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Top Gun : Abolir le complexe militaro-culturel

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Parmi les rares scénarios antimilitaristes qui sont transformés en films, beaucoup ont été rejetés par réflexe parce que leur contenu provocateur soulevait des objections de la part des chefs militaires.

Source : Jacobin Mag, David Sirota
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Tom Cruise dans le film original Top Gun de 1986. (Paramount Pictures)

L’armée infiltrant discrètement un studio de cinéma… l’idée peut sembler être une intrigue fantastique pour un film, mais Top Gun : Maverick nous rappelle que tout cela est bien réel. Ce nouveau blockbuster est le dernier produit d’un complexe militaro-culturel dont peu de gens ont connaissance, mais qui façonne une grande partie de ce que nous lisons, voyons et entendons sur l’armée et le militarisme.

C’est dans les films que ce système de propagande furtive pro-militaire est le plus répandu, même s’il est à peine dévoilé aux spectateurs.

Par exemple, pour aider les cinéastes à réaliser la suite de Top Gun, la Marine a fourni des pilotes, des avions de chasse et des porte-avions, et a même enfreint ses propres règles d’entraînement au vol pour que Tom Cruise ait l’air aussi cool que possible. En échange, l’équipe de production du film ne s’est pas contentée de payer 11 000 dollars de l’heure en frais de location d’avion – elle a laissé le Pentagone participer à l’élaboration du film.

Comme l’a indiqué le professeur Roger Stahl, de l’université de Géorgie, directeur du documentaire Theaters of War : How the Pentagon and CIA Took Hollywood [Films de guerre : comment le Pentagone et la CIA ont investi Hollywood, NdT], dans le dernier podcast Lever Time, les demandes d’archives ouvertes ont révélé que des responsables militaires ont été autorisés à apporter des modifications à Top Gun : Maverick, notamment en veillant à ce que des « points de discussion clés » sur des sujets tels que le recrutement et la politique étrangère soient insérés dans le film.

Aujourd’hui, pour tirer parti du succès du film, l’armée de l’Air diffuse des publicités de recrutement avant les projections.

Comme l’a déclaré un haut responsable du recrutement militaire à Fox News, « Nous voulons profiter de l’occasion pour faire le lien non seulement entre le film et l’idée du service militaire, mais aussi avec le fait que nous avons des emplois et que des recruteurs les attendent. »

Ce genre de quiproquo n’est pas nouveau. Depuis des décennies, l’armée travaille main dans la main avec Hollywood pour aider à la réalisation de films promotionnels et d’émissions de télévision – et dissuader la réalisation de films qui remettent en question l’armée et le militarisme en tant qu’idéologie.

Le fonctionnement est assez simple : les bureaux de cinéma de l’armée offrent aux studios de cinéma un accès gratuit ou à prix réduit aux bases, aux porte-avions, aux avions et à toutes sortes d’autres équipements. Mais il y a un hic : en échange de cet accès, les studios doivent soumettre des scripts qui seront montés de manière à ce que les films soient pro-militaires.

Cette demande a créé une puissante dynamique à Hollywood. Obtenir l’accès au matériel militaire à des prix gratuits ou réduits est en fait une énorme subvention gouvernementale pour les studios qui acceptent les demandes de propagande de l’armée – et dans certains cas, l’armée a utilisé ce pouvoir pour pousser les cinéastes à déformer l’histoire américaine.

En revanche, le fait de se voir refuser l’accès signifie souvent que les films ne sont pas réalisés, car les studios savent qu’ils seraient plus coûteux à produire.

Les chefs militaires ont depuis longtemps compris le pouvoir d’influencer les produits culturels – et de le faire sans en parler.

« La main du gouvernement doit être soigneusement dissimulée et, dans certains cas, je devrais dire, totalement éliminée », a écrit le président Dwight Eisenhower dans une lettre de 1953, exposant sa vision de l’influence des opinions étrangères sur les États-Unis pendant la Guerre froide :

Une grande partie de ce genre de choses se ferait par le biais d’accords avec toutes sortes d’entreprises privées dans le domaine du divertissement, de l’art dramatique, de la musique, et ainsi de suite. Une autre partie serait réalisée par le biais d’arrangements clandestins avec des magazines, des journaux et autres périodiques, et des éditeurs de livres.

Eisenhower, un ancien général, faisait référence aux efforts du gouvernement pour influencer les opinions étrangères sur les États-Unis – mais sa vision est également à l’origine du complexe militaro-culturel qui fait imperceptiblement basculer les opinions des Américains sur tout, des invasions militaires aux budgets du Pentagone.

Ce qui suit est un extrait du chapitre « Operation Red Down », de mon livre Back to Our Future [Retour dans le futur, NdT], qui plonge en profondeur dans ce système de propagande furtif.

L’armée collabore avec les cinéastes d’Hollywood depuis 1927, lorsqu’elle a participé à la production de Wings, le tout premier Oscar du meilleur film. La participation du Pentagone a varié au cours des deux premiers tiers du XXe siècle, mais il avait toujours les enfants dans sa ligne de mire. Dans les années 1950, par exemple, l’armée a collaboré avec Lassie dans le cadre de spectacles mettant en valeur les nouvelles technologies militaires et a produit des « Mouse Reels » pour le Mickey Mouse Club, dont l’un montrait des enfants visitant le premier sous-marin nucléaire. Comme l’a découvert le journaliste d’investigation David Robb, un mémo du Pentagone indiquait à l’époque que les médias destinés aux enfants « sont une excellente occasion de faire découvrir la marine nucléaire à une toute nouvelle génération. »

Le point culminant a été atteint en 1968, lorsque le Pentagone a financé le film Les bérets verts, qui associait l’attrait des adolescents pour le cow-boy John Wayne à un message en faveur de la guerre du Viêtnam.

