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Ukraine et Euromaïdan (4) – Les puissances occidentales et le putsch en Ukraine

Bien que cet article soit rigoureux et sourcé, le conflit dont il est question a beaucoup évolué depuis 2014, et les évènements, toujours obscurs, sont sujets à de nombreuses polémiques. Plusieurs visions s’affrontent, et nous vous invitons à également consulter les sources dites « mainstream » pour vous faire une opinion juste et nuancée sur […]
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Bien que cet article soit rigoureux et sourcé, le conflit dont il est question a beaucoup évolué depuis 2014, et les évènements, toujours obscurs, sont sujets à de nombreuses polémiques. Plusieurs visions s’affrontent, et nous vous invitons à également consulter les sources dites « mainstream » pour vous faire une opinion juste et nuancée sur la révolution de Maïdan.

Suite de notre série de reprises sur l’Ukraine

Les évènements d’Ukraine constituent l’étincelle potentielle d’une guerre généralisée, pouvant conduire à un affrontement fatal à la survie de l’humanité. Lors de la Conférence internationale sur les questions de défense qui s’est tenue à Munich début février, on a assisté à un échange très vif entre le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, accusant la Russie de se livrer à une « rhétorique belliqueuse », et le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, qui lui rétorqua que le bouclier antimissile européen visait à doter l’OTAN d’une capacité de première frappe contre la Russie. Dans ses remarques informelles à Munich, comme lors de son intervention au Forum économique mondial de Davos en Suisse, la semaine précédente, Lavrov accusa également les gouvernements européens de « soutenir » des organisations composées de « terroristes néo-nazis », engagés à « mettre l’Ukraine sous contrôle de l’UE et de la Troïka afin de renforcer l’encerclement de la Russie par l’OTAN ».

Les « hooligans nazis » en première ligne

Dès que le président Victor Ianoukovitch eut annoncé, le 21 novembre 2013, que l’Ukraine annulait son projet d’Accord d’association avec l’Union européenne, l’OUN-B (la mouvance ultranationaliste de Stepan Bandera composée d’anciens collaborateurs avec le régime nazi, et leurs héritiers soutenus par l’Occident), ont lancé une campagne de provocations visant non seulement à provoquer la chute du gouvernement Mykola Azarov, mais à renverser le président démocratiquement élu, Viktor Ianoukovitch.

Le « partenariat oriental » proposé par l’UE avait été initié en décembre 2008 par Carl Bildt et Radek Sikorski, les ministres des Affaires étrangères suédois et polonais, à la veille de l’affrontement militaire géorgien avec la Russie en Ossétie du sud. Cette initiative concerne six anciennes républiques soviétiques : trois dans le Caucase (Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie) et trois dans la partie orientale de l’Europe centrale (Biélorussie, Moldavie et Ukraine). L’idée n’est pas d’en faire des membres à part entière de l’UE, mais de les attirer dans son giron par de prétendus Accords d’association (AA), fondés sur un libre-échange complet et approfondi (Deep and comprehensive Free Trade Agreement).

La cible principale est l’Ukraine. S’il était signé, l’Accord d’association négocié avec ce pays entraînerait le démantèlement de son secteur industriel et mettrait fin à ses échanges commerciaux avec la Russie (qui fermerait son marché avec l’Ukraine, afin d’empêcher qu’il ne soit inondé par son intermédiaire). De plus, les acteurs du marché européen pourraient mettre la main sur ses exportations agricoles et de matières premières. L’Ukraine se verrait imposer un régime d’austérité mortifère, identique à celui auquel les pays de la Méditerranée ont été soumis en échange d’un renflouement par la Troïka.

De plus, l’Accord d’association inclut une « convergence » obligatoire dans le domaine de la sécurité et l’intégration aux systèmes de défense européens. Dans ces conditions, les accords à long terme avec la Russie pour l’accès aux ports cruciaux de la mer Noire en Crimée auraient été enterrés, concédant finalement à l’OTAN des bases avancées près de la frontière russe.

