor, la banque centrale et les banques commerciales n’a de suspens que pour celui qui ignore le fonctionnement de nos systèmes monétaires. Il s’agit d’un mythe comme l’a dit le Nobel Samuelson (citation en fin de billet), qui ne sert qu’à faire croire aux gens qu’il n’y a pas de monnaie disponible pour eux. Mis à part quelques profits qui irriguent insuffisamment la consommation des financiers, ce petit jeu n’a d’intérêt pour le reste de la collectivité que dans la mesure où il permet au Trésor de distribuer de la monnaie au reste de l’économie. Du moins si on ne faisait pas d’austérité par peur complètement infondée d’une éventuelle banqueroute de l’État. Lisez jusqu’au bout le cas du Japon par exemple.

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        • Brice Goe // 28.07.2012 à 13h13

          @J-BB
          Mais à force de monétiser, on finira bien par générer de l’inflation, non ?
          Pour l’instant, ça ne semble se produire nulle part mais selon la théorie de la bouteille de ketchup, ça finira bien par arriver. Et si ça s’emballe …

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          • A-J Holbecq // 28.07.2012 à 16h18

            @Brice

            Les risques d’inflation sont quasi inexistant dans une économie dans laquelle les entreprises tournent à 70% de leur capacité et qui compte > 10% de chômeurs.

            Si l’inflation est à craindre, je ne pense pas que ça vienne d’un excès de monnaie (n’est ce pas déjà le cas ?) mais d’un risque d’inflation importée (matières premières en particulier)

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          • Brice Goe // 28.07.2012 à 16h53

            @A-J Holbecq
            Je pensais surtout à l’inflation au sens « accroissement de la masse monétaire ».
            En terme d’augmentation des prix, c’est sûr que le renchérissement des matières premières d’importation va alourdir nos coûts de revient. A plus forte raison si l’euro doit s’affaiblir.
            Mais on peut compter sur la concurrence libre et non faussée que nous garantit le traité de Maastricht et qui fait que ça ne se répercutera pas sur les prix à la consommation 😉

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        • chris06 // 28.07.2012 à 13h29

          @JBB,

          si l’Etat peut régler ses dépenses en faisant tourner la planche à billets, pourquoi s’embête t’il a collecter des impôts?  Il doit bien y avoir un risque quelque part, non? 

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        • Franck // 29.07.2012 à 03h00

          @ JBB

          Ne faut-il pas quand même considérer que l’Eurozone est un cas particulier, quand on considère l’émission de titres par ses Etats pour financer leur endettement ?

          Ainsi :
          Si la France (en solde déficitaire avec l’Allemagne) émet un titre (OAT, p.ex.) pour avoir un peu de liquidités qu’elle redonne à son économie (salaire des fonctionnaires ou consommation), et que l’Allemagne (je ne sais pas qui en pratique) achète ce titre, alors, sachant qu’une fraction de ces liquidités sert à importer des biens allemands, on se retrouve avec :
          – France : perte de marché pour les entreprises françaises concurrencées, impôts pour soutenir le paiement des intérêts de l’OAT ;
          – Allemagne : bénéfice du fonctionnement de l’entreprise, détention des titres français (bien noté, cela doit bien avoir un intérêt pour le bilan de la banque ou de l’entreprise qui les détient), intérêts versés par l’Etat français ;
           quant aux liquidités versées initialement par l’Allemagne, elles reviennent en partie à l’Allemagne (voire en totalité : l’Allemagne n’achète pas toutes les OAT françaises).

          Il apparaît bien une dissymétrie qui s’auto-alimente entre l’Allemagne et la France : l’Allemagne améliore son économie (sur une hypothèse fausse sur son partenaire français) et récupère des liquidités avec lesquelles elle pourra acheter de nouvelles OAT à l’Etat français, et en parallèle l’économie française se dégrade et force l’Etat à émettre de nouvelles OAT pour se maintenir à flot.

          J’ai passé un peu de temps à lire les bases dans ton site frapper-monnaie (je ne peux y ajouter des commentaires, car ceux déjà présents saturent mon navigateur) et je trouve que si on adopte le point de vue néochartaliste qui voit les titres émis par les Etats comme des « facilitateurs » pour l’économie, alors il explique « paradoxalement » en quoi ce mécanisme détruit l’Eurozone par l’accumulation dissymétrique des titres des Etats au gré des balances courantes déséquilibrées entre les Etats de l’Eurozone.

          Je ne sais pas si dans les débats entre économistes sur le sort de l’Eurozone, il existe un courant qui propose que la libre-circulation des titres des dettes d’Etats soit remise en cause entre les états de l’Eurozone.

          (dans les autres cas, cette fuite des titres pour financer un décificit de la balance courante se trouve compensée par le change entre monnaies différentes).

          Bonne journée à tous !

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          • Jean-Baptiste B // 29.07.2012 à 07h12

            Ne faut-il pas quand même considérer que l’Eurozone est un cas particulier

            Effectivement, la zone euro est un cas particulier, mais l’immense majorité des pays contemporains ont des institutions qui sont compatibles avec le néochartalisme (disposant pleinement de leur souveraineté monétaire : disposant du monopole de l’émission de la monnaie utilisée et acceptée par leur Trésor, sans limite administrative arbitraire ni promesse de convertibilité, que ce soit en or, en une monnaie dont ils ne disposent pas du monopole d’émission, ou autre).
             
            J’ai longuement hésité avant de me rallier à l’opinion utlra-dominante parmi les néochartalistes disant que l’euro s’était trop éloigné d’un fonctionnement néochartaliste pour encore pouvoir mériter l’appellation (voir notamment Wray, co-fondateur du néochartalisme prédisant l’effondrement de l’euro dès 1998). Il faut dire que j’étais tellement écœuré par le niveau général des commentateurs que j’ai préféré puiser dans le néochartalisme ce qui permettait que je prédise l’effondrement des taux français, plutôt que ce qui prédisait l’effondrement final, en chœur avec beaucoup de « catastrophistes » à mon goût d’alors.
             
            Oui, l’euro est différent, et l’arrangement politico-économico-comptable est intenable. C’est quelque chose dont je ne doute plus. Soit l’Europe parvient par on ne sait quel miracle à la fédération, soit elle accomplit l’aboutissement logique de l’ECU : une monnaie commune laissant place à des monnaies nationales, mais l’arrangement actuel est intenable ne serait-ce que parce l’austérité infligé pour le faire fonctionner aboutira tôt ou tard à une révolte des masses. Ça me fait mal de faire une prédiction aussi catastrophiste mais ça me paraît très objectif.

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          • A-J Holbecq // 29.07.2012 à 07h17

            D’accord à 100% …

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      • sfaxlover // 31.07.2012 à 12h09

        Jean-Baptiste, je pense au contraire qu’Olivier D. a raison. Le fait est que le système et avant tout basé sur la confiance (toute relative) dans le système. Simplement, si le Japon ou les USA s’écroulent alors tout le monde tombe. Cela n’est pas acceptable parce que ce sera socialement et économiquement insupportable pour tout le monde. Aujourd’hui leur dette est payée via un jeu d’écriture (j’écrire 100 à droite de mon bilan et je j’écris 100 à gauche sur mon compte et le tour est joué) et elle est détenue encore principalement par leur résidents.
        Malheureusement cela ne va pas durer : la population du Japon est vieillissante, ca on le sait mais il n’y a maintenant presque plus d’enfants au Japon. C’est un fait peu connu mais les Enfants ( ils sont 19 M) sont maintenant moins nombreux que les chiens (25M) qui les remplacent petit à petit. C’est un phénomène culturel de grande ampleur… la femme veut avoir une carrière et avoir un enfant signifie socialement rester à la maison. Il est très mal vu d’avoir un enfant et de travailler. Donc ,dans les grandes rues commençantes il y a pas mal de magasins de fringues pour chien.
        Tout cela pour dire que à un moment ou un autre il va falloir prendre la perte.
        Le phénomène de vieillissement est également très fort en Chine (politique de l’enfant unique) , les jeunes veulent travailler et s’amuser sans la contrainte d’élever des enfants. A
        Chenzen 30% de la population à plus de 60 ans et les usines peines à trouver des employés (plus d’exode rural) qui préfèrent travailler à coté de chez eux. Les coûts salariaux montent…

        Donc, pensez aussi à l’environnement, la culture.. est important : c’est là-dessus qu’on attend la prospective de nos hommes politiques .

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    • reset // 28.07.2012 à 11h43

      ça comprends par contre comment fonctionne une société aussi perfectionner quelle soit quand son économie réelle de fonctionne plus aucun réseau ne viendra la sauver, ça s’appelle le déclin. 
      – maintenant c’est facile de vérifier ci les entreprises japonaises vont bien ou pas .

