Suite du billet sur la situation des secteurs bancaires nationaux en zone euro.
Zone euro
Les dettes interbancaires
Au niveau de la Zone euro, les chiffres communiqués par la BCE pour les dettes des banques de la Zone envers d’autres banques sont les suivants :
On observe bien une forte cassure en 2009, mais les choses semblent s’améliorer.
En fait, il n’en est rien.
Il faut savoir que les banques et banques centrales sont très peu transparentes. Quand on parle de dettes envers « les banques », la BCE s’inclut dedans !
Un gros retravail des données m’a permis d’aboutir à cette présentation séparant la BCE des banques commerciales, bien plus intéressante :
La hausse des dettes envers la BCE fin 2011 correspond aux prêts VLTRO. Si on cumule, on observe mieux l’apport de la BCE, qui essaie donc de remplacer le marché interbancaire défaillant :
Conclusion : le marché interbancaire européen continue de décroître…
Les crédits interbancaires
Nous pouvons mener la même étude au niveau des crédits interbancaires, à savoir les crédits accordés par les banques de la Zone euro à d’autres banques :
De nouveau, quand on parle de crédits « aux banques », la BCE s’inclut dedans ! Et quand on parle de « crédit à la BCE », on parle non pas de véritables « crédits » (cela serait ridicule), mais simplement des dépôts de monnaie centrale par les banques commerciales à la banque centrale.
La hausse des dépôts correspond pour mémoire à la monnaie créée au moment des VLTRO. Si on cumule, on observe toujours l’apport de la BCE, et sa tentative de suppléer au marché interbancaire :
La position interbancaire nette de la zone
On observe que le marché européen est relativement équilibré.
En revanche, le secteur est chroniquement déficitaire. La crise de 2009 l’a fortement impacté, mais on voit que le choc de la fin de 2011 a été de même amplitude.
Les positions interbancaires nationales
On observe des évolutions des positions interbancaires (= crédits-emprunts) de plus en plus marquées :
On peut en mesurer l’impact sur ce graphe :
Situation mondiale du marché interbancaire
Maintenant que nous comprenons bien les situations en Zone euro, voici pour finir une approximation de la situation mondiale :
NB. : pour être comparables, les données ne monnaie nationale ont été converties en euro sur la base du seul dernier taux de change connu. C’est imparfait, mais cela donne une idée de la situation globale…
La situation cumulée est plus parlante, et conclura cette série :
Ou comment l’Occident vit aux crochets des pays émergents et des pays rentiers (pays pétroliers, banques des caraïbes…)
Nous poursuivrons cette analyse dans le prochain billet avec la conclusion synthétique de cette série…
36 réactions et commentaires
Olivier Berruyer écrit : « Ou comment l’Occident vit aux crochets des pays émergents et des pays rentiers (pays pétroliers, banques des caraïbes…) »
C’est exactement ça.
Mais demain ?
Que va-t-il se passer demain ?
Demain, les pays émergents et les pays rentiers vont comprendre que de nombreux pays occidentaux ne sont plus capables de payer leurs dettes.
Demain, les pays émergents et les pays rentiers vont comprendre qu’ils ne doivent plus prêter d’argent aux Etats surendettés.
Par exemple :
Quels sont les pays européens qui ont la dette publique la plus importante ?
1- La Grèce : dette publique de 165,3 % du PIB fin 2011.
2- L’Italie : dette publique de 120,1 % du PIB fin 2011.
3- L’Irlande : dette publique de 108,2 % du PIB.
4- Le Portugal : dette publique de 107,8 % du PIB.
5- La Belgique : dette publique de 98 % du PIB.
6- La France : dette publique de 85,8 % du PIB.
Les Etats ci-dessus vont morfler.
