Les États-Unis imposeront un « préjudice économique sévère » à la Russie et renforceront leur présence militaire en Europe de l’Est si Moscou envahit l’Ukraine, a averti la Maison Blanche, exposant les enjeux élevés à la veille des entretiens entre Joe Biden et Vladimir Poutine.
Source : Euractiv, AFP, Reuters
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Joe Biden et Vladimir Poutine doivent s’entretenir par vidéoconférence mardi, alors que les États-Unis tentent d’empêcher la Russie de lancer une action militaire contre l’Ukraine après que Moscou a massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière ukrainienne.
Biden s’est entretenu lundi avec les dirigeants de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et de la Grande-Bretagne avant l’appel, évoquant leur « préoccupation commune face au renforcement militaire russe aux frontières de l’Ukraine et à la rhétorique de plus en plus dure de la Russie ». Ils ont également appelé la Russie à désamorcer les tensions. Lors d’un briefing avec les journalistes, le porte-parole a indiqué que les États-Unis travaillaient avec leurs alliés européens sur une réponse forte en cas d’invasion. Il a ajouté que les États-Unis et l’Europe imposeraient une souffrance économique sévère.
« Nous pensons qu’il existe un moyen de faire passer un message clair à la Russie, à savoir qu’il y aura des coûts durables et significatifs » en cas d’invasion, a déclaré le responsable.
Biden informera également rapidement son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, des détails de sa discussion avec Poutine, a déclaré un haut responsable américain aux journalistes.
L’Ukraine craint un accord américano-russe qui l’abandonnerait dans la sphère d’influence de la Russie.
Le porte-parole a déclaré que la Maison Blanche ne sait pas si Poutine a pris la décision de lancer ses forces militaires contre l’Ukraine – et s’est abstenu de menacer d’une intervention directe des forces militaires américaines s’il le faisait.
Mais Biden fera clairement savoir qu’il y aura « des coûts réels, significatifs et durables à choisir d’aller de l’avant si (la Russie) choisit une escalade militaire », a déclaré le porte-parole, sous couvert d’anonymat.
Les États-Unis et les alliés européens sont prêts à prendre « des contre-mesures économiques substantielles… qui imposeraient des dommages économiques importants et sévères à l’économie russe » en cas d’attaque de la Russie, a ajouté le fonctionnaire.
Une source au courant de la situation a déclaré que le fait de cibler le cercle intime de Poutine avec des sanctions avait été discuté et qu’aucune décision n’avait été prise. Cette personne a ajouté que Biden ne devrait pas entrer dans les détails des actions potentielles avec Poutine, mais plutôt mettre en garde contre les coûts économiques.
Une autre personne au fait de la situation a déclaré que des sanctions contre les plus grandes banques russes étaient également envisagées par les États-Unis et leurs alliés européens. Une autre option consisterait à s’en prendre à la capacité de la Russie à convertir les roubles en dollars et autres devises, a ajouté la source.
Selon CNN, les États-Unis pourraient prendre la mesure extrême de déconnecter la Russie du système de paiement international SWIFT utilisé par les banques du monde entier.
Selon Bloomberg, les États-Unis et leurs alliés européens envisagent de prendre des sanctions à l’encontre du Fonds d’investissement direct russe et de la capacité du pays à convertir des roubles en dollars. Les États-Unis pourraient également restreindre la capacité des investisseurs à acheter de la dette russe sur le marché secondaire, ajoute Bloomberg, citant des personnes au fait de la question.
En outre, Biden indiquera clairement que si Poutine « allait de l’avant, il y aurait une demande croissante de la part des alliés du flanc Est et une réponse positive des États-Unis pour des forces et des capacités supplémentaires et des exercices », ont-ils ajouté.
