Cet article fait partir d’une longue série visant à discuter les opinions diverses en lien avec l’élection du 7 mai.
Elle ne reflète pas forcément l’opinion du site Les-crises – qui n’aura d’ailleurs aucune position officielle pour cette élection.
«Front républicain»: l’imposture en marche!
Source : Causeur, Anne-Marie Le Pourhiet, 28-04-2017
Jamais, de toute la Ve République, nous n’avons eu une candidature à l’élection présidentielle aussi parfaitement éloignée des valeurs républicaines que celle d’Emmanuel Macron.
Sarko l’ambigu
Nicolas Sarkozy a sans doute toujours cultivé une ambiguïté exaspérante sur la question du modèle républicain, girouettant en permanence au gré du vent et passant, parfois au sein d’un même discours, des belles envolées lamartiniennes d’Henri Guaino à la promotion des intérêts économiques mondialisés d’Alain Minc, en passant par quelques provocations clientélistes de nature à faire s’étrangler les républicains authentiques. Promotion de la discrimination « positive », de la laïcité « positive », éloge des curés réputés supérieurs aux instituteurs, envoi de Patrick Devedjian et Roselyne Bachelot à l’inauguration du CRAN (Conseil représentatif des associations noires) pour y décréter l’avènement du droit à la différence et la fin du modèle républicain (et oui !), recherche active et nomination de « préfets musulmans » et même d’un éphémère et controversé « commissaire à la diversité et à l’égalité des chances ». Nous avons eu le droit à tout et à son contraire, le summum de la versatilité ayant été atteint lorsque l’agité président demanda à une commission présidée par Simone Veil de réfléchir à l’inscription de la diversité, de la parité sexuelle, de la « dignité » (de qui ? de quoi ?) et de l’Europe (laquelle ?) dans le préambule de la Constitution. Ladite commission rendit heureusement et sagement un avis négatif sur ce calamiteux projet. Force est d’admettre cependant qu’en fin de mandat, et dans la perspective de la campagne de 2012, Nicolas Sarkozy sût de nouveau républicaniser son discours face à la gauche Terra Nova qui débarquait en grande parade multiculturelle, avec sa distribution bariolée de « droits » catégoriels « arc-en-ciel » sans limites ni frontières.
En 2017, les primaires de la droite ont d’abord clairement opté, contre le multiculturel et très « accommodant » Juppé, pour le modèle républicain-conservateur de François Fillon s’appuyant solidement sur les deux « jambes » de l’identité française, incarnées par Bruno Retailleau et François Barouin, la rose et le réséda.
Du bougisme de Macron
À gauche, les primaires ont contribué à clarifier les choses puisqu’Emmanuel Macron s’étant échappé dans un « ni-ni » obscur et Mélenchon s’étant envolé vers une synthèse boîteuse de Marx et Bourdieu, les militants socialistes ont clairement préféré un Hamon multiculturel à un Vals a priori plus républicain, du moins dans le discours.
Mélenchon, Hamon et Fillon désormais éliminés, il reste donc un face à face Macron/Le Pen dans lequel l’on essaye encore de nous faire croire que la République serait du côté du premier alors que c’est exactement l’inverse.
Repentance coloniale allant jusqu’à accuser la République de Jules Ferry de « crime contre l’humanité », généralisation des discriminations positives, déni stupéfiant et répété de la culture française, négation de toute continuité, culte de l’évanescence, de la mobilité, éloge du mondialisme et du sans-frontièrisme, saupoudrage de « droits » distribués à toutes les communautés, et même un programme pour l’enseignement supérieur résumé à la « généralisation d’Erasmus », c’est-à-dire du bougisme jeuniste et du tourisme estudiantin inconsistants. Tout n’est que désaffiliation républicaine et brouillage des repères dans la bulle macroniste.
Au-delà du racolage clientéliste et communautaire distillé au hasard d’une communication désordonnée, c’est la candidature elle-même qui rompt totalement avec la tradition républicaine. La vacuité et la contradiction des propositions sont clairement assumées et revendiquées par un personnage hors-sol qui se dispense d’autant plus volontiers de programme qu’il ignore ce qui sortira des urnes aux législatives et s’en moque d’ailleurs. Sa profession de foi du premier tour est éclairante. On n’y trouve que du bavardage creux sur les deux premières pages et un catalogue désinvolte de commercial paresseux dans la dernière.
