Source : Mr. Mondialisation, Jérémy Desir-Weber, 29-07-2019
« Je prends en ce jour la décision de démissionner publiquement à travers cette lettre ouverte ! »Jérémy Désir est un « quant », un mot utilisé dans le milieu de la finance pour désigner un analyste quantitatif. Toujours pas clair ? Les quants, ce sont des ingénieurs spécialisés dans l’application de méthodes mathématiques et statistiques de haut vol à des problèmes de gestion financière. Vulgairement : maîtriser les chiffres pour maximiser les profits. Hier encore, l’homme travaillait au siège de la banque HSBC au département des risques, une position prestigieuse dans le milieu de la finance.
Mais voilà, le décalage entre la réalité de la crise écologique et les objectifs de l’entreprise et du milieu financier en général était devenu trop lourd que pour être humainement supportable. Dans sa lettre, il dénonce la passivité grossièrement déguisée de son employeur, HSBC. Il accuse de l’intérieur les manœuvres des puissances financières pour « maintenir cet obscurantisme capitaliste meurtrier ».
Mais il ne s’arrête pas là. L’expert livre surtout un rapport de 50 pages décrivant l’inadéquation criante de la réponse des banques à la crise climatique et ce pourquoi on ne sauvera plus l’humanité en préservant le statut quo.
Un document important qu’il avait précédemment remis à sa hiérarchie, sans effet. L’employé a donc décidé de rendre ce rapport disponible en téléchargement libre. On y trouve « un condensé de faits et d’analyses indiscutables sur l’urgence de notre nécessité d’agir drastiquement avec courage » selon ses mots. Une véritable mine d’or d’informations et surtout une critique systémique des institutions invitant à un changement profond de civilisation et de ses structures économiques dévastatrices.
Ce lundi 29 Juillet 2019, le jour du dépassement mondial, Jérémy Désir prenait donc la décision de démissionner publiquement. Voici sa « Lettre ouverte à l’humanité » telle qu’il nous la livre.
Lettre ouverte à l’humanité
- La propriété privée, notamment des moyens de production;
- Le libre échange sur des marchés;
- La concurrence libre et non faussée.
Des siècles durant, de Proudhon à Makhno, en passant par Pelloutier ou Ferrer, à la fois créateurs de concepts et de pratiques de solidarité, de réciprocité et de complémentarité, c’est depuis les rangs des libertaires, artisans de la désobéissance civile jusqu’aux luttes révolutionnaires, que se sont dessinés les premières critiques radicales du capitalisme, et arrachées avec violence les premières revendications sociales d’une société humaine plus juste. Ces artisans de la dénonciation et de la destruction méthodiques du capitalisme sont héroïques à plusieurs égards, mais se distinguent d’après moi pour l’avant-gardisme presqu’exclusivement intuitif de leur résistance contre ce système d’oppression totalitaire.
Aujourd’hui, les crises écologiques et climatiques sans précédent affrontées par le vivant, dont l’humanité, ont été modélisées, étudiées et confirmées depuis près de 50 ans. L’état le plus avancé de la recherche scientifique est capable de lire cette altération durable de notre planète dans l’atmosphère, dans les sédiments, dans les roches et dans les glaces. Pour la première fois dans son histoire, l’homme est en mesure de connaître avec une unanimité internationale les causes précises de sa proche extinction, mais aussi les trajectoires à suivre drastiquement s’il veut l’éviter. En Novembre 2018, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), a publié un rapport spécial sur les effets du réchauffement de la planète de 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels et les voies d’émission de gaz à effet de serre (GES) connexes, dans le contexte du renforcement de la réponse mondiale à la menace du changement climatique, du développement durable et des efforts visant à éliminer la pauvreté. Ce rapport répond à l’invitation des 195 pays membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), contenue dans la décision de la 21e Conférence des Parties (COP 21) pour adopter l’Accord de Paris signé en Décembre 2015.
