Cette semaine, la revue propose un éclairage sur la liberté entravée des journalistes dans divers pays (non exhaustif, en pensant notamment à Julian Assange) et les périls pesant sur nos services publics voire pire, liés aux manquements de l’État « néolibéralisé ». Nous n’oublions pas un article concernant l’avenir potentiel de l’inutile réforme des retraites à relier à celui sur les conséquences de la faillite de la Silicon Valley Bank, pour rappeler les risques d’une retraite par capitalisation qui se profile derrière tout ça. Pour finir, un aperçu de la pensée FMI entre dogmatisme et réalisme, en rappelant qu’aucun lien n’a été démontré entre ouverture du commerce mondial et croissance économique alors que le protectionnisme a permis partout le développement d’activités locales. Bonne lecture.
CRISE FINANCIÈRE
Le suédois Alecta risque de perdre son investissement dans la banque SVB
"Le fonds de pension était le quatrième actionnaire de la banque californienne en difficulté. Le choix d’une banque de niche peut se révéler hasardeux. Le fonds de pension suédois Alecta, 1.153 milliards de couronnes suédoises d’actifs sous gestion à la fin de 2022 (soit 101,5 milliards d’euros), voit son investissement dans la banque californienne Silicon Valley Bank (SVB) se transformer en mauvaise affaire. Il était en effet le quatrième plus gros actionnaire de la «banque des start-up» à la fin de 2022 avec une participation valorisée 605 millions de dollars (567 millions d’euros), selon les données de Bloomberg dans la journée. Mais depuis, le régulateur financier californien a pris possession de la banque vendredi 10 mars pour «liquidité inadéquate et insolvabilité», selon un communiqué.
Source : AGEFI
DÉMOCRATIE
Menaces contre « Le Poher » : les autorités doivent prévenir la violence contre les journalistes
"Près de 40 sociétés de journalistes, dont celle de Mediapart, apportent leur soutien à l’hebdomadaire breton Le Poher, menacé par l’extrême droite pour avoir couvert des débats autour de l’accueil de réfugiés. Les SDJ demandent aux autorités de prévenir la violence contre les journalistes."
Source : La SDJ de Mediapart
Dernier espace médiatique libre en Algérie, le siège de Radio M a été mis sous scellés
"La scène a bouleversé les journalistes de Radio M et du site d’information Maghreb émergent : Ihsane El-Kadi, leur directeur, a été amené menotté, samedi 24 décembre au soir, au siège des deux médias, dans le centre d’Alger, par des agents de la direction générale algérienne de la sécurité intérieure (DGSI). Ces derniers ont procédé à une perquisition et à la saisie des équipements informatiques et de tournage, avant de mettre les locaux sous scellés et de quitter les lieux."
Source : Le Monde
Sept ans de prison pour une journaliste ukrainienne de Crimée
"Harcelée par les services de sécurité russes depuis 2016 et accusée de fabrication d’explosifs en 2022, la journaliste Iryna Danilovytch vient d’être condamnée à sept ans de prison par le tribunal municipal de Feodossia. Reporters sans frontières (RSF) dénonce une parodie de justice et demande sa libération immédiate."
Source : Reporter Sans Frontières
Emprisonnée et torturée pour avoir fait son métier, la journaliste Zhang Zhan doit être libérée
"Le 28 décembre 2020, la journaliste chinoise était condamnée à quatre ans de prison pour avoir diffusé des informations sur le virus à Wuhan. Amnesty International France et Reporters sans frontières appellent à sa libération immédiate au nom du droit à la liberté d’expression."
