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[Reprises] La place croissante de l’Islam en banlieue et l’Islam du « 9-3 » [2011]

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Allez, pour ne pas être accusé de sombrer dans l’angélisme…

La place croissante de l’Islam en banlieue [04/10/2011]


Voilà un constat qui va déranger. Dans les tours de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), les deux villes emblématiques de la crise des banlieues depuis les émeutes de l’automne 2005, la République, ce principe collectif censé organiser la vie sociale, est un concept lointain. Ce qui « fait société » ? L’islam d’abord. Un islam du quotidien, familial, banal le plus souvent, qui fournit repères collectifs, morale individuelle, lien social, là où la République a multiplié les promesses sans les tenir.

La croyance religieuse plus structurante que la croyance républicaine, donc. Vingt-cinq ans après avoir publié une enquête référence sur la naissance de l’islam en France – intitulée Les Banlieues de l’islam (Seuil) -, le politologue Gilles Kepel, accompagné de cinq chercheurs, est retourné dans les cités populaires de Seine-Saint-Denis pour comprendre la crise des quartiers. Six ans après les émeutes causées par la mort de deux adolescents, en octobre 2005, son équipe a partagé le thé dans les appartements des deux villes, accompagné les mères de famille à la sortie des écoles, rencontré les chefs d’entreprise, les enseignants, les élus, pour raconter le destin de cette « Banlieue de la République » – c’est le titre de l’enquête, complexe et passionnante, publiée par l’Institut Montaigne.

Le sentiment de mise à l’écart a favorisé une « intensification » des pratiques religieuses, constate Gilles Kepel. Les indices en sont multiples. Une fréquentation des mosquées beaucoup plus régulière – les deux villes (60 000 habitants au total) comptent une dizaine de mosquées, aux profils extrêmement variés, pouvant accueillir jusqu’à 12 000 fidèles. Une pratique du ramadan presque systématique pour les hommes. Une conception extensible du halal, enfin, qui instaure une frontière morale entre ce qui est interdit et ce qui est autorisé, ligne de fracture valable pour les choix les plus intimes jusqu’à la vie sociale.

Les chercheurs prennent l’exemple des cantines scolaires, très peu fréquentées à Clichy en particulier. Un problème de coût évidemment pour les familles les plus pauvres. Mais la raison fondamentale tient au respect du halal. Les premières générations d’immigrés y avaient inscrit leurs enfants, leur demandant simplement de ne pas manger de porc. Une partie de leurs enfants, devenus parents à leur tour, préfère éviter les cantines pour leur propre descendance parce que celles-ci ne proposent pas de halal. Un facteur d’éloignement préoccupant pour Gilles Kepel : « Apprendre à manger, ensemble, à la table de l’école est l’un des modes d’apprentissage de la convivialité future à la table de la République. »

Car le mouvement de « réislamisation culturelle » de la fin des années 1990 a été particulièrement marqué à Clichy et à Montfermeil. Sur les ruines causées par les trafics de drogue dure, dans un contexte d’effondrement du communisme municipal, face à la multiplication des incivilités et des violences, les missionnaires du Tabligh (le plus important mouvement piétiste de l’islam), en particulier, ont contribué à redonner un cadre collectif. Et participé à la lutte contre l’héroïne, dans les années 1990, là où la police avait échoué. Ce combat contre les drogues dures – remplacées en partie par les trafics de cannabis – a offert une « légitimité sociale, spirituelle et rédemptrice » à l’islam – même si la victoire contre l’héroïne est, en réalité, largement venue des politiques sanitaires.

L’islam a aussi et surtout fourni une « compensation » au sentiment d’indignité sociale, politique et économique. C’est la thèse centrale de Gilles Kepel, convaincu que cette « piété exacerbée » est un symptôme de la crise des banlieues, pas sa cause. Comme si l’islam s’était développé en l’absence de la République, plus qu’en opposition. Comme si les valeurs de l’islam avaient rempli le vide laissé par les valeurs républicaines. Comment croire encore, en effet, en la République ? Plus qu’une recherche sur l’islam, l’étude de Gilles Kepel est une plongée dans les interstices et les failles des politiques publiques en direction des quartiers sensibles… Avec un bilan médiocre : le territoire souffre toujours d’une mise à l’écart durable, illustrée ces dernières semaines par l’épidémie de tuberculose, maladie d’un autre siècle, dans le quartier du Chêne-Pointu, à Clichy, ghetto de pauvres et d’immigrés face auquel les pouvoirs publics restent désarmés (Le Mondedu 29 septembre). Illustrée depuis des années par un taux de chômage très élevé, un niveau de pauvreté sans équivalent en Ile-de-France et un échec scolaire massif.

Clichy-Montfermeil forme une société fragile, fragmentée, déstructurée. Où l’on compte des réussites individuelles parfois brillantes et des parcours de résilience exemplaires, mais où l’échec scolaire et l’orientation précoce vers l’enseignement professionnel sont la norme. « Porteuse d’espoirs immenses, l’école est pourtant aussi l’objet des ressentiments les plus profonds », constatent les chercheurs. Au point que « la figure la plus détestée par bon nombre de jeunes est celle de la conseillère d’orientation à la fin du collège – loin devant les policiers ».

Et pourtant, les pouvoirs publics n’ont pas ménagé leurs efforts. Des centaines de millions d’euros investis dans la rénovation urbaine pour détruire les tours les plus anciennes et reconstruire des quartiers entiers. Depuis deux ans, les grues ont poussé un peu partout et les chantiers se sont multipliés – invalidant les discours trop faciles sur l’abandon de l’Etat. Ici, une école reconstruite, là, un immeuble dégradé transformé en résidence. Un commissariat neuf, aussi, dont la construction a été plébiscitée par les habitants – parce qu’il incarnait l’espoir d’une politique de sécurité de proximité.

Le problème, montre Gilles Kepel, c’est que l’Etat bâtisseur ne suffit pas. Les tours ont été rasées pour certaines, rénovées pour d’autres, mais l’Etat social, lui, reste insuffisant. La politique de l’emploi, incohérente, ne permet pas de raccrocher les wagons de chômeurs. Les transports publics restent notoirement insuffisants et empêchent la jeunesse des deux villes de profiter de la dynamique économique du reste de la Seine-Saint-Denis. Plus délicat encore, la prise en charge des jeunes enfants n’est pas adaptée, en particulier pour les familles débarquant d’Afrique subsaharienne et élevés avec des modèles culturels très éloignés des pratiques occidentales.

Que faire alors ? Réorienter les politiques publiques vers l’éducation, la petite enfance, d’abord, pour donner à la jeunesse de quoi s’intégrer économiquement et socialement. Faire confiance, ensuite, aux élites locales de la diversité en leur permettant d’accéder aux responsabilités pour avoir, demain, des maires, des députés, des hauts fonctionnaires musulmans et républicains. Car, dans ce tableau sombre, le chercheur perçoit l’éveil d’une classe moyenne, de chefs d’entreprise, de jeunes diplômés, de militants associatifs, désireuse de peser dans la vie publique, soucieuse de concilier identité musulmane et appartenance républicaine.