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AlerterIl serait bon pour être juste de citer aussi l’Allemagne et le Royaume Uni, car leur niveau n’est pas reluisant non plus, la seule chose qui sauve l’allemagne c’est son excédent commercial extérieur, ce qui risque de ne pas durer vu que les principaux client importateurs vont réduires drastiquement (sur leur recommandation d’ailleurs mais de manière parfaitement logique) ce qui poussait la consommation intérieure (à l’image de l’allemagne).
http://www.touteleurope.eu/fr/actions/economie/euro/presentation/comparatif-le-deficit-public-dans-la-zone-euro.html (je prends des sources officielle qui ne sont pas toujours le reflet exact mais que l’on peut prendre comme minimum admis
et pour le royaume uni Olivier fait un intéressant bilan :
http://www.les-crises.fr/pib-trimestriel-angleterre/
qui n’est « sauvé » justement que parce que l’attention est orienté vers l’Euro.
Au bilan aucun pays occidental ne peut se croire hors de la crise, nous allons tous subir les effets et pointer un petit groupe par des noms accrocheur (PIGS ou autre) ne peut qu’avoir qu’un aspect psychologique qui ne durera pas, soit nous trouvons ensemble une solution en refondant l’économie, soit elle nous entraînera vers le fond (quoi que je viens de voir passer un poisson il est peut être trop tard 😀 )
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AlerterJe plussoie pour la refondation du système…
… mais en prenant en compte des variables qui y sont actuellement absente, comme la limitation des ressources (physiques et énergétiques).
Toutefois, si actuellement, on observe les bornes que la déplétion des ressources commence à imposer au système économique actuel, le récent déséquilibre est essentiellement dû à la financiarisation et à la mondialisation depuis 30 ans.
Nos systèmes n’ont pas encore pris le mur des ressources de façon nette… et là point de salut, car il s’agit de contraintes physiques et aucun dogme de pensée ne peux lutter contre cela.
Bien à vous
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Alerter@BA,
« Demain, les pays émergents et les pays rentiers vont comprendre qu’ils ne doivent plus prêter d’argent aux Etats surendettés. »
oui, enfin, comme le montre les graphiques d’Olivier, c’est principalement aux USA que les pays rentiers et émergents prêtent (à eux seuls les Etats Unis représentent environ 80% du total des pays débiteurs).
Or pour le moment, les taux sur la dette publique américaine n’ont jamais été aussi bas, et si la crise s’envenime, comme il est presque certain vu la forte baisse de la croissance chinoise, récession en Europe et récession prochaine aux USA, il risque fort de se passer ce qui c’est passé en 2008, les investisseurs du monde entier se réfugieront encore plus vers le dollar et les bons du trésor américain et leurs taux baisseront encore plus.
Alors votre scénario que les pays émergents et rentiers vont soudainement changer de fusil d’épaule et mettre tous leurs excédents en autre chose que du dollar et des bons du trésor américain, je n’en suis pas si sûr. Ils faut bien qu’ils placent leurs excédents quelque part, en quoi? En or? Le marché de l’or est loin de pouvoir absorber les quelques mille miliiards de dollars que les chinois détiennent en bons du trésor et il faut bien voir que la Chine et les producteurs de pétrole sont encore extrêmement dépendants de leurs exportations vers les USA et l’Europe et que ce n’est pas le moment pour eux, vu le ralentissement de leur économie, d’entraîner la faillite de leurs clients principaux.
Les rapports de force dans le monde actuel sont beaucoup plus complexes et interloqués qu’une simple lecture qui voudrait faire croire que les pays émergents et les pays rentiers détiennent toutes les cartes maîtresses.
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AlerterC’est ce que je dis : les pays émergents et les pays rentiers vont de moins en moins prêter aux Etats surendettés :
1- La Grèce : dette publique de 165,3 % du PIB fin 2011.
2- L’Italie : dette publique de 120,1 % du PIB fin 2011.
3- L’Irlande : dette publique de 108,2 % du PIB.
4- Le Portugal : dette publique de 107,8 % du PIB.
5- La Belgique : dette publique de 98 % du PIB.
6- La France : dette publique de 85,8 % du PIB.
Je rajoute l’Espagne.
Depuis le début de la crise, la dette publique de l’Espagne explose :
2007 : la dette publique était de 36,3 % du PIB.
2008 : la dette publique était de 40,2 % du PIB.
2009 : la dette publique était de 53,9 % du PIB.
2010 : la dette publique était de 61,2 % du PIB.
2011 : la dette publique était de 68,5 % du PIB.
