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26.novembre.201326.11.2013 // Les Crises

[Formidable…] Maintenant, un Big Brother à la française pour espionner Téléphones, Internet…

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Je suis confus, car entre les conneries flagrantes, les scandales déontologiques, le détournement de l’État au bénéfice de puissants intérêts privés et les régressions démocratiques, commenter l’actualité devient à job à plein temps (que je n’ai pas…)… Je vous laisse réfléchir quelques instants aux reculs majeurs des libertés et de la démocratie signalés ces seuls derniers mois…

Aujourd’hui, « comment on nous prépare un joli Big brother », ce qui ne manque pas de sel en plein scandale Snowden – mais pas grave ça avance quand même…

Ou comment une population, heureuse de communiquer, prépare son propre asservissement, en achetant elle-même (fort cher !) ses « puces de localisation en temps réel par le gouvernement »…

Article du Figaro

L’alerte grand public est partie du Figaro hier :

Téléphone, Internet: l’État pourra bientôt tout espionner

Le gouvernement va faire voter une extension considérable des possibilités de capter les données numériques personnelles. Les grands acteurs du Web s’inquiètent de l’inaction de la Cnil et réclament un moratoire.

La France vire-t-elle à la société orwellienne? En pleine affaireSnowden, du nom de cette taupe qui a révélé comment l’Amérique espionne le monde au nom de l’antiterrorisme, le gouvernement s’apprête à faire voter un projet de loi de programmation militaire dont certaines dispositions étendent les possibilités de capter les données numériques de dizaines de milliers de personnes par an. Il s’agit de savoir qui ces potentiels «ennemis d’État» appellent et qui les joint, ou même de les localiser en temps réel à travers leurs téléphones, leurs ordinateurs. En dehors de toute action judiciaire.

Cette mission ne mobilisera plus seulement les forces de l’ordre, mais désormais toute la «communauté du renseignement», de l’Intérieur à la Défense, en passant par Bercy. Et pour des motifs bien plus larges que le risque terroriste stricto sensu.

Le texte a déjà été examiné au Sénat en octobre, dans une quasi-indifférence. Il doit revenir ce mardi, pour deux jours à l’Assemblée. Mais cette fois, les grands acteurs d’Internet voient rouge. De Google, à Microsoft, en passant par Facebook, Skype, Dailymotion, Deezer ou AOL, ceux regroupés au sein de l’Association des services Internet communautaires (@sic), créée en 2007 pour promouvoir le «nouvel Internet» des réseaux sociaux, partent en guerre contre les articles de la loi portant sur les «accès administratifs aux données de connexion» et la lutte contre les «cybermenaces». Le président de l’@sic, Giuseppe de Martino, par ailleurs secrétaire général de Dailymotion, réclame un «moratoire» sur ces aspects du texte et s’étonne de «l’inaction de la Commission de l’informatique et des libertés (Cnil)».

Selon lui, en matière de surveillance des services d’État, à l’égard de tous les utilisateurs, sociétés ou simples particuliers, «le projet de loi de programmation militaire veut étendre les régimes d’exceptions et ainsi offrir aux agents du ministère du Budget un accès en temps réels aux données Internet. Ce n’est pas normal!», dit-il.

Ce ne sont pas les écoutes administratives (le contenu des communications) qui posent problème, même si le projet les concerne. Sur amendement du président PS de la commission des lois, par exemple, Tracfin, l’organisme de Bercy qui lutte contre la fraude fiscale, pourrait se voir attribuer le pouvoir de réclamer des écoutes.

Ce qui inquiète, c’est la surveillance du contenant. En clair: la surveillance de tout ce que conservent et traitent les opérateurs d’Internet et de téléphonie pour établir leur facture au client, «y compris les données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement», mais aussi «à la localisation des équipements terminaux utilisés», sans parler bien sûr de «la liste des numéros appelés et appelant, la durée et la date des communications», les fameuses «fadettes» (factures détaillées). Bref, les traces des appels, des SMS, des mails.

Cette surveillance se pratique depuis 2006 (45.000 demandes par an) dans le cadre de la loi antiterroriste. Sous le contrôle d’une «personnalité qualifiée» placée auprès du ministre de l’Intérieur. Beauvau ordonne même à ce titre la géolocalisation en temps réel, mais dans ce cas, sans véritable base légale. En contravention totale avec une jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme de 2010 qui impose une «loi particulièrement précise».

La justice en sait quelque chose, puisque les parquets viennent de se voir interdire tout moyen de géolocalisation dans leurs enquêtes par la Cour de cassation, celle-ci considérant que seul le juge d’instruction peut les autoriser.