Les recommandations de ce dernier rapport sont saisissantes, presque révolutionnaires, pour quiconque prenant la peine d’en comprendre les conséquences, malgré des tournures suffisamment policées pour être reprises par toutes les plus hautes instances du capitalisme, au premier rang desquelles se trouvent les banques. C’est à cet instant que s’est figée la contradiction dont elles ne pourront plus sortir, car enfermées dans un contexte de neutralité des émissions totales de CO2 d’ici 2050 auquel elles ont officiellement adhéré:
- « D.7.1. Des partenariats impliquant des acteurs non étatiques publics et privés, des investisseurs institutionnels, le système bancaire, la société civile et les institutions scientifiques faciliteraient les actions et les réponses permettant de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C (très grande confiance). »
En 2014, le GIEC écrivait déjà dans ses recommandations que:
- « L’atténuation efficace du changement climatique ne sera pas atteinte si chaque agent (individu, institution ou pays) agit indépendamment dans son propre intérêt égoïste (voir Coopération internationale et échange de droits d’émission), ce qui suggère la nécessité d’une action collective. »
Les révolutions conceptuelles du GIEC que l’on peut déduire sont doubles: (1) les sciences naturelles peuvent et doivent produire des recommandations aux dimensions sociale et humaine, en se basant sur ses constats physiquement mesurables (2) le partenariat et l’action collective, nécessaires à un très haut degré de confiance par la communauté scientifique internationale, sont incompatibles avec le troisième pilier du capitalisme: la compétition libre et non-faussée. Déroger à cette règle est explicitement illicite dans le secteur bancaire alors que le GIEC suggère à demi-mot son abolition immédiate via une coopération internationale. Le récent Network for Greening the Financial System (NGFS) faisant suite au « One Planet Summit », regroupant superviseurs financiers et banques centrales afin d’accompagner le secteur dans une transition compatible avec l’Accord de Paris, n’en suggère pas moins dans ses Recommandations d’Avril 2019.
Toujours en termes de réponses institutionnelles, c’est quelques semaines avant la COP 21, en Septembre 2015, que Mark Carney, gouverneur de la Banque d’Angleterre déclare que « le changement climatique menacera la résilience financière et la prospérité à long terme. Bien qu’il soit encore temps d’agir, la fenêtre d’opportunité est limitée et se rétrécit […] Nous aurons besoin de la collaboration du marché afin de maximiser leur impact ». Il annoncera également dans ce discours fondateur ambitionnant de « briser la tragédie de l’horizon », la création future d’un groupe dirigé par l’industrie : Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD). Ce groupe de travail, présidé par Michael R. Bloomberg, a pour but d’entreprendre « une évaluation coordonnée de ce qui constitue une divulgation efficiente et efficace, et concevoir un ensemble de recommandations pour la divulgation financière volontaire des risques climatiques par les entreprises.» Dans leurs recommandations de Juin 2017, une seule métrique quantitative d’intérêt est suggérée de leur part et mise au coeur de leur schéma de divulgation des risques climatiques: l’émission de GES et l’empreinte carbone.
Deux ans plus tard, en Juillet 2019, le TCFD admet le terrible aveu d’impuissance que « compte tenu des changements urgents et sans précédent nécessaires pour l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris, le Groupe de travail est préoccupé par le fait qu’un nombre insuffisant d’entreprises divulguent de l’information sur les risques et les possibilités liés au climat. » Ceci était entièrement prévisible étant donné l’absence alarmante d’une quelconque forme de sanction légale ou économique dans ces initiatives endogames, complaisantes et basées sur le volontariat. C’est aussi avec la plus grande décontraction que ce rapport nous renvoie à un autre rédigé par les Nation Unis, où l’on apprend que « les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent culminer d’ici 2020 et diminuer rapidement par la suite pour limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale à 1,5 °C […]. Cependant, sur la base des politiques et engagements actuels, » les émissions mondiales ne devraient même pas culminer d’ici 2030, et encore moins d’ici 2020. » »
Ainsi, les seules institutions légitimes pour accompagner les plus hautes instances d’un « capitalisme devenu fou » dans des contraintes éco responsables sont impuissantes devant un secteur privé incontrôlable et hostile aux moindres formes de régulation. Pourquoi une telle réticence de la part des banques et des plus grandes multinationales cotées à ne serait-ce que traquer leurs émissions de GES, et donc l’impact carbone de leur bilans financiers ? Car aucune de ces firmes ne tient à dévoiler publiquement la contre-partie meurtrière pour la Terre et les Hommes de leurs profits et valorisations toujours plus déconnectées de toute réalité physique. En outre, cela donnerait une mesure indiscutable de la toxicité d’un libre-échange toujours plus énergivore, pourtant second pilier du capitalisme.