2012 : la dette publique était de 72,1 % du PIB fin mars 2012.
La dette publique de l’Espagne a atteint fin mars un nouveau record historique, représentant 72,1% du PIB, huit points et demi de plus qu’il y a un an (63,6%), selon les chiffres publiés vendredi par la Banque d’Espagne.
Le niveau de la dette espagnole devrait fortement progresser au cours de 2012, le gouvernement tablant sur 79,8% du PIB en fin d’année, une prévision ne tenant pas compte du prêt européen aux banques espagnoles, qui pourrait atteindre 100 milliards d’euros et augmenter alors la dette de dix points.
(Dépêche AFP)
En clair :
Dans les années qui viennent, les sept Etats surendettés qui vont morfler le plus sont les suivants :
Grèce, Italie, Irlande, Portugal, Belgique, France, Espagne.
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AlerterPourquoi s’arrêter à 85% et pas à 80% ou 70 ou 60? C’est complètement arbitraire.
Et le Japon? Et les UK et US?
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Alerter@BA,
mais qu’est ce qui vous porte à croire que ce sont les pays émergents et les pays rentiers qui aujourd’hui prêtent à la Grèce, l’Espagne, le Portugal ou l’Italie?
Vous semblez convaincu que les richards évadés fiscaux dans les caraïbes, les fonds souverains du Golfe, les chinois, ont encore des quantités significatives d’euros placés en bons grecs, espagnols, portugais ou italien. Pourquoi?
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AlerterLes divers pays de l’Europe feront défaut, forcement.
Et ça commencera tout bientôt (Espagne et Grece en tête)
Ça fera bizarre a beaucoup de monde!
J’espere que certains dirigeants du monde financier iront en prison quand les peuples comprendront ce qu’il s’est vraiment passé
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AlerterOlivier Berruyer écrit : “Ou comment l’Occident vit aux crochets des pays émergents et des pays rentiers (pays pétroliers, banques des caraïbes…)”
hmmm… je ne suis pas d’accord avec cette conclusion qui me parait simpliste.
1. Les États ne seraient peut-être pas autant endettés s’il n’y avait pas un système massif de fraude et d’évasion fiscale des plus riches en direction (en autre) des banques des Caraïbes.
2. Les États ne seraient pas autant endettés si les emplois n’étaient pas partis vers les pays émergents pour cause de moins-dite sociale, salariale et environnementale.
Bien à vous
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AlerterC’est ce qu’avaient expliqué les Gignols de l’Info il y a 5 ans avec la World Compagny.
Le principe :
1) On délocalise pour faire plus de bénéfice pour un même résultat car la main d’oeuvre est pas chère.
2) On appauvrit la zone économiquement viable pour créer un maximum de chômage
3) Les pays pauvres deviennent plus riches et investissent dans les pays riches
4) On paie encore moins cher que dans les pays pauvres car tout le monde crève de faim grace au chomage avec des méthode d’esclavagisme moderne (3/8, calcul du salaire mensuel sur objectifs, suppression du droit de grève …)
Ce qui est impressionnant, c’est que rien ne bouge !
Sinon merci Olivier pour les graphes, c’est très clair. Je savais pas que l’Italie était à ce point dans la m….
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AlerterCe qui est encore plus impressionnant, c’est que la World Company des Guignols ne date pas de 5 ans, mais de 20 ans !!!!!!!!
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Alerter+ 100 pour DEMAIN … c’est exactement cela, le monde va comprendre …
Tu aurais pu ajouter les US et le Japon pour compléter ton tableau 🙂
=> et pour le surlendemain ?
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AlerterSuperbe série de graphes, hyper parlant comme d’habitude.
Encore une fois, on voit les US qui vivent aux crochets du reste du monde… et que l’europe tend de plus en plus à cela !
Ca va mal finir…
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Alerter@olivier,
la position interbancaire nette dans le monde ne devrait elle pas être nulle? Si on prend ton dernier graphique, les pays créditeurs totalisent un peu plus de 1000 milliards tandis que les débiteurs environ 800 milliards, d’où un solde positif de plus de 200 milliards.
