Merci à nos contributeurs pour cette revue de presse.
DÉMOCRATIE
« Tribune des généraux » : LCI et la construction sondagière de « l’opinion publique »
"C’est une récidive : le 11 mai, Valeurs actuelles a publié sous forme de pétition une tribune de militaires d’active, écrite anonymement en soutien à la « tribune des généraux », déjà parue sur le site de l’hebdomadaire le 21 avril. Nouveau battage médiatique, entretenant le commerce de Valeurs actuelles – qui fait son auto-promotion dans les grands médias et actualise jour par jour le nombre de visiteurs uniques sur la page de la tribune – et son business de la peur. L’occasion pour nous de revenir sur la médiatisation de la tribune précédente. Et en particulier sur le rôle prépondérant joué par LCI dans la construction de l’opinion. Le 29 avril, la chaîne mobilisait en effet une grande partie de son antenne autour d’un sondage commandé à Harris Interactive, qui prétendait sonder l’opinion des Français au sujet de cette « tribune des généraux ». Un sondage qui révélait en lui-même bien des malversations, mais dont la promotion par LCI, orchestrée notamment par Éric Brunet, l’un des animateurs phares de la chaîne et ancienne plume de Valeurs actuelles, a décuplé la nuisance."
Source : ACRIMED
Musk, Pinault : le pouvoir absolu du caprice
""Quel sentiment vous anime à la veille de l'ouverture de ce musée ? Vous êtes soulagé ? Vous êtes fier ? Vous êtes heureux ?"" Pour honorer son" "invité exceptionnel"" François Pinault, celui ""qui ne s'exprime jamais dans les médias"", Nicolas Demorand s'est lui-même déplacé dans le musée de tous les superlatifs, qui va ouvrir dans les anciens locaux de la bourse de commerce, à Paris. ""C'est dur de décrire l'architecture à la radio", soupire le matinalier, qui tente néanmoins l'exercice avec la ""verrière absolument sublime"", et ""l'immense statue en marbre. C'est quoi, en fait ?""
Source : Arrêt sur images
FRANCE
Face à la perte de compétitivité, l’agriculture française appelle à un rebond
"Depuis 2010, l’excédent agroalimentaire français a été divisé par deux, a rappelé Dominique Chargé, président de la Coopération agricole. Sans les vins et spiritueux, nous serions déjà déficitaires. « 50 % des poulets que nous consommons aujourd’hui sont importés de pays qui ne respectent pas les mêmes normes de production que nous, 40 % du verger a disparu depuis 20 ans ». La crise sanitaire a redonné à la souveraineté alimentaire toute sa place stratégique. La question de la perte de compétitivité de l’agriculture française se pose. Le 18 mai, les principales organisations agricoles françaises ont interpellé sur ce sujet les pouvoirs publics, dont le président de la République, pour leur demander de se saisir plus activement de la question." [Président de la République favorable au CETA et eu MERCOSUR]
Source : Terre-Net
La France en perte de vitesse par rapport à ses concurrents européens
"Le secteur agricole et agroalimentaire restait le troisième poste d’excédent commercial français en 2020, derrière l’aéronautique et le secteur de la chimie, parfums et cosmétiques. Mais, les exportations sont en repli n valeur (- 3,4%), en raison notamment du premier confinement. La France semble moins performante que ses principaux concurrents européens, selon FranceAgriMer. Les 68,1 milliards d’euros d’exportations françaises sont en recul de 3,4% en 2020 par rapport à 2019. 54% (33,1 Md€) sont à destination de l’UE, en diminution de - 2,3%. Les exportations vers les pays tiers (46%), sont en baisse de - 4,6%, à 28,7 Md€. La pandémie a pesé sur les exportations vers les USA (4,9 Md€), en baisse de 13% à cause principalement de moindres envois de vins et spiritueux. Les ventes de vin sont aussi à l’origine d’une baisse des échanges avec l’Asie de l’Est, notamment le Japon."
