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31.octobre.201431.10.2014 // Les Crises

[Reprise] Ce que l’extrême droite ne nous prendra pas, par Frédéric Lordon

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Papier intéressant de Lordon de 2013 – même si je ne le suis pas sur tous les points, en particulier sur les régularisations (il y a des choses qu’une corps social accepte en période de croissance et ne peut accepter en période de crise, il faut aussi en tenir compte).

En hommage aussi à tous les petits Fouquier-Tinville aux tous petits pieds faisant des procès en extremedroitisme dès qu’on n’est pas d’accord avec eux…

(N.B. Pour les mal-comprenants, non, je n’ai aucune complaisance pour « l’extrême-droite« , arrêtez de me harceler avec ça, merci d’avance – cela devient lourd)

[Exemple, je trouve qu‘il faut juger à la CPI tout État attaquant un État, bombardant et tuant des civils, cela va donc des USA à la Syrie, de l’État Islamique à l’Ukraine et d’Israël à la France (Libye) – c’est bien la preuve que je suis humaniste me semble t-il…]

La colorimétrie des demi-habiles ne connaissant que deux teintes, toute mise en cause de l’Europe, fût-elle rendue au dernier degré du néolibéralisme, est le commencement d’une abomination guerrière, toute entrave au libre-échange est la démonstration manifeste d’une xénophobie profonde, toute velléité de démondialisation l’annonce d’un renfermement autarcique, tout rappel au principe de la souveraineté populaire la résurgence d’un nationalisme du pire, tout rappel au principe de la souveraineté populaire en vue d’une transformation sociale, la certitude (logique) du… national-socialisme, bien sûr ! Voilà sur quel fumier intellectuel prospère le commentariat européiste quand, à bout d’argument, il ne lui reste plus que des spectres à brandir.

Le pire cependant tient au fait que ces imputations, où le grotesque le dispute à l’ignoble, font sentir leurs effets d’intimidation jusque dans la gauche critique, terrorisée à l’idée du moindre soupçon de collusion objective avec le FN, et qui se donne un critère si bas de cet état de collusion que le moindre regard jeté sur une de ses idées par les opportunistes d’extrême droite conduit cette gauche à abandonner l’idée – son idée – dans l’instant : irrémédiablement souillée. A ce compte-là bien sûr, la gauche critique finira rapidement dépossédée de tout, et avec pour unique solution de quitter le débat public à poil dans un tonneau à bretelles. Comme on sait, sous couleur de ne pas donner prise aux accusations de « repli national », elle a laissé tomber de fait toute idée de mettre quelque entrave que ce soit au libre-échange puisque toute restriction à la libre circulation des conteneurs est une offense égoïste faite aux peuples des pays exportateurs – et la démondialisation y a été vue comme une inacceptable entorse à un internationalisme de principe. En bonne logique ne faudrait-il pas, à cette partie de la gauche, renoncer également à la critique de la déréglementation financière internationale au motif que l’extrême droite, elle aussi, en fait l’un de ses thèmes de prédilection, en conséquence de quoi la chose ne pourrait plus être dite ?

Souverainisme de droite, souverainisme de gauche


« Repli national », en tout cas, est devenu le syntagme-épouvantail, générique parfait susceptible d’être opposé à tout projet de sortie de l’ordre néolibéral. Car si cet ordre en effet se définit comme entreprise de dissolution systématique de la souveraineté des peuples, bien faite pour laisser se déployer sans entrave la puissance dominante du capital, toute idée d’y mettre un terme ne peut avoir d’autre sens que celui d’une restauration de cette souveraineté, sans qu’à aucun moment on ne puisse exclure que cette restauration se donne pour territoire pertinent – n’en déplaise à l’internationalisme abstrait, la souveraineté suppose la circonscription d’un territoire – celui des nations présentes… et sans exclure symétriquement qu’elle se propose d’en gagner de plus étendus !

Prononcer le mot « nation », comme l’un des cas possibles de cette restauration de la souveraineté populaire, peut-être même comme l’un de ses cas les plus favorables ou du moins les plus facilement accessibles à court terme – précision temporelle importante, car bien sûr le jacquattalisme du gouvernement mondial, lui, a le temps d’attendre… –, prononcer le mot « nation », donc, c’est s’exposer aux foudres de l’internationalisme, en tout cas de sa forme la plus inconséquente : celle qui, soit rêve un internationalisme politiquement vide puisqu’on en n’indique jamais les conditions concrètes de la délibération collective, soit qui, les indiquant, n’aperçoit pas qu’elle est simplement en train de réinventer le principe (moderne) de la nation mais à une échelle étendue !

En ce lieu de la souveraineté, qui donne naissance à toutes les confusions politiquement intéressées, il pourrait être utile de commencer par montrer en quoi un souverainisme de gauche se distingue aisément d’un souverainisme de droite, ce dernier se concevant généralement comme souveraineté « de la nation », quand le premier revendique de faire droit à la souveraineté « du peuple ». Les tenants de la « souveraineté nationale » en effet ne se posent guère la question de savoir qui est l’incarnation de cette souveraineté, ou plutôt, une fois les évocations filandreuses du corps mystique de la nation mises de côté, ils y répondent « tout naturellement » en tournant leurs regards vers le grand homme, l’homme providentiel – l’imaginaire de la souveraineté nationale dans la droite française, par exemple, n’étant toujours pas décollé de la figure de de Gaulle. L’homme providentiel donc, ou tous ses possibles succédanés, comités de sages, de savants, de compétents ou de quelque autre qualité, avant-gardes qualifiées, etc., c’est-à-dire le petit nombre des aristoi (« les meilleurs ») à qui revient « légitimement » de conduire le grand nombre.

La souveraineté vue de gauche, elle, n’a pas d’autre sens que la souveraineté du peuple, c’est-à-dire l’association aussi large que possible de tous les intéressés à la prise des décisions qui les intéressent. Le souverainisme de droite n’est donc rien d’autre que le désir d’une restauration (légitime) des moyens de gouverner mais exclusivement rendus à des gouvernants qualifiés en lesquels « la nation » est invitée à se reconnaître – et à s’abandonner. Le souverainisme de gauche est l’autre nom de la démocratie – mais enfin comprise en un sens tant soit peu exigeant.

Faute de ces élémentaires distinctions, une partie de la gauche en est venue à ostraciser l’idée de souveraineté quand elle prétend par ailleurs lutter pour une extension de la démocratie… qui n’en est que le synonyme ! Démocratie, souveraineté populaire : une seule et même idée, qui est celle de la maîtrise par une communauté de son propre destin. On mesure donc les effets de captation et de terrorisme intellectuels de l’extrême droite, et les effets de tétanie de la gauche critique, à cette aberration d’auto-censure et d’intoxication qui a conduit cette dernière à abandonner l’idée de souveraineté, faute d’être simplement capable de se souvenir que, sous l’espèce de la souveraineté populaire, elle est l’une de ses propres boussoles idéologiques depuis la Révolution française !

Contre l’« armée de réserve » des sans-papiers : la régularisation !


Il est bien vrai cependant que le FN se montre d’une redoutable habileté dans le pillage éhonté des idées de la gauche critique. Il aurait tort de se gêner puisqu’il ne vient personne pour lui rappeler les orientations foncièrement reaganiennes de sa « pensée économique » jusqu’au début des années 2000, ni lui faire observer les légères traces de pneu qui résultent d’un tête-à-queue idéologique aussi parfait – mais les journalistes politiques qui disent déplorer le dépérissement du « débat d’idées » ne sont visiblement pas très intéressés par ce genre d’idées… Le terrain de l’imposture intellectuelle ainsi grand ouvert, le FN s’avance gaiement, sans le moindre complexe ni la moindre vergogne, se goinfrant de thèmes de gauche pour mieux semer une réjouissante confusion, mais affinant également son art de couler ses obsessions xénophobes de toujours dans une critique du néolibéralisme de fraîche date.

Ainsi, dans cette veine, sa nouvelle empathie pour les travailleurs revient-elle périodiquement souligner que l’immigration irrégulière constitue une « armée de réserve » prête à s’employer aux pires conditions, et vouée par là à faire une concurrence déloyale aux salariés réguliers (on est invité à comprendre nationaux), notamment à tirer vers le bas les salaires. Il n’y aurait pas pire objection que celle qui se réfugierait dans le pur et simple déni de tout effet de cette sorte. Car il est hautement vraisemblable que l’entretien d’une armée de réserve, et même d’une « sous-armée de réserve », constituée de travailleurs rendus au dernier degré de la précarité pour être exclus de toute protection légale, offre au patronat une formidable masse de main d’œuvre corvéable à merci avec, oui, pour effet de tirer vers le bas tous les standards sociaux, en tout cas de faire une concurrence directe aux salariés « réguliers » du niveau juste au dessus.

Le MEDEF, lui, ne s’y trompe pas qui défend l’immigration avec des accents que ne renierait pas Harlem Désir : « Restons un pays ouvert, qui accueille de nouvelles cultures et profite du métissage » déclare la main sur le cœur Laurence Parisot [1], inquiète des tours de vis de l’équipe Guéant-Sarkozy en 2011 qui pourrait bien tarir la source miraculeuse aux exploitables. « Je ne crois pas qu’il faille faire de l’immigration un problème », ajoute-t-elle avec un humanisme criant de sincérité. Bien sûr – il ne s’agit tout de même pas de se mettre le gouvernement d’alors à dos –, Parisot ne manque pas de préciser que l’immigration à laquelle elle pense est l’immigration de travail légale – mais c’est celle dont Guéant se propose de réduire les volumes… Il suffirait cependant de pas grand-chose pour imaginer que Parisot étendrait volontiers le métissage et l’accueil de toutes les cultures à une immigration moins légale, celle, précisément qui fait les meilleures (sous-)armées de réserve.

On remarquera au passage que, dans une asymétrie caractéristique, l’endos enthousiaste de l’immigration par le MEDEF est un de ces rapprochements bizarres qui pose curieusement moins de problème que la récupération de la démondialisation par le FN… Mais l’essentiel est ailleurs. Il est dans l’instrumentation éhontée de l’immigration par le patronat telle qu’elle donne symétriquement sa matière à la xénophobie d’extrême droite, qui trouve ici le moyen idéal de se rendre présentable en se ripolinant de critique sociale. Vu de loin, on admirera l’habileté tactique, car c’est indéniablement une manœuvre très réussie que de faire cheminer ainsi un fond inaltérable de racisme sous les dehors les plus honorables de la préoccupation pour la condition ouvrière, la seconde, protestée de bonne foi, permettant alors de faire vibrer implicitement toutes les cordes du premier sans avoir l’air d’y toucher – parfois aussi sans prendre la peine de ne pas avoir l’air…

Rien n’oblige cependant à tomber dans des stratagèmes aussi grossiers, et ceci d’autant plus que les capacités de récupération idéologique de l’extrême droite atteignent assez vite leur limite, en tout cas ici on va les leur faire atteindre, et rapidement. Car, au-delà de l’immigration légale à laquelle Laurence Parisot affecte de s’en tenir, on fera observer à Marine Le Pen qu’on règle très facilement le problème de la sous-armée de réserve des clandestins : par la régularisation intégrale ! Plus de clandestinité, plus de vulnérabilité ; plus de vulnérabilité, plus de chantage patronal, donc plus de salaires de misère ni de traitement de quasi-esclaves. Les régularisés auront les mêmes salaires et les mêmes droits que les nationaux et les résidents légaux – auxquels ils appartiendront –, cessant par là même de créer cette poche de sous-salariat dépressionnaire qui produit objectivement tous ses effets de dumping social intérieur, et ceci d’autant plus violemment qu’on a poussé plus loin la déréglementation du marché du travail.

Faucher la nation au FN


Mieux encore : s’il est évident que l’abandon de toute régulation des flux de population est une aberration indéfendable, il n’est pas moins évident que les résidents et les régularisés qui le souhaitent ont pleinement vocation à être intégrés dans la nationalité française. Ce sont des femmes et des hommes qui travaillent, qui contribuent à la vie matérielle et sociale de la collectivité, qui payent leurs cotisations et leurs impôts – eux.

Au lieu de se laisser défaire en rase campagne et de tout abandonner sans même combattre, la gauche critique ferait mieux non seulement de se tenir un peu fermement mais aussi de songer à quelques contre-mesures, manière de retourner contre le FN ses propres procédés. Cette question de l’immigration et de la régularisation offre peut-être l’occasion idéale de lui faucher la nation, dont elle s’est fait le monopole et qu’elle a constitué en pôle toxique du débat public, mais au prix bien sûr d’en avoir défiguré l’idée. Par un effet de tétanie aussi navrant que caractéristique, la gauche critique n’a pas même fait l’effort de s’y attaquer et, là encore, comme à propos de la souveraineté dont elle est évidemment profondément solidaire, la nation s’est trouvée de fait rendue à l’idée que s’en fait l’extrême droite – et à ses seuls usages.

Là contre, il faut dire que la nation n’est en aucun cas le fantasme ethnique que propage le FN, et qu’on ne voit pas au nom de quoi la gauche devrait abandonner l’idée de la nation ouverte, jouant le sol contre le sang, assise sur la citoyenneté et sur elle seule, qui lui a été, elle aussi, léguée par la Révolution. S’il est vrai que, sous couleur de « République », on a longtemps bourré les crânes avec « nos ancêtres les Gaulois », ce temps-là est révolu. A quelque chose malheur étant bon, l’époque de crise profonde est on ne peut plus propice à expliquer, et dès l’école !, qu’appartenir à la nation s’apprécie en tout premier lieu par le respect de ses devoirs fiscaux, que cette appartenance n’est pas une affaire de naissance, encore moins de lignée (pour ne pas dire de souche…), mais d’une démonstration simple et permanente de citoyenneté comprise comme participation à une forme de vie commune dont la reproduction emporte naturellement des sujétions contributives. A ce compte-là, pour parler comme Le Pen, et aussi pour parler très différemment d’elle, on voit très vite qui est « vraiment français » et qui ne l’est pas – et c’est un nouveau crible qui va sans doute lui faire tout drôle, on attend de voir si elle va le récupérer celui-là.

Car voilà le nouveau paysage de la nationalité : Bernard Arnault ? Pas français. Cahuzac ? Pas français. Johnny et Depardieu qui se baladent dans le monde comme dans un self-service à passeports ? Pas français. Les Mamadou et les Mohammed qui triment dans des ateliers à sueur, font les boulots que personne d’autre ne veut faire, et payent leurs impôts sont mille fois plus français que cette race des seigneurs. Le sang bleu évadé fiscal, dehors ! Passeport et bienvenue à tous les basanés installés sur le territoire, qui, eux contribuent deux fois, par leur travail et par leurs impôts, à la vie collective, double contribution qui donne son unique critère à l’appartenance de ce qui, oui !, continue de s’appeler une nation – mais pas la même que celle du Front « National ».

Immigration et chômage ?


Il y a peu de crainte que le FN vienne nous chercher sur ce terrain-là. Davantage que, dans sa comédie de néo-macroéconomiste, il vienne nous objecter que si la régularisation fait disparaître le « dumping interne » et la concurrence intra-salariale déloyale, elle ne règle rien à la concurrence intra-salariale « ordinaire », et même l’intensifie en faisant grossir une population active déjà confrontée à une pénurie objective d’emplois. Mais d’où vient cette pénurie elle-même ? Il faut toute l’emprise du biais xénophobe pour refuser de poser cette simple question et, par défaut – en fait par propos délibéré – faire des immigrés la cause générale, voire unique, du problème du chômage.

Or on ne répond à ce genre de question qu’en commençant par remarquer combien les liens entre démographie et emploi sont autrement plus complexes que ne le supposent ceux dont l’outillage intellectuel s’arrête aux quatre opérations de l’arithmétique élémentaire, pour conclure que si la démographie augmente alors le chômage aussi « puisqu’il y a plus de gens pour le même nombre d’emplois »… Il faudrait d’ailleurs que le FN finisse par arrêter une position car ce même argument qui cherche à singulariser les immigrés s’appliquera tout autant aux bonnes familles françaises, invitées par lui à croître et à se multiplier… Petits français de souche, ou immigrés, ça ne va pas changer grand-chose à ses équations simplistes du chômage…

En vérité il n’y a aucune détermination univoque aussi rudimentaire entre démographie et chômage. On le sait bien depuis le fordisme qui a connu simultanément une démographie salariale galopante, notamment du fait du mouvement de salarisation des femmes, et un plein-emploi éclatant… au point d’ailleurs que le patronat français n’a pas manqué d’aller faire de massives campagnes de recrutement en Afrique du Nord. Dans cette affaire, loin de se combattre, croissance démographique et emploi se soutiennent : l’afflux de nouveaux salariés employés injecte plus de revenu dans l’économie, donc plus de consommation, plus de demande… et plus d’offres d’emploi. La croissance démographique vient donc intensifier les propriétés vertueuses, établies par ailleurs, du régime d’accumulation fordien.

Le régime qui succède au fordisme est tout autre. A l’exact opposé de ce que soutient la doctrine néolibérale, la déréglementation généralisée ne produit aucune croissance : il suffit de comparer en longue période le taux de croissance moyen en Europe sur les périodes 1945-75 et 1985-2013 pour que l’affaire soit vite entendue. Les mondialisateurs libéraux répondent en général à ce genre d’objection en préférant détourner le regard vers les BRICS et autres pays émergents… à ceci près, comme l’a montré Rodrik [2], que le succès de ces pays doit tout ou presque… au fait qu’ils ont pris bien soin de n’appliquer aucune des recettes que leur préconisait le FMI, la Banque mondiale et l’ensemble des prescripteurs autorisés du néolibéralisme !

Dans le dispositif néolibéral tel qu’il s’est appliqué aux pays les plus industrialisés, un élément s’est révélé particulièrement nuisible, il s’agit du pouvoir actionnarial qui est l’un des « charmes » de la déréglementation financière. Les exigences de rentabilité des fonds propres en constant relèvement ont en effet conduit à passer à la trappe tous les projets d’investissement qui ne passent plus la barre des 15 %, et forcent les entreprises à se saigner en dividendes ou en buy-back pour rétrocéder leur cash « oisif » aux actionnaires – forcément il est « oisif » puisqu’on lui interdit de travailler à moins de 15 %… Le néolibéralisme est donc un régime d’accumulation dépressionnaire par inhibition actionnariale de l’investissement.

Il suffit d’y ajouter toutes les pertes d’emploi liées à la large ouverture aux délocalisations et à la concurrence très distordue du libre-échange, plus les politiques économiques aberrantes d’austérité en période de crise, pour avoir toute les données structurelles de la pénurie d’emploi – dont on voit alors qu’elle est le propre des orientations profondes de l’accumulation du capital en régime néolibéral, et qu’elle n’a pas grand-chose à voir avec la présence des immigrés sur notre sol. Toutes choses égales par ailleurs, l’occupation des emplois par des immigrés nourrit la boucle macroéconomique « revenu-consommation-demande » et contribue à la création d’emplois pour tout le monde – raison pour quoi, en passant, le renvoi instantané de tous les immigrés que fantasme le FN n’améliorerait en rien la situation de l’emploi, au contraire !

Mais toutes choses ne sont pas égales par ailleurs. Diffèrentes, donc, les caractéristiques structurelles du régime d’accumulation en vigueur. C’est de ce côté-là, et de ce côté-là seulement, qu’il faut aller chercher les causes du chômage, et non du côté de la couleur de peau de ceux qui occupent les postes. C’est la forme dépressionnaire prise par l’accumulation du capital en régime néolibéral qui donne toute l’explication de la pénurie d’emploi. Et ce sont ces structures-là le problème de première instance – pas l’immigration.