Source : Libération
ENVIRONNEMENT
Un tiers de la forêt amazonienne dégradé par l'activité humaine et la sécheresse
"Les dommages infligés à cette forêt, qui recouvre neuf pays, sont significativement plus importants que ceux qui avaient été observés auparavant, ont indiqué les chercheurs, issus notamment de l'Université brésilienne Universidade Estadual de Campinas. Au cours de leur étude, ils ont analysé les conséquences des incendies, de l'exploitation forestière, de la sécheresse et des changements ayant touché les habitats en lisière de la forêt - ce qu'ils appellent des effets de bordure. Hors sécheresse, ces phénomènes ont dégradé au moins 5,5% du reste des forêts qui composent l'écosystème amazonien, soit 364.748 kilomètres carrés, entre 2001 et 2018, selon l'étude. Lorsque les effets de la sécheresse sont inclus, la zone détériorée représente alors 2,5 millions de kilomètres carrés, soit 38% du reste des forêts composant l'écosystème amazonien."
Source : Sciences et Avenir
La pertinence des mégabassines est sévèrement contestée par des scientifiques
"Les bassines sont-elles bénéfiques aux nappes phréatiques ? La bataille scientifique fait rage vis-à-vis de ces énormes réservoirs d’eau qui doivent être construits dans le Marais poitevin. Dernier épisode de cette joute entre experts hydrologues : la publication le 30 janvier d’un contre-rapport critiquant une expertise du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) favorable aux bassines. En juillet dernier, le BRGM publiait les résultats d’une étude qu’il avait réalisée sur commande de la Coopérative de l’eau, instigatrice des seize futures bassines du Marais poitevin. Selon cette étude, les prélèvements hivernaux réalisés pour remplir ces réservoirs n’auraient qu’un impact négligeable sur les nappes phréatiques et les cours d’eau. À en croire ce document, ils pourraient même améliorer le niveau des nappes au printemps et en été de l’ordre de 6 %."
Source : Reporterre
FRANCE
Réforme des retraites : le spectre d’une censure totale du texte par le Conseil constitutionnel
"Lundi prochain, le gouvernement joue son va-tout sur la réforme des retraites. Jusqu’au bout, la Première ministre, Élisabeth Borne a voulu éviter ce dénouement. En vain, quinze minutes avant la lecture à l’Assemblée nationale des conclusions de la commission mixte paritaire (CMP) sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron a autorisé le recours l’article 49 alinéa 3 engageant ainsi la responsabilité du gouvernement sur ce texte. De ce fait, l’exécutif prend le risque d’une censure de son gouvernement. Deux motions déposées par le groupe LIOT et le groupe RN, seront examinées lundi prochain. Sans être probable, une majorité pour faire tomber le gouvernement ne s’apparente plus à de la politique-fiction."
Source : Public Sénat
Carte scolaire 2023
"La situation pour la rentrée 2023 inquiète les équipes pédagogiques et les parents d’élèves. Après 7490 suppressions de postes d’enseignants lors du précédent quinquennat, la carte scolaire 2023 sera encore amputée de 1500 postes. L’argument de la baisse démographique est mis en avant et chaque année anticipée, gouverner c’est prévoir mais là c’est un peu du zèle. Face à la crise du recrutement, fermer des postes semble aussi une solution pour masquer les fissures. La France est le pays de l’union européenne avec les effectifs les plus chargés par classe, l’occasion était trop belle pour améliorer les choses. Alors à renfort de regroupement d’école, de fermeture, de suppression de moyens alloués dans les collèges et lycées, la casse continue… La presse en parle (voir quelques articles ci-dessous), les réseaux aussi..."
Source : Les Stylos Rouges
Missionnaires de luxe pour l’enseignement
"Avec quatre mille postes d’enseignant vacants à la rentrée – un record –, la crise des vocations s’approfondit en France. Tandis que des milliers de contractuels sont en passe d’être recrutés au pied levé, une association fait grincer des dents. Le traitement sur mesure dont bénéficient ses recrues agace leurs collègues, bien moins cajolés."
Source : Le Monde Diplomatique
"Le timbre rouge n’est plus, et vous entendez faire passer cela comme une lettre à la poste"
"La sénatrice communiste Marie-Claude Varaillas a interpellé mercredi le gouvernement sur les dernières mutations mises en place par La Poste, notamment la fin de l’affranchissement prioritaire."