L’on se souvient qu’il y a quelques années, un fêtard parisien avait parié chez Castel, avec sa bande de noctambules, qu’il réussirait à épouser la célèbre et jolie héritière d’une principauté rocailleuse. Le séducteur parvînt à ses fins, condamnant plus tard la princesse humiliée à plaider à Rome le vice du consentement issu de ce jeu de mauvais garçon. Emmanuel Macron lui ressemble. Il a sans doute parié avec lui-même qu’un Bel Ami pourrait devenir chef de l’État en se payant les électeurs et en se moquant de la République.
Marine Le Pen, une républicaine
On peut assurément discuter de la personnalité de Marine Le Pen et de la qualité de son entourage, ainsi que du bien-fondé et de la faisabilité politique et juridique de plusieurs éléments de son programme. L’on peut même constater qu’elle se propose d’ajouter dans nos lois républicaines des règles qui s’y trouvent déjà et que son idée de garantir les crèches de Noël dans la Constitution est aussi ridicule que le service national obligatoire d’un mois proposé par son rival ! Mais ni l’organisation d’un référendum européen, ni la limitation importante de l’immigration, ni les mesures accordant une priorité d’embauche aux nationaux (appliquées en Grande-Bretagne bien avant le Brexit) ne sont contraires aux valeurs républicaines. Il n’existe rien, dans la tradition et les principes républicains, qui impose le droit du sol, oblige à ouvrir les frontières sans limites, interdise les quotas d’immigration ou impose l’égalité entre nationaux et étrangers. Le Conseil constitutionnel le rappelle : « Aucun principe non plus qu’aucune règle de valeur constitutionnelle n’assure aux étrangers des droits de caractère général et absolu d’accès et de séjour sur le territoire national ». Le droit d’asile est strictement réservé par la République à « tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté » et l’article 5 de la Constitution affirme solennellement que le Président de la République est le « garant de l’indépendance nationale ». Le Conseil constitutionnel en a déduit en 1986 que les privatisations d’entreprise nationalisées devaient se faire dans le respect de ce principe.
Que l’on discute donc, honnêtement et point par point, de la qualité, de l’opportunité, de la faisabilité et de l’efficacité respectives des propositions des deux protagonistes du deuxième tour, c’est un exigence démocratique. Mais que l’on arrête cette imposture consistant à prétendre opposer un prétendu front républicain à une candidate dont les préoccupations sont sûrement moins éloignées de la tradition républicaine que la personnalité et le catalogue de son rival. Michel Onfray a eu bien raison d’observer, dans Le Figaro du 24 avril, la malhonnêteté intellectuelle et l’hypocrisie phénoménale de tous ceux qui crient à un loup qu’ils ont minutieusement fabriqué pour faire triompher au final l’ectoplasme postmoderne si peu républicain qu’ils appellent de leurs vœux.
Source : Causeur, Anne-Marie Le Pourhiet, 28-04-2017
Pourquoi vous ne devez pas suivre les consignes de vote de ceux qui ont échoué, de ceux qui vont trahi et de ceux qui vous ont privé d’alternance, par Bruno Bertez
Source : Bruno Bertez, 25-04-2017
La fonction du Le Penisme n’est pas une fonction politique ordinaire et Jean Marie Le Pen, qui l’a créée, le sait parfaitement. Il a toujours été persuadé qu’il ne pouvait gagner les présidentielles. Et il a tenu et géré « sa boutique » en conséquence.
Contrairement aux affirmations de beaucoup qui, non seulement ne le connaissent pas, mais ne le lisent, ni ne l’écoutent, JMLP est un démocrate, il n’a jamais envisagé de prendre le pouvoir par les armes, l’insurrection, la violence; il reste à l’intérieur de la règle du jeu et c’est pour cela que, mieux que quiconque, il sait que le Front ne peut pas accéder au pouvoir.
