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ENVIRONNEMENT
La montagne terrassée
"Territoire de pastoralisme et de tourisme, réserve d'eau et de paysages, la montagne est une véritable sentinelle du climat: L'impact y est fort, et les choix politiques, désastreux. Elue de l'opposition dans la région de L.Wauquiez, je siège en commission Montagne. Un poste d'observation privilégié pour avoir la rage au coeur de ce qui est en train de se passer."
Source : Terrestres
Attention danger : Nos comportements augmentent les risques d’épidémies chez les humains et les espèces sauvages
" Si l’attention de la population mondiale se concentre actuellement sur la pandémie de COVID-19 et les autres maladies zoonotiques qui se transmettent de l’animal à l’homme, les maladies qui franchissent la barrière des espèces se transmettent aussi des hommes et des animaux domestiques aux espèces sauvages."
Source : Mongabay
FRANCE
Témoignages « Avec la pandémie, c’est la prison dans la prison »
"Aurélie, 27 ans, a passé plusieurs années en prison. Entre mars 2020 et juillet 2021, elle était incarcérée dans un centre de détention de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Maxime, 35 ans, était incarcéré dans une maison d’arrêt de la région parisienne, au taux de surpopulation de 160%. Comme 13 000 autres détenus, il est sorti grâce aux mesures de libération anticipée mises en place entre mars et mai 2020. Ils témoignent: « L’administration pénitentiaire ne savait pas du tout comment gérer la situation », « Il faut s’imaginer être enfermé 22 heures sur 24 avec des personnes que vous ne connaissez pas », « C’est là aussi un grand paradoxe : en prison, on ne doit pas avoir le visage masqué, le port des masques posait donc question », etc. Plus d’activités, plus d’enseignement ni de travail dans les ateliers, pendant plusieurs semaines, parfois plusieurs mois. « La prison dans la prison », souffle Aurélie. "
Source : Alternatives Economiques
Et si on revenait sur les exonérations de cotisations sociales ?
"Les premières exonérations de cotisations sur les bas salaires sont apparues il y a près de trente ans. Destinées à soutenir l’emploi, celles-ci se sont généralisées au point où une entreprise ne paye presque plus de cotisations patronales sur un salaire au niveau du Smic, ce qui coûte la bagatelle de 66 milliards d’euros pour les finances publiques. Est-ce à l’État de payer cette facture ? Ne serait-il pas temps de revenir sur ces exonérations en exigeant que les entreprises garantissent collectivement l’ensemble des cotisations et ce, sans effet négatif sur l’emploi ? C’est possible en établissant une Sécurité économique, complémentaire de la Sécurité sociale, qui mettrait hors-marché une partie de la production privée pour garantir un socle de revenus, cotisations sociales inclues, à celles et ceux qui la réalisent."
Source : Le Vent se Lève
GÉOPOLITIQUE
North stream 2, bouclier de l'Ukraine contre la menace russe ?
"Le gazoduc controversé Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne, auquel Joe Biden avait fini par se résigner, revient en force dans le jeu diplomatique comme l'un des principaux "leviers" de Washington pour dissuader Moscou d'envahir l'Ukraine."
Source : L'antenne
LIBERTÉS
5G : « Le sabotage a toujours fait partie des luttes sociales et écologiques »
"Pourquoi saboter des antennes-relais ? Associant révolte viscérale et lutte contre la « numérisation de la société », trois saboteurs expliquent à Reporterre le sens politique de leur action et ce qui les a fait franchir la barrière de la légalité. [2/3 Antennes 5G sabotées, l’enquête] Reporterre a rencontré un saboteur et deux saboteuses d’antennes-relais. Elles [*] expliquent leur geste et souhaitent, à travers cet entretien, ouvrir un débat autour de cette pratique dans les luttes écologistes. Demain, la suite de notre enquête sur les destructions d’infrastructures de télécommunication et l’opposition au déploiement de la 5G." [Série de 3 articles]
Source : Reporterre
Entre répression et criminalisation, les militants écologistes dans l'œil du cyclone
"Alors que le 12 novembre, les militants écologistes, jugés pour s’être introduits sur le tarmac de Roissy-Charles-de-Gaulle, ont pu célébrer leur relaxe des principaux chefs d’accusation, la justice n’en finit plus de statuer sur le sort d’activistes engagés dans la lutte contre l’inaction climatique. Une tendance qui devrait se poursuivre, au vu de l'arsenal juridique élaboré par le gouvernement en tout juste cinq ans de mandat. Au risque de venir entraver la liberté de manifester et la liberté d’expression."
