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1.août.20201.8.2020 // Les Crises

Seuls 12% des Britanniques souhaitent un retour au « monde d’avant »

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Source : The Guardian
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Les Britanniques sont prêts à payer plus d’impôts pour faire de leur pays un endroit plus agréable, plus égalitaire et plus solidaire une fois la pandémie de coronavirus terminée, selon une nouvelle étude. Un sondage réalisé pour le cabinet de conseil en stratégie BritainThinks révèle que seuls 12 % des Britanniques souhaitent que la vie revienne à la normale « exactement comme avant » une fois la pandémie terminée.

Les recherches montrent que trois priorités claires se dégagent : un meilleur financement du NHS, un meilleur traitement et une meilleure rémunération des travailleurs essentiels, et une reprise économique qui ne se concentre pas uniquement sur Londres. Il existe également un désir de créer une société plus douce qui donne la priorité à un meilleur soutien aux personnes souffrant de problèmes de santé mentale ou physique, qui permette aux travailleurs de passer plus de temps avec leur famille et leurs amis, qui se soucie de l’environnement et qui garantisse des niveaux d’emploi élevés.

Six personnes sur dix seraient prêtes à payer plus d’impôts pour que le NHS soit mieux financé, une approche qui a même la faveur de 54 % des électeurs conservateurs. En revanche, le retour à l’austérité est peu soutenu : seuls 17 % des personnes interrogées pensent que le gouvernement devrait réduire le financement des services publics à l’avenir, afin de rembourser l’argent emprunté pour répondre à la crise. Il s’agit d’un changement marqué par rapport à décembre 2011, où 60 % des citoyens britanniques disaient penser que l’austérité était nécessaire.

Je déteste quand les gens parlent de la « nouvelle normalité », ça me donne juste envie de crier. Mais en fait, les gens ne veulent pas de l' »ancienne normalité ». Ils n’en veulent vraiment, vraiment pas », a déclaré Deborah Mattinson, partenaire fondatrice de BritainThinks. « Ils veulent soutenir et valoriser davantage les travailleurs et les services sociaux essentiels. Ils veulent que le NHS reçoive davantage de fonds. Ces services sont massivement valorisés et l’austérité n’est pas du tout à l’ordre du jour ».

Elle a ajouté que cela ressortait aussi clairement des carnets de 50 Britanniques, issus d’un large éventail de lieux, de styles de vie et de milieux différents, qui ont tenu un registre hebdomadaire pour BritainThinks pendant le confinement. Une journaliste de 25 ans a écrit : « Les services essentiels sont complètement sous-financés. Nous nous en sommes sortis à la dernière minute. Nous n’aurons peut-être pas autant de chance la prochaine fois« . De même, un propriétaire de petite entreprise a écrit : « Les infirmières doivent recevoir un salaire proportionnel à la valeur du travail qu’elles font. »

Dans un autre extrait de carnet, une femme de 65 ans a déclaré qu’elle ne voulait pas que les choses redeviennent comme avant : « Je veux une société plus égalitaire : Je veux que nous nous attaquions au changement climatique et je veux que les divisions qui existaient avant cette crise soient guéries« . Un parent de jeunes enfants a écrit : « Je veux que nous créions un monde plus conscient et plus attentionné. L’aide sociale et le NHS sont clairement sous-financés, tout comme l’éducation, et tant de personnes vivent dans la pauvreté« .

L’analyse des carnets hebdomadaires des participants met également en évidence la façon dont l’humeur des gens a changé pendant le confinement – d’anxieux et d’ennuyés, à confus (après la publication des conseils du gouvernement de « rester vigilant ») et en colère (lorsque les détails du road-trip de Dominic Cummings à travers la Grande-Bretagne sont été publiés). Plus récemment, avec l’assouplissement des restrictions de la quarantaine, les gens se sont sentis plus optimistes et plus heureux.