Envers qui détiennent ils ces créances? Les martiens?
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AlerterAbsolument ! Après avoir fait ce genre d’analyse, je m’étais heurté au même problème… La réalité c’est qu’on n’a pas toutes les données, notamment celles provenant des paradis fiscaux opaques… La Chine, par exemple et entre autres, ne publie strictement rien sur l’utilisation qu’elle fait de ses actuels 2 450 MD€ d’avoir monétaires, car tous ses investissements passent par un système de sociétés-écrans et de places financières opaques…
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AlerterB l a c k W o r l d ! ! !
Finalement NON, le monde de la pègre et les partis noires (ou grises) doivent finalement être plus importantes que cela … enfin je préfère ne pas savoir !
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AlerterVendredi 15 juin 2012 :
Espagne : dette publique à 72,1% du PIB fin mars, nouveau record.
La dette publique de l’Espagne a atteint fin mars un nouveau record historique, représentant 72,1% du PIB, huit points et demi de plus qu’il y a un an (63,6%), selon les chiffres publiés vendredi par la Banque d’Espagne.
Le niveau de la dette espagnole devrait fortement progresser au cours de 2012, le gouvernement tablant sur 79,8% du PIB en fin d’année, une prévision ne tenant pas compte du prêt européen aux banques espagnoles, qui pourrait atteindre 100 milliards d’euros et augmenter alors la dette de dix points.
La dette publique de l’Espagne s’élève, fin mars, à 774,549 milliards d’euros, soit 72,1% du PIB, alors qu’elle représentait 68,5% du PIB trois mois plus tôt.
La dette du pays est en hausse continue depuis le premier trimestre 2008, où elle atteignait 35,8% du PIB, après plus d’une décennie de baisse, alors que l’Espagne était en forte croissance avec des comptes publics excédentaires.
Le pays est retombé en récession au premier trimestre, deux ans après en être sorti, et le nouveau gouvernement de droite prévoit pour 2012 un fort accroissement de la dette, qui attendrait 79,8% en fin d’année.
Mais le plan d’aide aux banques espagnoles, dont le chiffre n’est pas encore connu après l’accord de principe conclu le 9 juin entre l’Espagne et ses partenaires de la zone euro, pourrait encore gonfler la dette.
Si l’Espagne prend le maximum de l’enveloppe prévue, qui sera injectée sous forme de prêt dans le fonds public d’aide au secteur bancaire, le Frob, la dette du pays bondirait alors de dix points.
(Dépêche AFP)
En clair :
Fin 2012, la dette publique de l’Espagne sera de 90 % du PIB.
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AlerterCelà s’appelle mettre sciemment en coupe réglée un pays !
C’est un crime contre l’humain et devra être jugé comme tel par l’Histoire.
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AlerterAutopsie en cours, prière de ne pas déranger le docteur berruyer. Le cours est magistral mais le patient semble bel et bien perdu.
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AlerterTV lobotomie : pour Christophe qui me l’avait demandé, vidéo d’1h30 environ :
http://www.dailymotion.com/video/xpjec4_tv-lobotomie-la-verite-scientifique-sur-les-effets-de-la-television-conference-michel-desmurget-fsl5_news?from_fb_popup=1&code=AQCEHy7EqJ_0NTbbEWsMlV1pN-pv4jceVYrVksKEo4VgW5zTLDuMTjb6DKskfhQFRKCheDoluauFJ5qsxan8JiQ2aTQxH9tqIW1yWu1Cf_KYIxyQPPCCc3ikHXkfemBzvh_bd5Frjze45dKwG8-_Q5xgzYXGNqo40ROQtgu1RQR2C4MCYRCF004-nsi-WMmnwXg#_=_
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AlerterPardon pour le hors sujet du jour … j’avais perdu la vidéo et j’ai fini par la retrouver, autant que vous en profitiez … avant que je ne la reperde … LOL
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AlerterLe suis impressionné par le Japon, qui ne semble pas touché par l’arrêt de son économie depuis une année? Les billets d’Olivier ne m’apprennent rien, je ne comprends pas.
http://www.les-crises.fr/dette-totale-japon-usa/
http://www.les-crises.fr/banques-hors-euro-2/
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AlerterMerci Mr Berruyer grâce a vous j’ai compris le véritable sens des opérations de refinancement a long terme de la BCE, remplacer les banques qui manquent de confiance entre elles et diminues leurs opérations sur le marché interbancaire.