Source : Blast
RÉFLEXION
Libéraux contre populistes, un clivage trompeur [2018]
"Les réponses apportées à la crise de 2008 ont déstabilisé l’ordre politique et géopolitique. Longtemps perçues comme la forme ultime de gouvernement, les démocraties libérales sont sur la défensive. Face aux « élites » urbaines, les droites nationalistes mènent une contre-révolution culturelle sur le terrain de l’immigration et des valeurs traditionnelles. Mais elles poursuivent le même projet économique que leurs rivales. La médiatisation à outrance de ce clivage vise à contraindre les populations à choisir l’un de ces deux maux."
Source : Le monde diplomatique
Le "wokisme" est-il un produit du marxisme ?
"Il existe des différences idéologiques profondes entre le marxisme et le wokisme, estime le philosophe Denis Collin. Selon lui, le wokisme est davantage le produit d’un libéralisme-libertaire."
Source : La sociale
SOCIETÉ
« Il y a une libération de la parole des victimes, mais peu d’actes derrière »
"Quel a été l’impact réel du mouvement #MeToo dans les universités et les grandes écoles? En quoi la crise sanitaire a-t-elle aggravé les violences sexuelles dans ces mêmes milieux? Quelles sont les actions attendues en faveur des femmes pour le prochain quinquennat? Entretien avec Iris Maréchal, présidente de l’Observatoire étudiant des violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur."
Source : QG
VUES D’AILLEURS
En Suède, des runes traduisent l'anxiété climatique des vikings au IX siècle
"La nouvelle excite les runologues, ces savants qui étudient de mystérieuses inscriptions écrites dans un alphabet germain oublié. L’un des textes les plus connus, visible au sud de Stockholm, fait référence à une catastrophe naturelle, assure un livre recensé par le quotidien suédois Dagens Nyheter."
Source : Courrier international
Commentaire recommandé
Empêcher la Russie d’envahir l’Ukraine…
Sachant que la Russie regorge déjà de terres et de ressources en comparaison de sa relativement faible population.
Sachant que l’Ukraine est un pays totalement failli, ruiné, et ruineux pour tout occupant.
Sachant qu’une majorité de la population de l’Ukraine déteste la Russie.
Sachant que les troupes russes « agglutinées à la frontière » sont, en fait, à 200km en deçà de celles-ci.
Quelqu’un peut-il donner une seule bonne raison pour que la Russie envahisse l’Ukraine?
Par contre, je peux vous donner au moins cinq excellentes raisons pour lesquels certains en occident veulent ardemment une guerre totale Russie-Ukraine.
Cherchez à qui profiterait le crime
23 réactions et commentaires
« Nord Stream 2, bouclier de l’Ukraine contre la menace russe ? »
L’invasion de l’Ukraine par les troupes russes est prévue pour le 4 février au petit matin.
Francesco Fontemaggi devrait lire « Le Grand Soir » plus assidument.
https://www.legrandsoir.info/le-renseignement-americain-a-trouve-des-allegations-faciles-a-refuter-concernant-une-attaque-russe-contre-l-ukraine.html
Les Zuniens préparent l’opinion en affirmant que la Russie amasse des troupes à la frontière ukrainienne en vue d’une invasion.
Les Zuniens poussent les ukrainiens à provoquer et harceler les rebelles dans le Dombass et les pousser à bout jusqu’à ce que l’intervention Russe soit devenue incontournable.
Est-il possible que l’inévitable soit évité ?
Les USA n’aiment pas les Russes, ils veulent détruire la Russie. À tout prix.
Les USA veulent récupérer la Crimée et surtout Sébastopol pour couper l’accès des russes à la méditerranée.
Extrait:
« Je suis désormais convaincu que les États-Unis, l’OTAN et l’Ukraine ont prévu d’attaquer les terrains tenus par les rebelles dans l’est de l’Ukraine au début du mois de février 2022. Les propagandistes et les médias « occidentaux » ne parleront pas de l’attaque ukrainienne contre les rebelles de l’Est. »
+14
AlerterEmpêcher la Russie d’envahir l’Ukraine…
Sachant que la Russie regorge déjà de terres et de ressources en comparaison de sa relativement faible population.
Sachant que l’Ukraine est un pays totalement failli, ruiné, et ruineux pour tout occupant.
Sachant qu’une majorité de la population de l’Ukraine déteste la Russie.