L’étude montre également que, malgré une augmentation initiale du sentiment d’appartenance à la communauté, les gens ont maintenant tendance à juger de plus en plus le comportement des autres, 72 % des personnes interrogées déclarant avoir davantage suivi les règles de confinement que la moyenne.

Mattinson raconte : « Une femme a vu sa voisine d’à côté qui avait de la famille dans le jardin avant qu’il soit permit de le faire. Même si elle a écrit dans son journal qu’elle avait remarqué qu’ils respectaient les distanciations sociales et qu’ils faisaient très attention à la façon dont ils partageaient la nourriture, elle s’est sentie complètement enragée et il lui a fallu toute sa volonté pour ne pas appeler la police. Les gens ressentent ce sentiment de moralité très élevé« .

Source : The Guardian
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises


Les gens veulent un monde plus vert et plus heureux maintenant. Mais nos politiciens ont d’autres idées

Source : The Guardian – George Monbiot

Le « retour à la normale » de Boris Johnson ne fera que renforcer le consumérisme aux dépens de la planète – nous devons y résister.

Là-bas, quelque part, indiqué sur aucune carte mais tout près, se trouve une terre promise appelée Normal, à laquelle nous pouvons retourner un jour. C’est la géographie magique que nous enseignent les hommes politiques, comme Boris Johnson avec son « retour significatif à la normalité ». C’est l’histoire que nous nous racontons à nous-mêmes, même si nous la contredisons à la pensée suivante.

Il y a des raisons pratiques de croire que la Normalité est un monde féerique auquel nous ne pourrons jamais retourner. Le virus n’a pas disparu et il est probable qu’il continuera à se reproduire par vagues. Mais concentrons-nous sur une autre question : si une telle terre existait, voudrions-nous y vivre ?

Les sondages suggèrent invariablement que nous ne le voudrions pas. Un sondage réalisé par BritainThinks il y a quinze jours a révélé que seuls 12 % des gens veulent que la vie soit « exactement comme avant ». Un sondage réalisé fin juin, à la demande de Bright Horizons, un service de garde d’enfants, a révélé que 13 % seulement des personnes souhaitent reprendre leur travail comme avant le confinement. Une étude YouGov réalisée la même semaine a révélé que seuls 6 % d’entre nous veulent le même type d’économie qu’avant la pandémie. Une autre enquête réalisée par les mêmes enquêteurs en avril a montré que seuls 9 % des personnes interrogées souhaitaient un retour à la « normale ». Il est rare de voir des résultats aussi solides et cohérents sur un sujet aussi important.

Bien sûr, nous aimerions tous laisser derrière nous la pandémie, avec ses effets dévastateurs sur la santé physique et mentale, son exacerbation de la solitude, le manque de scolarisation et l’effondrement de l’emploi. Mais cela ne signifie pas que nous voulons retourner dans le monde bizarre et effrayant que le gouvernement définit comme normal. Notre monde n’était pas une terre dont nous avions perdu la matière, le contenu, mais un lieu où des crises mortelles s’accumulaient bien avant que la pandémie ne frappe. Parallèlement à nos nombreux dysfonctionnements politiques et économiques, la normalité signifiait l’accélération de la situation la plus étrange et la plus profonde à laquelle l’humanité ait jamais été confrontée : l’effondrement de nos systèmes de survie.

Le mois dernier, confinés dans nos maisons, nous avons vu des colonnes de fumée s’élever de l’Arctique, où les températures ont atteint une température hyper anormale de 38°C. Ces images apocalyptiques deviennent la toile de fond de nos vies. Nous faisons défiler des images d’incendies consumant l’Australie, la Californie, le Brésil, l’Indonésie, en les normalisant par inadvertance. Dans un brillant essai publié au début de cette année, l’auteur Mark O’Connell a décrit ce processus comme « la lente atrophie de notre imagination morale ». Nous sommes en train de nous acclimater à notre crise existentielle.

