Les Crises Les Crises
30.juin.202430.6.2024 // Les Crises

Revue de presse du 30/06/2024

Merci 24
J'envoie

Encore une « revue d’élections », quand il n’y en a plus… Mais aussi entre autres l’Inde, l’eau et un poisson. Merci à nos contributeurs.

CRISE DE L’EMPLOI

À France Travail, l’essor du contrôle algorithmique

"« Score de suspicion » visant à évaluer l’honnêteté des chômeur·ses, « score d’employabilité » visant à mesurer leur « attractivité », algorithmes de détection des demandeur·ses d’emploi en situation de « perte de confiance », en « besoin de redynamisation » ou encore à « risque de dispersion »… France Travail multiplie les expérimentations de profilage algorithmique des personnes sans emploi. Après avoir traité de l’utilisation par la CAF d’un algorithme de notation des allocataires, nous montrons ici que cette pratique est aussi partagée par France Travail, ex-Pôle Emploi. À France Travail, elle s’inscrit plus largement dans le cadre d’un processus de numérisation forcée du service public de l’emploi."

Source : La quadrature du net

DÉMOCRATIE

France TV organise une purge des journalistes signataires de la tribune contre la menace de l'extrême droite

"Le manifeste de défense de la liberté de la presse face à l’extrême-droite provoque des remous à France Télévisions. Au siège parisien de France 3, les membres de la société des journalistes qui ont soutenu le texte subissent des représailles : selon les informations de Blast, cinq d’entre eux ont été sanctionnés ce matin et sont interdits de couvrir les législatives. La direction de l’information a notamment placé de fait un journaliste politique au chômage technique."

Source : Blast

Nouveau Front populaire : halte aux mensonges politiques et médiatiques (communiqué du SNJ-CGT)

"Robert Ménard, maire de Béziers proche du Rassemblement national, l’eurodéputé RN Matthieu Valet, le président de Reconquête Eric Zemmour et Manuel Valls, ancien Premier ministre de François Hollande, qui a dit sa colère de voir ce dernier se présenter aux législatives sous la bannière Nouveau Front populaire. Le plateau de la première édition de On marche sur la tête, le 17 juin, ne laisse aucun doute sur les visées de la nouvelle émission quotidienne d’Europe 1 confiée à Cyril Hanouna : faire la promotion d’une alliance entre la droite et l’extrême droite, appelée de ses vœux par son patron Vincent Bolloré. Sur un total de dix invités politiques les trois premiers jours, trois appartiennent au RN, trois aux Républicains, un à Reconquête et un à Debout la France."

Source : Acrimed

FRANCE

Nouveau front populaire : derrière le déchaînement des médias dominants, un enjeu d’hégémonie

"Tout ça était évidemment prévisible : après un court moment de stupéfaction, les médias dominants se sont vite remis en ordre de marche. Dans leur viseur privilégié, cette alliance à gauche, le « Nouveau Front Populaire », que bien des journalistes semblent, à l’image de notre Président, ne pas avoir vu venir. Une situation visiblement source d’agacement. Donc ça torpille, ça essaye de trouver la faille qui fera exploser tout ça. Comme tout le monde a pu l’observer, une bataille acharnée s’est ouverte. Comment expliquer cette virulence ? Une première grille d’analyse de bon sens consisterait à pointer du doigt l’homogénéité de classe du milieu médiatique : bourgeoise. Les journalistes défendent-ils seulement leurs petits privilèges qui, avec l’arrivée potentielle d’un gouvernement de gauche au pouvoir, pourraient être un poil bousculés ? Bien sûr, mais s’arrêter là serait manquer une partie de la cible."