Sachant que les troupes russes « agglutinées à la frontière » sont, en fait, à 200km en deçà de celles-ci.
Quelqu’un peut-il donner une seule bonne raison pour que la Russie envahisse l’Ukraine?
Par contre, je peux vous donner au moins cinq excellentes raisons pour lesquels certains en occident veulent ardemment une guerre totale Russie-Ukraine.
Cherchez à qui profiterait le crime
+31
AlerterCes méchants russes qui ont annexés la Crimée et ses bons anglais qui ont annexés l’Irlande du Nord. La gouvernance mondiale est borgne et les peuples sont aveugles. L’Ukraine finira dans le giron de l’UE comme l’Irlande et deviendra un paradis fiscal pour GAFAM et compagnies de distribution d’énergie. A moins que la Russie coupe le robinet de gaz…..
+4
AlerterBonjour.
Vous avez parfaitement raison, « envahir d’Ukraine » est bien sûr un élément de langage dans une logique de confrontation où la « diabolisation » d’un « ennemi » est la base propagandiste élémentaire d’une perspective de légitimation populaire d’un camp ou de l’autre.
Une autre donnée est à prendre en compte au-delà ou « derrière » la question du gazoduc, il me semble.
L’Ukraine est d’abord un immense territoire agricole. Aucun gouvernement de la planète, d’autant moins ceux des concurrents en lice dans la montée d’agon qui nous est offerte en spectacle, ne peut être inconscient des perspectives de mutation en « effondrement » de la production/distribution alimentaire à l’échelle globale.
Si un Trump peut faire le clown en nous surjouant du climatoscepticisme, ce n’est certainement pas le « profil » d’un Poutine, de toute façon mis en position stratégique de sur-jouer son ours face aux charges de cavalerie lourde des garçons vachers brandissant au clairon leurs winchesters et leurs colts, avec tout l’appui des républiques bananières déjà chues sous leur domination au fil de quelques décennies de rapports de forces diplomatiques plus ou moins musclés dans les suites du Plan Marshall.
Bref l’Ukraine me semble être d’abord un enjeu écostratégique majeur pour tous les concurrents « libres et non faussés » qui s’en disputent là le contrôle ou/et le partage en perspective d’avenir à moyen terme, avec ou sans nécessité interne en regard de leurs propres capacités d’auto-suffisance alimentaire présentes.
+0
AlerterJe crois que plus personne n’est tenté d’ « envahir » quelque territoire physique que ce soit, c’est le contrôle des noeuds de leurs ressources et des réseaux de leurs distribution qui importe (« techno féodalisme », si l’on suit David Graeber et le MAUSS) : tout le monde a aujourd’hui compris, à partir de l’Histoire françafricaine et françindochinoise plus particulièrement il me semble, que « l’indépendance » de pays dont les gouvernants sont plus ou moins bien manipulés coûte finalement moins cher et rapporte davantage en monnaie comme en symbolique de communication que la colonisation pure et dure. Tandis qu’en support parallèle plus ou moins occulté économiquement autant que gesticulé diplomatiquement, la militarisation « dissuasive », manifestant si clairement ce que signifie vraiment « concurrence libre et non faussée », représente le plus énorme bastion d’investissement rentable de l’industrie la plus lourde qui se puisse être aux fondements de l’économie financière dite « virtuelle », dont elle est la matérialité même.
+0
Alerter« où une entreprise ne paye presque plus de cotisations patronales sur un salaire au niveau du Smic, ce qui coûte la bagatelle de 66 milliards d’euros pour les finances publiques. »
non ce n’est pas une perte, c’est un manque a gagner. Tout argent,tout travail,tout profit sur lequel l’etat n’arrive pas a mettre la main n’est pas forcement une perte. Parfois, l’etat est injuste voir carrement une dictature et dans ce cas, lui retirer des moyens est benefique…
+8
Alerteril y a 50 ans il n’y avait pas les chinois en concurrence on pouvais taxer il y a eu la mondialisation qui ai passer par la
+0
AlerterSachant que c’est l’occident qui a aidé la Chine (investissements massifs plus techno)
ce propos est farce.
Quand l’UE a permis la concurrence du capital,
elle a détruit la zone européenne de libre echange en l’etendant au monde entier.
C’est le choix de mettre en concurrence la population de l’UE avec les chinois.
Une différence de niveau de vie qui necessairement nous affectait.
Salauds de pauvres, toujours raler.
