Les vautours néocoloniaux, de BlackRock à l’UE, sont en train de jauger l’Ukraine en vue d’un découpage après la fin de la guerre. Au menu : déréglementation, privatisation et « efficacité fiscale » – tout cela a peut-être déjà commencé.
Source : Jacobin Mag – Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’invasion qui fait actuellement souffrir des millions d’Ukrainiens ne verra probablement pas la fin de leurs épreuves. Cela est dû au fait que ces derniers mois, on se frotte les mains à l’idée de l’aubaine que représente la reconstruction du pays après la guerre.
En novembre, l’année dernière, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé un protocole d’accord avec BlackRock. Selon celui-ci, le Financial Markets Advisory (FMA) de la société – une unité de conseil spéciale créée après le crash de 2008 pour travailler avec les gouvernements en crise – sera chargé de conseiller le ministère ukrainien de l’Economie pour la conception d’une feuille de route concernant la reconstruction du pays déchiré par la guerre. Selon BlackRock, l’accord a pour « objectif de faire en sorte que les investisseurs publics et privés se saisissent des occasions de participer à la reconstruction et au redressement futurs de l’économie ukrainienne. »
Les responsables ukrainiens ont été plus explicites, le communiqué de presse du ministère indiquant qu’il « se tournerait principalement vers des capitaux privés ». L’accord formalise une série d’entretiens menés en septembre 2022 entre Zelensky et le président-directeur général de BlackRock, Larry Fink, au cours desquels le président de l’Ukraine a souligné que l’Ukraine devait « être un pays attractif pour les investisseurs » et qu’il était « important pour moi qu’une structure comme celle-ci soit une réussite pour toutes les parties concernées ». Selon un communiqué du bureau du président, dès la fin de 2022, BlackRock conseillait déjà le gouvernement ukrainien « depuis plusieurs mois ». Tous deux avaient convenu de se concentrer sur le fait de « coordonner les efforts de tous les investisseurs et participants éventuels » à la reconstruction de l’Ukraine, et de « diriger les investissements vers les secteurs les plus pertinents et les plus porteurs de l’économie ukrainienne ».
L’histoire de BlackRock FMA a tout pour inquiéter. Selon une enquête menée par Investigate Europe sur les activités de celle-ci en Europe, BlackRock est « un conseiller des États en matière de privatisation » et « se consacre très activement à contrer toute tentative de renforcement de la réglementation » en Europe. La société a tiré profit du krach financier de 2008 – dû à des titres hypothécaires risqués que Fink avait lui-même créés – pour accroître son pouvoir et son influence sur les décideurs politiques, laissant dans son sillage une traînée de conflits d’intérêts et de trafics d’influence. Aux États-Unis, elle a été particulièrement controversée pour avoir dirigé le programme d’achat d’obligations de la Réserve fédérale pendant la pandémie, dont près de la moitié a fini par être achetée par les propres fonds de BlackRock.
L’Ukraine s’ouvre déjà aux investissements. En décembre, l’année dernière, alors que Kiev et BlackRock étaient engagés dans leurs discussions depuis plusieurs mois, le parlement ukrainien a adopté une législation soutenue par les promoteurs immobiliers qui était bloquée avant la guerre, déréglementant les lois en matière d’urbanisme au profit d’un secteur privé qui lorgne avec avidité sur la démolition des sites historiques. Ces mesures s’ajoutent à l’attaque antérieure du Parlement contre les droits du travail acquis durant l’ère soviétique, mesures qui ont légalisé les contrats zéro-heure, affaibli le pouvoir des syndicats et supprimé les protections du travail pour 70 % des salariés. Cette modification particulière a été préconisée non pas par BlackRock, mais par le ministère britannique des Affaires étrangères, sous la direction de Boris Johnson, et défendue par le parti de Zelensky, qui a déclaré que la « sur-réglementation extrême de l’emploi contredit les principes d’autorégulation du marché » et « crée des barrières bureaucratiques (…) qui empêchent l’épanouissement des personnels ».