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  • Vénus-Etoile du Berger // 28.07.2012 à 07h06

    Pour revenir un peu sur le sujet de la Grèce, afin de changer un peu du sujet de l’Espagne…

    En attendant, le sujet de la Grèce n’est toujours pas résolu.
    La BCE et la banque de France vont devoir se recapitaliser pour faire face aux pertes liées à une nouvelle décote des obligations souveraines grecques.
    La banque de France doit-elle vendre son or pour faire face ?
    La banque de France et les banques centrales de Malte et de Chypre sont les plus exposées à la dette publique grecque.

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  • BA // 28.07.2012 à 07h49

    Ce n’est pas la BCE qui va devoir intervenir pour sauver la zone euro.

    Mais en revanche, c’est la zone euro qui va devoir intervenir pour sauver la BCE.

    Concrètement :

    Nous allons assister au deuxième acte de la tragédie grecque : la deuxième restructuration de la dette grecque.

    La BCE et les 17 banques centrales nationales de la zone euro vont subir des pertes entre 70 et 100 milliards d’euros.

    En clair :

    Les contribuables de la zone euro vont devoir payer entre 70 et 100 milliards d’euros pour la deuxième restructuration de la dette grecque.

    Contribuables, préparez-vous à payer.

    Contribuables, préparez-vous à payer pour recapitaliser la BCE, la banque centrale française, la banque centrale chypriote, la banque centrale maltaise, et plus si affinités.
     
    Vendredi 27 juillet 2012 :
     
    Pour sauver la Grèce, des responsables européens ont déclaré à Reuters qu’une nouvelle restructuration de sa dette serait envisagée. Elle impliquerait des pertes importantes pour la BCE et les banques centrales nationales.
     
    L’objectif : diminuer l’endettement du pays de 70 à 100 milliards d’euros, pour le ramener à 100% de son produit intérieur brut.
     
    Une deuxième restructuration de la dette grecque se prépare, indique ce vendredi Reuters. Et cette fois-ci, une participation des créanciers publics est envisagée. « Les responsables européens ont dit vendredi travailler à un plan « de la dernière chance » pour faire baisser l’endettement de la Grèce et maintenir ainsi le pays dans la zone euro, via une nouvelle restructuration de la dette supposant des pertes importantes pour la Banque centrale européenne (BCE) et les banques centrales nationales », rapporte l’agence de presse.
     
    Cette annonce intervient alors que le président de la BCE, Mario Draghi, a déclaré jeudi que l’institution qu’il dirige « sera prête à tout pour préserver l’euro ».
     
    Une nouvelle réduction de la dette grecque de 70 à 100 milliards d’euros.
     
    Les créanciers privés ont déjà accepté une décote importante de leurs avoirs obligataires grecs en février, lors de la définition du deuxième plan d’aide pour Athènes, qui semble désormais insuffisant pour remettre le pays sur les rails. Des responsables européens ont dit à Reuters que l’objectif du plan actuellement en discussion est de réduire l’endettement de la Grèce de 70 à 100 milliards d’euros, la ramenant ainsi à un total représentant quelque 100% du produit intérieur brut (PIB).
     
    Un niveau d’endettement de 132,4%.
     
    La dette publique grecque représentait 132,4% de son PIB à la fin du premier trimestre de cette année, selon les dernières données d’Eurostat. La participation du secteur privé, par un échange des obligations qu’ils détenaient contre des titres de moindre valeur avec une échéance plus longue, a permis de réduire le niveau d’endettement d’Athènes de 33 points de pourcentage par rapport aux trois derniers mois de 2011. A horizon 2020, ce plan prévoit de ramener la dette grecque à 120% du PIB. Un objectif ambitieux pour les plus optimistes et inatteignables pour les cassandre. La politique d’austérité imposée en échange de l’aide de l’Europe et du FMI contribue en effet à plonger le pays dans la récession et un niveau de chômage élevé. Cette semaine, le gouvernement grec et les représentants de la Troïka (UE-BCE-FMI) se sont d’ailleurs accordés sur le montant des économies que devra réaliser le pays au cours de deux prochaines années. Elles s’élèvent à 11,6 milliards d’euros.
     
    Un sujet brûlant en Allemagne.
     
    Le sauvetage de la Grèce soulève de nombreuses critiques en Europe. A la suite de la mise sous perspective négative du Aaa allemand par Moody’s le 24 juillet dernier, le pays le plus endetté de la zone euro par rapport à son PIB a immédiatement été pointé du doigt. « En Allemagne, de plus en plus de personnes se rendent comptent que la logique d’aide n’est pas supportable. Après la Grèce, l’Allemagne ne pourra pas renflouer l’Espagne ou l’Italie, sinon elle finira elle-même en banqueroute. », a ainsi expliqué à La Tribune une source proche du gouvernement. Le ministre de l’Economie Phillip Rösler s’est quant à lui dit « sceptique » sur la capacité de la Grèce à mettre en place les réformes nécessaires.
     
    Le ministre letton des Finances pour une sortie de la Grèce de la zone euro.
     
    Ce vendredi, le ministre letton des Finances Andris Vilks, dont le pays espère être le prochain pays à rentrer dans la zone euro en 2014, a exprimé sa vision sur la question. Pour lui, la Grèce doit abandonner la monnaie unique « dès que possible » pour éviter de nouveaux dégâts en Europe.
     
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120727trib000711324/grece-l-europe-preparerait-un-plan-de-de-la-derniere-chance.html
     

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    • Néophyte // 28.07.2012 à 09h37

      « c’est la zone euro qui va devoir intervenir pour sauver la BCE »

      Que d’ânerie…

      Voila ce qu’en dit Frédéric LORDON (économiste) sur son blog La pompe à Phynance

      « Il serait donc temps pour quelques commentateurs d’apercevoir le non-sens qui consiste à user des catégories économiques ordinaires à propos d’agents économiques extra-ordinaires. Car, de même qu’il est inepte de parler de « faillite » à propos d’un Etat (un Etat est souverain et ne laisse pas saisir ses actifs, il fait défaut et envoie la terre entière se faire voir chez Plumeau), de même la banque centrale n’est pas justiciable des arguments de l’économie bancaire ordinaire, et si l’on peut tout de même parler à son propos de profits et de pertes, ces notions n’ont pas pour elle exactement le même sens, entendre les mêmes conséquences, que pour n’importe qui d’autre, et ceci précisément parce que la banque centrale est dans l’économie l’instance ultime de validation (ou de non validation) des pertes de tous les autres agents — à commencer par les siennes.

      En effet, lorsqu’une entreprise fait temporairement des pertes [9], elle les soumet à la validation de sa banque qui lui accordera (ou non) des crédits pour les surmonter. La banque elle-même apporte ses propres pertes consolidées, notamment issues de décisions de validation qui ont mal tourné, à la validation de l’étage supérieur, celui de la banque centrale. Et puis ? Et puis stop ! Car la banque centrale est le sommet du système, c’est-à-dire la source ultime et souveraine de validation de toutes les validations. De même qu’il n’y pas de nuages « au-dessus » du soleil, il n’y a rien au-delà de la banque centrale, perspective sans doute un peu effrayante pour tous ceux qui croient, à la manière des nostalgiques de l’étalon-or, qu’il y a quelque part dans l’économie des ancrages ultimes « réels » et substantiels — qui ne mentent pas. »
      Pour le reste…

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      • Néophyte // 28.07.2012 à 09h44

        voici le lien
        http://blog.mondediplo.net/2012-05-24-Euro-terminus
        Il a fallut que je m’y reprenne à plusieurs reprises pour mettre mon texte (le système signant une erreur alors que j’avais correctement indiquer le code) mon texte a été mit en ligne SANS mise en forme

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      • BA // 28.07.2012 à 09h46

        Lordon se trompe : en décembre 2010, les contribuables de la zone euro avaient déjà été obligés de recapitaliser EN URGENCE la BCE.

        En décembre 2010, les contribuables de la zone euro avaient déjà été obligés de payer 5 milliards d’euros pour recapitaliser la BCE.

        Lisez cet article :

        Lundi 20 décembre 2010 :
         
        Le contribuable à la rescousse de sa banque centrale.
         
        Ce n’est qu’une phrase dans la déclaration finale des chefs d’Etat de la zone euro lors du Conseil européen de vendredi 17 décembre 2010. Mais elle pourrait peser plusieurs milliards d’euros dans les comptes publics des seize Etats de la monnaie unique. Ces dirigeants européens déclarent en effet « être déterminés à garantir l’indépendance financière des banques centrales de l’Eurosystème », c’est-à-dire de la Banque centrale européenne (BCE) et des seize banques centrales nationales des pays ayant adopté l’euro, à l’instar de la Banque de France.
         
        Cela rappelle que les contribuables des Etats membres doivent renflouer la banque centrale de leur pays (par exemple les contribuables français pour la Banque de France) si elle n’était plus suffisamment capitalisée pour continuer sa mission.
         
        Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a pris soin de faire répéter cette obligation aux chefs d’Etat lors du dîner de jeudi 16 décembre 2010. Le matin même, il avait acté avec ses homologues du Conseil des gouverneurs de la BCE le doublement du capital de la banque centrale européenne, grâce à une injection de 5 milliards d’euros venant des banques centrales nationales (711 millions d’euros pour la Banque de France).
         
        Jean-Claude Trichet s’inquiète de couvrir les pertes éventuelles qu’encourent la BCE et, par ricochet, les banques centrales nationales de la zone euro, si les obligations de la Grèce, de l’Irlande, du Portugal et de l’Espagne, qu’elles ont achetées pour 72 milliards d’euros depuis mai pour aider ces Etats membres, n’étaient pas remboursées.
         
        Aussi, la BCE a rappelé, dans un avis du 9 décembre 2010 à propos du doublement du capital de la Banque de France (« une opération comptable ne modifiant pas ses fonds propres », selon une source proche de l’établissement), que, « dans l’éventualité où le capital de la banque centrale nationale deviendrait inférieur à son capital statutaire, voire négatif, l’Etat membre concerné serait tenu de la pourvoir des fonds nécessaires dans un délai raisonnable afin de respecter le principe d’indépendance financière ».
         
        Dès lors, le contribuable paierait aussi cette note d’une faillite d’un Etat de la zone euro, comme la Grèce ou l’Irlande, jusqu’ici secouru par la BCE et ne pouvant plus rembourser ses emprunts.
         
        http://www.latribune.fr/journal/edition-du-2012/economie-international/1091163/le-contribuable-a-la-rescousse-de-sa-banque-centrale.html 
         
         
         

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        • Néophyte // 28.07.2012 à 09h56

          Une hérésie inventé par nos chères libéraux 
          Je vous signale que
          – LA BCE est au dessus du système fiancier
          – La BCE peut fabruer et détruire autant d’argent qu’elle le souhaite car c’est ELLE qui les fabrique, les détruit, les émets
          cette situation rocambolesque est uniquement destiné à faire passer la BCE  comme une banque comme une autre par les contribuable pour les obliger à payer les dettes des états dut au dérèglement financier pour permettre la richesse de quelques uns
          Les journalistes d’aujourd’hui (surtout les journalistes mainstream) publie bêtement sans comprendre et analyser quoi que ce soit

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          • BA // 28.07.2012 à 10h16

            Non.

            La BCE n’est pas au-dessus du système financier.

            Mais en revanche, la BCE repose sur les 17 banques centrales nationales.

            En clair :

            La BCE repose sur les contribuables de la zone euro.

            Le mécanisme est le suivant :

            Quand la BCE subit des pertes, ce sont les 17 banques centrales nationales qui recapitalisent la BCE. 

            Concrètement :

            Quand la BCE subit des pertes, ce sont les contribuables de la zone euro qui recapitalisent la zone euro. 

            MAIS IL PEUT Y AVOIR UN AUTRE CHOIX.

            Cet autre choix, c’est le choix du chef de l’Etat, François Hollande par exemple. Un des 17 chefs de l’Etat peut dire :

            « Non. Je ne vais pas demander aux contribuables de payer des milliards d’euros pour recapitaliser la BCE. Je vais choisir la seconde possibilité. Je vais donner l’ordre a la Banque de France de vendre une partie de ses réserves d’or. »

            Dans les mois qui viennent, que va choisir François Hollande ? 

            Rappel :

            La deuxième restructuration de la dette grecque va couter entre 70 et 100 milliards d’euros aux 17 banques centrales nationales et a la BCE.

            Je dis bien : entre 70 et 100 milliards d’euros. 

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          • Brice Goe // 28.07.2012 à 10h55

            @Néophyte
            Comme vous le dîtes, la BCE peut fabriquer ou détruire autant de monnaie qu’elle le souhaite.
            Effectivement, elle le PEUT, si elle le SOUHAITE.
            Si elle part dans ce sens, et à en croire les derniers développements c’est bien parti pour, alors elle monétisera (via les fonds de secours qui seraient dotés d’une licence bancaire ?). Avec les conséquences que ça risque d’emporter.
             
            Après tout, elle ne fera que copier la FED, la BoJ et la BoE. Mais ça ressemble à une fuite en avant et comme le dit l’auteur que vous citez, M. LORDON, il y a un moment donné où le gonflement monétaire se fera sentir un peu trop fort aux acteurs économiques (l’inflation n’est pas sans dangers). Sans compter le risque de voir l’euro décrocher (remarquez, d’aucuns estiment que c’est souhaitable).
             
            Dans le cas contraire, il faudra bien faire appel aux Etats membres, comme l’indique BA.
             
            Dans un cas comme dans l’autre, aucune solution n’est enthousiasmante et je crains qu’Olivier Delamarche n’ait raison sur les difficultés qui nous attendent.

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      • bidule // 28.07.2012 à 10h27

        @Néophyte
        Ah bon, et il n’y a pas actuellement une forme de saisie d’actif en Grèce actuellement? Est-ce que la Troika ne force pas la Grèce à privatiser et vendre tout son secteur public??? 

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        • Néophyte // 29.07.2012 à 16h09

          Il faut prendre en compte le fait que
          – La Grec est dirigée non pas par un élu du peuple qui respecte celui-ci mais par une personne allié de l’oligarchie européenne qui, pour satisfaire l’union, l’euro préfère « vendre le pays » plutôt que de sortir de l’union et de faire d’envoyer tout cela dehors de Grèce
          Mais dans un pays ou les dirigeants respectent encore la volonté populaire du peuple qui les as élue, rien ne l’empêche d’envoyer ses vautours hors des frontières françaises.
          Rien n’oblige un pays de vendre ses actifs, si cela a été le cas en Grèce, c’est UNIQUEMENT parce que les dirigeants l’ont voulut ainsi pour avoir les « aides » européenne et que le peuple grec, abrutit sans doute par la propagande libérale, accepte en croyant être un devoir. PERSONNE ne viendra chercher les biens d’autorités
          Dans un pays souverain dirigé par des gens qui ne trahissent pas le peuple qui les a élu peuvent envoyer ces vautours ailleurs comme l’a fait l’Islande.
          Les dirigeants pouvaient envoyer la Troika se faire voir chez les Turcs

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  • Le Yéti // 28.07.2012 à 08h13

    Une réponse à Mario Draghi… par le traité de Lisbonne :
    Article 123 : « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres. L’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »

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    • chris06 // 28.07.2012 à 08h35

      ce qui est interdit c’est le financement direct, autrement dit que la BCE participe aux émissions d’obligations des Etats sur le marché primaire ou bien qu’elle procède à ce qu’on appelait autrefois des avances au trésor, pas qu’elle achète des obligations sur le marché secondaire (ou open market), ce qu’elle fait dans le cadre de sa politique monétaire depuis qu’elle existe comme toutes les autres banques centrales.
      La FED, la BoE, la BoJ, la BCE, toutes les banques centrales sont obligées de passer par le marché secondaire pour acheter des obligations publiques et ne peuvent financer directement le trésor.

      L’art 123 touche aussi bien la BCE que la Bank of England, la banque centrale suédoise, danoise, etc.. qui ne font pourtant pas partie de l’Euro. Aux Etats Unis c’est le Federal Resreve Act Section 14.b) qui reprend la même interdiction et oblige la FED a acheter les bons du trésor US sur l’open market.

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      • A-J Holbecq // 28.07.2012 à 09h02
        • chris06 // 28.07.2012 à 09h27

          oui, mais cela ne change rien à ce que j’ai écrit:

          la BCE a acheté pour 211 milliards d’euros de dettes publiques de l’eurozone sur le marché secondaire (programme SMP) ce qu’elle a parfaitement le droit de faire, et qui sont à son bilan

          la FED a acheté pour 1654 milliards de dollars de dettes publiques US sur le marché secondaire, ce qu’elle a parfaitement le droit de faire, et qui sont à son bilan

          Est il vraiment si difficile de comprendre ce que signifie  « l’acquisition directe, auprès des Etats, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est interdite » et que ce n’est pas la même chose qu’interdire à la BCE d’acquérir des titres de dette publique sur le marché secondaire, c’est à dire non pas auprès des Etats mais auprès de ceux qui détiennent ces titres?   .

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          • norbix // 28.07.2012 à 09h51

            Oui, mais c’est pire.  
            BCE ==> Banques 1000milliards à 1% 
            Puis la BCE rachète ce que les banques ont prêté aux Etats entre 4% et n%.
            En situation de crise exceptionnelle la BCE prête aux banques mais s’interdit de le faire pour les Etats. 

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          • chris06 // 28.07.2012 à 10h14

            @norbix,

            pouvez vous me dire ce que la BCE s’interdit et les autres banques centrales s’autorisent?