Les grands acteurs d’Internet aimeraient donc des éclaircissements. Ce qui les choque au fond? D’abord, que l’on autorise l’accès aux informations privées de connexion pour des motifs plus large que le seul risque terroriste. «En visant génériquement la prévention de la criminalité, ce régime d’exception s’appliquera à toutes les infractions», s’inquiète le patron de l’@sic.

Ensuite, dit-il, «que l’on étende l’accès aux données à des services autres que ceux de l’Intérieur, sans même passer par un juge.» À l’entendre, même les agents de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), rattachés à Matignon, pourront «s’adresser aux fournisseurs d’accès à l’Internet pour obtenir l’identification de toute adresse IP».

Les promoteurs de ce texte font valoir que des garanties seront accordées au citoyen, comme la nomination, d’une «personnalité qualifiée» auprès du premier ministre pour contrôler les demandes des services des ministères. «La commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), autorité administrative indépendante, encadrera le recueil de données de connexion et de géolocalisation, assure Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.»

Un préfet s’étonne de cette polémique naissante: «Quand l’affaire Merah éclate, on dit que la police n’a pas su prévoir. Et maintenant, on reproche aux services de vouloir anticiper.» [Note du Blogueur : ÉNORME]

Reste à trouver le bon équilibre.

Les faits

J’ai rapidement creusé : c’est l’article 13 du projet de loi, le dossier est là.

Dans le projet initial, c’était limité :

« Afin de prévenir les actes de terrorisme, les agents individuellement désignés et dûment habilités des services de police et de gendarmerie nationales spécialement chargés de ces missions peuvent exiger des opérateurs et personnes mentionnés au II de l’article L. 34-1 la communication des données traitées par les réseaux ou les services de communications électroniques de ces derniers, après conservation ou en temps réel, impliquant le cas échéant une mise à jour de ces données. »

Après le passage au Sénat, sans changement par la Commission à l’Assemblée, on a :

« Pour les finalités énumérées à l’article L. 241-2, peut être autorisé le recueil, auprès des opérateurs de communications électroniques […], des informations ou documents traités ou conservés par leurs réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques, au recensement de l’ensemble des numéros d’abonnement ou de connexion d’une personne désignée, à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu’aux communications d’un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelant, la durée et la date des communications. »

sachant que lesdites finalités énumérées à l’article L. 241-2 sont :

 » rechercher des renseignements intéressant la sécurité nationale, la sauvegarde des éléments essentiels du potentiel scientifique et économique de la France, ou la prévention du terrorisme, de la criminalité et de la délinquance organisées et de la reconstitution ou du maintien de groupements dissous »

C’est en fait l’article qui parle des écoutes administratives. Le souci est qu’à aucun moment, un juge n’autorisera ces interceptions, fondées sur de seuls soupçons de administration. Et si tous les 7 ans, il élargissent le champs, c’est pas gagné…

Le rapport de la rapporteure de ce magnifique projet, Geneviève Gosselin-Fleury (élue de la Manche, faites passer l’info localement…), est très drôle :

Elle donne pour nom à l’article 13 : « Clarification du cadre juridique de la géolocalisation » – alors que la géolocalisation n’est qu’un des points, et qu’il n’y a aucunement clarification mais élargissement dantesque… Elle a des titres forts : « La géolocalisation est devenue un moyen technique d’intérêt majeur pour la prévention des menaces terroristes. » (notez, l’assassinat préventif des terroristes, puis des simples suspects aussi…) ; avec cette conclusion :

« Finalement, en s’alignant sur les exigences de la loi de 1991, le dispositif adopté par le Sénat est à la fois plus protecteur des libertés publiques que celui initialement prévu par le projet de loi, mais également plus adapté aux besoins opérationnels des services, car il sera ouvert à tous les services de renseignement, et pour des motifs plus larges. »

Merci le PS !

59 réactions et commentaires

  • grub // 26.11.2013 à 16h02

    Course contre la montre entre une crise inéluctable et des moyens techniques et légaux pour les élites de s’en prévenir et d’en contrôler les effets.

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    • Arnould // 26.11.2013 à 16h09

      Exact, ca n’empêchera jamais une révolution si elle doit avoir lieu. Ca pourra peut-être la repousser de quelques jours.

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      • Tdeum // 26.11.2013 à 16h18

        Finalité : “ rechercher des renseignements intéressant la sécurité nationale,[…] la reconstitution ou du maintien de groupements dissous”

        Article L. 212-1
        « Sont dissous, par décret en conseil des ministres, toutes les associations ou groupements de fait :
        […]
        4° Ou dont l’activité tend à faire échec aux mesures concernant le rétablissement de la légalité républicaine ;
        […] »

        En cas de « remous », voire de révolution sire, ça fera du monde à écouter & localiser !

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      • step // 27.11.2013 à 09h27

        a n’en pas douter, c’est quand un gouvernement retourne ses oreilles sur sa population, qu’on sait qu’il craint pour sa continuité.