Source : Luc Bronner, pour Le Monde


L’islam du « neuf trois » décrypté par Gilles Kepel


Le dernier ouvrage de Gilles Kepel, Quatre-vingt-treize (Gallimard), nous plonge au cœur de l’islam de France tel qu’il s’est construit dans le département emblématique de la Seine-Saint-Denis depuis 25 ans.

25 ans après son premier livre sur l’islam en France, Banlieues de l’islam, le politologue Gilles Kepel revient avec Quatre-vingt-treize, un ouvrage qui retrace un quart de siècle de présence musulmane dans le département emblématique de la Seine-Saint-Denis. Un livre qui est l’occasion pour le chercheur de faire ses « adieux à la scène de l’islam de France » et qui fait suite à la publication d’une enquête sur les difficultés d’intégration que rencontrent les habitants de banlieues populaires.Gilles Kepel distingue d’abord trois grandes phases de cette présence musulmane en France : l’islam des « darons » (des pères), l’islam des Frères (ou des « blédards ») et enfin l’islam des jeunes. Ces trois grandes phases sont par ailleurs caractérisées par deux moment, le premier qui dure jusqu’à la fin des années 80 et qui n’est encore qu’un islam en France, et qui se transforme dès le début des années 90 pour devenir un islam de France.La première grande phase, l’islam des darons, correspond à l’arrivée de travailleurs immigrés venus reconstruire la France après la guerre. Il s’agit d’un islam populaire, « qui cherche son inspiration dans la continuation des pratiques du pays d’origine dont les instances religieuses et politiques fournissent le personnel ». Cet islam, très ancré dans les modes de piété traditionnels du Maghreb principalement, s’avère dès les années 80 inadapté aux nouveaux défis qu’il rencontre.La deuxième grande phase, l’islam des Frères, correspond à l’arrivée d’étudiants venus « du bled » inspirés par l’islam politique des Frères musulmans et s’inscrit dans une volonté de l’Etat français de mieux contrôler et encadrer les institutions musulmanes sur le territoire. L’Union des organisations islamiques de France (UOIF), qui s’inspire clairement de l’idéologie des Frères musulmans et va mener pendant quinze ans le combat pour le port du voile à l’école, illustre cette nouvelle forme que prend l’islam français. Paradoxalement, cet islam des Frères qui se veut affranchi des influences extérieures, notamment du Maghreb, a été construit par des « blédards non représentatifs du tissu social des enfants d’immigrés ». Egalement, cette volonté des pouvoirs publics à trouver des interlocuteurs représentatifs a finalement « servi de palliatif, voire de cache-misère, à l’Etat français au moment où se posait le défi beaucoup plus vaste de l’entrée dans la citoyenneté […] des populations issues de l’immigration ». Il va donc subir la critique de la nouvelle génération.

La troisième grande phase, l’islam des jeunes, vient donc bousculer cet islam dit des darons, et est porté par la nouvelle génération de jeunes nés et élevés en France. « Ils se lancent à leur tour dans l’action religieuse et militante […], très ancrés dans le tissus social, ce sont des entrants « par le bas » dans l’univers politique, où leurs associations […] ont des mots d’ordres fortement revendicatifs ». Leur présence est très visible sur internet, et affiche, toute tendance confondue, « un islam décomplexé » qui se positionne clairement sur des questions emblématiques comme le port du voile, la laïcité ou encore l’islamophobie. Les revendications identitaires de cette nouvelle génération s’illustre par exemple, selon Gilles Kepel, sur la question du halal.

Parallèlement à ce passage de la deuxième à la troisième phase, est apparu en France un islam de type rigoriste et fondamentalisme, le tabligh, mouvement traditionaliste et apolitique, puis le salafisme, d’inspiration wahhabite saoudienne, qui reste minoritaire aujourd’hui mais constitue, note le politologue, une forme de religiosité musulmane inconnue en France il y a 25 ans.

Après avoir décrit les différentes phases et évolutions de l’islam en (puis de) France, Gilles Kepel, s’intéresse donc à ce qui constitue aujourd’hui un élément représentatif de cette nouvelle génération de musulmans français, à savoir le halal. Pour le chercheur en effet, le halal constitue « l’un des phénomènes les plus significatifs des transformations et de l’affirmation identitaire de l’islam de France depuis la première décennie du XXIe siècle ». Il s’agit en effet d’un marqueur identitaire fort, d’une façon de se positionner pour cette nouvelle génération de musulmans nés et éduqués en France. « L’enjeu, par-delà la viande et son marché, les critères du pur et de l’impur, l’exclusion ou l’inclusion dans le rapport à la société française globale, est le contrôle cultuel et politique sur la nouvelle génération des musulmans de France ». Une revendication identitaire emblématique qui s’inscrit dans le cadre plus large d’une religiosité nouvelle censée combler le vide laissé par l’échec de l’intégration républicaine.

Car au-delà de l’analyse transversale et historique de cet islam de la Seine-Saint-Denis, c’est bien la question sociale qui est au cœur de la problématique de l’islam de France. C’est d’ailleurs l’objet du rapport produit par Gilles Kepel et déjà mentionné, Banlieue de la République, qui analyse les échecs de l’Etat français en matière d’intégration et de représentativité de toute une partie de ses citoyens. « Combien de députés issus des milieux populaires notre Assemblée nationale, qui représente et symbolise la nation, va-t-elle compter en juin ? Combien de parlementaires issus des cités, nés Français, éduqués ici, et dont les familles sont venues, il y a deux, voire trois générations, d’Afrique du Nord et d’Afrique noire notamment, participent à la reconstruction de la France exsangue de l’après-guerre et y ont laissé leur santé ? » s’interroge et s’insurge ainsi Gilles Kepel dans une tribune publiée sur lemonde.fr.

Et en effet, lorsque la République semble faire comme si toute une partie de ses membres n’existait pas, quand la classe politique se focalise entièrement sur des problèmes mineurs (comme le port du niqab ou les prières de rue) au lieu de s’intéresser par exemple à la question du chômage des jeunes, massif dans ces quartiers, lorsque la représentativité des minorités demeure, élection après élection, inexistante, alors la « tentation du repli », avec tous les dangers que cela comporte, peut devenir une alternative. « A laquelle ne peut répondre qu’une politique résolue d’intégration » conclut Gilles Kepel.

