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4.avril.20144.4.2014 // Les Crises

RIP Pierre Moscovici [2012-2014]

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Pierre Moscovici, comment dire… ?

Ah si, voilà :

Il va bien nous manquer Pierre… Sacrée perte pour la France…

Ah, bon, sacré gain pour l’Europe alors… Bien sûr Hollande aurait pu nommer Barnier et faire un lobbying pour qu’il prenne la présidence de la Commission, vu qu’il était bien parti. Mais non, plutôt un bras cassé troufion qu’un bon gars de droite, français, à la présidence de la Commission. Quelle vision !

Blague à part, j’avais un document sous le coude depuis 9 mois, et je n’ai pas trouvé le temps de faire le commentaire corrosif qu’il méritait.

Alors je le sors tel quel. Vous vous rappelez, le séminaire d’Hollande mi-aout 2013 sur le thème la France en 2025 ?

Vous pensez comme moi qu’il s’agissait d’un plan à 10 ans ? Eh bien non, il s’agissait simplement d’une espèce de discours électoraliste à 2 balles…

Voici donc la France en 2025 vue par Moscovici – ou plutôt la France comme je la rêverais, sans savoir comment avoir ça… (numérisée par nos soins en mode texte. Les coquilles sont généralement d’origine…)

29/07/2013

LA FRANCE EN 2025

Contribution MINEF1

Que sera devenue la France en 2025 ? Que risque-t-elle, si nous échouons ? Et que pourrait-elle devenir, si nous réussissons ?

Il est essentiel de fixer un cap à moyen terme. Un cap à dix ans, parce qu’on ne peut accepter les sacrifices que si, au moment même où on les consent, on en perçoit le sens et le terme. Un cap à dix ans, parce qu’il faut d’urgence – nous ne l’avons pas encore assez fait – ­parler à la jeunesse, à la génération qui n’a connu que la crise et à la suivante, celle qui sent, qui croit déjà, confusément, qu’elle n’en sortira pas. Pour leur montrer que leur avenir ne sera pas nécessairement moins généreux ni moins solidaire que le passé de leur parents, pour peu que l’on retrouve en France la dynamique du progrès technique, économique et social.

L’exercice est risqué. Il pourrait même paraître artificiel, s’il dérive vers une politique­publique-fiction ou s’il oublie qu’avant de fixer des cibles à dix ans, il faut tenir nos engagements à cinq ans. Mais il est salutaire pour le politique qui a perdu, depuis longtemps, le sens de la durée. Et qui, dans l’immédiateté, semble avoir oublié les éléments constitutifs de « l’identité de la France » et applique, trop souvent, des formules toutes-faites et inadaptées.

I – Le péril est grand. Un péril macro-géo-économique, d’abord, à présent que nous sommes pleinement entrés dans « le temps du monde. » Si la grande croissance des pays émergents se poursuit, chaque pays européen, pris isolément, verra sa taille et son influence se réduire. En 2022, l’ordre des pays, selon leur P1B en milliards de dollar, sera le suivant Etats-Unis (23,5), Chine (19,5), Japon (7,4), Inde (5) et Brésil (4,4). L’Allemagne devrait passer de la quatrième place en 2012 à la sixième, et la France à la huitième ou neuvième place, au coude à coude, comme toujours, avec le Royaume Uni. La France va donc voir son poids relatif se réduire inexorablement dans les jeux de l’échange international. Et même si le modèle productif des grands émergents se transforme rapidement, passant de la fabrication à faible coût de biens à faible valeur ajoutée à celle de biens et de services enrichis, qu’ils vendront d’abord à leurs propres classes moyennes, il est probable qu’en 2025, la pression sur les travailleurs les moins qualifiés des économies avancées ne se sera réduite que marginalement, sans permettre encore des créations massives d’emplois.

Un péril démographique et social ensuite va bouleverser nos « structures du quotidien. » En 2025, un tiers de la population française aura plus de soixante ans et la France n’aura pas encore commencé à rajeunir, phénomène qui n’interviendra qu’après la disparition des générations du baby-boom. Un choc majeur va donc frapper la société française : le tiers des personnes en emploi en 2005 aura quitté le marché du travail en 2020 et ce n’est qu’en 2035 que le nombre d’actifs recommencera à augmenter en France, sauf immigration massive. Avec deux conséquences immédiates la nécessité d’augmenter massivement la création d’emplois au cours de la prochaine décennie — seul un doublement du rythme des créations nettes d’emplois observées dans les vingt dernières années pourrait permettre de garantir l’équilibre de nos comptes sociaux ! — et l’urgence d’adapter notre société au vieillissement, qui va transformer notre système de santé et, surtout, nos régimes de retraite.

Un péril micro-économique et technologique enfin, si nous n’entrons pas tous dans la nouvelle « dynamique du capitalisme.» Nous vivons les prodromes d’une nouvelle phase de la révolution industrielle, dont le moteur principale est l’émergence de la société numérique. Nous n’avons pas pris encore la mesure de l’impact sur les secteurs traditionnels, y compris les administrations publiques, de cette transformation radicale des processus de production, de distribution et de commercialisation. Cette dynamique est portée, dans les pays qui en profitent à plein, par une accumulation massive du capital financier, technologique et humain dans le secteur du numérique. Accumulation que vient démultiplier la mondialisation financière l’ouverture du marché des capitaux chinois, que Pékin prépare lentement mais sûrement, pourrait bien parachever le retour de la Chine au premier rang de l’économie mondiale.

Ces trois périls, inévitables, ne sont pas pour autant inéluctables, pour peu que l’on sache s’y préparer et éviter, d’ici 2025, une décennie perdue de déflation et de mé­croissance. Seul un environnement favorable à l’investissement, reposant sur une coordination plus étroite des politiques économiques et budgétaires à l’échelle européenne, le renforcement indispensable des gains de productivité et la réorientation de l’appareil productif par un investissement massif à court terme dans l’innovation, permettra d’éviter ces périls.

II — Tout est possible, si nous savons fixer et tenir trois objectifs : retrouver le plein emploi, renouveler nos solidarités et conforter notre souveraineté pour mieux la partager. Car c’est en articulant, systématiquement, l’Europe et la France que nous pourrons susciter suffisamment d’adhésion pour un élan de dix ans.

a) Le plein emploi, aujourd’hui inimaginable, est un objectif réaliste. L’Allemagne est au plein emploi, et d’autres pays qui ont connu un chômage de masse ont su également améliorer nettement leur situation. Pourquoi pas la France, si nous savons faire des choix dynamiques pour notre économie, donnant la priorité à l’emploi des jeunes et des seniors ?

Le choix de l’Europe d’abord et toujours. Dix pays membres de l’Union Européenne figureront encore parmi les trente premières économies mondiales et leur PIB cumulé en 2022 atteindrait 18,7 milliards. En ajoutant la richesse des autres membres de l’UE, les Européens resteront en 2025 devant la Chine. La question est donc de savoir si, dans dix ans, l’Union européenne sera pleinement devenue une grande économie unifiée et dynamique, ou restera une collection d’économies trop souvent désaccordées. Si nous savons bâtir un ensemble coordonné et dynamique, les débats d’aujourd’hui sur le bon policy-mix n’auront plus lieu d’être et la gouvernante européenne saura fixer et adapter de façon plus rapide et pertinente la politique macro-économique de la zone. Et l’Europe attirera à nouveau l’épargne mondiale nécessaire, en complément de son épargne domestique, à l’accumulation du capital primaire utile à la révolution industrielle en cours.

Le choix d’une économie diversifiée, susceptible de répondre à la demande internationale de demain. Prenons garde à ne pas faire l’erreur stratégique de copier le modèle allemand actuel et de chercher, à grand renfort d’argent public, à reconstruire une industrie perdue. Le modèle allemand repose aujourd’hui sur un positionnement dans le commerce mondial, sans doute idéal à court terme, mais qui ne correspondra plus à l’état de l’économie mondiale dans dix ans. Il devra lui-aussi s’adapter en profondeur. L’émergence des classes moyennes des nouvelles économies mondiales, y compris dans l’Afrique voisine, va modifier la structure même de la demande mondiale dans dix ans, le potentiel d’importations supplémentaires au niveau mondial aura augmenté de 3 400 milliards d’euros, soit une hausse de plus de 40% par rapport à 2012. Schématiquement, les grands émergents, aujourd’hui fortement consommateurs de biens d’équipement — qui font la fortune du commerce extérieur allemand — vont voir leur demande se rapprocher davantage de la nôtre. La France doit donc s’inspirer de l’Allemagne en termes de performance et de compétitivité et privilégier des segments plus hauts dans la chaîne de valeur internationale, mais sans se focaliser sur les mêmes priorités sectorielles. Nous avons de formidables atouts pour répondre à la nouvelle demande mondiale, qu’il s’agisse du secteur pharmaceutique, des services financiers, de la grande distribution ou des secteurs de la gestion de l’eau et des transports. A nous de capitaliser sur ces points forts pour que la France soit l’un des fournisseurs des classes moyennes émergées en 2025. Sans manquer de soutenir massivement le développement de la société numérique en France et les entreprises de ce secteur.