Le FN ou la « réconciliation nationale »… sous l’égide du capital


Mais ce problème-là, le FN a-t-il quelque envie sérieuse de s’y attaquer ? Tout à son nouveau rôle, il clame vouloir faire la peau à la mondialisation et à la finance. Voire. Comme l’attestent ses revirements de longue période, le FN est un invertébré idéologique quand il s’agit d’économie, où il n’a d’autre boussole que l’opportunisme. Il se trouve qu’il peut compter avec une paire d’effrayés et d’éditorialistes décérébrés pour que tout lui profite. Mais on n’est pas forcés de s’y laisser prendre. Ni d’oublier de rappeler ce que sont les grands invariants de l’extrême droite en France (et sans doute ailleurs) : loin d’être, comme une lobotomie médiatique en entretient l’idée, l’apanage du peuple affreux, sale et méchant, l’extrême droite est un projet qui plaît beaucoup à une certaine fraction de la bourgeoisie, et dont d’autres, la bourgeoisie d’affaire notamment, s’accommoderaient très bien s’ils ne font pas œuvre de soutien manifeste.

L’histoire a suffisamment montré que la bourgeoisie avait le libéralisme politique qui s’arrêtait là où commence sa liberté de valoriser le capital. Rien ne permet d’exclure formellement une remise au goût du jour du « Hitler plutôt que le Front populaire » si la situation « l’exigeait ». Mais surtout rien ne permet de douter que la sociologie de ses élites dirigeantes, et de celles qu’elles recruteraient dans l’hypothèse d’une arrivée au pouvoir, conduirait le FN à mener une politique conforme aux intérêts du capital, ou disons à passer avec le capital un compromis politique, sans doute différent de celui de la mondialisation néolibérale, mais tout à fait satisfaisant pour la préservation de ses intérêts.

Lire le dossier « Les extrêmes droites à l’offensive », Le Monde diplomatique, janvier 2011

L’extrême droite prête à défier le capital pour les travailleurs est une fable qui ne résiste pas un instant à l’analyse. Ni encore moins aux enseignements de l’histoire. Car très loin de tout anticapitalisme, l’extrême droite est plutôt un rêve de « réconciliation nationale »… autour d’un ordre social dominé de fait par le capital. Aucun des fascismes n’a jamais cherché la confrontation avec le capital, tout au contraire : ils n’ont cessé de poursuivre la chimère d’un corps national fondu dans l’unité affective d’une appartenance mystique, cette fusion étant d’ailleurs explicitement conçue comme le moyen d’un dépassement de toutes les (inutiles) divisions « secondaires » – au premier rang desquelles le conflit de classes bien sûr…

C’est peut-être le Metropolis de Fritz Lang qui en donne la représentation la plus frappante, puisque, commençant à la manière d’un Marx cinéaste, campant la lutte des classes entre le sous-sol des prolétaires asservis et la surface de la bourgeoisie jouisseuse, il finit dans l’exaltation pré-nazie [3] de la réconciliation du capital et du travail, dont les personnages représentatifs finissent par triompher de leurs animosités respectives et se donner la main… sous le porche de la cathédrale !, soit exactement la trajectoire prévisible d’une Marine Le Pen qui tiendrait presque le discours de la lutte des classes, et emprunte tout ce qu’elle peut au discours de la gauche critique, mais finira à coup sûr dans le plus complet déni du conflit capital-travail – dont on sait qu’il est bien fait pour garantir et la domination et la tranquillité du capital –, et ceci au nom du « rassemblement » dans la « communauté nationale unanime ».

Récupérations lepénistes et braiements médiatiques


Faute de ces rectifications élémentaires, les erreurs intellectuelles et politiques s’enchaînent les unes aux autres. La gauche critique abandonne la souveraineté populaire et la nation-citoyenne à l’extrême droite qui les défigure en souveraineté du chef et nation ethnique ; et l’incapacité à qualifier, c’est-à-dire à affirmer le qualificatif pertinent – populaire pour la souveraineté, citoyenne pour la nation – suffit à rabattre ces deux idées sur les usages qu’en fait l’extrême droite, qui ne les fait plus exister implicitement que sous ses propres qualificatifs à elle – où l’on retrouve incidemment que les entreprises de récupération trouvent aussi leur possibilité dans la passivité de ceux qui se laissent dépouiller.

Or la souveraineté du peuple inscrite dans une citoyenneté élective, constituée dans et par le consentement fiscal, est cela-même qui ne cesse d’être attaqué par le néolibéralisme, comme l’attestent et les confiscations technocratiques (augmentées du pur et simple pouvoir des marchés…), et la généralisation de l’évasion fiscale des possédants. Il est certain que la lutte contre le néolibéralisme s’en trouve singulièrement compliquée lorsqu’on abandonne à l’ennemi les deux thèmes à la fois les plus centraux politiquement et les plus susceptibles de faire, à raison, levier dans l’opinion publique…

On comprend mieux alors, dans ce vide créé par une désertion intellectuelle, que des militants, voire des publicistes, sincèrement de gauche, finissent par s’égarer sérieusement en louchant du mauvais côté – mais le seul restant qui fasse vivre, quoique pour le pire, des thèmes qui leur sont chers, mauvais côté auquel ils cèdent sous l’habileté captieuse d’une extrême droite qui, comme toujours en période de grande crise, sait s’habiller des oripeaux de la révolution sociale.

Il leur suffirait pourtant d’aller creuser sous ces convergences trompeuses, et d’interroger ceux qu’ils envisagent de se donner pour nouveaux compagnons de route sur la régularisation des sans-papiers, sur leur intégration entièrement justifiée dans la nationalité, sur la profonde bêtise de la « théorie » qui lie chômage et immigration, pour recueillir des réactions qui leur montreraient le primat de la compulsion xénophobe, la manière dont elle ordonne et même dont elle subordonne toute la « doctrine », et pour voir combien ce qu’on pourrait appeler le délire de l’homogène nourrit un fantasme de « communauté nationale », littéralement parlant le fantasme d’une communauté et non d’une société, c’est-à-dire d’une fusion qui impose son principe (mystique) à tous les clivages, à tous les dissensus… à commencer bien sûr par celui qui oppose le capital et le travail.

Le voile est bien mince qui sépare cet arrière-plan de toujours de l’extrême droite de la comédie « sociale » qu’il nous joue à l’avant-scène. La stratégie de la récup’ est à coup sûr d’une grande habileté ; elle n’a cependant rien d’irrésistible, il est même assez simple de remettre quelques pendules à l’heure, pour peu qu’à gauche, on n’ait pas le désir de se laisser contraindre à un strip-tease intégral. La chose n’est pas seulement simple : elle est de la plus urgente nécessité. Elle l’est pour conserver des éléments de fond pertinents de la critique du néolibéralisme, elle l’est au moins autant pour ôter leur fourrage aux braiements médiatiques intéressés, trop content de se précipiter – « ah ! vous voyez bien ! » – sur la dernière récupération lepéniste, et dont l’empressement opportuniste à l’amalgame est le symétrique de celui du FN, l’un et l’autre également obstacles objectifs à la perspective de la transformation sociale.

Notes


[1] « Immigration : Parisot s’oppose à Guéant », Le Figaro, 16 avril 2011.

[2] Dani Rodrik, Nations et mondialisation. Les stratégies nationales de développement dans un monde globalisé, La Découverte, 2008.

[3] Le scénario de Metropolis a été co-écrit par Fritz Lang et par son épouse Thea von Arbou que ses inclinations nazies ont fini par faire adhérer au NSDAP.

Source : Le Monde Diplo

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160 réactions et commentaires

  • Le Yéti // 31.10.2014 à 00h11

    NB : Pour les mal-comprenants, non, je n’ai aucune complaisance avec “l’extrême-droite“, arrêtez de m’ennuyer avec ça, merci d’avance.

    Pourquoi vous défendre ainsi, Olivier ? La caravane passe. Elle n’a pas à se défendre pas contre l’aboiement des roquets.

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    • pierre9459 // 31.10.2014 à 09h01

      Olivier, on sait que tu n’es pas d’extrême droite: les nouveaux , avant de l’ouvrir, n’ont qu’à consulter tout ce qui se trouve ici-même…laisse passer la caravane, te bile pas et merci encore au passage pour ton job que je ne manque pas de faire circuler.

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      • V_Parlier // 31.10.2014 à 11h50

        En France, tout souverainiste est assimilé à l’extrême droite. Il faudra donc tous vous y habituer, même si vous êtes de la gauche historique. D’ailleurs Lordon se justifie pour empêcher cela à plusieurs reprises (il le fait assez bien, c’est vrai, même si je ne partage pas forcément toutes ses conclusions). Dans le cas contraire, même lui serait accusé d’extrême-droitisme…

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    • pierre9459 // 31.10.2014 à 09h05

      Et si par hasard vous trouviez ce que vous venez d’écrire à l’instant sur ce même site, ça voudrait dire que vous êtes d’extrême droite ?
      N’importe quel site peut reprendre les billets d’Olivier, c’est la liberté.
      Ça ne veut pas dire que ce dernier est allié de quelque manière que ce soit à ces sites.
      Un peu de réflexion s’imposait, ne croyez vous pas?
      Et pourquoi vous être fait cette réflexion avant même de venir ici lire ce qu’écrit Olivier à longueur de temps ? Ça vous aurait évité de plonger dans la facilité …
      Merci

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      • jp // 31.10.2014 à 21h06

        pas la peine d’être si agressif !
        Je dis que je me pose des questions, je n’accusais pas.
        je lis, relis, d’un blog à l’autre, compare et réfléchis ; ça prend du temps, contrairement aux réponses automatiques.

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    • Surya // 31.10.2014 à 10h25

      Ce sont des reprises (c’est quand même indiqué sur le site sus nommé) au même titre qu’ils reprennent des papiers de Jacques Sapir, de la chronique agora et même parfois d’Europe 1 comme ils reprennent des vidéos de BFM Business voire même de jean-Claude Michéa (qui doit surement être d’extrême droite lui aussi LOL)

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    • Louis // 31.10.2014 à 12h24

      Mon pauvre Olivier vous êtes d’extrême droite. Comme Jacques Sapir. Comme lui vous ne le savez pas c’est tout, et un brave Moscovici viendra vous l’expliquer un jour.

      http://russeurope.hypotheses.org/1940

      C’est de toute façon le sort de toute personne qui dénonce le système. Le terme extrême droite ne veut pas dire que vous êtes à droite de la droite mais que vous êtes quelqu’un de dérangeant et de dangereux pour le système. Une sorte d’insulte en fait.

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      • Van // 31.10.2014 à 16h19

        si il ya bien une extrême a notre époque cest bien celle de l’inhumanité , du matérialisme et du profit a tout prix , et les clivage politiques fictifs ne servent qua diviser les gens de bonne foi , et les intellectuels qui font leur choux gras sur les différence entre les partie politique sont complices de cette mascarade .
        les gens sont crédule de croire que l’égarement économique viens dune divergence politique , cest seulement la cause de l’existence de politiciens qui défende la France et d’autre qui la trahisse en servant les intérêt des lobby .
        la pluralité politique n’est pas le problème mais la vrais différence politique se résume a un camp qui défend l’Intérêt de France et un autre camp qui la trahit .

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    • Alae // 31.10.2014 à 15h51

      Les critiques vous étonnent, Olivier ? Mais enfin, vous savez bien que la seule arme du système néolibéral est la boue qu’on jette au visage de ceux qui osent sortir des clous et penser juste.
      N’en prenez pas offense. Leurs propres outrances, leur simplisme, leur terrorisme intellectuel et leur méchanceté les discréditent de toutes façons de plus en plus.

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    • Macarel // 31.10.2014 à 19h02

      Alors si Marine Le Pen dit qu’il pleut, quand il pleut vraiment, si l’on dit qu’il pleut et qu’il faut sortir son parapluie, ou s’abriter l’on est forcément d’extrême droite ???

      Je sais bien que le terrorisme intellectuel des élites souhaiterais qu’il en soit ainsi, car de cette façon elles peuvent faire taire toute contestation et tuer tout débat.

      A nous de ne pas tomber dans ce piège.

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      • bm607 // 31.10.2014 à 21h00

        Il me revient à ce sujet une petite anecdote parue dans la presse, il y a une année et demie environ. Un prof de philo avait proposé comme sujet « mieux vaut trop de libertés que trop de censure ».
        Un élève avait refusé de faire la dissertation, soutenu ensuite par ses parents, parce que… JM Le Pen avait prononcé une phrase quasiment identique peu de temps auparavant !

        J’ai toujours pensé qu’il avait bien fait de ne pas faire la dissertation : avoir un seul neurone ne lui aurait pas permis de pondre un texte, c’était le zéro assuré.

        Cette citation est donc désormais maudite et nul ne devra y réfléchir.

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      • georges dubuis // 01.11.2014 à 09h45

        J’ai distillé récemment la petite chose suivante:
        La richesse et les riches ont dès le départ des réseaux, les pauvres, et c’est leurs premier budget aujourd’hui, n’ont qu’un mobile……alors oui je suis fasciste, du mot fascio, car j’essaie de construire des réseaux pratiques de connaissances et reconnaissances au SENS propre et figuré……..
        GPS: hier soir nous avons pu constater en live, à CSOJ un spécimen de gauchistes de gros calibre, qui a avoué qu’ils étaient là pour casser du flic dans les manifs, ces néo ruraux, enfants de la couche moyenne en goguette, je les avais en fait rencontrer près de Tarnac pour la célébration de l’abolition des privilèges……..1er où 2eme privilège de l’époque était comme par hasard….les pigeonniers !! Communication déjà et toujours, c’est notre nature et la nature…. et pas le triste social, çà c’est un discours pour les pôvres élaboré par les proprios du prolo depuis 2 siècles, le spectacle d’une société, anonyme en pratique.
        Ce qui caractérise notre époque ce n’est pas le capitalisme c’est le salariat où la lutte des PLACES fait rage ainsi que le burn out, brusque dépression qui fabrique elle même une nouvelle catégorie de victimes voire une profession de foi pour les plus intelligents, ceux qui réalisent que ce n’étaient pas eux mais LA SITUATION qu’ils « vivaient »

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      • guillaume // 01.11.2014 à 23h20

        Je développe.
        Ça n’est pas pour me réjouir, mais E&R est l’un des sites politiques français les plus lus sur internet (sinon le plus). A partir de là, il est certain que le fait d’y être relayé doit apporter une visibilité non négligeable.
        D’un autre coté, ces contenus qu’Olivier considère comme libres de droit, sont le nerf de la guerre du financement d’E&R.
        Il y a donc une question morale légitime à se poser, quant à financer indirectement une organisation d’extrême droite, dès lors qu’on se défend d’en être.

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      • Eric // 02.11.2014 à 08h28

        Je m’étonne tout de même que m’on trappe un message dont l’humour peut ne pas plaire, tandis que certains messages violents et au premier degré ne sont pas inquiétés, Que l’on ne s’y trompe pas, je suis pour que tous les messages soient publiés. Cependant, si l’on décide de faire le ménage, le faire de manière cohérente et selon des critères qui ne soient pas arbitraires me parait souhaitable. Je remets donc mon post précédent, disparu sans que rien ne le justifie. Il ne sert à rien de chasser le naturel 🙂
        J’ai tout de même envie de finir sur une note d’humour. Il ne nous reste plus guère que ça en ce moment. À la lecture du titre de cet article repris de Monsieur Lordon, je me suis fait la réflexion suivante, à savoir que je ne savais pas, ou en tous les cas ne pensais pas, que l’on pouvait posséder de manière exclusive des idées, comme autant de titres de propriété. De la part de Monsieur Lordon, je trouve cela étonnant.

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    • jp // 31.10.2014 à 21h09

      d’accord, effectivement ce sont des reprises et sans signature ni citation.
      Mais alors on peut se laisser plagier sans rien faire pour se défendre ?

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      • Eric // 01.11.2014 à 18h31

        Les gens ne sont pas stupides. Quand E&R reprend un article ou une vidéo de tel ou tel, la source est précisée, ce qui est d’ailleurs parfaitement superflu tellement la chose est évidente. Je m’étonne par ailleurs qu’un post précédent disant que ce site, comme de nombreux autres, est aussi intéressant que consulté par un grand nombre d’internautes (information de notoriété publique), ait disparu sans la moindre raison, valable s’entend.

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  • Jack // 31.10.2014 à 00h56

    Adolf et Benito ont tous deux tenu des discours férocement anticapitalistes … avant d’êtres élus.
    Après, c’est la « raison » et le « réalisme » qui l’ont emporté. A moins que ce ne soit leur nature profonde …

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    • Micmac // 31.10.2014 à 04h11

      Benito n’a jamais été élu. Il a fait une marche sur Rome, avec ses copains qui avait des chemises brunes. Ça s’appelle un coup d’état, pas une élection.

      Adolphe a bien été élu, mais il n’était pas majoritaire. Pour être chancelier, il a dû faire alliance avec la droite. C’est un petit détail qu’on oublie souvent de mentionner…

      Maintenant, franchement, si vous trouvez que Lordon pourrait devenir un Hitler ou un Benito… Excusez moi, mais c’est vraiment débile comme commentaire. Et c’est exactement dans le droit fil de ce que dénonce Mr Berruyer : ce n’est pas parce qu’on est contre le capitalisme (entre autre) qu’on est fasciste. C’est même très exactement le sujet de ce texte de Lordon. Vous ne l’aviez pas compris, ça mérite donc d’être rappelé.

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      • ludovic // 31.10.2014 à 13h10

        adolf n’a jamais été élu il a été nommé au poste de chancelier par Hindenburg et bruning qui pensaient que la réalité du pouvoir allait montrer les limites de la politique d’Hitler.
        quelle naîveté de mettre le loup dans la bergerie. Parfois la connerie politique m’impressionne!

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      • Jack // 31.10.2014 à 21h11

        Merci pour vos leçons, mais je savais tout ça comme je sais qu’Adolf fraudait le fisc d’une façon à peine inimaginable.
        Pour ceux qui pensent que mon commentaire cherche à faire l’amalgame entre Lordon et l’extrême-droite, je vous signale que le texte plus haut parle d’une extrémiste de droite qui fait dans le « discours de gauche ».
        En clair, tout comme Adolf et Benito, elle finira par changer de discours.

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    • casper // 31.10.2014 à 06h04

      Vu qui finançait leur campagne, on est en droit de penser que leurs discours férocement anticapitalistes étaient surtout incroyablement hypocrites.

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      • Alae // 31.10.2014 à 15h56

        Exact, Casper. On ne le sait pas assez, mais Hitler était un pur produit du capitalisme d’un pays célèbre (qui n’était pas l’Allemagne, en plus).

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        • guillaume // 01.11.2014 à 01h35

          HItler était surtout soutenue par les industriels allemands, lesquels redoutaient que le pouvoir passent aux mains de ces affreux bolcheviks.

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    • Renaud 2 // 31.10.2014 à 09h04

      A priori, Mussolini ne s’est jamais caché à ce niveau-là : « Je suis réactionnaire parce qu’antiparlementaire, antidémocrate et antisocialiste. » Antisocialiste donc, pas anticapitaliste. Egalement : « J’estime que l’Etat doit intervenir le moins possible ».
      Concernant Hitler, il ne faut pas oublier qu’il a été financé par la Chase Manhattan Bank (Prescott Bush…) et Standard Oil (les Rockefeller). Donc Lordon a raison, le grand capital s’accommode très bien du fascisme, voire il le promeut, on le voit en Ukraine aujourd’hui. Cet événement est aussi passé inaperçu, mais une dictature aurait pu voir le jour dans les années 30 aux Etats-Unis, si le général Butler avait accepté sa mission (s’informer sur le Washington Coup : http://www.dedefensa.org/article-coup_rat_coup_r_ussi_coup_d_etat_sans_etat_06_08_2007.html).

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    • pierre9459 // 31.10.2014 à 09h06

      L’amalgame était facile, vous l’avez fait ….
      Un point godwin pour vous !