Source : Gilles Kepel, politologue et spécialiste de l’Islam, pour Le Monde des Religions

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Commentaire recommandé

dvd // 02.02.2015 à 12h03

Je eu droit a une visite chez une de ces personnes en fin de premiere S . Mes parents sont paysans ( sens noble du terme). Je voulais soit faire une prepa ou école d’inge en biologie et certainement pas reprendre la ferme, je voulais un peu d’aide pour me decider. Mais ces gens la ne sont pas la pour aider… Quoi un fils de paysans qui fait des etudes???
Apres mon entretien avec la conseillère d’orientation je suis ressortit avec de nombreux prospectus pour des etude d’agronomie!!! et elle m’a meme demander pourquoi je ne voulais pas reprendre la ferme!!! ( je n’ai bien sur rien contre les personnes qui font ce beau metier mais je savais que ce n’était pas pour moi… elle non…). Elle m’a aussi dit que les longues etudes n’étaient peut être pas faite pour moi ( et oui mon niveau en Math n’était pas très haut…)
Bref pour faire cours, je ne l’ai pas écouté, j’ai suivi mon propre chemin je suis maintenant Docteur en Biologie et Chercheur a l’université d’Oxford ( UK). J’ai eu de la chance… Cette personne m’a juste donner la hargne pour lui montrer que oui un cul terreux peu faire des etudes…

Dd

68 réactions et commentaires

  • Chris // 02.02.2015 à 01h42

    « la figure la plus détestée par bon nombre de jeunes est celle de la conseillère d’orientation à la fin du collège – loin devant les policiers »
    Et avec raison. C’est le corps le plus discriminant et à côté de la plaque que je connaisse dans l’éducation nationale et pas seulement envers les populations défavorisées. Ces orienteurs ne connaissent rien des milieux économiques et des métiers. Et pourtant, ils décident à la place des ados, voire s’opposent aux parents !

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    • dvd // 02.02.2015 à 12h03

      Je eu droit a une visite chez une de ces personnes en fin de premiere S . Mes parents sont paysans ( sens noble du terme). Je voulais soit faire une prepa ou école d’inge en biologie et certainement pas reprendre la ferme, je voulais un peu d’aide pour me decider. Mais ces gens la ne sont pas la pour aider… Quoi un fils de paysans qui fait des etudes???
      Apres mon entretien avec la conseillère d’orientation je suis ressortit avec de nombreux prospectus pour des etude d’agronomie!!! et elle m’a meme demander pourquoi je ne voulais pas reprendre la ferme!!! ( je n’ai bien sur rien contre les personnes qui font ce beau metier mais je savais que ce n’était pas pour moi… elle non…). Elle m’a aussi dit que les longues etudes n’étaient peut être pas faite pour moi ( et oui mon niveau en Math n’était pas très haut…)
      Bref pour faire cours, je ne l’ai pas écouté, j’ai suivi mon propre chemin je suis maintenant Docteur en Biologie et Chercheur a l’université d’Oxford ( UK). J’ai eu de la chance… Cette personne m’a juste donner la hargne pour lui montrer que oui un cul terreux peu faire des etudes…

      Dd

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      • PaD // 02.02.2015 à 23h45

        Bonjour DVD, Mes félicitations pour votre réussite. Et aussi pour votre témoignage. En Suisse, la même chose. Enfant de divorcés, pas de réussite aux études. Il fallait faire un travail manuel, pas des études. Un cousin aussi, car son père n’était pas non plus universitaire. J’ai eu la chance, après avoir suivi des cours de langues à l’étranger, et par hasard, de rencontrer le monde professionnel à l’américaine, des collègues qui m’ont stimulé, de pouvoir progresser aussi en continuant des cours du soir. Malheureusement, je n’ai jamais pu suivre des cours niveau universitaire, ni avoir suffisamment de moyens financiers (et du courage) pour me consacrer aux études car je doutais beaucoup de moi. Il me manquait aussi un niveau intermédiaire pour le faire. Bref, je remercie encore ce milieu USA qui m’avait permis de développer mes compétences qui n’ont jamais été reconnues ailleurs et qui ne le sont plus à l’heure actuelle des super diplômés. Malgré tout c’est grâce à cette ambiance passée et cette enrichissante expérience qui me permet d’avancer encore. Je souhaite que beaucoup de personnes puissent avoir cette chance de rencontrer la « résilience » qui nous permet de rester ouvert et critique face aux événements, de lire Olivier Berruyer (que je remercie aussi) et tant d’autres.

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    • Louve Bleue // 04.02.2015 à 11h06

      Je n’habite pas le 93, je ne suis pas musulmane ni immigrée, ni défavorisée socialement. He bien je peux vous dire que ces misérables conseillers d’orientation sont nuls . Mais ce n’est peut-être pas de leur faute. Le système d’orientation est NAC : Nul A Chialer. Pour qui que ce soit. Ils ne savent rien, ils gèrent des listes d’adresses , ne savent rien des professions, des difficultés de l’adolescence à choisir sa voie…de tout . C’est bien un truc à supprimer ( le système, pas les personnes bien évidemment)

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  • pucciarelli // 02.02.2015 à 06h36

    Tout cela est passionnant. Prendre en compte l’absence d’emplois pour montrer qu’aucune politique d’intégration ne peut marcher sans le travail est fondamental. Mais souligner, trop faiblement, que, dans ces quartiers, l’Islam n’est pas qu’une religion, mais une idéologie et un fait politique branché directement sur la vigueur et le dynamisme des mouvements qui bouleversent le Moyen orient et une partie grandissante de l’Afrique paraît également essentiel. Une fracture culturelle, cultuelle et sociale profonde marque certaines aires de la société française. Il convient à présent de le dire, et de réfléchir à la manière dont, à moyen terme, il sera possible de faire société avec tous les Français présents sur notre territoire. Nul ne parle des Français musulmans qui vaquent normalement à leurs occupations. Il convient à présent de s’intéresser aux Musulmans français qui n’ont pas trouvé leur place parmi nous, et pas seulement en terme de répression (!). Ces derniers recoupent la part de notre société, Musulmans et non Musulmans confondus, qui a été laissée au bord du chemin par « la modernité » puis la crise. Nous avons devant nous un problème économique, social, mais aussi en partie idéologique, que le seul développement économique ne réglera sans doute pas. Voilà un défi de taille pour la laïcité à la française qui reste sans doute le pivot de toute solution durable à ce délitement du « vivre ensemble ».

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  • Patrick Luder // 02.02.2015 à 07h52

    L’accueil des réfugiés devrait se faire directement parmi la population, afin d’intégrer ces personnes à la vie sociale et économique du pays. Parquer les réfugiés dans des centres séparés de la population est la pire des choses à faire => non intégration et création de « tribus » ethniques en sont les conséquences directes …

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    • Ataraxi // 02.02.2015 à 09h18

      Oui mais cela implique que l’on considère l’immigré comme son égal, ce que les pays colonisateurs ont toujours eu un peu de mal à faire.

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      • Serge // 02.02.2015 à 20h38

        @Ataraxi . »l’immigré comme son égal » : qu’entendez vous par là ?
        Tout être humain a la même dignité d’humain en droit et en principe universel .Mais ceci n’a rien à voir avec les problèmes de l’immigration,de l’identité culturelle et de l’appatenance à une natiion..

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    • Balthazar // 02.02.2015 à 09h43

      Yak a, fokon…
      Au lieu de rêvasser (accueillir tous ces miséreux dans les plus beaux quartiers , bien vivants, avec commerces de proximité et facilités de transport, ne pas construire de logements supplémentaires sinon le beau quartier va vite se trouver transformé en « ghetto » bref on euthanasie les gens qui vivent là -ces salauds- et qui n’ont rien demandé pour laisser la place aux autres qui eux exigent ) regardons ce qui marche chez nos voisins et on en reparle après.
      Comme dit précédemment, accueillir toute la misère du monde (esclaves bon marché pour le patron) qui devient dans la bouche de nos politiques « la richesse des banlieues » et après « jopine-du-menton »
      qui dénonce l’apartheid…hahaha

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      • Patrick Luder // 02.02.2015 à 14h32

        Il n’est pas question d’accueillir toute la misère du monde => mais d’intégrer correctement les personnes à qui nous avons décidé d’offrir l’asile !!!