« Les étapes vers la déréglementation et la simplification du système fiscal sont des exemples des mesures qui ont non seulement résisté aux coups portés par la guerre, mais qui ont été accélérées par celle-ci », s’est réjoui The Economist dans son Suivi des réformes 2022 pour le pays. « Avec l’engagement des populations au niveau national et international en faveur du redressement et du développement de l’Ukraine », les réformes devraient s’accélérer après la guerre, espère l’hebdomadaire, qui prévoit une déréglementation accrue, « ouvrant encore davantage la voie à l’afflux de capitaux internationaux dans l’agriculture ukrainienne ». La recette du succès, selon l’article, exigeait une plus grande privatisation des « entreprises d’État déficitaires », ce qui « réduirait les dépenses publiques ». Ce dernier volet de la privatisation, notait amèrement l’Economist, « avait été suspendu lorsque la guerre a éclaté ».
Pourtant, nul besoin pour l’Economist de s’inquiéter, car c’était là l’une des principales priorités pour une Ukraine d’après-guerre, comme l’ont demandé les bailleurs de fonds européens qui soutiennent actuellement l’économie du pays et s’engagent à le reconstruire. En juillet dernier, une foule de représentants des grandes entreprises, tant européens qu’ukrainiens, ont assisté à la Conférence sur la reconstruction de l’Ukraine, qui est en fait la version 2022 de la Conférence annuelle sur la réforme de l’Ukraine, qui servait à évaluer les progrès du pays sur la voie néolibérale qu’exigeait son intégration à l’Occident après 2014.
Comme l’indique clairement le document d’orientation de la conférence sur la reprise économique, un État ukrainien d’après-guerre n’aura pas besoin de BlackRock pour poursuivre le type de projet dont rêvent les politiciens républicains. Parmi les recommandations politiques figurent la « réduction des dépenses publiques », « l’efficacité du système fiscal » et la « déréglementation ». Il conseille en outre de continuer de « réduire la taille du gouvernement » par la privatisation et d’autres réformes, de libéraliser les marchés des capitaux et de garantir la « liberté d’investissement » – un euphémisme pour dire l’ouverture des marchés – créant ainsi un « meilleur environnement d’investissement, plus convivial, pour les investissements directs européens et mondiaux ».
La vision dont ont discuté les participants est tout droit sortie des fantasmes les plus fous de Pete Buttigieg : le pays est envisagé en tant que start-up, un pays numérisé, favorable aux entreprises et écologique, bien que doté de neuf réacteurs nucléaires construits et fournis par la société américaine Westinghouse. C’est un modèle qui va dans le sens de la vision du « pays dans un smartphone » proposée par Zelensky il y a trois ans.
C’est une histoire à laquelle on est habitué quand on parle de nations en crise qui dépendent de l’aide financière des gouvernements et des institutions occidentaux, des pays qui découvrent souvent que les fonds dont ils ont désespérément besoin sont assujettis à des conditions plutôt fâcheuses. Celles-ci prennent la forme de réformes obligatoires qui démantèlent l’implication de l’État dans l’économie et ouvrent les marchés du pays aux capitaux étrangers, aggravant ainsi l’appauvrissement et les souffrances de la population. C’est ce qui se passait en Ukraine bien avant l’invasion, le Fonds monétaire international (FMI) et des responsables occidentaux comme le vice-président américain de l’époque, Joe Biden, faisant pression sur le gouvernement pour qu’il mette en œuvre des réformes telles que la réduction des subventions au gaz pour les ménages ukrainiens, la privatisation de milliers d’entreprises publiques et la levée du moratoire de longue date sur la vente des terres agricoles. Zelensky a réussi à faire aboutir ce dernier point grâce aux pressions financières liées à la pandémie.
La liberté des Ukrainiens de déterminer leur propre destin a été attaquée par l’accaparement des terres de style colonial par Moscou. Malheureusement, il semble probable que la fin de la guerre amènera de nouveaux assauts venant de la direction opposée, alors qu’une nouvelle armée d’investisseurs occidentaux prépare son invasion.
*
Branko Marcetic est un des rédacteurs de Jacobin, il est aussi l’auteur de Yesterday’s Man : The Case Against Joe Biden (L’homme du passé, le dossier contre Joe Biden, NdT). Il vit à Chicago, dans l’Illinois.
Source : Jacobin Mag – Branko Marcetic – 29-01-2023
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Commentaire recommandé
Excellent.
Tout simplement excellent.
En fait, cette guerre est une benediction pour les financiers qui tâchent de nous asservir par la dette.
La seule naïveté de l’article consiste à croire que cet appétit déregulateur, privatiser et accaparateur ne concerne que l’Ukraine. L’Ukraine(ce qu’il en restera à contrôler) c’est demain, en ce moment, c’est open bar dans l’UE.
C’est que nos états déjà fortement endettés, et encore plus depuis ce providentiel COVID, grâce aux conséquences des politiques de sanctions, ont du s’endetter de 1000mds de dollar cette année. Je répéte, les états de l’UE ont du s’endetter de 1000mds de dollar cette année juste pour subventionner les prix de l’énergie et éviter une catastrophe totale et des émeutes.
Les prêteurs gagnent un peu directement, mais surtout, ils prêtent à condition. A condition qu’on privatise, à condition qu’on déréglemente, à condition qu’on casse le social( la réforme des retraites n’est qu’un caprice des prêteurs- c’est Minc qui le dit), à condition qu’on leur foute la paix dans le gavage indécent des sociétés d’autoroutes qui leur appartiennent, à condition qu’on leur céde pour des cacahouètes nos plus belles pépites, à condition qu’on ruine volontairement nos fleurons pour fournir à leurs societés des biens et services à bas prix.
Open bar.
C’est probablement de ça que parlent Micron, Sholtz-saucisse-de-foie ou Von der Lahyéne quand ils évoquent « nos valeurs » qu’il faudrait défendre jusqu’au dernier Ukrainien et au risque de se prendre un Sarmat un de ces jours.
18 réactions et commentaires
Tournez, Urubus
Quand la lumière des villes s’obscurcit vers le néon fragile !
Planez, Urubus
Au-dessus des soumis comme une ombre portée sur la vie !
Vivez, Urubus
Cachés dans vos buildings sans un cri, penchés sur vos plannings !
Vivez, Urubus
Glissez vos doigts d’acier dans nos démocraties avancées !
Tournez, Urubus
Donnez-nous un peu d’air et on vous laisse le phosphate et le fer !
Tournez, Urubus
Qui contrôlez le temps, mines d’or, de platine, de diamants !
Tuez, Urubus
Tout ce qui vous résiste, ce qui vit, qui respire, qui existe !
Fouillez, Urubus
Au fond de leurs entrailles, becs crochus, longs couteaux et tenailles !
Cherchez, Urubus
Ce qui nous fait marcher, ce qui nous fait rêver, nous aimer !
Planez, Urubus
Au-dessus du linceul que déchire le poing d’un homme seul !
Lavilliers – Pouvoirs
+9
AlerterExcellent.
Tout simplement excellent.
En fait, cette guerre est une benediction pour les financiers qui tâchent de nous asservir par la dette.
La seule naïveté de l’article consiste à croire que cet appétit déregulateur, privatiser et accaparateur ne concerne que l’Ukraine. L’Ukraine(ce qu’il en restera à contrôler) c’est demain, en ce moment, c’est open bar dans l’UE.
C’est que nos états déjà fortement endettés, et encore plus depuis ce providentiel COVID, grâce aux conséquences des politiques de sanctions, ont du s’endetter de 1000mds de dollar cette année. Je répéte, les états de l’UE ont du s’endetter de 1000mds de dollar cette année juste pour subventionner les prix de l’énergie et éviter une catastrophe totale et des émeutes.
Les prêteurs gagnent un peu directement, mais surtout, ils prêtent à condition. A condition qu’on privatise, à condition qu’on déréglemente, à condition qu’on casse le social( la réforme des retraites n’est qu’un caprice des prêteurs- c’est Minc qui le dit), à condition qu’on leur foute la paix dans le gavage indécent des sociétés d’autoroutes qui leur appartiennent, à condition qu’on leur céde pour des cacahouètes nos plus belles pépites, à condition qu’on ruine volontairement nos fleurons pour fournir à leurs societés des biens et services à bas prix.
Open bar.
C’est probablement de ça que parlent Micron, Sholtz-saucisse-de-foie ou Von der Lahyéne quand ils évoquent « nos valeurs » qu’il faudrait défendre jusqu’au dernier Ukrainien et au risque de se prendre un Sarmat un de ces jours.
+48
AlerterLes Ukrainiens qui se battent pour leur indépendance ont-ils également signé pour cette mise en coupe réglée de leur pays par les gestionnaires d’actifs américains et leurs pairs occidentaux ? Quand la posture guerrière qui règne à Kiev et Washington aura baissé d’un ton et que les armes se tairont – il faudra bien – il restera un pays dévasté et surendetté. Les Ukrainiens en armes qui ont tout sacrifié ne vont pas accepter facilement cette politique antisociale. Pour l’Ukraine, un scénario à la coréenne se profile. Zelensky le « champion de la démocratie » sera-t-il finalement à l’Ukraine ce que Park Chung Hee a été à la Corée du sud ?
+9
AlerterVu qu’on a modéré ma remarque, je vous pose une question: » selon vous, les Ukrainiens qui se battent pour leur indépendance, ça représente quel pourcentage des pauvres gars qu’on envoie se faire massacrer au front? »
+10
AlerterC’est une excellente question. Je n’ai pas fait de sondage de mon côté. Mais des questions il y en a d’autres. Connaissez-vous une guerre où on n’envoie pas les pauvres bougres se faire massacrer ? Le sacrifice des poilus n’entre-t-il pas dans cette catégorie ? Mais quelle solution s’offrait à eux ? Déposer les armes ? Si vous connaissez les buts de guerre de l’Allemagne et le charmant sort que ce pays s’apprêtait à réserver aux Français en cas de victoire, les poilus n’avaient d’autre choix que de se battre jusqu’au bout. Une fois un conflit démarré, la croissance exponentielle des victimes fanatise le troufion comme le décideur. C’est pour ça que j’en veux énormément aux Américains qui n’ont pas su créer les conditions de la paix après la chute du mur. J’ai encore une question pour vous. Jugez-vous impossible qu’un Ukrainien puisse estimer que son avenir soit meilleur dans un pays gouverné par ses semblables que par un pouvoir lointain et autoritaire ? Plus les régions d’origine des pauvres gars sont éloignées de la frontière russe, plus la perspective qu’ils se battent pour leur indépendance doit être forte.
+2
Alerterla réponse n’est pas dans les sondages mais dans la combativité des troupes !
Et contrairement à 2014 , les ukrainiens nous montrent une réelle détermination de se battre ….
Poutine à contribue par son erreur à construire une nation hostile à ses frontières .
Et il nous privé d’un partenaire économique de premier plan pour l’Europe (je pense à la Russie) tout en nous jetant pieds et poing liés dans la cours des USA .
A croire que les joueurs d’échecs étaient à Washington et ceux qui bluffaient avec leur misérable paire étaient à Moscou.
+2
AlerterJe vous rejoins sur la combativité des troupes mais pas sur le reste.
» Poutine à contribue par son erreur à construire une nation hostile à ses frontières . »
C’est un narratif. En réalité, si vous avez lu Brzeziński, les Etats-Unis se sont donnés pour but d’étendre l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie, spécialement concernant l’Ukraine. Brzeziński ajoutait qu’il fallait dans le même temps essayer d’avoir de bonnes relations avec la Russie, mais qu’il ne fallait pas conditionner le premier objectif au second. Concrètement, l’opinion des Russes, on s’en br… Un conflit avec la Russie était écrit noir sur blanc pour qui sait lire entre les lignes. Un pays comme l’Ukraine avec des régions si dissemblables ne pouvait se payer le luxe de choisir un camp et de devenir ainsi ennemi juré de l’autre camp. Une partition devenait inévitable et se crée sous nos yeux en ce moment.
+6
AlerterBonjour
« La liberté des Ukrainiens de déterminer leur propre destin a été attaquée par l’accaparement des terres de style colonial par Moscou ». De quels ukrainiens Marcetic parle t-il? Des descendants de polonais catholiques nationaliste dans l’ouest de l’Ukraine, des ukrainiens d’origine Magyars, des orthodoxes russophones installés dans la partie Sud et Est de l’Ukraine, là où se trouve minerai, terre noire et industrie? De quel destin est il question dans ce « pays » divisé, failli et corrompu, dont la Pologne pourrait revendiquer des oblast (Volhynie et Galicie)?
A ce sujet A. Lacroix-Riz, professeur émérite des universités en histoire contemporaine, remet l’Ukraine dans une perspective historique: https://www.youtube.com/watch?v=slfmANDzWO4
Ce « plan » ne doute pas de la victoire de l’OTAN sur la Russie. Il faudra contrôler les industries, les terres noires, les ressources et les ports du Sud et de l’Est de l’Ukraine. Ce « plan », c’est la guerre jusqu’au bout. La sans foi ni loi, très pro-occidentale Ioulia Timochenko a été ITW sur france info : « vous les français vous êtes dans nos cœurs en nous soutenant à mener cette guerre jusqu’au bout ». Que des grands sentiments, rien de rationnel (diplomatie, désescalade, …): https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-notre-pays-n-oubliera-jamais-l-aide-de-la-france-declare-l-ex-premiere-ministre-ukrainienne_5674940.html
Malheur…
+19
AlerterL’occident va financer la reconstruction la partie non « envahie » de l’Ukraine. Des évaluations ont même été présentées alors que « l’invasion » continue toujours. Quelles régions sont-elles concernées? Il serait aussi important d’attendre la signature d’un accord de paix, donc de l’arrêt des livraisons d’armes. Et forcément d’une défaite cuisante de l’otan avec une perte conséquente de territoire au profit de la Russie pour compenser son effort de guerre.