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  • Jo // 26.11.2013 à 16h15

    Pour déjouer Big Brother. Renouons avec le téléphone arabe, la machine à écrire comme Poutine et les pigeons voyageurs ou correspondance classique.

    Rien n’arrêtera la soif de liberté et de dignité de citoyens opprimés !

    Selon les derniers échos de l’excellent blog 3w.greekcrisis.fr, le désir d insurrection croit pour jeter au diable vauvert les ‘euro-fascistes’ qui d ailleurs prévoient de financer une noria de trolls pour pipeauter et déverser de la propagande pro-européenne sur les réseaux sociaux lors de la future campagne des élections européennes.

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  • Bastien // 26.11.2013 à 16h18

    Ce genre de nouvelles me fait peur comme l’histoire du Bloggeur condamné par l’AMF…
    C’est fou ! Ça sent pas bon tous ça….

    Bonne journée !

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  • Jean35200 // 26.11.2013 à 16h33

    Même avec tous ces renseignements forcés, ils ne trouverons pas plus de « Cahuzac »…

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  • Patrick Luder // 26.11.2013 à 16h36

    Avec l’espionnage informatique on peut vendre des données aux commerciaux ou rechercher des fraudeurs ou de malfrats etc. … Mais quelle est le but de dresser le profil des personnes physiques hors utilisation commerciale ?

    Personnellement, cela ne me gêne pas que tout ce que je fais d’informatisé soit enregistré (j’en suis conscient) … et je privilégie le contact direct (sans technique interposée) autant que possible, c’est bien plus enrichissant !

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    • Andrea // 26.11.2013 à 21h00

      “ Mais quelle est le but de dresser le profil des personnes physiques hors utilisation commerciale ?” – Patrick Luder.

      Traquer l’opinion. Les leaders. Les influents. Les suiveurs. Les “groupes”.

      Les réseaux sociaux, qui en contact avec qui, où, etc. Les hauts et bas, comment des opinions changent suivant des opinions exprimés. (Cela s’étudie comme dans la Physique, ils pensent. Avec comme données des milliards de connexions à travers le pays et l’écoute des téléph, bribes.)

      Ou sont les noeuds? Qui est véritablement dangereux (bien sur pas des terroristes etc.)? Comment utiliser tout cela pour prévenir, voir casser quand il faut, des mouvements dans une direction ou l’autre? Comment prévenir? Ou faut il être sur ses gardes? Quelles analyses sont fructueuses, quelles débiles? Ou pratiquer une répression, comment, en fonction de quoi?

      Comment, suivant les infos, ajuster les messages des politiques et des medias?

      Comment faire comprendre aux gens qu’ils sont sous surveillance et donc obligés d’être soumis, conservateurs, prudents, vide de sens dans leurs discours?

      Comment identifier les dissidents futurs avant qu’ils agissent ou ont une influence?

      Comment se munir d’un arsenal pour pouvoir condamner n’importe qui, n’importe quand?

      Voilà un tour sommaire des questions qui préoccuppent. *Il y en a bcp d’autres.*

      Sans mentionner le flicage de personnes suspectes, ou importantes, de secrets commerciaux, de discussions a haut niveau, tous bien sur dans ce cas, des cibles préalables. C’est un autre chapitre.

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      • bigglop // 27.11.2013 à 00h28

        Merci Olivier pour cette veille.
        Désormais, pour votre sécurité, renoncez à votre liberté.
        Sur le  »retard à l’allumage » de Hollande dans l’affaire Snowden, ben …la DGSE collabore étroitement le GHCQ britannique et la NSA
        http://reflets.info/la-dgse-le-gchq-et-qosmos/
        Le 16/11, Jeremy Hammond alias Anarchaos, hacker anarchiste, anti-guerre a été condamné à 10 ans de prison aux USA…….
        http://www.blogapares.com/declaration-de-jeremy-hammond-hacker-anarchiste-et-anti-guerre-condamne-10-ans-de-prison/
        Qui parle de démocratie…

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      • Patrick Luder // 27.11.2013 à 07h14

        @ andrea

        Vous savez bien que tous les jeunes ont un passage « révolte » … cela ne veut rien dire, et les opinions d’un jours ne seront plus valables après quelque temps.

        Les vrais malfrats se rencontrent en directe (réunion) d’ou rien ne filtre. Trouver ces réunions est déjà une gageure, et normalement elles sont annulées ou déplacées de quelques jours et de quelques km …

        Si l’Etat croit assurer la sécurité avec ce genre de surveillance, il se fourre le doigt dans l’oeil, le bénéfice de telles surveillance n’est que commercial (et encore) !