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        • Ataraxi // 02.02.2015 à 15h32

          Oui bon, l’asile c’est anecdotique. Pour l’essentiel de l’immigration il s’agissait de faire venir des petits bras noueux dans une situation de plein emploi.

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          • Serge // 02.02.2015 à 20h41

            Savez vous combien y avait-il d’immigrés au temps du plein emploi,c’est à dire en gros sous de Gaulle (en débordant sous Pompidou ) ?

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            • Homère d’Allore // 02.02.2015 à 21h50

              @Serge

              Un million de portugais sont arrivés dans la décennie 1960.

              http://lusitanie.info/2014/09/histoire-de-limmigration-portugaise-en-france-dans-les-annees-60/

              Un peu moins d’espagnols que dans les années 50 mais encore environ 500 000.

              Plus tous les rapatriés d’Algérie ( certes pas des immigrés) dont 80 000 harkis…

              Non, les frontières n’étaient pas fermées sous de Gaulle et Pompidou.

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            • Serge // 02.02.2015 à 23h20

              @Homère .Oui mais cela n’a jamais perturbé notre façon de vivre .
              J’ai eu au collège (de 58 à 62),un très bon camarade de parents portugais,fils de prolo comme moi .Je l’ai revu plus tard .Après son BEPC ,il travaillait dans une banque .Une promotion sociale à l’époque .Il avait fait son service dans les paras ,fier d’être français ,et bien plus patriote que moi à cette époque .
              Ma soeur a épousé un vrai pied noir ,pas un ex colon faisant suer le burnou,un fils de petit empoyé de la SNCF en Algérie .
              C’est vrai que des différences existaient entre nous,gens du Nord ,et eux du sud méditeranéen .Peut-être expliquent -elles en partie leur divorce .Mais bon …

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        • boduos // 02.02.2015 à 16h01

          la camaraderie dans le travail,voila le meilleur creuset d’integration.
          seulement il n’y a plus de boulot et les seuls debouchés sont des professions qualifiées, les usines etant délocalisées.
          et dans les banlieues,le rêve est désormais le trafic.(il y a pourtant de belles réussites mais trop minoritaires)
          les remèdes : le « vrai » enseignement (méthode syllabique,math et calcul mental,histoire géo , . l’autorité par l’estime ,la compétence , le respect et la dépolitisation de l’école (pas de réflexion à caractère religieux ou politique mais pas de minute de silence et de génuflexions laïcardes. pas de provoc inutile )revenir au sanctuaire qu’était l’école. 1ere mesure quasi gratuite!
          -création d’ une économie mixte état-privé (utile)avec une cogestion au dessus de tout soupçon.(pas des emplois aidés pour clientèle électorale)
          -service civil indemnisé de 12mois dont congés payés .
          et dans la foulée : suppression des zones de non droit et des caidas de tout poil.
          -protection des jeunes écoliers contre le racket qui est la première humiliation et cause de la honte de soi avec toutes les conséquences psychiques ultérieures.
          ou alors ,lâchement ,jusqu’à la prochaine explosion , on remet le couvercle.

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        • bhhell // 02.02.2015 à 21h22

          Le petit problème est que les gens n’ont pas décidé, les élus n’ayant jamais eu de mandat pour développer cette immigration de masse qui a été un processus purement administratif. On peut donc comprendre l’exaspération des populations autochtones depuis 40 ans tout comme la détresse et la recherche de repères des arrivants.
          C’est le système qui créé du chaos et du déracinement pour casser la cohésion des sociétés qui dans les années 70 avaient des quartiers ouvriers soudés et capables de menacer le libéralisme.
          Au combat social, on a substitué des revendications minoritaires et narcissiques (féminisme, antiracisme, régionalisme, homosexualité…) parfaitement en harmonie avec la société marchande et récupérées par elle.
          Attendre du libéralisme qu’il corrige ce chaos dont il est l’expression est comique. Mais peut-être après tout va-t-il recréer du « vivre ensemble » après avoir détruit la cohésion sociale, tout comme il va permettre aux paysans de se « réapproprier leur terroir » après avoir détruit les campagnes.

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          • Serge // 02.02.2015 à 23h22

            D’accord avec votre commentaire @bhhell .

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    • Chris // 02.02.2015 à 13h18

      Je vis dans un milieu multilinguiste et ethnique, mais je me vois mal accueillir en voisinage direct des individus au quotidien totalement différent débarquant sans aucune préparation technique et psychologique.
      Pour exemple, une famille irakienne, dont la mère de famille faisait la cuisine sur un réchaud à gaz à même le parquet du salon, alors que l’appartement (mis à disposition par la commune) avait une cuisine intégrée. Sa seule réponse quand elle bouta le feu à l’appartement et presque à l’immeuble entier, fut : je ne sais pas comment ça fonctionne. Mais selon l’enquête qui s’ensuivit, la voisine était venue plusieurs fois montrer comment ça marchait. Cette personne, pourtant jeune, ne voulait tout simplement pas changer ses habitudes.
      Exemple certes limite, mais louer des objets immobiliers à des émigrés/réfugiés est devenu le cauchemar des propriétaires et gérances, tellement il y a de dégâts pour usage inadéquat et défaut d’entretien. Déjà qu’avec certains locaux, c’est pas triste…
      J’ai travaillé quelques mois comme RH pour une équipe municipale s’occupant de réfugiés. Des assistants sociaux oscillaient entre bisounours, kapos et burn out, visiblement dépassés par la complexité de la tâche. J’en ai tiré la conclusion qu’il était plus productif pour tous, de les loger disséminés par quartier et provenance dans des containers robustes (type chantier) équipés du minimum, avec accès immédiat aux cours de langues, mosquées et églises, écoles pour les gosses, visites guidées dans les magasins, ateliers, police, hôpitaux, usines, gare et bus afin de les familiariser le plus rapidement possible avec la complexité de notre environnement, tout en sollicitant l’aide et les conseils d’associations d’anciens réfugiés/émigrés.
      Outre les moyens financiers et compétences, tout ça demande beaucoup de jugeote et de souplesse, ce qu’une administration possède le moins.

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  • FL // 02.02.2015 à 08h16

    Monsieur Gilles Kepel professeur à Science Po, est un spécialiste de l’islam…reconnu comme tel par tous les grands médias de France et de Navarre. Un minimum d’esprit critique doit accompagner sa lecture comme pour n’importe quel « spécialiste » institutionnel.

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    • Vincent // 02.02.2015 à 13h41

      C’est un sociologue et politologue reconnu de l’islam, en tant que fait politique, et seulement sous cet angle.
      Ce n’est pas par exemple un spécialiste des origines de l’islam, ni des grands philosophes musulmans, ni de théologie musulmane.
      Ce ne sont pas les médias qui l’ont fait mais ses ouvrages de référence sur son domaine d’expertise, particulièrement « Le Prophète et Pharaon » (1984), « Les Banlieues de l’islam » (1987) et « Fitna. Guerre au cœur de l’islam » (2004). Il a également dirigé des ouvrages collectifs d’envergure.
      Le cantonner à « un spécialiste de l’islam…reconnu comme tel par tous les grands médias » est à a fois faux et très réducteur.