Une réponse coordonnée
La Maison Blanche a déclaré dans un communiqué, après les entretiens de Biden avec les dirigeants européens, que le groupe « a appelé la Russie à la désescalade des tensions et a convenu que la diplomatie… est la seule façon d’avancer pour résoudre le conflit dans le Donbass. »
Soulignant l’étroite coordination entre Washington et Kiev, le responsable américain a indiqué que le secrétaire d’État Antony Blinken s’entretiendrait également avec Zelensky avant la rencontre avec Poutine.
L’Ukraine estime que la Russie dispose d’environ 100 000 soldats près de sa frontière.
Moscou nie toute intention belliqueuse et accuse l’Occident de provocation, notamment avec des exercices militaires en mer Noire, qu’il considère comme faisant partie de sa sphère d’influence.
Et Poutine veut que l’Occident promette que l’Ukraine ne fera pas partie de l’OTAN, l’alliance transatlantique créée pour faire face à l’ancienne Union soviétique.
À la question de savoir si les États-Unis étaient prêts à envoyer des troupes en Ukraine en cas d’attaque de la Russie, le responsable a répondu que Washington « ne cherche pas à se retrouver dans une situation où nos contre-mesures seraient axées sur l’utilisation directe de la force militaire américaine. »
Un tel discours, a ajouté le porte-parole, « serait un conflit précipité, et nous préférons garder ces échanges avec les Russes privées. »
Alors que les États-Unis envisagent de renforcer leur présence dans les pays membres de l’OTAN en Europe, l’Ukraine a demandé une présence « visible » de troupes américaines, britanniques et canadiennes sur son territoire à proximité de la région du Donbass.
Le Pentagone a clairement indiqué qu’il prenait le renforcement des troupes russes comme une menace sérieuse.
Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, « a présidé ce matin une réunion avec les principaux dirigeants du ministère, y compris le président des chefs d’état-major interarmées et le général (Tod) Wolters à l’EUCom (le commandement américain en Europe) pour discuter de la situation en Ukraine et, bien sûr, en Russie occidentale », a déclaré lundi le porte-parole du Pentagone, John Kirby.
« Il est tenu très bien informé par les hauts responsables militaires et politiques du département sur ce que nous continuons à voir », a ajouté Kirby.
Le Kremlin a déclaré plus tôt lundi que Moscou n’attendait pas « d’avancées » de cet appel.
« Bien que nos relations bilatérales soient toujours dans un état très triste, il y a tout de même un renouveau ; le dialogue commence dans certains domaines », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Le porte-parole du département d’État, Ned Price, a déclaré que les États-Unis croyaient toujours possibles les accords de Minsk entre la Russie et l’Occident sur la mise en œuvre d’un cessez-le-feu dans la guerre qui oppose l’Ukraine aux séparatistes pro-russes.
« Nous pensons qu’il y a une opportunité, une fenêtre devant nous pour résoudre cela diplomatiquement », a déclaré Price.
Mais si la Russie ne montre pas d’intérêt à cela, a-t-il ajouté, les États-Unis sont prêts à appliquer « des mesures économiques à fort impact que nous nous sommes abstenus d’utiliser par le passé. »
Source : Euractiv, AFP, Reuters, 07-12-2021
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
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Commentaire recommandé
7/12
On n’en est plus là.
Ce ne sont plus les USA et caniches qui menacent.
Ce sont les Russes qui promettent maintenant.
On verra demain vendredi, la réponse des USA à » l’ultimatum » russe.
Trajectoire de collision? Début de détente? On verra
Par contre il y a UNE chose dont je suis certains: c’est que le silence quasi total des médias est simplement l’attente des éléments de langage à adopter
J’engage chacun à vérifier les dates, heures, et phraséologie utilisée par les trois groupes suivant:
1 WaPo, NYT, CNN
2 AP, Reuters, AFP
3 Le Monde, Gardian, El Païs, Coriere Della Serra, Bild et Allgemeine Zeitung
4 tout le reste de la presse nationale.
