Isabelle Facon est maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique et maître de conférences à l’École polytechnique.
Intéressant papier publié, une fois de plus, par Le Figaro (qui loin d’être parfait laisse passer bien plus de papiers équilibrés que Le Monde ou le Nouvel Obs.
Alors qu’Angela Merkel vient de se rendre à Kiev, Isabelle Faucon analyse les divergences qui ont empêché le dialogue entre les différents acteurs du conflit.
Angela Merkel, en se rendant à Kiev ce week-end, a voulu ramener la diplomatie au centre du jeu ukrainien. Cet effort fait suite à l’initiative franco-allemande de la semaine passée (réunion entre les ministres des Affaires étrangères ukrainien et russe en présence de leurs homologues français et allemand) et précède une rencontre Porochenko-Poutine à Minsk, le 26 août, en marge d’un sommet de l’Union douanière, avec la participation de hauts représentants de l’Union européenne. L’effort diplomatique des Européens traduit leurs craintes que la situation en Ukraine, hautement volatile, pourrait atteindre prochainement un nouveau paroxysme alors que l’armée ukrainienne tente une initiative décisive pour reprendre deux bastions séparatistes, Louhansk et Donetsk, et que le ton se durcit considérablement entre Kiev et Moscou, entre la Russie et le monde occidental.
Il faut dire que, jusqu’à récemment, les éléments de modération n’ont finalement jamais eu le loisir de s’exprimer pleinement.
La Russie n’a jamais, contrairement à ce qu’elle a annoncé à plusieurs reprises, fermé hermétiquement sa frontière avec l’Ukraine, par laquelle sont passées toutes formes d’aides – hommes, matériels, vivres… – avec et sans le visa des autorités russes. La pression militaire russe n’a quasiment jamais cessé, et l’intense propagande officielle a compromis l’apaisement dans les relations avec Kiev, celles-ci étant actuellement réduites au minimum.
Des voix, notamment à l’OSCE, ont regretté le choix par Kiev des termes «terroriste» et «séparatiste» pour qualifier les forces diverses en action dans l’est de l’Ukraine et qui n’étaient pas toutes parties d’un agenda séparatiste. Si cela a permis de justifier une campagne militaire assez indiscriminée, apparemment perçue par Kiev et Washington comme le seul moyen d’assurer l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine, cela a dégradé profondément les relations entre les différentes Ukraines. Après l’annexion de la Crimée, le gouvernement ukrainien ne pouvait que faire preuve de fermeté et de prudence face à Moscou et ses relais dans l’Est, mais en s’attachant aussi à consolider la société ukrainienne par tous les moyens.
Beaucoup de médias occidentaux ont, qui par facilité, qui par projet, opté pour une présentation insuffisamment complexe des enjeux, des intérêts et des responsabilités des acteurs en présence. Cela a directement contribué à brouiller les options diplomatiques et à compliquer les voies du dialogue. La crise a également cristallisé des tensions au sein de la communauté des chercheurs et des experts, entrant dans un jeu d’accusations mutuelles parfois violentes. Cela, aussi, a concouru à priver le débat de la nuance qu’il aurait méritée. Tous ces éléments se sont associés au cours des derniers mois pour miner les perspectives d’une sortie de crise selon des modalités moins délétères. […]
Lire la suite ici : Isabelle Facon, Le Figaro, 25 aout 2014
J’en profite pour reprendre une vieille interview du 3 mars, où Mme Facon débat avec la dispensable Marie Mendras :
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation.
195 réactions et commentaires - Page 2
Hum hum,je sens que le vent tourne …Sur Euronews aujourd’hui ,ils commencent à évoquer sérieusement les effets néfastes pour les économies de l’Europe du boycott russe de leurs produits .Ils ont même parlé de possibles problèmes de coupures de gaz cet hiver .
