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3.janvier.20133.1.2013 // Les Crises

31 octobre 1936 : Discours de Franklin Delano Roosevelt au Madison Square Garden

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Le 31 octobre 1936, à la veille de sa ré-élection, Franklin D. Roosevelt, à l’époque président des États-Unis, défend le « New Deal » dans son fameux discours au Madison Square Garden. Il semble se réjouir des attaques du parti Républicain. Il soutient que le New Deal protège l’Américain moyen contre la tyrannie des riches et des puissants. « Jamais dans toute notre histoire ces forces n’ont été aussi unies contre un candidat qu’elles ne le sont aujourd’hui. Elles sont unanimes dans leur haine pour moi – et leur haine me fait plaisir. »

Voici donc traduit pour la première fois en français sur le web (par Andrei et François que je remercie chaleureusement pour leur aide) ce grand discours de Franklin Delano Roosevelt -impressionnant quand on pense à la soupe fade des discours actuels… D’autant que c’est bien le Président des États-Unis qui parle ici, pas un simple candidat. À méditer…

Discours au Madison Square Garden, 31 octobre 1936

Sénateur Wagner, Gouverneur Lehman, Mesdames et Messieurs,

À la veille de l’élection présidentielle, nous devrions nous arrêter un moment et analyser calmement et sans préjugés le résultat pour notre Nation d’une victoire d’un des grands partis politiques.

Le problème auquel nos électeurs sont confrontés est bien plus profond et bien plus vital que de savoir simplement si telle personne restera ou non le Président des États-Unis. Le problème auquel ils font face va au-delà de la composante humaine et atteint l’humanité elle-même.

En 1932, l’enjeu était de restaurer la démocratie aux États-Unis, et le peuple américain avait la volonté de vaincre. La victoire fut la leur. En 1936, il est désormais question de préserver leur victoire. Une fois de plus, le peuple a la volonté de gagner. Une fois de plus, la victoire sera sienne.

Il y a plus de quatre ans, en acceptant d’être nommé candidat du parti Démocrate à Chicago, j’ai dit : « Aidez-moi, non pas à gagner l’élection pour moi seul, mais pour que je remporte la croisade pour restituer l’Amérique à son peuple. »

Les bannières de cette croisade volent encore au-dessus des troupes de cette Nation qui avance.

Il est inutile de répéter les détails du programme qui a été forgé durant mon premier mandat sur l’enclume de l’expérience. Aucune mauvaise foi, aucune contorsion statistique ne sauront cacher, brouiller ou estomper ce que nous avons fait. Aucune attaque de la part de nos ennemis sans scrupule ni aucune exagération de la part de nos amis trop empressés ne sauront méprendre le peuple américain.

Quel était notre espoir en 1932 ? Avant tout, les Américains voulaient la paix. Ils voulaient la paix et la tranquillité, pour qu’elle remplace la peur qui les rongeait.

Tout d’abord, ils cherchaient à s’échapper de la terreur qui pesait sur eux depuis trois ans. Ils voulaient une paix pour leur maison et leur famille. Une paix qui proviendrait de la sûreté de leur épargne, de la permanence de leur emploi et du profit raisonnable de leurs entreprises.

Mais, ils voulaient aussi une paix pour leur communauté, une paix qui proviendrait de la satisfaction des besoins d’une vie communautaire : des écoles, des aires de jeu, des installations sanitaires, des routes – toutes ces choses qu’on attend d’un gouvernement local solvable. Ils voulaient se soustraire à la désintégration et à la faillite des gouvernements locaux et national.

Ils cherchaient aussi une paix à l’intérieur de leur Nation : une protection de leur monnaie, des salaires plus justes, la fin des horaires de travail interminables, l’abolition du travail des enfants, l’élimination de la spéculation à outrance, la sécurité de leurs enfants contre les kidnappeurs.

Et finalement ils cherchaient la paix avec les autres nations : une paix dans un monde agité et trouble. La Nation sait que je hais la guerre, et je sais qu’elle la hait aussi.

Je dépose devant vous le bilan de mon mandat : c’est un bilan de paix, et qui a préparé la paix future. La paix pour les individus, la paix pour les communautés, la paix pour la Nation et la paix avec le reste du monde.

Aujourd’hui je voudrais faire l’appel, et nommer tous ceux qui sont sur une liste d’honneur, liste sur laquelle sont inscrits les noms de tous ceux qui étaient à nos côtés en 1932 et qui le sont encore aujourd’hui.

Sur cette liste sont écrits des noms des millions de personnes à qui la chance n’a pas souri : des hommes dont le salaire ne suffit pas à nourrir leur famille, des femmes enfermées dans des ateliers de misère, des enfants attelés aux machines à tisser.

Sur cette liste sont écrits les noms de ceux qui désespèrent, les noms de ces jeunes hommes et de ces jeunes femmes pour qui l’espoir n’est devenu qu’un feu follet.

Sur cette liste sont écrits les noms des paysans dont les terres ne sont fertiles qu’en amertume, des hommes d’affaires, dont les comptes laissaient présager d’un désastre, des propriétaires menacés d’expulsion dans les maisons qui leur appartenaient, des simples citoyens dont l’épargne était en danger.

Sur cette liste sont écrites en grandes lettres les noms de tant d’autres Américains, de tous les partis et de tous les confessions, des Américains qui avaient leurs yeux pour voir et leur cœurs pour comprendre, dont la conscience était accablées car trop de leur compatriotes étaient accablés, et qui regardèrent autour d’eux il y a quatre ans et qui se dirent « Ceci peut être changé. Nous le changerons. »

Nous menons encore cette armée en 1936. Ses soldats étaient à nos côtés en 1932 car ils croyaient. Ils sont toujours à nos côtés en 1936 car ils savent. Et avec eux sont venus des millions de nouvelles recrues, qui sont venues pour savoir.

Leur espoir est devenu notre bilan.

Nous ne sommes pas arrivés aussi loin sans livrer bataille et je peux vous assurer que nous ne pourrons continuer à avancer qu’en en livrant d’autres.

Pendant douze ans cette Nation était affligé d’un gouvernement qui ne voulait rien entendre, qui ne voulait rien voir et surtout qui voulait ne rien faire. La Nation tournait son regard vers son gouvernement, mais le gouvernement détournait ses yeux. Neuf années passées avec le Veau d’Or et trois années de fléau! Neuf années folles sur les places boursières et trois longues années dans les queues pour le pain. Neuf années de mirage et trois années de désespoir. Ceux aux réseaux puissants s’efforcent aujourd’hui de restaurer un gouvernement dont la doctrine est à l’opposé de ce dont mon gouvernement s’est inspiré.

Pendant presque quatre ans vous avez eu un gouvernement qui, plutôt que de se tourner les pouces, s’est retroussé les manches. Et nous gardons nos manches retroussées.

Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix – le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse, l’antagonisme de classe, l’esprit de clan, le profiteur de guerre.

Ils avaient commencé à considérer le gouvernement des États-Unis comme un simple appendice à leurs affaires privées. Nous savons maintenant qu’il est tout aussi dangereux d’être gouverné par l’argent organisé que par le crime organisé.

Jamais dans toute notre histoire ces forces n’ont été aussi unies contre un candidat qu’elles ne le sont aujourd’hui. Elles sont unanimes dans leur haine pour moi – et leur haine me fait plaisir.

Je peux dire que lors de mon premier mandat ces forces menées par l’égoïsme et la soif du pouvoir ont trouvé un adversaire à leur hauteur. J’aimerais pouvoir dire à l’issue de mon deuxième mandat qu’ils ont trouvé leur maître.

Depuis les quatre années qu’a duré ma présidence, le peuple américain sait qu’il n’y a plus qu’une seule entrée à la Maison blanche – c’est la porte d’entrée principale. Depuis le 4 mars 1933 il n’y a eu qu’un seul passe-partout, que je porte toujours dans ma poche. Il y est encore ce soir. Et tant que je suis Président, il restera dans ma poche.

Ceux qui avaient l’habitude d’avoir des passe-partout ne sont pas heureux. Certains d’entre eux sont même désespérés. Seuls des hommes désespérés, le dos au mur, peuvent descendre en-dessous d’un niveau de citoyenneté décent au point de promouvoir la campagne « feuille de paie » actuelle contre les travailleurs des États-Unis d’Amérique. Seuls les hommes désespérés, sans souci des conséquences de leurs actes, risqueraient de compromettre l’espoir d’une nouvelle paix entre travailleurs et employeurs en utilisant à nouveau la tactique de l’espionnage au travail.

[NdT. : La campagne « feuille de paie » était une tactique utilisée par les employeurs de droite dans leur tentative d’abolir la Sécurité sociale. Elle consistait à joindre aux feuilles de paie des informations dénigrant (ou de la désinformation sur) la sécurité sociale. Comme par exemple : « Astuce: si vous voulez continuer à recevoir un salaire, ne soutenez pas la Sécurité sociale.)]

Quel paradoxe étonnant ! Les mêmes employeurs, politiciens et éditorialistes qui parlent aujourd’hui le plus de la lutte des classes et de la destruction du système américain, sapent ce même système en tentant de forcer le vote des salariés de ce pays. C’est la version 1936 de la vieille menace de fermer l’usine ou le bureau si tel candidat ne gagne pas. C’est une vieille stratégie des tyrans pour bercer d’illusions leurs victimes en les faisant combattre pour leur propre cause.

Un message dans une feuille de paie, même si c’est la vérité, c’est exiger de voter selon la volonté de l’employeur. Mais cette propagande est pire que cela, c’est une tromperie.

Ils disent au travailleur que son salaire sera réduit par une contribution à une vague forme d’assurance-vieillesse. Ils lui ont soigneusement caché le fait que pour chaque dollar de prime qu’il paie pour cette assurance, l’employeur paie un dollar. Cette omission est une tromperie.

Ils lui ont soigneusement caché le fait qu’en vertu du droit fédéral, il reçoit une autre assurance chômage pour l’aider s’il perd son emploi, et que la prime de cette assurance est payée à 100% par l’employeur, et pas un centime par le travailleur. Ils ne lui disent pas que cette assurance lui est beaucoup plus favorable que toute autre assurance privée. Cette omission est une tromperie.