Les années 1970 ont vu beaucoup moins de films de guerre soutenus par le Pentagone pour un public fatigué par le Vietnam et ses conséquences aux journaux télévisés du soir. Mais selon le Hollywood Reporter, avec la montée du militarisme reaganien, les années 1980 ont connu « une croissance régulière de la demande d’accès aux installations militaires et du nombre de films, d’émissions de télévision et de vidéos amateurs consacrés à l’armée. »

Pour cet accès, l’armée a commencé à exiger des contreparties. De plus en plus, pour que les cinéastes puissent avoir accès aux décors militaires les plus élémentaires, les gardiens du Pentagone exigeaient des modifications majeures de l’intrigue et des dialogues afin de garantir une représentation favorable de l’armée, même si ces intrigues et dialogues non édités représentaient la vérité vérifiable.

Ce n’était pas un véritable secret pour l’industrie cinématographique. Dans un rapport de 1986 de Maclean’s, des responsables militaires ont reconnu que lorsque des réalisateurs venaient leur demander des autorisations, les demandes étaient refusées si ces responsables estimaient que les forces armées n’étaient pas représentées de manière « suffisamment héroïque dans leurs termes. »

Dans un article paru dans Variety en 1994, Phil Strub, l’agent de liaison officiel du Pentagone à Hollywood, s’exprimait encore plus crûment : « Le principal critère que nous utilisons [pour l’approbation] est […] comment la production proposée peut-elle bénéficier à l’armée.? […] pourrait-elle aider au recrutement [et] est-elle en phase avec la politique actuelle ? »

La collusion entre le Pentagone et Hollywood a franchi « une étape importante » avec le film Top Gun de 1986, une publicité triomphaliste pour le recrutement des adolescents sur les « meilleurs des meilleurs » de la Marine, qui, bien sûr, ne pensent même pas à poser la plus élémentaire des questions élémentaires. Sur la ballade insupportablement entraînante de Kenny Loggins « Danger Zone », la seule question urgente du récit semble être de savoir combien d’avions vietcongs le père de Maverick a fait exploser dans les années 60, et si Maverick retrouvera sa soif de sang à Mach 3 après avoir perdu son ami Goose à cause d’un accès de cockpit défectueux d’un entrepreneur militaire.

L’incurie flagrante des personnages et de l’histoire du film n’est pas un hasard. Le scénario a été façonné par des hauts gradés du Pentagone en échange d’un accès total à toutes sortes de matériel – cet accès étant lui-même une subvention inestimable des contribuables. Selon Maclean’s, Paramount Pictures n’a payé que « 1,1 million de dollars pour l’utilisation d’avions de guerre et d’un porte-avions », soit bien moins que ce qu’il en aurait coûté au studio s’il avait été contraint de financer lui-même ce plaisir des yeux.

Comme si cette dynamique de la carotte et du bâton n’était pas assez coercitive pour les cinéastes en herbe, le Pentagone a élargi, dans les années 1980, la définition de la « coopération » pour y inclure la collaboration sur les scénarios au moment de leur rédaction initiale. « Cela évite aux auteurs d’écrire des trucs stupides », a déclaré un fonctionnaire pour expliquer le nouveau processus.

« Des trucs stupides » était un euphémisme pour « trucs que l’armée n’aime pas », et bientôt les dirigeants du Pentagone ont fait des menaces explicites, comme celle que Robert Anderson, de la Marine, a publiée sur PBS.

« Si vous voulez une coopération totale de la part de la Marine, nous avons un pouvoir considérable, car ce sont nos navires, c’est notre coopération, a-t-il déclaré. Et tant que le scénario n’est pas dans une forme que nous pouvons approuver, alors la production n’avance pas. »

Une telle attitude cavalière couplée au succès au box-office de Top Gun, approuvé par le Pentagone, a convaincu les studios dans les années 1980 qu’accepter les exigences militaires et que par conséquent, faire des films toujours plus militaristes était une formule garantie de succès. Ainsi, entre la sortie de Top Gun et le début de la guerre du Golfe, le Pentagone a rapporté que le nombre de films réalisés avec son aide officielle (et son approbation) a quadruplé, et une grande partie de ces productions d’action-aventure (rapidement synergisées en jeux vidéo, figurines, etc.) étaient destinées aux adolescents.

Bien que de nombreux parents aient pu s’opposer à cette collusion obscène entre le Pentagone et Hollywood, la plupart n’avaient aucune idée de ce qui se passait. Contrairement aux films d’actualité fièrement financés et annoncés par le Pentagone, et réalisés par des réalisateurs d’Hollywood pendant la Seconde Guerre mondiale, par exemple, les cinéastes des années 1980 ne disent presque jamais au public qu’il s’agit de productions subventionnées et mises en scène par l’armée. Les téléspectateurs peuvent penser qu’ils regardent une entreprise purement commerciale alors qu’il s’agit souvent de films d’actualité contemporains.

« Les documents du Pentagone ne cessent d’affirmer qu’ils ciblent les enfants pour en faire de futures recrues », explique le journaliste David Robb, dont le livre Operation Hollywood, qui a fait date, examine les liens entre le cinéma et les forces armées. « Les enfants et les personnes qui voient ces films ne savent pas que c’est une publicité pour l’armée. »

L’impact à court terme du complexe militaro-culturel s’est traduit par des poussées d’enrôlement en corrélation avec des succès spécifiques du box-office des années 80. Pour ne citer qu’un exemple (bien qu’énorme), le recrutement a connu un pic de 400 % lors de la sortie de Top Gun, ce qui a conduit la Marine à installer des tables de recrutement dans les cinémas lorsqu’elle a réalisé l’impact du film.