C’est ce choix de salopards qui fabriquent cette fausse concurrence.
Croire à un pas de chance est absurde.
+0
AlerterEt si on socialisait 100% de la valeur créée par le travail, il n’y aurait plus besoin de la partager avec le capital, elle financerait haut la main les salaires, les cotisations sociales, l’investissement (par subvention et beaucoup moins par endettement). Le collectif des producteurs deviendrait propriétaire d’usage de son outil de travail et surtout, enfin souverain sur toutes les décisions concernant la marche de l’entreprise, l’entière maîtrise du travail non plus fixée par le capital mais par les salariés eux-mêmes. Les parasites capitalistes devenus inutiles, s’ouvrirait enfin l’alternative postcapitaliste, riche de potentialités émancipatrices et de réponses adaptées à la hauteur des défis posés à toutes les sociétés.
+6
AlerterSi on socialisait 100%?
Voilà ce qui arriverait:
– Comme personne n’aurait de réseau d’affaire et politique, le carnet de commande s’étiolerait rapidement.
-Comme le bien être du salariat serait prioritaire et que l’encadrement devrait avoir l’assentiment des travailleurs, productivité en baisse, marges érodées, prix en hausse, carnet de commande en baisse
-comme chacun aurait son mot à dire, tout sujet, produit, investissement, politique sociale serait sujet à discussion sans fin pour accoucher de produit nuls à force d’être consensuels. Baisse des commandes.
-Il est à parier qu’il y aura exode rapide des meilleurs talents et aucun attrait pour d’éventuels nouveaux.
-la coop évoluerait dans l’hostilité du patronat non socialisé qui mettra toute sa force à faire de cette expérience un échec: tarir le crédit, campagnes de dénigrement, corruption de certains membres parlais les camarades dirigeants, tarissement des circuits de distribution
Et au cas très étonnant où ça marche, -très rapidement, une nomenclature administrative prendrait le pouvoir et « au nom du salariat » serait beaucoup plus impitoyable qu’un patron encadré par une loi et un état fort. Sans compter qu’en moins de 20 ans, corruption et lassitude aidant, la coop serait finalement vendue.
+0
AlerterVous oubliez la pluie de grenouilles, la peste bubonique, les cheveux et les dents qui tombent, le soleil et la lune se barrant à l’autre bout de la galaxie…sérieux! vous croyez vraiment à votre vision apocalyptique?
+3
AlerterC’est vrai qu’avec la vieille loi capitaliste de l’enrôlement, où contre un salaire le travailleur accepte la subordination hiérarchique à son employeur et renonce à tout droit de regard sur ce qu’il produit et dans quelles conditions, la règle « travaille et tais-toi » simplifie beaucoup les choses. La logique capitaliste a fait ses preuves, aliénante pas très démocratique, mais incontestablement très efficace.
L’ennui c’est que ces rapports sociaux moyenâgeux sont de plus en plus contestés par ceux qui les subissent et qui pourtant créent les richesses dont une part essentielle leur échappe. L’idée qu’ils puissent devenir souverains dans l’acte de produire avec toutes les conséquences qui en découlent, fait inexorablement son chemin et menace directement l’ordre établi.
Pas étonnant que les principaux bénéficiaires et profiteurs du système en soient réduits à caricaturer outrageusement toute alternative crédible pour préserver et pérenniser leur intérêt de classe dominante. Mais c’est là le chant du cygne de ceux qui malgré leurs moyens colossaux n’empêcheront pas l’aspiration légitime et grandissante des exploités à l’émancipation et la justice sociale.
+0
AlerterOn ressent bien le plaisir emphatique que vous éprouvez à vous gargariser de certains mots… alors juste quelques questions pour votre réflexion qui n’appellent pas de réponse :
– « accepte la subordination », ou « souhaite et ne peut pas se passer d’un chef » ?
– « aliénante », ou « irresponsabilité sécurisante et désirée » ?
– « fait son chemin », vous êtes sûr ? Parce qu’avec moins de 30 % d’intention de vote la gauche n’est pas en très grande forme et en plus en régression dans bien des pays.
– « menace l’ordre établi », vraiment ? Vous ne prendriez pas un peu vos désirs pour la réalité ? Et pour l’instant ce sont surtout les forces d’extrême droite qui le menacent pour le renforcer.
– « caricaturer… toute alternative crédible », nul besoin que les « profiteurs » s’en occupent, la gauche et vous avec êtes assez grands pour vous disqualifier et vous caricaturer vous-mêmes.