Source : Blast

Lorsque l’extrême centre mène à l’extrême droite

"Après cette nuit d’infamie sidérante, il nous faut nous réunir et agir, et poursuivre le combat avec nos forces, nos mots. En cette année 2023 qui voit le 230e anniversaire de la constitution la plus démocratique rédigée en France, au mois de juin 1793, voici ce que des députés viennent de voter une loi infâme. Ils devraient pourtant avoir lu ce qui fonde un des socles de notre citoyenneté, gravé en 1793 : « De l’état des citoyens/Article 4. – Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis ; – Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année – Y vit de son travail – Ou acquiert une propriété – Ou épouse une Française – Ou adopte un enfant – Ou nourrit un vieillard ; – Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l’humanité – Est admis à l’exercice des Droits de citoyen français. »"

Source : L'humanité

« Donnons un avenir aux enfants blancs », ce slogan qui choque sur des panneaux de Meurthe-et-Moselle

"Le maire de Neuves-Maisons, Pascal Schneider, est en colère. La cause ? Une affiche électorale du candidat d’extrême droite Pierre-Nicolas Nups, affichant sans complexe le slogan : « Donnons un avenir aux enfants blancs ». Un message jugé discriminatoire et stigmatisant par de nombreux habitants et qui a poussé le maire à saisir le procureur de la République. « Ce n’est pas le maire socialiste de la commune qui s’insurge. C’est le citoyen, qui défend les valeurs de son pays. Cette affiche n’est ni plus ni moins qu’un torchon qui salit la ville, le canton, le département tout entier. »"

Source : Est Républicain

Législatives 2024 : Mediapart passe au crible les programmes de la gauche, du RN et de la majorité

Après le Nouveau Front populaire, la majorité présidentielle et le Rassemblement national ont présenté leur programme pour les législatives des 30 juin et 7 juillet. Mediapart a analysé et comparé leurs principales mesures.

Source : Mediapart

GÉOPOLITIQUE

« La direction de la guerre »

"François Cailleteau, qui a fini sa carrière militaire comme chef du contrôle général des armées, est l’un des plus fins analystes des questions militaires en France. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution « La direction de la guerre » aux éditions Economica."

Source : PASCAL BONIFACE

INTERNATIONAL

Les bons amis du premier ministre indien

"Les élections législatives indiennes, qui se tenaient du 19 avril au 1er juin 2024, ont livré leur verdict. Menée par le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP) du premier ministre Narendra Modi, la coalition Alliance démocratique nationale (NDA) a obtenu 293 sièges, soit 60 de moins qu’en 2019. De son côté, la coalition d’opposition regroupée au sein de l’Alliance inclusive de la nation indienne pour le développement (INDIA) obtient 234 sièges, réalisant ainsi une percée inattendue. Ces résultats traduisent la lassitude croissante des Indiens à l’égard d’un dirigeant qui divise la société et rattrapé par les scandales de corruption. Dans notre livraison d’avril, Camille Auvray revenait sur les connivences entretenues par le premier ministre indien avec des personnalités du monde des affaires à l’instar de Gautam Adani, l’homme le plus riche du sous-continent..."

Source : Le Monde Diplomatique

Inde : Cent Ans De Solitude Libérale Fasciste [Vidéo 1h]

"Depuis bientôt 100 ans, l’Inde est occupée souterrainement par une organisation paramilitaire disciplinée et imbibée d’une vision du monde explicitement (historiquement) nazie et mussolinienne. Cette « hydre », le RSS - Rashtriya Swayamsevak Sangh -, constelle le territoire d’écoles, de centre d’entraînement, de camps, elle a patiemment infiltré les institutions, les préfectures et le pouvoir. Narendra Modi, l’actuel premier ministre qui vient de remporter son troisième mandat, y a été formé pendant sa jeunesse. Nous avons reçu Alpa Shah, anthropologue à la London School of Economics pour un entretien passionnant sur la situation politique indienne. En France, nous ne connaissons presque rien des structures historiques et sociales de l’Inde. Pourtant, l’intuition qui nous anime ici est que cet immense pays d’1,4 milliards d’habitants offre une certaine image du futur. Soit la préfiguration matérielle réelle d’une composition entre fascisme et néo-libéralisme."