Lorsque les affaires reprennent, la pollution atmosphérique qui tue chaque année plus de personnes que le Covid-19 ne l’a encore fait, et qui exacerbe les effets du virus, reprend elle aussi. La dégradation du climat et la pollution de l’air sont deux aspects d’une « dysbiose » (dysbiosis) plus large. La dysbiose signifie l’effritement des écosystèmes. Le terme est utilisé par les médecins pour décrire l’effondrement de nos biomes [bactéries et autres] intestinaux, mais il s’applique également à tous les systèmes vivants : forêts tropicales, récifs coralliens, rivières, sols. Ils se désagrègent à une vitesse effrayante en raison de l’effet cumulatif de la « normalité », qui entraîne une perpétuelle expansion de la consommation.

Ce mois-ci, nous avons appris que 10 milliards de dollars de métaux précieux, tels que l’or et le platine, sont mis en décharge chaque année, intégrés dans des dizaines de millions de tonnes de matériaux de moindre importance, sous forme de déchets électroniques. La production mondiale de déchets électroniques augmente de 4 % par an. Elle est alimentée par une autre norme étrange : l’obsolescence planifiée. Nos appareils sont conçus pour tomber en panne, ils sont délibérément conçus pour ne pas être réparés. C’est l’une des raisons pour lesquelles le smartphone moyen, qui contient des matériaux précieux extraits à grands frais pour l’environnement, dure entre deux et trois ans, alors que l’imprimante de bureau moyenne imprime pendant cinq heures et quatre minutes au total avant d’être jetée.

Le monde vivant, et les personnes qu’il fait vivre, ne peuvent pas supporter ce niveau de consommation, mais la vie normale en dépend. Les effets combinés et en cascade de la « dysbiose » nous poussent vers ce que certains scientifiques appellent un effondrement systémique mondial.

Les sondages sur cette question sont également clairs : nous ne voulons pas revenir à cette folie. Selon un sondage YouGov, huit personnes sur dix souhaitent que le gouvernement donne la priorité à la santé et au bien-être plutôt qu’à la croissance économique pendant la pandémie, et six sur dix souhaitent qu’il en reste ainsi lorsque (ou si) le virus se résorbe. Un sondage réalisé par Ipsos a donné un résultat similaire : 58 % des Britanniques souhaitent une reprise économique verte, tandis que 31 % ne sont pas d’accord. Comme dans tous ces sondages, la Grande-Bretagne se situe dans le bas de la fourchette. Dans l’ensemble, plus le pays est pauvre, plus ses habitants accordent de l’importance aux questions environnementales. En Chine, dans le même sondage, les proportions sont de 80 % et 16 %, et en Inde, de 81 % et 13 %. Plus nous consommons, plus notre imagination morale s’atrophie.

Mais le gouvernement de Westminster est déterminé à nous replonger dans l’hypernormalité, indépendamment de nos souhaits. Cette semaine, le ministre de l’environnement, George Eustice, a fait savoir qu’il avait l’intention de mettre à mal notre système d’évaluation environnementale. Les ports francs proposés par le gouvernement, dans lesquels les taxes et les règlements sont suspendus, ne vont pas seulement exacerber la fraude et le blanchiment d’argent, mais aussi exposer les zones humides et les vasières environnantes, ainsi que la riche faune qu’elles abritent, à la destruction et à la pollution. L’accord commercial qu’il entend conclure avec les États-Unis pourrait outrepasser la souveraineté parlementaire et détruire nos normes environnementales – sans le consentement du public.

Tout comme il n’y a jamais eu de personne normale, il n’y a jamais eu de moment normal. La normalité est un concept utilisé pour limiter notre imagination morale. Il n’y a pas de normalité à laquelle nous pouvons ou devrions souhaiter revenir. Nous vivons à une époque anormale. Ils exigent une réponse anormale.