Je précise que j’ai quitté le système scolaire en 5eme donc sans des gens comme vous et Mr Jean Pierre Chevallier il me serais impossible de comprendre tout ça.
Aujourd’hui j’adore m’intéresser a l’actif et passif des banques pour mieux comprendre ou elles en sont.
J’ai encore beaucoup a apprendre j’avoue avoir du mal a faire la différence entre monnaie central et monnaie « normale » (j’ai ma petite idée, mais j’ai peur quelle soit fausse) il faut que je relise certains de vos billets qui explique cela clairement.
Encore un grand merci pour votre travaille.
PS : Il faut que je pense a acheter votre livre « Stop, tirons les leçons de la crise » mais j’ai pas de CB pour commander sur le net, je vais le commander directement en librairie c’est la moindre des choses pour vous remercier, et je suis sur qu’il doit être très intéressant.
Bon Week end a vous.
Frédéric.
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AlerterAlors bonne vacances Mr Berruyer, profitez d’un repos bien mérité.
J’espère pouvoir lire votre livre assez rapidement, difficile a trouver en Corrèze le rayon économie de ma librairie se résume en trois étagère même pas remplie …
Mais heureusement je peux passer une commande.
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AlerterEn visite à Rome, le président français François Hollande a présenté à Mario Monti son plan pour relancer la croissance en Europe. => En voici es mesures :
1° par le MES = Mesure d’Endettement Supplémentaire.
2° Par le plan d’aide aux banques espagnoles = Endettement supplémentaire.
3° Renforcer les points actuellement faibles du système par une plus grande attention à la croissance mais ce qui ne signifie pas l’abandon ou une attention mineure à la discipline budgétaire
4° Relancer une croissance «indispensable»,
5° Soutenir les banques et les Etats (par des prêts et des dettes).
6° Mettre en oeuvre un «approfondissement de l’union économique et monétaire» (Encore d’autres moyens de s’endetter ?)
7° Elargissement du rôle du Mécanisme européen de stabilité (MES = Mesure d’Endettement Supplémentaire).
8° Rétablir la confiance concernant les pays les plus exposés.
9° Emission commune de titres obligataires (les EuroFlops …)
10° Souhait qu’Athènes reste dans l’euro et respecte ses engagements (surtout).
11° Préparer un sommet à quatre – auquel se joindront les dirigeants allemand et espagnol.
12° Les chefs d’Etat sont en permanence à la recherche de solutions pour l’Europe.
13° La conviction que l’avenir de l’Europe passe par des évolutions institutionnelles.
Ah ben bravo les Français, mais vous l’avez trouvé ou ce gars là ???
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AlerterLa Hollande, c’est le pays des moulins à vent?
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AlerterBonjour Patrick, voyez vous Mr Hollande est vraiment l’homme providentiel.
Plutôt qu’une longue agonie de l’Euro, il va précipiter le chaos, accélérer le processus de désintégration. Et c’est tant mieux, donc vraiment Merci Mr Hollande, je n’ai jamais aimé les films qui se tirent en longueur … enfin de l’action.
Il m’est arrivé d’aller consulter le corps médical et d’en revenir encore plus malade qu’avant, paradoxal n’est ce pas, alors pourquoi un président ne pourrait-il pas nous envoyer dans le mur ?
Mr Hollande a dirigé le département le plus endetté de France et il est devenu Président (oui effectivement c’est la faute à L’UMP, lui il était juste venu pour arroser les fleurs), alors vous voyez bien que tout est possible.
Grâce à lui je dirais même plus, l’avenir devient de plus ne plus certain.
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AlerterJe vois que la position interbancaire de la France en 2012 est revenu au niveau qui était le sien en 2006, période ou personne ne parlait de risque systémique ou de surexposition du secteur bancaire.
Alors c’est quoi le problème bancaire aujourd’hui ?