        Cependant je suis bien d’accord avec vous, une surveillance globale ouvrirait la chasse aux petits délits (brûler un stop), mais je ne suis pas convaincu qu’une chasse à tout le monde soit d’une quelconque utilité pour les défis qui nous attendent (humanité en générale).

        Les régions les mieux sécurisées sont quand même celles ou les gens se parlent, les régions qui ont une forte cohésion sociale … Nous ferions mieux de prendre du temps pour reconstruire nos sociétés, que pour juste essayer d’en voir les déviances.

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  • Galuel // 26.11.2013 à 16h51

    Forcément ! Si les individus acceptent d’utiliser une monnaie non-libre, financée arbitrairement, ce sont les développements arbitraires qui sont réalisés comment en serait-il autrement ?

    De la même façon un utilisateur de logiciel non-libre tel que MS/Windows ou MAC/OS sera soumis à la NSA et autres arbitraires, que ne subissent pas les utilisateurs de logiciels libres tel que GNU/Linux.

    Aussi celui qui comprend ce principe s’intéresse-t-il à la définition d’une monnaie libre, où aucun individu(t) n’est privilégié devant une monnaie qui est alors une monnaie véritablement commune.

    Définition d’une monnaie libre, ne permettant pas à certains individus de financer arbitrairement leurs propres valeurs au détriment des autres : http://www.creationmonetaire.info/2013/06/definition-dune-monnaie-libre.html

    Il n’y a donc là rien d’étonnant, une fois qu’on a compris la nature du code monétaire monopolistique : http://www.creationmonetaire.info/2011/09/le-monopole-du-code-monetaire.html

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    • Jo // 26.11.2013 à 17h50

      Apres une lecture en diagonale du futur racket de l épargne des citoyens par l’Europe des banksters.avec la mise en place de taux d intérêt négatif sur les dépôts et l abolition des espèces., la razzia sur le grisbi s annonce colossale pour les banksters avec la complicite du pouvoir en place.

      Ces idiots pensent ainsi contraindre le citoyen a dépenser contre son gré pour échapper a la saignée des taux d intérêt négatif !

      ‘Les cons ca osent tout, c’est même à ca qu’on les reconnait’ Audiard.

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      • Patrick Luder // 27.11.2013 à 07h16

        Ah ben si l’on en vient à l’abolition des espèces,
        ce sera la porte ouverte aux monnaies alternatives,
        peut-être la porte ouverte à un marché de proximité ?

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        • Amsterdammer // 27.11.2013 à 21h43

          Certes. Mais les Etats se mettront alors à interdire ces monnaies alternatives. Croyez-vous que les banques laisseraient ces systèmes se développer sans faire appel au bras séculier?

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  • TOUILEB // 26.11.2013 à 17h43

    L’informatisation globale du système planétaire est assurément l’asservissement total de l’humanité (le terme anglais web signifie « toile d’araignée »…). « L’État transfère vers des autorités administratives indépendantes des pans entiers de sa souveraineté ! monnaie, budjet, politique industrielle, médias, énergie, mais aussi droits des citoyens. Dans ces secteurs, les décideurs sont des experts inconnus nommés dans l’ombre à des postes stratégiques. Les ministres sont de passage, les gouvernements sont éphémères. La caste des décideurs, elle, reste, et saute d’un pouvoir à un autre. Les gouvernements nationaux se retrouvent privés de toute marge de manoeuvre économique. Qjui a les pouvoirs ? Les banquiers centraux ! Magazine Marianne n°331, aoûit 2003. Le Secret des Étoiles sombres – Anton Parks p. 56, 57 … notes de bas de page. Lire aussi L’EMPRISE OCCULTE DE L’ARGENT revue du Centre de Recherches sur l’Ordre Mondial (C.R.O.M.). L’enjeu actuel est le suivant : les geôliers qui travaillent en secret, couverts par leur progéniture complice et autres associés crapuleux, ne veulent surtout pas perdre le contrôle de leurs précieux prisonniers, c’est-à-dire NOUS !

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    • BabarMillésimé // 26.11.2013 à 18h08

      Oui tout à fait Touileb, Anton Parks a raison (Anton a Toujours raison) : encore un coup des reptiliens announakis ! Ils sont partout !

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  • Jmeransaigne // 26.11.2013 à 18h38

    des garanties pour le citoyen?mouarfffffffffffffffffffffffffffffffffff!!
    ben voyons!!au moment où les citoyens se réveillent (si peu);En tout cas, il existe des mouvements de plus en plus contestaires vis-à-vis du gouvernement.Hasard?que cela soit proposé?ben, voyons, espionnage oui et de la vie privée!Pis voilà, facile ensuite de cibler les « dissidents »!
    On commence d’abord par se débarrasser des intellectuels, ça ne vous rapelle rien?

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  • Arnaud // 26.11.2013 à 18h42

    Trop d’infos impossibles à exploiter voilà tout ce que celà va engendrer.
    La NSA dont on disait à la fin des années 90 qu’elle espionnait tout le monde n’a pas su débusquer l’ombre d’un terroriste sur le sol US.

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  • Jmeransaigne // 26.11.2013 à 18h51

    constat;nos hausses d’impôt vont servir à nous fliquer!!!elle est pas belle la vie?Franchement, a t-on les moyens de payer ces personnes pour qu’elles nous espionnent?car c’est nous qui payons!!!marre, marre!

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  • moomootman // 26.11.2013 à 19h11

    Je ne suis pas complètement d’accord avec l’analyse faite dans l’article. Les finalités de cette modification de la loi ont été largement présentées au citoyen via la communication gouvernementale et notamment celle du ministère de la défense qui place la cyber-défense comme priorité nationale. J’admets complètement que la modification présentée est liberticide et mal-foutue (et donc sans doute inconstitutionnelle), néanmoins les objectifs restent louables. En tant que citoyen, je soutiens totalement le développement de contre-mesures aux attaques informatiques contre l’état et les entreprises françaises qui nous coûtent un bras chaque année de par l’espionnage industriel et économique. De plus, le grand banditisme (qui nous coûte un autre bras), que ce soit celui en cagoule noire ou en col blanc dont il est souvent question ici, profite jusqu’à maintenant de l’absence de moyens policiers informatiques efficaces. Le projet de loi l’aligne dans le viseur et c’est pas trop tôt.
    Alors non à big brother, mais non aussi à une France idiot du village global.

    Cordialement.

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    • fabrice // 26.11.2013 à 19h51

      Le problème est que les garanties ne sont jamais suffisantes et il est important qu’un contrôle officiel par un juge s’assure que les abus ne se multiplient pas.

      La lutte contre la criminalité et le terrorisme ne doit pas devenir un jour une surveillance généralisée des opposants, voir à une commercialisation des données, or comme vous le dites fort justement Olivier rien ne garantis ces abus.

      Cela me fait penser à une expérimentation offrant soit disant toutes les garanties :

      http://archives.tdg.ch/actu/economie/genome-islandais-vendre-2009-11-22

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  • Jmeransaigne // 26.11.2013 à 19h20

    Pour ma part, je sais pas pourquoi, je pense que les cols blancs seront « exonérés » de cette surveillance.
    C’est de la Haute courtoisie, Monsieur……
    Et de toute manière, vu que nous sommes nourris de mensonges et encore de mensonges, je m’autorise à émettre les plus grands doutes sur les raisons invoquées.

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    • step // 27.11.2013 à 09h34

      pas d’exemption, mais des contreparties seront demandées. C’est ainsi que la criminalité en col blanc ne passe pas devant un tribunal.

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  • samuel // 26.11.2013 à 21h05

    Il faudrait savoir ce que veulent nos généraux, seraient ils si fier de passer leurs vies à protéger un peuple qui n’aurait même plus le réflexe pour réfléchir quelques secondes si à l’avenir la « lobotomie volontaire » passait pour la dernière des modes? où préfèrent ils servir un peuple?

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  • Macarel // 26.11.2013 à 21h21

    Heureusement, qu’il y a de bonnes nouvelles dans ce monde de brutes!

    Spéculation financière: « une nouvelle tyrannie invisible impose ses lois d’une manière unilatérale et implacable. Le marché est divinisé. Le pape aime tout le monde, riches et pauvres, mais il a le devoir de rappeler que les riches doivent aider les pauvres ».

    Le Pape en croisade contre la spéculation financière, dommage que la papauté n’ait plus le pouvoir d’influence qu’elle avait jadis sur le pouvoir temporel.

    Finalement, l’on va finir par regretter d’avoir séparé l’Eglise de l’Etat… 🙂

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    • Tatare // 27.11.2013 à 13h22

      C’est un vœu pieux, comme un précédent célèbre, de Jean XXIII je crois : « plus jamais la guerre »

      N’est-ce pas son métier de faire des vœux pieux ? De là à en faire une bonne nouvelle…

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  • dupontg // 26.11.2013 à 21h28

    Quand on voit le fiasco d’hadopi,on peut se poser la question de leurs capacites reelles à espionner qui et quoi que ce soit…
    Bien sur ils ont acces à la masse de renseignements que donnent volontairement et naivement les individus à google fessebouc et autres reseaux sociaux..
    Maintenant pour arriver à s’infiltrer dans un VPN crypté ;il faut une autre capacité technique..qui n’existe pas encore..et la collaboration des providers est totalement improductive.
    Mais peut etre l’important est il de convaincre la population qu’ils ne peuvent rien faire sans que big brother le sache..
    C’etait bien dejà le discours de la religion… »Dieu est partout et il te voit »… »Dis moi tout pour montrer que tu te repends et tu seras pardonné »

    Ils n’espionneront que ceux qui le veulent bien….

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  • yt75 // 26.11.2013 à 22h17

    S’il n’y a pas de fatalité technique à la goinfrerie actuelle d’informations personnelles, à l’utilisation de vrais noms plus ou moins imposée, géolocalistion à tout va, et aux grandes déclarations allant avec « la vie privé c’est terminé les cocos » etc.

    Il y a par contre un vrai problème de structure, besoin d’un nouveau rôle, d’une « sphère privée »/compte pour les données clés, et séparation des rôles. Et clairement aucune loi uniquement « défensive sur l’existant » ne fonctionnera à ce sujet.
    http://iiscn.wordpress.com/2011/06/29/idenum-une-mauvaise-idee/

    Mais après c’est sur, il y a aussi le dogme « tout gratuit, tout pub », et puis une certaine « bêtise », comme par exemple le viol de l’adjectif virtuel depuis le début des nineties à propos d’internet, numérique et compagnie, comme si l’écriture (capacité à) datait d’hier.

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  • Incognitototo // 26.11.2013 à 23h34

    Ouf, j’ai eu peur… C’est que ça… je pensais que nous allions voter le « patriot act » et ouvrir un Guantánamo… Je me trompais, c’est juste la prochaine étape… 🙁

    À ce rythme « d’innovations légales » le prochain parti extrémiste qui arrivera au pouvoir n’aura plus aucun effort à faire pour mettre en place tous ces super moyens de contrôle des populations… ce qui par ailleurs, est d’autant plus inutile que cela fait longtemps que les vrais terroristes ou criminels savent déjouer tous ces « super moyens » ; donc, ça rend d’autant plus suspecte la mise en place de telles entorses aux libertés publiques…

    C’est dans quel film déjà où la femme d’une victime de machination demande : « mais qui va contrôler les contrôleurs ? »…

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    • step // 27.11.2013 à 09h40

      Définir extrémisme. Si c’est une question de volonté de pouvoir sur la population…. Si c’est une question de protection pour un groupe d’intérêts en difficulté… Historiquement, l’extrémisme est l’extrémité politique permettant de maintenir un statut quo économique. Cela échappe régulièrement à ses réels promotteurs, mais ce fait est postérieur à cette promotion. Qu’est-ce qui est extrémiste en France ?

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    • Amsterdammer // 27.11.2013 à 21h57

      Tss, cette question ne date pas de ce film, quel qu’il soit.

      Juvénal, il y a 19 siècles, disait déjà : « Quis custodiet ipsos custodes? » [Juvenal, Satire VI, 347–348)

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  • Jls. // 26.11.2013 à 23h34

    Cette guerre peut escalader autant qu’elle le veut, elle est déjà perdue.

    Les outils & techniques permettant de communiquer anonymement et de façon sécurisée existent depuis longtemps déjà, et le secteur est très dynamique.

    Il ne manque plus que les motivations individuelles à changer ses habitudes, mais j’imagine que cela viendra au fur et à mesure que la volonté de contrôle et de surveillance des gouvernements s’illustrera.

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    • samuel // 27.11.2013 à 13h57

      Il faudrait une journée liberté des données personnels, qu’on pourrait fêter en envoyant à toute sa messagerie des mails avec les mots clefs les plus rechercher, pour saturer ce jour là le réseau.

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  • fabien775 // 26.11.2013 à 23h59

    Comment peut-on en arriver à un tel stade de bêtises au gouvernement. C’est maintenant presque une balle par jour qu’il se tire dans le pied.

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  • yoananda // 27.11.2013 à 00h26

    Ce n’est pas si simple, on est plongé dans une cyberguerre féroce.
    C’est à une course à l’armement numérique que nous assistons.
    Nous avons le choix entre une dictature numérique ou … perdre la guerre numérique avec toutes les conséquences que ça suppose de déclassement technologique et donc de paupérisation au final, et d’ingérences (vassalisation).

    Vous choisissez quoi ?

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    • yoananda // 27.11.2013 à 01h52

      mais je ne cherche pas à convaincre …

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    • Patrick Luder // 27.11.2013 à 07h27

      Perdre la guerre numérique ???
      Bon, alors la solution est simple …
      Supprimons le numérique !!!