Le choix d’un consumérisme durable. Il est artificiel de séparer une politique de l’offre, indispensable, et notre attention à la demande de biens et de services. Après l’entrée en vigueur du dispositif d’action de groupe, la France saura concilier les intérêts de protection des consommateurs avec ceux des producteurs, et promouvoir un modèle de consommation durable. Les mesures pour renforcer le recyclage des produits et l’orientation vers des modes de consommation plus durables, associés à des exigences de qualité pour les produits fabriqués en France, comme les indications géographiques, sont de nature à lutter contre l’expansion d’une économie systématiquement « low cost. »

Le choix de poursuivre la réforme du marché du travail. L’ANI de 2013 sera, espérons-le, l’événement fondateur, à partir duquel d’autres négociations entre partenaires sociaux auront été rendues possibles, pour lutter contre la segmentation de notre marché du travail, contre les régulations paralysantes, tout en renforçant les protections dynamiques. En 2025, la formation professionnelle aura été réformée en profondeur pour offrir à chacun plus de mobilité et de perspectives professionnelles. La démocratie sociale devra aussi se rénover, avec la généralisation d’incitations à l’adhésion, comme le chèque syndical, et le développement d’un syndicalisme de services.

b) Une solidarité renouvelée est la condition de notre sursaut. La spécificité de l’Europe et de la France, c’est son modèle social. Les dépenses sociales représentent 12% du PIB de la zone euro, contre 7% aux Etats-Unis, et les dépenses publiques dans le PIB respectivement 45% en moyenne dans la zone euro contre 32% aux Etats-Unis et 33% au Japon seulement.

Le succès de la France dépendra donc, en grande partie, de notre capacité à moderniser nos services publics et à leur redonner l’agilité promise par la révolution numérique. Les sociétés qui ont confiance dans leur avenir sont celles qui ont su rénover leur Etat providence et celles qui sont en train de le construire. Avec 57 % du PIB, nos dépenses publiques pèsent excessivement sur notre compétitivité, pour une performance qui n’est pas optimales, en comparaisons internationales. Nous avons des marges de manœuvre importantes pour améliorer la qualité du service public, tout en réduisant ses coûts.

A titre d’exemple, en 2025, l’administration fiscale pourrait avoir entièrement dématérialisé la déclaration, le paiement et le contrôle de premier niveau des déclarations. Ce qui ne signifie pas, tout au contraire, l’absence de lieux d’accueil des contribuables. Les agents pourront alors concentrer leur action au service des contribuables, notamment des plus fragiles et au contrôle de cohérence des données dont ils disposent, ainsi qu’au contrôle des fraudes complexes et déterminées par analyse croisée (datamining). De même, la relation de confiance pourrait être devenue le mode normal de relation entre l’administration fiscale et les entreprises, leur assurant une garantie sur leur cadre fiscal et limitant les risques contentieux.

Plus largement, la France pourrait, en 2025, avoir réformé dans la durée sa fiscalité pour la rendre plus juste, plus simple et globalement allégée. Plus juste, si elle taxe mieux les rentes et incite l’activité à se développer en pesant moins sur les coûts de production. Plus juste aussi, si elle est plus régulièrement progressive, sur les revenus comme sur le patrimoine. Plus simple, si de nombreuses petites taxes au rendement faible sont supprimées et si les «grands impôts » ont vu leurs modalités d’établissement et de paiement simplifiées et retenues à la source. Les phénomènes de rentes, qu’elles soient fiscales ou statutaires, devront été réduits, pour redonner de la confiance à la société française. La France poursuivra aussi ses efforts de coordination européenne accrue en matière fiscale, en commençant par une harmonisation effective de l’imposition des entreprises.

En 2025, la France sera la référence mondiale en ternies d’innovations sociales. Des services sociaux innovants répondront aux besoins de nos concitoyens. Une génération nouvelle d’entrepreneurs sociaux aura élaboré ces réponses en co-construction avec les citoyens, grâce à des entreprises solidaires d’utilité sociale au sein desquelles la gouvernante sera démocratique et les bénéfices réinvestis au service des projets. Ces entreprises solidaires bénéficieront d’une fiscalité favorable et adaptée à leur fonctionnement solidaire et démocratique. Cette révolution de l’entrepreneuriat social aura permis à la France de répondre aux défis de la dépendance et du handicap, de l’insertion des personnes éloignées de l’emploi, des circuits courts alimentaires, de la création de logements abordables et durables et de la production d’énergie propre, grâce à un renouveau coopératif et associatif.

c) Enfin, en confortant sa souveraineté économique, budgétaire et financière, la France a retrouvé des marges de manœuvre et sa capacité d’initiative en Europe.

Avec plus de 50 milliards d’euros de charge de la dette, les contraintes que nous imposent les marchés sont devenues excessives et limitent notre capacité à conduire des réformes et à mener une transformation sociale à l’échelle pertinente. La France de 2025 aura pleinement recouvré sa souveraineté budgétaire, c’est-à-dire l’équilibre structurel de ses comptes. Elle aura alors la latitude nécessaire pour investir dans les secteurs prioritaires, dans le respect d’une trajectoire de croissance des dépenses publiques inférieure à sa croissance potentielle. Les comptes sociaux pourront alors être ramenés à l’équilibre, pour refaire du modèle social français une référence en Europe. La France aura trouvé une capacité nouvelle à redéployer des ressources, en responsabilisant l’ensemble des acteurs publics, sous l’autorité de l’Etat. La France en 2025 n’aura pas de difficultés à placer sa dette, revenue à un niveau proche du seuil fixé à Maastricht.

Souveraine, la France pourra aller plus loin dans le partage de sa souveraineté, en jouant un rôle plus actif encore dans la définition d’une politique économique, financière et budgétaire harmonisée en Europe. La consolidation de la zone euro et une meilleure maîtrise de la finance seront des acquis en 2025, après avoir réalisé l’union bancaire, lutté contre la fraude fiscale et mis en place de nouveaux instruments de solidarité. La zone euro devra disposer à l’avenir d’un budget incluant des dépenses sociales, en commençant par l’assurance chômage. La question de la mutualisation des dettes souveraines, d’abord des eurobills et/ou la mise en place d’un fond de rédemption, devra être reposée avant 2025, dans le cadre d’une gouvernante rénovée de la zone euro avec une représentation au Parlement européen, un ministre des finances et un Trésor européens.

L’Europe doit retrouver la capacité collective à conduire des projets de grande ampleur pour faire émerger en Europe les technologies de demain. Elle doit donner la priorité à une stratégie d’investissement garantissant l’indépendance et la transition énergétique. La raréfaction des matières premières non renouvelables et des énergies fossiles est une source d’inquiétude pour nos concitoyens et pèse sur la compétitivité de nos entreprises. Notre continent a épuisé ses réserves et doit désormais importer ce qu’il consomme, à grand frais lorsque l’économie mondiale redémarre. L’orientation des investissements vers le secteur énergétique porte la double ambition de la compétitivité de notre économie et du caractère durable de son développement.

**

*

Tracer une perspective jusqu’en 2025 n’a de sens que si nous parvenons à faire comprendre aux Français que les décisions difficiles que nous prenons, en ce début de cette mandature, contribueront à atteindre la cible ainsi définie. Le réformisme de gauche, dont nous sommes les champions, en France et en Europe, n’est ni un conservatisme immobile — critique paresseuse de la droite française — ni la simple gestion, sans vision, d’une conjoncture durablement déprimée — critique désespérée de l’ultra-gauche. C’est en promouvant la démocratie sociale et la concertation et en fixant un double cap, à cinq et à dix ans, que le réformisme de gauche démontrera la cohérence des résultats qu’elle obtient.