Voilà ,ils pensaient que Porocholat réglerait militairement la question avant l’automne .Et ce n’est pas le cas !! D’où un commencement de frémissement de rétropédalage dans les merdias .
A l’inverse,il fallait que les insurgés tiennent ,le temps jouant pour eux,c’est en bonne voie semble-t-il .
Merci @Nicolas pour ces bonnes infos sur le terrain du conflit armé .
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AlerterPoignée de main: Comment Porochenko a rencontré Poutine à Minsk 🙂
https://www.youtube.com/watch?v=92IJffHjAys
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AlerterPour ceux qui l’auraient manqué hier soir, LCP repasse ce soir à la même heure (20h30) « Le système Poutine »…
S’il y en a qui n’ont pas encore compris que c’est un méchant dictateur corrompu, liberticide, qui veut envahir l’Ukraine puis l’Europe, c’est l’occasion d’une piqure de rappel…
En cette fin août, ça fait un peu « devoirs de vacances » avant la rentrée !
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AlerterJ’ai yeuté un moment, puis j’ai baché. Comme le « conteur » (il nous en baille une belle) a un léger parti-pris, c’est un peu téléphoné.
En gros: y’avait du lard et du cochon.
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AlerterPour ceux qui l’auraient manqué hier soir, LCP repasse ce soir -toujours à 20h30 – « le système Poutine ».
Alors, si vous n’avez pas encore compris que Poutine est un méchant dictateur, corrompu, liberticide, qui veut envahir l’Ukraine puis l’Europe, cours de révision !
En cette fin août, c’est encore la bonne période pour les devoirs de vacances avant la rentrée (sans Benoit Hamon).
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AlerterSur le site de Novorossia une nouvelle donnée par un correspondant de guerre: les miliciens de la RPde Donetzk ont délogé les bataillons « Azov « et « Donbass ».
Nouvelle de 16h 23 heure locale.
Ополченцы выбили из Иловайска «Донбасс» и «Азов»
http://novorossia.su/ru/node/5707
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AlerterJ’ai oublié un mot à mon post précédent:
combattants des deux bataillons délogés du bourg (18000habitants) de Ilovaïsk, sur la route de Donetz direction mer d’Azov.(vu sur google maps!)
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AlerterÇa, c’est une bonne nouvelle! Ils vont pouvoir faire « table rase » du passé! 🙂
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Alerter[infos du terrain]
Un excellent rapport (comme d’hab) tactique sur le bolg de Jacques Sapir
http://russeurope.hypotheses.org/2688
Si cela se confirme, c’est une très très bonne nouvelle pour les civils tout cela !!!!!!!
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AlerterBien, je vois que les événements évoluent.
Le gouvernement étasunien est en train de lâcher l’affaire, sinon la France et l’Allemagne n’auraient pas proposé leurs bons offices.
Cela ne peut que vouloir dire que l’Europe se sépare de son tuteur.
La question, dès lors, est de savoir si l’Union-Européenne peut survivre sans sa présence.
Ma réponse est non et, donc, sa dissolution est en marche même si celle-ci est encore discrète.
Des informations surprenantes devraient commencer à apparaître sous peu montrant une désorganisation galopante de cette union.
En revanche, je ne pourrait dire lesquelles, il faudrait pour cela connaître l’état et les relations de pouvoir exact de celle-ci.
Ceci dit, il est visible qu’une sorte de compulsion de répétitivité est en marche en Ukraine, à mettre en parallèle avec la seconde guerre mondiale.
Cette compulsion, à mon sens, ne devrait pas tarder à s’étendre au reste de l’Europe, sous des formes, là encore, nécessairement indéfinissable (le futur ne peut relativement se dévoiler que sous ses traits élémentaires).
Il est toutefois possible de conjecturer un retour sur des bases anciennes, ce que j’appelle une rétrogression, du-moins en France, d’un plus d’un siècle de là, soit le tout début de la Troisième République.
La Russie de Monsieur Poutine va donc, d’ici peu de temps, pourvoir contempler sa victoire.