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      • Jmeransaigne // 27.11.2013 à 09h33

        Non, le numérique nous a permis d’avoir de l’info en tant réel, des points de vue critiques et il ne doit pas disparaître. Ils savent maintenant qu’en le mettant à disposition(le marché est énorme, les gains idem et c’est pourquoi, ils n’ont rien vu venir, obnibulés par les profits)il est devenu dangereux pour leur suprématie d’où cette propositon.J’en ai une autre, puisqu’il veulent bnous surveiller, rendons-les dingues:que chacun, à chaque fois qu’il communique sur le net y incluse des mots comme révolution, contestation etc…..et surtout REFERENDUM!
        Si nous le faisons TOUS, alors leur surveillance sera nulle car inutile!!
        ;O)

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    • yt75 // 27.11.2013 à 09h41

      Il y a aussi un espèce de « fatalisme technique », teinté de niaiseries cyberpunk, transhumanisme technotopiste et autres, qui est vraiment très curieux.
      Et un renoncement à la capacité à définir certains cadres légaux, structures et rôles, que l’on retrouve aussi au sujet du piratage par exemple :
      http://iiscn.wordpress.com/2013/10/16/contenu-sur-le-net-piratage-offre-legale-resume/
      Mais il est aussi vrai que quand l’on considère la situation économique et ce qui risque d’arriver, il y a vraiment de quoi se faire des soucis.

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  • step // 27.11.2013 à 10h13

    Plusieurs « conseils » techniques :

    1) Crypter les informations. Vous fermez bien les lettres que vous envoyez, faites pareil avec vos mails.
    2) En cas de validation d’identité par mail actif (forum/site marchand) utiliser un compte mail adhoc dédié et sans informations personnelles. Cela vous évitera d’avoir du spam sur vos mails persos au passage.
    3) Fournissez vous en VPN cryptés pour votre navigation, c’est de toute façon une bonne idée rien que pour vos achats sur internet, afin d’éviter la surenchère sur les prix, en fonction de vos recherches internets. En gros vous cherchez avec votre IP box et achetez avec le VPn ou vice versa.

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    • yt75 // 27.11.2013 à 11h05

      Mais cela c’est l’approche « geek défense à donf » (et j’en pratique une partie), mais approche plus ou moins vouée à l’échec (compte tenu de l’évolution actuelle de tous les services réseaux sociaux et compagnie), il y a (ou aurait) aussi le fait de considérer que tout cela n’est pas forcément une fatalité.

      Par exemple à propos de la problématique « net identity »(et en particulier au sujet de la fonctionnalité « se logger avec mon compte machin », aux US par exemple j’avais lu un article comme quoi une compagnie d’assurance obligeait plus ou moins ses clients à avoir un compte facebook pour se connecter à leur site, laisser 2 ou 3 monstres sur cette question, il est probable que ça se termine comme ça).

      http://iiscn.wordpress.com/2011/06/29/idenum-une-mauvaise-idee/

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  • Jmeransaigne // 27.11.2013 à 10h16

    Voudriez-vous être plus clair?VPN?Fermer les mails?comment?S’il-vous-plaît?

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  • Ivan // 27.11.2013 à 12h52

    En fait il s’agit d’une légalisation partielle de ce que l’état français fait déjà. Nous sommes en effet parmi les leader au niveau des technologies d’écoute de masse. Qui fournit le support technique à la NSA pour écouter les cables transatlantiques ? Alcatel via la DGSE. Bull, via sa filiale Amesys, est leader dans les technologies du Deep Packet Inspection. Amesys a vendu ces techno à l’Egypte, au Maroc, à la Libye, entre autres…
    Le site Reflets.info a été pionnier sur ces sujets :
    http://reflets.info/

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  • Incognitototo // 27.11.2013 à 14h42

    Une réflexion que je me faisais en passant… Personne n’accepterait que la Poste ouvre notre courrier avant de nous le livrer, pas plus que personne n’accepterait qu’une conversation entre deux personnes en direct ne soit enregistrée, en dehors d’un cadre légal d’enquête déjà basée sur de fortes suspicions de criminalité…
    Mais bizarrement presque tout le monde semble accepter que cela puisse se faire pour les échanges sur le Net et par téléphone sans aucune suspicion de criminalité préalable…
    Quelqu’un comprend pourquoi ?

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    • iyou // 27.11.2013 à 16h44

      Euuu tu te trompes, en cas de suspicion laisser à l’appréciation des agents de la poste, comme pour le controle de police, un agent peut dans les centres de tris ouvrir un colis, une enveloppe que tu sois d’accord ou pas. (relis bien, les CGU du service postal)

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      • Incognitototo // 27.11.2013 à 20h37

        Oui, c’est bien ce que je dis, c’est possible en cas de suspicion préalable et dans un cadre légal précis… mais ça fait une ÉNORME différence avec tout surveiller ou ouvrir tous les colis avant de les livrer… on n’imagine pas que la Poste puisse un jour avoir ce genre d’autorisation, mais certains l’acceptent pour les transactions numériques… cherchez l’erreur…

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  • Auré // 27.11.2013 à 15h53

    Décret du 1er Juillet 2011.