Je suis certains que nous verrons chaque groupe, communiquer dans l’ordre, à quelques heures les uns des autres, mais d’une manière homogène par groupe, et exactement avec les mêmes éléments de langage . Traduits en chaque langue au mot prêt.
Le dernier en date était « troupes Russes massées à la frontière » pour parler de troupes étalées sur un arc situé entre 200 et 400 km de la frontière. Imaginez, la France masse des troupes a la frontière espagnoles entre Bordeaux et Périgueux…
Avant on avait eu le « puissant » général Soleimani quand celui ci avait été assassiné par les USA en pleine représentation diplomatique. Le qualificatif « puissant » était systématique. Ben oui, un mec puissant, c’est inquiétant, dangereux, genre Smersh ou Fantômas, ça peut pas être une victime. Normal de le tuer.
haaa la presse libre
25 réactions et commentaires
7/12
On n’en est plus là.
Ce ne sont plus les USA et caniches qui menacent.
Ce sont les Russes qui promettent maintenant.
On verra demain vendredi, la réponse des USA à » l’ultimatum » russe.
Trajectoire de collision? Début de détente? On verra
Par contre il y a UNE chose dont je suis certains: c’est que le silence quasi total des médias est simplement l’attente des éléments de langage à adopter
J’engage chacun à vérifier les dates, heures, et phraséologie utilisée par les trois groupes suivant:
1 WaPo, NYT, CNN
2 AP, Reuters, AFP
3 Le Monde, Gardian, El Païs, Coriere Della Serra, Bild et Allgemeine Zeitung
4 tout le reste de la presse nationale.
Je suis certains que nous verrons chaque groupe, communiquer dans l’ordre, à quelques heures les uns des autres, mais d’une manière homogène par groupe, et exactement avec les mêmes éléments de langage . Traduits en chaque langue au mot prêt.
Le dernier en date était « troupes Russes massées à la frontière » pour parler de troupes étalées sur un arc situé entre 200 et 400 km de la frontière. Imaginez, la France masse des troupes a la frontière espagnoles entre Bordeaux et Périgueux…
Avant on avait eu le « puissant » général Soleimani quand celui ci avait été assassiné par les USA en pleine représentation diplomatique. Le qualificatif « puissant » était systématique. Ben oui, un mec puissant, c’est inquiétant, dangereux, genre Smersh ou Fantômas, ça peut pas être une victime. Normal de le tuer.
haaa la presse libre
+35
AlerterVous avez oublié l’option « prendre la tangente »…
Ex : la presse belge : https://www.rtbf.be/info/monde/detail_tensions-russie-usa-gorbatchev-denonce-l-arrogance-americaine?id=10904190
+0
AlerterBen en fait rien. Que dalle. Wallou.
De mieux en mieux les USA.
Ils annoncent avec tambour et trompettes qu’ils répondront le 24/12 et…rien
Quelle fiabilité.
Accrochez vous et guettez les moindres mouvements du groupe 1 et 2, vous verrez dans les heures qui suivent( traduction et consignes locales) les autres groupes répéter au mot près.
Guettez aussi les joyeusetés fournies par les Russes: stop gaz UE? Stop pétrole vers USA? Reconnaissance officielle des républiques du Donbass?
Ha, pour info, Russes et Chinois viennent de signer un nouveau pipeline de… 50 mds de m³ de gaz( identique à NS2)vers la Chine, à partir du même gisement Russe qui fournit NS 2.
Je sens que les BM et Mercos vont sensiblement se renchérir.
Étonnant non?