Source : Terre-Net
Derrière le succès des « prêts garantis par l’État », une bonne affaire pour les grandes banques
"Grâce aux prêts garantis par l’État, des milliers d’entreprises sont aidées pour affronter la crise sanitaire. Mais en laissant les grandes banques privées au centre du dispositif, les pouvoirs publics continuent de favoriser la financiarisation. 136 milliards d’euros. C’est le montant engagé à ce jour sous forme de prêts garantis par l’État (PGE) en soutien à l’économie réelle, chamboulée par la crise sanitaire. Une somme colossale accordée, via les banques commerciales, à plus de 670 000 entreprises, allant de micro-sociétés à des grands groupes comme Renault, Air France ou l’armateur CMA-CGM. Cette flopée de prêts, délivrés presque sans aucune condition sociale, fiscale ou environnementale, n’est pas accordée à taux négatif comme ceux dont bénéficient les banques elles-mêmes. Si la garantie en cas d’insolvabilité incombe à l’État, les banquiers jouissent des intérêts… en toute sécurité, puisque le risque est assumé in fine par les contribuables."
Source : BASTAMAG
160 Md€ d'externalisation par an
"Le recours à l'externalisation, soit le fait de confier à un acteur privé la réalisation de tout ou partie de l'action publique, est souvent présenté comme une façon d'adapter les services publics aux besoins et contraintes du XXIe siècle. Il ne s'agit pourtant pas d'une tendance nouvelle : le recours à des entreprises privées pour exécuter certaines missions existe dès le XVIIe siècle et a donné naissance à la riche histoire française des concessions et délégations de service public. Mais ce mouvement a connu une accélération récente, que l'on peut dater du milieu des années 1990 ; ses traductions juridiques sont désormais très variées et le recours à l'externalisation peut aujourd'hui être estimé à la somme de 160 Mds€, soit l'équivalent de la moitié du budget de l'Etat."
Source : Nos services publics
Quand la classe politique se couche devant la police et ses délires victimaires
"Ils sont gonflés, ces syndicats de policiers : alors même que chaque féminicide qui survient dans ce pays montre qu’ils n’ont jamais été à la hauteur pour protéger les victimes, alors même que Mediapart vient de révéler que des membres de leur corporation avaient falsifié des procès-verbaux pour accuser des innocents dans l’affaire de Viry Châtillon, alors même que leurs nombreux actes de violences envers les racisé.e.s et les Gilets jaunes sont restés dans les mémoires, ils manifestent le 19 mai devant l’Assemblée nationale pour exiger plus de moyens et des peines plus lourdes pour ceux qui s’attaquent à eux."
Source : Frustration magazine
Justice politique : les grosses ficelles du macronisme
"À un an de l’élection présidentielle, l’instrumentalisation politique de la justice reprend du service. La sérieuse crise multiforme que traverse notre pays semble favoriser la candidature de Marine Le Pen en 2022, ce que reflètent sondages et études d’opinion et annonce probablement des élections régionales et départementales douloureuses pour Macron et son parti croupion. La possibilité d’une victoire de la candidate du Rassemblement national l’année prochaine n’est plus une hypothèse que l’on pourrait écarter d’un revers de main, ce qui ne manque pas de provoquer une certaine fébrilité dans le microcosme politique confronté à une réalité incontournable : Marine Le Pen est soutenue par l’électorat des couches populaires qui lui garantissent un socle solide. Et sa présence au second tour apparaît inéluctable."
Source : VU DU DROIT
GÉOPOLITIQUE
Alternative iranienne au canal de Suez
"Avec le récent blocage du canal de Suez par le porte-conteneurs Ever Given, de nombreux pays sont déjà activement impliqués dans la recherche et la discussion d’une éventuelle alternative future à cette voie de transport maritime reliant l’Europe et l’Asie. Ainsi, la Russie a proposé la route maritime du Nord, et Israël a rappelé l’idée du canal Ben-Gourion, qui pourrait relier la Méditerranée à la mer Rouge en contournant le canal de Suez."
Source : Euro-Synergies
La Chine, l’Inde et le reste du monde…
"Deux géants. Deux géants qui, à eux seuls, représentent plus du tiers de la population mondiale : 19% pour la Chine (1,44 Milliard d’habitants), 18% pour l’Inde (1,39 Milliard). Deux voisins qui, au cœur du continent asiatique, ne pouvaient pas ne pas entrer tôt ou tard en confrontation, tout en se ménageant, par respect l’un pour l’autre, de longues plages de coopération, voire d’amitié."