– « émancipation », ou « désir de s’affranchir de toute contrainte » ?
– « justice sociale », ou « désir d’en avoir plus par tous moyens » ?…
Vous voyez les mots ont un sens, mais ce n’est pas toujours celui qu’on leur donne a priori ; et c’est toujours mieux de savoir réellement d’où on part.
Cela posé, je ne dis pas cela pour défendre la vision tout également déformée et caricaturale de Dorian, juste pour relativiser votre vision idyllique des capacités humaines à vivre dans un ordre social sans gurus et sans « chefs » ; d’ailleurs très clairement, on voit bien quel est le vôtre.
+0
AlerterOn connait par cœur tous ces poncifs sur la nature humaine, la servitude volontaire, l’individualisme forcené, l’irrépressible envie de consommer et de posséder, d’accumuler et de désirer toujours plus, de vivre sans contraintes, la lutte des places plutôt que la lutte des classes, le culte du chef de l’ordre et de la discipline, l’horizon indépassable du capitalisme. Une fois enfoncées ces portes ouvertes que reste-t-il? Deux attitudes: le fatalisme, la résignation, le renoncement, qui perpétuent le règne du chacun pour soi et de dieu pour tous. Ou bien la volonté de se sortir de cette situation infantilisante et sans avenir pour enfin accéder à l’émancipation et à l’idéal républicain: liberté, égalité, fraternité. Mais le choix ne s’imposera pas d’en haut, ce sont les gens qui décideront souverainement. C’est vrai qu’actuellement la tendance pencherait plutôt pour la trique et le bâton, mais allez savoir, le peuple de France n’est pas avare de surprises et les impasses du capitalisme pourraient hâter des prises de conscience riches de perspectives. Pour ma part, je ne me berce pas d’illusions, je cherche simplement avec d’autres des alternatives rassembleuses et crédibles susceptibles d’entraîner l’adhésion du plus grand nombre. Ça ne se fera pas au coup de sifflet et en claquant des doigts mais à l’issue d’un processus plus ou moins long de maturation. Qu’importe, le temps travaille pour ceux qui ont conservé l’espoir du retour des jours heureux.
+0
AlerterSi vous les connaissez par coeur, comment en tenez-vous compte ? Vous ne pouvez pas nier leur importance simplement en déclarant que ce sont des « poncifs » puisque ce sont ces travers, parmi d’autres, qui ont fait échouer toutes les expériences socialistes et communistes… pas plus que vous ne pouvez les escamoter en pensant qu’on peut les dépasser par la « volonté ».
Aussi, soit vous pensez que ces constats sont vrais et vous devez admettre que les politiques dites de gauche sont totalement insuffisantes pour atteindre leurs propres idéaux ; et en ce sens la vision caricaturale de Dorian reste vraie.
Soit vous les niez et forcément ce que vous nous proposez, promettez, est une vaste illusion en forme de dystopie.
+1
AlerterPour dire vite et bref : vous prenez acte du fait qu’un système local tendant à une « socialisation 100% » en visée de stabilisation idéale, émergeant au sein d’un système global d’hyper-centralisation capitalistique tendant lui aussi à son « 100% » au fil d’une exponentielle catatrophique, engendre des boucles de rétroactions plus ou moins violemment catastrophiques elles même. La conclusion n’est pas différente de celle du « rapport Meadows ». La Commune ni 1848, pas plus que les antérieures révolutions américaine, puis française, ni les postérieures russe et chinoise, etc… n’ont engendré davantage que le zappatisme ni le chavisme ni le socialisme sud-américain d’Allende, une mécanique linéaire de « chute des dominos » dans leur propre sens. En termes de politique générale envisagée d’un point de vue marxien ou post-marxiste appuyé sur la science la plus matérialiste de notre époque, la « lutte des classes » dans toutes leurs intersectionnalités n’est pas un axe de devenir mécaniquement orientable vers un aboutissement où triompheront le bien le beau le vrai et le juste, mais un rapport de force permanent.
Réduire votre propos à des termes qui seraient « collaboration de classe » ou « réformisme » relève du biais cognitif des professions de foi du charbonnier. Vous accuser de faire pleuvoir des grenouilles est aussi rigolo que l’immaculée conception.
Ceci étant dit je respecte autant cette foi en l’utopie que toute autre foi qui relie des êtres, et contrairement à celles qui ont besoin d’un théisme j’en partage la rêverie, mais sans plus d’illusion que je n’aime écouter les Passions de Jean-Sébastien Bach bien qu’étant athée.