            Prêter directement aux Etats sans passer par le marché secondaire? Aucune banque centrale ne le fait, et se ne sont pas elles qui se l’interdisent mas les textes de loi qui sont en vigueur dans tous ces pays.

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          • chris06 // 28.07.2012 à 11h05

            @norbix,

            « Puis la BCE rachète ce que les banques ont prêté aux Etats entre 4% et n%. »

            qu’est ce qui vous chagrine? En tant que nouvelle détentrice de l’obligation, c’est la BCE qui touchera  les coupons. Vu que la BCE est détenue à 100% par les Etats qu’elle touche un coupon de 0% ou de 5% ne change rien puisque ça sort d’une poche pour rentrer dans l’autre, les Etats ne sont ni plus riches ni plus pauvres dans l’opération. Le résultat est exactement le même que si la BCE avait prêté directement à l’Etat à 0%, mais chuuut il faut pas le dire car il faut donner l’impression que la banque centrale est indépendante (ce qui n »est qu’une vaste fumisterie qu’on raconte aux enfants pour les endormir).
            Quand à la banque (ou n’importe quel autre détenteur de l’obligation) qui lui a vendu le titre, elle réalise un profit ou une perte suivant que le prix de l’obligation a monté ou baissé depuis qu’elle l’a acheté. Si les taux ont monté elle réalise un perte, sinon un profit. 

            Le profit, ou la perte, que la banque réalise dans l’opération ne dépend donc absolument pas du taux de 1%  auquel la BCE refinance les banques dans le cadre des LTRO.

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  • Tycer // 28.07.2012 à 08h50

    Ses interventions restent perspicaces et il est un des seuls intervenants réguliers à parler de faillite, des problemes de l’euro…
    Dans un univers de deni que sont les medias, il reste un phare.
    Et meme si vous pensez qu’ils se trompe au moins, il éclaire autrement l’actualité. 

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  • BA // 28.07.2012 à 09h42

    C’est bien gentil que la BCE rachète des obligations d’Etat pourries sur le marché secondaire.

    MAIS APRES ?

    MAIS APRES, qui doit payer pour recapitaliser la BCE ?

    Dernier exemple en date :

    La BCE a dans son bilan des dizaines de milliards d’euros d’obligations grecques. ET MAINTENANT ?

    ET MAINTENANT qui va devoir payer  pour recapitaliser la BCE ?

    Autrement dit :

    La deuxième restructuration de la dette grecque va couter entre 70 et 100 milliards d’euros aux 17 banques centrales nationales et aussi a la BCE.

    Qui va payer ?

    1- Les contribuables de la zone euro vont devoir payer ?

    2- Ou alors les banques centrales vont devoir vendre une partie de leurs réserves d’or ? 

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    • Néophyte // 28.07.2012 à 09h47

      Personne, elle se recapitalise elle même…
      La BCE n’est pas une entité comme les autres
      http://blog.mondediplo.net/2012-05-24-Euro-terminus

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      • BA // 28.07.2012 à 09h57

        Non.

        Ce sont les actionnaires de la BCE qui recapitalisent la BCE.

        Ce sont les 17 banques centrales nationales qui recapitalisent la BCE.

        En clair :

        Ce sont les contribuables de la zone euro qui recapitalisent la BCE.

        Dernier exemple en date :

        En décembre 2010, les contribuables de la zone euro ont été obligés de payer 5 milliards d’euros pour recapitaliser la BCE.

        Lundi 20 décembre 2010 :
         
        Le contribuable à la rescousse de sa banque centrale.
         
        Ce n’est qu’une phrase dans la déclaration finale des chefs d’Etat de la zone euro lors du Conseil européen de vendredi 17 décembre 2010. Mais elle pourrait peser plusieurs milliards d’euros dans les comptes publics des seize Etats de la monnaie unique. Ces dirigeants européens déclarent en effet « être déterminés à garantir l’indépendance financière des banques centrales de l’Eurosystème », c’est-à-dire de la Banque centrale européenne (BCE) et des seize banques centrales nationales des pays ayant adopté l’euro, à l’instar de la Banque de France.
         
        Cela rappelle que les contribuables des Etats membres doivent renflouer la banque centrale de leur pays (par exemple les contribuables français pour la Banque de France) si elle n’était plus suffisamment capitalisée pour continuer sa mission.
         
        Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a pris soin de faire répéter cette obligation aux chefs d’Etat lors du dîner de jeudi 16 décembre 2010. Le matin même, il avait acté avec ses homologues du Conseil des gouverneurs de la BCE le doublement du capital de la banque centrale européenne, grâce à une injection de 5 milliards d’euros venant des banques centrales nationales (711 millions d’euros pour la Banque de France).
         
        Jean-Claude Trichet s’inquiète de couvrir les pertes éventuelles qu’encourent la BCE et, par ricochet, les banques centrales nationales de la zone euro, si les obligations de la Grèce, de l’Irlande, du Portugal et de l’Espagne, qu’elles ont achetées pour 72 milliards d’euros depuis mai pour aider ces Etats membres, n’étaient pas remboursées.
         
        Aussi, la BCE a rappelé, dans un avis du 9 décembre 2010 à propos du doublement du capital de la Banque de France (« une opération comptable ne modifiant pas ses fonds propres », selon une source proche de l’établissement), que, « dans l’éventualité où le capital de la banque centrale nationale deviendrait inférieur à son capital statutaire, voire négatif, l’Etat membre concerné serait tenu de la pourvoir des fonds nécessaires dans un délai raisonnable afin de respecter le principe d’indépendance financière ».
         
        Dès lors, le contribuable paierait aussi cette note d’une faillite d’un Etat de la zone euro, comme la Grèce ou l’Irlande, jusqu’ici secouru par la BCE et ne pouvant plus rembourser ses emprunts.
         
        http://www.latribune.fr/journal/edition-du-2012/economie-international/1091163/le-contribuable-a-la-rescousse-de-sa-banque-centrale.html 

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        • Néophyte // 28.07.2012 à 10h57

          « Ce sont les actionnaires de la BCE qui recapitalisent la BCE »
          Comment des état en faillite pourrait recapitaliser une banque centrale
          pire encore, vous parler de banque national qui n’ont plus aucun pouvoir si ce n’est faire fonctionner la monnaie dans chaque pays
          Admettons que vous ayez la possibilité de créer votre monnaie, auriez-vous besoin de quelqu’un pour vous recapitaliser ?
          Vous êtes tros e,doctriné par l’ortodoxie.
          ne sachant pas comment vous expliquer cela autrement que comme Frédéric Lordon, chef du service économique au CNRS peut le faire, il m’est impossible d’en dire plus mais pour moi à partir du moment où l’on crée une monnaie que l’on va à prêter aux banque à du 1% (voir moins en période de crise, cela a été jusqu’à 0,01%) on voit bien le paradoxe entre la réalité et ce que vous avez put lire auprès de l’orthodoxie journalistique. excusez-moi du peut mais entre un économiste non lié à une groupe financier et un journaliste dont je ne connais pas le passé, qui il est, d’où il vient, ces liens supposé avec des groupes financiers etc… mon chois est vite fait
          Pourriez-vous me dire où dettenez-vous votre vision de la BCE ?

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          • BA // 28.07.2012 à 12h39

            Avant décembre 2010, le capital de la BCE n’était que de 5 milliards d’euros.

            En décembre 2010, les actionnaires de la BCE ont été obligés de recapitaliser la BCE car son bilan était DEJA A L’EPOQUE surchargé d’obligations d’Etat pourries.

            Concrètement : les 16 banques centrales nationales ont été obligées de recapitaliser la BCE en décembre 2010.

            Encore plus concrètement : les contribuables de la zone euro ont payé 5 milliards d’euros pour recapitaliser la BCE.

            Conséquence :

            Le capital de la BCE est aujourd’hui de 10 milliards d’euros.

            Pour savoir qui sont les actionnaires de la BCE, lisez cet article de Wikipedia :

            Les banques centrales nationales sont seules autorisées à souscrire et à détenir le capital de la BCE. Sa souscription s’effectue selon une clé de répartition basée sur la part de chaque État membre de l’Union européenne dans le PIBet la population de l’Union.
            Le capital est de 10,76 milliards d’euros. La répartition du capital de la BCE est la suivante (au 1er janvier 2011) : 

             
            Début décembre 2010, la BCE qui a acheté pour 72 milliards d’obligations d’État, demande une augmentation de capital29. Le 16 décembre, le conseil des gouverneurs décide d’augmenter de 5 milliards d’Euro le capital de la BCE pour le porter à 10.76 milliards en plusieurs étapes s’étalant jusqu’à la fin de l’année 2012.