Source : Geopragma
LIBERTÉS
Pass sanitaire : le gouvernement contraint de reculer peu à peu
"Le texte sur le pass sanitaire continue sa navette parlementaire, et devrait être discuté en urgence au Sénat aujourd'hui, après y avoir été débattu en commission des lois. Les sénateurs ont apporté de nouvelles précisions et de nouvelles restrictions à un texte qui ne devrait pas avoir d'effet au-delà de l'été. On s'en réjouira : il est désormais écrit noir sur blanc que le pass sanitaire ne peut être utilisé que dans des lieux très particuliers, et qu'il disparaît le 30 septembre au plus tard. Cette somme de restrictions pose la question de son intérêt à être mis en oeuvre pour quelques semaines seulement."
Source : LE COURRIER DES STRATEGES
MATIÈRES PREMIÈRES
La guerre des minerais, revers de la transition énergétique ?
"Avec les éoliennes ou les véhicules électriques, la transition énergétique devrait entraîner une explosion de la demande en minerais, alerte l’Agence internationale de l’énergie. Au point qu’il faudrait quadrupler les besoins en minerais pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. La transition écologique a du lithium dans l’aile. Un rapport de la très sérieuse Agence internationale de l’énergie (AIE), paru mercredi 5 mai, vient questionner la réussite de nos objectifs climatiques. En cause : les minerais nécessaires au déploiement d’une économie verte. « Un effort concerté pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris signifierait un quadruplement des besoins en minéraux pour les technologies énergétiques propres d’ici 2040, écrit l’agence. Une transition encore plus rapide, visant à atteindre le “zéro émission nette” à l’échelle mondiale d’ici 2050, nécessiterait six fois plus d’intrants minéraux en 2040 qu’aujourd’hui. »"
Source : REPORTERRE
RÉFLEXION
La fin du monde vue par le capital financier
"En ces temps de fantasmes complotistes, il est utile d’entendre ce que pensent les militants du capital quand ils se parlent entre eux. Comment ils analysent le dérèglement écologique et climatique et ses dégâts sur les sociétés. Comment ils envisagent les gagnants et les perdants de la pandémie et comment ils entendent traverser les transformations géopolitiques et politiques du monde tout en défendant leurs intérêts supérieurs. « L’âge des désordres » est devant nous, « voir l’avenir en prolongeant les courbes passées pourrait constituer votre plus grave erreur ». C'est la vision révélée par la fuite d’un rapport privé de la Deutsche Bank à l’usage de ses principaux clients dans son rapport de septembre 2020."
Source : Terrestres
ÉCONOMIE
Les déficits américains vont-ils nous mener dans le mur ?
"Les États-Unis seraient-ils gagnés par l’ivresse des sommets en matière de dépenses publiques ? En cumul entre mars 2020 et mars 2021, les dépenses des administrations ont augmenté de 13,5 points de PIB sur un an. C’est considérable. Et les annonces se succèdent depuis janvier, déversant des tombereaux supplémentaires de dollars sur l’économie américaine : au total, ce sont près de 6 000 milliards de dollars de dépenses publiques qui ont été annoncées depuis l’arrivée du candidat démocrate à la Maison-Blanche. Soit l’équivalent de 28% du PIB américain : 1 900 milliards votés en mars, pour relancer la machine l’an prochain, auxquels s’ajoutent 2 250 milliards du grand plan en faveur des infrastructures et 1 800 milliards en faveur des familles. Tout cela donne l’impression d’une démesure. Comment une économie qui injecte autant de liquidités sur les agents privés peut-elle échapper à la surchauffe et à la sortie de route en termes d’endettement ?"
Source : XERFI CANAL
«Consensus de Washington»: un virus austéritaire toujours bien vivace
"C'est par cette expression que John Williamson résumait les préceptes néolibéraux : austérité, concurrence, libéralisation, privatisation, etc. Lui vient de disparaître mais ces principes continuent d'étrangler les économies et d'aggraver les inégalités. Le 11 avril dernier disparaissait John Williamson, un économiste étatsunien. Son nom n’évoque probablement rien au plus grand nombre. Il est pourtant connu pour avoir popularisé l’expression « consensus de Washington » en 1990, expression à partir de laquelle il entendait résumer en dix points les préceptes néolibéraux qui sont à la base des politiques imposées dans les pays en développement suite à la grave crise de la dette qui les a touchés à partir de 1982."