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      • FL // 02.02.2015 à 19h17

        Ils ne l’ont pas fait, bien sûr mais ils l’on sélectionné.

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    • Van // 02.02.2015 à 16h29

      moi je le trouve un peu caricatural et cru et il ne relativise pas les situation , ça fait presque parti de la doxa anti-islam sur la forme , le problème n’est pas la foi des musulman mais la non-foi dune majorité des français , car effectivement dans un environnement de chaos spirituelle la foi d’une communauté peu paraitre comme étant le problème pour certain ignares .
      après les restriction de liberté que veux le gouvernement maintenant ils veule s’attaquer a la liberté de conscience , après on se dit civilisé quand on veux bombarder la Syrie ou les communauté religieuse vive en harmonie depuis des millénaire .

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  • Old Ohm // 02.02.2015 à 08h18

    Regards croisés – République et religions
    Réinventons nous: http://www.dailymotion.com/video/x24wscg_regards-croises-republique-et-religions_news

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    • Eric // 02.02.2015 à 08h36

      Je ne sais pas si je vais y arriver 🙂 Je vais peut-être attendre un peu d’avoir digéré mon café et je verrai après. En tranches fines éventuellement 🙂

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      • Old Ohm // 02.02.2015 à 08h48

        D’une traite, dès le matin, effectivement, c’est dur.

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        • Mélissa // 02.02.2015 à 12h00

          Beaucoup de confusion et de blabla…!

          Alors que les barricades fumaient encore et que le sang n’était pas sec,le débat a eu lieu et ces problématiques ont été réglées…,en 1789…

          La Déclaration des Droits de l’Homme figure dans le préambule de notre constitution et a force de loi.

          Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.

          Aucune interprétation abusive n’est permise,…c’est ce que précise le préambule de cette déclaration :

          -Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens,FONDÉES DÉSORMAIS SUR DES PRINCIPES SIMPLES ET INCONTOURNABLES, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.

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        • ulule // 02.02.2015 à 20h59

          Je ne peux pas… Fourest, je coupe

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  • Sanjnâ // 02.02.2015 à 10h17

    Notre ministre soi-disant socialiste parle d' »apartheid », le spécialiste parle de « religiosité nouvelle », et si le mot juste était simplement cette bonne vieille « lutte des classes » dont ils n’osent plus prononcer le nom ? Et si ce retour de l’idéologie religieuse était due à une manipulation propagandiste planifiée pour mieux diviser les « sans-dents » ? pour qu’ils s’affrontent sur un sujet secondaire pour cacher leur essentiel adversaire ? Comment s’est produit ce retour au religieux, qui a payé et envoyé les prédicateurs ? je ne crois pas aux générations spontanées.

    Il est clair que l’islam a évolué, et celui de nos parents des années 60-70-80 n’a rien à voir avec ce new islam. Si ces nouveaux courants venaient vraiment du divin, ils apporteraient la pacification des esprits, plus de lumière et de vérité en profondeur et ne s’attacheraient pas tant à ce qui divise sur l’apparence à la surface des choses (nourriture hallal, habillement, …). Ce n’est de toute évidence pas une révolution spirituelle, une évolution de conscience.

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    • Sanjnâ // 02.02.2015 à 10h21

      C’est plutôt un pseudo courant d’opposition à notre Système démoniaque prêt à utiliser les mêmes perversions ?

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    • Chris // 02.02.2015 à 13h34

      Je pense qu’il faut y voir l’offensive générale du takfirisme et salafisme en passe de supplanter les Frères musulmans, qui sévit depuis 1/4 de siècle et porte ses fruits, conjugué à la politique du chaos et d’érasement du Moyen Orient au profit de l’Occident/Israël/Saoudie.
      De mon point de vue, c’est un vaste plan, tout comme fut planifié le régime totalitaire de l’Union Européenne dans lequel nous pataugeons.

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      • Vincent // 02.02.2015 à 13h54

        On peut avoir une interprétation eschatologique de ces fait de société pour ajouter une unité qui n’est pas forcément évidente.

        Pour ma part je n’y crois pas. Je pense que de telles monstruosités sont là justement par absence de plan intelligent. Les puissants petits et grands on des objectifs à courte vue, recherchent leur satisfaction immédiate, et permettent à de telles entités incontrôlables de naitre, juste par refus de se remettre en question ou d’abandonner leurs petites ambitions.

        Sur la naissance et l’entretien des chaos, lisez le livre le Naomi Klein « La stratégie du choc », rempli de témoignages : bien sûrs certains sont déclenchés, mais le résultat final, mis à part l’enrichissement à court terme de certains, est pourri et ne correspond pas du tout à ce qui était envisagé. Voir surtout sa longue partie sur l’Irak et la politique de tabula rasa.

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        • Chris // 03.02.2015 à 01h20

          Un conseiller d’Eisenhower affirmait : si vous voulez vous débarrasser des Européens, arrangez-vous de telle sorte qu’ils soient submergés par leurs ex-colonisés ! Mission accomplie.

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  • Homère d’Allore // 02.02.2015 à 12h16

    On oublie toujours de parler de la situation d’un faubourg situé à l’est d’une grande ville française.

    Or, c’est terrible ! Jugez-en !

    – La population étrangère est de l’ordre de 90 % par rapport aux « natifs ».
    – La police nationale française ne peut pas rentrer dans cette enclave de non-droit.
    – Le chef de la police municipale a été éliminé, probablement par des mafieux.
    – La densité urbaine bat des records mondiaux.
    – Des chefs de réseaux mafieux y ont élu domicile.
    – La fraude fiscale est une spécialité locale.
    – la prostitution de « filles de l’est » y est florissante.

    Et pourtant, Interpol y a tenu son congrès !

    Comment expliquer ce paradoxe ? Ah oui, le fric…seul dieu visible.

    http://m.parismatch.com/Royal-Blog/Monaco/Une-etrange-affaire-a-Monaco-520942

    http://www.noblesseetroyautes.com/2014/11/albert-de-monaco-a-lassemblee-generale-dinterpol/

    http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/duchaine-charles/juge-a-monaco-trafics-bancaires-societes-offshore-blanchiment-d-argent-connexion,201492.aspx

    http://mobile.lemonde.fr/sujet/1a6a/edmond-safra.html

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  • Denis Griesmar // 02.02.2015 à 12h37

    On impute à la République une impuissance, notamment sur le front de l’emploi, qui est due à l’abandon, par la « zélite », de la souveraineté du pays entre les mains d’une « Europe » qui n’est qu’un instrument de vassalisation.