            En avril 2011, la Banque centrale européenne détient « 80 milliards de titres des États grecs, irlandais et portugais ». Pour se dégager de ce risque, elle a plaidé pour que le Fonds européen de stabilité financière puisse acheter de la dette secondaire et donc la décharger de ce fardeau. Par ailleurs, la BCE finance pour 500 milliards les banques dont « 40 milliards pour le Portugal, 60 milliards pour l’Espagne, 100 pour la Grèce et 130 pour l’Irlande ». Pour Jean-Paul Betbèze, cette situation contraint la BCE et la « piège ».
            Le 4 août 2011, la BCE achète de nouveau des obligations publiques, à la suite des difficultés de l’Espagne et de l’Italie.
            Le 14 novembre le montant total des rachats d’emprunts publics atteint 187 milliards d’euros. La France pousse à la monétisation des emprunts publics tandis que Berlin qui craint à la fois que cela pousse les pays à ne pas régler leurs problèmes de déficits publics et une montée de l’inflation, s’oppose.
            Le 9 septembre 2011, Jürgen Stark quitte officiellement son poste de chef économiste pour raisons personnelles. Mais la thèse d’une divergence sur la question de la gestion de la crise de la dette semble probable. 

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_centrale_europ%C3%A9enne#Actionnaires  

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          • BA // 28.07.2012 à 12h56

            Réponse pour NEOPHYTE :

            Vous pouvez lire l’article « BCE » sur Wikipedia, et surtout les deux rubriques intitulées :

            – ORGANISATION, ACTIONNAIRES

            – ACHAT D’OBLIGATIONS D’ETAT SUR LE MARCHE SECONDAIRE 

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          • Néophyte // 28.07.2012 à 14h14

            Réponse pour BA
            Système imbécile voulu par les allemands car la BCE ne dépend de personne d’autres que d’elle même,
            dans votre système un client est dépendant de sa banque qui est dépendant de la BCE qui est dépendant du contribuable (donc du même client)
            c’est le chien qui se mort la queux
            non la BCE ne dépend de personne c’est un organisme supra national qui peut mettre ses dette dans ces actifs par opération comptable, Se sont les traiter qui l’on rendu « dépendant des contribuable » de simple traité, traité abrogeable 
            AUCUN PAYS ne pourrait survire dans ces conditions et comme chaque pays est un état souverain et à moins que les politiciens soient fous ou suicidaires la Phynance aura ses limites et la Banque centrale (National ou européenne) se refinancera par opération comptable. Il faut que la LOGIQUE reprennent le pas sur les prérogatives allemandes
             

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          • BA // 28.07.2012 à 14h27

            Neophyte écrit :

            « La BCE ne dépend de personne »

            N’importe quoi.

            La BCE a une baguette magique : la BCE utilise sa baguette magique quand elle veut créer de l’argent. La BCE, c’est Gérard Majax. La BCE, c’est Mandrake le Magicien.

            La BCE a besoin d’etre recapitalisée : pas de problème, la BCE va créer 70 milliards d’euros avec sa baguette magique.

            Abracadabra fouchtra !

            La BCE, c’est de la magie ! 

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          • Néophyte // 28.07.2012 à 16h05

            @ BA
            Qui a inventé ce système absurde ?
            Une banque centrale émettrice de monnaie n’a pas besoin des autres banques nationale pour se recapitalisé.si aujourd’hui, elle ne peut pas le faire c’est UNIQUEMENT pour des raisons politiques, on le lui interdit
            Mais elle peut le faire et c’est ce que feront sans doute les banques centraux nationaux des l’écroulement de l’euro avec en plus un défaut de paiement des dettes souveraines (a moins que vous pensez que se serait une faillite et qu’un défaut et une faillite c’est la même chose que le proclame un certain hurluberlu sur rue89 dont je terrai le pseudo)
             

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          • BA // 28.07.2012 à 19h18

            Ce système absurde a été inventé par les neuneus qui étaient au pouvoir dans les années 1989-1990-1991-1992.

            Chez les neuneus français, il y avait par exemple un certain Jacques Delors, président de la Commission européenne dans la période janvier 1985-décembre 1994.

            Chez les neuneus italiens, il y avait par exemple un certain Tommaso Padoa-Schioppa,  surnommé la “force d’impulsion intellectuelle” de l’Euro et le père fondateur de la nouvelle monnaie 

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Tommaso_Padoa_Schioppa  

            Mais il y avait beaucoup d’autres neuneus qui ont créé ce système absurde.

            Un jour, il faudra écrire l’histoire de tous ces neuneus et de leur invention. 

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  • A-J Holbecq // 28.07.2012 à 09h46

    Proposition Natixis:

    //Seule solution à court terme à la crise de la zone euro : des achats de dette spécialement émise par la BCE à un taux d’intérêt fixé par la BCE

    Les économies de l’Espagne et de l’Italie vont s’effondrer en raison du niveau insupportable des taux d’intérêt à long terme.
    Comment corriger les taux d’intérêt de ces pays ?

    la réduction des déficits publics est impossible en raison de la faiblesse de l’activité ;

    la réduction des déficits extérieurs se heurte à la taille des intérêts payés sur la dette extérieure ;

    l’EFSF-ESM n’aura jamais des moyens suffisants ;

    des achats de dette par la BCE sur les marchés ont leur efficacité limitée parce qu’ils génèrent des ventes de la part des détenteurs de dettes ;

    des VLTRO ont une efficacité qui dépend de la volonté des banques d’acheter des dettes publiques.
    Il reste donc une solution : des achats par la BCE de dettes italienne et espagnole émises spécialement pour être achetées par la BCE, sans privilège par rapport aux dettes existantes, à un taux d’intérêt fixé par la BCE. Cette solution a beaucoup d’avantages, montant suffisant, absence de risque de ventes massives, contrôle de la prime de risque par la BCE en fonction des politiques de correction menées dans les deux pays.//

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    • chris06 // 28.07.2012 à 15h03

      @A-J. H.

      je ne comprends pas ce que Natixis propose, que veut dire « sans privilège par rapport aux dettes existantes »?

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      • A-J Holbecq // 28.07.2012 à 15h23

        Franchement, moi non plus 😉
        Néanmoins c’est peut être plus compréhensible dans la conclusion du papier de Natixis :
         » Il faut réduire les taux d’intérêt à long terme de l’Espagne et de l’Italie pour que ces pays aient une chance de sortir de la crise.
        Mais :

        la réduction des déficits publics est compromise par le recul de l’activité ;

        la réduction des déficits extérieurs est compromise par la taille des intérêts sur les dettes extérieures ;

        l’EFSF-ESM n’a pas les ressources nécessaires ;

        les achats sur les marchés par la BCE peuvent provoquer un fort flux vendeur ;

        les banques n’utiliseraient pas nécessairement d’autres VLTRO pour acheter des dettes publiques.
        Il reste alors une seule solution : des émissions par l’Espagne et l’Italie de dette spécifique destinée à être achetée par la BCE, qui ne soit pas privilégiée par rapport aux dettes existantes, et dont les taux d’intérêt soient fixés par la BCE. Les avantages seraient nombreux :

        montant potentiellement illimité ;

        pas de flux vendeur à absorber ;

        pas d’aléa de moralité puisque la prime de risque serait fixée par la BCE en fonction des « efforts » faits par les pays ;

        réduction du poids des intérêts sur la dette pour l’Espagne et l’Italie. »

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  • Helios // 28.07.2012 à 11h14

    Je me demande pourquoi on se préoccupe du chomage, et même pourquoi on prend la peine de travailler.
    Puisqu’il suffirait que la BCE « imprime » autant d’euros qu’il faut, allez 10000 par personne et par mois, elle distribue tout ça et on est tranquille…..
     
     

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    • Goldfinger // 28.07.2012 à 11h23

      Si plus personne ne travaille en CEE, il n’y a plus de production … même pas de nourriture ! Il faudra alors acheter tout à d’autres pays mais ils ne seront dès lors plus d’accord de nous vendre quoi que ce soit en étant payés en morceaux de papier que l’on appelait jadis Euro et qui ne sera plus qu’une « monnaie de singe ». Peut-être recevront nous alors de l’aide alimentaire internationale (mais très réduite vu l’augmentation de la population mondiale et du nombre croissant de bouches à nourrir) 🙁

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    • Néophyte // 28.07.2012 à 11h52

      Il s’agit de remettre les pays en état de fonctionnement, sans dette et pour cela la possibilité de la BCE est importante, Mais il aussi important de s’occuper de ce qui a causé se dysfonctionnement c’est à dire le libéralisme économique.
      C’est un peu comme un médecin qui va d’abord s’attaquer au problème urgent (soigner le patient) puis s’attarder à ce qu’il l’a causer (scanner, irm pour comprendre les causes)
      Concernant les causes c’est le protectionnisme qui apporte la solution. en effet faire un libre change avec des pays n’ayant pas les mêmes structure, laisser des patrons s’enrichir éhontément quitte à réduire le nombre de salariés et augmenter les cadences en ne payant aucun impôts n’est pas une bonne chose pour un bon fonctionnement de l’économie
      Les chef d’état empêtré dans le libéralisme et avec le comportement de Merkel  pour qui si l’euro a été accepté c’est pour qu’elle soit un euro allemand 
      Tout est bon pour les orthodoxes pour ne pas montrer qu’il y a des solutions pour sortir du système actuel.
      C’est la politique orthodoxe de l’euro et de l’Europe pour que le « plus jamais ça » reviennent par la monté du chômage, l’explosion des déficits des états et le retour des parties d’extrême droite en europe
      http://www.les-crises.fr/promesses-maastricht/