Concernant le premier pilier, sans doute le plus coriace à remettre en question tant il déchaîne les passions, y compris dans le camp de ceux que le capitalisme oppresse plus qu’il n’enrichit, la vacuité de ses justifications théoriques est progressivement mise en lumière par une approche énergétique de la croissance qui ne peut que tendre à se populariser. Une fois ce constat établit et les liens tissés par l’incompatibilité des deux autres piliers avec les objectifs de neutralité carbone d’ici 2050, même les idéologues les plus charismatiques ne pourront plus désigner la propriété privée comme autre chose qu’un vol. Un vol auprès des peuples qui font vivre ces biens communs et sont condamnés à n’en récolter qu’une fraction des bénéfices, mais aussi auprès des espèces vivantes dont l’extinction de masse en cours fera comprendre bien assez vite aux plus irresponsables et inconscients ce que leur manque signifie pour nos écosystèmes fragiles.
En d’autres termes, les trois piliers sur lesquels se sont appuyés le « progrès » de nos civilisations ont systématiquement occulté, volontairement ou non, la notion d’énergie primaire et humaine dans leurs chaînes de valeurs, les soumettant ce faisant à des arbitrages incontrôlables et dénaturés. L’économie, voulant pourtant se travestir en science naturelle et donc quasi indiscutable hors des cercles les plus savants, s’est permise d’omettre les sciences physiques de ses équations financières, et son ignorance crasse en fait payer le prix à la Terre de manière irréversible, ainsi qu’un reste d’une humanité, réduits à l’état de « déchets ».
J’en viens au but de cette lettre. Celui-ci passe par une brève description de mon parcours personnel.
En premier lieu concernant ma formation académique. Elle s’est formée autour des Mathématiques, de la classe préparatoire à la grande école d’ingénieur, aux Mines de Saint-Etienne. Après une première année de tronc commun, je prends l’option Data Science couplée à la spécialité Big Data en 2ème année, puis me dirige vers une 3ème année en double diplôme au « Master of Science in Risk Management and Financial Engineering » de l’Imperial College London.
L’ambition étant de devenir un analyste quantitatif, ou quant. Ces ingénieurs et chercheurs modélisent des problèmes financiers: du pricing de produits dérivés aux stratégies de trading, en passant par la gestion des risques. Décidant de vouloir pousser la fibre mathématique qui m’y avait conduit car partiellement déçu du contenu technique de ce master, je décidais après un deuxième stage en finance, de poursuivre mes études par l’une des meilleures formations en mathématiques financières: le M2 « Probabilité et Finance », co-habilité par l’UPMC et l’Ecole Polytechnique, à Paris-VI.
Trois ans plus tard, me voici à Londres, au siège de la banque HSBC, occupant depuis près d’un an le poste de quant dans le département des risques. J’y valide indépendamment les stratégies de trading algorithmiques élaborées par le front office, de la qualité des données à la gouvernance, en passant par les performances de l’algorithme. Après plusieurs mois d’exposition médiatique intense des crises sociales et écologiques de notre monde, je n’arrive plus à me contenter de ces maigres éparpillements bénévoles auxquels je croyais pourtant profondément. Cette tendance nouvelle de la « Data For Good » en partenariats avec ONG et charités, énième anesthésiant de bonne conscience sur une plaie gangrenée qu’on ignore, dont les acteurs les plus sincères ne remettent jamais en question les fondements aliénants de notre civilisation. Même la désobéissance civile aux méthodes jugées « radicales » d’Extinction Rebellion, à laquelle je pris partiellement part en Avril, n’y suffisaient évidemment plus. La passivité grossièrement déguisée de mon employeur pour faire face à ce désastre enfin médiatisé, qui plus est suivant la farce symbolique d’ un « état d’urgence climatique » décrété le 1er Mai par la Grande-Bretagne, a confirmé mes intuitions d’une impuissance passive et complaisante face au désastre en cours.
C’est pourquoi j’ai élaboré un rapport de 50 pages sur l’inadéquation criante de la réponse des banques à la crise climatique, ainsi que plusieurs recommendations, et l’ai transmis Lundi 15 Juillet, à mon chef d’équipe, docteur en physique et ancien trader quantitatif aujourd’hui superviseur de validation de modèles. Cet ultime condensé de faits et d’analyses indiscutables sur l’urgence de notre nécessité d’agir drastiquement avec courage, met également l’accent sur les réponses institutionnelles données par le secteur bancaire. Outre l’inefficacité et l’impuissance admises des mesures et structures élaborées par les régulateurs, superviseurs et banques centrales (TCFD – NGFS), ce sont les initiatives portées par HSBC, comme illustrative du secteur bancaire privé dans son ensemble, qui sont détaillées et soumises à leurs propres contradictions. Suite à une description méthodique de l’inadéquation des réponses du secteur bancaire et financier aux urgences climatiques de notre époque, les engagements recommandés par les trois instances les plus légitimes à en émettre (TCFD–NGFS–GIEC), théoriquement reconnus par les banques dans un cadre non contraignant qu’elles ont signé et par rapport auxquelles elles ne manquent pas de communiquer avec emphase, sont rappelés. Enfin, une hiérarchisation en trois étapes graduelles de faisabilité d’implémentation de ces recommandations est proposée selon des critères, cette fois-ci uniquement, personnels. Ces étapes consistent à: ENSEIGNER massivement – RECHERCHER abondamment – AGIR courageusement.