Source : Lundi Matin

La double peine des survivantes de Boko Haram

"Pour les rescapées de Boko Haram, la liberté a un goût amer. Après avoir été soumises pendant des années à quantité d’abus et d’agressions, celles qui sont parvenues à fuir l’organisation djihadiste endurent désormais la violence des autorités nigérianes. Enlevées dans l’enfance pour la plupart, ces femmes sont les grandes sacrifiées de la politique de pacification menée par l’État, souligne un rapport d’Amnesty International publié lundi 10 juin. Depuis 2021 et la mort du leader du mouvement Abubakar Shekau, les combattants de Boko Haram sont encouragés à déposer leurs armes en rejoignant deux centres de transit construits dans l’État du Borno, dans le nord-est du Nigeria. Pour les convaincre, les autorités leur promettent une amnistie, mais aussi de retrouver leurs « épouses »."

Source : Le Monde

MATIÈRES PREMIÈRES

Les visages de la guerre de l’eau en Italie

"En Italie, une crise hydrique a remis l’enjeu de la gestion de l’eau sur le devant de la scène. Ces dernières semaines, une phase de sécheresse prolongée a poussé le gouvernement à mettre en place une régie ad hoc pour prendre une série de mesures urgentes, rassemblées dans le Décret Sécheresse. Des solutions qui vont à l’encontre d’une gestion intelligente de la crise de l’eau. Dans ce plan d’intervention, tout est axé sur de nouvelles coulées de béton : simplification et commande de nouveaux ouvrages tels que réservoirs, bassins et barrages. Les causes à l’origine de cette situation d’urgence sont ignorées – pourtant, elles ont justement trait à l’imperméabilisation des sols, due à leur bétonnage excessif, le changement climatique et les nombreux cas d’accaparement de l’eau. L’eau ne manque pas, en Italie comme ailleurs : ce qui manque, c’est une gestion adéquate de la ressource."

Source : Le vent se lève

En Algérie, des « émeutes de la soif » face à la pénurie d’eau

"En proie à la sécheresse depuis mai, les habitants de la région semi-désertique de Tiaret en Algérie ont manifesté leur colère envers les autorités, rapportent de nombreux témoignages sur les réseaux sociaux datant du 16 et 17 juin. Ces « émeutiers de la soif » reprochent au gouvernement et aux dirigeants locaux d’ignorer la pénurie d’eau touchant la ville et les communes avoisinantes, à 280 km au sud-ouest de la capitale Alger."

Source : Reporterre

RÉFLEXION

L’éléphant dans la pièce

"« L’antisémitisme de gauche connaît une résurgence incontestable et il est instrumentalisé pour décrédibiliser le Nouveau Front populaire » : quelle consternation – et quelle déception, aussi –, à la lecture de cette tribune de l’avocat Arié Alimi et de l’historien Vincent Lemire, qui soutiennent le Nouveau Front populaire comme la corde soutient le pendu, en entérinant l’idée qu’il serait réellement antisémite. Encore plus désastreux : une autre tribune, signée par une cinquantaine d’intellectuels et d’universitaires (dont l’historienne féministe Michelle Perrot, hélas), prétend qu’« une partie de la gauche radicale a disséminé un antisémitisme virulent et subverti les valeurs qu’elle prétend défendre »."

Source : La Méridienne

Qu’est-ce que la laïcité ? Pourquoi la laïcité ?

"Où en sommes-nous avec la laïcité ? Pour répondre à cette question, on peut partir de deux événements tragiques qui cristallisent la crise que nous traversons depuis quelques années : les meurtres barbares de Samuel Paty, en 2020, et de Dominique Bernard, en 2023, tous les deux professeurs dans une école publique et laïque. Ce n’est pas la première fois, en France, que des hommes sont sauvagement tués parce qu’ils ne pensent pas comme les croyants, blasphèment, caricaturent ou enseignent."

Source : La Sociale

SCIENCES

Capable de respirer à l'air libre, ce poisson à tête de serpent menace d'envahir les Etats-Unis et l'Europe

"Le poisson à tête de serpent du Nord ne laisse que peu de chances aux espèces natives une fois qu'il est introduit dans un habitat. Il possède, en effet, des capacités étonnantes. Dans l’État du Missouri, aux États-Unis, le département de la Conservation a, une nouvelle fois, eu l'occasion de s'inquiéter de la présence d'une drôle d'espèce invasive : le poisson à tête de serpent du Nord (Channa argus), nommé ainsi à cause de ses yeux situés très en avant de la tête. Ce drôle de poisson se trouve aussi dans le viseur de l'Union européenne."