Ils lui laissent entendre qu’il paie tous les coûts pour les deux assurances. Ils lui ont soigneusement caché le fait que pour chaque dollar investi par lui, son employeur contribue pour trois dollars. Trois pour un. Et cette omission est une tromperie.

Mais ils sont coupables de plus que de tromperie. Quand ils insinuent que les réserves ainsi créées par ces deux programmes seront volées par un futur Congrès, détournées vers un but totalement étranger, ils attaquent l’intégrité et l’honneur du gouvernement américain lui-même. Ceux qui suggèrent cela sont étrangers à l’esprit de la démocratie américaine. Qu’ils émigrent donc et tentent leur chance sous un quelconque pavillon étranger sous lequel ils se sentiront plus en confiance !

Le caractère frauduleux de cette tentative est clairement démontré par le procès-verbal des votes de la Loi sur la Sécurité sociale. En plus d’une majorité écrasante de Démocrates dans les deux Chambres, 77 Représentants Républicains ont voté pour elle et seulement 18 contre, et 15 Sénateurs Républicains ont voté pour elle et seulement 5 contre. Que fera cette campagne de dernière minute de la direction du Parti Républicain de ces Représentants et Sénateurs Républicains qui ont contribué à promulguer cette loi?

Je suis sûr que la grande majorité des hommes d’affaires respectueux des lois, qui ne prennent pas part à cette propagande, comprennent pleinement l’ampleur de la menace que cette campagne fait courir aux entreprises honnêtes.

J’ai exprimé mon indignation par rapport à cette forme de campagne et je suis persuadé que l’écrasante majorité des employeurs, des travailleurs et du grand public partage cette indignation, et la démontrera dans les urnes mardi prochain.

À part cet aspect, je préfèrerais me souvenir de cette campagne non pas comme acerbe, mais seulement comme une campagne âprement disputée. Il ne devrait y avoir aucune amertume ou haine quand la seule pensée est le bien-être des États-Unis d’Amérique. Aucun homme ne peut occuper le poste de Président sans se rendre compte qu’il est le Président de chaque citoyen.

C’est parce que j’ai cherché à penser en terme de Nation tout entière que je suis convaincu qu’aujourd’hui comme il y a quatre ans, les gens veulent plus que des promesses.

Notre vision de l’avenir contient plus que des promesses.

Ceci est notre réponse à ceux qui, ne disant rien de leurs propres plans, nous demandent de définir nos objectifs.

Bien sûr, nous continuerons à chercher à améliorer les conditions de travail pour les travailleurs d’Amérique, à réduire les excès d’heures supplémentaires, à augmenter les salaires de misère, à mettre fin au travail des enfants, à supprimer les ateliers clandestins. Bien sûr, nous allons poursuivre tous nos efforts pour mettre fin aux cartels, pour promouvoir la négociation collective, pour arrêter la concurrence déloyale, pour abolir les pratiques commerciales malhonnêtes. Le combat pour tout cela ne fait que commencer.

Bien sûr, nous continuerons à travailler pour que l’électricité soit moins chère dans les maisons et les fermes des États-Unis, pour que le transport soit meilleur et moins cher, pour les taux d’intérêt bas, pour le financement de logements plus sains, pour un meilleur système bancaire, pour la réglementation des questions de sécurité, pour les échanges réciproques entre les nations, pour la suppression des bidonvilles. Le combat pour tout cela ne fait que commencer.

Bien sûr, nous allons poursuivre nos efforts en faveur des agriculteurs d’Amérique. En collaboration avec eux, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre fin à l’accumulation d’énormes surplus qui impliquent des prix de vente ruineux pour leurs récoltes. Nous allons continuer nos actions couronnées de succès pour une meilleure utilisation des terres, pour le reboisement, pour la protection de l’eau depuis sa source jusqu’à la mer, pour le contrôle des sécheresses et des inondations, pour de meilleurs moyens de commercialisation des produits agricoles, pour une forte réduction des métairies [NdT : i.e. Pour qu’une plus grande proportion de fermiers possèdent leurs terres au lieu de les louer], pour l’encouragement des coopératives agricoles, l’assurance-récolte et pour un approvisionnement alimentaire stable. Le combat pour tout cela ne fait que commencer.

Bien sûr, nous allons fournir un travail utile pour les chômeurs démunis, car nous préférons un travail utile au paupérisme de l’assurance chômage.

Ici et maintenant, je veux me faire comprendre clairement de ceux qui dénigrent leurs concitoyens bénéficiaires de programmes d’aide. Ils disent que ceux qui bénéficient de ces programmes ne sont pas seulement sans emploi, mais qu’ils sont sans valeur. Leur solution pour le problème de l’aide est de supprimer les aides, et de purger les listes par la famine. Pour utiliser le langage d’un courtier en bourse, nous devrions nous occuper de nos chômeurs démunis « quand, selon et si » une bonne fée apparaissait. [NdT : référence à un terme juridique et financier « quand, selon et si » utilisé aux États-Unis].

Vous et moi, nous allons continuer à refuser d’accepter ce jugement de valeur de nos compatriotes au chômage. Votre gouvernement est toujours sur le même côté de la rue, avec le Bon Samaritain, et non pas avec ceux qui passent par l’autre côté.

Encore une fois, quels sont nos objectifs?

Bien sûr, nous allons poursuivre nos efforts pour les jeunes hommes et femmes afin qu’ils puissent avoir accès à une éducation et une occasion de s’en servir. Bien sûr, nous allons continuer notre aide pour les infirmes, les aveugles, les mères, notre assurance pour les chômeurs, notre garantie pour les personnes âgées. Bien sûr, nous allons continuer à protéger le consommateur contre les augmentations de prix injustifiées, contre les coûts rajoutés par le monopole et la spéculation. Nous allons poursuivre nos efforts couronnés de succès pour augmenter son pouvoir d’achat et pour le maintenir constant.

Pour tout ceci, et aussi pour une multitude d’autres choses, notre combat ne fait que commencer.

Tout cela, tous ces objectifs signifient la paix chez nous. Toutes nos actions, tous nos idéaux, signifient aussi la paix avec les autres nations.

Aujourd’hui, il y a la guerre, et des rumeurs de guerre. Nous n’en voulons pas. Mais tandis que nous surveillons nos côtes contre les menaces de guerre, nous voulons continuer à éliminer les causes des troubles et de l’antagonisme chez nous, qui pourraient rendre notre peuple plus facilement victime de ceux pour qui la guerre est rentable. Vous savez bien que ceux qui s’apprêtent à profiter de la guerre ne sont pas de notre côté dans cette campagne.

« Paix sur terre aux hommes de bonne volonté » : la démocratie doit s’accrocher à ce message. Car c’est ma conviction profonde que la démocratie ne peut vivre sans une vraie religion qui donne à une Nation un sentiment de justice et de but moral. Au-dessus de nos instances politiques, au-dessus de nos places de marché se trouvent les autels de notre foi – autels où brûle le feu du dévouement qui maintient ce qui est le meilleur en nous et ce qui est le meilleur dans notre Nation.

Nous avons besoin de ce dévouement aujourd’hui. C’est grâce à lui qu’il est possible au gouvernement de convaincre ceux qui sont mentalement prêts à se battre entre eux de continuer, de travailler et de se sacrifier pour l’autre. C’est pourquoi nous avons besoin de dire avec le Prophète: «. Qu’est-ce que l’Eternel demande de toi, sinon de faire ce qui est droit, d’aimer la miséricorde et de marcher dans l’humilité avec ton Dieu ?» C’est pourquoi la reprise que nous recherchons, la reprise où nous serons gagnants, est plus qu’économique.

On y trouve notamment la justice, l’amour et l’humilité, non pas pour nous-mêmes en tant individus, mais pour notre Nation.

C’est la voie de la paix.

Franklin Delano Roosevelt, 31 octobre 1936
(Ce transcrit contient le discours tel qu’il a été écrit et publié, et non pas tel qu’il a été prononcé. Ainsi il peut y avoir un certain nombre de différences entre ce transcrit et les enregistrements audiovisuels du discours.)

Discours audio intégral

Extraits :

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88 réactions et commentaires

  • Incognitototo // 03.01.2013 à 04h11

    Émouvant… je me demande bien où, sont passés tous ces grands hommes ???…
    Il semble bien que notre système ait atteint un tel point de corruption que plus aucun ne peut émerger de la fange politique actuelle…

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    • Patrick Luder // 03.01.2013 à 07h43

      De telles personnes de valeurs n’accèdent plus aux sièges dirigeants de nos pays,
      car le chemin qui y mène est réservé à la classe “bonimenteurs” de l’apolitique …

      Le problème est plus dans les critères de choix que dans les hommes eux-même, il existe toujours des personnes de grande valeur mais le système politique et électoral ne leur permet plus d’accéder aux postes clefs.

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      • fx // 03.01.2013 à 09h03

        oui peut-être, mais mon pessimisme indécrotable m’interroge sur le fait que ce n’est pas nouveau, que ça ne date pas d’un passé récent, mais que le « système » poilitique et électoral n’a JAMAIS été conçu pour élire des hommes de valeur. Si Roosevelt a été élu, ce n’est pas une justification de l’intérêt du système. Y en a t’il de meilleur ? je ne sais pas.

        Je me demande aussi comment serait accueilli aujourd’hui un discours d’un homme politique évoquant aussi souvent des mots comme « la paix », « l’humilité » et « Nation » ? Les medias le traiteraient à coup sûr de rêveur ou de religieux, de nationaliste, enfin il n’y a plus grand monde qui serait réceptif non ?

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    • chris06 // 03.01.2013 à 09h53

      ben déjà, Roosevelt n’était pas un politicien de carrière, comme de Gaulle d’ailleurs, contrairement à tous ces politiciens qui nous gouvernent depuis des décennies.