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    • guillaume // 01.11.2014 à 01h44

      « la meilleur solution, dans l’absolu » oui mais pour qui ?
      Vous ne pouvez faire l’économie des intérêts de classe. La « meilleure solution » ne sera jamais la même selon votre position sociale.
      Au bout du bout, la question de la répartition des richesse reste fondamentale, et cette « meilleure solution » aura nécessairement une orientation politique. A droite ou a gauche…

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  • Choupinet // 31.10.2014 à 01h40

    Les socialistes ont perdu 60% d’adhérents cette année – année qui n’est pas finie.
    Si tu n’entends pas avec les oreilles, je vais parler à ton portefeuille (Serrer les budgets de tout le monde aura eu des conséquences inattendues sur les enthousiasmes : OK, Socialiste, mais alors toi aussi)

    Merde, oups ! On était en bonne voie de supprimer démocratiquement le peuple, mais qui a oublié d’interdire la réalité ?

    Sans troupe ni cotisation, ça devient vite difficile d’exister, surtout dans un monde tout d’argent et de pouvoir. De l’ironie d’encourager sans bride ce monde des riches, et d’en oublier la règle de base : si tu n’es plus assez gros pour manger les autres, alors c’est toi le goûter.

    Cette chute d’adhérents arrive à la droite, ça arrive maintenant à la gauche. On pourrait se demander ce qui va venir les remplacer – le Front National ? j’en doute, ils sont les mêmes en moins bien élevés, ça se voit vite partout où ils passent.

    Sur Dedefensa, ils disent qu’il n’y a rien de possible tant que le système en place n’est pas éradiqué. Tout ce qui tentera de remplacer ce système avant sa mort, le nourrira d’une manière ou d’une autre. En attendant, il n’y aurait qu’à attendre.

    A voir comment se déroulent les événements, ça pourrait être vrai, on verra.

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    • Choupinet // 31.10.2014 à 02h06

      Rapide korrektur :

      « rien de possible tant que le système en place n’est pas éradiqué »

      =

      tant qu’il ne s’est pas lui-même étouffé lui-même jusqu’à se tuer, sous sa propre boulimie pathologique.

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      • Jackturf // 31.10.2014 à 08h33

        En effet, c’est comme une maladie ou faire des pansements sur une jambe de bois, le système doit aller au bout de sa logique destructrice, s’effondrer sur lui même, pour permettre le renouvellement par des cellules saines. C’est l’évidence même.

        En attendant même si le prix à payer sera lourd, pour nous, classes laborieuses, il n’est pas déplaisant de voir nos élites se débattrent dans la toile d’arraignée qu’ils ont eux mêmes tissées.

        Jouissif à plus d’un titre :

        Jusqu’ou iront-ils dans la négation de leur incommensurable bêtise ?

        Jusqu’ou iront-ils dans la négation de leur incompétence, qui éclate comme un feu d’artifice aux yeux des français ?

        Jusqu’ou iront-ils dans la répression du peuple, mouton docile et corvéable qui sort d’une longue léthargie ?

        Le danger est la, tout près, la peur les tenaillent, ils se retournent, ne sachant trop que faire, mais il n’y a qu’une issue, la fuite ou la répression sanglante, pas d’autre alternative, feront-ils le bon choix ?

        Réponse bientôt….

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        • Dommage // 31.10.2014 à 09h42

          ‘suis vachement pas pressé de voir leur choix moi, parce qu’il me semble que les « élites », même quand elles morflent, s’en sortent toujours mieux que les couillons lambda.
          Alors quand ce sera vraiment « sauve qui peut » pour nos seigneurs et maîtres… Ce sera sûrement pas marrant non plus pour moi et mes gosses.

          Enfin, tant qu’il y a de la vie…

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          • olivier69 // 31.10.2014 à 11h04

            Bonjour dommage,
            on lutte efficacement par la connaissance. La maitrise de l’information…
            La gratuité de la connaissance et de l’information est un combat juste.
            Lorsque vous êtes seul à croire, vous êtes isolé par défaut ! Vous perdez le pouvoir relatif que vous avez sur les autres. Informons ! Continuons….
            Cdlt
            ps : c’est pourquoi le don est une vertu. Le pouvoir absolu, c’est sur vous-même !

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            • Dommage // 31.10.2014 à 16h10

              J’avoue n’avoir pas bien saisi tout ce que vous avez essayé de me dire 🙂
              Enfin le ton général d’encouragement si, alors merci pour ça, c’est gentil.
              Je précise quand même que je suis pas complétement désespéré et roulé en boule au fond d’un puit. Si c’est l’impression que je donnais elle est inexacte et je me suis mal exprimé.

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            • olivier69 // 31.10.2014 à 16h44

              Oui dommage,
              c’était en effet, un encouragement. Nous avons des armes (la communication).
              Cdlt 🙂

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  • K // 31.10.2014 à 02h00

    Sur la forme :
    Il faudrait vraiment que Lordon choisisse son registre littéraire : essayiste ou poète. Car les phrases qui tiennent sur 15 lignes, le style ampoulé, le vocabulaire précieux, c’est bien joli mais ça nuit à la compréhension de ses thèses. Lordon gagnerait à être plus clair. C’est un penseur que je salue par ailleurs.

    Sur le fond :
    Il y a, en matière de politique, des sujets minés :
    – les sujets culturels (d’autres diraient « identitaires ») : port du voile, minarets, etc…
    – les sujets économiques : chômage, inégalités, fiscalité, etc…
    Une grande partie de l’article porte sur l’immigration, or l’immigration est un enjeux à la fois culturel et économique, c’est donc un sujet doublement miné. Je vais quand même m’y risquer.
    Proposer la régularisation, pour que les travailleurs actuellement clandestins ne soient pas condamnés à faire baisser les prétentions salariales de tous, me semble être une vision à courte vue. Cela entraînerait inévitablement ce qu’on désigne « un appel d’air ». Les étrangers viendraient s’installer en France massivement de manière illégale et n’aurait qu’à attendre la prochaine régularisation massive. Ce serait intenable.

    C’est étrange de lire un intellectuel se victimiser en se prétendant accusé de xénophobie de part ses prises de position (démondialisation, souveraineté populaire, etc), et dans le même temps accuser de xénophobie ceux qui défendent d’autres pans de la République (respect de la frontière, prise en compte des travailleurs français, etc…).
    De ce point de vue, on peut placer Lordon dans une position intermédiaire au sein de la gauche :
    – Plus « national » que Solférino
    – Mais plus internationalistes que ce que j’appellerais la gauche authentique (Michéa, Régis Debray).

    Après, sur l’arnaque FN, on est d’accord. Que penser d »un parti qui était il y a 20 ans ultra libéral (plus encore que le RPR) et pro-européen (l’hymne à la Joie à la fin des meeting de JM Le Pen) et qui hier comme aujourd’hui se délecte de « dérapages » racistes.

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    • SD Nocontent // 31.10.2014 à 12h07

      Que penser, une réponse parmi d’autres dans un paysage politique comme le nôtre, on peut penser que les élites dirigeantes (les vraies le 1%) aient décidé une réorganisation de celui-ci .
      Acte 1 : d’abord on liquide tout ce qui peut représenter l’histoire, les Hommes, les symboles, les luttes du peuple sensées être représentés par le PS , le PC étant mort politiquement, par le reniement de celles-ci (écoutons Valse ) et la conversion sans scrupule au libéralisme.
      Acte 2 : On prend un parti le FN ultra libéral, donc bien sous tout rapport pour les 1% qui va monter régulièrement en récupérant tout les mécontentements de la déstabilisation du basculement d’une société dont l’état était le protecteur, à une société gérée par les entreprises.
      Une fois au pouvoir sur des promesses qu’il ne tiendra pas, cette histoire du référendum pour quitter l’Europe plutôt que de dire carrément qu’on se casse vite fait, est très curieuse, le FN pourra revenir à ses premiers amours.
      Résultat, on se retrouve comme au USA avec deux partis ultra libéraux le FN équivalant au parti Républicain US , et L’UMPS au parti démocrate restera plus qu’a changer les noms , les autres partis ne représentant plus grand chose, le peuple est définitivement domestiqué.

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    • nimportekoi // 31.10.2014 à 16h41

      Je pense exactement comme toi. Le style ampoulé de Lordon me lasse très vite et après le paragraphe sur les régularisations, j’ai décroché. Tous ces raisonnements pour en arriver là : c’est a nous dégoûter de toute réflexion ! Des idées à la tonne pour en arriver à des solutions utopiques.
      Quand au début du texte de Lordon, il suffit de lire ce qu’il a oser écrire sur Michéa et on voit également le grand écart intellectuel dont il est capable.

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    • Lucien R // 31.10.2014 à 17h43

      « Les étrangers viendraient s’installer en France massivement de manière illégale et n’aurait qu’à attendre la prochaine régularisation massive. Ce serait intenable. »

      Vous n’avez pas bien saisi, Lordon ne prône en rien une telle chose :

      « s’il est évident que l’abandon de toute régulation des flux de population est une aberration indéfendable, il n’est pas moins évident que les résidents et les régularisés qui le souhaitent ont pleinement vocation à être intégrés dans la nationalité française. »

      Sur la question de la forme, je pense précisément qu’il est illusoire de la dissocier du fond, qu’un style personnel et recherché est consubstantiel à une pensée riche et complexe. Le meilleur moyen de s’en convaincre est de lire Michel Foucault.

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  • theuric // 31.10.2014 à 02h23

    Voilà un homme de gauche et non pas les représentants d’un parti qui, comme le parti radical avant lui, glisse irrésistiblement vers une droite qui laissa le champ libre de sa dérive extrême-droitière.
    Une gauche pétrie de culture, d’un verbe élégant, d’une ironie féroce et d’une logique sans faille.
    Combien Monsieur Lordon me rassura de le lire: « D’un retournement l’autre », et combien j’ai ri de ce petit livret.
    Il osa l’alexandrin, ce gaillard.

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    • pierre9459 // 31.10.2014 à 09h13

      Frédéric en effet est un vrai mec de gauche, d’une gauche réelle et sérieuse, authentique et respectable.
      Mais hélas, souvent bien difficile à lire tant il use et abuse dans ses termes de mots bien trop fouillés pour le lambda de service.J’ai eu toutes les peines du monde à lire son « Capitalisme, désir et servitude » tant l’extrême abus du latin et autres difficultés linguistiques y faisaient rage !
      Je préfère de très loin ses conférences et interviews qui sont bien plus accessibles.

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  • jp // 31.10.2014 à 02h28

    la « tétanie » de la gauche est celle du PS uniquement. Sur le site du PCF et le blog de JL Mélanchon, c’est clair, du moins en 2012 !
    Sinon, il y a maintenant plus de Fatoumata que Mamadou, (qui font les ménages dans les bureaux et hôpitaux et qui gardent les gosses des autres)
    cf INED et INSEE

    « Immigrés en France : une population majoritairement féminine

    le 19 07 2013
    Selon une enquête conjointe de l’Institut national d’études démographiques (Ined) et de l’Institut national de la statistique et études économiques (Insee), réalisée en 2008 et publiée dans la revue « Population et Sociétés » de juillet-août 2013, la population immigrée est devenue majoritairement féminine en France.

    Les femmes représentaient 47% de la population immigrée en 1911, 44% entre 1954 et 1975. Elles sont devenues majoritaires dans les années 2000, atteignant 51% en 2008. Elles représentent 65% des immigrés venus des pays de l’Union européenne (hors Espagne, Italie et Portugal) et 57% des immigrés d’Afrique centrale ou du Golfe de Guinée.
     »
    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/immigres-france-population-majoritairement-feminine.html

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    • cording // 31.10.2014 à 07h30

      Désolé, mais ces 2 formations restent attachées à l’euro parce qu’elles ont l’illusion de le transformer de l’intérieur parce qu’ elles ne veulent pas voir, par un internationalisme conçu en haine ou dépassement des nations, que cette monnaie est un élément du système qui écrase les peuples d’Europe notamment ceux du sud. Elle repose sur un déni démocratique comme celui du 29 mai 2005.

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  • seb // 31.10.2014 à 02h34

    Toujours bon à lire et entendre, Frédéric Lordon. Particulièrement ses études des rapports sociaux entre le salariat et le capital.

    Petite liste des meilleurs interventions sur youtube. Pour ceux qui veulent se « régénérer » socialistement parlant 😉

    Se débarrasser du Capitalisme (dans l’émission La-Bas si j’y suis)
    https://www.youtube.com/watch?v=BS3aWfOPmtY

    La-Bas si j’y suis à la fête de l’huma, avec frédéric lordon
    https://www.youtube.com/watch?v=0Al4OKtXEhA

    La révolution n’est pas un pique nique
    https://www.youtube.com/watch?v=4PEJlSvVZaY

    Critique de la liquidité du marché du travail et de la déshumanisation du salariat
    https://www.youtube.com/watch?v=msBVyI59i0Y

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  • boduos // 31.10.2014 à 02h38

    Bon,OK pour tes convictions et tes analyses Frédéric,mais est ce en t’adressant au lectorat du « Monde « que tu feras prendre le virage à 180°? Ne crains-tu pas justement de connoter négativement ton message avec ce support mainstream?
    Parce que ça devient urgent le virage!!!

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    • Micmac // 31.10.2014 à 04h21

      C’est pas Le Monde, mais Le Monde Diplomatique. Rien à voir. Le Monde Diplo, s’il était bien lié au Monde à ses débuts, a pris bien soin de s’en éloigné lors du virage libéral du premier, et à même carrément pris son indépendance lorsque Le Monde est entré de plein pied dans le libéralisme en devenant une société par actions.

      Le Monde Diplo est clairement antilibéral depuis… la révolution conservatrice, Thatcher Reagan. Ils n’ont jamais louper une occasion de leur craché dessus, même quand ils étaient les seuls à le faire, du début des années 80 jusqu’à ces terribles années 90.

      Vous avez loupé plein d’excellents articles dans le Monde Diplo depuis des années en croyant que Le Monde Diplo avait encore quelque chose à voir avec le papier toilette vespéral…

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      • jp // 31.10.2014 à 21h15

        « Vous avez loupé plein d’excellents articles dans le Monde Diplo depuis des années »

        rien n’est perdu, le Diplo a des archives (depuis 1954) accessibles en ligne
        http://www.monde-diplomatique.fr/archives

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  • gedeon // 31.10.2014 à 02h53

    Simpliste…et c’est le moins qu’on puisse dire.Purement « économique ».Veut ignorer que les tensions en cours ne sont pas « que  » économiques,mais systémiques au sens large du terme. Dans toutes les composantes,y compris culturelles,et même territoriales.Quant à « redécouvrir » que le FN s’est maquillé avec poudre et fond de teint social,ben moi j’ai redécouvert l’eau courante en ouvrant le robinet. ne dis pas que l’ultralibéralisme est une idée de libertaires,comme l’a bien souligné dit et redit…Friedmann. C’est l’application intégrale du il est interdit d’interdire,ou plus simplement de l’inflation « des libertés »….plus il y a de » libertés » (autoproclamées telles),plus le champ de la Liberté conçue comme un bien commun recule…si je pousse mon raisonnement jusqu’au bout,l’ultralibéralisme est une création intellectuelle ..;de gauche!

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  • odjo // 31.10.2014 à 03h42

    Je ne suis pas d’accord avec sa conclusion tout comme le FN ou l’autre gauche pour regulariser les sans papiers ou autre immigration incontrole . Il me semberait plus honnete de payer ou compenser les travailleurs d’en bas pour le travail ingrat peu gratifiant mais tres necessaire au lieu de le pousser sous le tapis de l’immigration reguliere ou irreguliere .

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  • Joanna // 31.10.2014 à 04h45

    D’abord bravo pour le « chapeau » : « il faut juger à la CPI tout Etat attaquant un Etat, bombardant et tuant des civils ». Entièrement d’accord.

    Pour M. Lorion je suis d’accord sur certains points mais pas sur d’autres.
    Là où il me semble faire fausse route c’est en gardant toujours le même postulat FN = « extrême droite », logique qui me semble de plus en plus dépassée, et en rejetant systématiquement a priori toutes les idées et propositions émises par ce parti, fussent-elles qualifiées « de gauche » (« le FN se montre d’une redoutable habileté dans le pillage éhonté des idées de la gauche critique »).
    Ainsi donc une idée dite « de gauche » deviendrait « d’extrême droite » à partir du moment où elle devient défendue par le FN ? C’est d’un simplisme un peu primaire et ça ne tient pas la route une seule seconde.
    Je n’ai pour ma part pas plus de complaisance avec le parti de Mme Le Pen qu’avec un autre, je juge les politiques sur la politique qu’ils défendent, leurs prises de position et non sur une étiquette qu’on veut leur apposer. Si je devais définir mes convictions je dirais que je suis fidèle au gaullisme et à ses valeurs qui ne sont surtout pas portées par l’UMP comme certains veulent encore en donner l’illusion.
    Et puis dans les récents évènements dans le monde où est le fascisme en action ? Qui incarne, chez nous et ailleurs dans le monde la volonté de réduire en esclavage des populations entières sous le joug d’un « nouvel ordre mondial » ?

    Alors il est loin le temps où un homme politique pouvait écrire ce qui suit en étant largement approuvé et sans se faire taxer « d’extrême droite » comme certains pourraient sans doute le faire maintenant. Je cite :

    « Il est des heures graves dans l’Histoire d’un peuple où sa sauvegarde tient toute dans sa capacité de discerner les menaces qu’on lui cache.
    L’Europe que nous attendions et désirions, dans laquelle pourrait s’épanouir une France digne et forte, cette Europe, nous savons depuis hier qu’on ne veut pas la faire.
    Tout nous conduit à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l’inféodation de la France, on consent à l’idée de son abaissement.
    En ce qui nous concerne, nous devons dire NON.  »
    En clair, de quoi s’agit-il ? Les faits sont simples, même si certains ont cru gagner à les obscurcir.
    [.]
    Une Europe fédérale ne manquerait pas d’être dominée par les intérêts américains. C’est dire que les votes de majorité, au sein des institutions européennes, en paralysant la volonté de la France, ne serviront ni les intérêts français, bien entendu, ni les intérêts européens. En d’autres termes, les votes des 81 représentants français pèseront bien peu à l’encontre des 329 représentants de pays eux-mêmes excessivement sensibles aux influences d’outre-Atlantique.
    Telle est bien la menace dont l’opinion publique doit être consciente.
    [.]
    Il est de fait que cette Communauté – en dehors d’une politique agricole d’ailleurs menacée – tend à n’être, aujourd’hui, guère plus qu’une zone de libre-échange favorable peut-être aux intérêts étrangers les plus puissants, mais qui voue au démantèlement des pans entiers de notre industrie laissée sans protection contre des concurrences inégales, sauvages, ou qui se gardent de nous accorder la réciprocité. On ne saurait demander aux Français de souscrire ainsi à leur asservissement économique, au marasme et au chômage. Dans la mesure où la politique économique propre au gouvernement français contribue pour sa part aux mêmes résultats, on ne saurait davantage lui obtenir l’approbation sous le couvert d’un vote relatif à l’Europe.
    [.]
    La politique européenne du gouvernement ne peut, en aucun cas, dispenser la France d’une politique étrangère qui lui soit propre. L’Europe ne peut servir à camoufler l’effacement d’une France qui n’aurait plus sur le plan mondial ni autorité, ni idée, ni message, ni visage. Nous récusons une politique étrangère qui cesse de répondre à la vocation d’une grande puissance, membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et investie de ce fait de responsabilités particulières dans l’ordre international.
    C’est pourquoi nous disons NON.
    NON à la politique de supranationalité.
    NON à l’asservissement économique.
    NON à l’effacement international de la France.
    Favorables à l’organisation européenne, oui, nous le sommes pleinement. Nous voulons, autant que d’autres, que se fasse l’Europe. Mais une Europe européenne où la France conduise son destin de grande nation. Nous disons non à une France vassale dans un empire de marchands, non à une France qui démissionne aujourd’hui pour s’effacer demain.
    Puisqu’il s’agit de la France, de son indépendance et de son avenir, puisqu’il s’agit de l’Europe, de sa cohésion et de sa volonté, nous ne transigerons pas. Nous lutterons de toutes nos forces pour qu’après tant de sacrifices, tant d’épreuves et tant d’exemples, notre génération ne signe pas, dans l’ignorance, le déclin de la Patrie.
    Comme toujours quand il s’agit de l’abaissement de la France, le parti de l’étranger est à l’oeuvre avec sa voix paisible et rassurante. Français, ne l’écoutez pas. C’est l’engourdissement qui précède la paix de la mort.
    Mais comme toujours quand il s’agit de l’honneur de la France, partout des hommes vont se lever pour combattre les partisans du renoncement et les auxiliaires de la décadence.
    Avec gravité et résolution, je vous appelle dans un grand rassemblement de l’espérance, à un nouveau combat, celui pour la France de toujours dans l’Europe de demain. » (fin de citation)

    Eh oui c’était en 1978 … c’est un certain Jacques Chirac (qui s’empressera d’oublier tout ça une fois élu) qui en a eu la paternité officielle (c’est un extrait de « l’appel de Cochin »), mais la plume était celle de la grande Marie France Garaud.
    Vraiment une autre époque hélas …
    Et il me parait évident que nous payons chaque jour le prix de plus en plus lourd d’avoir mené depuis plusieurs décennies maintenant une politique qui est aux antipodes de ce qu’aurait fait De Gaulle.
    Car le déclin … nous pataugeons en plein dedans.