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    • Torsade de Pointes // 02.02.2015 à 19h58

      Effectivement. Il a été calculé que les lois adoptées dans les États membres de l’UE sont à 80% des resucées « en droit national » de décisions prises par la Commission européenne et son parlement croupion. Viviane Reding, commissariette européenne à je-ne-sais-plus-quoi-au-juste, n’a-t-elle pas déclaré à Paris qu’il n’y avait plus désormais de politiques nationales ? Difficile en ce cas de donner la faute — pardon, de « blâmer », comme on dit aujourd’hui — à la République française pour tout ce qui va mal en France.

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  • Chris // 02.02.2015 à 12h37

    Je ne peux que répondre par cette vidéo postée le 25 janvier 2015, dès minute 6’40 :
    https://www.youtube.com/watch?v=pBOMkt72Atc#t=34
    Gaza doit faire face à une nouvelle épreuve. L’armée égyptienne est en train de procéder au démantèlement de la ville de Rafah et au déplacement de toute la population de cette ville, afin dit-on, de créer une zone tampon avec Gaza. Le Professeur Christophe Oberlin estime que cette manoeuvre égyptienne, outre le fait qu’elle va rendre encore plus difficile la vie des gazouillis, cache probablement une manoeuvre de grande ampleur pouvant nuire davantage à la cause palestinienne.

    * Professeur de médecine à l’Université Paris VII, chirurgien à l’hôpital Bichat, Christophe Oberlin est l’un des meilleurs connaisseurs de la bande de Gaza.

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    • Homère d’Allore // 02.02.2015 à 13h52

      Christophe Oberlin paraît être un type bien. Mais il dessert ses propos en relayant ces thèses complotistes comme quoi les Kouachi et Coulibaly auraient été manipulés par le Mossad…

      C’est dommage, ça rend inaudible tout le reste du discours pourtant extrêmement intéressant sur Rafah et la politique d’Al-Sissi.
      Je comprends que le climat de tension extrême régnant à Gaza le pousse à avoir ce type d’amalgame mais il faut faire attention à une prise de parole publique.

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      • Chris // 02.02.2015 à 14h24

        Oberlin ne relaie rien du tout : dans le cas Rafah dont la partie égyptienne est en train d’être rasée, il explique les enjeux de cette démolition pour la Rafah côté Gaza. La ville avait été partagée en deux lors de la guerre du Golan opposant Israël et Egypte d’alors, un peu à l’image de Berlin.
        Si j’ai proposé cette vidéo, c’est parce qu’il rappelle quelques actions faux drapeaux d’Israël pour parvenir à ses fins. C’est plutôt moi qui renifle des anomalies et cela dès le départ. Et quand je vois l’attitude de Natanyaou à Paris et l’usage qu’il en fait à son retour pour sa réélection, mon malaise devient grandissant.

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        • Homère d’Allore // 02.02.2015 à 14h48

          Ben si, il relaie… En parlant des opérations israéliennes sous fausse bannière juste après avoir évoqué les attentats de Paris, c’est une évidente juxtaposition.
          Maintenant, même les paranoïaques ont des ennemis et je comprends (même si je n’approuve pas et considère cela contre-productif) son attitude.

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        • Ray // 02.02.2015 à 14h58

          @ Chris , bonjour.
          Une petite vidéo qui en dit beaucoup, même pour ceux qui ne peuvent
          ou ne veulent ouvrir les yeux………
          https://www.youtube.com/watch?v=kdBMXTd0DfI

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  • Safran // 02.02.2015 à 12h39

    BIS : Très décevant de trouver du Kepel sur ce blog.
    Je pose quelques liens ici : (avec les liens cette fois, je vais y arriver ! Merci 🙂

    Islam et Etat en France : de la république coloniale à la république post-coloniale :
    http://lmsi.net/Une-religion-sous-tutelle

    AVOIR 20 ans dans les quartiers populaires : mépris de « classe » et humiliation de « race » SAÏD BOUAMAMA :
    https://bouamamas.wordpress.com/2014/11/26/avoir-20-ans-dans-les-quartiers-populaires-mepris-de-classe-et-humiliation-de-race-said-bouamama/

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    • Homère d’Allore // 02.02.2015 à 13h06

      Merci, Safran, pour les liens.
      La citation de Malcolm X est tellement d’actualité. D’ailleurs, l’image pourrait faire le chapeau de l’un des articles du blog d’Olivier Berruyer, ne serait-ce que pour ouvrir un débat !

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  • Philibert // 02.02.2015 à 13h17

    Ça me rappelle ma conseillère d’orientation que j’avais vu à l’issue de ma cinquième, qui sur la seule base de tests de QI qui étaient faits à l’époque, m’avait proposé une orientation en plomberie- chaudronnerie. Elle croyait que je ne pouvais faire qu’un métier manuel.
    Je suis avocat !
    Chercher l’erreur !!

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  • boduos // 02.02.2015 à 15h03

    un bon spécialiste des problématiques du moyen orient se devrait par honnêteté,en préambule a toute analyse recontextualiser l’actualité .
    a commencer par l’instrumentalisation des antagonismes religieux par l »occident » pour détruire les pays laïcs et panarabiste (Nasser,Sadam,Bachar .Shah d’iran).
    Gilles Kepel fait de bonnes analyses sans toutefois hiérarchiser les responsabilités.
    il peut être de tous les plateaux de télé sans faire de remous,très consensuel ,à la recherche du plus grand dénominateur commun…..

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  • Eric // 02.02.2015 à 15h38

    Je me corrige :  » … mais dont on peut dire qu’il n’est pas très loquace … « 

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  • DocteurGrosdois // 02.02.2015 à 16h48

    Tiens ça tombe bien j’ai fini « Quatre-vingt Treize » y’a pas longtemps.
    Très bon bouquin pour qui veut comprendre comment à évolué l’islam en France, et l’islam de France.

    Regardez simplement les interventions de Kepel sur YouTube, il sait de quoi il parle.
    Il a étudié de près, et sur le terrain, les mouvances islamistes au Moyen Orient comme en France depuis bientôt 40 ans. Il n’est pas un idéologue, il analyse froidement les faits. Pour ceux qui connaissent, je rapprocherait Kepel de Gérard Chaliand. C’est à dire un type qui connait son sujet en profondeur et le confronte avec la réalité vécue et palpable.

    Pour le coup du club du Siècle etc, je vous rappelle en comparaison qu’Emmanuel Todd a été « Young Leader », a déjeuné avec Chirac, etc. Mais Todd à ce que je sache n’est pas neo-conservateur, et qu’il a dit à Chirac, alors président de la république lors de ce fameux déjeuner, qu’il « avait la tête dans le cul ». Kepel est plus subtil, mais il n’a jamais dévié non plus.

    On reproche aussi a Kepel de parler « des musulmans » comme s’il existait une contrée de la Musulmanie. Mais c’est justement ça qu’il réfute. L’islam de France est une affaire franco-française que de nombreuses influences cherchent à jihadiser, à politiser, ou à colorer d’une tradition particulière.

    Quand Kepel parle de « musulmans » en France il englobe ce sous-prolétariat que l’Etat français est en train de produire/a produit. C’est à dire les darons, les blédards, et les jeunes musulmans d’aujourd’hui français d’origine ou pas, mais majoritairement issus de l’immigration et/ou d’origine ouvrière confrontés a un plafond de verre très dur a briser.