Source : Le Point qui avait sorti les topos de plusieurs ministres – lire ici les autres

Bref : Salut l’artiste !

P.S. bonus track qui m’est venu à l’esprit, je sais pas pourquoi 🙂

72 réactions et commentaires

  • Fabrice // 04.04.2014 à 06h55

    Quand j’ai vu l’annonce de son départ je me suis dit ouf une chance qui sait pour que les banques soient remises à leur place et qu’un projet de loi sur une vrai scission se fasse (bon je sais on peut rêver).

    Mais quand je me suis dit tient mais au fait il va où ? et j’ai vu que c’était à un poste à la commission Européenne, cela à fait tilt bon d’accord la réforme européenne à minima de Barnier allait être explosée en vol façon tir au pigeon d’argile.

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  • Crapaud Rouge // 04.04.2014 à 07h16

    « Eh bien non, il s’agissait simplement d’un espèce de discours électoraliste à 2 balles… » : Oooooh ! Là, vous êtes dur ! N’a-t-il pas écrit que « le péril est grand« , et n’est-ce pas à leur capacité à identifier les grands périls que l’on reconnaît les grands hommes d’État ? 🙂

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  • C Balogh // 04.04.2014 à 07h24

    Bonjour,
    Quelle joie!je suis infiniment rassurée.
    Moi, qui m’inquiètais pour l’avenir.
    J’avoue, j’ai l’esprit mal tourné:mon constat que moscovici ne sait pas de quoi sera fait demain est largement contredit par le fait qu’il SAIT ce qui se passera dans 10 ans.Je dois avoir l’esprit court-termiste sans le savoir.
    ;O)

    Olivier, la vidéo, excellente!!!
    Merci encore à toi et à tous!

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  • fc // 04.04.2014 à 07h34

    NO comment.

    « Les membres de la Commission européenne reçoivent de confortables indemnités d’installation lorsqu’ils prennent leurs fonctions.
    Traitement de base mensuel : 20 667,20 € bruts par mois. Ce montant correspond à 112,5% du traitement de base d’un fonctionnaire de l’Union européenne de grade 16, troisième échelon (le plus haut grade).
    Indemnité mensuelle de représentation : 607,71 € bruts par mois.
    Indemnité de résidence : 3 100,08 € bruts par mois. Elle représente 15% du traitement de base mensuel.
    Indemnité de frais d’installations : 41 334,40 € bruts lors de la prise de fonction puis 20 667,20 € lors de la cessation des fonctions. A compter du 1er jour qui suit la cessation de ses fonctions, un ancien membre de la Commission européenne perçoit une indemnité transitoire mensuelle comprise entre 8 266,88 € et 13 433,68 €, selon la durée de son mandat.
    Avantages : allocations familiales (jusqu’à 5% du montant du traitement de base soit 1 033,36 € par mois), remboursement des frais de mission, indemnité par journée entière de déplacement, indemnité transitoire après cessation de fonction. A l’âge de 65 ans révolus, les anciens membres de la Commission ont droit à une pension à vie. Son montant annuel ne peut excéder 70% du dernier traitement de base, soit 14 467,04 €. Un ancien commissaire peut donc percevoir jusqu’à 1 205,59 € par mois. »
    http://www.journaldunet.com/economie/magazine/le-salaire-des-politiques-et-des-elus/commissaire-europeen.shtml

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    • tebruc // 04.04.2014 à 14h15

      Arrêtez avec les traitements des ministres ou ex-ministres.
      Combien pensez vous que gagnerait Mosco dans n’importe quelle banque, entreprise de niveau mondial ou cabinet d’affaires?

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      • Emmanuel // 04.04.2014 à 14h21

        Il ne sera jamais embauché dans une banque; il est trop nul pour ça; sauf peut-être si il a un bon carnet d’adresses à monayer

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  • Julian // 04.04.2014 à 07h54

    A ceux qui aurons eu le courage d’avaler cette rhétorique flasque qui se paye de mots, je suggère de visionner l’entretien ci-après, pour revenir à de la vraie matière politique.

    Chacun est, naturellement, libre d’approuver ou pas les options politiques d’Henri Guaino. Et je ne les approuve pas toutes.

    Mais on peut, me semble-t-il, difficilement lui contester une rigueur intellectuelle et une éthique qui détonent dans le microcosme.

    Moscovici- Guaino deux pratiques inconciliables de l’action publique.

    Sur Public Sénat : https://www.youtube.com/watch?v=bhVueDbZEuE

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  • Flury // 04.04.2014 à 07h59

    On le sort par la porte il revient par la fenêtre, convaincu qu’il a été utile à la France et qu’il le sera à l’Europe! Quelle suffisance, quelle insuffisance, que d’arrogance. Je lui suggère d’être plus transparent, plutôt que d’utiliser les institutions européennes comme faux nez, accepter simplement d’être recruté par l’industrie bancaire. Question de transparence, question de décence. Les dégâts seront qd même moindres. Quant au soutien de Barnier, c’aurait été une bonne chose, de droite certes, mais il a cette fibre « sociale » héritée du gaullisme, en tous les cas, on ne peut pas ignorer la droite et Barnier est un partenaire avec qui des convergences sont possibles.

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  • C Balogh // 04.04.2014 à 08h00

    Communiqué de presse: Premières réactions au rapport sur la Troïka soumis au Parlement Européen
    13 mars 2014

    http://www.troikawatch.net/fr/communique-de-presse-premieres-reactions-au-rapport-sur-la-troika-soumis-au-parlement-europeen/

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    • Norton // 04.04.2014 à 09h40

      @C.Balogh

      Des investigations limitées qui aboutissent à des conclusions encore plus limitées…

      Tout est dit dans le titre de ce commentaire sur la volonté de limiter les investigations et donc les conclusions,sous peine de faire apparaître les tares profondes et malheureusement fondatrices d’une union économique pilotée par la grande finance.

      Dans le commentaire de ce communiqué,il est dit:

      «  »En ce qui concerne les propositions du Parlement, notamment en ce qui concerne la mise en place d’un Fonds Monétaire Européen (FME) : Une Europe qui reposerait sur le principe de la solidarité a besoin d’autres changements que la création d’un FME. Même avec la mise en place d’une telle institution, le Parlement européen ne deviendra probablement pas, de manière automatique, une institution capable de réagir, de manière plus radicale qu’il ne l’a fait avec cette enquête limitée sur la Troïka, la prochaine fois où les institutions financières seront sauvées. Nous attendons de ce Parlement d’entreprendre des enquêtes plus audacieuses sur ce genre d’affaires dans le futur. Cela, avec d’autres changements qui permettront d’évoluer vers une Europe plus solidaire (qui n’acceptera pas de sauver les banques à n’importe quel prix et qui s’engagera dans des audits des dettes), est nécessaire pour arrêter la redistribution actuelle de la richesse des plus pauvres en faveur des plus riches. » »

      Des souhaits,des espérances,des vœux,mais rien sur nos traités européens qui règlent le fonctionnement des institution de l’UE et qui sont la cause unique de l’impossibilité de réaliser les réformes souhaitées,du fait,principalement,de l’unanimité requise des 28 États membres pour changer les règles.
      Un seul état membre peut s’opposer à toute réforme…

      Se bercer d’illusion en refusant de l’admettre,n’est pas une tare de l’UE mais le signe évident que la majorité des citoyens de l’UE n’ont pas lu nos traités ou ne les ont pas compris.

      Ceux qui les ont compris et qui profitent bien de la situation ont tout intérêt à limiter ce genre d’enquêtes…
      Ceux qui les ont compris et qui sont soucieux de l’avenir politique et social des peuples européens demandent à sortir de l’euro,de l’UE et de l’OTAN.

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  • BA // 04.04.2014 à 08h23

    Dans le document ci-dessus, dans le chapitre II a), je lis ce titre :

    « Le choix de l’Europe d’abord et toujours. »

    Ce titre résume tout.

    Ce titre confirme que, depuis mai 1974, les européistes du centre, les européistes de droite, les européistes de gauche dirigent la France.

    Depuis mai 1974, tous les présidents de la République et tous les premiers ministres ont comme priorité numéro un la construction européenne.

    Mai 1974 – mai 2014 : cette priorité donnée à la construction européenne depuis 40 ans aboutit à un désastre.

    Désastre économique, désastre financier, désastre social, désastre moral, désastre démocratique, désastre politique.