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    • pierre9459 // 31.10.2014 à 10h47

      Le FN n’est pas d’extrême droite….ben voyons…
      Vous aurez beau vouloir tenter de l’habiller des atours démocratiques, on ne se refait pas !
      Les danses en Autriche avec les Nazis de là bas, elle les a stoppé (pas sur en plus) depuis 2 ou 3 ans uniquement parce que ça la foutait mal médiatiquement parlant mais ses amitiés avec les anciens SS persistent en coulisses et ne sont plus à démontrer !
      La bibise du papa à Svoboda, les criminels Nazis Ukrainiens, ce n’est pas non plus une invention et ça ne date pas de 10 ans non plus .
      Le FN est bel et bien un parti d’extrême droite qui plus est absolument anti ouvrier, anti syndical et pour la défense du patronat ! Que ce patronat soit Français ne change rien à l’affaire.Un exploiteur reste un exploiteur !
      Enfin pour finir, le FN ne nous ferait pas sortir de ce piège à couillons qu’est l’€ ou l’UE , ce n’est pas à l’ordre du jour de leur programme,il suffit d’aller voir leurs promesses officielles de campagne électorale pour le constater !
      Ils essaient par tous les moyens de détourner par exemple le programme de l’UPR pour l’arranger à la sauce FN. Ainsi par exemple ils affirment que l’article 50 du TFUE servant à négocier les modalités de sortie de l’UE d’un état servirait en réalité à négocier les traités de l’UE : une pure fumisterie au pire et une méconnaissance totale des textes au mieux !
      Mettez Marine Lepen en face de François Asselineau dans un débat franc et direct et vous allez voir la fusée FN s’écraser lamentablement très très vite. Mais bien sur, comme d’ailleurs tous les autres, elle refuse le débat bien qu’à mon avis, tôt ou tard, elle sera démasquée publiquement!
      Pour finir, le système est hyper complaisant avec le FN, l’invitant partout et sur tous les sujets, ils lui préparent sa litière, ni plus ni moins et c’est précisément parce que, contrairement à la duperie qu’ils veulent faire gober, ce parti est bel et bien au service de ce système, et donc …d’extrême droite dans tout le véritable sens du terme !

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      • Pascal // 31.10.2014 à 13h52

        J’ai par pour habitude de poster sur se blog que je suis régulièrement. Mais vous le comprendrez je vais aussi ailleurs car il y a autre chose que l’économie et la finance malgré ce que vous en dites.
        Je vais résumer, sur les questions économiques et économico-politique se blog est le meilleur, car très détaillé et la qualité des articles et leur choix est indéniable. Mais pour ce qui de Politique et d’histoire politique c’est zéro !
        Donc je vous invites tous ceux qui partage l’opinion de Pierre9459 et autres pensés similaires de se mettre au travail et comprendre se qui se passe entre les lignes du FN du PS et de L’UMP et de relire le Capital, friedman et autres intellectuels, et en n’oubliant pas que l’économie ça n’existe pas. Vous avez au bas mot une cinquantaine d’heure de lecture minimum entre l’actualité des partis et de leur histoire pour comprendre que tout ça c’est de l’ineptie et que la vérité est tout autre et ailleurs.
        Personnellement je suis inquiet pour la France mais aussi rassuré pour moi, j’ai l’impression de me revoir, il a bien des années, mais ça c’était avant et non je ne suis pas militant FN et à combien ça serait le cas, c’est une adhésion ou une opinion et les fascistes bien pensants d’où qu’ils viennent n’ont rien à m’apprendre mais peuvent encore parler à Pierre.
        Mais pour résumer, vous raisonnez en terme économique ou Politico-économique alors que tout est politique et qu’avant de comprendre ce qui se passe il faut comprendre QUI et POURQUOI (Les motivations des uns et des autres) les choses se passent. En politique rien n’arrive par hasard, vous devez vous intéresser aux personnes qui composent et pourquoi ils agissent et pas vous intéresser à l’habillage (c’est de la PUB), revenez à la personne. Donc si quelqu’un veut un changement, il va falloir s’intéresser aux personnes, et mettre un bulletin de vote n’a aucun sens si vous ne regardez les choses d’une manière globale (un parti par ex) plutôt que pour qui. Ensuite le passé est le passé, le PS et l’UMP (RPR/UDF) ou le FN d’hier ne sont plus ceux d’aujourd’hui. Savez vous qui au sein de ces partis pense(s), agit et fait bouger les choses etc…etc…etc…

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      • Lucien R // 31.10.2014 à 16h54

        « je juge les politiques sur la politique qu’ils défendent »
        C’est là toute ton erreur. Cela revient à prendre pour des intentions sincères ce qui n’est qu’opportunisme électoraliste. Je te renvoie à cette formule qui serait un bon mot si elle ne provenait de politiciens véreux : « Les promesses électorales n’engagent que ceux qui les écoutent. »
        Du reste, ne te laisse pas berner par la formule « ni droite ni gauche », qui n’est qu’un moyen de se démarquer de formations politiques impopulaires. Le FN n’a jamais assumé de responsabilités gouvernementales, mais ce que l’on voit au niveau municipal en dit long sur son ancrage politique. Supprimer la gratuité de la cantine scolaire pour les plus démunis, augmenter le nombre de flics et réduire les subventions aux associations, si ce ne sont pas des mesures de droite, tu m’expliqueras ce que c’est…

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    • bourdeaux // 31.10.2014 à 10h58

      Un visionnaire, ce monsieur Cochin; dommage qu’on n’en ai plus entendu parler ensuite ! 🙂

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  • Rem // 31.10.2014 à 07h26

    Quoiqu’il en soit si le FN monte autant c’est que le front de gauche n’a pas su avoir une ligne claire et n’a pas su convaincre.
    Le FN capitalise les déçus, et ceux qui veulent un changement ou qui -les imbéciles- espèrent des jours meilleurs.

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  • Kiwixar // 31.10.2014 à 07h30

    C’est la stratégie de l’oligarchie d’importer des immigrés (lumpenproletariat), afin de tuer les revendications sociales du prolétariat. Georges Marchais était contre l’immigration, pour cette raison. Pour doubler la mise et tuer les revendications sociales de ces immigrés légaux, l’oligarchie importe aussi des immigrés illégaux, en gardant les mailles des filets les plus larges possibles. On a donc des immigrés illégaux qui mettent la pression sur les immigrés légaux qui mettent la pression sur le prolétariat.

    Pourtant, être contre l’immigration quand on a déjà 5 à 8 millions de chômeurs, ou pour une immigration qualifiée uniquement, ce n’est pas être raciste ou d’extrême-droite, c’est juste du bon sens, et la majorité des pays du monde (qu’ils soient en Asie-Pacifique ou en Amérique) ne laissent venir s’établir que les étrangers amenant quelque chose de concret au pays.

    Exemple au Canada, Australie, Nouvelle-Zélande où il faut amener des skills nécessaires ponctuellement (infirmière, etc), ou créer son entreprise, ou être investisseur. En Australie il faut amener beaucoup de pognon pour se voir dispenser de parler anglais. En NZ, pas de dispense, il faut avoir un bon niveau dans tous les cas.

    Essayez d’expliquer à un Asiatique qu’en Europe des illégaux font grève, qu’on leur file alors des papiers de séjour et tout le pactole social qui va avec, et il vous regardera avec un interloquement peiné où la pitié se mélange à la condescendance la plus amusée.

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    • cedric // 31.10.2014 à 07h59

      Et puis on continu à piller le sud, on met en place des dictateurs à la solde du BAO et puis on dit à ces « nègres et autres sous-hommes » restez chez vous et crevez…. Non c’est pas être raciste que de dire cela. En effet. Gavons nous sur le dos du sud, y a bon le pétrole, les diamants, l’uranium.

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      • jp // 31.10.2014 à 08h22

        et le cacao et le coltan etc.

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      • Casquette // 31.10.2014 à 10h30

        « On » comprend les Chinois , les Indiens et les Qatariens ?
        Ensuite la richesse ne provient pas des matières premières mais de leur transformation , la richesse c’est pas le cacao mais le chocolat qui en est issu ,sans parler de toutes les autres chaines de valeur liée a sa commercialisation (R&D , pub , vente)
        Ces pays doivent se développer en ayant des usines qui n’ont expédiront ensuite leurs bijoux et leurs Rocher Suchard , le combat est là.

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        • Alain // 31.10.2014 à 11h39

          La richesse, ce serait le cacao si les pays producteurs pouvaient en négocier le prix. On est tellement habitués à piller le sud qu’on en oublie les raisons de leur pauvreté et de notre richesse.
          Si en plus ils prenaient en main les autres chaînes de valeur, je ne vois pas très ce qu’il nous resterait.
          Le tourisme peut-être ?

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          • Casquette // 31.10.2014 à 12h17

            Même en négociant à la hausse les pays du Sud resteraient pauvres , s’ils ne développent pas parallèlement une industrie de production et de transformation la spécialisation les maintiendra dans un état de sous-développement.
            D’autant plus que la richesse engendrée par la hausse des prix ira directement dans la poche des producteurs (même locaux) ,des détenteurs de capital et des dirigeants corrompus.
            Il y a plusieurs manières pour répartir la richesse mais pas mille non plus , l’impôt et l’industrie sont les plus efficaces d’entre elles , ce sont elles qui nous permis de nous enrichir tout en faisant de « nous » , dans la foulée , les vilains dominateurs que nous sommes.

            Après sur les chaines de valeurs , je réclame pas la fin des importations sur les matières premières ou la disparition des services mais à un réequilibrage dans la production et les échanges ,délocaliser les centres d’appel en Tunisie pourquoi pas ,faut bien que la francophonie ait une utilité sociale pour ces pays, mais la délocalisation d’automobiles qui nous sont ensuite revendus il faut y mettre fin.
            Il y a des secteurs qui peuvent être céder au Sud ,d’autres non , et d’autres qui peuvent faire le fruit d’une compétition classique comme le commerce du chocolat , pourquoi les Ivoriens n’auraient pas leur Nestlé ou leur Suchard ?

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        • Alain // 31.10.2014 à 11h52

          Le retournement de situation entre l’Angola et le Portugal nous donne un avant goût :
          http://m.youtube.com/watch?v=tv5wtiiuTbc

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      • K // 31.10.2014 à 11h10

        « On continu à piller le sud, on met en place des dictateurs à la solde du BAO »
        Qui est le « on » ? Il s’agit des peuples occidentaux? Personnellement, je n’ai jamais pillé qui que ce soit ni aidé un dictateur, et mes voisins non plus. Il ne faut pas confondre le Peuple avec la voyoucratie publique ou privée qui considèrent les pays pauvres comme un terrain de chasse.
        Car si ce sont les peuples occidentaux qu’on accuse, on entre dans la même logique que lors de la crise financière : On privatise les gains (du pillage) et on en fait supporter les conséquences sur le bas peuple (remboursements ou culpabilisation).

        Quand une compagnie pétrolière française verse un dessous de table à un dictateur africain, ça ne se traduit pas par une baisse des prix pour le consommateur français mais juste par une augmentation des profits de la compagnie (et distribution de rétro-commissions).

        Il ne faut pas inverser les responsabilités !

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      • V_Parlier // 31.10.2014 à 11h59

        Toujours cette obsession à coller en bloc les préconçus politiques selon les normes. Pourquoi n’est-il pas autorisé de penser à la fois que, oui nos multinationales pillent l’Afrique (par les coups d’Etat si nécessaire), mais qu’aussi, oui, quasiment les mêmes (ou ceux qui leur donnent le pouvoir) nous font endurer la punition par le dumping social importé et la régularisation de clandestins encouragés par l’ensemble des phénomènes. Oui, les deux sont vrais et je ne choisis pas pour coller à un idéologie à la mode! Et s’il faut combattre les deux, il faut combattre les deux et pas choisir.

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      • Gedeon // 31.10.2014 à 14h48

        Ho çà va bien comme çà,hein? Ils sont indépendants oui ou merdre? parce que vous croyez quoi? que les « émergents « sic! ne se gavent pas? les chinois,les coréens,les indonésiens,les singapouriens …et les golfiques? y en a marre de cette repentance à répétition et en continu… qu’ils mettent de l’ordre dans leurs affaires et on verra après…gavons nous? pourquoi gavons nous? pourquoi nous?je vais sûrement choquer,çà va de soi…mais je ne me sens en rien responsable du bordel qu’il y a chez eux…nous les manipulons? peut-être,et même sûrement…ben ils n’ont qu’à ne pas se laisser manipuler…zut à la fin…mon actye de contrition ,je le réserve à la messe…basta cosi!

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        • V_Parlier // 31.10.2014 à 18h08

          Un peu brut de fonderie. Cependant j’admets que même s’il est nécessaire de remarquer les dérives de la mentalité occidentale moderne, certains pourraient finir par croire que tous les autres sont parfaits. Par ailleurs, certaines habitudes de classer « suprématiste = blanc » deviennent quelque peu malsaines, j’en conviens. Surtout qu’il y a aussi bon nombre de « blancs » non occidentaux, beaucoup de « non blancs » avec une mentalité suprématiste (pro ou anti occidentale). Ce sont bien l’élite et les propagandistes suprématistes (qui se permettent de traiter les autres de radicaux) qui sont à incriminer. Surtout quand, par dessus le marché, ils nous font la morale.

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    • Lucien R // 31.10.2014 à 17h58

      « Pourtant, être contre l’immigration quand on a déjà 5 à 8 millions de chômeurs, ou pour une immigration qualifiée uniquement, ce n’est pas être raciste ou d’extrême-droite, c’est juste du bon sens »
      Avez-vous lu le texte ? Je me permets d’en douter. Si c’est le cas je vous suggère de prendre le temps de relire le chapitre « Immigration et chômage ».

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  • Dany // 31.10.2014 à 08h17

    J’apprécie beaucoup Frédérique Lordon, mais je trouve que dans son analyse, il occulte la principale partie du problème actuel du chômage qui est la robotisation et l’informatisation. Bientôt, on n’aura plus besoin de travailleurs humains surtout pour les tâches répétitives mais pas seulement car les logitiels étant de plus en plus performants, même les professions intellectuelles sont menacées. Je pense que ça pourrait être une bonne chose pour tout le monde si on en profitait pour redistribuer la richesse produite, réduire le temps de travail et le partager équitablement entre tous. Ce n’est hélas pas du tout ce qui se passe puisqu’aujourd’hui la grosse partie des profits est captée par une petite minorité qui s’enrichit sur le dos du reste de la population. Le travail restant disponible est partagé, mais d’une manière tout à fait inéquitable, avec d’un côté ceux qui ont du travail et à qui ont demande toujours plus y compris de travailler de plus en plus longtemps et de l’autre une masse de chômeurs qui sont stigmatisés et même pourchassés ou exclus s’ils ne trouvent pas un emploi alors même que le travail disparaît de plus en plus dans nos sociétés! La productivité augmente mais pas la part versée en cotisations pour financer la sécurité sociale.
    Je ne suis pas économiste, mais je pense qu’il est vraiment temps de repenser nos sociétés et de sortir du cadre actuel y compris en ce qui la concerne la croissance et la consommation. La croissance ne sert qu’à augmenter les profits et parallèllement détruit l’environnement et le bien être de millions de gens. Je crois vraiment que dans nos sociétés riches, la croissance n’est pas la solution mais plutôt le problème et qu’il faudrait réfléchir à un autre modèle.
    La manière de fonctionner actuelle ne pourra pas continuer éternellement, de telles inégalités sont inacceptables. La spoliation des ressources, la destruction des écosystèmes et de la biodiversité, tout cela finira par avoir raison de nous. Si on continue comme ça, l’humanité disparaîtra. Faut-il dire bon débarras, je ne sais pas. Au fond de moi je garde un espoir que tout n’est pas perdu, qu’on va se réveiller et que l’humanisme triomphera des égoïsmes…

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    • Kiwixar // 31.10.2014 à 08h46

      Avec les progrès techniques, on pourrait déjà travailler 2 jours par semaine en ayant la qualité de vie de 1920 avec les progrès utiles (médecine, dentiste, internet, transports). Evidemment, le temps libre des gueux est un danger de mort pour l’oligarchie : quand on a du temps libre, on réflechit, et on discute avec d’autres gueux, au lieu de rentrer à la maison déprimé, extenué pour s’affaler sur le sofa devant la machine à décérébrer (TV).

      « Si on continue comme ça, l’humanité disparaîtra »

      L’humanité est en train de diverger en 2 branches, homo sapiens gueuxium, et homo sapiens psychopatum. Phénomène récent qui différe des millénaires précédents, les deux branches ne mangent plus la même chose. De la cochonnerie industrielle d’un côté, du bio de l’autre.
      Les prochaines avancées techniques (implants, organes artificiels, immortalité) seront aussi limités à une partie élective de l’humanité. Une fois que la robotique sera au point pour combler tous les besoins des psychopathum, une épidémie « tombant à point » aura raison des gueuxium.

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      • jp // 31.10.2014 à 08h52

        le transhumanisme est en marche et les prothèses sont effectivement réservés à une élite, c’est bien comme vous que je vois l’avenir. Soit très noir pour la gueuse que je suis…

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      • Dany // 31.10.2014 à 09h26

        @kiwixar
        Je crains hélas que vous ayez raison. C’est probablement le projet des dominants aujourd’hui. C’est pourquoi une révolution est nécessaire et je crois qu’il est trop tard pour qu’elle s’opère de manière pacifique. Alors quitte à mourir, autant que ce soit pour défendre des valeurs de partage et d’humanisme plutôt que de se laisser écraser par les psychopathes qui gouvernent le monde! Il serait temps de ressortir les guillotines…

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        • Kiwixar // 31.10.2014 à 14h30

          « C’est pourquoi une révolution est nécessaire et je crois qu’il est trop tard pour qu’elle s’opère de manière pacifique »

          Je pense qu’il n’y a pas UN cas dans toute l’histoire humaine où des gens au pouvoir ont abandonné le pouvoir de leur plein gré. Comme ils ont le contrôle législatif, ils interdisent évidemment toute forme de remise en question du système, même si ils permettent quelques soupapes qui les font bien marrer (dérouler les banderolles au métro Bastille, les remballer au métro Nation). Quand les gueux commencent manifestement à s’agiter, ils se dotent d’un arsenal répressif « anti-terroriste » qui sert le moment venu pour taper les clous qui dépassent, avec un savoir-faire repressif français anti-manif qui fait la jalousie de tous les dictateurs mondiaux.