La fonction du Front est :
-de maintenir présente, d’entretenir l’idée Nationale, Patriotique, la Mémoire, l’Identité
-de dire tout haut ce que les gens pensent tout bas
C’est comme cela et pour cela que le Front est utile, qu’il a une fonction historique. Et qu’il existe, il répond à un besoin, une nécessité, et donc il existe.
Il a gagné une troisième fonction depuis la crise, celle de récolter les suffrages des laissés pour compte de la mondialisation, de l’européisation et de la financiarisation.
Il a récolté ceux qui ont été trahis par le virage Fabien/Blairien du socialisme et la disparition du communisme réel. Il a aussi été alimenté par la disparition suicidaire des gaullistes et du gaullisme avec sa fonction sociale, les Juppé et autres.
La nouvelle étape de croissance du Front a été causée par la régression, par l’agression contre les couches populaires, par les attaques contre les Français moyens inférieurs. Le Front, avec et à cause de cet apport nouveau des laissés pour compte, a donc une mission nouvelle complémentaire, celle d’empêcher, de gêner la mondialisation, l’européisation, le remplacisme, et la fameuse ouverture universaliste.
Le Front n’a pas le pouvoir de stopper ces phénomènes, ils sont historiques ; non, mais il a celui de les ralentir, de les modérer, de faire en sorte qu’ils soient supportables et compatibles avec le rythme souhaité par les plus faibles et les moins représentés.
Pour ce faire, il n’a nul besoin, surtout pas besoin de conquérir le pouvoir. Conquérir le pouvoir, c’est ruiner sa mission, cesser de pouvoir parler, c’est se frotter à une réalité que, de toutes façons, on ne peut modifier. Le Front est par essence d’opposition.
Conquérir le pouvoir, c’est le problème de Marine et des petits messieurs en costumes qui l’entourent, ils ont les dents qui griffent le parquet. Mais l’essence du Front est ailleurs et donc son utilité historique également.
C’est pour cela que je ne cesse de proclamer criminels les procédés qui empêchent les Français de venir exprimer leur souffrance, et ce qui leur reste d’espoir en apportant leur suffrage au Front.
Le Front exprime ce qui reste de forces de vie dans le peuple, forces vives, mais primaires. Le Front est dyonisiaque. Dieu que c’est beau la vie quand on voit les petits morts serviles qui nous entourent.
Le Front est un haut-parleur, un outil pour parler haut et fort, un colossal moyen de communiquer la souffrance des Français, petits et moyens, de demander un peu de chaleur et de compréhension à ces salauds qui ne songent qu’à les maudire et les rejeter dans le non-politique.
Le Front c’est la mise en musique politique de l’opposition entre la « France périphérique », celle des couches populaires humiliées, laissées pour compte, qui s’estiment à juste titre victimes d’une exclusion à la fois politique, sociale et culturelle, et celle des métropoles urbanisées où vivent les cadres supérieurs et les bobos, les classes possédantes et la bourgeoisie intellectuelle intégrée, qui profitent de la mondialisation/financiarisation et aspirent à toujours plus d’« ouverture ».
D’un côté la France qui gagne bien sa vie, de l’autre celle qui souffre et qui s’inquiète du lendemain, qui perd sa dignité en tendant la main. L’opposition est réelle concrète, pas idéologique. Elle traverse non plus le droite-gauche (A. de Benoist) , mais le haut et le bas. Pourquoi ces gens n’auraient ils pas droit à une représentation politique? pourquoi mériteraient il le goulag ou la rééducation? La faute, à qui en revient elle? D’abord à ceux qui gèrent, ensuite à ceux qui ont tourné le dos au peuple et qui ont choisi de le mépriser au lieu de le représenter.
Mes analyse économiques m’ont conduit à penser que le capital a trahi sa mission lorsqu’au lieu de produire, il a commencé à jouer sur les écarts, les dénivellations, les différences de niveau, quand il est passé de rhénan à anglo-saxon. On comprend qu’ils soient pour l’ouverture, ils gagnent sur les dénivellations, entre l’intérieur et l’extérieur, les écarts de développement.