+3
AlerterPas vraiment « mainstream »…mais bon…comme écrit ailleurs : « entracte » ou « fin du premier acte »..?
https://francais.rt.com/international/94047-russie-annonce-fin-manoeuvres-militaires-ukraine-sud
+0
AlerterL’article est ancien, mais on sait parfaitement ce que les autorités américaines entendent par « mesures économiques à fort impact ». Il s’agit principalement de l’exclusion de la Russie du système de paiement international Swift. Or, la Russie et la Chine s’y préparent depuis au bas mot 2014. Tout est calé, chacun des deux pays possède un système alternatif qui peut être activé à tout moment, et les deux solutions sont compatibles. Personnellement, je déconseillerais aux américains de mettre une telle menace à éxécution, car cela mettrait gravement en danger le Dollar qui n’a pas besoin de ça. De toutes façons, le problème n’est plus là. L’OTAN vient d’indiquer qu’elle ne prendra pas en compte les demandes de la Russie. Ce n’est pas en soi important car c’est la réponse de Etats-Unis qui importe vraiment. De ce côté, pour l’instant rien. Les semaines qui viennent seront décisives.
+15
Alerter« les États-Unis tentent d’empêcher la Russie de lancer une action militaire contre l’Ukraine» phrase reprise donc par vos agences d’information. C’est tout dire. Vous avez fort bien compris.
La réalité est toute autre – les Etats-Unis depuis l’été dernier n’ont cessé d’approvisionner en armes les nationalistes ukrainiens et condottieres occidentaux, avec un nombre croissant de « conseillers » et ont stationné en très grand nombre des navires de guerre en Mer Noire à moins d’1 jour de navigation et moins parfois, votre pays participe d’ailleurs à ce déploiement. Tout est fait pour lancer une « offensive éclair de l’OTAN » pour libérer la Crimée ou défendre l’Ukraine, et aussi bombarder à l’occasion le Kuban et le piémont du Caucase. C’est ce qu’ont relevé les renseignements russes. Cette rhétorique est dans les états-majors de l’OTAN (pour faire peur ou pour préparer une attaque, peu importe). Dès lors, la Russie est le dos au mur, elle l’a fait savoir « quelles sont vos intentions réelles? Cessez d’augmenter votre présence militaire dans la région et d’intégrer de facto l’Ukraine dans l’OTAN ! « . Elle attend une réponse. Sans réponse des Etats-Unis, elle attend la guerre et sa contre-offensive sera massive, y compris en Mer Noire (en tactique les bâtiments de l’OTAN principaux sont déjà « matchés » dans leurs programmes)…
+1
AlerterLa réthorique américaine est d’une hypocrisie sans non. Les provocants ne sont oas où ils veulent nous le faire croire. C’est ce qui reste de l’Ukraine qui veut lancer une offensive sur le Donbass et c’est cette même bande dd nazi qui ne veut pas des accords de Minsk. Où les USA recule où cela va mal finir
+14
AlerterAlors que les avions espions de l’OTAN se pressent aux frontières de la Russie. Le 13 décembre, le quotidien du ministère russe de la Défense, Krasnaya Zvezda, a déclaré que les radars avaient repéré plus de 40 avions effectuant des reconnaissances près des frontières russes au cours de la semaine écoulée.
+9
AlerterIl y en a autant de leur côté, c’est une activité normale. Ou presque.
+1
AlerterToute cette agitation est artificielle et provoquée par les Etats-Unis : le territoire américain ne sera pas touché mais le nôtre le sera bel et bien car les Américains feront en sorte (avec l’immense complicité des laquais euratlantistes) que les Européens (car les Russes sont des Européens comme vous et moi, ne l’oublions jamais) s’entre-tuent pour le plaisir de la clique Clinton-Obama-Biden-Trump-Bush et tous les autres criminels de Washington qui, tous, méritent la corde. Pour eux, seule le peuple élu anglo-saxon mérite de vivre et les autres, non ! L’OTAN est l’égal (au moins dans le bellicisme) du sinistre NSDAP.