Source : Mediapart – blog d’Eric Berr
La semaine de jours : une solution face à l'urgence
"Depuis le début de la pandémie de coronavirus, on a beaucoup parlé de changer de système économique, d’en finir avec le capitalisme qui nous mène à la catastrophe. On a espéré voir advenir le «monde d’après». Mais c’est celui d’avant qui continue… en pire. État d’urgence écologique: la catastrophe est déjà là. Extinction massive des espèces, biodiversité laminée, environnement saccagé, réchauffement accéléré. Il nous reste à peine quelques années pour tenter d’empêcher un basculement aux conséquences incalculables. L’humanité est désormais directement menacée. État d’urgence sociale: crise sanitaire, crise économique, la plus grave depuis la seconde guerre mondiale. De plus en plus de gens dans la misère, la précarité, l’abandon. Les inégalités qui explosent. Un monde du travail toujours plus violent, avec des millions de travailleuses et de travailleurs pauvres, en burn-out, au chômage ou esclaves de «boulots de merde».
Source : Regards
Commentaire recommandé
La fondation Pinault. Bourse du commerce XVIe siècle, comment l’a-t-il obtenue pour pouvoir y accoler son nom, et donc, pour pouvoir bénéficier du capital symbolique associé (bientôt un musée Coca cola) ?
D’après Le Point, ce serait la maire de Paris qui l’aurait acheté pour 86 millions (bien trop cher d’après le Canard, autre problème).
https://www.lepoint.fr/politique/musee-pinault-la-mairie-de-paris-debourse-86-millions-d-euros-pour-la-bourse-de-commerce-27-12-2017-2182739_20.php
La mairie a acheté un bâtiment, et on nous parle de la générosité de Pinault ? Il n’y avait pas autre chose à en faire que prêter un bien public à un milliardaire pour qu’il en fasse SA fondation ? Les 14e l’entrée, vont à lui ou à la ville ?
L’art contemporain est un problème pour la citoyenneté. C’est le baromètre à crédules que les riches ont mis en place pour mesurer leur pouvoir. Pas de complotisme, ils n’ont peut-être pas fait exprès. Mais le résultat est là : les riches (ceux qui font la pluie et le beau temps dans l’art, en choisissant les « artistes » qui vont avoir de la valeur par leurs spéculations) arrivent à organiser un respect collectif, une admiration collective, pour trois briques et un rat mort, parce qu’ils ont la main sur les institutions qui les mettent en scène. Comment, à partir du moment où l’État se prête à ce genre de choses, pourraient-ils ne pas penser que le peuple est manipulable, au mieux ?
Si ils voient des gens soit-disant cultivés se persuader que, parce que c’est dans un musée, c’est que ça doit provoquer une émotion, puisque l’institution le dit..
22 réactions et commentaires
« La guerre des minerais, revers de la transition énergétique ? »
Olivier Vidal (CNRS) dit :
« la demande en cuivre associée à la transition énergétique (100 à 300 millions de tonnes de cuivre, selon le scénario retenu) sont nécessaires pour atteindre les objectifs de production d’électricité en 2050. (300 millions de tonnes = 18 ans de la production mondiale actuelle, 40% des réserves) ».
« La consommation de nombreux métaux et de ciment a doublé depuis le début du XXIe siècle, et si la tendance continue, il faudra produire plus de métaux d’ici 2050 que l’humanité n’en a produit au cours de toute son histoire. La transition vers les énergies bas-carbone et renouvelables, nécessitent de nouvelles infrastructures, source additionnelle de consommation de matières premières et d’énergie pour les produire. »
Je crois que le moteur thermique a encore un bel avenir. Les industriels savent produire des véhicules très sobres. Les infrastructures pour les fabriquer existent déjà pour une mise sur le marché rapide. En 1995, Greenpeace a modifié une twingo pour consommer moins de 3 l/100 d’essence. En 1987, la Renault Vesta II consommait moins de 2 l/100.