Source : Public Sénat
Le péril ignoré des régionalismes français
"Les profiteurs de crise ne se limitent pas aux multinationales prétextant l’inflation pour s’enrichir sur le dos des Français. À chaque aveu de faiblesse du pouvoir central, les mouvances régionalistes saisissent l’occasion au vol pour exiger des transferts de compétences et accélérer le dépeçage de l’État. L’évocation de cette nouvelle menace fait généralement sourire et laisse rapidement place aux déclarations apaisantes des élus, voguant entre lâcheté et candeur. Pourtant, de la péninsule armoricaine aux falaises corses en passant par la côte basque, les germes de l’implosion sont déjà bien enracinés. Il y a de cela seulement quelques mois, la seule flambée des violences en Corse à la suite de la mort d’Yvan Colonna avait entraîné des menaces de reprise des combats de la part d’indépendantistes de toute la France. L’escalade des sécessions est vite arrivée si nous ne prenons pas garde à ne pas trébucher par manque de fermeté. Récit d’une démission des élites, de l’abandon de l’idée « France »."
Source : Le Vent Se Lève
Mort de Rémi Fraisse : l’État condamné
"Il aura fallu neuf années de procédure pour que la responsabilité de l’État soit reconnue dans la mort de Rémi Fraisse sur le barrage de Sivens (Tarn). Lors d’affrontements avec les forces de l’ordre dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, le jeune homme de 21 ans avait été victime de l’explosion d’une grenade offensive, lancée par un officier de gendarmerie."
Source : Reporterre
Chlordécone : « Aux Antilles, cette décision ajoute de l’insulte à la douleur »
"La décision de non-lieu dans le dossier chlordécone tend à démontrer que la « vérité judiciaire » n’est pas la vérité. Les juges vivent-ils à ce point dans une réalité alternative qu’ils sont obligés de tordre les faits et le droit pour arriver à cette situation paradoxale : reconnaître que nous sommes face à un « scandale sanitaire », et tout mettre en œuvre pour aboutir à la conclusion qu’il n’y a ni coupable ni responsable. Non seulement cette décision se révèle méprisante eu égard aux facultés d’entendement des Antillais, mais plus encore elle vient prolonger un mépris déshumanisant au sein de sociétés marquées par des fractures coloniales encore vives. Cette décision, rabaissant encore une fois les dignités des Antillais, ajoute de l’insulte à la douleur."
Source : L'Obs
INEGALITES
“Pognon de dingue” : Ces milliards d’euros que l’État confisque aux pauvres
"Derrière les sempiternels discours gouvernementaux sur la « fraude sociale », se dissimule un problème d'une ampleur bien plus importante : le non recours aux aides sociales. Méconnaissance de leurs droits, complexité administrative, mauvaise maîtrise du numérique, des centaines de milliers de citoyens ne perçoivent pas les aides auxquelles ils auraient droit. Mais l’exécutif et les grands médias préfèrent cacher sous le tapis ce « pognon de dingue » non réclamé et stigmatiser les prétendus fraudeurs."
Source : Off Investigation
INTERNATIONAL
Au Japon, le crime organisé n’est plus ce qu’il était. Irrésistible déclin des yakuzas.
"Longtemps, la mafia nippone a fait partie de la légende. Avec l’arrêté visant à les exclure de la société et le renforcement des contrôles de la police, le nombre de yakuzas a chuté de 70 % en quinze ans. Ils ont même de plus en plus de mal à subsister. En perdant les liens avec les dirigeants économiques et politiques, ils ont abandonné "le code d'honneur" qui faisait leur réputation."
Source : Le Monde Diplomatique
ÉCONOMIE
Le dissensus de Washington : la doctrine du FMI face à la fragmentation
"Une équipe d’économistes du FMI s’est penchée sur le risque de fragmentation de l’économie mondiale. Si parler de démondialisation leur semble aujourd’hui exagéré, les discours et les politiques se détournent de l’ordre économique et commercial créé au sortir de la Guerre froide — mais vers quoi ? Pour échapper à la fragmentation, ils proposent de rénover la gouvernance de la mondialisation."