+16
AlerterChaque époque est différente ! L’OTAN est le « camp du Bien » et les Etats-Unis veulent votre « bonheur » c’est-à-dire son bonheur, son éternel et millénaire puissance, pour vaincre la Chine – le « Mal absolu » ? Ce sera dans la joie qu’ils attaqueront et détruiront la Russie… c’est nécessaire…. et le bonheur européen sera radieux donc sûrement irradié…
Dr Folamour, Il peut s’agir de cette fiction… :
c’est cet impitoyable cynisme qui guide toute la politique du Pentagone que le discours de Munich de Poutine avait dénoncé déjà… Rien n’a changé et ne changera… est-ce que la présence de sous-marins russes capables de lancer tous leurs derniers missiles sur les grandes villes américaines retiendra la décision américaine.. Rien n’est moins sûr, ils espèrent aussi qu’il y aura suffisamment de traîtres en Russie pour accepter une capitulation et se contenter d’exister dans quelques territoires préservés par les radiations….
+2
Alerter« L’impérialisme américain est un tigre en papie »
Rien n’a changé depuis 60 ans
+6
AlerterDésormais la Russie a pris des précautions suffisantes pour ne plus être à la merci de sanctions US et les élites impériales le savent très bien.
Des sanctions, même pas mal, par contre vous allez vous-mêmes en souffrir férocement.
« Nous pensons qu’il y a une opportunité, une fenêtre devant nous pour résoudre cela diplomatiquement »
C’est bien la SEULE phrase importante de ce blabla : Les USA seront OBLIGÉS de faire profil bas (baisser leur froc sans [trop] perdre la face) et cesser d’intervenir directement en Ukraine.
Au final, cette « révolution de couleur » aura coûté une fortune aux cons-tribuables occidentaux (même aux français) pour un résultat qui s’avérera NUL et qui convaincra la population ukrainienne que son avenir n’est PAS rattaché à l’occident.
Le monde a changé et désormais les USA ne font plus ce qu’ils veulent sur cette planète.
Suite à la chute de l’URSS ils se croyaient tout permis mais le vent tourne et l’empire se délite tout doucement.
Attention cependant, un animal blessé peut se montrer très dangereux et pourrait, perdu pour perdu, tout faire péter afin de crever « avec panache ».
Les « élites » US sont assez stupides pour détruire l’ensemble de la vie sur terre si elles sont acculées.
+25
AlerterVous vous payez de mot. Aussi étonnant que ce soit, il apparaît que les Ukrainiens sont bien plus russophobes qu’il y a 7 ans.
Même au Donbass, l’idée de rejoindre la Russie ne fait pas majorité. Un référendum organisé par les autorités des deux républiques(contre l’avis de Moscou) a donné 30% pour le rattachement.
L’Ukraine est ruinée, faillie et l’attrait de l’UE c’est des subventions massives, des visas pour tout le monde, et peut être un contrôle sur la corruption et l’indépendance judiciaire (hahaha). L’attrait de l’OTAN c’est l’ouverture de la corne d’abondance grâce au rôle de chien de pointe dans le containement des » affreuses hordes russes ». Piquer la vedette aux Polonais et Baltes en quelque sorte.
La Russie n’a pas besoin de l’Ukraine. Et les Ukrainiens qui le veulent peuvent aller en Russie(déjà plusieurs millions). Les Russes préfèrent récupérer ingénieurs, chercheurs, médecin, universitaires et techniciens Ukrainiens par millions(sans avoir payé leur formation) que devoir casquer pour des millions de gens hostiles.
Par contre les Russes sont clairs. Trés clairs. Il veulent un glacis de sécurité à leurs frontières, ils ne veulent plus de nuke US en Europe, ils ne veulent plus voir un avion ou un navire US à moins d’une certaine distance de leurs frontières. Leurs actions possibles en vrac:
– reconnaître les républiques du Donbass et les intégrer à l’OTSC
– couper les livraisons de pétrole aux USA(et oui, regarder la part du pétrole russe dans la conso US).
– couper le gaz à l’UE et le livrer à l’Asie
– interdire l’espace aérien russe à l’aviation civile occidentale.