Le Front, c’est le non à la massification qui est la racine du fascisme, du vrai. C’est la prise de conscience progressive, balbutiante du fait qu’une classe se constitue sur les ruines des anciennes classes de Marx.
D’où le désaccord fondamental de Jean Marie Le Pen avec sa fille qui, elle, séduite par les chants des sirènes carriéristes enano-arrivistes, est tombée dans le piège d’y croire, à cette élection.
La fonction du Front et la fonction de son leader, comme celle du PC de Marchais en son temps, était tribunitienne. Vouloir en sortir c’est l’affaiblir. C’est pour cela qu’il faut parler fort, de façon éloquente… c’est le meilleur moyen d’être entendu/e. Le Front ne peut avancer qu’en caricature.
Marine s’est fait piéger par les socio-démocrates et les socio-démocrates de droite se sont fait piéger par les socio-démocrates de gauche.
Vous savez que nous avons toujours salué l’habilité de Mitterrand (nous y avons un peu participé), Mitterrand qui a tendu ce piège que constitue le Front. Jean Marie, lui, n’est jamais tombé dans le piège, il a toujours compris et cru à sa vraie situation, à ses perspectives limitées et s’est comporté en conséquence.
S’il y a une structure à dynamiter, à faire disparaitre (pour la reconstruire) car inadaptée, c’est celle des LR; le Front a une véritable place historique dans le combat mondial, global qui se livre.
Le Front, personne n’en parle à déjà réussi la première partie de sa mission objective historique; il a fait, par sa simple existence, indépendamment des personnes, pas très brillantes, ce que des décennies d’histoire n’avaient pas réussi à faire; il a produit l’inimaginable: aucun des deux partis qui ont conduit la France ou elle en est n’est présent au second tour!
Le vote de second tour a un sens historique différent de tous ceux qui l’on précédé, c’est un vote qui doit tenir compte de la carence des partis anciens, qui doit tirer la leçon de la scélératesse qui a consisté à priver les Français d’un moyen d’expression avec l’affaire Fillon; c’est la réponse des moutons aux mauvais bergers, Hollande/Macron, qui les ont trompés.
Le vote de second tour est un vote de démocratie directe qui doit faire passer un message à Macron est à ses sponsors financiers: vous n’avez pas les mains libres, vous n’avez pas un blanc-seing, nous, en tant que peuple, nous sommes encore là.
Le vote de second tour est un vote qui a pour portée de tracer les limites du pouvoir de Macron et de sa clique.
Même si vous êtes Macronien, vous pouvez raisonner comme nous. Si vous êtes démocrate, amoureux de la démocratie, bien sûr.
Source : Bruno Bertez, 25-04-2017
Cet article fait partir d’une longue série visant à discuter les opinions diverses en lien avec l’élection du 7 mai.
Elle ne reflète pas forcément l’opinion du site Les-crises – qui n’aura d’ailleurs aucune position officielle pour cette élection.
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Commentaire recommandé
Il faudra bien un jour ou l’autre montrer aux « maîtres » du monde, financiers implacables, qui ont fabriqué un Macron, que ça ne marche plus. Si à chaque fois ça marche, ils continueront.
Mais en cas d’échec pour eux, aurons-nous une révolution colorée, selon la méthode habituelle?
Je suis tellement excédé que j’ai choisi de dire « stop ». Si la candidate présentée comme extrême droite tient sa promesse de référendum d’initiative populaire, j’ai un recours, de même que celui d’une forte opposition à la chambre. Dans l’autre cas j’ignore de quel recours je peux disposer sachant que les manifestations seront sans effet, étouffées, méprisées ou dévoyées.
11 réactions et commentaires
Il faudra bien un jour ou l’autre montrer aux « maîtres » du monde, financiers implacables, qui ont fabriqué un Macron, que ça ne marche plus. Si à chaque fois ça marche, ils continueront.
Mais en cas d’échec pour eux, aurons-nous une révolution colorée, selon la méthode habituelle?