    L’islam n’est pas un problème.
    Le problème est qu’en France le premier contact qu’on puisse avoir avec l’islam sont principalement dans la rue les Tabligh, et sur le net les salafs. C’est a dire des quasi-sectes.

    Il en va de même pour le christianisme avec les églises évangéliques pouët-pouët d’influence américaine, qui connaissent un succès énorme mais pourtant plus discret.

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    • pucciarelli // 02.02.2015 à 16h51

      L’Islam n’est pas un problème! Allez donc faire prof en ZEP, vous saurez que la citoyenneté française n’est pas un long fleuve tranquille. Je suis de gauche et anti raciste. Je ne suis pas islamophobe. Ca va? Parlez donc de ce que vous connaissez, vous serez plus pertinent.

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      • DocteurGrosdois // 02.02.2015 à 17h07

        Quoi, on vous a réclamé l’impôt du dhimmi a l’entrée du collège? On vous a fait réciter la chahada le couteau sous la gorge? Il y a une légion de barbus et de femmes embâchées a l’entrée des écoles un sabre a la main prêts à vous circoncire?

        J’ai jamais été prof en ZEP, mais je viens d’une ZEP.
        Non vous n’êtes pas islamophobe, vous êtes pauvre-o-phobe. Les pauvres c’est moche, c’est sale, ça pue, ça dit des conneries, c’est violent, et ça fait peur.

        Les pauvres trouvent des structures là ou la société ne leur en procurent pas. Jadis le parti communiste, aujourd’hui les gangs, le bled, l’islam, les témoins de Jeveor..

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        • pucciarelli // 02.02.2015 à 17h13

          Cher monsieur, votre pauvreté intellectuelle m’interdit de poursuivre un éventuel dialogue inutile. J’ai mon expérience, vous avez la vôtre, dans laquelle je ne me reconnais absolument pas. C’est votre droit. Pour moi, vous n’êtes pas un interlocuteur.

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        • Serge // 02.02.2015 à 20h54

          Et les pauvres de ma profonde province,vous connaissez?

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    • Homère d’Allore // 02.02.2015 à 17h42

      @DocteurGrosdois

      Emmanuel Todd, Young Leader ?????

      Sources svp !

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    • Serge // 02.02.2015 à 20h50

      « L’.islam de France » …C’est nouveau çà ,à peine quelques décennies .
      Mais on fait et on « cause » ,comme si cela avait toujours existé !

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    • Serge // 02.02.2015 à 21h19

      @Docteur.
      Je pense monsieur, que le problème n’est pas l’islam sur toute la planète ,mais l’immigration massive et nouvelle en Europe de l’ouest,et en France en particulier ,concomitante et (ou) due (expliquée par) à la mondialistaion,la perte de souveraineté et le déplacement de l’économie de production vers d’autres contrées lointaines .

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    • Serge // 02.02.2015 à 21h43

      Faut arrêter les fables pour enfants .Des individus qui viendraient volontairement pour subir la persécution et la misère ,ça n’existe pas .C’est plutôt ce qui incite à fuir .
      Or non seulement,personne chez lez immigrés ne le fait pour quitter la France ,mais d’autres arrivent encore tous les jours .

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      • Homère d’Allore // 02.02.2015 à 21h53

        Beaucoup d’immigrés à Calais n’attendent que ça, de traverser la Manche pour quitter notre beau pays !

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        • Serge // 02.02.2015 à 23h30

          Parce que la GB accorde aussi beaucoup d’aides aux nouveaux arrivants ,et qu’ils ont déjà de la famille sur place .C’est ainsi que les choses se passent .Pour ce qui est des africains ,le cousinage est très large .Les Maliens par ex ,vont de préférence ,direct en France ,et non en GB .Les maghébins aussi ,ou en Belgique ,au Québec également .

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          • Homère d’Allore // 03.02.2015 à 08h24

            @Serge
            Ce ne sont pas les aides sociales qui font affluer les migrants vers le Royaume-Uni.

            http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/26/01003-20130326ARTFIG00448-la-grande-bretagne-restreint-les-droits-sociaux-des-immigres.php

            Elles ont été réduites et étaient déjà bien moins généreuses à la base qu’en France.
            La raison est la même qui pousse nos jeunes diplômés à partir à Londres: il y a du travail !
            Et en plus, les contrôles d’identité étant très limités, on peut parfaitement vivre comme clandestin durant des années.

            Ensuite, comme vous le dites, les réseaux familiaux jouent et surtout l’anglophonie des pays d’origine.
            Les immigrés en France ou en Belgique et au Québec sont le plus souvent issus de pays francophones, là où notre défunt empire colonial a laissé cet héritage linguistique.

            Cette question est loin d’être négligeable. On peut se réjouir, comme moi, que la langue française soit encore une langue internationale, ou le regretter car permettant à tous les pauvres maliens ou demain congolais de venir tenter leur chance ici.

            Selon certains démographes, les locuteurs du français vont s’accroître considérablement dans les décennies à venir.

            http://m.france24.com/fr/20140326-francais-langue-etude-2050-forbes/

            Même si il faut nuancer ces prévisions, la France devra, au vingtième et unième siècle, devoir faire avec !

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  • DocteurGrosdois // 02.02.2015 à 17h32

    Cher Maitre, que dis-je, Monseigneur

    Je vous invite, très humblement, à lire « Les Petits Blancs » d’Aymeric Patricot, qui décrit l’enfer des petites gens de souche qui subissent à la fois la pression des hordes barbares immigrées-musulmano-noiro-roume, mais aussi le déclassement total et la pauvreté crasse.
    Ils sont souvent en dehors des ZEP, ils sont rarement profs, et certains sont surement en train de tenir une kalach en Syrie.

    Ce dont je parle, ce ne sont pas les wesh-t’asvu-sur le coran-tarass , c’est ce qui les a rendus ainsi et sur ce qu’on doit faire pour redresser la barre. C’est à dire leur apprendre à lire, à écrire, et a compter.
    Ce que vous avez apparemment misérablement échoué a faire, missiou li director.

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  • Lysbethe Levy // 02.02.2015 à 17h32

    MODERATION: nous n »acceptons pas de liens vers ce site. Merci.

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  • Andrea // 02.02.2015 à 18h18

    Les temps modernes nous a appris que l’on ne peut pas discriminer ou juger en fonction du sexe, du genre, de la ‘race’, de la couleur, de l’orientation sexuelle, de l’âge, de la condition physique (handicap), toutes les caractéristiques ‘intrinsèques’ de l’individu. (Attendons la scientificité des profils ADN 😉 )

    Les préjugés, la discrimination, la haine, la repression, le contrôle, se sont donc officeusement déplacés sur un registre vaguissime, la culture et les ‘croyances’, puis les comportements en découlant, peu importe de quoi il s’agit.

    Tel Monsieur n’est pas bazané ou immigré, ou de nationalité étrangère, il est islamiste (et non musulman, une réligion parmi d’autres) et adhère à des schémas sociaux d’une autre époque et a dans la tête, bien ancré, une haine des femmes, ou autre.