Source : Le Grand Continent
25 réactions et commentaires
Les députés qui ne voteront pas la censure , seront complices des exactions des forces de l’ordre.Nous ne sommes pas dans la meme configuration que lors des gilets jaunes , l’assemblée n’est plus la meme .Le député qui ne votera pas la censure , peut faire une croix sur une réelection .
+24
AlerterPourquoi il n’y a pas d’articles sur Pablo González journaliste espagnol détenu en Pologne depuis le 28 février 2022, sous l’inculpation d’espionnage, à l’isolement depuis cette date sans accès à son dossier. Peut être que dans les geôles de l’OTAN c’est normal qu’on torture les journalistes. RESF soi disant défenseur des journalistes à mis plus de 6 mois pour un communiqué depuis à part dans de rares journaux espagnols publico.es plus de d’articles.
+36
Alerterje precise que je ne connais pas ce cas , mais si vous creusez un peu, il semble bien que pas mal de journalistes servent aussi des interrets qui ne sont pas journalistiques et finissent, par exemple , à la mairie de bezier ? non ?
+11
AlerterLe facho de Béziers a été président de RSF ceci explique peut être cela.
Pour le cas de Pablo Gonzalez le problème est déjà la torture qu’il subit, quelque soit le délit nos soi-disant démocraties sont contre la torture et l’isolement total, le manque de soins, la lumière continue sont une torture.
Après quand vous passez une année de prison sans qu’on vus dise pourquoi précisément sauf l’accusation d’espionnage sans explications c’est une certaine idée de la justice, mais c’est vrai qu’on parle de la Pologne, pays dont ont ne nous a pas demandé si on en voulait ou pas dans l’Europe. Mais c’est vrai que consulter les citoyens pour une démocratie c’est de trop.
+17
AlerterQuel journaliste vous a dit qu’il était torturé ? Je serais très intéressé de voir votre source. J’ai beau cherché, aucune mention de torture sur internet. Il est en prison mais malheureusement quand t’es accusé d’espionnage pour l’étranger (pour la Russie ou autre), que tu sois en France ou en Pologne, tu repars pas libre avec une amende.
+0
AlerterLe fait d’être à l’isolement avec un éclairage continu, est ce que le cedh définit comme de la torture. Pour les articles voir publico.es . Des articles également dans les médias basques.
Que vous ne trouviez pas d’articles sur internet en français montre que les journalistes français sont très, si peu, légèrement orientés dans leur défense des libertés journalistiques.
+7
Alerter« Guerre en Ukraine : pour Joe Biden, le mandat d’arrêt émis par la CPI contre Vladimir Poutine est « justifié » »
https://www.lejdd.fr/international/guerre-en-ukraine-pour-joe-biden-le-mandat-darret-emis-par-la-cpi-contre-vladimir-poutine-est-justifie-133756
Savoureux de la part d’un pays qui n’a jamais reconnu la CPI et même pire qui s’est permis de menacer à plusieurs reprises le personnel de cette juridiction s’ils venaient à se pencher sur des crimes de guerre de l’armée américaine.
Ainsi, dès les prémices de l’invasion de l’Afghanistan, Via le Service members’ Protection Act le législateur américain peut priver de tout soutien militaire les pays non membres de l’OTAN qui reconnaissent la CPI.
Promulguée à l’été 2002 par George Bush, cette loi fédérale autorise également le président a « utiliser tous les moyens nécessaires et appropriés pour obtenir la libération » d’un citoyen – ou « allié » – des Etats-Unis détenu par la CPI, y compris la force militaire.
Ou encore, et plus récemment, en 2020, pour s’être intéressée aux exactions de l’armée américaine en Afghanistan, la procureure de la CPI Fatou Bensouda, et un haut fonctionnaire de son bureau, Phakiso Mochochoko, s’étaient retrouvés sur la liste noire du département du Trésor des Etats-Unis.
Sans même compter la présomption de culpabilité annoncée :
« Le président des États-Unis, Joe Biden, a annoncé vendredi que le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre son homologue russe était « justifié » puisque les « crimes de guerre » de Poutine ne font « aucun doute » »
Aucune doute, comme les ADM en Irak ?