George Monbiot

Source : The Guardian – George Monbiot

Commentaire recommandé

Fritz // 01.08.2020 à 09h18

Le monde d’avant, c’est la croissance forcenée, le consumérisme dévastateur, mais c’est aussi l’UE, chers amis du Guardian qui avez voulu annuler le Brexit.
Et le monde d’après que les maîtres du jeu nous concoctent, vous l’acceptez ? Qui veut d’un flicage général, d’une incitation permanente à la délation (ma voisine a organisé un barbecue dans son jardin, et ses enfants n’étaient pas masqués) ? « il lui a fallu toute sa volonté pour ne pas appeler la police » …

Comme disait Antoine de Saint-Exupéry : « ce qui me fait peur, c’est le monde qui sortira de la guerre ».

11 réactions et commentaires

  • Fritz // 01.08.2020 à 09h18

    Le monde d’avant, c’est la croissance forcenée, le consumérisme dévastateur, mais c’est aussi l’UE, chers amis du Guardian qui avez voulu annuler le Brexit.
    Et le monde d’après que les maîtres du jeu nous concoctent, vous l’acceptez ? Qui veut d’un flicage général, d’une incitation permanente à la délation (ma voisine a organisé un barbecue dans son jardin, et ses enfants n’étaient pas masqués) ? « il lui a fallu toute sa volonté pour ne pas appeler la police » …

    Comme disait Antoine de Saint-Exupéry : « ce qui me fait peur, c’est le monde qui sortira de la guerre ».

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  • LibEgaFra // 01.08.2020 à 10h22

    « alors que l’imprimante de bureau moyenne imprime pendant cinq heures et quatre minutes au total avant d’être jetée. »

    Ou quand un jeu de cartouches d’encre coûte plus cher qu’une imprimante neuve ou qu’une réparation en cas de dysfonctionnement. Avec des cartouches d’encre plus qu’à moitié vides.

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    • Mr expat // 01.08.2020 à 11h10

      Cela est particulièrement vrai en Europe et aux USA.

      Toutefois j’ai été surpris de voir qu’en Asie la norme c’est les imprimantes avec un réservoir d’encre qu’on remplit.
      C’est extrêmement économique, même en utilisant l’encre « constructeur » qui est plus chère (moins de 1 centimes la page couleur pour moi) et bien sûr nettement moins polluant que de remplacer des cartouches contenant en plus de l’encre de électronique.

      Problème : ces imprimantes grand public (Brother, Espon, canon, etc..) Disponibles dans tous les magasins en Asie ne sont pas distribué en Europe.

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  • calal // 01.08.2020 à 10h39

    lol je rigole avec les sondages du type « voulez vous un monde plus vert » qui trouvent 65 % de personnes qui repondent positivement…
    on se croierait a l’election de miss univers qui repondrait  » je voudrai la paix dans le monde,la fin de la faim dans le monde et que les abeilles ne meurent plus »…

     » etes vous pret a payer plus d’impots » oui bien sur,jusqu’a ce qu’on leur dise combien plus il faudra payer…

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  • 78 ans // 01.08.2020 à 10h54

    Lendemain de débâcle et d’effondrement.

    On sent une fatigue et une résignation qui gagnent l’Europe, les états n’étant plus en mesure de répondre adéquatement aux besoins essentiels des citoyens… et lançant néanmoins les milliards au hasard, dans toutes les directions.

    Or nous ne sommes qu’au tout début de ces temps nouveaux… sous contrainte allant croissant, tel qu’annoncé du reste depuis plus d’un demi-siècle.

    Nécessité fera loi.

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  • RGT // 01.08.2020 à 11h18

    Seuls 12% des Britanniques souhaitent un retour au « monde d’avant »…

    Comme les 88% restants ne comptent pour rien et n’ont pas le droit légal de pouvoir changer la stratégie des gouvernements ils peuvent dormir tranquilles.

    Et si d’aventure des « gilets jaunes » apparaissaient outre-manche, même s’ils étaient composés des 88% de la population qui souhaite changer de paradigme, ils seront officiellement considérés comme une bande de hooligans ultra-minoritaires qu’il faut exterminer à l’arme de guerre.