          Concernant la frénésie anti-terroriste, cetite statistique annuelle pour les US (à confirmer) :
          – morts dûes à ebola : 1
          – morts dûes à Isis : 2
          – morts dûes aux téléviseurs renversés : 140
          – morts dûes aux problèmes cardiaques : 600,000

          Les choses s’amélioreront quand les journalistes se rendront compte qu’ils ne font pas partie de l’ « élite » mais bien partie des gueux, et qu’ils seront sacrifiés avec nous.

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          • Renaud 2 // 31.10.2014 à 14h54

            Oui, John Michael Greer l’explique bien dans un de ses derniers billets. Tant que les hommes de sous-main (journalistes, bureaucrates, militaires) se sentent plus proches de l’élite que du bas peuple, le système continue à fonctionner, mais quand cette base perd sa solidité, qu’ils se rendent compte qu’en fait ils sont plus proches du bas peuple que des élites, c’est là que le système s’effondre.

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          • Julian // 31.10.2014 à 17h11

             » Les choses s’amélioreront quand les journalistes se rendront compte qu’ils ne font pas partie de l’ “élite” mais bien partie des gueux, et qu’ils seront sacrifiés avec nous.  »

            Oui mais leur outil de travail est aux mains de l’élite. Et, nécessairement, il faut bien vivre.

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            • olivier69 // 31.10.2014 à 17h21

              Bonjour Julian,
              au prix du sacrifice de ses enfants (ou futurs enfants) ? L’intérêt générationnel est plus précieux que l’intérêt individuel…..Pourquoi l’héritage sinon ?
              Cdlt
              ps : Voyons Julian ?

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      • pierre9459 // 31.10.2014 à 10h55

        Vivement qu’ils mettent en oeuvre ce projet alors car si les gueux ne sont pas capables de se défendre et d’imposer leur droit naturel à la vie, alors il est normal qu’ils disparaissent !
        Je sais que c’est dur de parler ainsi mais si on se laisse faire, alors on mérite ce qui va arriver !
        On a dégueulé sur la révolution en traitant par exemple ce qui s’est passé en 93/94 d’abomination. N’empêche que l’échafaud à cette époque (même si parfois ça coupait un peu facilement) faisait fermer leur gueule à tous ces dominants qui aujourd’hui, d’après vos dires, projettent ni plus ni moins que nous exterminer.
        Et qui sont les premiers avec leur bêtise crasse et leur inculture à dégueuler sur la révolution, sur Robespierre et les autres ? Les gueux en grande partie qui répètent la belle litanie que leurs maitres leur ont inculquée !!!!!

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        • olivier69 // 31.10.2014 à 11h12

          Bonjour pierre,
          personne ne mérite le sort de l’autre. Il n’y a pas de sélection naturelle….Il y a un message universel (un code).
          Cdlt

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        • harvest // 31.10.2014 à 15h02

          Pierre, ce n’est pas parce que les gueux sont peu lucides qu’ils méritent l’abattoir; d’autant que cette lenteur (ou paresse) d’esprit est d’abord le résultat d’un savant entretien de la part des maitres.
          Mais malheureusement, à l’éclairage de l’Histoire, force est de constater qu’il faudra hélas descendre encore bien plus bas avant que la misère et le désespoir ne rendent le lavage de cerveau obsolète et inopérant.

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        • jp // 31.10.2014 à 21h26

          « si les gueux ne sont pas capables de se défendre et d’imposer leur droit naturel à la vie, alors il est normal qu’ils disparaissent ! »

          les gueux vieux et/ou handicapés qui ne peuvent pas manifester parce faut pouvoir courir vite quand les flics robocops attaquent, peuvent donc crever ?

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      • Alain // 31.10.2014 à 12h20

        “Si on continue comme ça, l’humanité disparaîtra”
        Bon, pour l’instant l’humanité n’est pas sur la liste du WWF, elle aurait même tendance à pulluler. On se demande ce que foutent les garde forestiers!

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      • Alae // 31.10.2014 à 18h21

        « Les prochaines avancées techniques (implants, organes artificiels, immortalité) seront aussi limités à une partie élective de l’humanité. Une fois que la robotique sera au point pour combler tous les besoins des psychopathum, une épidémie “tombant à point” aura raison des gueuxium. »

        La consolation, Kiwixar, tient à ce que l’homo sapiens psychopathum étant autodestructeur (ça va avec la psychopathie), à terme, la victoire de nous autres, les geuxium, est inéluctable.
        Et toc.

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  • tchoo // 31.10.2014 à 08h22

    La régularisation des sans papier est une solution de l’immédiat, parce qu’ils sont les nouveaux esclaves, parce qu’ils exercent à leur corps défendant une pression sur les salaires et les conditions de travail, mais cela doit s’accompagner d’un contrôle strict de l’immigration de suite après cette régularisation, et une répression accrue sur les employeurs utilisant de la main d’oeuvre au noir (sans jeu de mot).
    L’appel d’air étant le risque, il ne doit pas masquer et servir de prétexte à toutes mesures humaines et de bon sens, il y faut trouver une parade.
    Et enfin, faire croire encore et toujours que l’immigré est le problème, est un écran de fumée destiné à masquer les véritables causes, encore que avec Sarkhozy et autres Valls on pourrait y accorder quelques crédits!

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    • Nicks // 31.10.2014 à 08h40

      Ouf, enfin un commentaire qui aborde le problème dans sa globalité. Il est évident d’une part, qu’il est impossible de reconduire tous les illégaux dans leur pays. Donc régularisation et ensuite contrôle plus strict des frontières. Mais, d’autre part, il est illusoire de stopper les flux migratoires si l’on ne va pas expliquer aux pays d’accueil que nous allons tout faire pour qu’ils puissent offrir un avenir à leur citoyens. Ces derniers ne demandent qu’à rester chez eux.

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      • Julie // 31.10.2014 à 19h03

        on pourrait commencer par arrêter de diffuser des feuilletons qui présentent la vie dans nos pays comme idyllique? beaucoup d’afghans ou d’érythréens croient vraiment que les européens vivent dans des châteaux malheureusement!

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        • Van // 02.11.2014 à 00h19

          cest plus la misère et les guerres dans leur propre pays qui pousse ces personnes a immigrer en Europe et ailleurs , les gens sont beaucoup plus attaché a leur pays que lon croit mais on ne leur a pas laisse le choix , je pense aux chrétiens dirak qui nont pas quité leur pays même pendant l’embargo et les guerres du golf américaines mais quil a fallu des génocidaires extrémistes aidé par les usa pour les dissuader de partir .
          si on veux que cette immigration non voulu cesse faut deja pas détruire des pays deja fragile et de laisser les pays africain se débrouiller sans intervenir a chaque fois dans la politique interne , et de ne pas soutenir des dictateurs mafieux qui monopolisent les richesses du pays pour un clan .
          il est simpliste et malhonnête de mettre tout sur le dos d’un immigré humanitaire .

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  • Gribouille // 31.10.2014 à 08h22

    Je trouve pas Frédéric Lordon très honnête quand il évoque une alliance objective entre le capital et le FN.
    Je suis désolé mais, quand vous défendez le retour au franc et que vous prônez des mesures protectionnistes, vous vous heurtez frontalement aux intérêts des multinationales françaises. Il me semble difficile dans ce contexte de trouver un terrain d’entente entre un capital mondialiste qui désire aucune entrave à la circulation des biens, des personnes et des capitaux, et, un FN qui souhaite le retour d’un Etat interventionniste en lieu et place de l’Etat laisser-fairiste actuel.
    Lordon fait probablement référence au nazisme et son alliance objective avec la bourgeoisie allemande. Mais la question qu’il faut se poser serait de savoir si les situations sont comparables 80 ans après ? En outre, quand la CGT se fait le chantre du nucléaire, et en vient à annoncer sur la radio la bonne nouvelle que serait la vente de réacteurs EPR à l’Angleterre, j’ai du mal à croire à une indépendance de ce syndicat face au grand capital. Et il n’est nul besoin de rappeler l’influence du MEDEF sur la politique économique du gouvernement actuel censé représenter la gauche. Le grand Capital de Lordon a déjà le pouvoir politique et médiatique entre ses mains et, il ne s’en cache même plus.
    Pourquoi, il soutiendrait le FN ? Sur ce point, j’ai du mal à suivre Lordon.

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    • harvest // 31.10.2014 à 15h08

      Pourquoi il soutiendrait le FN? Parce que le FN, lorsque les maitres lui donneront le hochet (et le fouet qui va avec) dans les prochaines années, est appelé à nous faire passer des pilules encore plus amères.

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    • TC // 31.10.2014 à 19h36

      @Gribouille : le FN n’a pas vocation à gouverner puisqu’il ne dépasse jamais les 15 % d’inscrits à chaque élection. Pour s’en convaincre, il suffit de revoir les vidéos où Jean-Marie Le Pen dit clairement qu’ils n’étaient pas prêts pour prendre le pouvoir, suite aux résultats du 21 avril 2002.

      Ce faux parti contestataire n’évolue donc sur la scène politique que pour une seule raison, diviser l’électorat sur la question de l’Union Européenne et donc sur la souveraineté du pays. Imaginez si un parti politique arrivait à rassembler les 55 % d’électeurs qui ont dit non au Traité de Lisbonne ! Pour rassembler, il faut faire abstraction de tous les sujets qui peuvent être clivant et certainement pas en tapant à longueur de journée sur les Arabes ou les Roms.

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      • Gribouille // 31.10.2014 à 20h30

        @ TC

        Sur le premier point des 15% des inscrits. On rappellera que le FN est arrivé devant le PS et l’UMP lors des dernières élections européennes. J’en déduis que les partis de gouvernement représentent eux aussi moins de 15% des inscrits ! Celui qui gagne est en réalité celui qui arrive devant. Les inscrits qui ne votent plus posent effectivement un problème de légitimité démocratique mais, j’ai pas l’impression du coté du PS comme de l’UMP que ça les dérange plus que ça. Et surtout, ça ne les empêche pas de gouverner.

        Sur le second point de la division de l’électorat concernant l’union européenne. On peut renverser l’argument assez facilement. Y a t-il réellement un parti anti-européen en France autre que le FN ?
        La gauche de la gauche se perd dans des postures ambiguës sur l’Europe. Du genre on veut une autre Europe mais on se refuse à en sortir. C’est ce qu’on qualifierait en théorie des jeux de menace non crédible car si on se refuse à quitter la table, on sait qu’à la fin on s’alignera, et on trahira la frange anti-européenne de son électorat comme l’a fait Hollande avec le TSCG qu’il devait renégocier (aujourd’hui, il en est réduit à soumettre le budget de la France au bon vouloir de la commission).
        Quant à Debout la république ou l’UPR, ce sont des nains politiques.
        Dans ce tableau d’ensemble, le diviseur serait le FN ? J’ai le sentiment qu’à gauche comme à droite, on essaie plus de mordre dans l’électorat anti européen du FN pour le diluer que l’inverse.

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  • skio // 31.10.2014 à 08h56

    Frédéric lordon nous décortique très bien le rôle du FN dans son rôle

    De pollution organisée et voulue , par les tenants atlanto-européistes,

    Mettant ainsi un voile de diabolisation pour tout débat démocratique

    Pour combattre cela démocratiquement, il n’y a aucune notion de droite où de gauche, mais celle de libération nationale ,dans le sens définit par
    J. LORDON , et F. ASSELINEAU.

    Le FN, une invention pour pourrir le débat. 40 ans d’arnaque expliquées en 9 minutes.

    http://www.youtube.com/watch?v=cpV8cnxfhxE&list=UUf9dEiQAcHb25GTgFX-cfQg

    Si le FN n’existait pas il faudrait l’inventer » (à quoi sert vraiment le FN)

    http://www.youtube.com/watch?v=yvpHRo4m1vg&list=UUf9dEiQAcHb25GTgFX-cfQg

    L’imposture du FN ou comment les médias vous enfument depuis 40 ans

    http://www.youtube.com/watch?v=eztvPazR4AQ&list=UUf9dEiQAcHb25GTgFX-cfQg

    PÉTITION POUR DEMANDER L’ORGANISATION D’UN RÉFÉRENDUM SUR LES TRAITÉS DE LIBRE-ÉCHANGE TATFA, CETA ET TISA, VIENT DE FRANCHIR LE CAP DES 7500 SIGNATURES.
    Pour le découvrir et pour signer, c’est ici : 
    https://www.change.org/p/gouvernement-français-pour-l-organisation-d-un-référendum-sur-l-accord-de-libre-échange-ue-canada-ceta-le-traité-transatlantique-tafta-et-l-accord-sur-le-commerce-des-services-tisa

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    • Sébastien // 31.10.2014 à 13h26

      Le problème de l’UPR, c’est qu’en dehors de l’Europe, il occulte totalement les autres dimensions, économiques, politiques, technologiques, démographiques, géo-politiques etc etc.
      Un arbre, aussi beau soit-il, pour cacher une forêt, ça reste un créneau étroit et peu crédible. Drôle de politicien tout de même…
      A l’obsession européenne, on pourrait opposer l’obsession anti, ou pro-immigration. Drôle fe façon de faire de la politique tout de même. Cela ne vous interroge pas?

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      • skio // 31.10.2014 à 14h36

        @ sébastien , je vous invites à voir les 20 thématiques du programme politique pour rétablir la démocratie , le programme est calqué sur celui DU CNR de 45.
        Indépendance politique
        Rétablir la démocratie (suite)
        Les Médias
        Une société de liberté (Internet)
        L’égalité des citoyens
        Les banques et la finance (suite)
        L’intérêt général
        La production nationale
        Nationalisations (EDF, Autoroutes, SNCF, …)
        Capital et travailleurs
        Rémunération et logement
        Syndicats et financement
        Santé et sécurité sociale
        L’agriculture et la qualité des aliments
        Les retraites
        L’enseignement et la culture
        Rétablir la grandeur de la France (suite)
        La Francophonie
        Référendums et débats nationaux (politique énergétique, immigration, dette publique)
        Les sujets non abordés (impôts, taxes, fiscalité, emploi, insertion, …)
        Conclusion : Une présidence citoyenne
        http://www.upr.fr/programme-politique

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  • yann // 31.10.2014 à 09h08

    Mr Lordon a le mérite de dénoncer une immigration qui pèse sur les salaires et il n’a pas peur de marcher dans les traces du FN tout en le combattant, il reprend la phrase de MARX « l’immigration est l’armée de réserve du capitalisme » qui avait déjà fait cette analyse, 150 ans au par avant. Les discours sincères et sans arrière pensée des personnes favorables à l’immigration (de gauche, comme de droite) sont du pain béni pour une partie des sociétés et grands groupes occidentaux. Là ou ils n’ont pas pu délocaliser leur activité (car elle se fait in situe : bâtiment, services), ils ont délocalisé la mains d’œuvre.
    Par contre Mr Lordon oublie un pan entier des problèmes que peut soulever une immigration: les volets sociétaux, culturels et cultuels . les électeurs qui votent front national y sont très sensibles, peut être plus qu’aux problèmes économiques que cela peut engendrer. Certaines personnes commencent à analyser les comportements des « déjà sur place « et  » des nouveaux venus » comme Christophe GUIlUI avec son livre « la France périphérique ». A ce niveau là, on ne parle plus de salaire ou de compte de résultat mais de multi culturalisme. Le débat sur l’immigration en France tourne aujourd’hui sur le foulard, le Hallal, la construction de salle de prière, avant tout. Si la gauche veut avoir un discours complet sur la question, il faudra quelle enfourche toutes ces questions, sans langues de bois et sans démagogie.

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  • BA // 31.10.2014 à 09h11

    Frédéric Lordon écrit :

    « Le souverainisme de droite n’est donc rien d’autre que le désir d’une restauration (légitime) des moyens de gouverner mais exclusivement rendus à des gouvernants qualifiés en lesquels « la nation » est invitée à se reconnaître – et à s’abandonner. Le souverainisme de gauche est l’autre nom de la démocratie – mais enfin comprise en un sens tant soit peu exigeant. »

    Fin de citation.

    Frédéric Lordon montre que la fracture politique la plus importante en 2014 n’est plus la fracture gauche / droite.

    En 2014, nous pouvons constater que le Parti Socialiste et l’UMP sont d’accord sur l’essentiel : ils veulent tous les deux continuer la construction européenne, quels que soient ses résultats économiques, quels que soient ses résultats financiers, quels que soient ses résultats sociaux.

    En 2014, le Parti Socialiste et l’UMP sont d’accord sur l’essentiel.

    La fracture politique la plus importante est la fracture européistes / souverainistes.

    A mon humble avis, les élections législative et présidentielle de 2017 se joueront sur cette fracture européistes / souverainistes.

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  • bourdeaux // 31.10.2014 à 09h16

    Lordon s’égare sur la question des irréguliers en prétendant que le patronat y voit une réserve de travailleurs corvéables et sans protection légale, car on ne peut pas faire de contrat de travail à un « sans-papier », et que pour le payer, il faut sortir du liquide ; c’est faisable pour un artisan du bâtiment qui fait du particulier, mais pour une société ça devient tout de suite plus compliqué.
    Quant au « fumier intellectuel » qu’il évoque dans la première partie de l’article, c’est juste mais pas nouveau : vous pouvez vous sentir sincèrement « de gauche », mais si en même temps on vous demande de brûler d’enthousiasme pour le « mariage pour tous » ou pour la « fête de la musique » et que vous vous y refusez, vous êtes immédiatement et sans jugement étiqueté « de droite » . Il y a ainsi, à toutes époques, des contiguïtés malsaines dont la fonction est d’identifier à coups sûr, parmi les brebis de gauche, les égarées des bien serviles. Dans les années 60 c’était la phénoménologie husserlienne, ou le réalisme socialiste d’Aragon, aujourd’hui c’est la Gay Pride et les sans papiers…
    Faut-il s’étonner d’ailleurs, que la dispute politicienne pratique ainsi l’excommunication, dès lors que le débat se mène entre « partis »? Soit vous êtes dans un parti, soit vous n’en n’êtes pas. Si l’on peut être ami d’un homme sans partager toutes ses opinions, l’enrôlement partisan tel qu’il fait vivre le débat politicien interdit, de fait, ce genre de nuances: soit vous êtes pour, soit vous êtes contre, tout est dramatisé (au sens propre). La politique par le canal des partis rend tout ralliement inconditionnel, et donc, toute nuance impossible.

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    • Resolix // 31.10.2014 à 12h49

      Vous êtes bien naif. 500 000 travailleurs sans papiers estimés dans cet article, en 2009 :
      http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-travailleurs-sans-papiers-participent-a-l-economie-francaise_746096.html .

      Par ailleurs, il y a des facteurs de corvéabilité : même en situation régulière, un immigré en situation précaire aura moins de latitude à refuser une situation sociale. Ajoutons les travailleurs intra-UE (détachés) qui travaillent en France avec les charges sociales de leur pays. Ajoutons ces emplois externalisés qui ne le seraient pas si des taxes les rendaient plus rentables en France.

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    • Norbert // 01.11.2014 à 06h01

      @ bourdeaux,

      Cynisme ordinaire : Sieur Hollande signe un contrat, en PPP (Partenariat Public Privé), avec le sieur Bouygues pour la réalisation et l’exploitation de centres pénitentiaires. Sieur Bouygues, pour arriver à ses fins, opptimisme un max grâce à son bureau d’étude hygtech dans une politique lowcoast, puis sous traite, selon un principe de poupées gigognes, à de petites sociétés qui elles mêmes sous traitent à de petites entreprises qui sous traitent à des artisans qui recrutent ou ils peuvent avec des budgets ridicules.