– décréter une no fly zone sur l’est de l’Ukraine.
– vendre des S400 à la Syrie et à l’Iran
– ouvrir tous les ports russes, y compris Syriens à la flotte chinoise.
– faire patrouiller ostensiblement des vaisseaux chargés de nuke aux limites des eaux territoriales US, y compris entre Cuba et la Floride ou entre Seattle et l’Ile de Vancouver au nom de la liberté de circulation.
Et plein d’autres choses plus ou moins graves.
–
+9
AlerterVotre commentaire équilibré me semble bien résumer la situation..
On peut espérer que Wladimir P. n’enverra pas des « petits hommes verts » planter des choux dans la zone-tampon , voire un peu plus loin vers l’ouest.. Ça me semble être le seul personnage disposant de toute sa tête et du Pouvoir(P majuscule) dans cette aventure qu’on espèrera seulement livresque.
Par contre du côté Ouest..définir QUI?? a le pouvoir(p minuscule)… (aux USA s’entend) est impossible pour moi.
Et c’est ça le danger.
« Craquer une allumette » pour voir..les services spéciaux polonais et ukrainiens doivent être vraiment tentés..
Espérons que le souci de la « santé » de leurs concitoyens , conjugué à la certitude de non-intervention conventionnelle otanesque (sauf appétit vraiment hors-norme du Kremlin) seront suffisants pour limiter leurs éventuelles velléités matamoresques.
Sans parler d’Omicron.
+1
AlerterLes russes sortent les crocs et ne font pas de menace en l’air.
Leur économie a appris à vivre avec des sanctions, entre autonomie et accords commerciaux avec d’autres pays (comme la Chine, qui « est plus qu’un allié »).
Les lignes rouges de la Russie sont claires et les platitude diplomatiques américaines ne permettront d’éviter un accord avec les russes. Tout simplement car personne ne veut faire la guerre aux russes aux portes de l’Europe.
Les américains ne mourront pas pour l’Ukraine, et les européens (sauf quelques pays de l’Est vivant dans les crainte et la haine) ne prendront pas le risque d’une guerre à leur frontière.
Les russes peuvent aussi nuire pour la livraison de gaz allemand, s’il faut les ramener à la raison.
Bref, les russes ont les cartes en mains, et semblent exiger un accord rapide et clair.
Les USA ne pourront pas gagner bcp de temps avant de se rendre compte que leur moyens d’action sont trop faible pour gagner dans cette négociation
+6
AlerterLe monde a changé (hélas pour les USA) et désormais ils ne sont plus les « rois du monde » mais sont obligés de négocier avec leurs « ennemis » (qui ne souhaitent qu’avoir la paix).
Mais comme tout empire, les USA ont besoin d’ennemis pour souder la population derrière les dirigeants, d’où l’escalade de « guerre contre XXX » qui justifie une augmentation incessante des budgets militaires au détriment du bien-être de la population.
Ça me rappelle étrangement la cause réelle de la chute de l’URSS, pays dans lequel de vieux gérontocrates tentaient désespérément de se maintenir au pouvoir en drainant toutes les ressources du pays dans une escalade militaire totalement disproportionnée.
Les dirigeants russes ont bien compris la leçon et les budgets militaires ont été drastiquement diminués, mais avec surtout une recherche d’efficacité maximale pour une guerre asymétrique exploitant au maximum les faiblesses de ceux qui voudraient les attaquer.
L’armement russe est défensif contrairement au « gadgets » US qui sont purement offensifs.
Cette approche permet d’optimiser les coûts pour la Russie et de maximiser les pertes pour tous ceux qui souhaiteraient les agresser.
Et pour avoir la garantie de ne pas être surpris par une attaque éclair (US surtout – même exclusivement) la Russie a besoin de « zones tampons » à ses frontières.