    Malgré l’échec de cette expérience de tarés, les européistes s’acharnent à continuer l’expérience.

    Depuis mai 1974, les européistes font l’Europe, ils font plus d’Europe, ils font encore plus d’Europe, ils font toujours plus d’Europe … et le désastre est de pire en pire.

    « Le choix de l’Europe d’abord et toujours. »

    Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht en 1992 ?

    – « Si le traité était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)

    – « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)

    – « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)

    – « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)

    – « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)

    – « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)

    – « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)

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  • perceval78 // 04.04.2014 à 09h38

    Nous vivons les prodromes d’une nouvelle phase de la révolution industrielle,
    dont le moteur principale est l’émergence de la société numérique.

    Et oooh , il faut te réveiller Mosco. PC 1980 Internet 1990 Google 1998 NSA 2010
    la révolution numérique n’en est plus au stade Prodromique , mais au stade Consumerique
    de masse …

    Le tiers des personnes en emploi en 2005 aura quitté le marché du travail en 2020 et ce n’est qu’en 2035 que le nombre d’actifs recommencera à augmenter en France, sauf immigration massive.

    Mais c’est génial ça , ça veut dire qu’en 2020 , les 5 millions de chômeurs pourront prendre la place de quelqu’un parti en retraite…y a rien à faire … logiquement …

    Souveraine, la France pourra aller plus loin dans le partage de sa souveraineté

    Donc une fois que la France aura viré la NSA et les banquiers , elle pourra , mais à ce moment seulement partager sa souveraineté avec : la NSA et les banquiers
    et mais ça ressemble furieusement à du sur place ça …

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    • Norton // 04.04.2014 à 10h05

      @ perceval78

      Excellente déduction!…,mais comment aller plus loin sans remettre en cause les principes de fonctionnement des institutions de l’UE gravés dans le marbre de nos traités européens?
      Si ce sont nos traités qui bloquent leur propre possibilité de réforme,je ne vois qu’un seul article qui permettrait de sortir de cette situation absurde :

      -L’ARTICLE 50 ! « Tout état membre a le droit …etc… »

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      • perceval78 // 04.04.2014 à 10h27

        @norton : Tout à fait , pour faire un peu d’humour je dirais que l’article 50 est aux européistes ce que le département 50 est aux écologistes …

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  • gripemino // 04.04.2014 à 09h49

    BA , vous faites un excellent rappel des déclarations de ceux qui nous imposent leurs vues dont l’histoire a démontré la colossale bêtise.
    Hélas tous ces gens là continuent à plastronner et à nous imposer ces mêmes vues, pauvre de nous!

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    • Julian // 04.04.2014 à 11h59

      Parce que nos (chers) compatriotes continuent à voter pour eux, non ?

      Cherchons l’erreur !

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  • Ermisse // 04.04.2014 à 09h52

    Ce qui me saute aux yeux, comme dans le dernier discours de Normal 1er, c’est l’absence des mots « énergie » et « climat ». Toute politique qui ne prend pas en compte ces 2 contraintes ne traite que du sexe des anges.

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    • perceval78 // 04.04.2014 à 10h33

      @ermisse: le mot énergie apparait 2 fois

      …la création de logements abordables et durables et de la production d’énergie propre
      …la raréfaction des matières premières non renouvelables et des énergies fossiles

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      • C Balogh // 04.04.2014 à 11h56

        Bien, plus le nombre de candidats hostiles aux méthodes de l’UE sera grand aux Européennes, mieux se sera.
        Cela va contrebalancer avec le FN(malheureusement de plus en plus émergent)qui ne prône pas une remise en question des méthodes de gestion de la commission et de l’UE.

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        • madake // 08.04.2014 à 23h06

          Merci pour cet exposé très clair, qu’on rêve d’entendre un soir, à une heure de grande écoute, histoire de rompre le tabou du fourvoiement européen.

          Celà ouvrirait des perspectives, que manifestement, la quasi totalité de nos politiques se refusent hélas à envisager.

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  • sainsaulieu // 04.04.2014 à 10h26

    De la politique comme une pratique ouverte à tous.

    Lorsque l’on émet une critique sur le monde politique on a tôt fait de se faire entendre dire : « Je voudrais vous y voir ». C’est exactement le sens de ma démarche. Que l’on m’y voit. Pour arriver à des milliards de déficit, des gens qui dorment dans les rues, des soldats postcoloniaux, voici une des facettes de l’héritage des professionnels. Quand on les voit dans leur voiture de fonction, quand on entend leur suffisance, on se dit que soit le milieu pourrit tout ce qu’il touche, soit nous avons toutes nos chances. Nous qui sommes avides de justice sociale, de solidarité nationale et planétaire.

    Nous les non-professionnels armés de notre goût de la chose publique, de notre engagement désintéressé, de nos qualités humaines et professionnelles, nous affirmons que l’on peut faire mieux et nous souhaitons remplacer ces caciques de la politique, ces bons clients des plateaux télé, ces cupides au discours trompeur, ces virtuoses du déni, du mensonge éhonté. Qu’ils s’en aillent. Pas tous. Gardons en juste assez pour qu’on apprécie la différence.

    Non la politique n’est pas réservé à des professionnels qui seuls sauraient mener la barque du pays. Non les choix à faire ne sont pas l’apanage d’une caste de experts au langage incompréhensible, gage de leur prétendue compétence.

    Vivre ensemble n’est pas très compliqué si on évite les excès des grands nombres. Il ne s’agit plus de miser, dans notre coin de France sur une croissance dans tous les domaines qui va achever d’épuiser la planète. Il nous faut penser en termes de décroissance pour tout ce qui est inutile : comme ces habits qui ne font qu’une saison, Tous ces objets qui tombent en pannes sans qu’on puisse avantageusement les réparer, contre cette boulimie du contrôle qui secrète une bureaucratie dispendieuse et nuisible. Contre la politique de la prévention des risques dans tous les domaines, contre, contre… La chartre en 20 points de ND est déjà un début de recensement et de hiérarchisation de nos projets. Ne cherchons pas l’idéal. On pourra faire mieux mais essayons de convaincre de la justesse de notre démarche. Nous aurons contre nous les habituels chantres du libéralisme, les timorés qui pensent que voter socialiste c’est mieux que rien. Justement nous ne sommes pas rien. Mais ils nous faudra convaincre ceux qui nous sont proches qu’ensemble avec nos différences nous pouvons entrevoir des jours heureux. Pour cela il nous faut susciter une volonté ardente de mieux vivre ensemble.

    Mais en temps de paix ce désir ardant de changer les choses peut faire peur et rejeter dans les bras de la droite ou de la gauche traditionnelles toute une large frange de la population pour qui tout changement est une aventure, et toute aventure un risque à ne pas courir. Hollande, qui s’est taillé tout au long de sa carrière politique, une réputation d’homme de consensus, de rassembleur par des compromis, nous a promis le changement c’est maintenant, bien peu on cru qu’il s’agissait d’un programme radical. Mélanchon a tenté d’y croire quelques secondes, le temps d’un scrutin. Les choses sont plus net aujourd’hui, la justice sociale ne passera pas par le Parti socialiste. Tout n’est pas à rejeter, mais l’essentiel n’y est pas. Toute puissance des banques, accentuation des différences de revenus, maintien de la caste politique au pouvoir. Son changement n’est pas le nôtre.
    La particularité de Moscovici réside dans la spectaculaire transparence de sa fatuité. Chez lui ça se voit mieux. Sans attendre des lendemains qui chanteraient, préparons nous, non au grand soir mais à une belle après-midi de printemps.

