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29.octobre.202429.10.2024 // Les Crises

Trump en appelle à l’armée pour combattre les « ennemis » gauchistes le jour de l’élection

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Trump a appelé à une action militaire alors qu’il a fait un certain nombre de commentaires autoritaires inquiétants au cours de cette campagne électorale.

Source : Truthout, Chris Walker
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

L’ex-président Donald Trump prend la parole lors d’un meeting de campagne le 12 octobre 2024 à Coachella, en Californie.
Mario Tama / Getty Images

Au cours d’un entretien donné le week-end dernier, l’ex-président Donald Trump, candidat du GOP [Great Old Party, parti républicain, NdT] à la présidence, a déclaré que la Garde nationale devrait envisager d’utiliser la force contre les personnes de gauche aux États-Unis, alléguant sans fondement que la gauche perturberait l’exactitude des élections de 2024 et les décrivant comme « l’ennemi de l’intérieur ».

Trump a fait ces remarques lors de l’émission Sunday Morning Futures de Fox News, en réponse à une question sur le risque d’une influence étrangère sur les prochaines élections. Dans sa réponse il s’est focalisé sur la scène nationale, affirmant, sans preuve, qu’une vaste coalition d’électeurs de gauche allait truquer l’élection à son détriment.

« Nous avons de très mauvaises personnes. Nous avons des détraqués, des cinglés de la gauche radicale », a affirmé Trump, sans donner de noms précis des groupes auxquels il faisait référence. « Et je pense que cela devrait être géré très facilement, si nécessaire, par la Garde nationale ou, si c’est vraiment nécessaire, par l’armée, parce qu’ils ne peuvent pas laisser cela se produire. »

Trump a également déclaré qu’il ne pensait pas que ses propres partisans se livreraient à de telles actions, bien que des centaines de ses fidèles ont attaqué le bâtiment du Capitole des États-Unis lors du dernier cycle électoral afin de perturber la validation de sa défaite électorale face au président Joe Biden.

Il n’y aura pas de violence « du côté de ceux qui votent pour Trump », a affirmé l’ex-président.

En tant qu’ex-président, Trump n’a plus aucun droit de regard sur l’utilisation des forces armées des États-Unis sont utilisées.Toutefois, sa déclaration est un avertissement sur le fait qu’il pourrait chercher à utiliser la force militaire contre ses opposants politiques s’il revient à la Maison Blanche.

Trump ne s’est pas engagé à accepter les résultats de l’élection de 2024, affirmant qu’il ne le ferait que si le résultat était « honnête », c’est-à-dire probablement s’il gagnait. Son refus d’accepter les résultats, quels qu’ils soient, a inquiété un certain nombre d’observateurs politiques, en particulier à la lumière du langage autocratique et fasciste qu’il a employé tout au long de sa campagne présidentielle.

Il a, par exemple, promis d’être un dictateur dès le premier jour de son mandat mais de renoncer à ces pouvoirs sans précédent (et anticonstitutionnels) une fois qu’il aurait mis en œuvre ses politiques racistes en matière d’immigration. Il a également promis d’utiliser les mêmes concepts juridiques que ceux qui ont servi à créer les camps d’internement des Américains d’origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale pour mettre en œuvre ses plans d’expulsion massive, et a appelé à une journée unique de violence policière dans tous les États-Unis pour soi-disant réduire la criminalité.

En coulisses, Donald Trump semble se préparer à subvertir les résultats de l’élection présidentielle de 2024 s’il perd face à la candidate Démocrate, la Vice-présidente Kamala Harris. Selon un article de Rolling Stone, rédigé à partir d’entretiens avec quatre sources proches de Trump, l’ex-président a l’intention de proclamer, une nouvelle fois, que l’élection a été « truquée » ou « volée » si Harris l’emporte, en utilisant les mêmes fausses accusations de fraude dans le vote par correspondance que celles qu’il avait formulées il y a quatre ans.