Aujourd’hui, le Pentagone offre à Hollywood autant d’incitations au militarisme et autant de punitions contre l’antimilitarisme que par le passé. En plus du militarisme des années 80 qui est maintenant recyclé sans fin dans la sphère des rediffusions sur le câble, il y a fort à parier que le blockbuster de Jerry Bruckheimer ou Michael Bay qui est actuellement adulé par le public adolescent est au moins partiellement financé par le Pentagone, et comme condition de ce soutien, ces blockbusters acceptent généralement de réitérer délibérément la moralité de l’armée et de la guerre.

En revanche, il y a fort à parier que pour chacun des rares scénarios antimilitaristes qui sont transformés en films, beaucoup plus sont rejetés par réflexe parce que leur contenu provocateur soulève des objections de la part des chefs militaires, ce qui, à son tour, signifie qu’il n’y a pas d’approbation officielle du Pentagone, pas de subvention des contribuables et donc pas de film de la part des studios soucieux de leur budget. Comme l’a raconté le réalisateur de La chasse à Octobre rouge, cette nouvelle réalité a incité les studios, dans les années 80, à dire aux scénaristes et aux réalisateurs « d’obtenir la coopération de l’armée, ou d’oublier de faire le film ». Il n’est pas surprenant que cette directive ait favorisé une pression insidieuse pour une autocensure pro-militariste chez toute une génération de scénaristes.

« Quand vous savez que vous allez avoir besoin de l’aide des militaires, et que vous savez qu’ils vont regarder votre scénario, vous l’écrivez pour les satisfaire à priori », écrit David Robb dans Opération Hollywood.

Citant la tendance pro-guerre des films que le Pentagone a approuvés au cours des trente dernières années et la tendance anti-guerre de ceux que le Pentagone a rejetés dans le même temps, Robb pose une question obsédante qui résume l’héritage de la collusion entre l’armée et Hollywood dans les années 1980.

« Combien de ceux qui ont été tués en Irak se sont engagés dans l’armée parce qu’ils ont vu un film quand ils étaient enfants ? » demande-t-il :

Combien d’Américains morts se sont engagés dans l’armée à cause d’un film qu’ils ont vu sans savoir que c’était l’armée qui, dans les coulisses, manipulait le contenu du scénario pour faire paraître l’armée meilleure qu’elle ne l’était vraiment ? Une fois qu’ils sont arrivés en Irak, il était trop tard – ce n’était pas si glamour là-bas.

Vous pouvez vous abonner au projet de journalisme d’investigation de David Sirota, The Lever, ici.

Contributeurs

David Sirota est rédacteur en chef à Jacobin. Il édite le Lever et a précédemment été conseiller principal et rédacteur de discours pour la campagne présidentielle 2020 de Bernie Sanders.

Source : Jacobin Mag, David Sirota – 09-06-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

Fabrice // 07.07.2022 à 08h15

Non je pense que c’est le manque de débat qui a pourri cette crise avec des décisions unilaterales digne de l’autoritarisme le plus accompli.

Vu que les principales victimes des décisions ainsi qu’accusés de tous travers pendant les restrictions et confinement furent les jeunes cela me semble justifié qu’ils puissent s’exprimer à la conditions que cette parole soit libre et non contrainte par le conditionnement que nous subissons depuis deux ans par les médias, l’éducation et nos politiques.

47 réactions et commentaires

  • Yann // 07.07.2022 à 08h04

    C’est pas très différent de l’assemblée nationale qui essaie d’inciter les jeunes à se lancer en politique en mettant le débat du passe vaccinal sur Public Sénat.

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    • Fabrice // 07.07.2022 à 08h15

      Non je pense que c’est le manque de débat qui a pourri cette crise avec des décisions unilaterales digne de l’autoritarisme le plus accompli.

      Vu que les principales victimes des décisions ainsi qu’accusés de tous travers pendant les restrictions et confinement furent les jeunes cela me semble justifié qu’ils puissent s’exprimer à la conditions que cette parole soit libre et non contrainte par le conditionnement que nous subissons depuis deux ans par les médias, l’éducation et nos politiques.

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    • Octave-Key // 07.07.2022 à 17h15

      S’engager en politique me semble un projet plus noble que s’engager dans l’armée…
      Et je ne vois pas pourquoi nous devrions êtres choqués parce que Public Sénat diffuse un débat sur le passe vaccinal. Lorsque le Pentagone finance un film donnant une image favorable de l’armée américaine, il n’organise pas un débat ; il produit, avec l’argent public, de la propagande militariste.

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      • Yann // 07.07.2022 à 20h06

        Au pays de Molière, je dirais qu’il serait encore plus noble d’avoir une retranscription écrite de ce débat, afin que le lecteur puisse calmement, à son rythme, surligner en vert ce qu’il considère « de l’information » et en rouge ce qu’il considère « du bruit ».

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  • max // 07.07.2022 à 08h49

    Il me semble qu’une partie importante des recrues le sont pour payer leurs études ou qu’ils sont chômeurs ou pour acquérir la nationalité des USA et ils (elle) se retrouvent plutôt fantassins que pilotes et donc il n’est pas certains que des films du genre Top-Gun soient prépondérants.
    Ne confondront pas la propagande et la réalité ainsi en est-il pour certains westerns qui décrivent une vie censé etre réelle mais loin des de ce qui est montré au cinéma et a l’époque la vraie vie au far west c’était plutôt ca : https://www.soo-healthy.com/10004/2
    Et en Europe ce n’était pas mieux loin de nombreux de films que l’on nous montre a la TV.
    La plupart des pays montrent ce qu’ils ont de mieux quitte a prendre quelques libertés avec la réalité.
    Mais contrairement a la plupart des pays les USA ont un atout majeur c’est leurs capacités de diffusions de leurs films via leurs réseaux et sur ce plan on se retrouve comme pour les GAFAM.