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    • Néophyte // 28.07.2012 à 12h26

      Je n’est JAMAIS dit qu’il suffit de faire tourner la blanche à billet pour ue écnopie fonctionne, il faut des gens qui travaille produisent, gagne de l’argent qu’ils vont utiliser ayeurs
      Le salarié et le client sont les mêmes personnes
      aujourd’hui le problème est qu’un petit nombre s’enrichit en faisant travailler une partie du reste comme des boeufs pour un salaire de misère en leur demandant toujours plus, en leur disant qu’ils ne travaillent JAMAIS assez et dépensent au dessus de leurs moyens pendant que les autres au chômage soit montré du doigt comme des pestiférés
      Les riches ne payant et ne dépensant rien du tout donc ils sont inutile à l’économie
      il faut une répartition équitable des richesses produites, une augmentation des salaires et une diminution du temps de travail, un plafonnement des salaires et un impôt proportionnel au salaire reçu
      on a alors une économie qui fonctionne correctement personne n’exploitant personne et produisant ce que l’on a besoin sans sur-production et sans enrichissement éhonté
      Travailler pour gagner sa vie, produire faire quelques chose oui, servir d’esclave pour l’enrichissement de quelques uns NON

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  • Marcus // 28.07.2012 à 11h52

    « Mario Draghi possédant un QI d’une pomme de terre », Olivier ce n’est pas gentil pour les dites pommes de terre … LOL
     

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    • François78 // 28.07.2012 à 12h13

      Et Marcus Draghi ?

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      • Marcus // 28.07.2012 à 12h34

        Oh moi il y a longtemps que j’ai arrêté de penser ce monde ! LOL

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  • BA // 28.07.2012 à 13h06

    A 10h45, sur ce fil de discussion, Olivier Berruyer écrit :

    « il est prévu dans les traités que les pertes de la BCE doivent finir par être comblées par le budget des Etats » 

    Voilà.

    C’est tout.

    C’est tout ce qu’il fallait dire.

    Je souhaite rajouter une seule chose : dans sa phrase ci-dessus, Olivier Berruyer utilise le verbe « FINIR ».

    « il est prévu dans les traités que les pertes de la BCE doivent FINIR par être comblées par le budget des Etats »

    Et c’est ce verbe « FINIR » qui est important.

    En clair :

    – Le bilan de la BCE est surchargé d’obligations d’Etat pourries.

    – Aujourd’hui, nous avons l’exemple des obligations grecques. Tout le monde sait que la Grèce ne remboursera pas ses emprunts. Tout le monde sait que la BCE et les 17 banques centrales nationales vont perdre 70 milliards d’euros MINIMUM.

    – Certains ont calculé que la deuxième restructuration de la dette grecque allait couter 100 milliards d’euros à la BCE et aux 17 banques centrales nationales.

    – Question :

    Qui va FINIR par payer ?

    – Réponse : 

    Deux possibilités :

    1- Les 17 Etats vont FINIR
     

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    • Néophyte // 28.07.2012 à 14h02

      Et si elle le mettait directement dans ces actifs comme Lordon et la logique le préconise…
       

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    • BA // 28.07.2012 à 14h31

      Parce que ce ne sont pas des actifs : ce sont des créances irrécouvrables.

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  • BA // 28.07.2012 à 13h13

    Deux possibilités :

    1- Les 17 Etats vont FINIR par payer entre 70 et 100 milliards d’euros en faisant payant les contribuables.

    2- Ou alors un chef d’Etat va FINIR par donner l’ordre à sa banque centrale nationale de vendre une partie de ses réserves d’or. Avec l’argent obtenu, cette banque centrale nationale pourra se recapitaliser et recapitaliser la BCE.

    Mais l’important, c’est ce que nous trouvons A LA FIN de ce mécanisme :

    A LA FIN, EN BOUT DE CHAINE, il ne reste plus que les Etats pour payer.

    A LA FIN, EN BOUT DE CHAINE, il ne reste plus que les contribuables de la zone euro pour payer. 

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    • Néophyte // 28.07.2012 à 13h59

      Le problème avec vous c’est que vous ne savez regarder les choses qu’a partir de traité en cours et non par rapport à la logique
      les traités sont des traité qui peuvent être abrogé non suivie etc… c’est juste une décision POLITIQUE
      Par contre le fait de demander à des états de rembourser une Banque centrale est tout à fait stupide car au dessus du système elle peut les inscrires dans son bilan Lordon l’explique mieux que moi
      Si vous préférer suivre AVEUGLÉMENT les traités, accepter des barrières que l’on vous met alors que vous pouvez en fait fit, c’est votre droit.
      car ces traité ne sont que des barrières politiques et rien d’autre facilement abrogeable et je ne pense pas que dès que l’euro sera tombé entre suivre des traités stupides et subir une révolte populaire ou au contraire faire ce que Lordon préconise, les choses seront vites faites
      Je vous laisse à vos traités

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      • BA // 28.07.2012 à 14h21

        Neophyte écrit : « le fait de demander à des états de rembourser une Banque centrale est tout à fait stupide car au dessus du système elle peut les inscrires dans son bilan Lordon l’explique mieux que moi »

        Non.

        Ce n’est pas comme ça que le système fonctionne.

        La BCE ne demande pas à des états de rembourser une Banque centrale.

        Mais en revanche, la BCE demande aux banques centrales nationales de RECAPITALISER la BCE.

        Je dis bien : RECAPITALISER la BCE.

        C’est comme ça que ça marche.

        Quand la BCE comprend qu’elle va subir des pertes, la BCE demande aux banques centrales nationales de la RECAPITALISER.

        Ensuite, Neophyte écrit : « Si vous préférer suivre AVEUGLÉMENT les traités, accepter des barrières que l’on vous met alors que vous pouvez en fait fit, c’est votre droit. »

        N’importe quoi.

        Les traités européens, je m’en fous. Je regarde simplement le système actuel aller au bout de sa logique : L’AUTO-DESTRUCTION DE L’UNION EUROPEENNE.

        Et je précise :

        L’auto-destruction de l’Union Européenne était annoncée par des millions de citoyens français nonistes en 1992.

        Mais malheureusement, ce sont les ouistes qui ont gagné en 1992.

        Malheureusement, les ouistes ont obtenu 51,04 % le 20 septembre 1992 lors du référendum sur le traité de Maastricht.

        Ce sont les ouistes qui sont les responsables de l’auto-destruction de l’Union européenne. 

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      • MARTIN // 29.07.2012 à 11h43

        « ces traités ne sont que des barrières politiques et rien d’autre facilement abrogeable »

        La modification des traités n’est pas aussi aisé que vous le prétendez à l’échelle européenne. Par ailleurs, un traité, aussi imparfait soit il, a le mérite de fixer un cadre juridique indispensable au fonctionnement des institutions sauf à vanter les mérites d’un régime autocratique ou dictatorial ce qui nous renverrait à une autre époque.

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  • BA // 28.07.2012 à 14h11

    Petit problème :

    Pour mettre en oeuvre un nouveau traité, il faut l’unanimité des 27 Etats membres de l’Union Européenne. 

    Bon courage. 

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    • Néophyte // 28.07.2012 à 14h16

      C’est pourquoi l’euro finira par mourir
      L’euro ou les peuples, que choisissez-vous ?

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      • BA // 28.07.2012 à 14h22

        Il faut que l’euro meure pour que les peuples vivent.

        L’euro agonise, en ce moment.

        Tant mieux. 

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        • Marcus // 28.07.2012 à 19h47

          BA tu es génial. Je me régale à chacune de tes interventions !!!
          Tu fais mouche à toutes tes réponses avec humour, surtout une bonne connaissance du dossier depuis longtemps.
          Bravo !! T’es quand même mieux ici que chez l’autre « neuneu » de Bataille ! LOL de chez LOL
          Amicalement.