    Après plus de deux siècles de « démocratie » dans un système politique totalitaire qui impose les « bienfaits » des « élites » à la population d’esclaves qui n’ont que le droit légal de se taire, vous croyez encore que vous pourrez changer quoi que ce soit avec les outils mis à votre disposition par la « constitution » ?

    Élections truquées, milices policières répressives, juges qui suivent strictement la « loi » dictée par les ploutocrates, référendums sur lesquels on peut s’asseoir sans vergogne sous prétexte que les « cons » n’ont pas compris la question…

    Le seul moment ou ça changera, ce sera quand le système aura atteint son paroxysme et qu’il ne pourra plus se perpétrer par manque de ressources…
    Et alors, je peux vous garantir que ce changement ne se fera pas dans l’intérêt des peuples mais pour faire perdurer ce système si profitable pour une partie infime de la population.

    Allez voter !!!

    Pour « l’opposant » qui vous sera désigné par les « médias intègres » comme « l’homme providentiel » qui permettra de « sauver la nation » des turpitudes de ses prédécesseurs.

      +14

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  • Manuuk // 01.08.2020 à 11h26

    Belle propagande pour l’augmentation des impôts ! Tellement facile que même un aveugle ne pourrait pas la louper.

    Depuis 2008, les frais de scolarité ont augmenté à £9000 (ils ont triplé), dans la seule ville de Londres, les loyers ont augmenté de +30% en 6 ans, le pouvoir d’achat a diminué sur l’ensemble du pays et pour avoir un monde plus juste, la seule solution est …. d’augmenter les impôts. Pendant ce temps là, la City s’est porté au mieux dans les années 2010.

    Les Britanniques veulent une NHS plus juste, le gouvernement de Boris Johnson vendra le système de santé à des sociétés américaines.

    Les derniers rêves britanniques sont en train de s’évanouir… Quel gâchis…

      +11

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  • Myrkur34 // 01.08.2020 à 11h48

    Génial l’idée des ports francs, c’est tellement novateur. :o)

    Exactement comme dans Lord of War, un container privé où l’on peut tout planquer physiquement à l’abri de tout. (justice,fisc, journalistes et autres enquiquineurs…… crypto-communistes cela va de soit)

      +4

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  • christobal // 01.08.2020 à 12h11

    Marrant que dans ces sondages, ce soit tjrs le point de vue des classes moyennes qui s’exprime… Il faut dire que les questions sont posées d’avance (voulez-vous un monde plus vert?)… Quand on s’intéresse de prés à la vie des gens, les choses paraissent évidemment plus compliquées et d’autres questions se posent…

      +4

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  • jpcd // 04.08.2020 à 12h16

    Aussi grossière, mensongère, amorale soit-elle, la propagande du « système » fonctionne remarquablement: tous ces Britanniques qui veulent une société plus douce, plus juste, plus égalitaire ont réélu sans coup férir les Tories il y a quelques mois … et cela alors même que le Labour avait le candidat PM le plus décidé à aller dans le bon sens de ces trente dernières années…

      +1

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  • Pong // 10.08.2020 à 13h02

    L’opinion des 88% qui triment n’est pas celle des 12% qui décident ? Alors là, on s’en fout, on s’en fout mais d’une force…

    Rien de nouveau.

    http://www.slate.fr/monde/85943/opinion-riches-electeurs-lambda
    Où on confirme avec une candeur touchante que « L’opinion des plus riches compterait 15 fois plus que celle des électeurs lambda dans l’adoption des politiques ».

    C’est la règle en « démocratie » .

    A l’arrivée, de toutes façons, on saura les faire rentrer dans le rang.
    Tocqueville nous l’as bien dit :
    « Les gens voteront comme on leur dira.  »

    Bon évidemment, ça finira mal mais bon, au risque d’abuser des citations : « Les capitalistes nous vendront la corde pour les pendre. »

      +0

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