Source : Sciences et Avenir

ÉCONOMIE

Déficit : pourquoi Macron et le RN sont les pires gestionnaires

"Le gouvernement sortant au pouvoir depuis 7 ans ne manque pas d’hyperboles pour qualifier le programme économique du Nouveau Front Populaire : « Projet délirant », « saut en parachute sans parachute », « chaos économique », « dangereux pour les finances publiques ». Une bonne partie de la presse, à commencer par les Echos, le quotidien économique possédé par Bernard Arnault, s’inquiète des risques d’explosion des déficits publics et de la dette, et l’organisation patronale MEDEF a aussi exposé ses craintes. Il ne faudrait pas “raser gratis”, ce cliché associé à la gauche au pouvoir et sacrifier la stabilité budgétaire sur l’autel des “promesses”. Mais qui creuse vraiment la dette ? Pas ceux que l’on croit."

Source : Frustration Magazine

« Les orientations économiques du Nouveau Front Populaire répondent aux défis de notre époque »

"Environ 300 économistes, dont certains très réputés, signent ce texte en soutien du programme économique du NFP, le seul selon eux à proposer de dégager des recettes pour préparer l’avenir. Le programme du Nouveau Front populaire indique une direction de politique économique claire : prendre le chemin d’une prospérité partagée et soutenable grâce au renforcement de la politique sociale et à l’investissement public et privé. Redonner à notre pays des perspectives à long terme implique de lever de nouvelles recettes pour rétablir les finances et reconstruire les services publics. La justice fiscale est ainsi au cœur de ce projet, comme levier indispensable pour garantir une éducation de qualité, un système de santé efficace et un développement productif respectueux des équilibres écologiques."

Source : Nouvel Obs

Commentaire recommandé

Suzanne // 30.06.2024 à 11h37

Cet article a pourtant le mérite de redire très clairement que ce ne sont pas les journalistes qui sont en cause, souvent, mais leurs directions. Il y a vraiment, vraiment un problème avec les médias. A régler par une future constitution.

7 réactions et commentaires

  • Hiro Masamune // 30.06.2024 à 09h00

    Il y a à peu près une tentative de coup d’état par semaine et pas un papier sur cette fâcheuse tendance ? Tiens rien que deux la semaine dernière (Kenya & Bolivie) , ça serait passionnant d’analyser les cause multiples et souvent conjointes de ces faits … surtout qu’il risque d’y en avoir d’autres.
    Si je pouvais parier je mettrais une pièce sur l’Argentine et l’Arménie là …

      +10

    Alerter
    • DVA // 30.06.2024 à 09h59

      La Géorgie aussi …La Moldavie…pas mal non plus…

        +2

      Alerter
  • Patoche // 30.06.2024 à 09h58

    Une purge des journalistes signataires d’une tribune contre l’ED? Il existe donc encore des journalistes qui luttent contre le fascisme ambiant à France Info? J’ai du mal à le croire.

      +5

    Alerter
    • zwartemilord // 30.06.2024 à 10h49

      Démocratie ? Journaliste ? Ce sont des termes qui ont complètement perdus leur signification.

        +7

      Alerter
      • Suzanne // 30.06.2024 à 11h37

        Cet article a pourtant le mérite de redire très clairement que ce ne sont pas les journalistes qui sont en cause, souvent, mais leurs directions. Il y a vraiment, vraiment un problème avec les médias. A régler par une future constitution.