      Faut pas s’étonner si les politiciens de carrière qui nous gouvernent s’entourent de moult conseillers eux mêmes issus, par pantouflage, des groupes de pression et autres lobbies.

      Et enfin, à mesure que les domaines et marchés qui nécessitaient des régulations devenaient de plus en plus complexes et technologiques, et nos politiciens de carrière toujours plus éloignés des réalités et une compréhension de plus en plus superficielle des sujets, le phénomène de capture du régulateur par les régulés n’a fait que s’amplifier au cours des cent cinquante dernières années.

      Hollande disait que sa priorité serait de s’attaquer au monde la Finance? Mais qu’est ce qu’il connait de ce monde? Rien, puisque toute sa carrière depuis l’ENA a été de gravir les échelons à l’intérieur du Parti Socialiste. Alors il est bien obligé de faire confiance à des conseillers, qui bien entendu, sont issus des groupes de pression.

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  • toutouadi // 03.01.2013 à 07h39

    Grand dieu !! Encore de la démagogie bolchevique !! Que de haine !!
    N’as-tu pas compris, que les peuples sont des grands enfants et les riches, leurs bergers !! 😉

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    • step // 03.01.2013 à 09h59

      l’état le grand méchant loup et les libres penseurs des chêvres de monsieur seguin…

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  • Daniel Menuet // 03.01.2013 à 09h18

    Merci pour la mise à disposition de ce grand texte.

    Vous pouvez trouver d’autres textes aussi puissant de F.D.Roosevelt à cette adresse :
    http://www.larecherchedubonheur.com/article-14473392.html

    je vous conseille vivement de lire ces textes qui sont de vraies sources d’inspiration pour remettre en place le Glass Steagall Act de Roosevelt.
    il y a le contexte, les idées fondamentales et même le combat contre la City et l’empire britannique (« mon père ma dit ») => ce point n’est pas du tout connu !!

    Amicalement

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  • Thomas // 03.01.2013 à 09h58

    Bonjour,

    Mon côté ironique est sarcastique a envie de porter en note manuscrite la conclusion suivante à ce remarquable discours :

    Le changement, c’est maintenant.

    Mais j’admets que je suis hors de propos, c’eut été plus approprié pour ses discours de 1932 😉

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  • Lisztfr // 03.01.2013 à 10h17

    Je ne sais pas s’il y a des rescapés du blog de Paul Jorion sur ce site ami, le blog de P Jorion ayant soudainement fermé ses portes le 1er Janvier, laissant sur la surface agitée du net beaucoup de monde à la dérive… n’ayant pas reçu de carton d’invitation pour la suite, c’est un peu le temps des vacances.

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    • chris06 // 03.01.2013 à 10h31

      Bienvenu ici Lisztfr, tes commentaires y seront toujours autant appréciés.

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    • bizbee // 03.01.2013 à 10h39

      ça serait dommage de faire de ces rescapés une diaspora communautariste…! 😉
      en tout cas bienvenu!

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    • Ardéchoix // 03.01.2013 à 10h57

      @ Lisztfr
      Moi , je ne suis pas un rescapé , mais un non élu. Il vient d’enlever le partage , et c’est son droit . Il est en train d’inventer le journal papier mais sur le net , respect !
      Quand au discours de Roosevelt quelle fraicheur , y doit y avoir des Hommes Politiques dans ce bas monde capable de parler à ce niveau , mais notre système démocratique n’existe plus .La finance est la reine et le roi président son VRP , l’opposition c’est le bouffon du roi , et la manifestation parisienne du 13 janvier 2013 contre le mariage homosexuel montre l’état de délabrement du monde politique .
      http://www.dailymotion.com/video/x79ew_jacques-brel-la-quete_news?search_algo=2#.UOVVi6xUNDQ

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      • Opps’ // 03.01.2013 à 11h26

        Je ne vois pas trop ce que l’opposition au mariage homosexuel vient démontrer la dedans …

        [ ca y est la polution-confusion des raisonnements et les amalgames commencent … 😉 ]

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        • Ardéchoix // 03.01.2013 à 11h34

          Simplement que les hommes politiques se trompent de sujet , dans un pays en crise si la bataille de toutes les batailles est la lutte contre le mariage homosexuel , on est pas sortis de l’auberge . C’est un peu comme si le capitaine du Titanic trouvait l’idée intéressante de faire des sorbets avec des morceaux d’iceberg 🙂

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          • bizbee // 03.01.2013 à 11h39

            moi je pense quand mm qu’on doit pouvoir trouver de bonne corrélation entre le taux de participation à la gay-pride, la déréglementation banquaire et la planche à billet US…


            moais, bon je sors.

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          • lisezkeynes // 03.01.2013 à 13h44

            1981 : la peine de mort
            1988/2000 : le PACS
            2013 : le mariage pour tous

            c’est aussi ça la vie (pas que de l’économie)

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          • Opps’ // 03.01.2013 à 13h51

            Et ceux qui promeuvent le mariage homosexuel , ils ne font pas des sorbets ?

            Une mesure sociétale assez clivante dont l’urgence n’est pas évidente du tout (mes amis homos ne semblent pas particulièrement préoccupés par ça).

            Mais probablement qu’à présent la ‘résistance’ , le ‘vigilance’ et l’esprit critique ne sont plus des comportement démocratiques possibles ?

            D’ailleurs allons jusqu’au bout et faisons du mariage un droit définitif en dehors du sexe, de l’age et même du nombre : pourquoi ne pas se marier avec des grands ados et à plusieurs , on peut bien aimer x personnes à la fois. Idem pour l’adoption et la procréation.

            Comme dit Bertez , l’équivalence doit être totale : tout doit se valoir , tout doit être indifférencié , tout se vaut. Le grand Droit doit être étendu à tout prix, c’est à dire que plus n’a de prix, plus rien n’a de valeur. Tout vaut n’importe quoi.

            Tu me pardonneras d’être un poil exubérant 😉 , mais je ne fais qu’être logique.

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          • lisezkeynes // 03.01.2013 à 14h13

            vous n’êtes pas logique

            je vous suggère de lire un peu d’anthropologie (levi strauss par exemple) ou faire un peu d’histoire du mariage

            je ne vois pas en quoi le mariage pour tous dans d’autres pays (belgique et espagne) a eu des conséquences négatives

            j’aime bien la nuance

            et vous???

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          • Opps’ // 03.01.2013 à 14h56

            Merci de ta réaction Lisezkeynes

            A) Je dis simplement qu’on ne peut pas enfermer les opposants au mariage homo dans la fabrication de sorbets . Je pense qu’il est possible de considérer que c’est quelque chose d’important. A moins de conclure que les sorbets sociétaux ont été aussi fabriqué par l’équipe « hollandaise » … pour cacher d’autres renoncements autrement plus importants.

            On peut ne pas être d’accord sur le fond , mais ça me paraît tenable comme raisonnement. 😉

            B) Ensuite je dis : mais pourquoi ne pas aller plus loin ? Explique moi pourquoi le mariage à 3, 4 ou plus ne serait pas une avancée vers plus de liberté ?
            Et mourir d’aimer … un mineur , tu connais ?

            C) Merci pour Levi-Strauss , un très grand penseur. Si tu le connais bien , tu dois savoir qu’il avait des côté extrêmement réac … sur pas mal de sujet.

            Mais tu aurais pu me parler plus simplement du relativisme culturel et des nombreuses autres façon de s’aimer , de s’unir , de procréer et d’élever des enfants qu’on peut trouver dans plein d’autres cultures et civilisation . Ce qui va dans mon sens (pourquoi ne pas revenir à la grecque après tout) et dans le tien (effectivement , puisque tout se vaut)

            C) Note que je ne suis aucunement contre le pacs. Je suis contre la grande équivalence et la dégradation de la Valeur de chaque chose spécifique , dans un cadre certes historique et culturel, mais qui donne du sens aux choses.

            D) En ce qui concerne les « conséquences négatives » de ceci ou cela …
            Saches que c’est difficile à mesurer : chaque petits coups de canifs globalisateurs ne montre pas une conséquence négative mesurable

            Mon voisin de travail , bien à gauche m’a dit comme argument définitif : « qu’est-ce que ça peut te faire …  »
            Généralisons : « qu’ est-ce que ça peut bien leur foutre ? »

            C’est un peu comme l’ensemble des mesures dérégulatrices en économie : on voit à la fin le résultat , et quand la crise est là , on cherche frénétiquement un coupable à ce qui n’a été que l’addition d’une multitude de facilités et de complaisance qu’on s’est octroyé à nous même.

            Pour ce qui est de l’Espagne , tu as raison , mais je connais assez bien l’Espagne , et j’adore la pureté de l’idéalisme espagnol : l’Europe, l’Euro, l’idéal communautaire, ils adorent , ils y croient , même et surtout mes amis de gauche espagnols qui sont persuadés que c’est ça qui les a fait sortir de la précarité franquiste : et c’est aussi comme ça qu’ils se retrouvent à présent avec des problèmes assez dramatiques. Tu vas me dire : rien à voir . Je pense que si.

            E) Je ne me sens pas pour autant un affreux réactionnaire refusant toute évolution vers une plus grande liberté .
            Je dis simplement que nous sommes dans un Tout et que la croyance qu’il suffit de se donner à soi-même tous les droits et toutes les permissivités , n’est pas forcément un progrès . Beaucoup de choses ont un coût invisible.

            Pour aller plus loin je dirais même que -actuellement, car ne dirais pas cela d’un passé assez récent- le système nous enferme dans une sorte de pseudo-liberté formelle dont le coût est , invisible, dans notre assiette quotidienne. Et quand l’addiction est là , on analyse très mal l’origine des dégâts.

            Bien à toi !

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          • bizbee // 03.01.2013 à 15h26

            En somme, la nuance dont vous parlez, c’est de savoir mettre des limites à la libéralisation des moeurs pour la stabilité du corps sicial…
            C’est à mettre en parallèle avec la libéralisation de l’économie et la nécessité d’une régulation…

            Il y a donc bien un rapport entre les dates que vous donnez plus haut, 68 et l’économie: déreglementation banquaire et dérégulations violentes sous mitterand, puis, l’augmentation des taux de prélevements, la planche à billet,…
            il existe bien ce rapport, je ne plaisantais qu’à moitié.

            loin de moi l’idée de condamner en bloc cette « libéralisation » ou « laissez-fairisme » selon le point de vue, mais au moins essayons d’en être lucide; il ne s’est pas produit que dans l’économie…

            Jouissez sans entraves… qu’ils disaient…

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          • lisezkeynes // 03.01.2013 à 19h02

            il ne s’agit pas de supprimer les entraves mais d’accorder des droits.

            l’union un homme et une femme est relativement récente dans l’histoire de l’humanité

            je vous revoie au très beau livre de denis de rougemont

            l’union de 2 femmes ou de 2 hommes a déjà existé

            http://www.amazon.fr/Lamour-lOccident-Denis-Rougemont/dp/2264033134

            je ne vois pas pourquoi une norme inventée par les cathos doit régir l’amour de tous

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          • hema // 03.01.2013 à 21h15

            @opps
            il manquait un mot
            Vous ne devez pas être trés loin (vous non plus), de ça
            http://www.decitre.fr/livres/la-condition-humaine-n-est-pas-sans-conditions-9782207109557.html
            Cordialement

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          • Opps’ // 04.01.2013 à 00h54

            A) Merci du lien Hema

            B) Merci de votre réaction LisezKeynes.
            Comme je vous le disais , beaucoup de choses ont déjà existé culturellement .

            2 hommes , 2 femmes ? : j’ai envie de dire , c’est d’une symétrie bien banale , on peut trouver bien mieux comme combinaison (changez les nombres, les ages , et mêmes les espèces …)

            La culture catho ? Vous avez raison , aucun exotisme , la religion des autres est toujours moins pire que la notre … .
            Bon chacun ses petits plaisirs transgressifs 😉 et distributions de « droits » à tous les étages

            C) Bizbee
            Oui les choses sont subtiles . Quelque part l’universalisme mécanique est destructeurs des richesses spécifiques et des différences . C’est une problématique très tôt cernée -sans esprit réactionnaire- par Levi-Strauss .
            Une culture est un tout cohérent porteur de sens , forgé au fil des siècles. Bien sûr ça vit et ça doit évoluer. C’est évident. Et la transgression est essentielle dans ce processus. Mais voir l’histoire comme un alignement mécanique de « droits » me paraît d’une grande naïveté. Le droit est très vite un droit de mon plaisir de profiter des autres (chaque droit économique a un coût financier, financé par les autres et il en est de même pour les droits plus sociétaux : si la recherche de mon perpétuel plaisir et de mes envie devient mon seul but et ma seule norme , je ne donne pas cher du ‘collectif’ , et à la limite c’est la porte ouverte surtout aux droits des plus riches et des plus forts.)

            Bref la règle 1 personne avec 1 seule autre personne me paraît saine (il faut qu’il en reste pour les autres)
            La règle 1 homme plutôt avec 1 femme me paraît dériver de l’instinct de conservation historique du groupe le plus élémentaire (et la religion n’a pas grand chose à voir la dedans même si elle sacralise -après coup les choses-)
            Quand au mariage , il découle de l’exigence d’une certaine stabilité éducative dans le temps
            Bien sûr tout ceci est forcément de l’ordre du contraint par rapport à l’idéal d’une vie qu’on choisirait d’un bout à l’autre .

            Bien sûr la science paraît bouleverser cela et bientôt la location des ventres et le désir d’enfant seront des produits de grandes consommation peut-être . Le droit de tous à tout , à ma guise , selon mes humeurs , quand je veux , comme je veux. Et financé par la sécurité sociale perpétuelle .

            Ceci étant et ceci dit , que chacun fasse ce qu’il souhaite de ses fesses me paraît essentiel . Car la culture et le poids du ‘groupe’ ont des limites , même si ce sont bien les règles , les contraintes qui structurent et permettent le vivre ensemble.

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    • toutouadi // 03.01.2013 à 10h58

      Plus on est de fous ….

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      • fx // 03.01.2013 à 11h09

        ouais, mais si tous les vignerons et compagnie débarquent…

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    • hao saabaidii // 03.01.2013 à 11h24

      Oui, il y en a beaucoup, certainement des dizaines de milliers potentiellement ,et pas nécessairement à la dérive.Passé le petit pincement égocentrique qui vous taquine, il importe à chacune et chacun que cela ne devienne pas le temps de « la vacance ».
      D’ailleurs, et qu’il en soit remercié, O.Berruyer s’y emploie à sa façon de manière fort active.
      Amicalement,meilleurs voeux à toutes et à tous.

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    • tchoo // 03.01.2013 à 12h47

      Bonjour Lisztfr
      je ne suis pas un rescapés du Jorion, mais un lecteur assidus de son blog et de celui-ci et de quelques autres.
      La modération chez Jorion était parfois pénibles, et pour émettre un avis différents, fallait y aller avec ruse et dissimlulation.
      Au moins maintenant, ils n’auront plus ce souci.

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    • chris06 // 03.01.2013 à 13h22

      @Opps,

      ben il faudra peut être que cette cohorte médite un petit peu:

      car pour Jorion continuer à sauter sur sa chaise comme un cabris en annonçant la fin du capitalisme ça faisait un peu désordre quand on a comme principaux sponsors pour sa chaire à la VUB parmi les plus gros fonds capitalistes de la planète (Allianz, Baloise, AG Insurance…).

      Dommage pour tous ceux qui se sont laissé couillonner.

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      • Opps’ // 03.01.2013 à 15h04

        Bonjour Chris06 , il y a longtemps qu’on ne s’était pas croisé !

        Pour la cohorte des petits poucets perdus du Jorionisme … c’est peine perdu !!!
        Quand on est au coeur du Mensonge , difficile de s’extraire de son esprit critique de pacotille.

        Olivier a cet avantage immense , même si je ne me sens pas bien d’accord avec lui, d’être un vrai idéaliste comme je les aime , un vrai Don Quichotte , qui ne triche pas , et avec -éléments fondamentaux- du bon sens et les pieds sur terre. Le meilleur étant bien sur dans son côté ringard qui seul peut donner de la force aux avancées.

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        • bizbee // 03.01.2013 à 15h36

          « Olivier a cet avantage immense , même si je ne me sens pas bien d’accord avec lui, d’être un vrai idéaliste comme je les aime , un vrai Don Quichotte , qui ne triche pas , et avec -éléments fondamentaux- du bon sens et les pieds sur terre. Le meilleur étant bien sur dans son côté ringard qui seul peut donner de la force aux avancées. »

          pchhhh, ben jme demande ce qu’il a bien pu dérangé chez toi pour mériter une telle volée de bois vert!

          faut qd mm pas oublier qu’il y a qd mm un travail de titan derrière ce blog… s’il a pu être « idéaliste », après autant d’études et d’analyses, impossible qu’OB ne soit autre que pragmatique….

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        • chris06 // 03.01.2013 à 16h09

          pas d’accord Opps, Olivier n’a rien d’un « vrai Don Quichotte », simplement quelqu’un qui a une ouverture d’esprit, une capacité de travail et des qualités de modérateur hors du commun, et qui se débrouille vraiment bien tout débat contradictoire (ici ou à l’antenne) car ses connaissances sont solides et il a le sens de la répartie.

          Et en plus il semble aimer cela, le débat contradictoire…

          Que peut on espérer de mieux?

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        • Opps’ // 03.01.2013 à 16h49

          Bizbee, Chris06

          … parfois je manie l’ironie et ça ne se voit pas , mais je vous assure que c’est pour moi un vrai compliment et pas du tout une volée de bois verts ! -même si c’est un poil taquin. (mais il ne faudrait le jorioniser quand même hein ? 😉 )

          C’est peut-être compliqué à comprendre , mais cette variété de Don Quichotte me plaît et c’est sur ces porteurs un peu rugueux de valeurs non frelatées que les choses peuvent s’arranger -s’il est encore temps- . (Bon mais je me trompe peut-être : OB un ‘moderne’ ? quelle horreur !)

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    • step // 03.01.2013 à 13h39

      rescapé non car je n’ai jamais été mis à la mer, du fait probablement de mon relativement faible nombre de posts et de ma lecture, avant tout, des très bon résumés de la situation de Francois Leclerc, plus que des posts de pensée jorionesque.

      Bienvenue liszt, on va avoir des belles mélodies sur le forum pour se détendre et l’esprit et l’oreille grâce à cette « acquisition ».

      Plein de gens intéressants dans les posteurs, et quelques fabricants de spiritueux qui présentent, disons un peu moins d’intérêt. En général on ne sait pas si ses billets sont en rapport avec la discussion, la moitié que l’on comprenne n’étant pas forcément la partie qu’on aurait aimé comprendre… Son pendant très « du cac » risque de faire un duo infernal avec notre trollier bien aimé. A moins qu’il se produise un phénomène de répulsion magnétique de pôles identiques, avec un peu de chance.

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  • Dan // 03.01.2013 à 10h28

    Des hommes politiques comme Roosevelt ou Degaulle , il n y en a plus , ni aux USA , ni en Occident . Nous avons que des pots de fleurs et des marionnettes? C’est une cause principale de notre déclin et de notre décadence , l’histoire est truffée d’exemple de mode de civilisation ayant disparue !

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    • Opps’ // 03.01.2013 à 16h09

      Bien sur que Roosevelt fut un grand homme politique et De Gaulle également ! (pourtant Dieu sait qu’il fut haï par les intello et contestataires de l’époque ! 😉 )

      … mais pour Roosevelt ce mérite repose essentiellement sur la perception idéologique de New deal qui fut très efficace dans un pays ou l’Etat intervenait très peu et avait peu de poids économique.
      Ne pas oublier que ce n’est pas le New deal qui sort les USA de la crise , mais la guerre , tout bêtement (si je me rappelle bien en 36/37 , rechute aux USA) , et d’autres pays européens n’extirpent aussi moyennement de la crise par des voies plus classiques.

      Par ailleurs le grand Roosevelt c ‘est l’homme qui spolie les américains de leur or individuel (même si c’est au bénéfice de la force de leur Etat) , c’est aussi Yalta , et la bombe atomique , même si c’est son vice-président Truman qui donnera l’ordre et sans parler de maccarthisme qui s’épanouit sous l’ère Roosevelt/Truman . Roosevelt est la brique fondatrice de l »Amérique dominatrice. Mais oui, un grand homme c’est vrai.

      Nous n’aurions plus ces hommes là ? c’est vrai , mais c’est que le Système est à présent d’une complexité redoutable. Aucun complot , mais le produit de la main invisible , mais la mauvaise main (qui se cache d’ailleurs derrière le fait … qu’on y croit pas , précisément ! : c’est diabolique )

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  • Benjamin Franklin // 03.01.2013 à 10h34

    Roosevelt fait quand même dans le bluff politicien :

    « Ils disent au travailleur que son salaire sera réduit par une contribution à une vague forme d’assurance-vieillesse. Ils lui ont soigneusement caché le fait que pour chaque dollar de prime qu’il paie pour cette assurance, l’employeur paie un dollar. Cette omission est une tromperie. »

    Ce n’est absolument pas une tromperie. Quand on instaure une taxe sur les vaches, ce ne sont pas les vaches qui paient la taxe. Toute taxe sur le travail est en réalité intégrée à la masse salariale. Tout ce que paie l’employeur, c’est ultimement ce qui n’est pas versé en salaire. Regardez en France : la part de la masse salariale dans la valeur ajoutée est stable, les salaires nets baissent juste au profit des cotisations sociales.

    « Quand ils insinuent que les réserves ainsi créées par ces deux programmes seront volées par un futur Congrès, détournées vers un but totalement étranger, ils attaquent l’intégrité et l’honneur du gouvernement américain lui-même. »

    Malheureusement, « ceux qui suggèrent cela » ont eu parfaitement raison. Les réserves créées ont servi à financer le déficit public…

    Roosevelt ment effrontément quand il déclare que le gouvernement précédent n’était pas interventionniste. Il l’était autant voire plus que le sien ! (au grand dam de l’Amérique d’ailleurs…)

    Le summum est atteint quand il parle du soutien aux agriculteurs. Pendant que des millions d’américains mouraient de faim, son gouvernement a fait détruire aux frais du contribuable des stocks agricoles…

    Roosevelt aurait dû se tenir à ses actions de mars 1933, les seules qui étaient en cohérence avec son programme électoral de 1932.

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  • Jacques Coeur // 03.01.2013 à 10h43

    Deux remarques pour mieux cerner le discours de FDR.

    La première donne raison à son discours lorsqu’il dénonce le pouvoir ploutocratique aux EUA, car celui-ci tenta un coup d’état en 1933.
    « Le 23 juillet, la BBC Radio 4 diffusa une émission de Mike Thomson intitulée The Washington Coup. Le sujet apparut d’abord comme une révélation. Un aspect spectaculaire est que les documents officiels produits par le journaliste semblent impliquer Prescott Bush, — père et grand’père des présidents Bush Sr. et Bush Jr., les 41ème et 43ème présidents des Etats-Unis, — dans une tentative de “coup d’Etat fasciste” aux USA en 1933. Cette sensation ne dépassa finalement pas le nom des Bush.
    En effet, quant au Washington Coup, il apparut très vite que l’événement était déjà documenté et théoriquement connu du public (quand le public veut s’informer). Il s’agit d’une tentative de coup d’Etat fasciste contre Franklin Delano Roosevelt (FDR) datant de 1933, organisé par certains puissants et richissimes capitaines de l’industrie et de la finance, avec le soutien de Wall Street. Dans ces milieux, les systèmes fasciste et nazi avaient très bonne presse.
    …  »
    http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=4294

    La deuxième remarque est un bémol quant au côté angélique de FDR. N’oublions pas que son éducation et sa position sociale était le fait d’une fortune acquise sur la misère des chinois grâce au traffic d’opium auquel s’était livré son grand-père.

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    • Fabrice // 03.01.2013 à 17h09

      @ Jacques Coeur, j’espère que vous n’êtes pas du genre de châtier le fils pour les crimes du père car qu’est ce qui vous différencie de celui que vous accusez dans ce cas, personne n’a de passé glorieux si on fouille plus ou moins loin mais ce qui importe ce sont les actes de son vivant.

      Certains diront que Roosevelt n’a rien fait pour empêcher le Pearl Harbor que ce soit vrai ou pas, l’important est que grâce à lui nous ne levons pas actuellement le bras droit sous le symbole d’une croix gammée. Il s’est réellement dressé contre les chevaliers de l’industrie financière comme jamais plus personne ne la fait depuis alors qu’ils avaient l’occasion (voir Obama à son accession au pouvoir, qui aurait pu être digne de son illustre prédécesseur mais s’est montre indigne du défi) .

      Après que ce ne soit pas parfait, vous ne verrez jamais une action qui ne soit pas critiquée surtout par ceux qui ne font rien de concret et se cantonne à ce rôle bien facile.

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      • Jacques Coeur // 04.01.2013 à 12h23

        « Après que ce ne soit pas parfait, vous ne verrez jamais une action qui ne soit pas critiquée surtout par ceux qui ne font rien de concret et se cantonne à ce rôle bien facile. »
        Tout à fait d’accord. Il se trouve que j’aurai pu écrire une tartine sur les éléments à charge contre FDR, mais comme vous le faites justement remarquer, il est facile de critiquer ; surtout un chef d’état qui souvent doit choisir entre le pire et le moins bon.

        Mon intervention a deux objectifs.
        Le premier est justement de faire apparaître les deux faces de la même pièce de façon à ne pas tomber dans la proskynèse béate d’un quelconque veau d’or. Garder l’esprit critique.
        Le deuxième est de mettre en avant la notion d’héritage volé. Aux States les indiens massacrés continuent de vivre dans des réserves, les esclaves noirs continuent d’être exploités. Alors certes « châtier le fils à la place du père » peut paraître injuste mais le bien mal acquis par le père doit-il profiter au fils ?

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        • Fabrice // 04.01.2013 à 14h35

          Seriez vous le descendant d’un riche esclavagiste renonceriez vous à ces biens ou rachèteriez vous par vos actions présentes ce passé peu glorieux ?

          Je connais peu de personnes qui renonceraient à leur biens ce qui ne changerait rien au passé et vous priverait d’influencer le monde par contre agir mieux que le passé pour sauver le pays ou vous vivez et agir pour combattre une nouvelle menace grâce à ces moyens d’après vous qu’est ce qui sera plus efficace ?

          Roosevelt n’était pas un ange mais un homme meilleur que bon nombre de ces contemporains il a fait ce qu’il pensait juste (surtout si on connaît le contexte et la mentalité de l’époque alors que bon nombre de gens voient son action avec la mentalité d’aujourd’hui ce qui est injuste et fausse une vision impartiale).

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          • Jacques Coeur // 05.01.2013 à 16h45

            « Seriez vous le descendant d’un riche esclavagiste renonceriez vous à ces biens ou rachèteriez vous par vos actions présentes ce passé peu glorieux ? »
            Pour moi la question ne se pose pas, quant au rachat je vous renvois à l’état des lieux.

            « Je connais peu de personnes qui renonceraient à leur biens ce qui ne changerait rien au passé et vous priverait d’influencer le monde par contre agir mieux que le passé pour sauver le pays ou vous vivez et agir pour combattre une nouvelle menace grâce à ces moyens d’après vous qu’est ce qui sera plus efficace ? »
            La famille Roosevelt fait amende honorable restitue les biens mal acquis et s’eclipse. Un autre président, peut-être plus honnête, prend la place.

            « il a fait ce qu’il pensait juste »
            Ben oui, comme tenter de mettre la main sur la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Pierre et Miquelon, l’Afrique du Nord ; tentative de mise sous tutelle de la France avec l’AMGOT ; impression de la monnaie française aux States ; évincement de de Gaulle au profit du malléable Giraud ; les divers traités qui assujettissaient l’Europe aux States ; …

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  • Vénus-Etoile du Berger // 03.01.2013 à 11h36

    Je suis blanche, ma fille est noire, je veille à son harmonie seule.

    Et j’ai plusieurs rêves remplis de lucidité.

    And « I have a dream » Martin Luther King

    Magnifique discours
    http://www.youtube.com/watch?v=8ryy7eP0kks

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    • Vénus-Etoile du Berger // 03.01.2013 à 18h00

      Le New Deal Noir
      en 1936 76% des électeurs noirs du nord ont voté pour Franklin Roosevelt.
      Franklin Roosevelt n’a toutefois pas modifié la ségrégation aucune mesure du New Deal n’abordaient directement des Noirs.

      Toutefois, l’Administration nationale de la jeunesse a entrepris des programmes d’éducation sur l’alphabétisation.

      En 1937 le boxeur noir Joe Louis envoie au tapis le champion en titre James Braddock et devint un héros de l’Amérique noire. .

      Seconde guerre mondiale
      de 1940 à 1945 3 millions de soldats de couleur ont été engagés
      L’armée est restée ségrégée.
      En 1945, Eisenhower intégra des troupes de soldats de couleur à des régiments blancs en difficulté et cette tentative fut couronnée de succès.
      En 1949 Harry Truman imposa la déségrégation de l’armée.

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  • Vénus-Etoile du Berger // 03.01.2013 à 12h46

    faits importants aux USA

    A partir du 6 mars 1933, toutes les banques sont fermées durant 4 jours.
    Le gouvernement prend le contrôle du système bancaire en le restructurant pour lutter contre la spéculation boursière afin d’éviter une faillite probable.
    Les banques d’affaires sont différenciées des établissements de dépôts.
    En avril 1933 on rompt avec l’étalon d’or et le dollar est dévalué de 40%.
    En août 1935, les USA créent un régime de retraite et une assurance chômage limitée à 6 mois qui exclue les travailleurs agricoles noirs.

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    • Vénus-Etoile du Berger // 03.01.2013 à 19h08

      le 5 février 1937, Roosevelt souhaite réformer la justice mais le congrès s’oppose.
      En 1937 les six derniers mois, les USA entrent en récession.
      10 millions de chômeurs
      la production industrielle chute de 30%
      En 1938 Roosevelt interdit le travail des enfants.

      Double Dip : le spectre de 1937 se rapproche
      Des déséquilibres économiques à la 1937

      Ainsi, « la combinaison actuelle entre une croissance décevante (…) et des doutes concernant la capacité des politiques à contrecarrer les chocs négatifs [affectant les marchés financiers]» rappelle la récession américaine de 1937 au souvenir des spécialistes d’ING IM. En effet, après, 1933, une période de reprise économique vigoureuse avait succédé à la crise de 1929. Mais dès 1937, « des politiques d’austérité fiscale et monétaire avaient été mises en place, par peur de l’inflation et du surendettement, » relate-t-on chez ING IM. Dans une telle situation, ING IM rappelle que « ce n’est pas tant le montant de la dette qui importe mais le déséquilibre dans sa répartition entre les agents et les secteurs. »

      http://mobile.sicavonline.fr/index.cfm?action=m_actu&ida=485853

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  • dadone // 03.01.2013 à 14h44

    Notre époque et celle de 1936 n’ont absolument rien a voir.
    A cette époque, bien qu’il y ait des réticences parmi les riches, il y avait une telle réserve de croissance qu’au final tout le monde sera gagnant dans le changement, les pauvres moins pauvres les riches plus riches…
    Tout autre est la situation aujourd’hui, la fin de la domination de l’oligarchie financière entraînera la ruine de tous. Et il n’y aura plus que des perdants au moins dans un premier temps, c’est pour cette raison que le changement est impossible avant effondrement complet.

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    • Ardéchoix // 03.01.2013 à 14h59

      @ dadone
      Le changement est possible avant l’effondrement annoncé , c’est simplement une affaire de choix (si on a pas trop hypothéqué l’avenir)

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      • dadone // 03.01.2013 à 15h19

        A bon lesquels choix ?
        Jamais, et pourtant j’ai beaucoup lu ni dans aucun livre ni sur aucun forum, je n’ai eut accès à un semblant de solution réaliste. Trop d’intérêts en jeu, trop d’inertie…
        Sur ce point je rejoint totalement l’article de Charles Sannat, Que faire ? (ma réponse rien… ).
        http://www.24hgold.com/francais/contributor.aspx?article=4081077236G10020&contributor=Charles+Sannat
        Après effondrement, c’est une autre histoire qui commence…

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        • Ardéchoix // 03.01.2013 à 15h48

          @ dadone
          Pour ma part ,
          Question alimentaire mangé moins et mieux en privilégiant les circuits court : magasin paysan , produits fermiers à un coût égal voir moins important qu’en grande surface . Éviter si l’on peut les crédits , pour avoir à tout moment liberté d’action .Arrêté de voir la croissance argent comme une finalité à nos vie .Numérique , rester maitre de tout appareil ,ordi téléphone etc .Ce n’est qu’un début de solution désolé 🙂

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          • dadone // 03.01.2013 à 17h34

            Cela, c’est une réponse individuelle, je parle de réponse collective à l’échelle d’un pays…et pas de prise de conscience individus par individus ce qui peut durer mille ans…
            De plus l’effroyable gâchis de notre société c’est pas la consommation individuelle, c’est le fonctionnement mêmes des entreprises qui constamment sont obligés d’investir et de réclamer des aides pour tenir face à la concurrence.
            Donc désolé votre réponse ne fonctionne pas…

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          • pasdefil // 03.01.2013 à 21h12

            @ dadone 17h34

            Si je peux me permettre …
            Je pense que réponse individuelle et réponse collective ne s’excluent pas l’une l’autre ..
            … et peut-être même que la somme des réponses individuelles , en refusant l’envie, la reconnaissance de l’argent comme symbole de « réussite » , en refusant aussi la dépendance aux banques ( éviter le crédit) , pourrait conduire à une autonomie qui permettrait d’attendre une réponse « collective », quoi que ça veuille dire …

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        • hema // 03.01.2013 à 21h23

          @Dadone
          Article de charles Sannat trés interessant et bien construit bien que correspondant au simple bons sens que beaucoup partagent ici, par contre la conclusion est gratinée, « Achetez de l’or et tout ira bien pour vous »
          Ce type à visblement compris dans quel monde on vit, mais il a jugé (à la difference d’Olivier) la tâche d’en changer beaucoup trop fatigante, en gros il suffit d’attendre et d’en profiter. Pas vraiment ce que je sais faire :), je le regrette parfois, mais je ne peux pas changer de A à Z.

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    • chris06 // 03.01.2013 à 15h24

      @dadone,

      d’accord avec ta première phrase (1936 et aujourd’hui n’ont rien à voir), quand à « l’effondrement complet du système », ça veut dire quoi, concrètement, pour toi? Que toute l’économie s’arrête, le système de paiement se bloque, les réseaux de distribution en nourriture, eau, électricité, etc… arrêtent de fonctionner?

      Même si un tel scénario est plausible, ce que je me demande, c’est ce qui arrive dans les semaines, mois qui suivent? Les peuples font appel à des dictatures totalitaires et hyper musclées pour rétablir l’ordre à n’importe quel prix?

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      • dadone // 03.01.2013 à 15h37

        Cela dépendra énormément des pays…
        Chacun aura une réaction qui lui sera propre.
        Par effondrement il suffit de se référer à l’histoire et même l' »histoire récente, celle de l’Argentine
        Donc une paupérisation massive de la population suivit d’une lente reconstruction
        Donc tpout n’a

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        • chris06 // 03.01.2013 à 15h48

          l’Argentine ce n’était pas l’effondrement complet du système. Et en plus ça a été plannifié avant que le défaut n’ait lieu. L’oligarchie financière dominante en Argentine est restée dominante après. Et l’Argentine a bénéficié d’une croissance rapide après l’abandon du dollar/Peso fixe.

          Si je reprends ta ligne de raisonnement dans ton commentaire plus haut, l’effondrement complet du système, s’il a lieu, risque fort d’avoir des conséquences très différentes.

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          • dadone // 03.01.2013 à 16h16

            Bien évidemment lorsqu’un pays s’effondre tout seul cela n’a pas les mêmes conséquences que lorsque que ce sont tous les pays qui sont en cessation de paiement…
            L’Argentine est donc une image, pas la réalité de ce qui nous attend qui sera un mélange d’Argentine, de fin d’URSS et de fin de première guerre mondiale associés à des d’idées révolutionnaires sans référence à l’idéologie communisme.

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          • chris06 // 03.01.2013 à 16h34

            sauf que ni en Argentine, ni à la fin de la première guerre mondiale, n’y a t’il eu, ni effondrement complet ni changement de système, l’économie capitaliste de marchés a perduré, avec quelques retouches modiques.
            Et à la fin de l’URSS, où il y a eu, là, changement de système, ils sont venus à l’économie capitaliste de marchés (à leur sauce mais peu importe).

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      • dadone // 03.01.2013 à 15h42

        Donc tout n’arrête pas de fonctionner mais c’en ait fini de la mondialisation (la, la référence historique est la première guerre mondiale) et je pense la fin de la domination capital/haute bourgeoisie/haute fonction publique. La encore on peut de référer à la révolution fraciase avce la fin de lal’après première guerre mondiale, certain pays ont en effet essayé un nouveau système…

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        • dadone // 03.01.2013 à 15h46

          là on peut se référer à la révolution française avec la fin de la domination Foncier/Noblesse/Eglise et à la première guerre mondiale où certains pays ont tourné le dos au capitalisme.
          Un nouveau monde est à construire qui sera sensiblement différent de celui que nous connaissons…

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          • bizbee // 03.01.2013 à 15h51

            « Un nouveau monde est à construire qui sera sensiblement différent de celui que nous connaissons… »

            Amen

            et merci pour cette prophétie bien précise…

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          • dadone // 03.01.2013 à 16h01

            Qui aurait pu deviner le monde qui a suivit la révolution Française ou la révolution Russe ?. D’infimes éléments peuvent influencer considérablement le cours de l’Histoire.
            Que ce serait’il passé si Lénine avait vécus une bonne dizaines d’années supplémentaires ?
            La Russie aurait eut le même destin, et le monde par conséquent ? Lénine étant remarquablement lucide n’aurait jamais permis une alliance contre nature avec le nazisme …et la seconde guerre mondiale n’aurait jamais eut lieu….
            Et pour qu’elle raisons Lénine est mort prématurément ? par ce qu’un un éclat de balle était resté loger dans son cerveau, évènement infime…

            D’ailleurs à mon sens l’évolution majeure de l’espèce humaine ce sera justement de ne pas être influencé par des éléments infimes…

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          • bizbee // 03.01.2013 à 16h28

            ah? domage, t’avais l’air si sur de toi quand tu annoncais « l’effondrement complet » que j’aurais bien aimé savoir ce que « un monde qui sera sensiblement différent de celui que nous connaissons » voulait dire…

            en somme, a toute époque et ce depuis 10 000 ans, on peut prophétiser sans trop prendre de risque:
            “Un nouveau monde est à construire qui sera sensiblement différent de celui que nous connaissons…”

            et si « un effondrement complet » est à attendre, mais qu’il « dépend énormément des pays », et puis aussi de la période, et du contexte global pendant qu’on y est… là aussi encore des pronostiques un peu faciles, non…?

            vous aussi construisez un bunker avec plein de boites de cassoulet?
            que diable, un peu d’imagination! que nous prévoyez nous?
            -une nuée de criquets
            -un super-virus
            -un cataclysme nucléaire (trop hasbeen)
            -une 3eme guerre mondiale
            -un froid polaire, a moins que ça soit un four solaire?
            -une armée de pirates du web
            -des dictatures et des goulags à gogo
            -une famine mondiale
            -plus de supermarché, plus d’ipad, plus de voiture, plus de retraite, plus de sécu,…là c’est vraiment la fin…on me dit dans l’oreillette qu’à haïti ils ne le voient pas comme ça…

            je sais pas mouillez vous un peu, parce que là c’est un peu léger

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          • Opps’ // 03.01.2013 à 16h39

            Relis bien la révolution française dadone .

            Une fois la révolution ruinée sa banqueroute des assignats (Ancêtre du Q.E. ….) , une fois celle de 1848 ruinée par son idéalisme lyrique lamartinien , une fois celle de 1870 ruinée par son idéalisme si ardent mais si aveugle, ce sera toujours le triomphe de la bourgeoisie au final , de la rente et du capital , la fin de la noblesse certes mais aussi de celle des corporations qui assuraient aussi des solidarités , et le début de l’ère industrielle aux conditions de vie et de travail épouvantables , jusqu’au règne de Napoléon III le « petit » , (où le philantropisme semi-autoritaire s’épanouit) qui posera les bases d’un essor permettant des conquêtes sociales sous la 3ième république.

            Quant à Lénine , aucun fait objectif ne donne le signe qu’il aurait été moins ‘réaliste’ que Staline . Probablement qu’il aurait été moins ‘boucher » et plus raffiné que lui , oui , son caractère psychologique allant dans ce sens.

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          • dadone // 03.01.2013 à 16h48

            @Bizbee
            Pardon, je me suis lourdement trompé, ce post annule le précédents ainsi que tous ceux qui l’on précédé et tous ceux qui suivront…
            La France, l’Europe et le monde va devenir plus compétitif, par conséquent la croissance va revenir, il faudra faire un petit effort pour tous, peu être un peu plus pour les plus riches et les dettes vont être remboursée et avec la technologie que l’on a, on trouvera trouvera toujours des solutions au réchauffement climatique.
            Ainsi la population va de stabiliser au niveau de la dizaine de milliards d’individus avec un monde de moins en moins inégalitaire afin que tous le monde puisse vivre et être éduquées dans conditions décentes.
            Mea culpa…
            Amen

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            • Ardéchoix // 03.01.2013 à 16h56

              @ dadone
              Une phrase de Franklin D. Roosevelt « La seule chose dont on doit avoir peur , c’est de la peur elle-même »

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          • dadone // 03.01.2013 à 16h55

            @Opps »
            Et il vrai qu’a la fin de révolution Russe c’est la bourgeoisie qui a conservé le pouvoir. Idem pour la révolution chinoise…
            Je connais très bien la révolution Française et je ne l’ai cité que pour dire que le passage de l’ancien régime au nouveau régime a donné un monde radicalement différent ou la domination foncier/noblesse/Eglise a laissé place à la domination capital/bourgeoisie/haute fonction publique et ce triptyque qui sera remplacé après effondrement du système.

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          • chris06 // 03.01.2013 à 16h57

            @dadone,

            ce qu’il y a, c’est qu’entre ce scénario rose bonbon auquel plus personne ne croit, et un « effondrement complet du système » qui donne lieu à un nouveau monde à reconstruire selon des principes qui restent à trouver, il y a toute une série de possibilités intermédiaires…

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          • bizbee // 03.01.2013 à 16h57

            @dadone
            je n’ai pas dis celà non plus tu remarqueras… mm plutôt l’inverse … mais je ne me gausse pas dans cet état de fait comme si c’était prédéstiné…et du coup ne pas avoir à agir…

            a trop vouloir crier au loup sans en apporter de preuve, le message se dilue et perd en crédibilité (ce qui est dramatique au vu des enjeux)

            suis l’exemple de BA par exemple qui a un discours de propagande anti-europe très très bien rodé et qui, j’en suis persuadé, rallie progressivement un grd nombre de fidèle… c’est un peu comme la spéculation, s’il faut faire de la surenchère de fin du monde, autant prendre des actions chez apocalypse.com

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          • bizbee // 03.01.2013 à 17h13

            n’empèche dadone, que le monde rose bonbon que tu dépeins se rapproche furieusement des conclusions du rapport « Global Trend 2030 » de la CIA…

            http://gt2030.com/

            mais bon, en mm tps, c’est des conspirateurs à la CIA, c’est évident qu’ils ont prévus de s’envoler sur mars bien avant « l’effondrement », mais qu’ils disent ça juste pour se remplir les poches avant…hein?

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          • dadone // 03.01.2013 à 17h14

            @Chris06
            Cela été le point de départ de la discussion, je n’ai jamais entrevu de solutions..ni ici ni ailleurs…
            En revanche comme Charles Sannat, comme Dmtry Orlov et biens d’autres, je crois à l’effondrement d’un système que j’ai profondément étudié pour savoir qu’il est en bout de course…
            En revanche ce qui est vraiment étonnant, c’est ne pas pas comprendre qu’une concurrence de tous contre tous, autrement dit une guerre économique totale pour acquérir à son seul profit la richesse, conduit inévitablement au désastre.
            C’est comme si quelqu’un affirmait que la guerre armée pouvait être une source d’enrichissement, c’était peu être vrai pour la gagnant il y a fort longtemps mais depuis la première guerre mondiale plus personne n’y croit…

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          • chris06 // 03.01.2013 à 18h19

            @dadone,

            « En revanche ce qui est vraiment étonnant, c’est ne pas pas comprendre qu’une concurrence de tous contre tous, autrement dit une guerre économique totale pour acquérir à son seul profit la richesse, conduit inévitablement au désastre. »

            mais je le comprends tout à fait, ça me paraît même être une évidence…

            et j’ajouterais même que le mot « désastre » pourrait être un scénario apocalyptique (genre guerre thermonucléaire mondiale et autres joyeusetés comme un dépassement du seuil de réchauffement climatique entraînant une relâche d’une quantité astronomique de Méthane du permafrost ou des fonds océaniques éradiquant sinon toute au moins la majeur partie de l’humanité).

            Tout ce que je dis, c’est qu’entre ce scénario hyper noir du désastre apocalyptique et le scénario rose bonbon que tu décrivait plus haut, il y a toute une série de scénarios intermédiaires, des nuances de gris entre le noir et et le rose bonbon.

            Tout dépend de…? De quoi au fait, là est la question!

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          • dadone // 03.01.2013 à 18h47

            @Chris06
            Moi je veux bien d’autres scénarios mais je n’en ai jamais trouvé de crédible…
            Lorsque toutes l’économie repose sur un vecteur monétaire qui ne repose plus sur rien tant la monnaie est désormais décorellé de la réalité, un arrive un beau jour ou plus personne ne voudra de cette monnaie pour échanger quoi ce soit.
            Et que fait un système qui n’a plus de vecteur d’échange ?
            Il s’arrête le temps d’en trouver un nouveau et cela prend du temps car la confiance dans ce nouveau vecteur met du temps à venir…
            Il y aura donc un très mauvais moment à passer pour rebâtir le système mais comme ce mauvais moment aura profondément marqué les esprits, des solutions alternatives seront alors mise en place pour éviter de nouveau un désastre.
            Solutions optimistes :
            L’économie sera repensée sous l’angle de la collaboration/complémentarité et non de la concurrence.
            Cela impose qu’il n’y ait plus de sous système qui ne pense qu’a s’enrichir au détriment des autres.
            La notion de richesse sera obsolète, l’accumulation du capital également, le système financier tel que nous le connaissons n’existera plus.

            Solutions pessimistes :
            C’est sans limite, dictatures, guerres, émeutes, famines, etc…

            La nuance se situe entre ces deux extrêmes et non dans la continuation d’un capitalisme mondialisé tel que nous le connaissons…

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          • dadone // 03.01.2013 à 19h17

            @Chris06
            « mais je le comprends tout à fait, ça me paraît même être une évidence… »
            Evidence pas partagé par tout le monde quant on entend à longueur de journée le gouvernement nous dire qu’il fait tout pour rendre la France plus compétitive et qu’ainsi on pourra retrouver le chemin de la prospérité.
            C’est sûr, nos concurrent ils vont rester bien gentiment les bras croisés en attendant d’être rattrapés..
            Quant j’entends de tels discours d’abrutis, j’ai comme un doute quant à l’évidence…

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          • chris06 // 03.01.2013 à 19h27

            @dadone,

            « Lorsque toutes l’économie repose sur un vecteur monétaire qui ne repose plus sur rien tant la monnaie est désormais décorellé de la réalité, un arrive un beau jour ou plus personne ne voudra de cette monnaie pour échanger quoi ce soit. »

            oui, mais on en est pas encore là, pourquoi crois tu qu’ils attendraient d’en arriver là (la perte de confiance irrémédiable en les monnaies de réserve, dollar, euro, yen ,etc…) avant de changer le système monétaire?

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          • bizbee // 04.01.2013 à 13h00

            @dadone
            désolé de revenir à la charge, mais je crois que tu n’as toujours pas répondu à la question que Chris et moi t’avons posé dés le départ…

            – tu parles d’un effondrement du système… ok
            – on te demandecomment il sera, s’il sera bien complet, tu réponds;
            « Cela dépendra énormément des pays… »
            « Un nouveau monde est à construire qui sera sensiblement différent de celui que nous connaissons… »

            – puis comme on insiste, tu précises un peu
            « Donc tout n’arrête pas de fonctionner mais c’en ait fini de la mondialisation (la, la référence historique est la première guerre mondiale) et je pense la fin de la domination capital/haute bourgeoisie/haute fonction publique. »
            Mais c’est encore vraiment très vague, et tu n’y apportes aucun arguments. Alors on veut encore en savoir plus..