https://www.liberation.fr/vous/1995/09/09/greenpeace-transforme-une-twingo-en-prototype-de-voiture-ecologique_144575/
https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Th%C3%A9ma%20-%20Transition%20%C3%A9nerg%C3%A9tique%20et%20ressources%20min%C3%A9rales.pdf
https://www.istegroup.com/fr/produit/matieres-premieres-et-energie/
+12
AlerterCertes, le moteur thermique aurait un avenir, sauf que ce n’est pas l’intérêt des constructeurs. Ils préfèrent renouveler la totalité du parc automobile en France avec des modèles hybrides ou électriques. Obliger à ce renouvellement pour des motifs « écologiques », belle fumisterie. Ensuite, si ces modèles hybrides ou électriques ne donnent pas satisfaction, on reviendra au thermique !
+9
AlerterOn avait réussi à échapper au musée Pinault pendant des années mais on nous l’impose maintenant en plein cœur de Paris, en lui sacrifiant un monument important qu’on rend illisible grâce au « merveilleux » mur en béton circulaire « génialement » imaginé par un architecte japonais à la mode. Et comme d’habitude, tout le monde s’extasie devant l’ignorance et le vandalisme. À la suite de Venise, Paris est victime de M. Pinault, mais sous les applaudissements puisqu’il est riche.
+13
AlerterCe n’est pas un musée, c’est un parc d’attractions culturel.
+8
AlerterFlaneur, c’est devenu synonyme….société du spectacle oblige. Tout doit être attractif, même la mort quand il s’agit de s’en protéger.
+1
AlerterPas pour moi (je vous trouve trop dure avec les musées en général). Que les musées essayent d’être attractif et bon an, mal an, d’équilibrer leur budget ne me posent pas de problème (je ne crois pas qu’on puisse vraiment accuser le Louvre de manipulation, même Beaubourg en gros ça va (les partenariats commerciaux trop évidents sont très mal vu par le public et il se son déjà pas mal fait recadrer par le milieu culturel populaire (le public nombreux) qui reste plutot attentif et donc suffisement convaincant. Les fondations bidule, Pinault et consorts c’est autre chose, ce sont des objets politiques et commerciaux privé, bien plus agressif, visant à proposer/imposer un certain « bon gout efficace et actuel » très pseudo intellectuellement marketé (je ne vais pas vous faire un dessin), et très appuyé (beaux-arts mag, l’oeil, connaissance des arts, jeune critique d’art, salon de Montrouge, Emerige mécénat, etc. etc. y’en a pas mal… ) en vue de rentabiliser au maximum sur le court terme (voir plus si possible hein) des artistes à la con ou pas (peu importe). Ca fait beaucoup penser à l’industrie musicale, Je ne suis donc que moyennement inquiet et le mieux a mon avis c’est de s’en foutre et de le faire savoir.
+2
AlerterLa fondation Pinault. Bourse du commerce XVIe siècle, comment l’a-t-il obtenue pour pouvoir y accoler son nom, et donc, pour pouvoir bénéficier du capital symbolique associé (bientôt un musée Coca cola) ?
D’après Le Point, ce serait la maire de Paris qui l’aurait acheté pour 86 millions (bien trop cher d’après le Canard, autre problème).
https://www.lepoint.fr/politique/musee-pinault-la-mairie-de-paris-debourse-86-millions-d-euros-pour-la-bourse-de-commerce-27-12-2017-2182739_20.php
La mairie a acheté un bâtiment, et on nous parle de la générosité de Pinault ? Il n’y avait pas autre chose à en faire que prêter un bien public à un milliardaire pour qu’il en fasse SA fondation ? Les 14e l’entrée, vont à lui ou à la ville ?
L’art contemporain est un problème pour la citoyenneté. C’est le baromètre à crédules que les riches ont mis en place pour mesurer leur pouvoir. Pas de complotisme, ils n’ont peut-être pas fait exprès. Mais le résultat est là : les riches (ceux qui font la pluie et le beau temps dans l’art, en choisissant les « artistes » qui vont avoir de la valeur par leurs spéculations) arrivent à organiser un respect collectif, une admiration collective, pour trois briques et un rat mort, parce qu’ils ont la main sur les institutions qui les mettent en scène. Comment, à partir du moment où l’État se prête à ce genre de choses, pourraient-ils ne pas penser que le peuple est manipulable, au mieux ?