Je suis tellement excédé que j’ai choisi de dire « stop ». Si la candidate présentée comme extrême droite tient sa promesse de référendum d’initiative populaire, j’ai un recours, de même que celui d’une forte opposition à la chambre. Dans l’autre cas j’ignore de quel recours je peux disposer sachant que les manifestations seront sans effet, étouffées, méprisées ou dévoyées.
+28
AlerterUne réponse à Bruno Bertez.
Bien que je n ai pas tout à fait les mêmes opinions que lui sur le Front National, je trouve quelques éléments de son analyse très vraies sur la fonction de ce parti dans cette élection.
Il est évident que le prochain président à intérêt à tenir compte du fait que plus d un français sur trois va voter pour MLP et en comprendre la signification .
J’ai lu il y a quelques années le livre de Christophe Guillhy « La France périphérique » excellente analyse de cette fracture entre deux France et de ses causes et tout à fait prémonitoire du vote FN. Il a été accueilli avec une certaine condescendance de la part de nos média bobos de gauche…
Si j étais homme politique il ferait partie de mes livres de chevet.
Depuis la parution de ce livre rien n’a changé visiblement…un gros chantier urgent pour le prochain élu.
+10
Alerter« Il est évident que le prochain président à intérêt à tenir compte du fait que plus d un français sur trois va voter pour MLP »..
Si Macron « gagne » cette escroquerie il n’en aura STRICTEMENT RIEN À FOUTRE même si son score est de 50% +1.
Il aura la « légitimité » des urnes pour lui et, comme tous les « intellectuels » et les « médias » « bien-pensants » se contentera de cracher sur les « crétins racistes et bas du front » qui ont « mal voté »…
De toute façons, sauf réel retournement de situation (il y a encore des cerveaux non contaminés dans ce pays ?) l’affaire est déjà pliée et nous aurons droit à 5 ans de « béatitude constructive » qui viendra patiemment détruire le peu de biens communs ayant résisté aux deux quinquennats détestables qui nous ont déjà été imposés par les oligarques.
Et dans 5 ans nous auront droit à un FN « sur-dopé » mais qui sera entre temps totalement passé sous le contrôle de l’oligarchie et qui sera largement plus destructeur que tout ce que mous pouvons craindre aujourd’hui.
+4
AlerterÀ propos du premier texte, je serai toujours ébahi par les gens de droite et de gauche qui construisent leur engagement politique exclusivement autour des questions « culturelles » (mariage gay, crèche dans les mairies, légalisation du cannabis, guerre contre le multiculturalisme ou l’antiracisme incantatoire, etc.). Comme si l’enjeu était vraiment là.
Certes, des agriculteurs se suicident, le chômage continue de grimper et les terroristes nous frappent, mais, rendez vous compte, Sarkozy a embauché un préfet musulman !
Je ne dis pas que ces questions sont sans importance, mais il serait peut-être bon d’assurer nos vies (en l’espèce : se pencher sur ce qui se passe entre la Corée du Nord et Trump, le nucléaire, l’alimentation polluée, la santé, les conditions de travail, etc.) avant de changer la décoration.
+9
AlerterMais parce que la nation n’existe pas sans le peuple et qu’il n’y a pas de politique sans le peuple. Tout simplement. La politique n’a jamais eu légitimité à exister pour elle-même.Or actuellement, la politique n’existe plus que pour elle-même : ils ne pensent tous qu’à leur carrière à se faire élire et ça se voit dans les chapelles, les clientèles électorales auxquelles ils s’adressent. La nation a disparu, le peuple a disparu. Nier la culture et l’identité, c’est nier l’unité du peuple, la nation; et alors la politique n’est plus qu’un néant. C’est cela plus surement que le FN qui mène peut mener au chaos. L’économie passe après, sans peuple et nation, c’est la barbarie.
L’Histoire le montre, tous les empires ont sombré dans les excès de l’économie pour elle-même, du pouvoir, de la politique pour eux-mêmes. La nation est la vocation commune du peuple.
+4
AlerterLe rôle du front c’est surtout de faire élire Macron, on ne peut que le constater. En cela il n’a pas du tout évolué du rôle que lui avait donné Mitterrand, servir de faire valoir et de repoussoir.