Le grand perdant de cette histoire, hormis cette inutile souffrance des ukrainiens, ce sera l’Allemagne et ce qui fut par le passé les deux empires centraux, l’Allemagne, donc, et ce qui composait l’empire d’Autriche-Hongrie.
L’Europe centrale s’est vidée de sa substance, les tensions dû aux pressions exercées par l’Union-Européenne ne peuvent pas ne pas montrer aux peuples de ces régions que de s’être séparer de l’Union-Soviétique n’a fait que de les exposer aux dictats de l’U.E. et ne les ont fait que tomber d’un Charidbe en Scylla les laissant les mains vides.
D’autant plus que la réunification allemande a l’air de ne s’être faite que par les frontières, mais ni dans les cœurs, ni dans les esprits.
Bien que ruinée, l’Europe du Sud reste, elle, sur une structure plus solide, avec des pays qui, bien que vivant des temps très difficiles, ne se sont pas retrouvés dans une situation de contre-pied tel qu’il en est pour les anciens pays de l’est.
Je l’ai dit, les U.S.A. n’ont plus les moyens de leurs politiques et l’Ukraine ne fut, pour eux, que leur chant du cygne.
De plus, les Balkans ne représentent plus les tensions des marches européennes, c’est dorénavant le Proche-Orient qui occupe cette place.
Cette frontière entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique.
Pour le reste, les choses suivent leurs cours…
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Alerter« Le gouvernement étasunien est en train de lâcher l’affaire »
Je ne serais pas aussi « optimiste ».
L’OTAN s’apprête à déployer des troupes dans les pays Baltes…
http://civilwarineurope.com/2014/08/27/lotan-prete-a-deployer-des-troupes-aux-frontieres-de-la-russie/
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AlerterEt A.Yatsenyouk demande une « aide pratique » de l’Otan.
http://www.liberation.fr/monde/2014/08/27/ukraine-l-armee-fait-etat-de-la-progression-de-blindes-venant-de-russie-dans-le-sud-est_1087902
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AlerterIl peut toujours attendre.
Sur le site de l’agence Tass, il me semble, j’ai lu que l’ Ukraine n’était pas « au menu » de la prochaine réunion de l’ OTAN début septembre.
C ‘est le renforcement de l’ OTAN qui les préoccupe. ( sous entendu si on va aider l’armée ukrainienne maintenant, on se prend une patée par les « rebelles »)
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Alerter[GAZ] La Russie va couper le gaz à l’UE, dit Kiev. Moscou nie.
KIEV, 27 août, 17h05 (Reuters) – Moscou a l’intention de cesser de livrer du gaz à l’Union européenne cet hiver, a affirmé mercredi le Premier ministre ukrainien, tandis que le ministre russe de l’Energie s’est dit « perplexe » après ces déclarations et ouvert à un « dialogue constructif » sur le contentieux gazier avec Kiev.
« La situation est très délicate dans le secteur (ukrainien) de l’énergie. Nous savons que la Russie a l’intention de bloquer le transit (du gaz) cet hiver, y compris vers les pays de l’Union européenne », a déclaré Arseni Iatseniouk en conseil des ministres, ajoutant que les entreprises européennes avaient reçu l’ordre de stocker autant de gaz que possible.
Le ministre russe de l’Energie a démenti les propos du chef du gouvernement ukrainien, dénonçant des allégations infondées et assurant que la Russie ferait un « maximum d’efforts » pour remplir ses obligations contractuelles envers les importateurs européens indépendamment de tout intérêt politique.
Alexandre Novak a également fait savoir que Moscou était ouvert à un « dialogue constructif » sur le dossier de l’énergie avec ses partenaires, y compris l’Ukraine.
Cet avertissement sur le dossier gazier ukrainien intervient au lendemain d’une rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Petro Porochenko, en présence du commissaire européen à l’énergie, Günther Öttinger.