Comme je m’en doutais, plusieurs jours après la remise de ce rapport, dont une majeure partie ne devrait être autre chose qu’un rappel pour des scientifiques, qui plus est, rattachés au système financier international, l’effet est très limité et nous n’en avons pas reparlé.
Je n’en attends pas plus de mon proche entretien avec l’un des plus hauts représentants de la banque, directeur mondial de la stratégie des risques et ayant participé de première main aux recommandations de la TCFD. Suite à ce cri d’alerte volontairement très dense, quantifié et documenté, afin de ne jeter aucun doute sur sa crédibilité, je pense qu’on s’excusera au mieux d’une forme d’impuissance devant la nécessité d’actions drastiques coordonnées, qu’on me montera au pire la direction de la sortie.
Je suis prêt à prendre ce risque et à ce qu’il fasse écho dans ma communauté.
Tout comme moi, la majorité des quant ou data scientist – deux titres auxquels je peux prétendre – pensent être très rationnels et guidés par la science. Nous ignorons pourtant déplorablement les alarmes retentissantes et toujours plus aigües de la communauté scientifique internationale. Et ce depuis des décennies. Par pudeur et humilité, les plus honnêtes d’entre nous pensions qu’il ne s’agissait pas de notre métier: « nous ne sommes pas économistes, nous ne devons pas nous engager sur les décisions de notre direction. » Et c’est précisément par ce trou de serrure que s’est envolée notre conscience. Si quelques doutes persistaient, notamment grâce aux millions investis par les plus hostiles aux conséquences d’une prise de conscience radicale de la crise écologique, ils sont aujourd’hui impossibles.
Encore une fois, je suis prêt à prendre le risque de confronter mon employeur à ses propres manquements, et d’en assumer les conséquences, tout en relayant l’absurdité de la situation au plus grand nombre via une version absolument non-violente de la propagande par le fait.
Nous voici aujourd’hui au jour du dépassement, estimé pour la première fois de sa création en Juillet: le Lundi 29 Juillet 2019, la consommation de ressources de l’humanité pour l’année dépasse la capacité de la Terre à régénérer ces ressources pour cette année-là.
Devant cette conspiration internationale des puissances financières pour maintenir cet obscurantisme capitaliste meurtrier et endormir la conscience de ses meilleures ressources intellectuelles devant les causes et conséquences de notre crise écologique et climatique, je prends en ce jour la décision de démissionner publiquement à travers cette lettre ouverte. Je suis incapable, sachant ce qui précède, de perpétrer ce même mensonge glaçant en regardant ma conscience dans les yeux, et cesse donc dès aujourd’hui de collaborer avec ce totalitarisme sanguinaire. Mes chers collègues, ceux qui me connaissent et seront plus directement menacés par les conséquences de mon action, j’espère que vous comprendrez que ce n’est absolument pas vos personnes auxquelles je cherche à nuire, mais bien ce carcan d’illusions qui nous broie.
J’invite également ma communauté de chercheurs et d’ingénieurs, principalement ceux travaillant dans les banques d’importance systémique, mais aussi chez les géants du numérique, ceux pour qui les sirènes de l’argent n’ont pas fini d’envoûter leur sens de l’éthique et leur amour des sciences, à déclarer une grève générale le Vendredi 2 Août 2019, à renouveler tant qu’une stratégie de coopération internationale n’est pas actée par leur employeur (se servir des trois étapes E–R–A du rapport précédemment mentionné comme base de discussions à étoffer par la suite).