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          • Néophyte // 29.07.2012 à 16h34

            @ MARCUS
            ici on lui répond lorsqu’il poste un billet mais sur le blog de Lordon Tout le monde l’ignore
            C’est un Troll qui ne fait que publier ces articles que PERSONNE ne lit
            Pourquoi ne crait-il pas un blog pour y mettre ses oeuvres au lieu de squatter les blogs des autres…

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  • A-J Holbecq // 28.07.2012 à 14h14

    En plus de la proposition Natixis qui concerne l’Italie et l’Espagne (des émissions par l’Espagne et l’Italie de dette spécifique destinée à être achetée par la BCE et dont les taux d’intérêt soient fixés par la BCE) .. .. il  y a de très nombreux moyens d’effacer ou de geler une partie d’une dette publique, dont par exemple :
    – commencer par nationaliser les banques
    – dévaluer pour diminuer la dette externe
    – la BC rachète et stérilise ( retire la liquidité équivalente).
    – passer au 100% monnaie d’Allais
    – monétiser chaque année les intérêts
    – augmenter les impôts sur les revenus financiers
     – etc

    Mais surtout arrêter de penser qu’un pays donc l’économie est en récession doit en plus diminuer ses déficits… c’est le meilleur moyen d’aggraver la récession!

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    • A-J Holbecq // 28.07.2012 à 14h15

      « .. dont l’économie est en récession… » et non pas « donc « 

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    • Patrick Luder // 09.08.2012 à 15h53

        
      @ A-J Holbecq
        
      « – commencer par nationaliser les banques »
         Pour que l’Etat et donc les contribuables paient les pots cassés ?
        
      «  – dévaluer pour diminuer la dette externe »
         Tous les pays rêvent de voir sa monnaie sous-évaluée,
         Mais aucun pays ne veut voir sa monnaie sur-évaluée .
         On fait comment pour mettre tout le monde d’accord ???
         Tout le monde ne peut pas faire comme la Chine, non ?
        
      «  – la BC rachète et stérilise ( retire la liquidité équivalente). »
         Racheter avec quoi ? avec de l’argent sans valeur ?
         Car c’est bien ce qui attend une monétisation => du papier Q
        
      «  – passer au 100% monnaie d’Allais »
         Ah ce bon Maurice Félix Charles (1911-2010),
         Il dénonce les changes flottants,
         la dérégulation financière,
         et la suppression des protections douanières
         Voir la théorie « d’utilité espérée »,
         Avoir une monnaie stable et durable comme de l’or devait se faire avant …
         Maurice ne pourra pas aider à effacer ou geler de la dette publique.
        
      «  – monétiser chaque année les intérêts »
         Peut-être mais on ne résous que les symptômes …
         et que fait-on avec le principal ?
         on continue à le faire exploser chaque année ?
        
      «  – augmenter les impôts sur les revenus financiers »
         Peut-être, mais ne vaudrait-il pas mieux d’abord,
         S’attaquer aux excès et aux déviances du financiarisme ?
        

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  • Lune // 28.07.2012 à 14h59

    Merci pour cet éclairage M.Holbecq – Question sans doute naïve : pourquoi l’Espagne ne prend pas  au moins une partie de ces mesures ?

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    • A-J Holbecq // 28.07.2012 à 15h16

      Comme tous les pays de l’UE ayant signé le traité de Maastricht, elle est totalement bloquée par ceux ci et l’intégration dans l’euro n’a rien arrangé… mais aussi par le dogme monétariste et friedmanien qui baigne toutes les facs d’éco du monde depuis les années 60-70.

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  • Lune // 28.07.2012 à 20h53

    Témoignage sur l’impact du défaut de paiement de l’Argentine dans la vie quotidienne des habitants :
    http://plusconscient.net/le-billet-du-webmaster/301-ce-qui-arrive-quand-le-mirage-de-largent-dette-sevapore
     
     
     
     

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    • Néophyte // 29.07.2012 à 16h16

      A lire AUSSI le commentaire du 23 Avril « Vive l’Alarmisme » du même article

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  • Scipion // 29.07.2012 à 00h29

    Pour comprendre que la monétisation ne peut pas tout, on a un exemple en europe: l’hyperinflation de 1923 en Allemagne sous la république de Weimar.

    je vous mets un lien sur une page internet qui conteint une synthèse de cette période.

    http://www.causes-crise-economique.com/hyper-inflation-weimar-allemagne.htm
     

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    • A-J Holbecq // 29.07.2012 à 06h01

      Je lis  » En octobre 1919, alors que la monnaie de papier en circulation est sept fois plus grande qu’en 1914, les prix n’ont grimpé que par un facteur 6. A partir de janvier 1920 par contre c’est l’inverse qui se produit.  »

      La quantité de monnaie excessive peut être une cause d’inflation (personne ne le nie) mais  c’est loin d’être la seule (au plus on approche du plein emploi, au plus le risque est important, de même que si on approche des capacités maximum de production …).
       Entre 2001 et 2007 la quantité de monnaie en zone euro a cru de 10% par an et  l’inflation – je ne parle pas du prix des actifs qui n’a rien à voir avec l’inflation selon la comptabilité mondiale – n’a pas été excessive (2 à 2,5% par an).

      La proposition qui est faite (Fondation Nicolas Hulot, DLR, par exemples) est de créer de 70 à 100 milliards par an de « monnaie sans intérêts » (émission directe de la banque de France), soit de 3 à 5% du PIB, ce qui représente également 3 à 5% de la masse monétaire française. Pas de quoi créer une grosse inflation.

      PS: pour la FNH les 70 milliards annuels pendant 10 ans seraient utilisés pour des investissements de transition énergétique et écologique; la FNH ne prends pas en compte la dette. Pour DLR, 50 milliards serviraient à payer les intérêts de la dette, et sur le solde de 50 une partie pour un remboursement partiel de la dette, une partie en investissements de transition.

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      • MARTIN // 29.07.2012 à 12h31

        sans parler d’une variable importante qui est souvent occultée dans les commentaires concernant l’hyperinflation et qui est la vitesse de circulation de la monnaie. Une politique monétaire ultra laxiste a peu d’effet inflationniste si la monnaie n’irrigue pas l’économie par l’intermédiaire du crédit notamment. 

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    • Néophyte // 29.07.2012 à 16h20

      Nous ne somme pas dans le même situation et PERSONNE ne dit de faire tourner la planche à biller In vita meternam et qu’il n’y a QUE ça à faire…
      Inutile de partir

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    • Néophyte // 31.07.2012 à 06h48

      Personne ne dit que c’est la seule chose à faire…
      Protectionnisme économique, réindustrialisation du pays, plafond sur les salaires, imposer les riches français exilé aux quatre coins du monde…. (Riche car ayant exploité les salariés de leurs entreprises pour s’enrichir), retour de la souveraineté nationale… faire défaut sur toute ou partie de la dette, nationalisation puis séparation des banques de dépôt du reste de l’activité bancaire, mise en place d’un autre système d’emprunt pour l’état (en empruntant sur l’argent des épargnants p.e.)
      Nous savons que cela ne suffira pas et que pour relancer l’économie, une injection d’argent frais sera nécéssaire

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  • Pikpuss // 29.07.2012 à 06h59

    Est-il exact que pour toute nouvelle émission d’Euros, il faut une garantie de la Banque fédérale américaine ?

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    • Néophyte // 29.07.2012 à 16h49

      Non, Normalement La BCE est souveraine et n’a d’ailleurs pas être refinancer car elle peut monétiser sa dette ou l’inscrire par opération comptable
      La BCE obéie, aujourd’hui à des traités Allemands complètement absurdes mais fort Heureusement pas encores  des USA

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  • Bushi // 30.07.2012 à 08h50

    Néophyte il est regrettable que vous soyez limité à recracher aveuglément du Lordon, qui est tout : romancier, politique, idéologue… sauf un économiste pertinent

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    • Néophyte // 31.07.2012 à 06h33

      Il a pourtant prédit bien des choses comme l’actuel effondrement de la Grèce grâce à la Troïka
      Le problème est que empêtré dans les idées des orthodoxes, vous êtes incapable d’avoir une autre vision des choses.
      Pourquoi cette crise, qui en est responsable, pourquoi l’économie ne fonctionne plus, c’est quoi l’économie… Lordon répond à ces questions en oubliant pas une chose essentielle, c’est à dire que c’est l’homme qui fait l’économie et non l’inverse (Le client et le salarié c’est la même personne) et à cela il regarde également les politiques économiques menées depuis des décennies (La droite et la « gauche »)
      Ce que j’aime chez lui, c’est le fait qu’il n’est pas un économiste pure et dure oubliant les gens, sa formation son école où il a appris l’économie est une école d’économie ou l’être humain a toute sa place. (il l’explique bien sur arrêt sur image)
      Quand il explique la Banque central et son système (qui est d’être au dessus du système financier) il montre l’incohérence de le rendre dépendant des banques nationales, des états voir des peuples 
      C’est un peu comme redonner de la lumière au soleil ou donner de l’argent à son patron.. Le monde à l’envers
      Quand au fait de crier « Production de monnaie = inflation » n’importe quel économiste sérieux ne faisant pas partie de l’orthodoxie vous dira que ce n’est pas automatique (Un peu comme les antibiotiques 😀 !D :D)
      Enfin sur le défaut de paiement et la Grèce, la situation de la Grèce de « vendre » ses actifs est du seul bon vouloir de l’Europe, la même qui disait au moment du traité de maastricht qu’il apporterait plus de solidarité, moins de chômage…
      La Grèce aurait put dire NON comme l’a fait l’Islande et envoyer ces requins allez chercher une autre proie ailleurs.