C’est juste une question de prise de risque. Il est effectivement plus facile de manipuler les cours avec les robots, et de plumer les pigeons qui se présentent au guichet, que d’investir dans des petites entreprises qui ne vont sortir que quelques % de rendement au bout de quelques années. Messieurs les banquiers, l’argent facile c’est fini. Retour sur la terre ferme.
Pas de quoi verser une larme.
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AlerterLa descente aux enfers continue , le système bancaire en faillite mais les dirigeants ne veulent rien changer au système , les technocrates de Bruxelles discutent à l’infini pour maintenir le passé , nos politiques sont dans l’attente de miracle avec des solutions de bout de chandelle . A vrai dire cette grave crise dépasse nos gros têtes pensantes ….. soeur Anne voit rien venir à l’horizon de plus en plus noir !!!
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AlerterLe souci c’est la dette!
chaque travailleur français voit sa dette augmenter de 800€ par mois.
Sauf si le miracle a la Japonaise ou a l’américaine se poursuit encore, on a le choix entre:
_ on arrête de vivre au dessus de nos moyens et on rembourse la dette
_ on fait défaut, et on arrête de vivre au dessus de nos moyens.
en tout cas Olivier fait un travail énorme et admirable.
Si les medias et les journalistes pouvaient prendre exemple…
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AlerterIl n’y a pas de soucis de dette pour le moment simplement parce que les « investisseurs » se précipitent pour prêter (suffit de voir les taux).
Si la charge de la dette devenait intenable au point de ne plus trouver de financement, il suffira simplement de monétiser nos besoins, ce qui reste dans le pouvoir d’un Etat.
Les seuls besoins qui posent problème sont ceux des devises nécessaires pour satisfaire notre solde négatif de la balance des transferts (commerciale en particulier)
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AlerterOn a une économie dominé par les Hedges funds et on voudrait parler des BRICS… naaah!
les chiffres parlent d’eux mêmes, la performance cumulée sur 5 ans du Dow Jones Credit SuisseHedge Fund Index est de 23,66% contre 5,13% pour le S&P 500
En + Pictet a pu observer que depuis 2010 la collecte est à nouveau positive, + 55 milliard $ en 2010 et + 71 milliards $ en 2011.
Le total cumulé des actifs des 1140 milliardaires dans le monde c’est 39KMds ya de quoi alimenter.
Les BRICS lol… Les fabuleux BRICS ces machines à rêves…
L’Inde va être sous peu le 1er à être downgradé par SP alors que ses fondamentaux économiques sont bons.
C’est juste l’incapacité à se réformer, sa corruption, l’opacité du pouvoir…
L’ensemble des BRICS est concerné par cela tout comme le golf en son temps.
Vous croyez des chiffres absurdes sans sources fiables dans des pays où l’on achète la crédibilité ?
Mais le pire c’est les réponses que j’ai lu dans la presse indienne sont assez autistes et complètement dans le deni… et vous savez, ça me rappelle étrangement les remarques que j’avais pu lire dans la presse… française quand le AAA de la France était menacé….
Alors les BRICS personnellement… la bulle immo chinoise on s’en fou.
Par contre si Bridgewater, Man ou JP se plantent là mes amis nous sommes tous dead 🙂
Voila où nous en sommes…
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Alerter[Modéré : pas de complot sur le blog svp, ce n’est pas un forum]
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AlerterC’est une analyse tronquée et très rapide… Et votre théorie du complot avec les banques bof…
Le principal problème c’est l’élément essentiel de la dynamique du taux d’endettement : l’écart entre taux d’intérêt et taux de croissance.
Prenez l’article d’Olivier sur Meadows vous comprendrez que c’est avant tout un problème de paradigme auxquels nous faisons face.
Paradigme politique de nos dirigeants (état / privé)
De plus vous oubliez une fondamentale en parlant des écritures comptables.
Maastrich interdit la monétisation de la dette.
Là encore c’est une question de paradigme.
La BCE joue les artificier comptables quand la FED la BoJ et la BoE innondent le marché de liquidité.
Elles viennent en grande partie de là vos » écritures comptables »
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AlerterLes commentaires sont fermés.