Si ils voient des gens soit-disant cultivés se persuader que, parce que c’est dans un musée, c’est que ça doit provoquer une émotion, puisque l’institution le dit..
+16
AlerterAprès vérification plus poussée : la ville a donc acheté (hors de prix selon le Canard), et a loué le bâtiment à Pinault (50 ans prévus).
Combien, le bail ? Information cruciale sur laquelle je n’ai pas réussi à mettre la main. Pourtant ce serait bien de savoir si Pinault loue au prix du marché, ou si c’est une location à prix d’amis.
Le bâtiment a été rénové à coup de millions, c’est ce qu’on lit partout, mais, chose intéressante, il est classé monument historique. Ce qu’on lit moins partout, c’est qu’un monument historique : défiscalisation partielle ou à hauteur du coût des travaux selon les cas, sans compter (enfin, si) que l’Etat peut financer les travaux de rénovations (des « aides »).
https://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Normandie/Aides-et-demarches/Aides-et-demarches-pour-les-patrimoines-et-l-architecture/Aides-concernant-les-monuments-historiques
(le montant des aides de l’Etat pourrait se cumuler avec des aides d’autres collectivités, et le critère « est-ce que le monument est ouvert au public » compte).
Le fameux assistanat dont on nous rebat les oreilles ? Recevoir de l’argent de l’Etat, une honte pour les pauvres, mais pour les riches ça va.
Vivement un article de journal qui explique (mieux et plus sûrement) qu’une recherche personnelle sur internet le détail de toute cette histoire.
+15
AlerterLa revue de presse ne semble pas avoir eu son succès habituel .
Heureusement le couplet du réchauffement climatique nous a été évité.
Quoique il fait 32 degrés à Arkhangelsk.
Mais aux USA et en Chine ( voir le grand treck qui a fini en congélation meurtrière) il ne fait pas chaud non plus.
Pour le Proche-Orient le sujet a été évité. Richard Malka a du envoyer des menaces de pursuites judiciaires comme à tous les journaux, sites de presse et blogs.
Même Le Monde et le Canard Enchaîné font profil bas sur ce sujet.
Ce sera peut-être mieux la semaine prochaine.
+2
Alerterc’est le moment de flottement avant la dissonance généralisée. On remarque depuis quelques mois un ton plus bas au sujet des risques climatique et environnementaux. Beaucoup ont ms ça sur le dos de la pandémie, je pense plutôt que l’information a diffusée, et infusée les esprits de ce que notre situation ne s’améliorera pas, d’autant moins que les déterminants sont moins écologique ou technologique que sociétaux et politique. Hors, il semble de plus en plus évident que nous sommes notre propre prison, notre propre limite à nos dépassements. Ce qui nous saute encore plus à la tronche c’est que la volonté des uns s’arrêtent là où se terminent celle des autres. Il ne nous restera plus que la machiavélie et le mensonge circonstancié pour donner un sens à tout cela.
+2
AlerterPour les 136 Mrds d’euros du PGE, je ne m’explique pas la démarche des banques de refinancement auprès de la BCE. L’argent qu’elles prêtent, elles le créent en le prêtant…
Alors, un problème de ratio de solvabilité ? Elles prêteraient au-delà de ce que permettent leurs fonds propres ? Toutefois, ce PGE étant garanti par l’état entre 70 et 90%, cette partie garantie, c’est du hors bilan. De plus ces prêts seront rapidement titrisés. Avec AAA assuré, merci à l’état.
Les banques trouvent, je crois, un bon motif pour pomper la BCE et augmentent massivement leurs liquidités disponibles pour spéculer. Gageons que la BNP va avoir sous peu un bilan deux fois plus gros que le PIB de la France ! Ne JAMAIS laisser passer l’occasion d’une bonne crise, surtout quand l’état macronien vous aide pour en profiter. Vive la République !
+6
AlerterUne partie des prêts n’est pas garantie , donc ce sera une perte.
On peut aussi supposer que la garantie tombera sous le prétexte que le dossier avait été mal évalué, l’état refusera de payer les prêts aux entreprises zombies.
Donc les banquiers serrent les fesses.