Au début de l’année, Trump avait atténué ses attaques contre le vote par correspondance, mais le Parti républicain poursuit ses efforts dans plusieurs États pour rendre plus difficile l’utilisation de cette méthode de vote, généralement plus utilisée par les Démocrates que par les électeurs du Parti républicain. Des actions en justice menées par les Républicains dans différents États visent à bloquer les votes pour toute une série de raisons triviales, par exemple si les bulletins de vote par correspondance portent le cachet du jour du scrutin, mais arrivent en retard, ou si les votes comportent de petites erreurs techniques, par exemple si l’électeur a oublié d’y inscrire la date.

« Les efforts du GOP pourraient, s’ils sont couronnés de succès, faire pencher la balance en défaveur des Démocrates », a écrit Sasha Abramsky, journaliste indépendant et enseignant à temps partiel à l’université de Californie à Davis, dans un article d’opinion publié au début du mois par Truthout.

« Le GOP lance des poursuites tous azimuts, en sachant que la plupart n’aboutiront à rien, mais en espérant qu’un nombre suffisant d’entre elles créeront la confusion dans au moins quelques États pivots. »

*

Chris Walker est rédacteur à Truthout, il vit à Madison, dans le Wisconsin. Depuis le début des années 2000, il traite principalement des sujets nationaux et locaux et a publié des milliers d’articles analysant les questions d’actualité et leur impact sur le peuple américain. On peut le suivre sur la plupart des plateformes de médias sociaux sous le nom de @thatchriswalker

Source : Truthout, Chris Walker, 15-10-2024

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

Micmac // 29.10.2024 à 15h45

En attendant, c’est quand même la droite qui règne sans partage, éborgne et tabasse ses opposants, possède tous les médias et va jusqu’à qualifier d' »extrême gauche » des keynésiens modérés…

La menace d' »extrême gauche » en France me semble quand même très faible… Voir inexistante. Je ne vois pas trop comment vous avez pu y être confronté.

23 réactions et commentaires

  • Linder // 29.10.2024 à 07h41

    Les mouvements gauchistes que dénoncent Trump correspondent à nos « anti-fa ». Que sont les anti-fa ? Les idiots utiles du capitalisme. Ils agissent très exactement comme les SA au tout début des années 30. Ils arrivent, ils cassent la gueule de ceux avec qui ils ne sont pas d’accord sans essayer d’argumenter le moins du monde puisqu’ils en sont incapables. Puisque ces « gauchistes » sont les idiots utiles du capitalisme, pourquoi Trump veut-il les combattre ? Parce que nos guerres ne sont que des guerres entre différents clans capitalistes ( y compris la guerre en Russie et en Ukraine), et que ces gauchistes sont au service d’un autre clan que celui de Trump.

    • jbal // 29.10.2024 à 08h00

      Dans cet article une position très partiale, voir trop partiale.

    • Alain Rousseau // 29.10.2024 à 13h10

      Nous sommes tous les idiots utiles du capitalisme : vous, moi, la gauche, la droite, le centre, les fafs, les anti-fa, les écolos, les anti-écolos, et bien sûr la classe ouvrière, puisque malgré nos rodomontades, nous ne sommes guère pugnaces, à part en paroles, dans notre lutte contre le capitalisme, dont nous ne semblons au bout du compte n’attendre que des aménagements, sans véritable volonté d’en finir avec ce systême.

  • pucciarelli // 29.10.2024 à 08h06

    Trump a raison. Son expérience passée lui permet de savoir quels risques court le scrutin. Ses adversaires étant prêts à tout pour lui barrer la route, il aurait tort de ne pas leur opposer une violence à la mesure des enjeux.

    • utopiste pragmatique // 29.10.2024 à 09h57

      Oui, il a raison de déclencher la guerre civile aux USA. De cette façon, la fin de l’hégémonie US malsaine sur le monde aura une date précise dans l’histoire et les atlantistes européens devront enfin remettre en question leurs croyances aveugles.