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  • Fernet Branca // 07.07.2022 à 09h48

    La culture militaire en France est au sein du MEDEF.
    Dans un article de Capital
    Quand on lui parle de l’armée, son visage s’illumine. Capitaine de frégate de réserve (photo), Geoffroy Roux de Bézieux est le seul ancien commando marine du patronat. En 1984, à la fin de ses études, il choisit de faire son service militaire chez les fusiliers marins. “On devait s’engager pour seize mois, au lieu des douze habituels”, se souvient-il. Lui est allé jusqu’au bout, au stage commando. “Sur 80 volontaires, seuls 6 d’entre nous ont obtenu le badge, dont Geoffroy et moi, raconte Bruno Rouault, son directeur de cabinet au Medef. Cela forge des liens à vie.” L’épreuve finale ? “On vous emmène sur une île au milieu de la rade de Lorient, on vous interroge toute la nuit, puis vous devez vous évader.”
    ABC du commandement
    Après son service militaire, GRB est parti diriger une escouade de commandos marines à Djibouti (en bas, dans sa Jeep), puis au Liban. “C’est là que j’ai vraiment appris le commandement”, assure-t-il. Rompez !

    https://photo.capital.fr/son-manoir-breton-sa-taupe-a-bercy-les-petits-secrets-de-geoffroy-de-bezieux-le-patron-du-medef-31343#abc-du-commandement-541014

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  • christiangedeon // 07.07.2022 à 10h10

    Bof… ça a toujours été et ça le sera encore. De surcroît dans un univers cinématographique chiant comme la pluie, de plus en plus dominé par la bien pensante et le wokisme, avec des scénarios prédéterminés, ce genre de film est au moins divertissant. D’où son succès phénoménal . Les cinémas souffrent, nous le savons. Ils souffrent et souffriront de plus en plus, parce que l’essentiel des opus est emmerdant,donneur de leçons, lourdingue au possible. Parfois il est inutile d’aller chercher midi à quatorze heures.

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  • Christian Gedeon // 07.07.2022 à 10h45

    Quelle surprise j’ai été modéré 😁. Bon ! Je rappelle quand même qu’en Chine il n’y a pas une superproduction ( souvent réussie d’ailleurs) qui ne passe par le soutien de l’armée populaire et du parti. Je dis ça juste comme ça.

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  • RGT // 07.07.2022 à 11h23

    Si vous souhaitez un remède contre la propagande militariste (et aussi contre celle de l’état qui veut vous transformer en parfait petit soldat prêt à se faire massacrer dans la joie et la bonne humeur) je vous conseille vivement, après avoir visionné un film de propagande à la gloire de « l’armée la plus fabuleuse de l’Univers » de regarder le film « Starship Troopers » de Paul Verhoven.
    Et surtout de ne pas le prendre au premier degré et de bien comprendre le message qu’il a voulu passer.

    Ce film a été d’ailleurs traîné dans la boue aux USA et a été interdit dans les salles, c’est dire…

    Pas les « suites » plus que lamentables mais plus dans la « lignée » des « défenseurs de la Liberté » que je vous déconseille fortement à moins que vous soyez amateur de nausées.

    Autre film « qui pique » : Platoon d’Oliver Stone dont il n’est pas nécessaire de vanter les mérites (âmes sensibles s’abstenir).

    Ces deux films devraient obligatoirement être vus (et compris) par les spectateurs juste après les films à la « gloire » de l’armée la plus exceptionnelle du monde afin qu’ils ressortent de la salle moins bêtes qu’en entrant.

    Et comme dessert, « La chute du faucon noir » pourrait aussi faire comprendre qu’une armée high tech suréquipée peut se prendre une branlée par une bande de gueux dépenaillés un tant soit peu motivés quand on vient foutre le bordel sur leur territoire.

    La seule véritable mission d’une armée légitime consiste simplement à protéger la population d’une attaque extérieure, pas d’aller foutre le bordel à l’étranger pour le plus grand profit des oligarques.

    Pour confirmer cette affirmation, connaissez-vous un seul film à la gloire de l’armée suisse (composée essentiellement de citoyens) qui a la stricte interdiction de se déployer en dehors du territoire national ?

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    • 6422amri // 07.07.2022 à 14h55

      Starship Troopers est un film tout juste rentable qui divise les critiques. Il est nommé pour un Oscar et remporte deux Saturn Awards. Il est sorti en vidéo fin 1998 et a engendré plusieurs suites mais aussi des produits dérivés.

      Ces film N’A JAMAIS été interdit. Un film traîné dans la boue qui est nommé aux Oscar et remporte 2 prix….bon.

      Au lieu de nous bananer avec des films américains..il y a – les Sentiers de la Gloire – de Stanley Kubrick, film qui montre les ganaches généralissimes, les exécutions pour l’exemple, interdit en France pendant 20 années, le film de Max Ophuls – Le chagrin et la Pitié – sur les réalités sans fard de la collaboration interdit en France pendant plus de 30 années, etc

      La commission de censure, des défenseurs des libertés, d’un pays du bien, nul doute…

      Platoon a été réalisé avec la collaboration de l’armée américaine..tout comme celui de Stanley Kubrick – Full metal Jacket – ou celui de Cimino – the Deer Hunter –

      La Suisse n’a pas besoin d’armée, elle a ses banques opaques et vanter un pays qui jusqu’au dernier jour, contre de l’or, a fabriqué des munitions pour le régime nazi montre votre ignorance de l’histoire. Je ne vais même pas évoquer les collections d’art en Suisse dont une partie résulte du pillage et de l’achat a bas prix d’oeuvres à des juifs forcés d’acheter leur expatriation. Churchill, empêché par les USA voulait bombarder les usines suisses.

      L’armée suisse n’a pas besoin de protéger les banques suisses qui refusent toujours d’ouvrir les comptes a numéros aux descendants des gens exterminés entre 1933 et 1945.

      La seule véritable mission d’une armée légitime consiste simplement à protéger la population d’une attaque extérieure, pas d’aller foutre le bordel à l’étranger pour le plus grand profit des oligarques.

      Effectivement et on en voit les résultats en Ukraine…avant en Irak, en Afghanistan avec l’ex URSS et les USA, etc.

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      • Christian Gedeon // 07.07.2022 à 17h44

        Starship troopers dénature totalement le roman. S’y exprime l’habituelle lourdeur de Verhoeven avec un message par mot ou plus. C’est tellement caricatural que ça tient plutôt du genre comique d’action si on arrive à passer le stade premier 😂

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        • 6422amri // 07.07.2022 à 18h35

          Pas vu le film de toute façon et pas envie de le voir, étant un ancien militaire, engagé dans le passé dans des actions réelles, je tiens tous ces films pour de la rigolade.

          La guerre c’est la peur et rien d’autre, l’ennui.

          Le seul film qui trouve grâce à mes yeux est celui datant de 1930, en noir et blanc – A l’Ouest rien de nouveau- une adaptation de l’oeuvre de Erich Maria Remarque.

          De jeunes soldats allemands se retrouvent confrontés aux horreurs de la Première Guerre mondiale, qui ébranlent toutes leurs convictions. On y voit le nationalisme imbécile à l’oeuvre, dans une école.

          Pour la lecture et pour avoir un peu de distance il y a le livre de Barbusse (devenu ensuite un pacifiste) et les 2 livres de Ernst Junger (le dernier détenteur de la décoration – Pour Le Mérite en Allemagne) soit – Orages d’Acier, surtout et Lieutenant Sturm – indépassables.

          André Gide écrit : « Le livre d’Ernst Jünger sur la guerre de 14, Orages d’acier, est incontestablement le plus beau livre de guerre que j’ai lu, d’une bonne foi, d’une honnêteté, d’une véracité parfaites». Il y décrit notamment la défaite de l’armée allemande, à l’encontre du mythe du coup de poignard dans le dos.

          Il y a aussi du même auteur – Le Combat comme expérience intérieure – à lire aussi.

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          • Christian Gedeon // 07.07.2022 à 20h07

            La guerre cher crisien, c’est la sang , la mort et l’odeur de la mort. Choses que le cinéma ne peut pas rendre. La guerre c’est l’horreur. C’est aussi une camaraderie dans l’horreur .

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            • 6422amri // 07.07.2022 à 21h28

              Il n’y a pas de camaderie dans l’horreur. Ca peut arriver après, pour ceux et celles qui ne sont pas trop démolis. J’ai eu l’occasion de visualiser un film de la période 14-18 ou l’on voit les militaires incapables de se tenir debout, agités de tremblements compulsifs, permanents, qui se cachent dès qu’ils apercoivent un officier, etc.

              Sans oublier les gueules cassés dont certains (hommes et femmes) sont restés enfermées dans des institutions spécialisées pour le restant de leur vie.

              Il y avait en France, avant, une lotterie nationale pour ces gens, elle a disparue, faute de survivants.

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          • john // 07.07.2022 à 22h31

            Sauf erreur de ma part vous n’avez pas cité l’oeuvre de Henri Barbusse, Ce doit être « Le Feu ».

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            • 6422amri // 08.07.2022 à 00h29

              Oui, j’ai oublié, j’ai lu ce livre aussi.

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    • Subotai // 07.07.2022 à 17h40

      RGT, tu as oublié « Save Private Ryan » de S. Spielberg. 🙂
      Si tu regardes bien, en dehors du début et de la fin, que j’ai ressenti comme LE passage patriotique obligé et dont on peut se passer sans rien perdre du film, ce le film de guerre le plus terrifiant et le plus réaliste qui j’ai jamais vu.
      Et je connais quelques wargamers de salon qui en ont été tout retourné après que je les ai quasiment forcé à aller le voir: « Parce que quand tu veux envoyer ta section de carton faire ça sur la table de jeu, c’est CA que tu demandes dans la réalité ».
      D’ailleurs il me semble que Spielberg n’a pas obtenu l’aide de l’Armée US pour son film.

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    • ManuUK // 07.07.2022 à 19h51

      Je vous invite à aller voir Top Gun. D’abord il est vraiment pas mal, on se prend des bonnes doses d’adrénaline. C’est divertissant et ça change du quotidien. C’est très bien réussi. Mon neveu a adoré et on a parlé d’être pilote de chasse. Bon il est comme moi, il porte des lunettes

      Après c’est tellement caricatural que la propagande ne fait vraiment pas son effet. C’est surtout un film pour les enfants et les grands enfants. L’armée y prend pour son grade : inhumaine, autoritaire et injuste. Ce qui est salué surtout c’est le courage des soldats qui doivent obéir aux ordres sans mettre de sens dans ce qu’ils font : détruire une base ennemi.

      Mais surtout un ennemi est ciblé, mais aucun nom de pays est indiqué. Donc on ne sait pas de qui il s’agit.

      Bref, beaucoup de bruits pour pas grand chose. Sans l’armée américaine, le film n’aurait pas eu lieu. Avec l’armée américaine, elle n’en sort pas vraiment grandi dans le film. J’ai trouvé le ton juste.

      C’est sûr qu’on y va pas pour réfléchir sur les problématiques autour de la guerre.

      Allez c’est parti !

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    • Guy Gadebois // 09.07.2022 à 08h14

      La Ligne Rouge de Terence Malick aussi, qui dépeint l’absurdité et l’horreur de la guerre et du miltarisme.

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  • max // 07.07.2022 à 11h58

    La spécificité du cinéma anglophone est l’utilisation de la langue anglaise, quand je regarde un film étranger, il doit être sous-titré en anglais.
    En ce qui concerne les goûts, il y en a pour tous.
    Vous voulez du machisme, vous allez voir des films du genre Conan le barbare.
    Vous voulez du transgenre, il y en a plein que je ne nommerai pas.
    Hollywood soutien tout ce qui rapporte du fric, c’est sa religion. Et pour cela il faut contrôler les réseaux de distribution.

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  • 6422amri // 07.07.2022 à 13h33

    Deuxième article sur le même sujet en quoi 2 semaines…évidemment les méchnats zaméricains et Hollywood.

    La Russie produit sans discontinuer, on peut en voir certains sur youtube, des films ou les très gentils militaires russes, héros de la patrie massacrent le sourire aux lèvres les très méchants nazis allemands qui sont rès cruels, avec la collaboration de la vaillante armée russe.

    Idem pour les chinois, idem pour les vietnamiens, le cinéma isarélien produit des films sur les très gentils commados israéliens qui le sourire aux lèvres exterminent des très méchants zarabes jamais très propres, avec la collaboration de l’armée.

    Evidemment le manichéisme permet de passer sous le tapis l’immense cinéma américain qui produit des fils de très grande qualité, le cinéma américain indépendant, les films de Michal Moore, un exemple, le très grand cinéma américain documentaire, tout le cinéma contre le militarisme américain.

    Aux USA ON PEUT réaliser ce genre de films et les faire diffuser, ce qui est impossibl;e dans d’autre paradis démocratiques…

    « Combien de ceux qui ont été tués en Irak se sont engagés dans l’armée parce qu’ils ont vu un film quand ils étaient enfants ? » demande-t-il ou comment poser une question en supposant qu’elle peut-être réelle sans aucune enquête..

    Zero c’est simple ou pratiquement personne. Qui est devenu un tueurs en série en regardant des films d’horreurs, etc..

    Une partie des engagé sont des patriotes, proviennent souvent de familles avec des traditions militaires, considèrent que c’est une facon noble de servir leur pays, on aime ou pas, comme les russes ou les chinois. Une bonne partie le font pour se payer des études dans des collèges militaires qui leur sont inaccessibles, car trop chères.

    A la fin de la deuxième guerre mondiale les vétérans avaient la possibilité d’étudier gratuitement dans les universités américaines.

    Enfin maintenant pas besoin de Hollywood, nous avons en direct une guerre inutile 24/24 ou des engagés russes payés 400 euros par mois sont terrés dans des tranchées moins confortables que celles du cinéma russe qui parle de la grande guerre patriotique, comme maintenant, contre des milliards de méchants nazis zukrainiens. La télévision russe a remplacé le cinéma…comme la télévision américaine le faisait au Vietnam

    Pour l’anti-militarisme et le cinéma la France a un passé peu glorieux. Le film – Les sentiers de la gloire – de Kubrik qui montrait les généralissimes ganaches en action, les fusillés pour l’exemple a été interdit pendant de nombreuses années.

    Le film – Le Chagrin et la Pitié – de Max Ophuls qui montrait, sans fard, la réalité de la collaborationa été interdit pendant près de 25 années…

    Encore un texte censuré, probablement, pas dans la ligne…

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    • Candide // 07.07.2022 à 17h06

      Laissons les Russes (ou les américains) gérer leurs propres cultures,
      ce qui est plus humiliant c’est que la France et l’UE subissent sans réserve
      la seule propagande US avec la bénédiction des médias et du monde culturel.
      La défaite commence là.

      De bons films / spectacles, intelligents :
      Green Zone. (sur les agissements américains en Irak), avec Matt Damon.
      American Sniper. (à la fois propagande et critique), de C.Eastwood.
      Barry Seal : American Traffic (sur le triple jeu Armes/CIA/drogue), avec aussi Tom Cruise.

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      • Grd-mère Michelle // 07.07.2022 à 19h02

        @Candide. « … la France et l’UE subissent sans réserve la seule propagande US avec la bénédiction des médias et du monde culturel. »
        En effet, et surtout depuis l’entrée en vigueur (provisoire…?) du CETA, Traité de Libre Échange entre l’UE et le Canada, « cheval de Troie » de l’envahissement des produits US, comme le désignaient ses détracteurs/trices, qui se retrouvaient à 100 pour manifester (abandonné-e-s et moqué-e-s pour leur activisme « dépassé » mais qui ont quand même réussi, en Belgique du moins, à ce que l’État fédéral ne puisse pas le ratifier, en faisant pression sur les gouvernements des Régions).

        Depuis, les services publics (et privés) de radio/télévision, à côté de la publicité pour la production cinématographique américaine, ne cessent de nous gaver avec des « séries »(principalement policières et d’espionnage d’Outre-Atlantique, dont les protagonistes « bons » ou/et « mauvais » sont armé-e-s jusqu’aux dents).
        Vous avez dit « culture »? Il y a très longtemps que « les arts » (comme le cinéma, entre autres) ont été supplantés par « le divertissement »… rempli de propagande.

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  • Alain // 07.07.2022 à 14h05

    Personne ne va collaborer un film qui lui porte préjudice, même grassement payé; qu’il y-a-t-il d’étonnant dans cette pratique? Les auteurs ont au moins l’excuse qu’il n’y a pas d’alternative pour disposer d’avions et de navires de guerre (peut-être que les effets spéciaux pourraient les remplacer aujourd’hui?)
    Il y a bien pire, ce sont les grandes sociétés privées qui financent des films moyennant une présentation favorable de leur produit! Combien de morts parce que des cinéastes ont accepté de présenter positivement l’usage de la clope dans leur film contre un financement? Et cela continue aujourd’hui avec d’autres produits

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  • Subotai // 07.07.2022 à 17h53

    Cet article et nous qui en discutons parle du passé, d’un monde révolu.
    Le cinéma va mourir. Tout simplement.
    Je ne dis pas que du spectacle visuel enregistré et diffusé sur écran n’existera plus, mais « Lawrence d’Arabie » c’est fini.
    Tout sera numérique… tant qu’il y aura de l’électricité à dépenser pour ça.
    Avez vous remarqué que l’on reconnait les films « subprime » et les films « covid ».
    Les films « subprime » tente encore de faire illusion, les films « covid » font carrément l’impasse. Le plus surprenant, mais au final pas tant que ça, est de voir des « grands » noms dans ces productions médiocres. Il faut bien travailler.
    Observez.