          +12

        Alerter
  • Cévéyanh // 30.06.2024 à 11h29

    Concernant les deux articles sur l’eau :
    Elles sont éclairantes d’une des conséquences réelles du dérèglement climatique. Il me semble que nous devrions beaucoup plus exprimer les conséquences qui risque de survenir dans chaque territoire et d’arrêter de parler de température « en moyenne » sur Terre. Cela ne parle pas car, il me semble, que dans notre esprit quelques degres, cela reste que quelques degres, nous n’arrivons pas à nous rendre compte de l’urgence même avec les explications que c’est énorme UN degré (limite du cerveau ?). De plus, ce n’est pas du tout homogène sur Terre. Alors que si nous nous focalisons que le dérèglement climatique, cela amène à des orages très violents possibles ou fortement possible à tel endroit, sécheresses possible à tel autre, grêlons d’une taille d’une balle de golf possibles dans tel autres voir plus gros, des tornades de plus en plus possbiles dans tel territoires, des pluies diluviennes ainsi que les conséquences sur les autres territoires etc ; peut-être que plus de personnes voudront beaucoup plus réfléchir à leur impacts, à modifier etc. Peut-être aussi qu’il y aura des personnes qui voudront arrêter de toujours appliquer les mêmes méthodes ou uniquement (« anciennes » : barrages, bassins…) et écouteront celleux qui ont d’autres idées.

    En complément des articles sur l’eau, un interview « Limit » de Charlène Descollonges (hydrologue, ingénieure territoriale) sur l’eau (enregistré le 04/2024 avant dépassement de la limite planétaire sur l’eau bleue) : « Le cycle de l’eau est faux ».
    « L’eau est notre bien commun, indispensable aux humains, à tous les écosystèmes et à l’ensemble du vivant. Naturellement, l’eau chemine à l’intérieur d’un grand cycle fermé et infini. Mais ça, c’était avant que les humains ne mettent à leur service l’eau douce partout sur la planète, l’eau pour boire, l’eau pour irriguer, l’eau pour produire de l’énergie, l’eau pour transformer ou fabriquer… […]
    Il est urgent de regarder l’eau douce autrement que comme une ressource à contrôler, éternellement disponible. Enjeu politique, la gestion de l’eau doit devenir collective et démocratique, sous peine de multiplier les conflits d’usage, voire des guerres de l’eau. » https://www.youtube.com/watch?v=7Y-kYAngSXs

    Pour cette hydrologue/ingenieure, le seul chiffre a falloir retenir dans cette interview : moins de 1 % de l’eau douce sur Terre est accessible aux humains (cours d’eau, lacs, nappes souterraines à 1 km de profondeur, eau dans l’atmosphère). Son savoir et expérience complète celle de l’hydrologue (spécialiste de la résilience des territoires face aux risques climatiques) Emma Haziza.

      +9

    Alerter
    • Heyo // 01.07.2024 à 02h38

      Il y a quelques années, après des grosses tempêtes qui avaient fait des centaines de M€ de dégâts, j’avais entendu une info comme quoi il y avait eu plus de catastrophes naturelles sur les 10 dernières années que sur les 50 ans précédents. Les gens sont bien au courant de ça, ils le voient et le subissent tous les ans. Le problème n’est pas la façon de présenter les choses mais malheureusement l’état d’esprit de la population.
      Prenons un exemple pour expliquer, celui du thon rouge. Très prisé pour sa chaire, l’espèce a commencé à être en voie de disparition. Quelqu’un de censé se dirait qu’il faut arrêter de les pêcher pour les laisser se reproduire. Les japonais eux ont un autre raisonnement, ils se disent qu’il faut qu’ils se dépêchent de manger les derniers avant que ça ne soit un autre qui le fasse.
      Cet égoïsme on le retrouve au niveau de la lutte contre le climat. G.W.Bush disait que « le confort des américains n’est pas négociable » en refusant de signer les accords de réduction de gaz à effet de serre. Et malgré que leur pays subit les pires catastrophes (tornades, tsunamis…) ils comptent aussi le plus de climatosceptiques. Ces derniers s’accrochent au moindre faux argument (comme par exemple que le réchauffement climatique serait un cycle naturel de la terre) pour ne pas changer leurs habitudes, pour garder tout leur confort. Les chinois aussi sont de très grands pollueurs et comme le climat est partagé par toute la terre, les autres pays refusent de faire des efforts. Chacun se dit qu’il faut qu’il profite du confort avant que ce ne soit un autre qui le fasse ..

        +2

      Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications