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26.avril.202126.4.2021 // Les Crises

Royaume-Uni : Plus d’un million de personnes déclarent souffrir d’un Covid long

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Source : Statista.com, Martin Armstrong

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Selon les derniers chiffres de l’Office for National Statistics britannique (ONS), on estime à plus d’un million le nombre de personnes souffrant de Covid long au Royaume-Uni au cours des quatre semaines précédant le 6 mars. Le Covid long est défini comme « des symptômes persistant plus de quatre semaines après le premier épisode suspecté de coronavirus et qui ne s’expliquent pas par autre chose ». Comme le montre le graphique ci-dessous, si 420 000 personnes déclarent que cela ne les limite pas dans leurs activités quotidiennes, 674 000 personnes éprouvent à un certain degré des difficultés à cet égard.

Notez que ces chiffres représentent les symptômes « tels qu’ils sont ressentis par les participants à l’étude, plutôt que par un diagnostique clinique de Covid-19 persistant symptomatique ou syndrome post-Covid-19. » La source ajoute que, bien qu’« il n’existe pas de définition universellement reconnue du Covid long, celui-ci couvre un large éventail de symptômes tels que de la fatigue, des douleurs musculaires et des difficultés à se concentrer. »

Source : Statista.com, Martin Armstrong – 01/04/2021


Prévalence des symptômes persistant après une infection au coronavirus (Covid-19) au Royaume-Uni

Source : ons.gov.uk – Daniel Ayoubkhani – 01/04/2021
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Estimation de la prévalence de « Covid long » auto-déclarés et de la durée des symptômes persistants à la suite d’une infection confirmée au coronavirus, à partir des données de l’enquête britannique sur les infections au coronavirus (Covid-19) qui s’est terminée le 6 mars 2021.

Points principaux

Au cours de la période de quatre semaines qui s’est terminée le 6 mars 2021, environ 1,1 million de personnes vivant dans des ménages du Royaume-Uni ont déclaré avoir été atteintes par un Covid long (symptômes persistant plus de quatre semaines après le premier épisode suspecté de coronavirus (Covid-19) et ne s’expliquant pas par autre chose).

Les estimations présentées dans cette analyse concernent les Covid longs auto-déclarés, tels qu’ils sont ressentis par les participants à l’étude, plutôt que par un diagnostique clinique de Covid-19 persistant symptomatique ou syndrome post-Covid-19. Il n’existe pas de définition universellement reconnue du Covid long, mais celui-ci couvre un large éventail de symptômes tels que de la fatigue, des douleurs musculaires et des difficultés à se concentrer.

Les symptômes auto-déclarés du Covid long affectaient négativement les activités quotidiennes de 674 000 personnes en ménage au Royaume-Uni, 196 000 de ces individus déclarant que leur capacité à effectuer des activités quotidiennes avait été très limitée.

Parmi les personnes déclarant avoir un Covid long, 697 000 ont eu (ou ont soupçonné avoir) une Covid-19 pour la première fois au moins 12 semaines auparavant, et 70 000 ont eu (ou ont soupçonné avoir) une Covid-19 au moins un an auparavant.

Les taux de prévalence des Covid longs auto-déclarés étaient plus élevés chez les personnes âgées de 35 à 69 ans, les femmes, les personnes vivant dans les zones les plus défavorisées, les professionnels de santé ou de l’aide sociale et chez les personnes souffrant d’un problème de santé préexistant limitant leurs activités. Il n’est toutefois pas possible de dire si ces tendances sont dues à des différences dans le risque de contamination par le coronavirus ou dans la susceptibilité à subir un Covid long après une infection.

Ces estimations fournissent une mesure de la prévalence du Covid long auto-déclaré dans l’ensemble de la population et reflètent à la fois le risque d’être contaminé par le coronavirus et le risque de développer un Covid long après une infection. Pour étudier la seconde de ces composantes, nous avons examiné la durée des symptômes auto-déclarés après une infection confirmée.

Parmi un échantillon de plus de 20 000 participants à l’étude qui ont été testés positifs à la Covid-19 entre le 26 avril 2020 et le 6 mars 2021, 13,7 % ont continué à présenter des symptômes pendant au moins 12 semaines. Ce chiffre est huit fois plus élevé que dans un groupe témoin de participants qui n’ont probablement pas été infectés par la Covid-19, ce qui suggère que la prévalence des symptômes persistant après une infection par un coronavirus est plus élevée que dans la population générale.

Parmi les participants à l’étude qui ont été testés positifs pour la Covid-19, la prévalence des symptômes 12 semaines après l’infection était plus élevée chez les femmes (14,7 %) que chez les hommes (12,7 %) et était la plus élevée chez les personnes âgées de 25 à 34 ans (18,2 %).

Commentaires du statisticien

« L’Office for National Statistics britannique (ONS) estime que plus d’un million de personnes au Royaume-Uni faisaient part de symptômes associés au Covid long au début du mois de mars 2021, plus des deux tiers de ces individus ayant eu (ou soupçonnant avoir eu) la Covid-19 au moins 12 semaines auparavant. On estime que 674 000 personnes ont déclaré que leurs symptômes ont eu un impact négatif sur leur capacité à effectuer leurs activités quotidiennes. Les personnes testées positives à la Covid-19 sont environ huit fois plus susceptibles de souffrir de symptômes prolongés que ceux observés dans la population générale. »

Ben Humberstone, Directeur d’Analyse de la santé et événements de la vie, Office for National Statistics

Il s’agit de notre première analyse de nouvelles données, notre compréhension de celles-ci et leur qualité s’amélioreront avec le temps. Le Covid long est un phénomène émergent qui n’est pas encore totalement compris. Les estimations présentées dans cette version sont expérimentales. Il s’agit d’une série de statistiques qui sont en phase de test et qui ne sont pas encore totalement développées.

Source : ons.gov.uk – Daniel Ayoubkhani – 01/04/2021
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Commentaire recommandé

Bebebe // 26.04.2021 à 08h57

« Vivre avec les virus » : une stratégie dangereuse, qui expose la population tout entière à une infection dont on ne connaît aucunement les conséquences à long terme, tout en empêchant les activités économiques de reprendre complètement pour ne pas faire flamber l’épidémie. Les dégâts sur la santé et sur l’économie en somme.

« Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur, vous avez choisir le déshonneur vous aurez la guerre »

18 réactions et commentaires

  • Bebebe // 26.04.2021 à 08h57

    « Vivre avec les virus » : une stratégie dangereuse, qui expose la population tout entière à une infection dont on ne connaît aucunement les conséquences à long terme, tout en empêchant les activités économiques de reprendre complètement pour ne pas faire flamber l’épidémie. Les dégâts sur la santé et sur l’économie en somme.

    « Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur, vous avez choisir le déshonneur vous aurez la guerre »

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  • Calal // 26.04.2021 à 09h22

    D’après certains, on vit depuis toujours avec les virus.ils seraient en équilibre avec notre système immunitaire dans notre corps. De nombreux virus hivernaux stationneraient dans nos poumons et ne s’activeraient que lorsque la température dans nos poumons descendrait assez bas ( il faudrait toujours préchauffer l’air froid que l’on respire par un cache- nez cache bouche façon cagoule de moto) .
    Le problème serait donc une déficience des systèmes immunitaire d’une grande partie de la population du sûrement a un manque de vitamines et d’oligo éléments. Je me demande même si les troubles compulsifs de l’appétit ne sont pas une recherche inconsciente de ces nutriments dans une alimentation industrielle qui en est dépourvue.

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    • Sandrine // 26.04.2021 à 09h48

      Merci Calal pour cette info.
      Pourriez-vous nous fournir un lien pour que nous sachions d’où vous la tenez et sur quelles études elle repose?

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      • Paul // 26.04.2021 à 13h14

        « Il est maintenant aussi établi que la bonne santé de nos poumons est, entre autres choses, liée à l’équilibre qui s’est établi entre les différentes familles de microorganismes qui le peuplent. Lorsque nous prenons froid, il est probable que certains germes prolifèrent plus vite que les autres. Il est aussi possible, ajoute Laurent Nicod, «que notre système immunitaire lutte moins bien contre certaines souches, notamment contre des virus pathogènes dont nous sommes tous porteurs et qui reprennent alors le dessus».
        Ce ne sont encore que des hypothèses. »
        https://www.planetesante.ch/Magazine/Sante-au-quotidien/Froid-et-sante/En-hiver-les-virus-ont-plus-de-chances-d-infecter-vos-poumons

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      • Calal // 26.04.2021 à 13h22

        Elle reposerait.
        Tout mon commentaire est au conditionnel. Faites en ce que vous voulez, c’est cadeau et je ne vous facture rien pour cela.