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  • Christian Gedeon // 07.07.2022 à 20h10

    J’ai noté avec quel dédain le terme patriotique est utilisé dans quelques reactions. C’est triste vraiment. Être patriote devrait être un état naturel.

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    • 6422amri // 07.07.2022 à 21h21

      Pas en ce qui me concerne. Je ne mélange pas patriotisme et nationalisme…

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    • RGT // 08.07.2022 à 08h05

      Être patriote serait un bienfait si ce patriotisme n’était destiné qu’à veiller au bien-être et à la sécurité de nos proches et de la la majorité de la population qui ne souhaite qu’à vivre en paix.

      Malheureusement, comme dans (presque) toutes les nations de cette planète, le patriotisme (particulièrement occidental ou ses dérivés) ne sert qu’à profiter aux « élites » qui utilisent les « gueux » comme chair à canon pour favoriser leurs propres intérêts sans prendre le moindre risque.

      Le problème principal est bel et bien celui des oligarques (ou n’importe quel autre nom qu’on puisse leur donner) qui ont le pouvoir totalement illégitime de contraindre la population à aller se faire massacrer ou de financer une armée plus ou moins privée pour des motifs qui ne concernent pas lesdites populations.

      Et il en est ainsi depuis que les humains ont « choisi » (volontairement ou sous la contrainte) de confier leur sort aux « meilleurs » (aristos) en perdant toute possibilité de défendre leurs propres intérêts.

      Et qu’on ne vienne pas nous bassiner avec le « pacte républicain » ou autre foutaise.
      La « sécurité de l’état » n’est que la sécurité de ceux qui contrôlent l’état, les gueux ne sont que des larbins uniquement destinés à crever pour maintenir les privilèges des « élites ».

      LA seule solution vraiment efficace contre ce système foncièrement malveillant entraîne, suite à une propagande qui commence dès la naissance, un rejet massif de la population qui est convaincue qu’en dehors des « élites bienveillantes » il n’y a aucun salut.

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    • Ellilou // 12.07.2022 à 16h07

      « Être patriote devrait être un état naturel. »
      Là faut m’expliquer….!
      définition du patriotisme selon Le Robert: Amour de la patrie ; désir, volonté de se dévouer, de se sacrifier pour la défendre.
      La défendre certes mais contre qui, contre quoi?

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  • Hiro Masamune // 08.07.2022 à 11h37

    Pas un film sans un placement de produit. Tiens ça me rappelle une réplique d’un autre film, Lord of war : « Vous pourriez m’avoir de fusil de Rambo ? Bien sur monsieur, celui de quel épisode ? « .
    La guerre est un produit comme les autres qu’il faut bien vendre parce qu’il y a des gens qui en vivent ma pauv’lucette … oubliez donc qu’il y a des gens qui en meurent pendant 120 minutes en I-Max Dolby Surround 3D. Si seulement les films ça pouvait transmettre les odeurs, les gens se rendraient compte que la guerre en vrai ça pue la poudre, le fuel, le sang et les cadavres.

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  • max // 09.07.2022 à 04h35

    En voyant tout cet armement saisi par les alliés (Russie/Dombass), j’ai le sentiment que de l’armement occidental arrive bien en masse sur la ligne de front mais que celui-ci a des problèmes pour être vraiment efficace, comme quoi la réalité et le cinéma ne concorde pas toujours.
    https://www.dailymail.co.uk/video/news/video-2726221/Video-Luhansk-separatists-exhibit-Ukrainine-hardware-weapons.html

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    • Guy Gadebois // 09.07.2022 à 08h26

      Dans votre vidéo, j’ai pu compter qu’une petit dizaine de systemes anti char portable et deux véhicules legers occidentaux, tout le reste n’est que du vieux matériels soviétique.
      Vous avez une legere tendance à l’exagération…
      Si vous voulez voir l’efficacité de l’armement occidental, je vous conseille la viste de ces fils twitter :
      https://twitter.com/UAWeapons
      https://twitter.com/RALee85
      https://mobile.twitter.com/Blue_Sauron

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      • Linder // 09.07.2022 à 10h00

        Une vidéo complémentaire sur le matériel laissé sur place:

        https://southfront.org/donbass-fighters-addressed-european-us-taxpayers-showing-trophy-equipment-in-lisichansk/

        évidemment, il y a un biais de sélection. J’ai des amis pro-russe qui cri victoire un peu trop fort, et à qui j’encourage la modération, car cette guerre n’est pas encore finie et son coup réel, exorbitant, est encore à venir, pour les russes, les ukrainiens, les européens et sans doute tout le reste de la planète.

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        • Guy Gadebois // 09.07.2022 à 17h46

          c’est bien ce que je dis, que des véhicules de l’ere soviétiques, le bilan au début de l’article de South Front est aussi assez extravagant, le chiffre de 12 avions est des plus éxagéré.
          Le coup réel est bien plus exobitant pour les russes et les ukrainiens, que pour le reste du monde, il faut savoir raison garder.