      • Kaderate Yamamoto // 29.10.2024 à 14h50

        Declencher une guerre « civile » dans un pays où il y a 6000 têtes thermonucléaires… qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?

        • Gracques // 30.10.2024 à 08h03

          Heureusement que nous avons nos « têtes froides » ici surles crises loins des dingueries « communistes » de l extrême gauche a la nord coréenne de Kamala Harris…
          Utiliser la violence d etat preventivement contre une hypothétique violence d adversaires politique ….le summum de la VRAI démocratie!

  • Urko // 29.10.2024 à 09h02

    Il s’agit d’un homme qui a subi deux tentatives d’assassinat à quelques mois d’intervalle, dans une relative indifférence d’ailleurs, et qui reste persuadé que les votes par correspondance d’un niveau sans précédent ont servi à frauder en masse le scrutin de 2020. Il sait aussi dans quelles conditions l’élection de George Bush junior avait eu lieu. Si les Américains veulent en finir avec les éventuelles menaces fascistes, qu’ils réforment leur mode de scrutin délirant où des sacs de bulletins dont personne n’a vérifié qui les avait remplis peuvent faire gagner un candidat, où voter deux fois à la même élection peut se tenter sans guère de risques, où voter sans pièce d’identité ne pose pas de problème. Chacun peut juger M. Trump fasciste ou autoritaire ou réac, mais le traiter de paranoïaque semble en revanche un peu gonflé au vu des évènements récents ou plus lointains. Du reste, si Mme Harris avait essuyé une seule tentative d’assassinat, que n’aurait on entendu ? Là, pas grand chose… alors qu’il n’ait pas confiance dans les autorités du pays n’a rien d’étonnant. De là à en appeler à l’armée…

  • RGT // 29.10.2024 à 09h48

    Elle est belle la »démocrassie représentative »…

    Tout aussi pourrie qu’en France et dans le reste du « monde libre » ou chaque « représentant » d’un parti (association de malfaiteurs au service d’une oligarchie violente et cupide) abuse de violence à l’encontre de « ses » opposants.

    Leur seul objectif réel est bel et bien de profiter d’une place au chaud afin de pouvoir ensuite pouvoir faire un « retour d’ascenseur » afin de profiter ensuite des « grâces » de ses sponsors (ou « mécènes ») afin de se garantir un futur confortable.

    Les « institutions » et autres « constitutions » ont été spécifiquement écrites pour ça et une fois « élu » le « représentant » ira trahir toutes ses « promesses électorales » en étant protégé par les « institutions » pour faire la fête du slip et profiter de la « bonne soupe » en racontant des stupidités reprises par les « experts en politique » qui se lâcheront contre les opposants de la bande en crime organisé qui aura obtenu la « majorité » par des « accords » permettant au opportunistes de veiller aux intérêts de la caste qui leur a permis de pouvoir imposer par la force ses souhaits à l’ensemble e la population.

    Les « partis opposés » ne sont en réalité que des mafias sanguinaires qui rackettent et violentent la population en fonction de règles qu’ils imposent à la population grâce à la manipulation, le mensonge, la propagande et (si ça ne marche pas) la violence « légale » (pas légitime) qui permet à cette caste et à tous ses petits porte flingues de prospérer sur le dos des moutons à tondre sans restriction.

    Les « partis » aux « idéologies » opposées sont nécessaires pour que cette caste puisse continuer à prospérer sans que la supercherie ne soit trop visible et donner une « illusion » de « choix » pour les gueux qui ne peuvent que subir sans avoir le droit de protester.

    Relisez la La Note sur la suppression générale des partis politiques de la regrettée Simone Weil qui expliquait clairement cette escroquerie.
    Ses détracteurs prétendront bien sûr qu’elle n’était qu’une « sale J*** anarchiste » car la seule solution pour tenter de contrer son argumentaire est l’insulte, la calomnie et l’invective.

