Suite du premier épisode (dernier épisode dimanche prochain…) du très intéressant documentaire de l’excellente série TimeWatch de la BBC de 1992.
Cette deuxième partie est hélas toujours de qualité très médiocre (désolé, mais il n’y a que ça et ce documentaire est exceptionnel, très peu ont été réalisés…) ; nous l’avons sous-titrée pour vous :
.
(Un grand merci aux traducteurs et sous-titreur)
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation.
2 réactions et commentaires
Giulio Andreotti, « l’inoxydable » homme-clé du régime italien d’après-guerre, était président du Conseil en octobre 1990, lorsqu’il fut contraint d’admettre l’existence des réseaux GLADIO. Il avait mis huit mois pour répondre à la requête du juge Felice Casson, qui enquêtait sur une affaire remontant à 1972, lors des « années de plomb ». Une Fiat 500 avait explosé près d’un dépôt d’armes clandestin, tuant trois carabiniers ; explosion causée par des militants d’extrême droite las d’être manipulés par les services secrets. Lors de l’enquête, le général Pasquale Natarnicola, ancien responsable du SISMI, finit par révéler au juge Casson l’existence de plusieurs dépôts secrets, constitués à l’insu du parlement.
Source : Roger Faligot et Rémi Kauffer, Les Maîtres espions, tome 2, Robert Laffont, 1994, pp. 46-47 (les vieux ouvrages « papier » ont du bon : on ne peut pas les modifier après leur édition).
1990… Quelle occasion manquée ! La révélation contrainte d’Andreotti ajoutait un motif pour dissoudre l’OTAN, voire même l’Alliance atlantique, au moment où le Pacte de Varsovie se dissolvait. Bettino Craxi aurait pu aller dans ce sens, mais il fut écarté par l’opération Mani Pulite (« Mains propres »).
+7
AlerterA cette époque : les communistes, à notre époque : les » islamistes » ?
+3
AlerterLes commentaires sont fermés.