Elle est pas belle la vie (de faucon américain) ?
+51
AlerterLe fait de bombarder la partie orientale de ‘ Ukraine par ARMEE UKRAINIENNE et ainsi de tuer ses propres citoyens ne serait pas un véritable crime de guerre ???????
+26
AlerterNon s’ils parlent russe, ce sont des ennemis.
+15
AlerterLFI, membre de la NUPES a dans son programme législatif un chapitre institutionnel, donc très important au titre alléchant : 6ème République, démocratie. A la première ligne de ce chapitre : « Instauration du référendum d’initiative citoyenne.(RIC) » » .
Mais lors de sa niche parlementaire du 24 novembre 2022 dans les 12 propositions de loi déposées : pas de RIC. Mais en 4ème position une loi anti corrida et en 12ème une loi : « pour la gratuité des premiers M3 d’eau ».
A ma connaissance pas un journaliste n’a demandé des explications aux élus LFI et JL.Mélenchon . Pas de RIC non plus dans les 7 propositions de la niche socialiste.
Le RIC est pourtant le SEUL outil pour pouvoir véritablement s’opposer !!!!
+15
AlerterPeut être simplement que LFI savait que peut être ces 12 passeraient mais que le RIC n’avait aucune chance, les autres partis n’ont aucune envie de voir le peuple s’exprimer. Alors une proposition sans aucune chance…
D’ailleurs la 4ème n’est pas passée avec l’ensemble des partis vent debout contre, alors que les corridas ne sont absolument pas une tradition française, mais bien une importation de barbarie.
+3
AlerterC’est le contraire le RIC est MAJORITAIRE à l’ Assemblée nationale puisque pour la présidentielle Valérie Pécresse, candidate de LR, écrivait dans » CE QUE JE CROIS » page 2 que « des référendums d’initiative populaire pourront être lancés. »
La NUPES + LR + le RN cela donne la majorité qui est acquise également au Sénat, puisque Gérard Larcher était le président du comité national de soutien à Valérie Pécresse.
Les deux chambres peuvent voter un texte dans l’intérêt général » en termes identiques pour modifier la Constitution.
Pas un journaliste ne soulève ces faits.pour mettre fin à l’opposition Peuple/oligarchie.
+6
AlerterVous n’allez pas croire Pécresse, ni Larcher ce dernier est incapable de fournir les documents sur la retraite des sénateurs au peuple qui les paye, vous ne pouvez pas croire qu’il est prêt à ce que le peuple décide. D’ailleurs qu’ont proposé les LR ou les RN dans leurs niches (rien que le nom indique le mépris de la 5ème) parlementaires ?
+3
AlerterJe dis ce qui est ECRIT dans les programmes et dans la Constitution! Ce qu’il faut donc leur demander de respecter.
+2
AlerterDe toutes façons, le jour où une « divin élu » souhaitera perdre ses « avantages durement acquis à la sueur de son front » pour permettre à la population d’avoir enfin le droit de choisir son destin n’est pas prêt de venir.
La seule solution consisterait en des hommes qui s’engagent à tout foutre par terre en provoquant une assemblée constituante dans laquelle des citoyens tirés au sort (avec exclusion STRICTE de tout politicard, de tout « haut fonctionnaire » et de tout membre d’un quelconque lobby) choisissent une VÉRITABLE constitution (qui protège la population des dérives des dirigeants et des hauts fonctionnaires) et qu’ils démissionnent une fois cet engagement accompli.
Et bien sur, qu’il soit ensuite STRICTEMENT INTERDIT aux politicards de modifier la constitution sans une majorité de 2/3 des INSCRITS sur les listes électorales.