      On obtient ainsi un appel d’air sur le travail non déclaré, ou peuvent s’insérer une population irrégulière, cela tendant à fair baisser le coût du travail et rendre déficitaires les caisses de cotisations sociales.

      Puis, par une précarisation de la masse prolétarienne et la rupture du contrat social, on assiste à une recrudessence de la violence et du racisme ordinnaire, qui justifie la création de nouvelles prisons et une nécessité d’exploiter plus durement dans un contexte de concurence sociale.

      Le cercle pernitieux est bouclé, il ne reste plus qu’à le rendre pérenne, d’où le PPP, qui endette l’état par tranche de 30 ans et lui interdit d’intervenir socialement sans froisser Bruxelles qui nous enferme dans les 3% de marge d’immanoeuvrabilité.

      Notons, que outre l’irrespect des regles de l’art dans la constructions par des sociétés telles que Bouygues, faire appel aux travailleurs selon ce procédé garantie un succession de mal façons rendant l’ouvrage rapidement vetuste et coûteux en entretien et maintenance bien avant le terme des 30 années de location, ce qui se rajoute aux deficits de gestion cumulé depuis quelques décennies par l’état Francais, qui n’est plus ni un état, ni même Français.

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  • nebul_eu // 31.10.2014 à 09h26

    Finalement c’est presque une bonne nouvelle de se faire traiter d’extrémiste aujourd’hui
    la plus grave insulte serait d’être traité de conformiste.
    Un extrémiste est aujourd’hui quelqu’un qui ne soutient pas spontanément et totalement la liste des décisions éclairées émises au choix par l’ue, le gouvernement , le medef etc…
    Ne pas confondre avec un être radicalisé, notamment suite à des lectures sur internet, qui émettrait des critiques infondées sur les mêmes décisions.

    Néanmoins , le retour à la normale devrait rapidement intervenir grâce à l’intervention efficace du ministère de la vérité, qui prévoit entre autre de créer le parti central unique,
    ainsi les extrémistes de gauche et de droite pourront créer des divisions internes sans que celà nuise à notre image, ni diminue le nombre des adhérents.

    Un reportage authentique sur nos militants réconciliés et unis sera rapidement diffusés sur les grands médias indépendants.

    Vive moi

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  • Casquette // 31.10.2014 à 10h05

    Au moment de sa publication je trouvais déjà qu’il s’appesantait trop sur l’immigration en laissant de coté les développements sur la nation/souveraineté et sur ce qui distinguait leurs versions d’extrême droite et de gauche.
    Sa conception de la citoyenneté reste quand même très problématique , considérer qu’on est ou que l’on devient français à partir du moment ou on cotise à l’Ursaf ou qu’on paye nos impôts ici revient à dire que la nationalité est un simple contrat forfaitaire , comme peut l’être un contrat pour un opérateur mobile , ou là effectivement les choses sont beaucoup plus clairs : tu payes plus ton abonnement ta ligne est coupée , or avec la nationalité c’est totalement différent…
    Beaucoup de français , comme ceux qui sont au RSA , ne payent ni cotisation ni impôts ou très peu , dans certaines citées la moitiée de la population vie d’aides sociales et n’est donc pas soumise à l’impôt non plus , Lordon leur refusera t-il la nationalité à ce titre ?
    Et les expatriés qui ne sont pas exilés fiscaux comme Gégé ?

    Ensuite j’approuve complètement sa démarche de vouloir mettre une frontière entre la gauche et l’extrême droite (car les désaccords et les fractures existent toujours) mais pourquoi lui et ses camarades du Diplo ont-ils étendu cette logique de démarcation à des gens comme Michéa ?
    Je me rappelle plus si l’article avait été publié avant ou après leurs charges contre le philosophe
    montpellierains , en tout cas je me souviens de sa réponse et du profond embarras qu’elle contenait , embarras qu’on dû également resentir Lordon et Halimi avec le livre de P.Gourcuff.

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  • Jean // 31.10.2014 à 10h53

    Le libéralisme est en train de montrer à ceux de droite qu’ils sont aussi responsables de la situation actuelle.
    Les commerçants et les entrepreneurs (patrons ou propriétaires) à vouloir du libéralisme créent du chômage, de la précarité, de la baisse de pouvoir d’achat.
    Et quand trop de gens du peuple se retrouvent dans l’impossibilité de consommer normalement, alors logiquement les commerçants et entrepreneurs (patrons ou propriétaires) ne vendent plus rien ou pas suffisamment pour être viable, donc ferment.

    Il serait temps d’arrêter les guéguerres de clocher (gauche droite), qui sont destructives pour le pays et donc pour 99% de ces citoyens !

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    • skio // 31.10.2014 à 13h48

      en effet je partage votre avis que la « guéguerre » de classes patron/employés pour faire court et

      simple , est une erreur d’appréciation des deux acteurs d’une même unité : l’entreprise ,

      ayant un seul ennemi commun : LES BANQUES .

      contrairement aux schèmes qu »attisent des agents de l’oligarchie néolibérale pour ne citer que le MEDEF,
      l’employé ,et le chef d’entreprise , ont le même intérêt , à l’encontre de l’actionnariat et des banques
      qui promeuvent la mondialisation pour leurs seul intérêts .

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  • Raphaël // 31.10.2014 à 10h58

    Tout en étant globalement d’accord, il a deux points qui me chiffonnent:

    1) Mussolini qui brûle symboliquement la dette publique (vidéo trouvable sur le net), il a du faire ça juste parce qu’il avait froid et la télé passait par là… Je précise que je ne suis pas fasciste, et je ne suis pas pour de nouveaux Mussolini ou Hitler. Certains répondent « le capital a aidé a leur ascension au pouvoir » c’est vrai en effet (plus pour Hitler il me semble). Mais qui les as mis a mort? Après une petite hésitation, c’est aussi le capital! qui a du se rendre compte que c’était pas leur meilleur cheval, bon certes y avait aussi beaucoup de soviets. Mais si les Américains (capitalistes? a peine!) s’était rangé de leur coté, ce qui aurait dû être le cas selon la grille de lecture de Lordon, bah c’est plus la même.

    Le fascisme c’est pas mal de capital certes, mais c’est pas du tout libéral. Ca a des avantages et des inconvénients, pour les patrons comme pour les ouvriers. Les patrons ont leur part mais ne sont pas libres de la faire grossir comme ils l’entendent et ça ils aiment pas ça du tout, mais alors pas du tout.

    2) Régularisation massive, oui et non. Oui pour ceux qui triment dans les ateliers à sueur je dit pas, encore que le phénomène d’appel d’air cité précedement est a prendre en compte. Mais croire que tout les immigrés sont dans des ateliers à sueur, c’est même plus le monde des bisounours là, c’est au dessus. Dernier exemple en date : le père de Leonarda qui explique sans vergogne qu’il est venu en grugant et qu’il est là juste pour les prestations sociales.

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    • K // 31.10.2014 à 11h32

      Mussolini qui brûle la dette publique, ça date de 1928, il a eut le temps de changé d’avis depuis.
      De plus il faut rappeler que Mussolini était un agent du MI5 britannique (ceux qui sont sceptiques face à cette information peuvent vérifier l’info sur des sites aussi reconnus que Slate.fr ou LeMonde.fr).

      N’oublions pas qu’il a commencé sa « carrière » en tant que milicien casseur de grève, pas vraiment une profession hostile au capital.

      Extrait de wikipedia :
      « Le 20 septembre 1922, Mussolini déclare: « Il faut en finir avec l’État ferroviaire, avec l’État postier, avec l’État assureur. ». Le 18 mars 1923, il ajoute: « Je pense que l’État doit renoncer à ses fonctions économiques et surtout à celles qui s’exercent par des monopoles, parce qu’en cette matière l’Etat est incompétent. ». L’État fasciste transfère ainsi au privé plusieurs monopoles : celui sur les allumettes est cédé à un Consortium des fabricants d’allumettes; en 1925, l’État se désengage du secteur des téléphones, et renonce aussi à l’exécution de certains travaux publics. »
      D’une certaine manière, il avait 50 ans d’avance sur la commission européenne !

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      • Norbert // 01.11.2014 à 06h13

        @K,

        « D’une certaine manière, il avait 50 ans d’avance sur la commission européenne ! »

        Hum, j’ai plus envie de croire que c’est l’idée qui était préexistante, et que l’union européenne en est une des applications temporelles. Tout cela est dans les tuyaux, au moins depuis deux siècles… Rien n’est laissé au hasard.

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  • georges dubuis // 31.10.2014 à 11h07

    Avez vous remarqué que je suis adhérent de E & R et que j’écris ici et alors…..il m’arrive d’être censuré, c’est normal, à chacun ses limites…….et son estime.

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  • yoananda // 31.10.2014 à 11h16

    Analyse dépassée, autant du point de vue économique (robolution) que social (la lutte des classes a été remplacée par la guerre de 4ème génération) que sociétal (l’immigration ne se résume pas à du dumping salarial, c’est un outil de destruction culturelle et ce n’est pas de l’immigration qu’il faut parler, ni des immigrés, mais du coté massif de l’immigration de remplacement, et des dynamique de groupes – cf la physique sociale- et des seuils de percolations culturels …).

    Bref, analyse totalement archaïque de la situation. Aujourd’hui on a quand même d’autres outils intellectuels pour appréhender la crise que ces réflexions dignes du 19ème siècle …

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    • georges dubuis // 31.10.2014 à 11h35

      Oui, yoananda, c’est déjà plus intéressant et concret.

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    • philbrasov // 31.10.2014 à 15h50

      non seulement depasse cette analyse, mais fausse, en ce qui concerne l’evolution des partis de TOUS les partis politiques, en passant par le PC de Marchais demandant , la fermeture des frontieres au PC defendant les sans papiers, en passant par le PS des 35 heures, au PS de Valls qui aime l’entreprise, en passant par l’UMP jupeiste , dont le programme du papa chirac en 1990, ferait passer MLP pour une elue du centre gauche. Alors ou le FN a change et son fond n;est sans doute plus celui de papa JMLP… Il est ou le probleme? En realite il se situe entre les conservateurs type Lordon, qui font un combat d’arriere garde d’une pensee du XX siecle, grave dans le marbre des certitudes socialites.
      La plupart des pseudos intellectuels de gauche sevissant sur la toile, ou dans les medias mainstream, ne blablatent plus qu’en fonction du FN… Ils en deviennent FOU…. et tournent en rond idelogiquement parlant.
      Car en Fait et comme vous le precisez si bien, il s;agit desormais avant tout avant meme le souverainisme, la xenophobie le replis sur soi, d’une crise majeure identitaire.. Ce n;est pas seulement la nation qui est en cause, le capitalisme ( qu’ils soit de droite ou de gauche, qu’ils soit attache au fascisme et ou a je ne sait quelle ideologie…) , mais bien le sentiment de ne plus etre ce que nous sommes et avons cronstruit depuis 1500 ans sur ce sol français.
      le rejet de Bruxelles, le rejet de l’euro, le rejet de la mondialisation, le rejet du multiculturalisme, trouvent leur origine dans l’imposition a des peuples qui n’ont rien demande, de politiques de plus en plus nocives pour ce meme peuple,
      Alors si le FN nouveau ( pas plus que les autres partis evolutionistes et opportunistes …)est sense AUJOURD’HUI representer cette frange du peuple, ou est le probleme de monsieur Lordon sinon celui de la la peur de voir son conservatisme d’un autre siecle s’ecrouler.
      Ce n’est plus desormais en essayant de nous faire croire une fois encore que le FN pose de bonnes questions et apporte de mauvaises reponses, que la gauche et la droite vont d’un coup de baguette magique retrouver leurs fameuses valeurs… Il y a belle lurette qu’elles ont disparu avec les désillusions et les renoncements en cascade depuis plus de 35 ans.

      monsieur Lordon est comme un lapin pris dans la lumiere des phares d’une voiture…
      Lui et tant d’autres……

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      • fred89 // 31.10.2014 à 20h58

        @philbrasov
        Merci pour cette bouffée d’oxygène. J’étais tellement estomaquée par l’accumulation de commentaires d’un autre siècle, que j’en oubliais de respirer.

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  • DUGUESGLIN // 31.10.2014 à 11h17

    Pendant qu’on se pose la question des extrêmes, on ne fait rien. L’accusation d’extrémismes pour nous obliger à passer par le même entonnoir, commence à être éculée.
    Ce qui est important, c’est de soutenir les idées qui nous semblent utiles pour ne pas se laisser aliéner par un pouvoir qui se cache derrière des faux logos dont l’objectif est de nous asservir et de nous réduire à une simple valeur marchande déshumanisée.
    Les internationalistes, genre citoyens du monde, sont complices (par idéologie antinationaliste) des internationalistes oligarchiques qui dominent le monde.
    Tous ceux qui s’opposent sont qualifiés d’extrémistes et le tour est joué et nous perdons la maîtrise de notre destin.
    Je ne vais certainement pas me culpabiliser d’approuver des idées venues de soit disant extrémistes, parti de gauche (Mélenchon) ou parti de droite (MLP).
    Il y a des gens à ex-gauche, comme à ex-droite qui ont pris conscience de notre perte de souveraineté.

    Le clivage artificiel est soigneusement entretenu pour empêcher toute initiative autre que celle de se soumettre à l’ordre mondial dominant.

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    • georges dubuis // 31.10.2014 à 13h38

      Comme je l’ai déjà signalé JLMélanchon a été obligé de réviser sa stratégie durant l’été, il a du mettre du bleu dans son rouge, il parle du peuple pour éviter le mot nation…. à boire avec la modération.

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  • arnold99 // 31.10.2014 à 11h43

    Je constate les commentaires, et il me semble qu’il est opportun de mettre quelques bémols.
    Il ne s’agit pas de savoir qui à tort ou qui a raison! Il s’agit de constater des opinions et après un lecture attentive dire simplement j’approuve ceci et ceci est matière à débat.

    Aussi, les personnes qui crient « au loup » seraient mieux inspirées de rechercher ce qui peut être un point de convergence et non de s’arcbouter sur des oppositions qui me paraissent stériles.
    D’autre pert faire des reproches à Olivier Berruyer qui offre une tribune, je préfère le remercier d’apporter des idées pour faire avancer.

    Enfin et afin d’attirer les foudres de ce blog, c’est exactement le mode de fonctionnement de Vladimir Poutine qui écoute tout le monde, ceci fait et au final décide.

    Chacun apporte sa pierre à l’édifice…..

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    • georges dubuis // 31.10.2014 à 12h04

      La base d’un édifice se nomme fondation et celle d’une nation, la langue, qui transmet la compréhension du sens, c’est pas rien CA, face a des hôteliers liés à un casino. Hôtel Europe est bien un flop autant théâtral que dans la réalité,c’est facile de mettre en scène une révolution, le service après vente bcp moins, il y a des acteurs locaux qui ont des racines et une langue comme en Ukraine.C’était facile en Irak, en Lybie des pays tribaux, en Syrie un peu moins car il y avait, quand même une base ….russe. Tout çà pour décrire le sous titre d’un livre qui ne peut être nommé.
      PS ce commentaire sera t il tué , à vous de voir ?

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    • Jean // 31.10.2014 à 12h50

      « Chacun apporte sa pierre à l’édifice »

      Il y a aussi la manière de l’apporter qui est très importante.
      On ne combat pas le Système en lui donnant le bâton pour se faire battre.
      Au contraire, comme Poutine ou Asselineau, en demandant l’application des règles du jeu que le Système a voulu, alors là le Système est perdant.

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  • Alain Cavaillé // 31.10.2014 à 12h11

    SI CE MONSIEUR EST TELLEMENT LAS des réponses que le journal laisse à discrétion, il faut qu’il commence à la boucler et ne plus écrire publiquement, c’est de loin la meilleure solution pour faire de très bonnes siestes.

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    • arnold99 // 31.10.2014 à 13h12

      A alain cavaillé

      Entre faire une sieste et hystériser les débats, il y a un point moyen.

      Cela s’appelle la discussion et si on veut tenter de faire adopter son point de vue, cela s’appelle le prosélytisme. et après cela s’appelle une dictature.

      Je reprends votre expression démocratique, « tu la boucles ».

      Et bien non, je sors de ma « sieste » et je vous dis que avant de penser que vous êtes
      l’intellectuel de référence, celui qui a la solution, il est peut être bon d’écouter ce que vos voisins veulent exprimer.

      Vous n’êtes pas le parangon qui doit étouffer les imbéciles qui prétendent qu’offrir une tribune à des personnes qui sont surrement aussi respectable que vous est un déni d’information. Olivier Berruyer, je le redis, je le cautionne avec mes modestes moyens, a entièrement raison d’ouvrir des pistes. A ous des les considérer…

      Vous êtes prêt pour un brillante carrière….

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  • Resolix // 31.10.2014 à 12h39

    A quoi sert ce genre d’analyse « hors-sol » ? On ne peut pas faire comme si on avait le choix. Le FN serait pro-capitaliste ? Mais qui ne l’est pas dans le paysage politique actuel ? La politique, ce n’est pas de l’idéalisme, c’est un passage à l’acte. Aussi imparfait soit le FN, il est seul à prôner les thèses principales vantées dans cet article. Il n’y a pas d’alternative.

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  • Léa // 31.10.2014 à 12h40

    Encore un papier pour rien de Lordon. Désolée !

    Quoi de neuf ? Sinon de piquer l’idée de nationalisme au FN ?

    La gauche nous a tellement dit que le nationalisme c’est mal. Oui le nationalisme c’est mal quand il pousse à la guerre ( mais comme par hasard c’est aux socialistes qu’on doit les déclarations de guerre, depuis la guerre de 14. )

    Dans le monde on peut vous expulser de n’importe quel pays du jour au lendemain, s’il part en vrille, sauf de celui qui correspond à votre nationalité. C ‘est le dernier refuge, ce n’est pas rien.

    Demandez à Bertrand Cantat, ou à Florence Cassez, s’il n’étaient pas contents d’être français un jour…..

    Je pense aussi à ceux qui ont du choisir en quelques jours : la valise ou le cercueil et qui n’ont pas toujours été bien accueilli au retour dans leur propre pays.. Mais ça leur a évité le massacre.

    On ne peut pas réduire la nationalité au paiement d’impôts, surtout que français résidant à l’étranger vous payez vos impôts, dans le pays d’accueil, même avec des revenus 100 % français mais ça ne fait pas de vous un espagnol , ni un néerlandais. Puis un étranger serait plus ou moins français , suivant le montant de ses impôts.

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  • Sébastien // 31.10.2014 à 13h30

    En tout cas j’en profite pour réitérer mes félicitations au patron du lieu, courageux et pertinent et tout et tout, je ne suis qu’un vil flatteur. Ce site est sans aucun doute un des meilleurs qui existent en France, même si, effectivement, je ne suis pas toujours d’accord avec tout non plus (mais si peu finalement). Et alors, j’ai envie de dire? Encore heureux.
    J’ajoute que les commentaires sont toujours intéressants à lire et permettre l’échange, qu’il soit agité ou apaisé. C’est un des points majeurs d’internet.