+0
Alerterhttps://reporterre.net/La-guerre-des-minerais-revers-de-la-transition-energetique
ça m’attriste un peu, beaucoup, de voir la facilité avec laquelle reporterre présente sans moufeter les résultats des rapports publiés par l’AIE. D’autant plus que cette information n’est pas nouvelle. En france du moins ça fait bien quelques années que cet argument est sur la table du débat public.
Ceci dit, ce qui me déçoit d’autant plus c’est le sensationnalisme inutile de cet article qui interroge déjà sur une guerre. C’est un peu comme si le gars qui écrivait l’article n’avait pas compris le sujet dont on il parle. Sans avoir à faire des maths polytechnicienne (rocket science) on se doute que de se lancer dans une guerre d’envergure pour l’accaparement des ressources est extrêmement coûteux en ressources et énergies, d’autant plus dans un contexte où l’innovation est une clé de sa réussite. Par ailleurs à supposer qu’on évalue qu’il soit préférable de consommer nos ressources pour aller massacrer du tiers monde, plutôt que d’en profiter dans un insupportable status quo du type qui attend son heure sans la voir venir, il n’est même pas sûr que le restant suffisent à ré inventer la société pour à minima la remettre sur des rails plus adaptés. Il faudrait aussi penser aux modalités de cette guerre sous contrainte. Jusqu’à quel genre d’extrémités irions nous pour gagner avec nos savoirs mais sans les ressources pour les réaliser ?
+1
Alerterhttps://www.terrestres.org/2021/05/17/les-structures-cachees-des-empreintes-cachees/
ça c’est bien écrit… Bien que, pour être tatillon, dans la toute dernière phrase j’aurais parlé de la logique d’expansion capitalistique infini plutôt que de « logique du capital ». Car à vrai dire l’invention de l’agriculture était déjà une forme de capitalisme, sans monnaie ni place boursière, mais avec un avoir (de la nourriture stockée, des savoirs, des outils) pour réaliser des échanges et instaurer les fondements de la domination par l’accumulation matériel.
Et puis il est intéressant, ou pas, de noter qu’on pourrait reprocher à l’auteur ce qu’il dénonce des écologistes qui s’attachent à des visions techniciste sans percevoir les mécanismes plus large de notre empreinte. En effet, celui ci passe complètement sous silence le fonctionnement du cerveau humain et comment cela impacte la structure de nos sociétés. Celui c s’arrête à dénoncer « la logique du capital », c’est insatisfaisant, ça n’offre pas de point d’appui à l’action. ça n’explique pas comment ce sortir de ces logiques capitalistique que nous cultivons depuis toujours. ça n’explique pas à quoi répondent nos comportement prédateurs/défensif, en quoi le capitalisme y répond, et comment agir différemment tout en préservant le bénéfice de la manière capitalistique.
Si l’humanité est exceptionnelle, alors, elle ne peut se satisfaire de n’être qu’une version complexifiée de l’organisation sociétale simiesque.
+2
Alerter….. Et l’art ne saurait être le pinacle de la différence humaine. Ses effets sur nos sociétés sont si anecdotique qu’en regard de nos problème il en devient risible.
+0
AlerterA propos de l’agriculture française. Il y a deux problèmes, celui de la qualité et de la quantité. Avec le modèle agricole actuel, il est impossible d’avoir une agriculture compétitive et de qualité, sauf sur des marchés très spécifiques, celui des spiritueux par exemple. Sinon, l’agriculture industrielle et intensive ne peut pas produire de la qualité, qui peut croire cela? en plus, les conditions d’élevage sont inacceptables, c’est un pur scandale mais tout le monde ferme les yeux à part les vegans. Faut-il en arriver là pour être lucide?
Or, pour être compétitif, il faut de la qualité et de la quantité. Equation sans solution sans changer de paradigme. Il fat remettre les gens au travail agricole, en revalorisant ce travail. C’est pareil dans tous les domaines, il faut valoriser une profession pour la rendre attractive.
En agriculture, il y a beaucoup de choses interessantes à faire, mais le système productiviste bloque toute initiative originale et ambitieuse.
+5
Alerter*** Or, pour être compétitif, il faut de la qualité et de la quantité. Equation sans solution sans changer de paradigme. ***
Exactement:
Solution ?