Contrairement aux USA qui ont besoin d’installer des bases à proximité immédiate de leurs PROIES afin de mener des attaques éclair (et sanglante pour les civils – ils appellent ça des « dégâts collatéraux ».
+1
Alerter» » » ….Arnaud Dubien : Aujourd’hui il y a une majorité d’Ukrainiens qui voteraient pour entrer dans l’Otan et dans l’UE. Pour une raison assez simple : l’Otan symbolise la sécurité et l’UE la prospérité. Evidemment, les Ukrainiens aspirent à devenir riches et vivre en paix. Cela n’a pas toujours été comme ça. L’Ukraine d’avant Maïdan était très partagée sur ces questions-là, à 50-50 en réalité. Cela se reflétait dans les résultats des élections. Il y avait un clivage très clair entre les régions du sud et de l’est de l’Ukraine et les autres.
Trente ans après la fin de l’URSS et près de huit ans après Maïdan, c’est plus complexe : d’abord, la Crimée a été annexée par la Russie, une partie du Donbass a été perdue par Kiev, une partie des Ukrainiens ne votent plus en Ukraine. Et puis il y a une réaction profonde dans une grande partie de la société ukrainienne, qui se construit désormais en opposition à la Russie. Il y a une montée du sentiment national dans un contexte de guerre non déclarée mais réelle avec la Russie. C’est particulièrement vrai chez les jeunes, mais pas seulement. » » » ….
VRAI?FAUX?NE SAVONS PAS? in https://information.tv5monde.com/info/l-ukraine-theatre-perilleux-de-la-rivalite-entre-l-otan-et-la-russie-436905
+5
AlerterPlus de dollars en Russie ; plus d’hydrocarbures Russes sur le marché mondial.
Je suis pas sur que le reste du monde laisse faire l’Alzheimer.
+4
AlerterEt moins de gaz …. Voir ce qu’il nous en coûte déjà avec l’augmentation de cet automne.
+2
AlerterCouper la Russie du système SWIFT c’est un acte de guerre, même si la Russie a veillé à une parade (mais je ne pense pas qu’elle soit complète).
Dans un tel cas, la Russie devrait menacer de couper le gaz. Il n’y a pas de raison de fournir son ennemi en énergie (couper la Russie de SWIFT ne pourra pas se faire sans l’accord des européens).
+2
AlerterLa Russie possède les ressources naturelles et peut réorienter son commerce extérieure vers l’Asie; l’Europe n’a rien de tout cela, petite péninsule de principal continent. Nos élites sont incapables de comprendre que les Américains vont avant tout ravager l’économie européenne
+6
AlerterVRAI?FAUX?NE SAVONS PAS?
https://www.lalibre.be/international/europe/2021/12/28/pilier-des-droits-de-lhomme-en-russie-long-memorial-international-est-liquidee-par-la-justice-TI46MBSPWNCRNEI5VBRUPOMA3E/
» » » La justice (russe) assène deux coups de massue sur les droits de l’homme et défense de la mémoire historique en Russie.
Après avoir condamné l’historien du goulag Iouri Dmitriev à 15 ans de détention lundi, elle ordonne la dissolution de la célèbre ONG cofondée par le prix Nobel de la paix Andreï Sakharov. » » »
((suite pour abonné..))
https://fr.wikipedia.org/wiki/Memorial
+2
AlerterJ’apprends à l’instant que le motif invoqué par le tribunal dans ses attendus est? serait? :
» Une des agences de Mémorial a refusé d’inscrire bien en évidence dans ses publications (écrites/électroniques..) la mention (nouvellement?) obligatoire :
» » » agent de l’étranger » » « .
»
VRAI?FAUX?NE SAVONS PAS?
+1
Alerter» Si la Russie attaque l’Ukraine, les États-Unis renforceront leur présence militaire en Europe de l’Est. »
Si la Russie n’attaque pas l’Ukraine, les États-Unis renforceront quand même leur présence militaire en Europe de l’Est.
+7
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