    Ma chère amie, une culture hallucinante! Imagine .. la grillade de Merguez, manger parterre!

    Non pas: il est noir ou presque, il est – race, nationalité, origines, look –

    Difficile de lutter contre la police de la culture, de la pensée.

    Dans ce paysage, les deux parties jouent un ping-pong en miroir. l’Islam est adopté comme appartenance culturelle, tribale, sans registre spécifiquement religieux; une solidarité qui est très difficile à démonter, voir: droit à la réligion, la liberté des croyances, d’expression, etc.

    Car, il ne reste que cela.

    Appartenance tribale suivant des critères sociologiques, pauvreté et oppression en premier lieu, comme retranchement, comme dernier refuge. Tout le reste est détruit, n’existe plus.

    Keppel, il me semble, ne le dit pas, mais ma lecture désinvolte a peut-etre loupé ce point.

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  • coinfinger // 02.02.2015 à 20h01

    J’ai vu une annonce , sur wikistrike , site classé complotiste mais qui m’interresse , une annonce selon laquelle , Daesh , détruit des manuscrits ( vieux de plus de 7000 ans , j’ai un doute ) , méme moins vieux , je ne supporte pas . D’une certaine maniére , malgré moi , je suis Charlie , en ce que qu’on massacre des gens c’est inadminissible , mais comme voyeurs de médias , on est hélas habitués . Les manuscrits je ne supporte pas . Les US et l’Otan avec leurs budgets militaires égal au reste du monde sont vraiment nulls , s’il ne peuvent pas non plus , protéger la culture .
    Autant que les US go home , pire si ce sont eux comme je le crains et leurs sousfifres des émirats qui font vivres , ces étres immondes , barbares , c’est trop leur accorder . Malades profonds et pervers , oui .

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    • Homère d’Allore // 02.02.2015 à 21h27

      Cette information est stupide.

      L’écriture date de -3000. Donc, il y a 5000 ans, pas 7000 !
      Et cette écriture cunéiforme était gravée. Sur pierres d’abord, puis sur des tablettes d’argile.

      http://classes.bnf.fr/livre/arret/histoire-du-livre/premiers-supports/01.htm

      On ne peut parler de manuscrits sur papyrus que bien plus tard.
      Enfin, Daesch se finance, entre autres, par le trafic d’antiquités et de vieux papyrus style « manuscrits de la mer morte » se négocient très cher. Pourquoi les detruiraient ils ?

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  • LBSSO // 02.02.2015 à 22h11

    « Allez, pour ne pas être accusé de sombrer dans l’angélisme… »

    Mais l’angélisme ne date pas de 2011.Kepel a écrit depuis presque 30 ans sur ce sujet !

    1987 « Les Banlieues de l’islam. Naissance d’une religion en France, Seuil, Paris. »

    Combien étions nous a avoir lu ce livre à l’époque où régnait un antiracisme et un européisme instrumentalisés par le politique ?

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  • Eric // 02.02.2015 à 22h26

    Je peux être d’accord avec vous sur le début de ce dernier post qui contredit le précédent malgré vos dénégations, ce qui est mieux selon moi que d’insister dans cette voie 🙂 On dira que vous vous êtes pour le moins mal exprimé. Par contre, comme je le disais dans ma réaction précédente, rien ne permet d’affirmer que monsieur Hamza est de confession musulmane, ce qui de surcroit n’est pas déterminant. De la même façon, il est faux de dire :  » il ne lui reproche rien d’autre que ce que je présente au dessus « , et d’ailleurs vous vous gardez bien d’étayer vos affirmations sur des citations précises et probantes du journaliste en question. Dot acte. Pour ma part je m’en tiens à ce que disent les gens sans projeter je ne sais quoi d’extrapolations personnelles de tel ou tel ordre. Ainsi, les griefs de ce journaliste à l’encontre de Monsieur Kepel (ainsi que de l’inénarrable Caroline Fourest) sont exprimés explicitement dans l’article auquel je faisais allusion dans mon post initial et dont je n’ai pas mis le lien pour la raison que j’évoquais également. Grosso modo, il épingle ce qu’il considère comme des amalgames, ainsi que des accointances pour le moins partiales et en tous les cas quasiment jamais évoquées quand on nous présente ce genre  » d’expert « , et pour cause. Bref, chacun pourra lire cet article auquel je conseillais juste de se reporter afin de se faire sa propre opinion.

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    • Eric // 03.02.2015 à 14h41

      J’ose espérer, et je ne doute pas, qu’il puisse dire des choses intéressantes parfois. En même temps, à côté de Fourest difficile de passer pour un âne. Par ailleurs je vous retourne vos excellents conseils de prudence, prudence qui pourrait vous amener à votre tour à considérer que parler de  » raccourcis malheureux  » est un peu court justement, et relève plus de l’indulgence que du motif rationnel. Enfin, même s’il est vrai que le sujet que vous évoquez est un sujet qui intéresse plus que fortement Hamza, comme Kepel d’ailleurs 🙂 (on peut donc en dire autant de lui), le vrai problème à mon sens est qu’il n’y a qu’à se baisser pour ramasser des gens avec ce profil. J’attends avec impatience de voir surgir dans le paysage médiatique un  » expert « , qui se comporterait lui aussi comme une sorte de quasi ethnologue ethnicisant, mais en se penchant sur d’autres formes de communautarisme étrangement boudés, car possiblement moins vendeurs :-). Je précise qu’un site qui parle d’un certains type de sujet n’interdit à quiconque de s’y intéresser et n’est pas forcément un site clientélisme au seul motif qu’il pourrait ne pas avoir vos faveurs ou autre. Enfin, je déplore que vous finissiez en tombant à nouveau dans le travers du procès d’intention qui vous dessert grandement. Quand on a l’esprit bien tourné, il me semble que le seul procès d’intention légitime devrait être celui qui consiste à prendre en considération les arguments d’autrui en lui présupposant un minimum d’honnêteté plutôt que de soupçonner des sentiments négatifs pour seules motivations (ce qui n’est pas terrible comme base). Si tout le monde fait cela à l’encontre de ses interlocuteurs, cela ne mène nulle part.

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  • Serge // 02.02.2015 à 23h45

    Ah oui alors ,franchement ! Que c’était affreux avant ! Quand pendant 1500 ans on a vécu seulement entre blancs de même culture .
    C’était vraiment ranci ,c’était pas moderne !
    Qu’est-ce qu’on s’ennuyait !
    Et en plus,on ne savait pas faire grand chose,repliés sur nous-mêmes …
    Qu’attend -t-on également pour envoyer une partie d’entre nous pour peupler l’Afrique ,des noirs et des arabes en Chine,au Japon,en Russie …Pour que le monde entier soit un gigantesque melting pot ,à l’image de notre modèle vénéré celui de nos maïtres,les Etats-Unis .

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  • Serge // 02.02.2015 à 23h53

    Je réponds par avance(et après je me tais ) à ceux qui vont me mettre l’esclavage dans les pattes .
    L’esclavage existait partout à l’époque et il perdure encore aujourd’hui, comme en Mauritanie .
    Il ne concernait pas la métropole et je le vomis tout autant que n’importe qui .

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