    Fillon autorise les forces de l’ordre a tirer sur de futur manifestants avec un calibre 7.62 et ses munitions.

    Bonne soirée.

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  • iyou // 27.11.2013 à 16h42

    C’est déjà le cas depuis longtemps, l’état espionne ses citoyens … Ne soyez pas dupes.
    Ils font voter une loi juste pour « légitimiser » leurs actions. De toutes manière ecouter tout le monde et comprendre tout et tout le monde est de l’ordre de l’impossible, mais on y arrive. Je veux bien leur donnez un poil de cul, ils auront en plus mon ADN. Les états deviennent des états fachos, mais un jour tout ça finira de gré ou de force… ils creusent leur propre perte.

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  • Rémy // 28.11.2013 à 17h16

    L’article L.34 interdit la conservation des données de géolocalisation. Bien sûr, vous l’avez accepté dans les petites lignes de votre contrat téléphonique mais comme personne ne penserai à demander par écrit que ce stockage n’ai pas lieu (L34-1-IV), les opérateurs la conserve (ce qui permet entre autre de répondre rapidement à la Police qui souhaite savoir « qui était a proximité de telle scène de crime »).

    Moins connu est le fait qu’il permet a certain grands acteurs majeurs de recevoir, dans leurs requêtes, des « enrichissements » (qu’ils payent) comme l’identification de la ‘base-station’ et donc sa position ou votre numéro de téléphone. Ceci vous expliquera certainement pourquoi vous pouvez accéder à certains services en 3G mais pas en Wifi. Vous pourriez trop facilement voir comment votre opérateur est complice.

    Si l’état crée une obligation de trace plus ou moins historisé, l’impact est le suivant:

    1) Les opérateurs peuvent demander des subventions pour mettre en place les équipements (Pour Hadopi, les opérateurs prévoyait environ 600 ME a recevoir. Je vous laisse imaginer comment l’on se frottait les mains chez les équipementiers).

    2) Le code des télécommunication interdit à un opérateur d’explorer le contenu. Créer une obligation de localisation est le premier pas vers l’exploration du contenu par les opérateurs. C’est le moyen pour eux de sortir de la position de « dumb-pipe ». Explorer le contenu veut dire, monétisation, logs, statistiques, etc…

    3) Google, Facebook, MS, Etc… vivent de vos données. Si les opérateurs « doivent » (a leur corps défendant, hin hin) faire des traces, ils ont un concurrent extrèmement sérieux: Eux doivent utiliser des Cookies, des imagettes, des liens inter-domaine, etc… toutes choses techiquement couteuse et que l’utilisateur un peu averti (ou site non coopératif) peut mettre en défaut. Un opérateur n’a qu’a lire les logs: Tout y est avec un effort proche de zéro et aucun moyen a l’utilisateur d’y échapper. Quand FlashNetworks ou Bytemobile parlent « monetization » aux opérateurs, ca signifie log et intrusion. Je vous laisse trouver les logos de nos opérateurs dans leurs « customers list ».

    Tout cela mis bout-a-bout vous permettra peut-être de mieux comprendre que ce genre de mouvement législatif n’est qu’un préambule à un plus large mouvement: Permettre a nos opérateurs de reprendre une part de la pub à Google (bientôt on vous changera une pub au vol avec votre accord implicite) et surtout permettre a ceux-ci de payer une TVA spécifique sur ce genre de pratique (il faut bien que l’état s’y retrouve).

    Le tableau qui se présente vous aide a comprendre pourquoi Google fait tout ce qu’il peut pour passer en https: Ca n’est en aucun cas pour votre bien, jamais. C’est seulement pour protéger son monopole et ses revenus défiscalisés.

    Amis trackés, bien le bonsoir.

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  • SanKuKai // 29.11.2013 à 13h32

    Et pourquoi on ne parle-t-on jamais de cette innovation révolutionnaire, démocratique et qui permet de se passer de tout opérateur qu’est le projet Serval?
    http://korben.info/serval-rendre-les-communications-mobiles-totalement-libres.html
    (La question est purement réthorique, j’ai ma petite idée sur la réponse 🙂 )

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  • tchoo // 29.11.2013 à 16h29

    Nous sommes entrés dans la Dictamole: une dictature molle qui s’impose peu à peu, insidieusement, pour toujours plus de raisons dites légitimes, on restreint les libertés. Quand des gouvernants en arrive là, c’est qu’ils se savent de plus en plus illégitime, et tente par tous les moyens de prolonger encore un peu la fête.

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  • Libre // 04.12.2013 à 01h35

    Le fachisme digital complet et total…Cela a commencé après le 11 Septembre!Et à quelle sauce vont t-ils nous manger après?

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