Il est plus probable que l’Ukraine utilise une partie du gaz destiné à l’Europe pour sa propre consommation plutôt que la Russie ne ferme le robinet à l’Union européenne, a-t-on appris de source proche du ministère russe de l’Energie.
« Il est peu probable que la Russie coupe l’alimentation en gaz. L’Ukraine le siphonera elle-même, comme cela a déjà été le cas dans le passé », a-t-elle déclaré.
RÉUNION TRILATÉRALE À MOSCOU VENDREDI
La Russie a cessé d’alimenter l’Ukraine en gaz depuis le mois de juin en raison de désaccords sur les tarifs et les volumes de gaz russe importés contractuellement par Kiev .
Moscou continue cependant de fournir l’Union européenne, qui représente environ 80 % des ventes de Gazprom, alors que la moitié des importations européennes de gaz russe ont transité par l’Ukraine en 2013.
La Russie a fermé le robinet à l’Ukraine en 2006, 2009 et 2014 en raison d’un contentieux notamment sur les prix et les volumes importés contractuellement, et l’approvisionnement vers l’Union européenne a été perturbé en 2006 et 2009 lorsque l’Ukraine a pris du gaz destiné à l’Europe pour sa propre consommation.
La Russie, premier fournisseur de pétrole, de charbon et de gaz naturel de l’Europe, répond à un un tiers de sa demande, selon Eurostat, et en tire 250 milliards de dollars (190 milliards d’euros) chaque année, soit deux tiers des recettes du gouvernement russe.
« Nous avons un plan B, dans le pire des scenarios, mais nous ne nous attendons pas à en avoir besoin », a pour sa part déclaré Günther Öttinger mercredi en Moldavie.
« Notre principale préoccupation est, sans nul doute, le gaz (…) Vendredi nous serons à Moscou pour la prochaine consultation trilatérale entre la Fédération de Russie et Gazprom et l’Ukraine et (la compagnie ukrainienne) Naftogaz, sous la modération de l’Union européenne. »
J’aime bien la phrase des Russes : « »Il est peu probable que la Russie coupe l’alimentation en gaz. L’Ukraine le siphonera elle-même, comme cela a déjà été le cas dans le passé »…
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AlerterJe me rends compte que je n’ai signalé aucun crime de la junte, aujourd’hui. C’est pas qu’il en manque, mais c’est un peu toujours les même. Bah en voilà un tout nouveau : la garde nationale a utilisé des civils comme bouclier humain, pour les protéger de l’avancée de la RPL à Khryaschetovoyé (banlieue sud-est de Lougansk, il s’agit de la poche de l’aéroport, qui persiste depuis le tout début du conflit). L’armée de la RPL a dû interrompre son attaque en attendant de savoir comment gérer ce nouveau problème.
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Alerterbof, comme d’hab… réécouter Desproges dans le « tribunal des flagrants délires » : la journée d’un nazi ordinaire…
Pour le reste, j’espère (je pense) que les forces des républiques populaires de Donetsk et Lougansk savent faire la différence en prisonniers salopards des bataillons Azov et autres et les pauvres bidasses de l’armée bandéristane souvent recrutés ou mobilisés d’office (ou de force surtout)
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AlerterReuters, à 19h59 : UKRAINE-LE DÉPARTEMENT D’ÉTAT US ESTIME QU’UNE « CONTRE-OFFENSIVE DIRIGÉE PAR DES RUSSES EST PROBABLEMENT EN COURS » À DONETSK ET LOUHANSK
« Probablement » ? ça veut dire quoi ? Vous avancez des suppositions pour que les agences serviles les reprennent (en cap, en +) et nourrissent votre intox ? F… the US !
