La mort du roi, guillotiné le 21 janvier 1793.
Source : RTS, Henri Guillemin
Le 21 septembre 1792, la Convention se réunit. Mais les élections parisiennes a la Convention ont été partiellement truquées et terriblement dirigées. A Paris c’est donc toute l’extrême-gauche cordelière qui va remporter ces élections. Robespierre, Danton, Marat ils sont tous là. On a beau avoir le suffrage universel, la composition sociale de la Convention est la même que celle de la Constituante et de la Législative. C’est toujours les grands notables, les propriétaires, les possédants qui parviennent à être les délégués de la France. Sur les 750 députés de la Convention, qui est pour la première fois élue au suffrage universel, il y seulement deux ouvriers. Les Girondins sont encore là et ils se placent aux plus hauts postes.
Du côté de la guerre, après Valmy, les Prussiens se sont retirés. Le 1er octobre 1792, le territoire français est libéré. Ceci fait, on peut passer aux choses sérieuses. On va assister à la fin de l’année 92 à trois choses. Premièrement, une mise en scène de la politique de conquête. Deuxièmement la politique de libération s’accompagne d’une idée nouvelle, l’idée des limites naturelles. Troisièmement, il faut que les pays libérés participent aux dépenses. Il n’en faut pas plus pour déchaîner les généraux. C’est l’invasion du Palatinat jusqu’à Francfort, au nord, la Belgique est conquise.
Reste le problème du roi. Pour la plèbe parisienne, le roi est responsable. Le roi est un traître, il faut le tuer. Le 21 janvier 1793 le roi Louis XIV est guillotiné. Jusqu’à la fin il a espéré être sauvé.
Le 1er mars, les coalisés attaquent sur le nord et l’est de la France à l’ouest c’est la Vendée qui prend feu, c’est la grande crise de 93.
Source : RTS, Henri Guillemin, 28-01-1967
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Bien d’accord, Onfray fait maintenant partie de la faction qui ne cherche que des arrangements pour se maintenir au pouvoir ou avec ses avantages.
Il lui serait bon, au vu de la clémence que lui manifeste maintenant les chiens de garde du pouvoir, qu’il se remémore les mots de Jaurès : « Quand je découvre mon éloge dans la presse bourgeoise, je me demande quelle connerie j’ai pu faire la veille »
Qu’il s’interroge, vaste programme !
3 réactions et commentaires
HG nous fait comprendre pourquoi Onfray est du côté des Girondins, c’est-à-dire du côté des propriétaires qui veulent sacraliser la propriété au détriment des « gueux ».
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AlerterOnfray c’est un peu la pensée publicitaire, chaque argument sert à faire acheter un de ses bouquins. C’est exposé pour que fatalement tu sois d’accord avec lui à un moment.
Rien qu’en regardant ses éditeurs et leurs actionnaires (B. Arnault par exemple) on peut évaluer assez facilement le degré de menace qu’il représente pour l’élite en place.
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AlerterBien d’accord, Onfray fait maintenant partie de la faction qui ne cherche que des arrangements pour se maintenir au pouvoir ou avec ses avantages.
Il lui serait bon, au vu de la clémence que lui manifeste maintenant les chiens de garde du pouvoir, qu’il se remémore les mots de Jaurès : « Quand je découvre mon éloge dans la presse bourgeoise, je me demande quelle connerie j’ai pu faire la veille »
Qu’il s’interroge, vaste programme !
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