+0
AlerterSur Reporterre, que pourtant j’estimais beaucoup jusque là :
« Nous appliquons dans cet article l’accord de majorité. »
Le comble du barbarisme infantile, inspiré par la non-culture américaine. L’humanité ramenée au niveau maternelle. Il n’y a plus à attendre la fin du monde : nous survivons malheureusement encore un moment alors que nous sommes déjà morts.
+4
AlerterDeux extraits: (article, libéraux contre populistes) datant de 2018 mais l’ensemble de l’article garde toute sa pertinence aujourd’hui.
Après 2008 : « Aucune poursuite n’a abouti contre un financier de haut niveau, relève le journaliste John Lanchester. Lors du scandale des caisses d’épargne des années 1980, mille cent personnes avaient été inculpées . » Les détenus d’un pénitencier français ricanaient déjà au siècle dernier : « Qui vole un œuf va en prison ; qui vole un bœuf va au Palais-Bourbon. »
« Plus fondamentalement, l’idée de M. Obama (ou celle, identique, de M. Macron) selon laquelle « deux visions très différentes de l’avenir de l’humanité sont en concurrence pour les cœurs et les esprits des citoyens du monde entier » permet d’escamoter ce que les « deux visions » qu’ils évoquent ont en partage. Rien de moins que le mode de production et de propriété, ou, pour reprendre les termes mêmes de l’ancien président américain, « l’influence économique, politique, médiatique disproportionnée de ceux qui sont au sommet ».
Donc dès les termes populistes et libéraux apparaissent dans un débat, ce débat est d’une part foireux et d’autre part un écran de fumée bien pratique pour ne jamais parler du principal, l’accaparement des moyens de production et de la propriété par une minuscule minorité.
+6
AlerterÀ propos de LVSL… Je suis toujours aussi étonné que cette gauche-là ne comprenne pas que ça ne sert à rien de proposer toujours plus de la même chose…
Généralement, nous sommes d’accord sur les diagnostics, mais au niveau des solutions, c’est toujours autant n’importe quoi.
Sur un article concernant le coût du travail, absolument rien sur la situation qui fait que toute augmentation de son coût condamne à plus ou moins brève échéance toutes les entreprises françaises ? Rien sur cette mondialisation qui permet de vendre à des chômeurs des marchandises produites par des esclaves ? Rien sur le fait de continuer à acheter des marchandises (produites hors UE) qui n’ont subi aucun de nos prélèvements ou taxes ? Et toujours rien sur l’émergence de réponses qui traiteraient le fond des problèmes…
D’ailleurs quand on lit les solutions proposées, on croit rêver… Ne pas encore avoir compris qu’une « entreprise » (du moins jusqu’à ce qu’elle se délocalise) ne paye jamais rien et que toute augmentation de ses charges (ou impôts) est payée par le consommateur, faut le faire.
Et évidemment, on ne va pas proposer la fiscalisation des prélèvements sociaux ; ça remettrait en cause tellement de petits potentats, notamment syndicaux, que ça, il en est hors de question.
Encore un effort, camarade, pour être vraiment révolutionnaire.
+4
AlerterAffaire Squarcini : LVMH paie 10 millions d’euros d’amende et évite des poursuites
https://www.dailymotion.com/video/x86egv7
secret des affaire, petit arrangement en famille
si t’es pris, tu paie et personne ne va en prison
+7
Alerterhttps://www.lepoint.fr/societe/affaire-squarcini-lvmh-paie-10-millions-d-euros-d-amende-et-evite-des-poursuites-17-12-2021-2457337_23.php
Des précisions intéressantes sur les attendus du jugement…. Donc si tu paies 5 fois le montant maximal possible en correctionnel et que tu fais amende honorable ( traduire, « Monsieur le Juge, c’est un gars de mon entreprise qui a fait tout , tout seul ou qui a outrepassé mes directives et j’ai pris les mesures idoines ), t’es tranquille comme baptiste…
Déjà une amende de 1% des bénéfices annuels serait un peu plus sérieux, mais c’est pas de chance mon brave Monsieur, c’est pas dans la loi. Et donc on se retrouve avec la partie fautive qui peut faire ce qu’elle veut lors de l’infraction, et la justice qui devrait suivre la loi stricto sensu au lieu de nous faire des « arrangements » tarifés à la smicarde sans vraies peines pour les donneurs d’ordre.
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