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  • mescalito22 // 31.10.2014 à 14h00

    Monsieur Lordon est sans doute honnête, mais très loin d’un philosophe dont le nom revient de façon récurrente (comme le réel) sur ce blog à savoir Jean-Claude Michéa qui défend une idée du souverainisme par dela les concepts désuets depuis la coalition dreyfusarde, de la « droite » et de la « gauche »…
    Ce qui ne signifie pas (lire Francis Cousin) qu’il n’existe plus de lutte de classes, bien au contraire!
    (J’espère que ça suffira à me démarquer du FN et même d’E/R > LoL et à éviter les foudres des petits inquisiteurs dénoncés à juste titre par Olivier…)
    Le combat entre Michéa et Lordon se résume à deux choix.
    Michéa a refusé d’être universitaire pour rester au contact des siens, de sa région, de sa classe sociale.
    Lordon bosse pour le CNRS et est le bienvenue chez tous les culturo-parigot-mondains de gôôôOOOôôche.
    Tout est dit.
    Pour paraphraser Bernard Lugan :  » Mon seul regret est d’être resté si longtemps à l’université : 30 ans… j’ai eu 15 ans de perdu ».
    Pour le reste Lordon est bon lorsqu’il fait son boulot sur les questions économiques, qu’il évite de s’enflammer et qu’il en reste là ça lui évitera de dire des conneries. Politiquement j’ai juste envie de lui conseiller de fermer sa bouche… un peu comme pour son alter-ego germanophobe mais très anglo-saxonophile Todd (homme de gôôche également, universitaire démographe, cambridgien et grand lecteur du Financial Times)…

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    • theuric // 31.10.2014 à 17h38

      Que cache donc cette agressivité?
      Si les messieurs que vous citez font erreur il serait bon que vous nous clarifiez vos idées et nous dites ou elles se situent, nous en débattrons.
      Ainsi monsieur Sébastien a lui exposé ses désaccords avec Monsieur Lordon.
      J’ai quand à moi essayé d’exposé un travail théorique.
      Alors, monsieur, que cache donc cette agressivité?
      Qu’avez-vous donc d’autre à dire?
      Moi je suis conophobique parce que les cons ça osent tout et sont de ce fait dangereux!

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  • theuric // 31.10.2014 à 16h09

    Le point essentiel, me semble-t-il, est celui de obscurantisme ayant envahi une large part de la population française, européenne, voire mondiale, qui, pire que tout, touche, en plus grandes proportions, d’autant plus les élites que les peuples.

    Il n’est qu’à suivre l’évolution des discours du F.N. au fur et à mesure que des propositions sont amenées par d’autres partis politiques, dont ceux du P.G. ou de l’U.P.R., pour comprendre qu’en effet le Front National ne fait que du copier-coller sur des positions anti Union-Européenne.
    Le seul recours que puisse trouver ce parti lorsque sa tactique est mise à jour ne peut que consister à accuser, ceux-là même qui furent contrefaits, de plagia, ce que fit Monsieur Sébastien.
    Ce large râtelier de bavardages ne servant qu’à ratisser large ne peut être que mis à mal lorsque les propositions électifs de ce parti sont lues et étudiées, c’est pourquoi Monsieur Asselineau peut, sans crainte, proposer à Madame Lepen un débat dont elle se sait inéluctablement perdante, c’est la raison essentiel de son non pas refus, ce qui serait la preuve d’une certaine sincérité, mais de son silence au sens affirmé.
    Que j’en déduise que, sous une forme ou une autre, pour quelque intérêt que ce soit, le F.N. joue un jeu politique tout autre que celui qu’il affiche et a pour l’U.E. et l’euro ainsi que pour tout ses dirigeants quelque appétence, ne peut que m’être logique.

    La marque de cet obscurantisme du jour tient à une uniformisation du langage autant que des idées et où les seuls débats officiels ne reste cantonnés qu’au sein de ce cercle restreint.
    Autant pour des raisons des simples intérêts de prébendes juteuses pour notre ploutocratie nationale et internationale (touchant bientôt à sa fin) que pour la survivance d’un champ idéologique aujourd’hui combattu aussi bien par les idées que par des actions, parfois contre-productive, sinon même absurde (ce qui ne peut que vouloir dire l’affaiblissement continuel de cet obscurantisme), autant pour ces deux raisons, ce parti, restant, quoi qu’il en soit, descendant de ce qui fut les périodes peu glorieuse de notre histoire, obtient un quitus de ceux qu’il dit contre qui lutter.

    En revanche, au sein de ce qui fut l’ensemble des partis politiques historiques ayant émergé depuis deux siècles au moins, soient des trotskystes à la gauche extrême jusqu’au national socialisme (il en est qui s’en réclame encore) à l’extrême droite, une bouillasse idéologique informe et sans charpente doctrinale véritable s’est fait jour depuis une à deux décennies.
    Nous pouvons même contempler cette alliance douteuse d’une Union-Européenne avec un gouvernement ukrainien se réclamant, pour certains de ses représentants, de ce qui fut les nazis d’il y a plus de soixante-dix ans.
    L’explication que j’en donne en est que l’ensemble des mouvements doctrinales passés ne furent bâtis que sur une seule base idéologique que je nomme « l’économisme dogmatique », mettant au-devant de toute autre considération politique, que l’économie.
    Cet économisme dogmatique, aujourd’hui en phase d’extinction, perdant de sa puissance, ses divers tendances doctrinaires se regroupent sous un même système de penser communément appelé néolibéralisme.
    En même temps que ce processus de délitement s’approfondit, émerge naturellement tout un ensemble de mouvements intellectuels et politiques (nous n’en sommes qu’au début) dont Monsieur Lordon n’est que l’un des représentants, le retour de l’anarchie révolutionnaire, aujourd’hui colorée de vert, en est aussi l’un des signes.
    IL est également naturel que cela s’accompagne d’une forme de retour en arrière psychosociologique et idéologique que je nomme rétrogression, consistant à revenir sur des bases antérieurs solides que je situent, pour la France, aux alentour du troisième tiers du XIX° siècle.
    C’est pourquoi, par exemple, je ne fus pas surpris de croiser, en province, une procession catholique et que, dans peu de temps, nous verrons les églises se ré-remplir.
    Je ne sais pas combien de temps durera cette phase de transition collective nécessaire en raison de la, déjà, violence que peut représenter la disparition du socle idéologique puissant que put être l’économisme, mais cela entrainera nombre de ceux ayant lu ces lignes sans même qu’ils s’en soient rendu compte.
    C’est pourquoi, également, nous voyons paraître des partis bonapartistes et, qu’il y a peu de temps encore, le Parti de Gauche s’était essayé au républicanisme.
    Le P.G., d’en avoir abandonné l’idée est, pour moi, d’une erreur fatal qui ne s’en redressera jamais et sera, sous peu, remplacé par un ou plusieurs autres, si ils n’émergent pas déjà en un lieu ou un autre, sous une forme ou une autre, voire se réclamant clairement républicain.
    L’U.P.R., bien que se disant républicain est, pour moi, plutôt bonapartiste rien que dans le fait de s’affirmer gaulliste, dernier mouvement clairement bonapartiste jusqu’à la démission du Général De Gaulle en 1969 et que commença les dérives libérales puis néolibérales.

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    • theuric // 31.10.2014 à 17h52

      J’oubliais de préciser que tout extrémiste oublie toujours qu’il existera à jamais plus extrémiste que lui et que ceux étant assis sur une idéologie construite seront beaucoup plus dangereux que les petits malins.
      Plus dangereux mais plus fragile aussi parce que cette idéologie est, au tréfonds, bâtie sur une immense colère les rendant vulnérable à la manipulation.
      Ce n’est jamais l’amour qui se transforme en haine mais c’est le sentiment de perdre son identité qui rend haineux et cette haine n’est tourné contre l’autre que pour cacher la haine que l’on a de soi.
      C’est cela le bouc-émissaire.
      Dis moi ce que tu hais, je te dirais ce que tu es!

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      • Sébastien // 31.10.2014 à 21h10

        Bon, je n’ai rien contre le fait que vous fassiez du prosélytisme pour l’UPR, mais soit on est dans une discussion, soit chacun essaie de vendre sa salade et on n’arrive nulle part.
        Quand vous dites que le FN mangerait à tous les râteliers, je vois bien que vous voyez ce parti comme un concurrent à enfoncer pour vous faire une place au soleil. D’où les demandes provocatrices de débat avec Marine Le Pen de la part d’Asselineau sachant pertinemment qu’elle n’y répondra pas car l’UPR représente 0% sur l’échiquier politique, ce dont je ne me réjouit pas d’ailleurs. Vous interprétez son refus comme une marque de faiblesse, ce qui est risible.
        Ce que je constate, c’est plutôt que se sont tous les autres qui pompent le FN sans en avoir l’air, comme de vulgaires chapardeurs de supermarché, pour les raisons que j’ai en partie tenté d’expliquer auparavant. Il se trouve que l’histoire politique en a décidé ainsi. On n’y peut rien. On a refourgué toute la marchandise « avariée » au FN, ou si l’on veut, la bonne viande, et le FN l’aurait faisandé. Ben oui, c’est pratique comme idée pour se dédouaner de n’avoir rien proposé de valable pendant les quarante dernières années.
        Décidément, l’honnêteté et la politique semblent irréconciliables, et les futurs remplaçants ne semblent pas meilleurs que les autres sous leurs air de rebelles.
        Simplement, vous n’arrivez décidément pas à vous positionner hors du FN. Très encombrant ce bidule en fait. Surtout quand on sait que toute la gauche authentique, c’est-à-dire l’autre extrême, pas le « Front de Gauche » (dont le nom trahi les intentions stratégiques sans masquer la vacuité politique) mais le communisme à la Marchais, qui avait compris lui (qu’on a raillé pour le faire taire, tiens tiens, même méthode), que face à l’avancée ultra-libérale, seule le retour à des fondamentaux réalistes et atteignables car non encore détruits pouvait préserver un peu une certaine forme de communisme à la française, est passé progressivement et le plus naturellement du monde…au FN.
        Le FN n’y est donc strictement pour rien en l’occurrence. je pense même qu’il n’a rien vu venir dans un premier temps. Point donc besoin d’élaborer des stratégies diaboliques de récupération ou changement de veste. L’histoire s’impose aux hommes, qu’ils s’appellent Napoléon, De Gaulle ou Marine Le Pen. Soit ils s’en saisissent et peuvent espérer devenir des figures marquantes du roman national, soit ils finissent dans les oubliettes. il n’y a pas de création ou de héros spontané.
        Une fois débarrassé de tous ces faux débats parasitaires, que reste-t-il? En réalité pas grand-chose de part et d’autre, d’où la nécessité de perpétuer un éternel enfumage dans lequel se draper en ajoutant quelques gouttes de parfum ou de colorant histoire de se distinguer. Faut-il attendre que le souffle de l’histoire mette à nu tous ces simagrées, au risque de balayer pas mal de monde, car elle fait rarement de la dentelle, plutôt barbecue géant? Bref, qui est à la hauteur des enjeux? Qui cherche trouve, ou pas.

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        • georges dubuis // 31.10.2014 à 22h13

          Joli et bien recentré Sébastien. Ah, la grâce de l’histoire et la phénoménologie de l’esprit, çà monte tout de suite d’un cran.

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          • Pascal // 31.10.2014 à 23h29

            Oui merci Sébastien de monter le niveau et de remettre la notion de bon-sens en avant.

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        • Norbert // 01.11.2014 à 07h40

          Percutant Sébastien,

          Pas mieux si ce n’est de rehausser l’idée d’individus acceptant ce que l’histoire leur impose.

          Définissons la société actuelle comme la société du spectacle, ou être c’est paraître, en concurence vis à vis de cette apparence, superficielle évidamment.

          Nous avons donc l’ego en moteur de l’affect, qui surpasse la raison, fait oublier que l’histoire est un scénario qui a sa propre autonomie (cf, méta-histoire; Philippe Grasset).

          Qui dit scénario, dit acteur et rôle.

          Quel est donc le rôle de l’ego dans les scénarios probables de l’histoire ?

          Peut on penser qu’il s’agit de trouver un individu égocentriquement équilibré ou bien un système pronant un consensus parmis les égos instables ?

          Qui établira qu’un tel est « l’élu » ou que le conscensus doit se situer ici ou là, des lors que le démos (le peuple) est une somme d’egos instablse en cour de stabilistation ?

          Nous avons là une belle poule qui ne reconnait pas son oeuf; origine ou destination ?

          De Gaule, pour ne citer que lui, se retrouve investit d’un rôle, transcendance de sa propre réalité égocentrique, qu’un des probable scénarios de l’histoire en movement lui impose. Il s’agit la d’une imposition et non d’un choix, puisque le choix c’est précisément d’hésiter entre plusieurs scénarios dont l’ego peut pervertir la lecture.

          Cette imposition faite par l’histoire en marche ne peux que se propager à la masse, quelques soit la direction prise, et indépendamment du rêve pieux d’un consencus.

          En ce sens l’histoire est redoutable, cruelle, ou ydilique. Elle peut faire dans la dentelle, elle peut faire aussi sans la conscience humaine, car elle ne s’embrasse pas l’ego démesuré de l’humain qui oubli constamment, avec constance donc, qu’il nest rien dans cette histoire, puisque au delà de l’histoire, il y a l’ au delà, precisement, cette dimension meta-historique, cette architecture universelle extra-humaine dont nous pensons être le centre tout autant que les maitres.

          Bien comprendre qu’au dela de l’enfumage blablatesque des intelos de tous poils, les vrais dirigeants de ce monde ont bien lu le scénario actuel pour l’avoir écrit de leurs mains, avec la maîtrise titanesque de toutes les technologies et les sciences utiles pour le faire. Ils détiennent les cerveaux, limités intelectuellepnt à leur spécialité pointu, en esclavage égocentrique volontaire qu’est la reussite sociale.

          Ici même s’interroger sur la motivation de venir poster un commentaire. Defendre une paroisse ? Chercher une reconnaissance ? Tromper sa solitude ? Exprimer une colère ?

          Autant de raisons égocentriques, comme les multiples rouages d’un système, qui participent d’un mouvement dont nous n’interrogeons pas la profondeur parce que trop insondable.

          La seule chose dont je suis sur est bien mon incertitude, et le doute dont je me pare est une autre façon de paraitre dans une confusion de certitude.

          L’histoire ne prescrit pas ( de pré écrire) un scénario, comme une ordonnance (ordre). Elle nous propose un rôle d’improvisation, avec le libre arbitre sur nos actes (acteur).

          La capacite de l’humain à pouvoir aborder des concepts abstraits est precisement ce que certains cherchent à contrôler en réduisant nos réflectionsàa de l’affect pour que l’ego prédomine puis domine l’esprit.

          Plonger l’humain dans une conscience historique c’est le couper du réel, de l’instant, de la réalité pour qu’il ne se projette pas dans l’immatérialite de l’éternité ou il n’a pas sa place sinon comme poète, rêveur, contemplateur, c’est à dire un être spirituel accompli qui peut toucher par la conscience les étoiles et les révéler à sa descendance qui assurement tend vers l’élévation.

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      • georges dubuis // 31.10.2014 à 21h46

        à Theuric
        J’ai pu lire votre texte « bilan » jusqu’au bout, sans me fatiguer car il est assez porteur.
        Donc je vais vous dire ce que je hais et vous me direz ce que je suis : je hais les raconteurs d’histoires et ses innombrables avatars médiatiques,il y a quelques rares, très rares exception par exemple dans le cinéma « les enfants du paradis » un film d’Amour impossible produit pendant notre dernière guerre. Je vais demain à un cercle littéraire d’E&R où chacun apporte un livre qu’il l’a touché, le voici, si vous avez du temps à….. gagner, cad éliminer du travail. Le titre est très parlant…..
        http://leuven.pagesperso-orange.fr/enquete.htm

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      • Téji // 02.11.2014 à 10h49

        belle pensée à lire ce dimanche 😉
        j’y rajoute celle-ci :
        « La triste réalité, c’est que s’il faut être deux pour faire la paix, il suffit d’être seul pour faire la guerre. »
        J’ajoute cependant qu’ayant lu vos commentaires précédents, je suis moi aussi un peu agacé par le style de M. Lordon, qui à mon sens n’apporte qu’une lecture un peu plus difficile, au détriment de la clarté du propos…

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  • philbrasov // 31.10.2014 à 16h20

    le jour ou un commentateur médiatique dira j’adhère aux idées du FN , mais je ne suis pas d’extrême droite… on aura avance d’un grand pas.. et l’hypocrisie aura recule…

    Lordon est un homme du passe en effet reactionnaire… qui n;a absolument rien compris au VRAI probleme actuel , l’IDENTITE….ou la non identité… synonyme du rejet de Bruxelles et non de l’Europe, du rejet de l’Euro et non d’une monnaie éventuellement commune, rejet du multiculturalisme et non xénophobie, rejet du mondialisme , et non rejet du commerce entre nations.
    N’en deplaise au lapin Lordon pris dans les phares du rouleau compresseur FN, l’avenir est a la nation, au peuple, a la culture et l’histoire commune.
    Tout ce que defend le Fn et dieu sait si je ne suis pas d’extreme droite.

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    • yoananda // 31.10.2014 à 22h53

      L’avenir est à la nation ?
      Mais la nation à échouée … qu’elle se soit suicidée ou qu’elle se faite suicider, ou qu’elle aie été tuée … peu importe à la rigueur … elle est déjà morte.

      Il faudrait élaborer si vous soutenez un retour de la nation.
      Je ne sais pas à quoi l’avenir est … si je devait choisir, je dirais à la « transnation » … aujourd’hui le pouvoir est au transnationales. Les nations n’existent plus de facto, et peut-être que la fiction sera maintenue encore quelque temps (le temps de consolider l’autre structure ?)

      Je pense que la disparition de la nation n’est pas forcément une bonne chose (difficile à dire), mais c’est un « fait ».

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  • huhu // 31.10.2014 à 16h36

    >Mescalito22

    « Michéa a refusé d’être universitaire »

    Ou il n’a pas pu: ce genre de refus est souvent un refus d’obstacle… Et vu la difficulté qu’il y a désormais à être embauché à l’université, notamment en Science Humaine, autant prendre la pause du sympathique populiste…

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    • Eric // 02.11.2014 à 00h54

      Bien lui en a pris au contraire. Ce n’est pas un refus d’obtacle mais un refus d’une forme de compromission, ou de soumission, appelez cela comme vous voulez. En tous les cas, je préfère pour ma part très largement un professeur de lycée qui aurait pour nom Michéa à un universitaire qui se prénommerait Corcuff 🙂 Mais je ne dis pas pour autant que cela vaut règle générale, ce qui serait parfaitement absurde, comme l’est d’ailleurs le fait de ne pouvoir concevoir le refus d’enseigner en université que comme un  » refus d’obstacle « .

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  • Sumbawa // 31.10.2014 à 18h48

    Finalement une alliance Souverainiste/nationalistes/patriotes bref la définition extrême droite et les socialo/comuno/populo bref définition extrême gauche serait peut être une voie ?

    Certain diront qu’est c’est du rouge/brun , rappelleront que le Nazisme était du national-socialisme sauf que :
    Le parti national socialisme allemand était 1 parti et pas une alliance et que ce même parti une fois arrivé au pouvoir élimina ( physiquement) son coté socialiste ( élimination des SA pendant la nuit des longs couteaux en 1934) et n’ayant plus que le nationalisme comme discours instaura un régime totalitaire xénophobe.
    Le FN actuel reprends les ingrédients du national socialisme ( discours économique de gauche ) et valeurs nationaliste ( immigration / islamophobie), le risque d’une prise de pouvoir seule du FN est la trahison de leur électeurs venu de la gauche et une mise en place d’une politique purement nationaliste.

    En revanche, il y a eu dans l’histoire de France, un moment où l’extrême gauche ( communisme) et extrême droite ( patriote) se sont mis ensemble , c’est au Conseil national de la résistance. c’est un exemple que l’Extrême gauche et l’extrême droite seules sont marginalisés et mais que mises en symbiose…

    Bref, il faudrait que les gens dénonçant le système arrêtent de passer leur temps de se tirer dans les pattes entre eux.