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    • Orhan // 26.04.2021 à 13h21

      Les pouvoirs publics (et d’autres, comme les Crises) ont beaucoup trop insisté sur les gestes barrières (dont je ne remets pas en cause l’importance) mais pratiquement rien sur, par exemple, une alimentation équilibrée. Je ne sais pas moi, mais porter le masque en extérieur protège-t-il autant que manger un kiwi par jour ? Quand on sait la proportion d’obèses en réanimation…Je reste persuadé que le virus n’est pas tant le danger que l’état de santé de nos populations (vieilles et à l’hygiène alimentaire industrielle mauvaise).

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      • Guise // 27.04.2021 à 01h07

        La question de la prise de substances illicites peut aussi se poser : prendre de la drogue (alcool compris) rendrait-il plus sensible aux infections comme le covid ?

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        • Koui // 28.04.2021 à 21h43

          Peut être que ça protège, au contraire. D’ailleurs, les jeunes résistent mieux au covid19 que les vieux, et comme par hasard, ils fument plus de cannabis. Mais après un an de d’épidémie qui a désorganisé le traffic, le pétard se fait rare, du coup, les jeunes sont de plus en plus victimes du virus.

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    • Kiwixar // 27.04.2021 à 05h58

      « ne s’activeraient que lorsque la température dans nos poumons descendrait assez bas »

      A propos de l’influence de la température corporelle sur la santé, un médecin japonais (j’ai oublié le nom, désolé) avait écrit un livre à ce sujet. Il avait constaté que la température moyenne corporelle des enfants/ados avait baissé en moyenne d’ 1 °C en une génération, et il avait fait le lien de cela avec le cancer ou certains types de cancers (le cancer se développe plus rapidement avec une température corporelle basse).

      A ce sujet, la première recommandation de santé des spécialistes chinois du métabolisme, c’est de prendre des bains quotidiens très chauds. C’est, selon eux, beaucoup plus efficace que les traitements chinois traditionnels ponctuels (moxibustion, gua sha, acupuncture). C’est peut-être lié au système lymphatique et à la facilitation de l’évacuation des déchets corporels.

      Problème : aucun praticien occidental ou chinois n’a jamais gagné sa vie en recommandant au péquin de prendre des bains très chauds pour rester en bonne santé. Il y a plus de gens qui « vivent » du cancer que de gens qui en meurent.

      Les nouveaux-nés et bébés chinois sont toujours emmitouflés très chaudement et ont une courbe de croissance plus rapide les premières années (je suis le sujet de près en ce moment), même si d’autres variables interviennent bien sûr (nourriture très variée, grands-parents très présents).

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  • mdacier // 26.04.2021 à 11h43

    Vu la définition extremement floue et vague d’un Covid long … ça ne semble pas signifier grand chose …

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    • Bats0 // 26.04.2021 à 12h20

      Un emphysème ça signifie quelque chose de plus concret pour vous. Une connaissance qui s’est retrouvée en réanimation, suite à sa contagion avec le Covid-19, pendant 3 semaines au mois de Mars 2020, est ressortie de l’hôpital 8 semaines après pour aller dans un centre de soin et de réadaptation, mais avec un emphysème. Les cellules qui permettent d’échanger le CO2 et l’oxygène sont détruites (pas toutes, heureusement, 20% de cellules détruites suffit pour vous handicaper fortement), donc dès que vous faites un effort, vous ne pouvez pas le faire longtemps. Si j’en parle assez précisément c’est je j’ai aussi un emphysème pulmonaire, et lorsque je veux faire un cross dans les collines, en fait, je fais 100 m, et je m’arrête net; je ne peux plus courir. Pareil lorsque je porte un poids relativement important, 25 à 30 kg, je fais 25 m en marchant normalement, puis je m’arrête, pour reprendre mon souffle.
      En ce qui me concerne, je mets tout en œuvre pour ne pas croiser le chemin de cette sale bestiole…

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      • MDacier // 26.04.2021 à 15h28

        Moi aussi …
        Mais je ne suis pas non plus ultra angoissé.
        Je m’efforce de garder la forme, de manger sainement et de ne pas veiller tard le soir.