    Les « représentants » devraient avoir l’obligation d’obéir aux injonctions des « représentés » sous peine d’être répudiés et expédiés au bagne pour le restant de leur existence.

    Il en va de même pour toute personne bénéficiant d’un quelconque pouvoir sur la population.

  • petitjean // 29.10.2024 à 10h38

    tôt ou tard il faudra éliminer ces enragés de « gauche » qui veulent imposer leurs délires

    cette « gauche » n’a jamais été démocratique, elle ne connait que la violence pour s’imposer

    nous avons la même situation en France : les enragés de 1792 sont toujours là….

    • Micmac // 29.10.2024 à 15h45

      En attendant, c’est quand même la droite qui règne sans partage, éborgne et tabasse ses opposants, possède tous les médias et va jusqu’à qualifier d' »extrême gauche » des keynésiens modérés…

      La menace d' »extrême gauche » en France me semble quand même très faible… Voir inexistante. Je ne vois pas trop comment vous avez pu y être confronté.

  • Dominique65 // 29.10.2024 à 10h55

    Pour qui se souvient de la forme de la courbe du suivi des dernières élections à la présidentielle étasunienne, il est clair que les votrs par correspondance ne dont pas uniquement que « généralement plus utilisée par les Démocrates que par les électeurs du Parti républicain » mais un instrument au service de ce dernier.
    Du coup les «les mêmes fausses accusations de fraude dans le vote par correspondance » ne semblent pas si fausses que ça.
    Toutes les inventions remettant en cause les bon vieux vote papier ne peuvent qu’attirer des soupçons. Contre les deux camps. Je ne vois rien de bon pour la démocratie.
    Quant à « Le GOP lance des poursuites tous azimuts, en sachant que la plupart n’aboutiront à rien », ça ressemble à une plaisanterie quand on connaît un peu tout ce qui a été intenté contre Trump depuis huit ans.
    Réjouissons-nous : nous n’avons pas ce genre de problèmes en Europe. Ursula peut faire ce qu’elle veut, aucun « faux procès » ne viendra perturber ses actions.

  • MARLIER Micheyle // 29.10.2024 à 11h14

    @Linder
    Que de mensonges dans vos propos!
    Quelles preuves apportez vous ?

    • Linder // 30.10.2024 à 08h14

      à Marlier : mensonge est un procès d’intention : vous ne me connaissez pas : pour le moins, si vous n’ếtes pas d’accord, proposez plutôt que je sois dans une erreur d’appréciation.
      Le mode opératoire des anti-fa ? vous voulez des preuves : mais cela fait 20 ans que c’est comme ça : regardez un cas tragique : l’affaire Clément Méric : c’est bien les anti-fa qui préparent une attaque contre des gens qui ne cherchaient pas la bagarre (au moins ce jour là, les autres jours, je ne sais pas) et qui n’ont clairement pas cherché à discuter.
      Même Etienne Chouard a été menacé par des anti-fa ! C’est dire s’ils se trompent de cibles …

      Enfin on juge un arbre à ces fruits : quand il y a de grandes manifestations unitaires en France, les anti-fa viennent, cassent et repartent, sans être inquiétés par la police. Que relayent nos médias : non pas les discours syndicaux mais l’étendu des dégâts : les anti-fa invisibilisent la parole syndicale par des destructions dont on se demande par quel prodige elles pourraient mettre fin aux idées fascistes. Cela profite clairement au patronat.

      • Ke20 // 30.10.2024 à 09h20

        On n’y est pas pour grand chose si les médias préfèrent nous faire pleurer sur une vitrine cassée (forte pensée à la mère de la vitrine totalement innocente ) que sur des gens qui ont des vrais discours ou qui perdent un œil ou une main

  • Actustragicus // 29.10.2024 à 11h35

    Comme d’habitude, une lecture déformée de propos déstructurés de Trump…
    Je ne vois qu’une crainte de manifestations extrémistes en cas de victoire républicaine, et la confiance de Trump dans les forces de l’ordre pour y remédier – où est le fascisme ? La machine à fantasmes tourne à fond.
    Trump est malin, mais il n’est pas assez structuré pour s’imposer comme dictateur.

  • RV // 29.10.2024 à 12h19

    A quelques jours des élections présidentielles aux États-Unis d’Amérique du Nord, le meeting au Madison Square Garden, le meilleur du pire de MAGA sur « Maintenant Matin »
    Blagues racistes, foule déchainée, clins d’œil fascistes, références nazi, Elon Musk, Tucker Carson, Rudy Giuliani, Alina Habba
    saisir sur votre butineur préféré : maintenant matin Madison Square Garden
    Personne ne pourra dire « je ne savais pas » . . .

    • Dominique65 // 29.10.2024 à 15h45

      Je ne suis certainement pas un soutien de Trump. Pour moi l’Amérique ou plutôt les États-Unis sont complètement corrompus. Que le moins pire gagne. Mais on ne peut pas prendre pour argent comptant les affirmations des Démocrates concernant Trump. Ils ont décidé par avance que ce meeting était nazi.
      Tim Walz, le colistier de Kamala, a déclaré : « Il y a un parallèle direct avec un grand rassemblement qui a eu lieu au milieu des années 1930 au Madison Square Garden. »
      C’est léger et réducteur (en fait idiot) comme argument. C’est comme si quelqu’un faisant un discours en Allemagne aujourd’hui subissait le même anathème.
      La réduction ad Hitlerum est plus une marque de collère, voire de haine, qu’un argument constructif. Il risque même d’avoir l’effet contraire qu’espéré. Trouvez-en de meilleurs si vous voulez convaincre.

      • RV // 30.10.2024 à 12h13

        Si vous ne comprenez pas l’anglais fluently faites vous traduire les différentes interventions des intervenants relevées dans cette vidéo.
        Il n’y a pas besoins de réfuter les commentaires/le récit du clan démocrate, les déclarations sont suffisamment édifiantes par elles-mêmes.

      • RV // 30.10.2024 à 21h38

        Sidney Ferris Rosenberg, personnalité de la radio américaine, troisième extrait du meeting dans la vidéo, déclare :

        …/… Je suis rentré d’Israël il y a environ deux semaines. Ils adorent Trump en Israël, rien qu’à voir comment ils l’aiment. Ils l’aiment lui et Bibi, ils les aiment tous les deux. Je suis en Israël et j’ai eu l’occasion de rompre le jeûne de Yom Kippour avec Bibi Netanyahu. C’était une nuit extraordinaire. J’ai pleuré avec les Israéliens dans les rues. Ils m’écoutent depuis Jérusalem. Ils m’écoutent vraiment. C’est comme si vous m’écoutiez tous, tous. À mon retour, ils m’ont dit : « Sid, tu veux parler au MSG ? Je réponds : « Bien sûr. Ce n’est pas dans mes habitudes de parler à un rassemblement nazi. J’étais juste en Israël, mais j’ai accepté. J’ai accepté. C’est une sacrée malade, cette Hillary Clinton, hein ? Quel fils de pute malade. Tout le putain de parti, une bande de dégénérés, de bas-fonds …/…

    • Gracques // 30.10.2024 à 08h19

      Utilisation de Propos déformés …. par les hauts parleurs…

  • cedivan // 29.10.2024 à 15h19

    Ceux qui sont contre les controles d’identités au moment du vote, ceux qui sont pour le vote par correspondance, ceux qui sont pour le vote électronique tout azimut, ce sont les démocrates. Et pourtant, ce sont exactement les modalités qui jettent le trouble. pour quoi les Dems s’accrochent-ils à tout ça ? La réponse est dans la question à mon avis.

  • Jeremia // 30.10.2024 à 15h39

    Comment un type qui a tenté un coup d’état parce que le résultat des élections ne lui plaisait pas peut-il se représenter à l’élection suivante? Ça se passe comme ça aux USA…

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