Source : Paul R. pillar, Consortium News, 18-06-2017
En abandonnant le pouvoir de décision au sujet de la guerre en Afghanistan à « ses généraux », le président Trump concède peut-être son inaptitude en tant que commandant en chef, mais il trahit également les électeurs qui espéraient qu’il pourrait mettre fin à la guerre, affirme l’ex-analyste de la CIA Paul R. Pillar.
Le commentaire de Georges Clemenceau, président du conseil durant la Première Guerre mondiale, selon lequel la guerre est une chose trop grave pour la confier à des militaires, était une sage observation et ce malgré la guerre totale dans laquelle était alors plongée sa nation.
L’importance de maintenir un fort sentiment de finalité politique et de contrôle politique peut s’apprécier en opposant la France de Clemenceau à ce qui s’est passé en Allemagne. Là, le général Erich Ludendorff, qui avait le titre de quartier-maître général, agit durant la dernière année de la guerre comme un quasi dictateur de l’Allemagne, étendant ainsi son influence aussi bien sur les opérations au front que sur la politique intérieure et économique. La perspective politique déformée sous-jacente eut son écho dans les activités d’après-guerre de Ludendorff, qui comprenait son soutien à l’explication du « coup de poignard dans le dos » à propos de la défaite de l’Allemagne, sa participation au putsch de la brasserie de Munich d’Adolf Hitler et sa proposition d’une doctrine dans laquelle la guerre totale est considérée comme permanente et sans fin, la paix n’étant qu’une brève interruption de la lutte.
L’importance d’une finalité politique et d’un contrôle politique clairs devrait être au moins aussi évidente lorsqu’on ne mène pas une guerre totale et que les décisions de sécurité nationale impliquent l’utilisation plus mesurée des ressources militaires , avec des degrés de risque qu’un faible engagement militaire ne s’amplifie en quelque chose de plus large et plus coûteux. Il est donc regrettable de voir le Président Trump continuellement abandonner au Pentagone des décisions qui devraient être du ressort du Président (ou du Président et du Congrès). L’exemple le plus récent et le plus évident est sa délégation au secrétaire à la Défense James Mattis, général retraité, de la détermination de l’effectif de troupes américaines présent en Afghanistan.
Cette délégation de pouvoir n’est pas condamnable parce que les dirigeants civils ont nécessairement un meilleur jugement sur de tels sujets que les officiers de l’armée. Il y a matière à critiquer la gestion par Barack Obama de la guerre en Afghanistan, qui présentait une part de micro-gestion, et dans laquelle certaines de ses décisions sur les effectifs militaires furent prises pour des raisons politiques moins louables.
Ce qui est par contre condamnable à propos de l’approche actuelle du président c’est qu’il perd de vue le principe que la réalisation par des actions militaires de certaines choses sur le terrain est un moyen, pas une fin. L’approche de Trump ne reconnaît pas le besoin pour une expédition militaire d’avoir un objectif clair qui n’est pas défini d’une façon circulaire, autoréférentielle, seulement en termes militaires.
Au delà des jugements militaires
Elle échoue à reconnaître non seulement le besoin d’une évaluation précise de ce qui peut être réalisé par la force militaire, mais également si un tel résultat vaut tous les coûts qu’il peut entraîner, en tenant compte de la gamme complète des intérêts américains qui peuvent être en jeu, y compris des buts alternatifs auxquels des ressources nationales limitées pourraient être consacrées. Ce dernier sujet remet carrément en cause les effectifs des troupes dans des pays étrangers. Et c’est un sujet à propos duquel il ne faudrait pas attendre de l’armée qu’elle tente d’y répondre toute seule.
Les questions mentionnées ci-dessus sont particulièrement perspicaces quant à l’Afghanistan, où les forces américaines sont engagées dans la guerre depuis plus de 15 ans. Il y a de graves questions sans réponse concernant ce qui est réalisable et ce qui serait réalisable avec quelques milliers d’effectifs américains supplémentaires et qui ne pouvait pas être réalisé avec les 100 000 militaires que les États-Unis avaient auparavant sur place.
Il y a même des questions sans réponses encore plus graves : quelle serait la différence du point de vue des intérêts américains en cas d’un changement dans la situation militaire sur le terrain en Afghanistan ? Rester planté dans l’histoire – 11/9, etc. – n’apporte aucune réponse à ces questions. Si ce sont les bases arrière des terroristes qui nous inquiètent, l’Afghanistan n’est pas le seul problème.
Il n’y a aucun Ludendorff dans l’armée des États-Unis d’aujourd’hui, mais aucun fondement non plus pour effectivement obliger l’armée à prendre des décisions politiques. Quand des officiers américains sont forcés de le faire (et Mattis, sorti de l’uniforme depuis peu, peut compter parmi les militaires pour cette discussion), quelques schémas habituels sont visibles. L’un d’entre eux est que, si les États-Unis ne sont pas déjà impliqués dans un conflit armé, les officiers, connaissant bien les coûts et les horreurs de la guerre, sont souvent moins enclins à commencer un engagement que ne le sont des civils qui ne sont pas d’anciens combattants.
Un autre schéma est que si les États-Unis sont déjà impliqués dans un conflit armé, alors l’armée professionnelle est tout à fait correctement formée et conditionnée à faire le nécessaire pour poursuivre l’effort jusqu’à ce qu’un résultat soit atteint à partir duquel nous pouvons dire que la mission a été accomplie. Si les officiers ne reçoivent pas de mission claire, alors ils saisissent n’importe quels éléments du discours politique qui peuvent raisonnablement être interprétés comme une mission.
Ou, en réalité, ils construisent leur propre mission, définie pour créer une sorte de victoire sur les forces d’un adversaire. Et les officiers américains demanderont des troupes et d’autres ressources qu’ils croient nécessaires pour accomplir la mission, peu importe si la mission est bancale.
La guerre perpétuelle
C’est souvent une ordonnance pour l’intensification. Dans une situation comme celle de l’Afghanistan, c’est une recette pour la continuation sans fin de l’engagement dans le conflit. Et on ne répond toujours pas à la question de savoir si le fait d’accomplir une mission donnée en vaut le coût. Le discours qu’on peut entendre le plus souvent à propos d’une mission pour quelques milliers de troupes américaines supplémentaires en Afghanistan, est de renverser les progrès que les Taliban ont réalisés durant ces dernières années. Même si un tel renversement était accompli, qu’est-ce que cela apporterait exactement aux intérêts américains?
La fuite du Congrès de sa propre responsabilité, pour déclarer la guerre et pour spécifier clairement les objectifs généraux de l’usage outre-mer des forces militaires américaines, est à l’arrière-plan de tous ces problèmes. Ces problèmes affectent non seulement les effectifs des troupes dans n’importe quelle zone de combat, mais également la décision d’engager ou non des troupes américaines dans les conflits de certaines autres zones. Ainsi, l’implication directe des Américains dans une guerre interne dans un endroit tel que la Somalie relève de décisions présidentielles arbitraires, et peu comprises du public, quant à ce qui devrait être défini comme zone de combat ou comment les relations entre certains groupes terroristes devraient être catégorisées.
Quant au rôle spécifique de Donald Trump, peut-être qu’en transférant au Pentagone ce qui devrait être des décisions présidentielles reconnaît-il tacitement son manque de qualification – en terme d’expérience, pour ne pas dire de tempérament – pour élaborer une politique de sécurité nationale. Mais l’alternative à la délégation excessive n’est pas juste l’élaboration de stratégies théoriques par un promoteur immobilier. L’alternative appropriée consiste en ce que le Président et son conseiller à la Sécurité Nationale président un processus complet de création de mesures impliquant toutes les parties concernées du gouvernement, ce qui comprend un Département d’État entièrement pourvu en personnel, et qui commence avec une prise en compte soigneuse des intérêts américains qui doivent être promus ou protégés.
En ce qui concerne la contribution politique que ce Président se doit de fournir lors d’un tel processus, Trump devrait penser aux attentes à propos de la guerre et de la paix qui l’ont aidé à gagner des votes en novembre dernier. Il semble déterminé à remplir, ou être perçu comme remplissant les promesses de campagne quand il s’agit de la construction de murs, du rejet des musulmans, de la démolition de l’Obamacare, ou de la marche arrière dans les relations avec Cuba. Peut-être devrait-il méditer sur le fait que nombre de votants qui souhaitaient moins plutôt que davantage d’engagement américain dans des guerres étrangères ont vu en lui le candidat le moins belliciste.
Il semble plutôt penser à la façon d’éviter ses responsabilités. Se débarrasser des décisions en les confiant à « ses généraux » revient alors à les accuser quand les choses tournent mal. Ce qu’il a déjà fait après un des premiers revers militaires de sa présidence : la mort d’un Navy Seal dans un raid au Yémen en janvier. Attendez-vous à la même attitude de la part de Trump à propos de ce qui n’ira pas en Afghanistan.
Paul R. Pillar, durant 28 ans à la CIA, s’éleva au rang d’un des meilleurs analystes de l’agence.
Source : Paul R. pillar, Consortium News, 18-06-2017
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.
Commentaire recommandé
Un homme des commandos US tué au Yémen : faut-il s’en affliger, ou s’en réjouir ?
Combien de Yéménites ont été tués depuis 2015 ? Depuis le début de l’agression saoudienne et wahhabite soutenue par les USA… et la France ?
En Afghanistan aussi, le nombre de civils tués reste inconnu. C’est la comptabilité des pertes américaines et « alliées » qui est soigneusement tenue à jour, même si elle est peut-être minimisée : http://www.icasualties.org/
20 réactions et commentaires
C’est un peu la marque de Donald Trump … il met les plus influents « opposants » aux commandes et les mets face à leurs responsabilités. C’est un jeux dangereux qui peut parfois marcher, mais qui laisse de grandes plaies béantes lorsque que ces opposants mettent leurs idées folles en perspective.
Une politique démocratique devrait plutôt activer la discussion entre les différentes minorités et majorités afin de trouver des voies acceptables pour tous [ la violence et la guerre sont inacceptables, dans tous les cas, et si nous répondions aux cris de douleurs par de l’écoute, de la compassion, de la compréhension et de l’action partagée, le monde irait beaucoup mieux] => on en est loin, hélas !
+6
AlerterUn homme des commandos US tué au Yémen : faut-il s’en affliger, ou s’en réjouir ?
Combien de Yéménites ont été tués depuis 2015 ? Depuis le début de l’agression saoudienne et wahhabite soutenue par les USA… et la France ?
En Afghanistan aussi, le nombre de civils tués reste inconnu. C’est la comptabilité des pertes américaines et « alliées » qui est soigneusement tenue à jour, même si elle est peut-être minimisée : http://www.icasualties.org/
+20
AlerterIntéressant votre lien !!!
Il n’y a que U.S et UK dignes de considération …. et puis les « autres »
Quand à tous ceux qui meurent à cause des bombardements, des attentats, des règlements de compte, de la famine, des irradiations liées à uranium appauvri, des explosions de mines …. ce ne serait qu’un « détail » ????
+9
AlerterSi vous aviez fait votre service militaire, vous sauriez que sont considéré comme survivants ceux qui sont capable de combattre encore au moins 15 jours après un bombardement atomique. Courte vue.
+1
AlerterVous vous adressez à @Arcousan09 ? Qui vous dit qu’il n’a pas fait son service ? Quant à moi, je l’ai fait.
Et où est-il question de survivants ? On parle ici de l’Afghanistan, accessoirement du Yémen.
+1
AlerterCe que Paul R Pilar exprime, un peu à l’insu de son plein grès, c’est le choix impossible sur le guépier Afghan. Ni les politiques héritiers de ce conflit, ni les militaires tiraillés entre plus ou moins de troupes n’arrivent même à définir ce que serait un »succès » acceptable.
Il faudrait sans doute d’abord accepter comme prémices que l’Afghanistan est une agglomérats de tributs, partageant plus ou moins, le même mode de vie (survie ?) , la même culture irrédentiste, la même religion, des traditions semblables et en aucun cas une nation.
Attitude quelque peu paradoxale quand on connait la persistence déconstructiviste des entreprises guerrières US au Soudan, Lybie et Syrie, mais il est vrai qu’il n’y a pas de pétrole en Afghanistan.
Dans ces incertitudes charger la mule Trump est bien facile. Et un Trump empétré dans sa contestation interne ne pourrait, quoi qu’il fasse ou suggère de faire, que rajouter du fuel pour son immolation médiatique.
je développerai, si nécessaire.
+6
AlerterDes tribues constituant des pays il y en a beaucoup sur Terre et ça ne devrait gêner personne. Le Moyen Orient en est farci. Mais les USA qui vivent en paix chez eux ont peur de tout et leur armée qui aboie partout les rassure. La nouvelle route de la soie passant entre autres par l’Afghanistan pourrait devenir un nouveau danger.
+20
AlerterMais il y a du pavot !
Les « bonnes intentions » des « américains » ne produisent que l’enfer.
+16
Alerter«Le commentaire de Georges Clemenceau, président du conseil durant la Première Guerre mondiale, selon lequel la guerre est une chose trop grave pour la confier à des militaires»
Les évènements actuels prouvent que la remarque pouvait être juste lorsque les politiques étaient des gens responsables et que les administrations se soumettaient à leurs décisions.
Mais il semble bien qu’aux US d’aujourd’hui ce ne soit pas le cas et que leurs politiques sont conduits par des administrations toutes puissantes et même probablement manœuvrées elle-même, en sous-main, par des oligarques rendus fous par leur pouvoir et leur cupidité.
+15
Alerter« Les questions mentionnées ci-dessus sont particulièrement perspicaces quant à l’Afghanistan »
Plutôt « aiguës », ou à la rigueur « pertinentes » que « perspicaces », non ?
+1
Alerter« Espoirs de paix anéantis »?
Ukraine, Baltique, Europe de l’Est, Donbass, Russie, etc.
Afghanistan, Syrie, Libye, Irak, Turquie, Arabie Saoudite, Yémen, Iran, Palestine, etc.
Corée, Mer de Chine, Chine, Taïwan, Japon, etc.
Vénézuela, Brésil, Argentine, Honduras, etc.
Etc. Etc. Etc.
Quels « ESPOIRS » de paix?
« America first », « Full spectrum dominance », « America über alles! »… Voilà bien à quoi se limite la « vision » impériale du monde qui préside aux conflits permanents et à la guerre perpétuelle. « Vision » du monde exprimée, avouée, communiquée, connue du monde entier. « Vision » bipartisane. « Vision » présidentielle. « Vision » militaro-industrielle. Unanimité.
De quels espoirs de paix parle-t-on?
De quelle paix?
+7
AlerterADDENDUM fort recommandé, magistral:
John Pilger « ON THE BEACH 2017. THE BECKONING OF NUCLEAR WAR. »
http://johnpilger.com/articles/on-the-beach-2017-the-beckoning-of-nuclear-war
+3
AlerterTout faux Pillar.
Trump a déléguer aux militaires la conduite opérationnelle et seulement la conduite opérationnelle.
Concernant l’augmentation des effectifs, décision stratégique, il a gardé la main, son récent recadrage du Général Mac Master, favorable à l’envoi de troupes supplémentaires le montre.
Dans le cas présent, Clemenceau se trompe.
Vu la profonde débilité des neocons et j’emploie ce terme volontairement, il est largement préférable que ce soit les généraux US qui savent ce qu’est la guerre qui décident.