En parallèle des manifestations sur la place de l’Indépendance de Kiev (Maidan Nezalezhnesti, ou Euromaidan comme on l’appelle maintenant), pacifiques et citoyennes, on trouvait également (en moindre nombre) des hooligans d’extrême-droite issus du football, des miliciens fascistes et néo-nazis, et des « Afghantsi », c’est-à-dire des vétérans des guerres d’Afghanistan, de Tchétchénie et de Géorgie.

Selon le parlementaire ukrainien Oleh Tsaryov, 350 Ukrainiens sont rentrés au pays après un séjour en Syrie en janvier 2014, au sein de groupes liés à Al-Qaïda, tels que le Front al-Nosra et l’Etat islamique en Irak et au levant (EIIL).

Le député Oleh Tyahnybok, leader du parti d’extrême-droite Union panukrainienne « Liberté » (Svoboda)

Catherine Ashton, au nom de l’UE, a rencontré l’opposition ukrainienne. A gauche, Oleh Tyahnybok le député du parti néo-nazi Svoboda

Et Ashton voit souvent son nouvel fasciste…

Par ailleurs, on trouve de tout à Maïdan :

La secrétaire d’État-adjoint américain pour les Affaires européennes et eurasiennes, Victoria Nuland à Kiev le décembre 2013, offrant un panier repas à un vigile chargé de protéger un bâtiment officiel
N.B. : vous avez déjà vu un ministre russe dans une manifestation au Mexique ou en France ?

La nature néo-nazie, raciste et antisémite de Svoboda n’a pas découragé les diplomates occidentaux (y compris le secrétaire d’Etat-adjoint pour les Affaires européennes et eurasiennes, Victoria Nuland) de rencontrer publiquement le dirigeant du parti, Oleh Tiahnybok, expulsé du mouvement Notre Ukraine en 2004 en raison de ses discours dénonçant « les moscovites et les juifs » en termes offensants et désobligeants.

Les deux autres sont les 2 opposants Vitali Klitschko et le futur Premier Ministre Arseni Iatseniouk

Le sénateur américain John McCain (à droite) lors d’une rencontre avec des dirigeants de l’opposition ukrainiennes, dont le dirigeant du parti fasciste et anti-sémite Svoboda (troisième à partir de gauche)

Avec Stefan Fule, le Commissaire européen à l’Élargissement et à la Politique européenne de voisinage…

Le Pen, c’est assez naturel…

Le 3 février 2010, accord FN / Svoboda : Le Pen annonce la « collaboration » des partis, car ils ont « évidemment beaucoup de points communs, d’idéaux communs » :

Le président de Svoboda : « Nous avons un but commun : bâtir l’Europe des Nations Libres »

Svoboda fait partie, à titre de membre puis d’observateur, de l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux, fondée par Bruno Gollnisch. Il fait aussi parti du Front National Europeen, qui regroupe Aube Doree, le NPD, etc.

Énorme d’ailleurs, le 8 mars, Svoboda a fait un communiqué pour se plaindre de la désinformation du FN qui ne les soutient pas !

Communiqué du site de Svoboda

Mais bon,

Cela n’a pas empêché Laurent Fabius de négocier avec eux durant la crise de février 2014 (Source : Twitter, archive) :

Le néo-nazi en face de Fabius… Il figure comme on l’a vu dans le Top Ten 2012 des antisémites du centre Simon Wiesenthal :

(Source : Twitter, archive). Idem :

(Source : Twitter, archive) Ici un bon conseil – soutenir un gouvernement avec des membres de Svoboda :

On a appris ne 2013 par JTA (archive) que les dirigeants de Svoboda étaient persona non grata aux USA en raison de leur antisémitisme :

Ce qui n’a pas empêché le vice-Président Joe Bidden de les rencontrer l’année suivante :

Ce n’est que récemment, lorsque des scènes de violence perpétrée par des manifestants armés ont émergé du brouillard de la propagande, que les médias occidentaux ont évoqué l’existence de néo-nazis en Ukraine.

Sous le titre : « Des nervis d’extrême-droite détournent l’insurrection pour la liberté en Ukraine », le Time Magazine du 28 janvier fait un gros plan sur le groupuscule Spilna Sprava (« Cause commune », dont les initiales en ukrainien sont « SS »), au centre des insurrections. Le lendemain, le Guardian britannique titrait : « En Ukraine, les fascistes, les oligarques et l’élargissement occidental sont au cœur de la crise », avec en sous-titre : « L’histoire qu’on nous raconte sur les manifestations paralysant Kiev n’a qu’un lointain rapport avec la réalité. »

Seumas Milne, du Guardian, précise à son tour :

Vous n’auriez jamais pu apprendre par la grande presse que des nationalistes d’extrême-droite et des fascistes sont au cœur des protestations et des attaques contre les bâtiments officiels. Un des trois principaux partis d’opposition menant la campagne est le parti antisémite de la droite dure, Svoboda, dont le dirigeant Oleh Tyahnybok affirme que l’Ukraine est contrôlée par une « mafia judéo-moscovite ». Svoboda, actuellement au pouvoir dans la ville de Lviv, a dirigé au début du mois une marche aux flambeaux de 15 000 personnes à la mémoire du dirigeant fasciste ukrainien Stepan Bandera, dont les troupes ont combattu avec les nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale et ont participé au massacre des juifs.

1er février 2014 : L’UE est « prête à utiliser la force militaire »

Dans son discours d’ouverture le samedi 1er février à la Conférence de Munich sur la sécurité, le président (non-élu) du Conseil de l’Union européenne (UE), Herman Van Rompuy, après avoir exprimé tout son soutien et sa sympathie pour les « manifestants » ukrainiens, a souligné que :

Certaines personnes pensent que les Européens sont naïfs ; que nous préférons la carotte au bâton. Maintenant, je ne dis pas que parfois, nous ne pouvons pas jouer des poings plus fortement.

Je sais que l’UE est souvent vue comme une sorte de Florence Nightingale – après tout, nous sommes le plus grand donateur pour le développement et l’aide humanitaire. Mais nous n’envoyons pas que des infirmiers et des nutritionnistes, nous envoyons aussi des juges et des policiers, des soldats et des Marines.

« Nous préférons clairement les solutions diplomatiques », mais, a menacé Van Rompuy, « nos pays sont prêts à utiliser la force militaire si nécessaire. »

Purée, Magic Rompuy, il va en faire qu’une bouchée de ce minable de Poutine ! C’est pas équilibré….

 

« La chancelière veut une nouvelle fois marteler que Mme Ashton (la chef de la diplomatie de l’UE) fait un excellent travail », a indiqué la porte-parole adjointe du gouvernement allemand, Christiane Wirtz.

Tout roule !

D’ailleurs, c’est vraiment à se demander comme Le Figaro : Pourquoi il y a tant de commentaires pro-Poutine sur le Web ?

Ben si tu bossais, vieux, tu le saurais ! 🙂 Et il n’y a rien de « pro-Poutine » ici – juste une volonté de rechercher la Vérité, qui n’est, n’en déplaise à BHL, que rarement blanche ou noire…

Bon, en tous cas, rien de neuf sous le soleil : les fascistes, s’ils nous aiment, ce sont des gentils !

Et puis finalement, c’est quoi 3 200 morts et « disparus », et 38 000 personnes torturées ?

À rapprocher de l’épisode du spectacle de Dieudonné à Nantes pour saisir toute l’hypocrisie ambiante…

Et ma position, finalement, et vu ce qui se passe, serait plutôt de défendre le Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Et acter qu’une Révolution a eu lieu, et que les cartes sont à rebattre ; et donc de réaliser dans chaque région de l’Ukraine un référendum régional pour son avenir, sous contrôle international, en répondant à 4 questions :

  • Voulez-vous être rattachée à la Russie ?
  • Voulez-vous être rattachée à la Pologne ?
  • Si vous n’êtes pas rattachée, voulez-vous que la pays signe le traité d’association (libre échange) avec la Russie ?
  • Si vous n’êtes pas rattachée, voulez-vous que la pays signe le traité d’association (libre échange) avec l’Union Européenne ?

Et dans le dernier cas, si le oui l’emporte, qu’un référendum soit organisé en Europe sur la signature dudit accord – au vu de ses conséquences. Et je voterai Non.

On appellerait ça Démocratie peut-être ?

À suivre…

(billet édité)

Ce billet fait partie d'une série sur la situation en Ukraine. Il vise à donner des regards différents de ceux diffusés en masse par les grands médias, afin d'élargir votre champ de réflexion. [Lire plus]. Notre souhait est de sortir des présentations binaires "gentils / méchants", afin de coller de plus près à une réalité complexe. Nous rappelons enfin que par principe, nous ne "soutenons" aucun gouvernement nulle part sur la planète (et donc pas le gouvernement russe non plus). Nous sommes au contraire vigilants, tout gouvernement devant, pour nous, justifier en permanence qu'il ne franchit aucune ligne jaune. Mais nous sommes évidemment également attachés à lutter contre le deux poids 2 mesures, et à présenter tous les faits.

19 réactions et commentaires

  • Prague // 09.03.2014 à 04h36

    Pour info, cette fois les photos de Bloc russe en action en Crimee – http://urb-a.livejournal.com/5276074.html

    C est un autre monde la bas, assez halucinant de voir bruler les livres sur l histoire d Ukraine.

    Ce qui est incroyable, c est que UE va donner des milliards d euros au gouvernement ukr. qui va pouvoir enfin payer les dettes du gaz aux Russes…

    A la fin, chaque citoyen UE, par les taxes, va financer les oligarches russes ou ukrainiens, pas belle la vie ?

    Vivent les sanctions !

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    • WhereIsMyMind // 09.03.2014 à 21h06

      payé pour les banques autrichiennes aussi il me semble.

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  • raloul // 09.03.2014 à 08h35

    Bonjour!

    Bravo pour le courage éditorial de citer Eric Draitser, dont l’article original est, sauf erreur de ma part, ici:
    http://stopimperialism.org/ukraine-rebirth-fascism-europe/

    J’apprécie énormément ce passage en particulier:
    « Dans sa tentative de décrocher l’Ukraine de la sphère d’influence russe, l’alliance UE – Etats-Unis – OTAN s’est alliée (et ce n’est pas la première fois) avec des fascistes. »

    J’encourage toute personne intéressée par cette thématique à lire un livre de Daniele Ganser, intitulé « Réseaux Stay-Behind, Opération Gladio et Terrorisme en Europe de l’Ouest »:
    http://www.editionsdemilune.com/les-armees-secretes-de-lotan-p-16.html

    Ca parle notamment du lien entre d’une part CIA-MI6-OTAN et d’autre part le régime des colonels en Grèce, le régime de Franco, de Salazar, les attentats attribués à la RAF, etc… Edifiant, à lire, et si vous accordez encore une once de crédibilité à la propagande massive qui sévit dans nos pays, vous pourrez dire adieu à vos illusions… car oui, ce n’est malheureusement pas la première fois que nos grands démocrates exemplaires soutiennent des régimes fascistes (et même les mettent en place), en fait c’est presque toujours le cas, du moins à partir de la fin de la seconde guerre mondiale, et ceci même en Europe (les cas en Amérique du Sud, en Asie-Océanie et en Afrique étant déjà relativement bien documentés et relativement connus, bien que très rarement traités correctement par les mass médias).

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  • gonetoufar // 09.03.2014 à 08h57

    Vidéo montrant des manifestants essuyant des tirs venus de « derrière  » (alors que la police est « devant  » )
    http://www.reseauinternational.net/2014/03/07/video-qui-montre-la-strategie-du-chaos-des-snipers-de-loppositon-en-ukraine/

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  • gonetoufar // 09.03.2014 à 09h00

    Ukraine : L’américain ExxonMobil exploitera les hydrocarbures de la Mer Noire :

    http://leblogalupus.com/2014/03/04/ukraine-lamericain-exxonmobil-exploitera-les-hydrocarbures-de-la-mer-noire/

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    • Wilmotte Karim // 09.03.2014 à 10h56

      Faudra songer à négocier avec le pays qui contrôlera la région.

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  • Stephane // 09.03.2014 à 09h21

    Au fil des mois vous aviez atteint un haut niveau dans mon estime, de par vos analyses sur la crise financière, mais votre nouvelle marotte de défense de Poutine et d’accusation de l’Occident me laisse sur le cul… et m’amène à me demander si vos précédentes positions sur la crise ne sont pas surtout motivées par une haine du modèle occidental dans son ensemble, que ça soit du point de vue économique ou du point de vue démocratique.
    C’est donc ça votre solution ? Un modèle à la Poutine en Europe ?

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    • Philchau // 09.03.2014 à 13h07

      Vous avez raison olivier, continuez. Pour une personne qui doute de vous, je suis sur qu’il y en a 10qui vous soutiennent.

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    • gonetoufar // 09.03.2014 à 15h20

      Bonjour Stephane , je crois que personne sur ce site n’est un admirateur de Poutine . Ce dont il est question ici est de prendre conscience que sous le prétexte légitime d’aider une population affligée par un régime mafieu qui l’opprime , se sont insunuées des forces qui ne sont en aucun cas préocupées par le bonheur des Ukrainiens , et qui cherchent exclusivement à s’octroyer des avantages commerciaux ou stratégiques.
      Ce n’est pas tres agréable à découvrir , mais que faire ?

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    • wuwei // 09.03.2014 à 17h58

      Décoloniser l’imaginaire est encore plus difficile que la décolonisation géographique, lorsque cela fait des décennies sinon des siècles que le « modèle démocratique » occidental est présenté comme le seul horizon possible pour tous les peuples de la planète.

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    • Bill Smouth // 12.03.2014 à 12h19

      « une haine du modèle occidental dans son ensemble,  »
      .
      Clairement, le mensonge comme seul perspective de gouvernement, je le hais.
      L’occident est devenu un mensonge intégral et permanent….
      Faites un peu le ménage dans votre tête.

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  • jard // 09.03.2014 à 09h53

    Que ces gens soient nazis me paraît être un accident de l’histoire. Le nazisme et Hitler sont pour eux l’expression de la lutte contre les Russes. Si Churchill avait envahi l’URSS en 1941 en passant par l’Ukraine, ces Ukrainiens auraient repris l’idéologie anglaise du moment et brandiraient des portraits de Churchill. Leur violence vient peut-être des déchaînements qu’ils ont subi dans le passé.
    L’essentiel me semble être que, trois générations après la seconde guerre mondiale, les Européens sont revenus à leurs valeurs fondamentales. Nous avons l’écrasement des peuples, l’agressivité vis-à-vis des voisins. Il reste maintenant le racisme, le rejet des Européens de couleur.
    Ce qui vient de se passer confirme ma supposition récente, une possible alliance des Eurolâtres classiques avec des extrême-droites européistes. Le crime n’est pas d’être nazi mais de refuser l’Europe sans frontières. Les Français sont idiots, lâches et incapables de s’organiser. Nous risquons de n’être que les spectateurs braillants de cette dérive monstrueuse à venir.

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  • Manuel Baptista // 09.03.2014 à 10h54

    Les jeux de pouvoir en Ukraine dépassent beaucoup les enjeux de régime local. Les puissances se bagarrent parce que les USA veulent détacher le «coeur» de l’Europe de la dépendence du gas russe. Certains dirigeants européens (Merkel?) auraient préféré une modification progressive des dépendances, une diversification. Mais les cartels pétroliers et gaziers des USA sont plus influents même que les plus puissants vassaux de l’OTAN. Comme l’Europe est un géant économique et un nain politique, ce fut un jeu d’enfant (Noland) de doubler les UE et saboter l’accord de libre échange Ukraine-UE. Sa rupture a été le «bon» prétexte pour déclencher une crise. Ils se servent de tout ce qu’ils peuvent acheter, de la racaille néo-nazi à des très «présentable» (et très corrompus) pro-européens!
    Le but c’est de casser les raports entre la Russie et l’Europe Occidentale.
    Ils – lers stragèges de Washington – considèrent cela comme très important car seulement ainsi ils pourront maintenir l’Europe sous leur coupe, dans leur giron.
    Donc, le lobby gas/fracking industries s’est allié avec les faucons altantistes pour créer cette crise et ainsi «libérer» l’Occident de la dépendance au gas russe.

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  • christophe // 09.03.2014 à 11h09

    Ce genre d’articles de pleureuse est assez pathétique.

    Plutôt que d’analyser, de reconnaître froidement que nous assistons au « Grand jeu », c’est à dire l’expression de volonté de puissance concurrentes qui doivent s’entrechoquer… on nous dit « ouin c’est pas juste, les pseudo gentils supportent des vrais méchants nazis, fascistes, donc c’est pas cool ».

    Toujours cette moraline infantile.

    On assiste ainsi à un contresens.

    Ce qui disqualifie les bruxellois atlantistes dans cette affaire ce n’est pas tant de supporter des « nazis » (bouuuuuh) mais bel et bien leurs délires mortifères d’en finir avec les états nations, d’effacer les frontières, d’effacer les peuples.

    Ce qui disqualifie Catherine Ashton, et fait d’elle une véritable ennemi des peuples, de l’histoire et de l’intelligence, ce n’est pas supporter des « milices fascistes » ou d' »extrême drouâte »… mais bien d’être un porte-flingue des mondialistes.

    Catherine Ashton c’est la bruxelloise par excellence : Immigrationnisme forcené, destruction des frontières, réduction des particularisme, négation des peuples, des cultures, de l’histoire.

    Catherine Ashton c’est Barroso, Van Rompuy. Hollande, Sarkozy, Obama… la même clique fanatique.

    Depuis quand ces gens prennent ils des gants ? Depuis quand ces gens se battent-ils sur le terrain de la morale ?
    [modéré]

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  • jmeransaigne // 09.03.2014 à 11h50

    Bonjour
    à Christophe:
    « La morale c’est le terrain des crétins.
    In fine, c’est ça le problème avec les bobos et les gauchos en général ».
    Donc pour vous la morale est un problème!!
    Pour moi, la morale est surtout le fait de gens qui aimeraient vivre dans une société où il n’y a pas 15% des personnes qui détiennent 100% du patrimoine terrestre et qui en plus, malgré la crise des matières premières, continuent sur un mode suicidaire pour la planète!
    Mais c’est vrai, ceux-là ne sont pas des crétins:ils n’ont AUCUNE morale.
    S’il faut être crétin pour avoir une morale, je suis crétin et j’en suis fier etj’appelle tous les crétins du monde à se tenir la main!!;O)
    Cdlt,

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  • Prague // 09.03.2014 à 18h45

    Oui, et est ce que AIPAC va faire de meme aux E-U et prevenir Mr. Kerry et Mme Nuland ?

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  • Fleg // 03.05.2014 à 00h46

    D’où tenez-vous l’existence de la stratégie e « frappe globale soudaine » des USA ? Leur politique actuelle est plutôt à l’opposée notamment via la signature des traités START I et II et du traité dit « new START » signé en 2010 par Barack Obama. En googlant « frappe globale soudaine », on obtient moins de 200 résultats dont un certain nombre semble être des copier coller de votre article.

    L’exercice est difficile mais ne répondez pas à la désinformation par la désinformation.

    Par contre, je concède que votre article est troublant vis à vis des mouvement d’extrême droite et le peu de mention à ce sujet dans les médias occidentaux.

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