            – alors tu te couvres
            « D’infimes éléments peuvent influencer considérablement le cours de l’Histoire. »

            – sur ce chris joue le jeu et te réponds :
            « ce qu’il y a, c’est qu’entre ce scénario rose bonbon auquel plus personne ne croit, et un “effondrement complet du système” qui donne lieu à un nouveau monde à reconstruire selon des principes qui restent à trouver, il y a toute une série de possibilités intermédiaires… »

            – mais là tu insistes et tu sors
            « Moi je veux bien d’autres scénarios mais je n’en ai jamais trouvé de crédible… »
            pourtant tu as dis juste avant, que d’infimes évenement pouvaient influencer le cours de l’histoire; donc c’est un scénario que d’infimes évenements peuvent influencer mais qui sera « l’effondrement complet » dans tout les cas? je comprends pas…

            « Moi je veux bien d’autres scénarios mais je n’en ai jamais trouvé de crédible… »

            TU N’AS TOUJOURS PAS EXPLICITE QUEL ETAIT TON SCENARIO !!
            tu tournes en boucle pour nous annoncé la fin d’un monde…
            ok, on veux bien te suivre, mais plutôt que redonner les causes de cet effondrement, encore et encore, quel est donc ce scénario qui te permet d’affirmer qu’il n’y en aura pas d’autres possibles ??

            J’ai surement l’air chiant, mais le but de cette demande c’est de faire comprendre que si toutes les données nous annonce une « catastrophe », (mais concrètement c’est très très vague une « catastrophe »!), on ne sait rien du tout de ce qui va se passer.
            Et que répéter que le monde va s’efondrer, sans dire comment, ne fait qu’alimenter une peur qui ne servira qu’aux extrèmes dans les moments les plus critiques.
            Et si tu t’inquiètes que certains ne semblent pas conscient que l’avenir se drappe de noir (surtt pour les zones de conflits et les pays déjà développés), tu as raison, mais 1) ils ne sont surement pas sur ce site
            2) faut pas non plus prendre les gens pour des cons,
            3) a force de répéter que tout va aller ma sans rien expliquer, le message perd de sa puissance

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        • dadone // 03.01.2013 à 19h48

          @Chris06
          Ce ne sont pas les monnaies nominalement qui sont causes c’est l’endettement, les monnaies n’étant que le support de cet endettement.
          Une reforme monétaire ne peut rien contre l’endettement et les déséquilibre qui y a conduit.
          J’ai une hypothèse : elle vaut ce qu’elle vaut mais n’est pas dénué de fondement.
          Les Chinois veulent reprendre un leadership millénaire sur le monde.
          Dans la guerre économique actuelle, l’obstacle à ce renouveau ce sont les USA.et leur puissance militaire.
          La Chine est consciente que le $ est à terme condamné, elle fait donc tout pour diversifier ses échanges hors $. Une véritable stratégie de joueur de GO se met progressivement en place, lorsque le « partenaire » US sera étouffé sous les dettes et dans l’impossibilité de se redresser, il ne restera plus qu’a lancer l’estocade finale en disant publiquement qu’elle n’achètera plus de bon du trésor américains en raison de l’insolvabilité du pays. Et le $ s’effondrera…et les USA avec.
          Certes cette politique est coûteuse et sera coûteuse mais qu’on fait les USA pour accélérer l’ effondrement de l’URSS ? Une course aux armements qui a fini de disloquer l’empire soviétique…

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  • Jean-Luc // 03.01.2013 à 19h29

    Finalement, entre Roosevelt et Eisenhower, entre 36 et 61, il n’y a pas tant de différences que cela dans les discours.

    Merci pour ces traductions en tous cas et meilleurs vœux à tous.

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  • Vénus-Etoile du Berger // 03.01.2013 à 19h44

    2012, une belle année pour les milliardaires
    Selon l’indice Bloomberg, les personnes les plus riches de la planète ont vu leur revenu net total augmenter de 241 milliards de dollars en 2012.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202476579696-2012-une-belle-annee-pour-les-milliardaires-525316.php

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  • Jean-Gabriel Mahéo // 03.01.2013 à 20h53

    Merci pour la traduction de cet excellent discours. Je suis systématiquement frappé par la qualité du dialogue que FDR a engagé et maintenu, tout au long de ses mandats, avec le peuple américain – et avec le monde.
    J’ai travaillé en amateur depuis 2008 à la traduction et à la mise à disposition de textes, livres et discours de FDR, lesquels me semblaient essentiel pour comprendre et résoudre la crise contemporaine.
    Ils se trouvent ici : http://www.larecherchedubonheur.com/article-14473392.html

    Bonne continuation.

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  • Dan // 03.01.2013 à 22h05

    Bloomberg est vraiment stupide ! quelle réussite de faire croire que la richesse des nantis a augmenté de 241 milliards.Mais ces milliards c’est du vent , des montagnes de dettes qui n’a aucune valeur que celle de zero . Il aurat été plus génial de dire que nous devons revenir au standart or , le reste c’est de la cavalerie à grande échelle qui va prépciper la finance mondiale dans le néant.

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  • Marcus // 03.01.2013 à 23h33

    Débat très intéressant où j’ai particulièrement apprécié les interventions de « danone »

    A++

    Marc

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    • bizbee // 04.01.2013 à 12h36

      heureusement que t’es là pour distribuer les bons points…
      d’ailleurs c’est dadone, pas danone…

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      • dadone // 04.01.2013 à 18h30

        Que je sache j’ai esquissé deux scénarios post effondrement plus en amont.
        Pour le scénario pessimiste plus de détails c’est Madame Soleil…
        Pour le scénario optimiste, je pourrais donner plus de détails mais j’ai donné les grandes tendances…

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  • Macarel // 04.01.2013 à 14h33

    S’il faut de tels hommes d’Etat en des temps difficiles, c’est parce qu’il en est d’autres qui avant eux ont accumulé conneries sur conneries, malheureusement FDR n’a pu empêcher la guerre. Sans doute parce que la quantité de conneries accumulées était trop grande et, avaient conduit à un point de non retour.
    Mais indiscutablement FDR était un « grand bonhomme ».
    Aujourd’hui dans le cadre d’une crise historique, nous sommes gouvernés par des boutiquiers, qui en terme de conneries en connaissent un rayon. Cela ne présage rien de bon pour l’avenir.

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  • medomai // 04.01.2013 à 22h13

    Bonjour Olivier,

    Excusez-moi d’exprimer ma tristesse après ce si beau discours, non à cause de ce discours, non à cause de sa beauté, mais à cause des étranges déplorations qui suivent dans nos réflexions à tous.

    Je pleurerai non pas la disparition des « grands politiques » dans notre époque, mais plutôt pour en voir ici confirmée la cause.

    Nous avons de mauvais politiciens parce que nous les méritons. Parce que nous ne sommes que des « consommateurs » qui déplorent qu’on ne leur offre pas sur un plateau enfin le grand chef, l’homme courageux et libre que nous espérons pouvoir « utiliser » et mettre à notre service. Belle démocratie que celle qui ne se conçoit que comme le choix d’un homme, plutôt que du combat. On sent le citoyen tout essoufflé lorsqu’il sort du bureau de vote : ça va, ça ne vous fatigue pas trop de laisser tomber le bulletin dans l’urne ?

    Mais bon dieu qui sommes-nous devenus pour croire que c’est toujours aux autres de se battre pour nous, de bien parler pour nous, de penser pour nous ? Pourquoi ne pas nous débarasser, pendant que nous y sommes, de la peine de vivre libres ?

    Paresse et lâcheté sont les causes qui font qu’un si grand nombre d’hommes, après que la nature les eût affranchi de l’état de tutelle, y restent pourtant volontiers toute leur vie.

    Nous n’avons que la politique que nous méritons. Nous n’avons que les politiciens que nous méritons. Nous n’avons que les banques que nous méritons. Nous n’avons que la misère que nous méritons. Men who think like slaves deserve slavery.

    Il n’y a plus de Roosevelt aux Etats-Unis, pour les mêmes raisons qu’il n’y a plus de Victor Hugo en France. Il n’y a plus de Victor Hugo en France pour les mêmes raisons qu’il n’y a plus de Cincinnatus à Rome. Parce que plus personne n’a la présence d’esprit de se rappeler qu’on ne peut se sauver que par son propre effort. L’histoire n’est programmée ni pour le bien ni pour le mal. Elle n’est que ce que l’homme essaiera de la faire. Aussitôt qu’il renoncera à son PROPRE effort elle suivra la pente qui est, qui a toujours été la sienne : la lente dégradation des choses avec et par le temps.

    Facile de cracher sur les « médiocres » qui nous gouvernent en sirotant un blanc-cassis au bar-tabac de la rue du général Boulanger.

    Et vous, vous feriez quoi, assis dans le même fauteuil ?

    Au plaisir de vous lire.

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    • Macarel // 05.01.2013 à 00h13

      J’ai souvenir d’un printemps 2005, où le peuple a exprimé son refus d’une certaine Europe.
      Que croyez-vous qu’il advint, les dirigeants ignorèrent le verdict des urnes.
      Comme quoi, les dirigeants font quelquefois « preuve de courage », lorsqu’il s’agit de bafouer la volonté populaire.
      FDR, lui, voulait reprendre le pouvoir des mains de la ploutocratie, pour le redonner au peuple.
      Les dirigeants actuels, transfèrent la souveraineté du peuple vers la ploutocratie.
      Cela fait une grande différence.

      « J’apprends que le gouvernement estime que le peuple à ‘trahi la confiance du régime’ et ‘devra travailler dur pour regagner la confiance des autorités’. A ce stade, ne serait-il plus simple de dissoudre le peuple et d’en élire un autre? »
      Bertold Brecht

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  • Christophe Vieren // 06.01.2013 à 18h05

    Je viens de découvrir – grâce à l’article de Mediapart : « Roosevelt contre les banksters, une histoire contemporaine, oct.2012 – l’existence de ce documentaire : « ROOSEVELT, la crise et nous »

    L’auteur en est Hélène Desplanques, avec la complicité de Curtis Roosevelt, le petit-fils de Franklin D.Roosevelt, qui, à 82 ans poursuit le combat de son grand-père contre les banksters.

    A regarder tout de suite:
    Un montage de 12 minutes qui vous donnera un avant-goût du Documentaire, en vente sur cette même page.

    Dommage que le comité Roosevelt2012 n’en fasse pas la promotion sur son site. J’m’en vais leur tirer les oreilles !

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