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Alertersi on décrypte un peu, ça veut dire que les « rebelles » contre-attaquent et que l’Empire est bien incapable de les empêcher… donc, c’est la faute de russes sinon, comment cette poignée de « va nu pieds » pourraient l’emporter sur les forces, largement supérieures, de la « coalition »…
Encore un bel exemple de « novlang » orwellienne pour dire « on l’a probablement encore dans l’os » !
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AlerterUne réflexion « un peu plus de fond » :
J’ai l’impression d’une scission de l’Europe en trois blocs (même s’ils ne s’expriment pas comme tels, du moins, leurs gouvernements)
1) l’Europe des riches : germano scandivaves ralliant Pologne et pays baltes. Ils ne sont riches que parce que le « Grand Protecteur » l’a permis.
2) l’Europe des pauvres : en gros, les latins, y compris la France (ben oui… on y va tout droit). Là encore, il faut y voir l’influence de « l’Empire » dans leur déclin.
3) l’Europe des « utilités », pays de l’ex « pacte de Varsovie », bien commodes pour y implanter l’OTAN et disposer d’une main d’œuvre à faible coût. Devinez à qui la responsabilité ?
J’ai volontairement omis la GB, ce porte avion des zuniens qui a de tous temps servi à torpiller l’Europe tout en bénéficiant de ses avantages. Là, pas besoin de désigner l’influence.
Bon, je suis ouvert à d’autres avis bien sur…
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AlerterLes gouvernements espagnols ( droite et socialistes) sont complètement vendus aux USA, comme les polonais , ils ont bien palpé à leur entrée dans l’ UE ( c’est la France le deuxième contributeur de l’ UE )
La vréritable opposition c’est Almodovar et Bardem.
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Alertervendus aux US, tous les gouvernements des 28 le sont, là n’était pas mon propos…
je voulais juste dire que, si le vent tourne (et il se pourrait que, dans les décennies à venir il tourne), les lignes de fractures de l’Europe sont là… et dans ce cas, l’ « Europe des pauvres » et l’ « Europe des utilités » auraient – ou pourraient avoir – intérêt à se rapprocher de la Russie, ne serait-ce qu’économiquement, pour « exister » à coté de l’ « Europe des riches » et assoir une certaine indépendance vis à vis des Zétazunis.
Un rêve un peu gaullien sans doute !
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AlerterLe Royaume-Uni est plus pauvre (en PIB/habitant) que le plus pauvre des Etats américains (plus pauvre que Kansas, Alabama, Missouri). Bien sûr, cette notion de PIB/habitant dépend fortement des fluctuations des taux de change.
http://www.rt.com/uk/182856-britain-poorer-us-state/
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AlerterPerfide albion en 1940 à calais, c’était pas génial…
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Alerter@Michel Roissy
Merci. Du coup, je suis mieux à même d’apprécier la suivante !
WASHINGTON, 27 août (Reuters) – Les nouvelles incursions de militaires dans l’est de l’Ukraine SUGGERENT qu’une contre-offensive dirigée depuis la Russie est SANS DOUTE en cours dans les deux fiefs des séparatistes dans la région, a déclaré mercredi le département d’Etat américain.
L’armée ukrainienne a annoncé un peu plus tôt que des soldats russes avaient de nouveau franchi la frontière ukrainienne à l’est du bastion séparatiste de Donetsk.
« Ces incursions indiquent qu’une contre-offensive dirigée par des Russes est PROBABLEMENT en cours à Donetsk et Louhansk », a déclaré Jen Psaki, porte-parole de la diplomatie américaine, lors d’un point de presse.
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Alerterhttp://www.franceinter.fr/emission-le-79-hubert-vedrine-la-diplomatie-ne-sert-pas-a-parler-a-des-amis-mais-a-des-personnes-mon
Hubert Védrine : « La diplomatie ne sert pas à parler à des amis, mais à des personnes monstrueuses. » Védrine était l’invité du matin sur France Inter, le 29 août
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AlerterLa Russie vient d’implanter une base à proximité des USA 🙂
sur une ile entre la Russie et l’ Alaska.
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