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  • Ardéchoix // 04.04.2014 à 10h28

    Bonjour
    Kiwixar, pouvez vous svp mettre le lien , vu que je ne suis pas 2.0 . Merci

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  • pratclif // 04.04.2014 à 10h43

    Le président Hollande a demandé à ses ministres de donner leur vision de la France à l’horizon 2025 – 20 ans; ils ont répondu en donnant, selon leur sensibilité et celle de leurs conseillers, leur vision du « souhaitable »; de l’optimisme plutôt que du réalisme dit Philippe Durance professeur de prospective et développement durable au CNAM. Voir cet article du Figaro 19/8/2013 http://bit.ly/Pvk7oH. Il faut aussi suivre le site du CGSP commissariat général à la stratégie et à la prospective http://bit.ly/Pvkn77

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  • Xtian // 04.04.2014 à 10h54

    Ou ils cherchent l’exile fiscal pour en ramasser encore plus……

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  • C Balogh // 04.04.2014 à 11h34

    « Le choix d’un consumérisme durable »

    L’inconscience qu’il y a à continuer la production à outrance de déchets.
    http://effetsdeterre.fr/2010/02/23/les-dechets-electroniques-une-vague-qui-deferle-sur-le-monde/

    Au final, la vraie priorité, urgente, est le climat.L’environnement.
    Il faudrait plutôt nous hâter vers la sobriété, il serait souhaitable de nous fédérer rapidement autour d’un projet.
    L’école, l’éducation devraient comprendre d’importants programmes pour expliquer l’équilibre écologique.
    La France, avec un programme conséquent et grâce à ses nombreuses terres cultivables, pourrait offrir ce nouvel outil de compétitivité.
    Au lieu de s’ouvrir au marché, elle pourrait être détentrice, formatrice d’un savoir et être productive.
    Il y a j’en suis sûre, des personnes de tout âge capables de mener un tel projet:devenir la référence sur la qualité bio des aliments, de l’habitat, des vêtements, de la santé, devenir les meilleurs pour ce qui est du recyclage.En pensant à ce projet à plusieurs, d’autres choses émergeront forcément.
    Il faut que nous trouvions une valeur commune sur laquelle baser nos projets et profiter qu’ils soient novateurs, enfin, je ne sais pas mais il faut faire quelque chose.

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  • Asse33 // 04.04.2014 à 12h17

    Un seul mot d’ordre pour les prochaines élections européennes : abstention massive !
    Pour ceux qui ne peuvent pas s’empêcher de voter, ils faut proscrire les bulletins UMPS et écolo qui sont des idéologues stakhanovistes de l’UE et de l’euro…
    Mettons à bat cet épouvantable Léviathan, ce nouvel Hydre de Lerne qui est en passe de dévorer les nations européennes !

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  • Goldfinger // 04.04.2014 à 12h20

    Mais non, plutôt un bras cassé troufion qu’un bon gars de droite, français, à la présidence de la Commission

    Bonjour,

    J’ai beau être Belge, je m’intéresse (aussi) à la politique française.

    Certes Moscovici n’était probablement pas à sa place à Bercy (c’est probablement plus un idéaliste un peu rêveur qu’un pugnace) et c’est vrai qu’à choisir pour la France (Mais pas que ! 😉 ) il vaut mieux la Présidence de la Commission avec Barnier qu’un poste de Commissaire pour Moscovici (ce qui ressemble fort au pantouflage souvent décrié – à raison – sur ce blog).

    Je ne veux pas m’ériger en senseur (de quel droit d’ailleurs !).
    Mais « bras cassé troufion » est un peu indigne de la qualité et de la hauteur de ce blog.
    C’est une attaque « ad hominem » un peu facile.

    Mais ceci n’est que mon avis éminemment personnel.

    Très cordialement,
    Goldfinger

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    • Stéphane Grimier // 04.04.2014 à 12h45

      Appeler un chat un chat est tout à fait du niveau de dignité de ce blog.
      Ne perdez pas de vue de qui on parle, de pour qui ils roulent, et du travail de destruction qu’ils accomplissent. Personnellement, j’aurais tendance à dire que c’est gentil.
      Dans tous les cas ça représente bien plus ce que je pense qu’un respect, certes plus doux aux yeux, mais immérité pour cet homme.

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    • perceval78 // 04.04.2014 à 13h54

      Pas d’attaque ad hominem d’accord #Goldfinger , encore qu’à ce niveau les hommes perdent leur identité et sont simplement les « objets » d’un système plus vaste dans un sens : dedefensa

      je milite depuis longtemps pour la fessée publique champ de mars , ce qui a pour avantage :

      1) de relier la nation à son histoire
      2) d’être 100% écologique
      3) d’être durable (on peut y passer plusieurs fois)
      3) de faire comprendre à nos politiques qu’ils ne peuvent pas faire tout et n’importe quoi
      4) d’être indelors (jeu de mot)
      5) avec un senseur permettant de mesurer le niveau d’échauffement

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    • Crapaud Rouge // 04.04.2014 à 19h14

      Je suis plutôt d’accord avec vous, Goldfinger, mais il faut bien voir que le texte de M. Moscovici est tellement plat qu’il en devient « inattaquable ». Il n’y a rien à contester, rien à contredire, rien à réfuter. Prenons une phrase presque au hasard : « il est probable qu’en 2025, la pression sur les travailleurs les moins qualifiés des économies avancées ne se sera réduite que marginalement, sans permettre encore des créations massives d’emplois.  » : la dernière proposition laisse entendre que son auteur espère des « créations massives d’emplois » : comment voulez-vous critiquer un si doux espoir ? Enfin bref, le texte n’offrant aucune prise à la critique, l’on ne peut guère s’en prendre qu’à son auteur.

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  • step // 04.04.2014 à 12h28

    GREEK leaks !

    http://www.greekcrisis.fr/2014/04/Fr0339.html#deb

    Un porte parole du gouvernement grec reconnait DEVANT un élu aube doré (néo-nazi) que l’incarceration de ses collègues n’était qu’une manoeuvre pour assurer la majorité arithmétique du gouvernement devant le parlement à l’occasion du nouveau chapitre du mémorandum. En effet les élus incarcérés ne sont peuvent bien évidemment pas sieger mais ne peuvent pas non plus être relevés de leurs fonctions donc remplacés. Il suffit donc d’incarcerer 4/5 elus opposés à un texte pour le faire voter avec une voix d’avance !! Avis à tous les démocrates des partis politiques… Quand on a peur du vote du peuple et qu’on a peur du vote de l’assemblée, il reste une solution :

    AU GNOUF les contestataires !

    Sinon il reste aussi (même document) la méthode aube dorée (mais pas que) : On déboule dans l’assemblée et on distribue des gnons. C’est visiblement tacitement cautionné par l’UE qui ne s’émet guerre que son nouveau mémorandum ait été acté inconstitutionnellement.

    La démocratie européenne, la géopolitique européenne, la paix en europe… C’est beau de se payer de mots.

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  • Macarel // 04.04.2014 à 12h46

    Tout à fait d’accord avec le dernier billet de Jacques Sapir :

    http://russeurope.hypotheses.org/2171

    « Que François Hollande soit intimement persuadé que les mérites supposés et potentiels de l’Euro l’emportent sur ses inconvénients bien réels est son droit. Qu’il pense que pour sauver l’Euro il faut infliger à la France, et aux pays de l’Europe du Sud une dramatique austérité qui brise leur économie et qui condamne des millions de personnes au chômage et à la misère est son droit. Qu’il pense qu’une structure technocratique, la Commission européenne, est plus à même de décider des orientations économiques que le Parlement français est son droit. Mais, son honneur d’homme politique voudrait qu’il défende ses orientations en pleine lumière. Au-delà de la question d’honneur personnel, il y a un principe intangible de la démocratie. Celle-ci suppose que, de manière récurrente, il soit procédé à des vérifications par l’intermédiaire d’un vote. Ce vote ne porte pas sur des personnes, mais sur des politiques, même si ces dernières s’incarnent, bien entendu, dans des femmes et des hommes, à la condition qu’ils prennent et assument leurs responsabilités. Or, rien de tout cela n’est mis en place. Avec un gouvernement-leurre, on cherche sciemment à tromper les Français, et ce faisant on brise le cadre même de la démocratie. »

    En effet, tous ces dirigeants socialistes ne sont pas du tout « franc du collier ». Quand ils ne sont pas effrontément menteur, à commencer par le premier d’entre eux, qui est un vrai social-libéral, même pas un social-démocrate comme il le déclare. Et plus libéral, que social.
    Dire une chose, et faire son contraire, est certainement la meilleure recette pour aller à terme au clash avec la population.
    On se demande ce que font encore au PS, les 40% du bureau national qui font circuler la pétition suivante :

    http://www.democratie-socialisme.org/IMG/pdf/MOTION_29_BN_25_02_2014_FORMAT_A3_v2.pdf

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    • Macarel // 04.04.2014 à 12h53

      Je reprends à ce propos le passage, suivant, d’une émission diffusée sur France Culture hier :

      « Si je peux me permettre une citation du même François Hollande en Juillet 1985, c’était un texte qu’il écrivait dans le Matin, le journal le Matin , il écrivait qu’il fallait : ‘ respecter les grands équilibres, poursuivre le mouvement de désinflation, accroître les marges des entreprises, dynamiser le marché financier’, quitte, disait-il,au risque de sacrifier l’emploi, il expliquait que c’était très bien qu’il y ait eu des gains de productivité des entreprises, grâce à la désindexation salariale, etc… Et c’était déjà assumé »

      L’émission complète que je conseille d’écouter, est ici :

      http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4822920

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      • Goldfinger // 04.04.2014 à 14h39

        Bonjour,

        Mais nous ne sommes plus en 1985.

        Je crois que François Hollande en est quand même malgré tout conscient … pas que sur la date mais aussi sur la situation 😉

        Maintenant pose-t-il le bon diagnostic et surtout préconise-t-il les bonnes réformes là je reconnais que le débat est largement ouvert.

        Très cordialement

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        • Ardéchoix // 04.04.2014 à 14h47

          @ Goldfinger
          « Je crois que François Hollande en est quand même malgré tout conscient … » ah cool je suis rassuré .

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          • Goldfinger // 04.04.2014 à 15h28

            à Ardéchoix

            Bonjour,

            Le but n’était ni de rassurer ni d’inquiéter qui que ce soit mais simplement de faire remarquer qu’il ne faut pas aller rechercher des paroles prononcées il y a 30 ans pour se faire une idée « toute faite » de ce que cette même personne est maintenant. Elle a peut-être évolué … et peut-être pas.

            C’est un peu comme les dictons poujadistes sur les politiques « Un pour tous.Tous pourris ». Il y a encore des hommes politiques tout à fait respectables (et il y a aussi des ripoux) et il ne faut pas tomber dans l’amalgame.
            Ce serait pire s’il n’y avait plus du tout d’hommes (et de femmes) politiques.
            Mais ce serait mieux si le vivier était davantage rafraîchi.

            Très cordialement,

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            • Goldfinger // 04.04.2014 à 16h24

              à Un naïf

              Merci pour le lien du Pipotron 🙂

              Je le laisse répondre à ma place:

              « Si vous voulez mon avis concernant l’inertie induite, il faut de toute urgence remodeler la majorité des stratégies s’offrant à nous, en prenant toutes les précautions qui s’imposent. »

              En voilà une belle réponse pour le député-maire Jean Launay 🙂

              Et je me rallie à l’avis émis (par le Pipotron évidemment 😉 ) : il faut bien reconnaître qu’une (grande) partie des politiques ne vivent plus dans le même monde que celui de leurs électeurs.
              Et après on s’étonne des records de taux d’abstention et de votes de rejet.

              Bref, il y a encore beaucoup de pain sur la planche et je crains que des blogs comme celui-ci restent plus qu’indispensables pour quelques temps encore même s’il y a urgence à résoudre les multiples crises évoquées ici (non, non ! Cette phrase là est de moi 😉 )

              Très cordialement,

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            • Ardéchoix // 04.04.2014 à 16h32

              @Goldfinger
              Mon commentaire n’est pas poujadiste , il fait simplement remarquer que notre système démocratique est malade , la finance pilote le tout .

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            • Goldfinger // 04.04.2014 à 20h03

              à Ardéchoix

              notre système démocratique est malade , la finance pilote le tout

              Ce point n’est effectivement pas poujadiste. Je pense qu’il n’y aura pas beaucoup d’intervenants pour le contester.
              ET je préférerai que vous soyez poujadiste car cela signifierait que la situation n’est pas aussi grave.

              Mais si presque tout est subordonné à la finance, il reste encore des possibilités qui parfois sont torpillées par de stupides intérêts partisans (tous bords confondus).

              Le moindre des maux serait donc que l’on recase Mosco quelque part (où il pourrait être utile. Ce n’est quand même pas un imbécile fini) mais que l’on soutienne la candidature de Barnier.

              Mais de toute façon le futur président de la Commission devrait être Martin SCHULZ (à moins que Jean-Claude JUNCKER ne parvienne malheureusement à rattraper son retard et le fait qu’il avait déclaré à plusieurs reprises ne pas vouloir de cette présidence).

              Le suspense est insoutenable 😉

              Très cordialement

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  • perceval78 // 04.04.2014 à 13h02

    C’est sur qu’au niveau de la prodomisation des objectifs pluriannuels il y a encore beaucoup à faire.

    Cependant , nonobstant les aléas dus au boeuf et au zinc , je pense qu’il y a une bonne marge de randomisation.

    Comme disait Courtaboeuf il y a loin de China Rubra à Chelidonium Composé .

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    • Norton // 04.04.2014 à 13h28

      @Perceval78,
      Merci de vos commentaires lumineux qui ouvrent enfin le débat aux moins érudits.

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    • Un naïf // 04.04.2014 à 15h59
  • perceval78 // 04.04.2014 à 14h21

    L’article sur Moscovici m’a fait penser a ce spam que je reçois régulièrement d’un gourou illuminé dont je tairais le nom par compassion. Ci dessous son dernier spam .

    Bonjour xxxxxx,

    Vous êtes probablement entouré de nombreux diffuseurs qui améliorent votre vie :
    * Diffuseur de parfums pour votre intérieur
    * Diffuseur de musique pour votre salon ou dans les magasins
    * Diffuseur d’ions négatifs pour purifier votre air
    * etc…

    Mais imaginez maintenant qu’un diffuseur très spécial vous permette de sublimer votre quotidien en agissant automatiquement sur l’élément le plus important : votre énergie et celle de votre environnement !

    Au lieu d’une bonne odeur ou d’une bonne musique, c’est d’une bonne vibration que votre vie est imprégnée : cela veut dire synchronicités, chance, joie, paix intérieure, succès !

    Tel un aimant puissant, ce générateur automatique d’Abondance attire à vous les bonnes circonstances de vie : belles rencontres, succès pour votre activité professionnelle, clientèle agréable pour votre magasin ou votre pratique, disparition des énergies négatives, issue favorable des conflits…

    >>> Voici comment profiter de ce générateur automatique d’Abondance

    Cela paraît trop beau ?

    Pourtant, un groupe de chercheurs éminent a identifié, après 10 années de recherche, un tel diffuseur d’énergie positive.

    Cela veut dire que vous pouvez avoir aujourd’hui, sur votre bureau, dans votre boutique, auprès de vos patients, dans votre demeure, un puissant aimant vibratoire capable d’attirer à vous ce que la vie a de meilleur.

    Je précise qu’en raison de la complexité de la réalisation précise de cet objet, sa disponibilité est limitée. Il faut plusieurs mois pour en refabriquer donc si vous recherchez des circonstances de vie plus favorables, ne tardez pas :

    >>> Voici comment profiter de ce générateur automatique d’Abondance

    C’est une véritable chance que je vous invite à découvrir dès maintenant si vous avez besoin de plus de positif dans votre vie.

    Amicalement,

    YYYYY

    Ps : nous vivons actuellement des moments difficiles et la négativité est partout.

    Vous avez la possibilité de rétablir automatiquement la lumière, la joie et le positif de façon naturelle, sans rien faire de particulier.

    Voici comment :

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  • step // 04.04.2014 à 14h30

    « Le réformisme de gauche, dont nous sommes les champions, en France et en Europe, n’est ni un conservatisme immobile — critique paresseuse de la droite française — ni la simple gestion, sans vision, d’une conjoncture durablement déprimée — critique désespérée de l’ultra-gauche. C’est en promouvant la démocratie sociale et la concertation et en fixant un double cap, à cinq et à dix ans, que le réformisme de gauche démontrera la cohérence des résultats qu’elle obtient. »

    « ni la simple gestion, sans vision, d’une conjoncture durablement déprimée « … pourtant on est en plein dedans.

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  • Un naïf // 04.04.2014 à 16h03

    Vous tirez sur l’ambulance !! Pauvre au Mosco au chômage… ah oui, le chomâge, dont le ministre était Sapin, il est resté lui !! Est restée aussi sa sortie au lendemain des élections :
    M. Sapin appelle, entre les deux tours des municipales, à garder le cap : « Le ministre du (chomâge) Travail Michel Sapin a réagi à la forte hausse des chiffres du chômage en février, ce jeudi matin sur RMC-BFMTV. « Les chiffres du chômage de février ne sont pas bons », « ils sont mauvais » et « vont dans la mauvaise direction« , a-t-il admis. (…) Le ministre ne voit qu’une réponse à la situation : « maintenir le cap« , en particulier sur le pacte de responsabilité. « Nous n’allons pas changer de direction », a-t-il insisté. « Il faut redonner de la compétitivité aux entreprises pour leur permettre de créer des emplois et de faire baisser le chômage ». Vous avez bien lu : ça va dans la mauvaise direction [et donc] il faut maintenir le cap. Sa formule resta dans les livres d’Histoire !

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  • Maud // 04.04.2014 à 17h41

    Jacques Sapir sur son blog est corrosif sur le personnage : les mauvais ne sont plus limoger mais bruxelliser.

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    • cording // 04.04.2014 à 19h53

      Ce n’est pas sympathique pour nos amis belges de Bruxelles!

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  • tchoo // 04.04.2014 à 18h06

    Mosco, c’est celui qui n’a rien trouvé à redire à la décision de ponctionner le compte bancaire des chypriote et la vootée, et qui c’est offusqué de se faire traiter de salopard pour cette saloperie,

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  • Olivier DBK // 04.04.2014 à 19h01

    Ce texte confirme la réflexion d’Emmanuel Todd il y a quelques jours à France Inter, ça remonte à quand la dernière fois que vous avez entendu Moscovici dire quelque chose d’intéressant? « Ce sont des puceaux de l’esprit, des gens qui ne savent même pas ce que c’est qu’avoir une idée. »

    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=866788

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    • Bruno // 05.04.2014 à 20h51

      « Des puceaux de l’esprit » ! Merci de nous faire partager ce grand moment de radio.

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  • Nanker // 04.04.2014 à 19h20

    « Tant que nos Partis Politiques prendront la commission Européenne pour une décharge, on y enverra des gugusses comme PM »

    C’est vrai : la devise à gauche comme à Droite c’est d’envoyer à Bruxelles soit les emmerdeurs soit les potes sympas mais incompétents qui là-bas seront au chaud pendant quelques années (vous ne voudriez quand même pas qu’ils aillent faire valoir leurs « compétences » dans le privé quand même!).

    Ca donne par exemple Jacques Barrot expédié là-bas par son pote Chirac. Quand on lui a demandé s’il parlait Anglais il a répondu « non » mais qu’il allait apprendre (véridique).

    Après avoir passé 6 ans à Bruxelles à tailler des crayons et à faire avancer (sic) le projet mort-né Galiléo il il a vu son mandat européen arriver à son terme.
    Que croyez-vous qu’il est arrivé à 73 ans? Un retrait de la vie active? Non, il a immédiatement été nommé au Conseil Constitutionnel où il coule depuis 4 ans une pré-retraite heureuse!
    Ouf on a eu peur pour lui…

    Souhaitons le même sort à notre cher Pierre! Né en 1957 il peut espérer faire aussi bien que Barrot et se la couler douce à nos frais jusqu’en 2032! Faire mieux que Barrot il en va de l’honneur de la Gauche!

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  • jjmomo1 // 04.04.2014 à 20h58

    Il n’était pas très brillant dans l’opposition ou comme député euro-docile, insipide comme Ministre, indécrottable d’une idéologie économique dépassée, incroyable dans les affaires de la gauche et de qui savait quoi. Imaginer qu’il monte en grade pour passer commissaire peut laisser incrédule sur l’Europe qu’on entend nous faire avaler désormais.
    Est-on déjà tombé aussi bas ? Peut-il monter encore plus haut ?
    PM contredit le principe de Peter car il a déjà très largement dépassé le seuil de son incompétence ! Sa carrière telle la bêtise humaine vue par Einstein n’aura pas de limites !

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  • jeandepannonie // 04.04.2014 à 21h19

    « à faire comprendre aux Français que les décisions difficiles que nous prenons, en ce début de cette mandature, contribueront à atteindre la cible ainsi définie. »

    « Nous sommes cernés par les cibles » par Serge Pey
    http://www.sergepey.fr/audio/dewplayer/en_ecoute.html

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  • samuel // 04.04.2014 à 21h25

    Probabilité, discours et évènements.
    Là où la prospective est complexe c’est premièrement dans la bonne compréhension de la probabilité et de l’évènement.
    Un bon moyen d’y parvenir c’est d’utiliser les univers multiples ( 😉 ).
    Imaginons 10 univers parallèle à la vieille de la révolution Française, 4 ce déclinent en Monarchie parlementaire (par chez moi en 1976, on donnait les feuilles des arbres aux bovins, résultat plutôt que de décapiter le président on a préféré faire une marche de prière, bon ils sont rentrer trempés par l’orage de Juillet, cela motive moins à décapiter), 3 deviennent d’autres Monarchie (par alliance avec des états voisins, je laisse les suites), 3 lancent différentes républiques (une réussit tel une Grèce au 10 000 ans Chinois,une réussit moyennement la notre, 1 foire et la France devient une province de plusieurs pays), bien ce sont des probabilités.
    Mais le fait que dans notre univers il n’y est qu’une seule solution (la république moyenne) efface toute les autres probabilités.
    Un évènement, aussi improbable soit-il, lorsqu’il est réalisé, devient l’histoire toute les nouvelles probabilités à venir car elles sont contingentes à lui.
    Mais ce serait simple, si la représentation par le langage ne passait pas par là (c’est le deuxièmement).
    On peut ce dire que la révolution est un moyen de faire correspondre l’imaginaire (roi de droit divin, bien que cela ne soit pas très chrétien, il a peut-être plus « d’esprit saint » que les autres, mais il doit leurs en rester un peu, aux autres) à la réalité (famille du bassin parisien égalitaire, Renaissance, les Louis XVI ne sont plus les Louis XIV d’antan, etc…).
    Si des mots avaient réussis à faire comprendre cette différence (imaginaire/réel) peut-être que la révolution (qui est un mot à définition multiple, comme pour le retour d’une planète à son point d’origine…. c’est très perturbant pour un Français s’intéressant vaguement à l’Astronomie) serait devenu une évolution qui aurait donner par couche successive une république démocratique parfaite.
    Bon bas si on reprend le texte de Mosco, comme dire…. c’est léger.

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    • samuel // 04.04.2014 à 21h47

      Bon il y a trop de fautes (des phrases sont à reconstruire), mais après plus d’une heure de collage de sons (et j’ai déjà enlever des traces de colles et des découpages mal fait) qui sont déjà des transcriptions d’une pensée schématique, je lâche l’affaire.

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    • Goldfinger // 05.04.2014 à 14h10

      Bonjour,

      Je profite de ce commentaire pour rebondir sur une information que je lis souvent (et pas seulement sur ce blog):

      Ces républiques de la Grèce voire … de la Rome antiques étaient « parfaites » et respectueuses des citoyens.

      Oui il y a des beaux principes intéressants et qui méritent de ne pas être jetés aux oubliettes de l’ Histoire et certains sont encore parfaitement valables/transposables aujourd’hui (la nature humaine n’ayant pas fondamentalement changé en 2500 ans).

      Mais pour se rapprocher de la réalité historique, on ne peut omettre de mentionner que:

      -1) les guerres étaient particulièrement nombreuses et sanglantes;
      -2) ces sociétés fonctionnaient aussi grâce à une main d’œuvre abondante et bon marché … de non-citoyens: les esclaves (certes il y en a encore de nos jours mais pas dans une telle proportion et intensité … quoique, dans les délocalisations vers des pays à bas coût de main d’œuvre, on peut aussi voir … 🙁 ).

      Très cordialement,

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      • samuel // 05.04.2014 à 22h44

        De quel couleur était la mer Égée? il parait que l’Odyssée ne le dit pas.
        On est le prolongement d’une histoire qui nous affecte par delà de nos sens.
        Je ne crois pas qu’on soit post-histoire (la civilisation a définit la pré-histoire), même si c’est la vision moderne.
        Je trouve rassurant qu’on est eût besoin de véhiculer des histoires comme David et Goliath (deux champions qui combattent, plutôt qu’un massacre), des veaux d’or etc…
        Depuis la Grèce, une religion a séparé la faute du lignage, mis en valeur le pacifisme (mais tendre la joue a aussi donné des croisades), a délégitimé l’opprobre (et un jeter de pierre a permis l’inquisition), mais malheureusement un éclairé a aussi simplifié le féminin pour qu’il n’y ai plus qu’une dualité possible (prostituer regarder la mère parfaite, celle que vous ne saurez jamais).
        On est l’histoire et un peu plus que cela (mais c’est pas toujours en mieux).
        Pour revenir à la Grèce, pourquoi a t on besoin de croire que demos peut être victorieux? il n’y a pourtant aucune molécule de justice qui le nécessite et aucun composé équitable essentiel à la vie.

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      • madake // 09.04.2014 à 00h32

        Je suis d’accord, continuons à lutter contre la cécité!!
        Considérons que les conflits humains sont passés de la confrontation armée à la confrontation économique ritualisée, dont je ne suis pas convaincu que les débouchés en soient moins meurtriers (cf leur évolution en conflits récents autour des pipelines, Koweit, Iran/Irak, Lybie, Syrie, Ukraine?…)
        Et ouvrons les yeux : si les grecs et les romains avaient des esclaves corvéables à merci, que tout citoyen considérait dans l’ordre des choses,
        nous disposons, nous, de la puissance infiniment supérieure des esclaves énergétiques, qui sont si omniprésents et si liés à nos modes de vie, qu’ils nous sont devenus aussi « naturels » et encore plus invisibles que les esclaves de l’antiquité l’étaient à leurs maîtres.

        Cependant, après avoir essoré en deux siècles ce que la nature à mis quelques centaines de millions d’année à produire, gageons que l’extinction de nos plus plus liquides et dociles esclaves fossiles, va quelque peu raidir d’avantage, les rapports entre les « citoyens du monde »…
        Il va falloir aller au charbon!
        Une question : connaissez vous une civilisation dont le développement a pu ou puisse se passer d’énergie abondante? Même pas bon marché, juste abondante?
        Quelle époque intéressante nous allons vivre!

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  • Kiwixar // 04.04.2014 à 21h38

    La médiocrité des hommes politiques nationaux est voulue :
    – par contraste, elle permet une certaine adhésion de la population à la xénocratie
    – en cas de révolte/révolution, elle permet la mise en place d’une dictature de droite (aucune nostalgie pour la démocratie représentative des bras-cassés et des branquignoles)
    Ce n’est pas une coïncidence si les président français et US sont de pires en pires. C’est dû au choix qu’on donne aux électeurs, qui est de pire en pire, et non aux électeurs.

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  • Dupont // 04.04.2014 à 21h49

    Je suis surpris du niveau de pessimiste de l’homme et de son manque de clairvoyance.
    Globalement çà sent le défaitisme, d’ailleurs il s’en défend dans le dernier paragraphe!

    Un sacré patriote !
    Pour lui la France sera handicapée à cause de sa démographie en 2025,
    mais pas par l’Europe et son carcan, ni par la finance sans morale !
    Il a oublié un péril: le péril révolutionnaire dû au mécontentement des masses de chômeurs.
    Le péril écologique n’est pas mentionné non plus: arrêt de Fessenheim urgent !
    Je ne vois rien concernant la lutte contre la délinquance en col blanc, ou de rue, l’ordre, la justice.
    Quant à la régulation du travail, le syndicalisme, des idées floues, un communisme qui n’ose pas s’affirmer.

    Mais bon, tout est possible nous dit-il ! sans grande conviction…
    même le French Bashing, avec dénigrement de l’emploi du Numérique, c’est très inquiétant, vu le niveau de responsabilité du personnage… la France n’est pas en retard dans ce domaine !

    Travail: n’ayez-pas peur: on vous formera pour être mobiles et quitter la France si vous voulez un avenir professionnel !!

    Europe et fiscalité !
    là on va sûrement être aidé, vu les augmentations de TVA que l’Europe nous impose déjà.

    Et le pire est que ce gentil « bisounours » n’a pas compris que la France perd sa culture et sa force à se diluer dans une Union Européenne utopique, qui ressemble plus à un panier de crabes qu’à autre chose.

    Son illusion l’aveugle tellement qu’il croit encore à la solidarité européenne… on la voit tous les jours, non?

    Mais grâce à notre génie en Innovation sociale française, pour se serrer les coudes contre l’adversité mondiale ! on va vous enseigner la solidarité européenne…

    Quand ils nous auront pris toutes nos technos, nos entreprises, notre savoir-faire, nos richesses, que nous serons à 50% de chômeurs ou inactifs, il ne nous restera plus que des travaux solidaires, et l’argent n’aura plus la même signification peut-être: on retournera au communisme européen, là oui, il est bien visionnaire!

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  • millesime // 04.04.2014 à 22h50

    aie, si Moscovici se retrouve comme Commissaire européen, il risque fort de détricoter complètement le projet de Barnier, cela ferait bien l’affaire des banquiers..!

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  • Alain // 04.04.2014 à 23h28

    Il faut dire qu’avoir échoué à respecter les engagements de la France vis-à-vis de la Commission est un très bon CV pour y entrer ! Le futur président, les autres états membres et le parlement européen vont accepter en applaudissant des deux mains

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  • Goldfinger // 04.04.2014 à 23h46

    Bonsoir,

    Bon il ne faut pas mettre ce qui suit aussi sur le dos de Moscovici 😉 mais puisque l’Europe est évoquée, je tenais à partager cette phrase d’une interview de D. Cohn-Bendit parue ce jour dans le quotidien La Libre Belgique. Il en profite également pour y tirer sa révérence politique.

     » […] une chose est certaine: dans trente ans, aucun Etat membre de l’Union (lire UE) ne fera partie des huit pays les plus riches de la planète. »

    D’accord Cohn-Bendit ne dit pas toujours que des choses sensées.

    D’accord la richesse n’est pas une fin en soi ni parfait synonyme de bien-être.

    Mais comme le disait un politicien belge aujourd’hui décédé: « il est impossible de créer un paradis social dans un désert économique ». Et je me permets d’ajouter: du moins dans l’état actuel des consciences.

    Dans cette optique, la phrase de D. Cohn-Bendit a donc au moins le mérite de nous faire réfléchir aux énormes mutations qui vont agiter les 3 prochaines décennies.
    Et probablement pas uniquement sur les plans économiques et politiques qui sont ceux que l’être humain (s’il avait un minimum de bon sens 🙁 ) devrait pouvoir contrôler et maitriser le plus facilement par comparaison notamment avec l’épuisement des ressources naturelles et la pollution.

    Très cordialement

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    • raloul // 05.04.2014 à 09h54

      Bonjour!

      Quelques remarques en vitesse.
      Si l’UE continue dans cette voie auto-destructrice, anti-démocratique et oligarchique, les propos prédictifs de M. Cohn Bendit tendront effectivement à se réaliser. Attention aux prophéties auto-réalisatrices, force souvent sous-estimée dans le champ politique. Ensuite, est-ce le pays européen qui devient moins riche, ou est-ce par contraste les autres, qui composent le reste du classement, qui s’enrichissent? D’ailleurs, comment est calculée cette richesse, en PIB par habitant? A part ça et à cette aune-là, peut-être qu’il y aura dans trente ans des pays européens non-membres de l’UE qui seront dans ce classement des 8 pays les plus riches, c’est pas non plus un scénario impossible. Et enfin, l’UE est assez fortiche ces temps pour créer des « déserts économiques », alors à la place de M. Cohn-Bendit et vu le bilan de ses co-religionnaires, je la bouclerais…

      Je suis au moins heureux d’apprendre que M.Cohn Bendit se retire enfin, il a fait assez de dégâts; j’espère qu’il laisse sa place à quelqu’un qui contrairement à lui n’a pas l’idéologie comme moteur intellectuel.

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  • bilbo // 05.04.2014 à 00h10

    Quand nous serons tous au chômage, qu’on aura faim, l’Europe volera en éclat. Voilà l’ambiance 2025 ;), peut être même avant.

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    • Kiwixar // 05.04.2014 à 07h48

      Glissement sémantique : en 2025, vous ne serez pas « au chômage » et « aurez faim ».
      En 2020, vous serez dit « redondant au niveau de votre emploi » et « en demande de nourriture ».
      En 2025, vous serez dit « redondant au niveau de votre vie » et « en demande de fosse commune ».
      🙂
      « Peut-être même avant » : oui, car… le pétrole…
      (voir le blog de Yoananda et le site de Manicore)

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  • Trololo // 07.04.2014 à 15h32

    « Pierre Moscovici […] une personnalité rassurante. »

    C’est sûr que ses estimations de croissance sont « rassurantes ».

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  • Nicolas // 09.04.2014 à 11h49

    En partance de Bercy, je l’aurais bien vu prendre la présidence de l’AFB, vu tout l’entrain qu’il a mis à défendre ses amis banquiers.

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