        Le Covid peut tuer.
        Il vaut mieux l’éviter.

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    • Paul // 26.04.2021 à 13h20

      comme déjà dit, le covid s’attaque au transfert de l’oxygène vers les globules, donc si ça n’est pas soigné (comme c’était le cas au début) cela ne peut qu’entrainer
      manque d’oxygénation du cerveau ( PB neurologique)
      manque d’oxygénation des organes : >PB physiques en tous genre
      donc séquelles plus ou moins grave.

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      • grumly // 26.04.2021 à 17h03

        Je n’ai pas de compétences médicales mais le virus se fixe sur les récepteurs ACE2 qui régulent l’arrivée de sang dans les organes et dans les vaisseaux. J’imagine qu’il y a aussi une action de ce côté.

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  • David D // 26.04.2021 à 13h43

    Je me pose une question, et cela sans prendre parti dans un sujet aux contours aussi flous. En fait, il est proposé une articulation entre deux états pathologiques, d’un côté le fait d’avoir la covid-19, constatée médicalement, de l’autre le fait d’avoir un état déficient persistant constaté mais délicat à diagnostiquer (manque de concentration, fatigue, douleurs musculaires). Or, l’idée c’est qu’en appelant ce deuxième état la covid-longue on suppose que ce second état pathologique est le résultat d’un mauvais rétablissement après la covid-19. Cela doit être lié au fait que ce sont des gens constatés malades qui se plaignent ensuite d’un état pathologique devenu permanent. Mais les articles restent flous sur certains points. En effet, il y a en principe des gens qui ne se sont pas rendus compte qu’ils avaient chopé la covid, surtout quand le symptôme fièvre n’apparaît pas qui est pourtant censé être l’indice clef de voûte de la covid-19. Ce que je voudrais savoir, c’est s’il y a une réflexion sur la covid longue pour ceux qui n’ont pas été identifiés comme ayant la covid, sachant qu’a posteriori on peut vérifier par une prise de sang. En plus, les symptômes donnés en vrac peuvent comme toujours correspondre à d’autres causes, d’autres problèmes de santé. Est-ce qu’on est dans le cas de figure d’une covid longue bien circonscrite à partir de gens ayant eu une covid sévère ? Ou est-ce que le ressenti de covid longue est plus diffus dans la société ?

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    • Irradiant.1Sv // 26.04.2021 à 16h26

      Vous avez raison, il y a beaucoup de questions pour lesquelles cette étude n’apporte aucune réponse.
      D’autre part pourquoi avoir réaliser pour le graphique présenté des tranches d’âges très inégales (25-34: 10 ans; 35-49 : 15 ans ; 50-69 : 20 ans) ? ce qui fausse complètement la vision de la répartition suivant l’âge de ce problème.

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    • Sebbtz // 26.04.2021 à 23h48

      Je vous conseille le site de l’association des malades « long covid » français « après j20 » (https://www.apresj20.fr/) : vous y trouverez toutes sortes d’informations très intéressantes sur ce syndrome (ou cette/ces maladie(s) ). La situation que vous évoquez, malades du covid peu symptomatiques n’ayant pas de test PCR prouvant leur contamination et avec des tests d’anticorps sanguins contre la covid négatifs est assez courante. Je pense être moi-même dans cette situation (j’ai toute sorte de désagréments d’origine circulatoires, neurologiques ou musculaires de type paresthésies diffuses ou douleurs dans les jambes qui pourraient bien être le signe d’un covid long mais je n’ai ni les test PCR ni les test sanguins prouvant une possible contamination. Je ne me plains pas trop, certain-e-s covid long étant dans un état bien plus grave que moi).

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  • LEGUIL // 27.04.2021 à 08h25

    C’est un sujet que je suis en publiant les info médicales sur un groupe Facebook en insistant sur les traitements proposés dans le monde entier. Covid-19 & Protocols (Ivermectine, HCQ, Zinc, etc): a world review). Il y a aussi plusieurs groupes FB en particulier en anglais (Long Haulers) : Survivors Corps, Recover from Long Covid , Long Haulers on Ivermectin and beyond. En français : Long Covid Covid Long la maladie sur le long terme.

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