Ce qui simplifierait la tache des opposants car ils n’auraient même pas besoin de se déplacer pour signifier leur désaccord…
De même, il devrait être interdit qu’un « élu » prenne son poste s’il obtient moins de 50% + 1 voix des suffrages exprimés de l’ensemble des INSCRITS sur les listes électorales…
Si les « prétendants » vous déplaisent, il suffit « d’aller à la pêche » et l’élection doit être refaite en interdisant bien sur à tous les prétendants du 1er tour de se représenter…
Et bien sur d’imposer le mandat impératif (l’élu devant strictement respecter ses engagements sur les sujets évoqués durant la campagne électorale et devant respecter la volonté de ses électeurs pour des sujets non évoquées sous peine de se faire inculper de haute trahison…
Bref, ce serait l’enfer pour ces « grands hommes », le même que celui vécu quotidiennement par les « moins que rien » et autres « gilets jaunes ».
+5
AlerterÀ Yvan
Peut-être les députés LFI qui proposent une Constituante pour l’élaboration d’une 6 république se sont aperçus des limites du RIP (par ailleurs fort différent du RIC) dans sa possibilité de se réaliser : nombre de signatures à récolter, passage devant le Conseil constitutionnel, bon vouloir du président de la république, …. etc.
+1
AlerterDisons-le tout net, au vu de sa complexité, le RIP (Réferendum d’Initiative Partagée) est l’assurance d’un RIP (Rest in Peace alias « Repose en Paix »), une voie sans issue.
+1
AlerterJe dis qu’il est doublement mensonger d’utiliser cette formule et ce qui le réduit a rien ce n’est pas la complexité mais l’alinéa 5 de l’article 11 une simple mise a l’ordre du jour du texte aux deux assemblées et il n’y a plus de référendum . le gouvernement ne va pas se gener !
+2
AlerterQue LFI fasse instaurer le RIC constitutionnel 73% des Français pour IFOP 10 FEVRIER 2022 ET ils pourront proposer les modalités de leur constituante.
Le référendum d’initiative PARTAGEE n’existe pas l’initiative est exclusivement parlementaire ET quand elle a été soutenue par 10% des inscrits. Le gouvernement inscrit la proposition de loi à l ‘ordre du jour des deux assemblées et il n’y a plus de référendum! voir alinéa 5 article 11 il suffit de savoir lire!
C’est une farce cela va se dire j’espère…
+6
AlerterA propos du régionalisme, les choses sont complexes. Il ne faut pas confondre les euro-régions, à cheval sur les frontières, véritables menaces de la cohésion nationale et les régions françaises, dont la légitimité historique n’est pas à démontrer.
De même, il ne faut pas confondre la décentralisation, que les français appellent de leur voeu à juste titre pour contrer un jacobinisme outrancier, avec le régionalisme, nostalgie d’une identité fantasmée.
Comme le dit l’article de LVSL, cette pseudo-identité vient surtout combler un vide existentiel de l’état et des services publics. L’exemple du TGV est parlant. 2h30 pour faire Paris-Bordeaux (650 km) mais 4h pour faire Bordeaux-Nantes (360 km) et il n’y a plus de train direct Bordeaux-Lyon (550 km). Il faut passer par Paris.
La politique régionale reprend les codes de l’ancien régime, avec les barons et les marquis, jusqu’aux maires qui jouent les châtelains, demandant l’impôt seigneurial aux citoyens pour avoir le droit de vivre sur leurs terres.
Pourtant, le citoyen a besoin d’une mémoire géographique que l’administration ne peut pas incarner. Ce n’est pas un hasard si l’agro-alimentaire joue là-dessus, avec les terroirs et les IGP. Opération marketing certes mais pas que. D’ailleurs ce n’est pas du goût de l’UE.
+6
AlerterRemy Fraisse :
*** Elle a en revanche écarté « l’existence d’une faute commise par les forces de l’ordre, qui ont fait un usage des armes dont elles disposaient de manière graduelle et proportionnée aux violences dont elles faisaient l’objet, sans avoir forcément conscience de la dangerosité potentielle des grenades offensives dans des circonstances exceptionnelles ». ***
Les FDO utilisent une grenade connue pour sa dangerosité
mais elles sont irresponsables de leur usage.
Une farce tragique, l’obscènité le dispute à l’ignominie
+2
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