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      • A-J Holbecq // 31.07.2012 à 06h53

        C’est vrai: la production de monnaie n’est pas nécessairement inflationniste … Si vous lisez l’anglais, je vous suggère une réponse très argumentée de Bill Mitchell sur son blog, à la question « la valeur de la monnaie diminue si la masse monétaire augmente »
         
        http://bilbo.economicoutlook.net/blog/

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        • chris06 // 31.07.2012 à 07h19

          « la production de monnaie n’est pas nécessairement inflationniste … »

          c’est vrai, surtout quand les circuits de transmission de la politique monétaire des banques centrales sont bloqués. Le problème c’est que dans ce cas, c’est un peu comme avec une vielle bouteille de Ketchup, on secoue une fois, rien ne sort, deux fois, toujours rien, et plus on secoue, plus le risque est grand qu’on finisse par se retrouver avec une grande tache rouge sur l’assiette!

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          • Brice Goe // 31.07.2012 à 08h43

            C’est à priori la raison pour laquelle la FED hésite à se lancer dans un QE3 : Elle a déjà tapé deux fois sur la bouteille de ketchup 😉

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      • chris06 // 31.07.2012 à 07h05

        @Néophyte,

         » La Grèce aurait put dire NON comme l’a fait l’Islande et envoyer ces requins allez chercher une autre proie ailleurs.  »

        l’Islande n’a pas fait défaut sur sa dette publique! Pourquoi cette confusion? 

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        • step // 31.07.2012 à 12h01

          la grèce a surtout dit non à la socialisation des pertes de ses organismes bancaires privés. Elle a bien dit un non qui était de sauver des investisseurs privés avec leur argent public.

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          • step // 31.07.2012 à 12h23

            la grêce -> l’islande, rhoo vivement les vacances.

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          • chris06 // 31.07.2012 à 14h08

            @step,

            oui, mais il faut quand même pas tout confondre : avant la crise, en 2007, la dette publique de l’Islande était de 22% du pib, celle de la Grèce était déjà supérieure à 100%.

            Et puis, tu peux me dire où est le Icesave grec?  

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          • step // 02.08.2012 à 09h06

            ben l’état grec ^^ et les placements sont bien extérieurs (européens) dans son budget. La seule différence est que la structure défaillante est publique (l’état), ce qui pose une question plus interessante effectivement que le cas islandais, c’est jusqu’à quel point une population est comptable d’un état défaillant. Cela pose des questions fondamentales sont les problèmes de représentativité démocratiqie dans nos systèmes politiques, de reproduction des élites, d’interêts économiques extérieurs ayant suborné les interêts nationaux (l’hypertrophie de l’armée grecque et nos très juteux contrats d’armement avec eux)… Libéralement, je ne doute pas que population votante=responsable-> coupable, ce qui me parait bien court comme raisonnement. Je crois que c’est socrate qui s’étonnait déjà qu’un système politique donnant parole à la population 1 fois tout les 5 ans puis les renvoyant au néant politique puisse être qualifié de démocratie. Sommes nous dans des démocraties, si ce n’est pas vraiment le cas, sommes nous comptables des dettes de dirigeants non réellement librement élus ?

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  • Jean Vandenbrande // 30.07.2012 à 09h26

    N’essayez pas de comprendre le Japon. Aucun Occidental n’y est parvenu. Il y a derrière les systèmes politiques et l’économie qu’ils ont copiés chez nous en un temps record, la réalité du Japon qui pour nous est un mystère. Leurs chiffres publiés ne sont pas leurs réalités, telles qui nous les imaginons à partir de leurs publications.
    Regardez leur pyramide des âges. Regardez aussi l’évolution de leur taux brut de fécondité.
    Considérez aussi que pour des raisons anthropologiques, l’immigration est quasi impossible.
    Vu ses investissements et sa robotisation, ce pays peut encore tenir le coup une génération. Mais un krach du système monétaire international mis en place en 1944 peut tout accélérer.

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  • step // 31.07.2012 à 12h23

    Oulà c’est bientôt la fin. Si des « gars de Wall Street » commence à trouver un intérêt aux fonctions réganiennes des états, c’est qu’ils sont vraiment au bout du rouleau.

    http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/30/les-communes-au-secours-des-proprietaires-immobiliers

    Mension spéciale aux aboyeurs du « l’état s’occupe de l’économie c’est maaaaaal, ca va facher les prêteurs et yaka rendre confiance aux investisseurs faukon augmente l’apétence au risque ». Toujours aucune proposition pour résoudre le problème dans l’intérêt de la population sinon ? Le dogme comme horizon de vie,  j’aime l’histoire des guerres de religions, des hérétisme et de la sainte inquisition, je ne pensais pas vivre ça moi même…

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  • step // 31.07.2012 à 12h46

    très bien fait pour un prochain miscénallés :

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=B7hyLitDSUw

    ou la crise espagnole résumé pour les nuls.    

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  • step // 31.07.2012 à 13h03

    et la suite jusqu’à ce jour malheureusement pas encore traduit:

    https://www.youtube.com/watch?v=x9KhyEjDMR0&feature=related

    j’adore la partouze état/banques et le grand moment de solitude lors des émissions de dettes ratées.

    J’ai de vagues notions en espagnol, je suis désolé de laisser cela à un hispanisant sérieux.      

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  • Fabrice // 01.08.2012 à 19h54

    je viens de voir l’interview d’hier je l’ai trouvé plus constructif que d’habitude, il faut avouer qu’il manque un des intervenants qui est exaspérant et du coup son interlocuteur restant lui permet de sortir du rôle dans lequel il est cantonné et participe au développement de l’analyse (enfin il me semble).
     
    A quant une  interview sur votre site Olivier ? un échange entre vous devrait être intéressant car il n’a pas eut ou rarement d’intervieweur qui lui permette de monter d’un cran son analyse 😉

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    • step // 02.08.2012 à 09h13

      il y a un delamarche de 2h qui traine sur youtube. Vous seriez un peu déçu. Olivier reste dans son rôle purement économique. Après on ne lui a peut être pas demandé sur les évolutions sociales nécessaires pour ne pas rééditer ce genre de je m’en foutisme généralisé depuis 30 ans. Son analyse s’arrête au colapsus qui vient, il ne s’exprime pas sur la refondation sociale nécessaire au redémarrage ultérieur. Il y aurait pourtant bien des choses à dire (rôle et responsabilité des dirigeants, répartition des richesses, positionnement du travail et du capital, équilibre du dialogue social, rôle de l’état, objectifs de la société, limites des modes de croissance, gestion des ressources non renouvelables…).

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      • Fabrice // 02.08.2012 à 09h32

        Oui Step je l’ai vu c’est pour cela que je pensais qu’un échange avec Olivier serait intéressant.

        Je pense qu’avec un interlocuteur comme Olivier cela donnerait autre chose dans l’interview de 2H son interlocuteur est assez plat et ne lui permet pas de monter le niveau, un échange de qualité serait intéressant plutôt qu’un quasi monologue.

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      • Brice Goe // 02.08.2012 à 09h46

        D’accord avec Fabrice : Retrouver les deux Olivier côte à côte ou face à face, ça aurait de l’allure.
        A quand une émission ensemble, genre « C dans l’air »?
        Ca nous changerait des pseudo-oppositions du genre Dessertine / Cohen.
         
        D’accord avec Step : Ce serait bien de pousser un peu plus loin l’analyse avec Olivier Delamarche. Ses chroniques sur BFM sont un peu courtes et il n’a pas vraiment d’interlocuteur en passe de le pousser dans ses retranchements. On a un peu (beaucoup) l’impression que d’une émission sur l’autre, c’est la même chose.
         
        Bon ben voilà, Olivier : Y’a plus qu’à passer un coup de fil à Yves Calvi.
        Bon d’accord, c’est peut-être pas aussi simple que ça 😉

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        • Brice Goe // 02.08.2012 à 09h57

          Du coup, ça me rappelle la dernière émission de « C dans l’air » que j’ai vu, il y a quelques jours.
          Les invités, tous experts du domaine économique, étaient catégoriques : Il est rigoureusement IMPOSSIBLE que la France se retrouve un jour dans une situation comparable à celle de l’Espagne. Notre pays ne craint en aucun cas d’être mis à mal sur les marchés.
           
          Du coup, j’étais drôlement rassuré à la fin de l’émission. Je crois même que j’ai bu une bière 😀

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          • step // 02.08.2012 à 11h29

            A la santé des aveugles !

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