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          • Lnder // 12.07.2022 à 05h21

            Coup exorbitant : si le coup de l’essence, du gaz, du blé ou d’autres produits de première nécessité double, je ne m’en rendrai pas compte à la fin du mois, et peut-etre que vous non plus. Mais pour ceux qui gagnent moins de 10 dollars par jour, c’est un drame.

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            • Guy Gadebois // 13.07.2022 à 18h49

              Désolé je suis payé en Euro pas en dollard.
              Mais il est vrai que si poutine n’avait pas déclaré cette guerre imperialiste, l’ukraine exporterait tranquillement son blé partout dans le monde.
              Pour ce qui est du gaz et du petrole russe c’est une bonne chose de ne plus en dependre, autant pour la transition énergetique que pour le financement d’un pays belliqueux et criminel.

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            • Grd-mère Michelle // 13.07.2022 à 20h58

              « … si Poutine n’avait pas déclaré cette guerre impérialiste, l’Ukraine exporterait tranquillement son blé… »
              J’ai une petite question(déjà posée, mais pas reçu de réponse): À QUI appartiennent les tonnes de céréales actuellement stockées en Ukraine, qui ont poussé et ont été récoltées en Ukraine l’an dernier?

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      • Candide // 09.07.2022 à 14h57

        La véritable efficacité occidental devra se prouver sur le terrain avant 2 mois (+/-60 jours).
        En octobre, le général Hiver prendra la manoeuvre.
        Et l’Histoire a prouvé qu’il n’est pas dans le camps occidental.

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        • Guy Gadebois // 09.07.2022 à 17h47

          Etant donné que les occidentaux ne participent pas physiquement au conflit, ça va allez alors…

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          • Linder // 15.07.2022 à 20h19

            Les occidentaux participent : ils envoient du matériel, ce n’est pas une aide morale mais physique. Ils forment des soldats et envoient des mercenaires (qui, plus d’une fois, ont démissionné de l’armé US ou britannique au mois de mars).
            Une de vos remarques précédents, sur le fait que vous êtes payé en euro me fait penser que vous n’avez aucune idée de ce qu’est la grande pauvreté dans un pays pauvre. Au lieu de troller, essayez de vous renseigner sur les pénuries de semoules en Tunisie, et ce n’est malheureusement qu’un exemple parmi beaucoup trop d’autres.

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  • Guy Gadebois // 09.07.2022 à 09h00

    La propagande militariste afin de persuader le quidam de la toute puissance d’un état n’atteint ces limites que lorsque celle-ci elle est confrontée à la réalité.
    Comme en Juin 40 avec l’armée française, au viet-Nam avec l’armée US ou en ce moment même avec la guerre en ukraine et le fiasco de la deuxieme armée du monde;
    C’est regretable que RT et Sputnik soient censurés en france, ces deux sites étaient innondés d’articles vantant la toute puissance et l’invincibilté de l’armée russe, quand on voit qu’elle est incapable de mettre au pas un pays vingt fois plus faible et qu’elle subit des pertes énormes, ça fait désordre.
    Je me rabats donc sur https://avia-pro.fr/, site de propagande russe en français qui réussi le tour de force de diffuser des vidéos de pertes russes sans jamais mentioner l’appartenance de ces dites pertes.
    Dernier exemples en date : https://avia-pro.fr/news/tank-popal-v-prostuyu-takticheskuyu-lovushku-i-edva-ne-byl-unichtozhen

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    • Candide // 10.07.2022 à 07h33

      Objectivement, à force de « fiasco », comme vous dites, les Russes avancent chaque jour et prouvent le contraire.
      Même la presse national et anglo-saxonne n’ose plus ce type d’affirmation.

      PS: je vous accorde que Bruno Lemaire resterait sans doute d’accord avec vous.
      Et merci pour le lien.

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      • Guy Gadebois // 10.07.2022 à 08h03

        En toute objectivité l’operation speciale de Poutine est un fiasco,personne n’aurait misé un kopeck sur l’Ukraine le 24 février,on ne lui donnait m^me pas un mois.
        Résultat moins de 5 mois plus tard coté russe : 20 000 morts, plus de 30 avions et 50 hélicopteres abattus, 850 chars détruits, des defaites cinglantes dans le nord, aucun contrôle du ciel Ukrainien, un croiseur amiral coulé.
        Les Russes viennent de metttre deux mois à conquérir un territoire équivalent à un département français, sans que la victoire soit décisive.
        Pour finir aucun des objectifs annoncés par Poutine en février n’ont été atteint.
        Un fiasco…

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        • Candide // 10.07.2022 à 11h09

          On croirait un tweet de Zelinsky.
          Bravo pour vos efforts d’objectivité.
          Et surtout… bon courage.

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          • Guy Gadebois // 10.07.2022 à 11h24

            Disons ce n’est juste que la réalité factuelle ,à moins que vous me prouviez que les faits que je relate soient faux.
            Mais vous avez peut être raison, la guerre d’Irak de Bush qui a duré 8 ans et qui à couté 4000 soldats morts est un fiasco.
            Là vu le resultat en moins de 5 mois, c’est un désastre.

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            • candide // 10.07.2022 à 12h06

              Je vous laisse vos certitudes.
              Perso, je doute, j’écoute et m’interroge sans etre aussi affirmatif.
              Car ce qui se dessine ne prend pas l’apparence de… ce que vous décrivez.
              Mais si pour vous tout est aussi évident, tant mieux.

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            • Guy Gadebois // 10.07.2022 à 13h43

              @ Candide, ce ne sont pas des certitudes mais des faits.
              La Russie ne peut pas perdre, vu le rapport de force et l’ecart énorme entre les deux pays c’est totalement impensable que l’Ukraine triomphe.
              Donc la Russie va gagner mais de la pire des manières, c’est un magnifiquer exemple pour les génération futures afin d’illustrer la définition de « victoire à la pyrrhus « 

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