Cette histoire de reconstruction est avant tout une campagne de promotion de « Black Rock », présenté au yeux de l’opinion publique comme un très généreux bienfaiteur. Ceci expliquant cela, la hausse frénétique et irrationnelle des indices boursiers en ce moment peut s’expliquer par la création d’une bulle spéculative qui, quand elle explosera, générera suffisamment de liquidités pour les investir dans le giga bidonville ukrainien.
La philanthropie occidentale, c’est un peu de donnation et beaucoup de prédation.
+17
Alerter« …avant tout une campagne de promotion de Black Rock… »?
Vers la fin de 2022, le premier ministre et la ministre des affaires étrangères belges sont déjà allés parler « d’aide belge à la reconstruction » à Kiev(relaté/filmé sur le service public de radio/télévision RTBF, vu et entendu de mes yeux et mes oreilles).
Autant dire que ça se bouscule au portillon!
+2
AlerterIl y en a qui vont devoir apprendre à aimer perdre.
Les Russes ont déjà déclaré que les « investissement » des atlantistes sanctionneurs étaient « fair game » , en gros leur saisie est déjà actée pour les territoires qui finirons dans le giron de la Federation de Russie. Sanctions pour sanctions.
Vu que certains en Russie veulent régler la question Ukrainienne une bonne fois pour toutes ; le père Fink et ses compères vont devoir prendre leurs pertes. Ou essayer de corrompre la Douma , ce qui est un jeu con qui peut rapidement vous ammener à vous faire offrire un cour de vol libre sans parachute par le FSB. 🙂
+7
AlerterLes vainqueurs sont toujours les payeurs…et les pilleurs, car l’Ukraine est un pays au sol et sous sol riches. Le vautour impérial US déploie ses ailes et le canard sans tête UE court derrière…
+4
Alerter« et la levée du moratoire de longue date sur la vente des terres agricoles. Zelensky a réussi à faire aboutir ce dernier point grâce aux pressions financières liées à la pandémie. »
Très intéressant car j’ai lu un « débunkage » sur je ne sais plus quel journal au sujet des terres vendues à des grandes compagnies zuniennes, dans lequel il était soutenu que cela était impossible vu que la loi ukrainienne l’interdisait (et j’y ai cru, naïf que je suis). Il faudrait donc faire savoir ceci aux débunkers.
+1
AlerterMerci, Danton !
Les multi-entreprises bouffent autour de la table pour dépecer les Etats, Ukraine, aussi bien que France, Italie, Allemagne … et USA.
On a BlackRock en chef restaurant, Ursula en maitre-queue et Macron en marmiton.
Les gens de rien ne mangent pas.
En mieux, lire Zola et Germinal sur le chapitre du souper des patrons.
Amities
+3
AlerterOui Zaza, les « pays » (dans leurs frontières) comme les « régions » (avec leurs particularités physiques) de la terre entière sont tous vampirisés par les multi-nationales commerciales!
La géo-politique internationale est gangrenée par leur voracité fondamentalement insensible aux désidératas de toute sorte des citoyen-ne-s et leurs « représentant-e-s » … ou même leurs « autorités » autocratiques… Et ses « grands-messes » ne font qu’entretenir l’illusion.
Cependant, en tant que « travailleurs/euses » et « consommateurs/trices », nous avons, chacun-e, le pouvoir de leur mettre des bâtons dans les roues…à condition d’être correctement informé-e-s, pour pouvoir décider, privilégier, quoi produire et quoi acheter afin de protéger notre terre et nos mers nourricières, et notre « vivre ensemble » international, afin de le rendre enfin amical et solidaire, en dépit des marchands et de leurs acolytes privilégiés.
+0
AlerterLa bonne terre Ukrainienne sera privatisée au profit de multinationales US ! C’est l’un des but de guerre.
+1
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