Il n’y a pas de doutes a avoir d’ailleurs quand on voit l’attitude qu’ont eu les médias a son propos et en particulier l’évolution incroyable de ceux ci entre le premier et le second tour.
Le premier tour ils ont expliqué en substance que le FN était dédiabolisé, qu’il était identique à Mélenchon et au second ils ont retrouvés toutes les turpitudes liées au passé néofasciste du FN comme sortie de nulle part. Turpitudes qu’ils avaient évidement malencontreusement oubliés au premier tour.
Bref une fois de plus comme depuis trente ans le vote contestataire au système à été instrumentalisé par le FN pour qu’il n’en sorte rien. C’est à ça que sert ce parti et il servira encore à ça la prochaine fois.
+9
Alerter« C’est à ça que sert ce parti et il servira encore à ça la prochaine fois. »
Bonjour,
Je reste dubitative sur votre affirmation. Je ne pense pas que le fn fasse le jeu des mondialistes, en tous cas, je trouve un peu scabreux de l’affirmer, un peu trop facile, et pas très creusé. cependant, j’ai eu le m^me reflexe mais ça c’était avant macron-bonux candidat.
je trouve que pour une fois, le choix est clair, la France ou l’ue tueuse des nations, c’est bien la première fois depuis que j’ai le droit de vote que les choses sont si claires, non ?
+13
Alerter– N. Dupont-Aignan chez Aphatie : « Pourquoi les banques veulent garder l’Euro » 05/05
A partir de 6: 00 : « Les banques se font un profit incroyable sur le dos des Français. La BCE prête à 0 % aux banques privées, 1000 milliards d’euros par an et la BDF prend en charge une partie, 180 milliards par an à 0 % aux banques privées. Ces banques privées qui se voient donner de l’argent gratuitement par la BCE, le reprête aux états à 1 %, 2 %, 3 %, même 4 % pour la Grèce. C’est du racket qui est organisé par le système bancaire depuis la loi du 3 janvier 1973. Et, avec Marine Le Pen, nous voulions et d’ailleurs, Jean-Luc Mélenchon aussi, mettre fin a ce racket incroyable qui fait que les français, les italiens, tous…, payent des intérêts d’emprunts d’Etat qu’ils ne devraient pas payer. (…)
https://www.youtube.com/watch?v=szcghaTSjF4
+8
Alerterun autre point de vue, assez voisin quand même :
https://www.youtube.com/watch?v=2SX303z2i04
plus que 2 jours pour « réaliser » ce qui est en jeu vraiment et en tirer les conséquences.
+0
Alerter« Cet article fait partir d’une longue série visant à discuter les opinions diverses en lien avec l’élection du 7 mai. »
Bonjour,
Je découvre votre blog et suis surpris de ne voir dans votre rubrique « refuge » que des articles à charge contre monsieur Macron.
Je trouve tout ceci pour le moins déséquilibré.
Concernant cet article, je m’arrête simplement sur la première phrase:
« Jamais, de toute la Ve République, nous n’avons eu une candidature à l’élection présidentielle aussi parfaitement éloignée des valeurs républicaines que celle d’Emmanuel Macron. »
L’auteur n’a pas beaucoup cherché semble t il:
JM Lepen en 74 / 88 / 95 / 02 / 07
Tixier-Vignancour 65
Bon vote
JL
+1
AlerterAllez donc voila maintenant monsieur Macron persécuté (tous ces articles à charge rendez vous compte). Allez donc prendre une grande bouffée d’air frais à la télévision ou à la radio. Vous trouverez une atmosphère beaucoup moins dubitative voire un peu laudative à l’encontre de monsieur Macron.
Vous observerez néanmoins que ces articles sont souvent à charge à l’encontre de monsieur Macron ET de madame Le Pen. Cela est il étonnant ? Ou peuvent donc être passé la MAJORITE des Français qui n’ont confiance NI en Macron NI en Le Pen (et qui doivent choisir entre les deux)?
+2
AlerterLes commentaires sont fermés.