Se débarrasser de ce système : prendre le pouvoir pour passer d’un régime FOU, à une forme de démocratie.
Or, de fait, nous n’en sommes pas capables.
Alors on attend la catastrophe
qu’ILS préparent.
+1
AlerterLe plus tôt sera le mieux car hélas, il n’y a qu’au bord du gouffre que les choses changent.
+0
Alerter*** « Tribune des généraux » : LCI et la construction sondagière de « l’opinion publique » ***
les sondages fabriquent de la peur, c’est précisément ce que font nos gouvernements depuis 15 ans.
Le pb des banlieues a été une construction depuis 60 ans au moins.
On a eu plusieurs soulèvements par crises paroxystiques et puis … RIEN.
JAMAIS RIEN. (si des symboles pour tromper, comme d’hab).
C’est donc bien un CHOIX politique de disposer de zones de non-droit pour aller parader devant la télé après avoir cassé des casseurs.
Nos dirigeants fabriquent les conditions puis allument des incendies pour ensuite se glorifier de les éteindre. Votez pour moi je suis votre protecteur ..
… et nous votons pour EUX.
On est des lobotomisés
et ils nous lobotomisent.
Tant que ça marche ..
C’est une forme de dictature.
La prochaine étape ?
Ces militaires (ou leur commanditaires) nous le disent :
la guerre civile.
ILS nous y préparent.
C’est LA dictature.
+4
AlerterLa guerre des minerais, revers de la transition énergétique ?
QUI oblige les populations à choisir ceci ou cela ?
QUELLE transition énergétique ?
Où son les débats, les scénarios, les effets ?
Dans tous les cas : les ultra-riches disent que …
Il existe des propositions alternatives, comme negawatt.
C’est bien-sûr, inenvisageable, il faudrait changer de régime.
Donc ‘on’ nous met, systématiquement dans l’impasse systémique.
Avec UNE SEULE échappatoire énergétique : le nucléaire (encore que ici l’AIE n’ose pas car c’est impossible).
Je parle surtout pour la France, c’est LA solution de la macronie.
Il suffit d’une catastrophe et toute la politique du nucléaire depuis 60 ans sombre dans l’absurde.
Il suffit qu’un réacteur nous pète à la figure et toutes les justifications de prix, de non pollution, de non-danger, de propreté, … tombent et se fracassent sur le réel.
Pollutions pour des siècles, coûts dingues, vie en bonne santé obérée, .. l’enfer.
Qui peut cautionner une telle attitude sinon des ultra-riches nomades qui pourront toujours aller ailleurs vivre pénard en laissant crever les gueux. Bien fait pour leurs gueules de c….ds.
Le capitalisme est une impasse systémique et RIEN ne se passe pour changer de régime.
Sauf une chose : ON nous prépare au pire.
Et nous ne savons pas prendre le pouvoir pour jeter ces salopards et faire autre-chose, autrement.
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Alerter« Derrière le succès des « prêts garantis par l’État », une bonne affaire pour les grandes banques »
Ca va même plus loin que ça , les banques ont fait des prolongations de prêts en cours , avec les taux d’intérêts et les assurances qui courent sur les années de prolongations .Quand ils ont voulu me l’imposer , il a fallu que je fasse des démarches pour le refuser .Vérifiez combien de prêts ont été comme cela prolongés et vous verrez le montant du fric qu’ils empochent , et en cherchant bien vous trouverez surement d’autres trucs , ils ne font jamais rien gratuit ces ….
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AlerterTous les agriculteurs sont tombés dans le panneau , on leur a proposer des facilités de trésorerie avec les paiements à l’hectare .Et bien sur les agriculteurs ont vu là l’opportunité de rembourser leurs crédits et ce, tout en diminuant leurs productions et donc en baissant leurs charges .Ils n’avaient pas le choix .Maintenant l’Europe va changer les règles des aides encore une fois , et tous ceux qui ont diminuer leur production vont être incapable de se mettre a niveau et vont disparaitre .Et donc l’Europe aura beau jeu de dire qu’on ne peut pas faire autrement que d’importer devant le déficit agricole .A aucun moment il ne remettent en cause les industriels de l’agroalimentaire d’où vient tout les problèmes de l’agriculture et des consommateurs !
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