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  • theuric // 31.10.2014 à 19h09

    De dire ça vous ne dites rien et vous savez très bien que lorsqu’un processus est en cours, le déplorer ou le honnir n’est d’absolument d’aucune utilité et tend même à rendre inopérante la moindre décision si cela n’est pas étayé par la recherche de la compréhension du phénomène.
    D’autant plus lorsque, comme aujourd’hui, nous devons faire face à des problèmes dont les désagréments économiques sembleront, dans peu de temps, comme de légers ennuis, comme des peccadilles.
    C’est facile de dire la gouvernance actuelle de la droite extrême, tout le monde peut le faire, il est autre chose d’expliquer les mécanismes en œuvre pour rendre compte de la situation actuelle et, surtout, de toutes ses dérives .
    Alors, monsieur, pourriez-vous nous entretenir des raisons qui font et fondent, à votre avis, la situation présente?
    Ainsi que l’affaiblissement idéologique patent des anciens partis politiques, du P.C.F. au F.N. en passant par l’U.M.P et le P.S.?
    C’est drôle, depuis que monsieur Mélenchon de parle plus de VI° République, Madame Lepen non plus.
    Copier-collé, vous dis-je………

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  • Sébastien // 31.10.2014 à 20h37

    Si j’avais un point à ajouter, il s’agit bien de celui-ci. Le concept d’extrême-droite est le résultat d’un détournement politique des dirigeants actuels afin d’empêcher tout débat sur les sujets fondamentaux. Il y a longtemps que certains des principaux acteurs de cette escroquerie (trahison) envers le peuple ont lâché le morceau.
    Donc, si tout le monde pouvait s’informer à ce sujet, on pourrait passer à d’autres choses qu’à des radotages.
    Le système actuel EST un système d’extrêmes, extrémisme religieux (Sainte Europe, Saint Libéralisme, Sainte Mondialisation, priez-pour nous) contre lequel toute remise en cause est traité d’obscurantisme. Encore faut-il savoir qu’il prospère grâce à l’inversion des valeurs (d’où le sapin de Noël place vendôme, tout est parfaitement cohérent). A cet instant, remettant l’image à l’endroit, tout s’explique et on peut comprendre qu’un Valls (exemple parmi des milliers) puisse se réclamer de la république tout en dénonçant toute forme de « nationalisme » (obligé de mettre des guillemets, merci la gauche) alors que les deux sont consubstantiels!
    Les contradictions actuelles sont intenables, c’est pour cette raison que nous nous enfonçons. Le capitalisme ne peut continuer à survivre qu’en écrasant ce qui l’a nourrit. Il doit donc affaiblir le niveau de savoir et de conscience qui lui a pourtant permis de prospérer. Contradiction suprême qui provoque autant de tensions sur tous les sujets. Comme toujours, il n’existe que deux possibilités (je ne parle pas des solutions, je ne veux pas rester binaire) à ce niveau: soit le système se détend et lâche du leste, bref, revient en arrière (vous y croyez, vous?), soit il va jusqu’au bout de sa logique, persuadé d’avoir raison, donc s’enfermant dans sa logique, trop orgueilleux, donc..extrêmiste et tout pète (les possibilités ici sont innombrables, youpi).
    Personnellement, je pense qu’on peut au mieux essayer de s’y préparer, individuellement et collectivement, en essayant de créer des concepts et structures qui permettront de prendre la place des ruines à venir sans laisser le temps au chaos de s’installer et aux souffrances de perdurer. N’empêche que ça ne se passera pas dans le coton.

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    • theuric // 31.10.2014 à 21h07

      Merci, c’est, à quelque chose près, ce que je voulais dire.
      Mon seul désaccord résidant dans l’idée que le néolibéralisme annonce la mort de l’économisme, donc que nous ferons bientôt face à un effondrement économique de grande ampleur, pour dire le moins!

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  • dvd // 31.10.2014 à 20h43

    Entrée de la pointe des pieds sur un débat à vif où ceux voulant se détacher (car se sentant assimilés) de ceux présumés fascistes ou presque (qui fréquentent le site), je ne me suis plus moi même aurait dit Desproges et donc je m’interromps…

    3 questions naïves :
    1) EST-on de gauche, de droite, blanc, noir, humaniste, fasciste, gentil, méchant ? Cette façon de substantiver sert-elle à autre chose qu’à se définir par défaut ?
    2) le plus important n’est-il pas d’oser débattre et confronter nos idées ?
    3) n’est-il pas temps de rechercher ce qui nous rassemble, le plus grand dénominateur commun comme base de la démocratie (je n’ose pas dire 2.0 vu que Valls est le dernier 2.0 cité sur ce site 😉

    Mince, 4ème question : comment en est-on arrivés là ? Plus intéressante sous la forme ne sommes-nous pas au bord du gouffre pour ne plus avoir besoin de rester liés par le débat ?

    Bon, je fais le malin mais je crois que ce n’est pas inutile de faire une minute d’introspection perso sur ces 4 questions, je n’ai pas dit de prière ni d’autocritique, je n’ai pas non plus voulu stigmatiser ceux qui voudraient le vivre ainsi 🙂

    C’est bien de sentir un peu de liberté sur un forum !

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    • seb // 31.10.2014 à 21h24

      Ce qui compte c’est le programme politique. Le racisme et la xénophobie sont des astuces pour diviser le prolétariat et le pousser à la collaboration, lui faire aimer ses maîtres qui promettent de le débarrasser des « parasites étrangers ».
      Tout ceci afin de lui faire accepter des conditions de travail et d’existence toujours plus précaire, et l’emmener à la guerre (pour faire la même chose aux futurs vaincus).

      C’est la base.

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  • theuric // 31.10.2014 à 20h54

    Mais regardez donc ce qu’il se passe, crénons de nom, nous sommes au bord de la banqueroute mondiale en ayant tout juste un début de travail théorique là-dessus et certains se laisse embarquer par icelle voulant se faire adouber par les russes ou par d’autres qui vont chercher l’absolution à Washington, à Pékin ou à Berlin pour éviter de penser et de décider.
    Combien de fois faudra-t-il que je l’écrive: NOUS N’AVONS PAS DE THÉORIE POLITIQUE DE REMPLACEMENT!!!!!
    A croire que les seuls qui pensent encore ce sont des vieillards comme Monsieur Michel Serres ou aux portes de la retraite comme messieurs Lordon et Todd!
    Le Front National, c’est comme le Parti Socialiste ou l’Union pour un Mouvement Populaire, il est en voie de disparition parce que le choc psychologique que sera la désintégration des U.S.A. et de l’économie mondiale sera énorme et il disparaîtra, ce pays, avec ses dollars qui ne valent déjà plus rien!
    En vrai, comme les bourses il ne tient plus que par habitude et il n’est que de voir à quelle vitesse ses magasins petits et, parfois, très grands disparaissent, quand Wall Street en viendra à marquer zéro sur les compteurs, nous pourrons dire adieu à l’union américaine…
    Et la Russie, la Chine ou même l’Allemagne, croyez-vous vraiment qu’elles échapperont à cette banqueroute?
    C’est beau d’avoir du pétrole quand il n’y a plus personne pour l’acheter!
    Quand à l’Allemagne et la Chine, vu l’état des banques de ces deux pays et leur faible proportion de jeunesse, croyez-vous vraiment qu’elles s’en sortiront indemne?

    La complaisance journalistique à l’égard du F.N. montre et démontre à l’envi que ce parti ne roule pas pour ceux auxquels il s’adresse: le peuple, sinon il se passerait pour lui la même chose qu’avec Debout la République ou l’Union Populaire Républicaine: l’ostracisme.
    C’est simple, non?

    Pour le reste, quand je lis certains commentaire, je ne peux pas m’empêcher de conclure que Monsieur Lordon gène bien du monde!
    N’est-ce pas lui qui déclarait que le monopole des banques pour le contrôle de notre argent était une prise d’otage.
    A se demander pour qui roule Marine Lepen…

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    • Sébastien // 31.10.2014 à 21h32

      J’ai beaucoup ri à l’évocation de « la complaisance journalistique à l’égard du FN ». Merci.
      Je ne voudrais pas présume des raisons qui pourraient pousser les médias à agir ainsi mais je me permettrai de vous donner quelques pistes:
      – Le FN fait de l’audience. Il est populaire. Je pense même que beaucoup le consomme comme un « plaisir interdit ». Ca ne peut qu’interpeller tout de même.
      – Le journalisme est une espèce qui se dit « objective », ce qui signifie qu’il a été et sera toujours le caniche du pouvoir, bancaire ou politique, devinez qui est la main qui nourrit l’autre. Mieux vaut donc assurer ses arrières, les maîtres actuels ne semblent plus pouvoir assurer l’autorité nécessaire.
      – Découlant de la piste précédente, plus spéculative mais plus que crédible: si le vrai pouvoir, celui de Google et de Goldman Sachs, entres autres, ne peut plus compter sur ses fidèles serviteurs actuels, trop mauvais, déclin oblige, il faut donc prévoir un pouvoir fort pour que le peuple ne puisse demander des comptes en trop haut lieu.
      – Alternative découlant de la piste précédente: le joker « FN » au lieu de maintenir un pouvoir suffisamment à même de stabiliser un système instable devient le vecteur et l’accélérateur du chaos, en jouant notamment sur la théorie du choc des civilisations prônés par les extrémistes du niveau supérieur (vous savez ceux qui prône l’élimination de la moitié de la population mondiale par un pur sentiment humaniste, écologique et eugéniste, des modérés quoi).
      Le facteur x, l’inconnu, c’est l’imprévisibilité de l’être humain. Les robots, l’informatique, c’est drôle 5 minutes, mais c’est construit par des êtres imprévisibles. Ne soyons pas trop déterministes et ne présupposons pas trop de l’avenir. Plus on cherche à l’apprivoiser, plus il s’échappe.

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    • georges dubuis // 31.10.2014 à 21h56

      La complaisance journalistique à l’égard du F.N. !
      Theuric, là vous me décevez ! enfin vous avez une excuse c’est l’UPR qui vous le fait dire.

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  • theuric // 31.10.2014 à 21h29

    Petite information en passant, Wall Street a perdu et regagné en un mois un millier de points environ, tous aux abris…

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  • Serge // 31.10.2014 à 21h38

    On connaît la chanson ,pour monsieur Lordon ,la France commence en 1789 et elle se confond avec la république.Avant,il n’y avait rien
    Pour lui,être français n’est donc qu’un simple contrat juridique ,social et politique ,conclu par des individus,avoir des papiers,une CNI.
    Je suis désolé ,la république c’est bien,mais ce n’est qu’une forme de gouvernement ,une forme d’organisation politique .La France n’est pas réductible à cela ,sinon nous avons une coquille vide ,sans chair .
    Il nous parle du Peuple,très bien .
    Mais s’imagine -t-il qu’on puisse « faire peuple » (pour parler en nov’langue ) ,simplement de manière contractuelle ? Cela relève de l’escroquerie intellectuelle !
    C’est bien ce qui l’empêche de saisir la cohérence entre la notion identitaire de peuple ,ses solidarités naturelles et le refus de l’ultra-libéralisme mondialiste .
    Quand on pense que les peuples ne sont pas interchangeables ,on s’oppose naturellement à ce dernier ,pour qui il n’existe que des individus consommateurs .
    Quand on est attaché à sa famille ,on ne laisse pas les plus faibles de ses membres au bord du fossé ,pour les remplacer par n’importe quel autre ,pourvu que celui-ci l’enrichisse .
    Déjà,les patrons des mines au 19° siècle,n’avait aucun souci de remplacer un mineur gréviste français par un jaune belge crevant de faim .
    Un nationalisme sans versant social,ne peut pas être un nationalisme .Ce serait incohérent .
    Qui fait aujourd’hui l’apologie et la promotion du métissage forcé? pas seulement le MEDEF ,mais aussi tout le CAC 40,les banques(voyez leurs affiches),Canal +,tout le show-bizz, les producteurs de cinéma ..Il n’y a pas de hasard là-dedans ,mais simplement des intérêts bien compris où ils mettent le paquet .
    Pour Lordon,il n’y a pas de fin probable de notre culture,de notre peuple ,parce que tout simplement ils n’existent pas !!!
    C’est tout simple .
    Ah le notre non,mais les autres,si,surtout ceux qui émergent à peine de l’histoire ceux qui sont « exotiques  » .1500 ans d’existence et d’histoire pour nous à côté,ça ne compte pas !
    Ce bouleversement démographique et culturel visible à l’oeil nu est la plus grande crise que nous ayons à affronter depuis 1500 ans .

    Si l’immigration joue encore son rôle en tant que réserve d’exploités pour le capital ,ce n’est plus aujourd’hui sa raison principale .
    L’immigration massive sans précédent,est depuis les années 80,une immigration de peuplement (rapprochement familial) et de consommation .Elle enrichit la grande distribution,le BTP(il faut loger) ,crée des emplois dans l’EN ,les services sociaux ,de santé etc … mais tout ça avec de l’argent public ,par les aides publiques énormes =>endettement public et transfert de l’épargne des classes moyennes,via les taxes et les impôts, vers la consommation massifiée ?
    C’est du fordisme dévoyé pour doper un taux de croissance artificiel,Lordon ne croit pas si bien dire !
    Oui Hitler a été le dernier recours des capitalistes allemands effrayés par la montée du communisme,mais nous ne sommes plus dans ce schéma des années 30.
    Je gage au contraire ,que si MLP arrivait au pouvoir par la volonté populaire ,elle ne tarderait pas à subir des émeutes dans les banlieues,des attentats téléguidés par les alliés émirats des puissances capitalistes otanesques,elle aurait droit également à un maïdan organisé par les mêmes .
    Ceux là n’ont pas intérêt à voir émerger un modèle alternatif,en forme de troisième voie,c’est bien pour cela qu’il font ce qu’ils font à la Russie de Poutine .

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    • georges dubuis // 01.11.2014 à 11h19

      Voila l’illustration de ce que dit Serge, Malik Labouti, excusez du jeu de mot,lutte des places oblige, le dit clairement et publiquement à Phillipot à 1.42 mn
      https://www.youtube.com/watch?v=BGOVU9geW9c
      Ah mémoire des liens qui relient , il est vrai que çà exige du..temps

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  • coinfinger // 31.10.2014 à 22h06

    Un mythe est tombé en France , c’est celui de l’état et de la politique .
    Un autre suit celui des intellectuels de gauche . Faire de quelque chose d’aussi insignifiant que l’immigration un sujet pour se distinguer , c’est triste .
    A droite avec BHL on ne peut pas tomber plus bas , mais la gauche à sa maniére elle rivalise .
    Faut trouver autre chose , monter sur un tonneau de pétrole comme Sartre par ex , tant qu’à faire de l’esbrouffe .

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  • georges dubuis // 31.10.2014 à 22h24

    Mais BHL, c’est la gauche profonde et même l’état profond sans modération,un dictateur de conduite, il est à l’Élysée sous tous les gouvernements et en même temps en Lybie et en Ukraine pour ouvrir le bal, sans être élu……….

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  • coinfinger // 31.10.2014 à 22h40

    Bon aller , l’immigration c’est un vrai sujet mais inassimilable pour la gauche avec ses schémas centenaires , depuis que cette immigration est Algérienne surtout , donc inassimilable par la gauche . L’école , l’instruction républicaine , etc çà n’y fera rien . Alors il se passe quoi ?
    Ce qui s’est passé aux States . Maintenant Les démocrates y sont au Nord et les républicains au Sud . çà s’est inversé . Méme chose pour la gauche et la droite en France . Le peuple est à droite maintenant et les autres à gauche . C’est dans les tétes qu’on a pas réalisé . C’est pas grave , c’est la méme chose qui continue , on a changé de place , c’est tout .

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  • vérité2014 // 31.10.2014 à 23h27

    Quant au libre-échange, il ne peut être bénéfique pour tous que s’il exerce dans des conditions suffisantes de stabilité monétaire entre pays dont les écarts de développement et de salaires sont modérés. Et pour ce qui concerne la politique de l’offre, que l’Union européenne s’obstine à mettre en place (le pitoyable F. Hollande en France particulièrement), elle est destructrice lorsqu’il n’y a presque plus de demande ni intérieure ni internationale comme actuellement. Ramener les salaires européens et américains pour accroitre leur compétitivité au niveau de ceux des plus pauvres des pays émergents dans le cadre de fluctuations monétaires internationales considérables non maitrisables, l’Europe trainant au surplus le boulet de l’euro, ruinera le monde entier… ainsi que le Prix Nobel d’économie Maurice Allais l’avait démontré.

    http://www.forum-monetaire.com/la-fin-de-largent-et-la-deflation-mondiale/

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  • Serge // 31.10.2014 à 23h28

    Quant à la propriété des idées …monsieur Lordon a-t-il déposé un brevet ?
    Dans le sac « extrême droite » ,on fourre tout avec une confusion intellectuelle bien pratique pour noyer le poisson.
    Comme si le nazisme,le fascisme mussolinien ,le peronisme ,le populisme ,le bonapartisme populiste étaient synonymes !
    Le père Le Pen était un bon tribun ,mais pas vraiment un politique au sens où il n’était pas crédible pour gouverner .D’ailleurs ,à l’évidence il ne le souhaitait pas : quand il montait trop dans les sondages,il sortait une de ses petites phrases provocs pour refroidir l’ambiance .on l’a vu également dans l’entre deux tours de 2002,il était bien emmerdé .Il en a bien vécu ,mais s’est toujours cantonné dans une posture de trublion .
    Il aurait mieux fait de se contenter d’être pamphlétaire ,ou humoriste chansonnier !

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  • theuric // 31.10.2014 à 23h43

    Les notions de droite et gauche en relation au pouvoir du temps, à l’origine à la gauche du roi pour ceux étant pour une monarchie parlementaire et à sa droite pour une monarchie absolue, ne peut seul rendre compte de la complexité de la pensée politique.
    Par exemple, nous pouvons remarquer qu’il peut y avoir une gauche conservatrice et une droite progressiste, il est donc possible de découpler progressiste et conservatisme de cette dualité aussi que d’y rajouter le radicalisme, le réactionnaire et, pourquoi pas, le révolutionnaire.
    Cela donnerait suivant un ordre me semblant logique si nous considérons que cela concernerait le rapport au temps de l’action politique:
    le révolutionnaire_le radicalisme_le progressisme_ le conservatisme_le réactionnaire.
    Nous pouvons tout autant déconnecter les dénominations de républicain et de démocrate aux notions de gauche et de droite puisque l’un et l’autre renvoient à la façon de gouvernance, soit centré sur le pouvoir exécutif comme l’est la V° République, c’est le républicanisme, soit plutôt porté sur un pouvoir législatif fort comme put l’être les III° et IV° Républiques, ce qui est là le démocratisme.
    Suivant ces trois distinctions, nous observons le recentrage du P.S. que nous pouvons, par exemple, situer comme conservateur pour son aile droite aux commandes du gouvernement puisque voulant conserver la situation actuelle avec un rapport au pouvoir en place, là économique fort, très proche, en fin de compte, de l’U.D.I. et une aile gauche de ce Parti Socialiste dans un centrisme assez strict puisque ses relations avec ce même pouvoir d’argent n’est pas aussi engagé et parfois conflictuel avec un aspect progressiste.
    Là se situe la différence entre Messieurs Valls et Montebourg, à se demander ce qu’ils font tous deux dans le même parti politique.

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  • bleurp // 01.11.2014 à 05h24

    « Le positionnement de Frédéric Lordon est mince comme un fil de couturière. »
    dites vous.

    relisez vous, que de poncifs, de « hein », et de cocotiers mal secoués
    (faut faire gaffe quand ça tombe, les noix)

    sur ce blog y’a des cerveaux sous les fronts

    vous pensez vraiment contredire l’analyse de Lordon avec cette prose légère comme un bretzel noyé dans sa pils ?

    allons

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