+3
AlerterExcellent. » les poules mouillées » néoconnes n’ont jamais étudié, et n’ont jamais compris les questions militaires. Notre exemple national est BHL qui n’a rien d’un Malraux ou d’un Lawrence. Nous sommes à une époque où le militaire doit donner son expertise profonde et multicritère écrasant les idéologues, les opportunistes et les courtermistes. Cependant doit demeurer la règle impérative : l’obéissance au politique. Les néoconservateurs sont responsables de l’état d’anarchie des relations internationales dans lesquelles plus personne ne croit personne. Nous allons bien vers un état inquiétant de nucléarisation des conflits.
+0
AlerterPour la précision historique, Ludendorff a fini par se désolidariser du nazisme, et a été mis à la retraite d’office par Hitler.
Par contre, quand dans Mein Kampf Hitler théorise sur le « grand mensonge », plus efficace par son énormité même (et s’il a su plus tard le mettre à profit il était alors sincère), il vise les accusateurs de son cher Ludendorff.
+0
AlerterFranchement,c’est un article idiot.Pillar adore étaler sa « cullture européenne » et nous inflige donc du Luddendorf et du Clémenceau,avec l’habituelle citation bateau à la clé,en une longue introduction pontifiante.Et bien entendu Trump..et retrump. En l’occurence dans l’habit de l’idiot irresponsable qui laisse tout faire à ses généraux…mais mon pauvre M. Pillar s’il laissait tout faire à ses généraux en Afghanistan,c’est bien simple,il n’y aurait plus d’Afghanistan,en quelque sorte.IL est quand même bien pratique ce Trump.On se demande comment un pareil « crétin » pour tant de gens a bien pu à la fois devenir milliardaire et président des USA…
+5
AlerterIl est vrai que Pillar ne détaille guère les « espoirs de paix » pour l’Afghanistan… Cet article ne tient pas la promesse de son titre. C’est gênant quand on a le respect du texte.
+4
AlerterCe n’est rien de le dire…depuis la chute de Karmal l’Afghanistan est de venu une pétaudière…quand je pense à la glorification du commandant Massoud,devenu iconique,les bras m’en tombent…cet homme avait la possibilité au haut de sa force de passer un accord avec le gouvernement afghan,et de sortir la pays de l’impasse,en liquidant les fous furieux de Hekmatyar,et consorts,grands amis de la CIA… par une folie sans explication,il a choisi non seulement de livrer la bataille de Kaboul qui a laissé la ville exsangue,mais par dessus le marché de laisser la capitale afghane aux mains des talibans…avant de se retirer sue « ses « terres » pour être finalement liquidé par des islamistes « tunisiens « ,déguisés en reporters…avec une accréditation parfaitement dans les règles. Cherchez le coupable…trois lettres…
+0
AlerterQue les militaires continuent leur fête du slip en Afghanistan ne serait pas un mal pour le reste de la planète, hormis pour les Afghans bien sûr.
Si ça se trouve, je ne suis pas dans sa tête, Trump a volontairement envoyé les militaires au casse-pipes pour faire baisser l’influence de ces derniers (et celle des néo-cons par la même occasion) afin qu’ils se prennent une raclée à côté de laquelle le Vietnam passera pour une joyeuse fête foraine.
Quelques soldats PROFESSIONNELS US comptent peu dans cette guerre, et comme disait Jacques Prévert, « La guerre serait un bienfait des dieux si elle ne tuait que les professionnels ».
Les afghans savent se défendre et le désastre à venir pour les USA est garanti, et, à moins d’éradiquer TOUTE la population avec quelques « bombinettes » « adaptées » ils ne se sortiront jamais de ce bourbier sauf en rentrant chez eux la queue basse.
Par contre, c’est AUSSI un business juteux qu’il ne faut pas négliger et il faut tirer la corde jusqu’à sa rupture.
+1
AlerterSauf que, le tiers minimum du contingent US, voire plus quand j’y étais est composé de réserviste de la National Guard. Les professionnels sont éparpillés dans plus de 1000 bases US a travers le monde. On ne peut pas être partout a la fois !
Et néocons et militaires aux USA a l’exception de quelques allumés notoires type Votel ou Mac Master, n’ont pas du tout les mêmes intérêts.
+0
AlerterLes commentaires sont fermés.