J’invite aussi le plus grand nombre, convaincus de la nécessité vitale d’une résistance groupée et organisée contre ce système d’oppression tentaculaire qui est en guerre contre le vivant, à venir gonfler les rangs et les coeurs souillés par la propagande calomnieuse de nos derniers révolutionnaires, en initiant ou participant aux manifestations du Samedi 3 Août 2019. Le mouvement social des Gilets Jaunes sera peut-être la dernière manifestation d’ampleur dénonçant les crimes quotidiens et étouffés d’un système oligarchique, obscurantiste et oppressif pour la Terre et les Hommes.
Concernant le futur auquel j’aspire, et pour répondre par avance aux plus pauvres d’esprits qui croient sans doute qu’une révolte radicale et cohérente consisterait à fuir dans la nature avec l’optique d’auto-suffisance: je n’en ferai rien, pour le moment. Tout d’abord car comme l’indique Yves-Marie Abraham: « La « civilisation » n’a plus d’en-dehors où il serait possible de se réfugier. En outre, éco-communautés et « villages en transition » ne menacent absolument pas l’ordre en place. Ils lui laissent le champ libre et risquent même de contribuer à le renforcer en participant à la revitalisation économique des campagnes qu’il a dévastées. » Et deuxièmement car en tant que scientifique conscient de l’état de notre monde, fort d’un bagage cognitif et culturel capable de déconstruire méthodiquement le monstre que nos illusions de croissance infinie a nourri, je pense avoir une utilité au sein des derniers bastions de résistance disponibles dans notre civilisation: l’éducation et la recherche; plus précisément via l’activisme scientifique oeuvrant à une société humaine post-carbone. Le seul phare de portée internationale dans la nuit des appétits narcissiques de notre civilisation moderne est représenté par le GIEC.
C’est aussi pourquoi je tiens à demander ici solennellement au GIEC, l’examen de ma candidature à leurs travaux, notamment concernant la revue de l’état de l’art scientifique sur l’adaptation du secteur financier à un monde neutre en carbone d’ici 2050. Je souhaiterai si possible conduire ma contribution depuis l’Ecole des Mines de Saint-Etienne où la composante humaine de notre expérience étudiante a su perduré bon gré mal gré face au productivisme expansionniste de nos consœurs parisiennes. Mes convictions sont claires et évidement clivantes – au début, car l’objectif final est bien de coopérer malgré les réticences musclées de ceux qui n’ont rien à y gagner –, à l’image d’une lecture littérale de vos recommandations, que je n’ai fais que vouloir mettre en lumière de mon mieux. Mon éthique me faisant renoncer à un secteur bien plus lucratif et socialement respecté que celui d’enseignant-chercheur, j’espère vous convaincre que malgré ma prise de position, je n’aurai de cesse d’appliquer les plus hauts standards de rigueur que vous préconisez.
À ma mère que j’aime et qui nous a quitté trop tôt. Cela fera un an le Dimanche 4 Août 2019 à midi. Ce courage, aujourd’hui, vient de toi.
– Jérémy Desir-Weber
Source : Mr. Mondialisation, Jérémy Desir-Weber, 29-07-2019
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Commentaire recommandé
comment dire? je ne suis pas psychiatre, mais ce garçon à besoin d’aide.
malgré des réflexions des fois intéressantes, mais qui reflètent les infos mainstreem, sur le réchauffement climatique, il n’apporte rien de nouveau, si si en fait il cherche du boulot!
il s’étonne que les banques fassent de la banque et les pétroliers produisent du pétrole!!!.
ça vaut le coup d’être ingénieur!
il découvre les nuisances du capitalisme, à cause du réchauffement climatique, pas à cause de la misère et de la désolation qui engendre à travers les continents.
La moitié de l’humanité n’a pas de quoi se nourrir.
alors les recommandations des rechaufisteS, sur plus de frugalité laissent rêveur.
une cure de chômage avec le RSA lui appredra les vrals valeurs et il comprendra que le capitalisme agit d’abord sur les hommes avant d’agir sur le climat.
101 réactions et commentaires
Merci pour ce texte et sa pièce jointe.
J’ai quitté 2 fois mon job car j’estimais ne pas être en mesure de l’exercer en respectant mes critères éthiques, et je tire mon chapeau à ce monsieur ! Si chacun, en conscience, se posait des questions semblables, il ne m’étonnerait pas que ce système devenu absurde s’arrête faute de compétences à l’œuvre !
+70
AlerterEn matière de « science » économique, et contrairement à toutes les autres sciences, les bases qui touchent aux réalités physiques et humaines sont totalement ignorées des professionnels du secteur ! On ne parle que chiffres sans aucun rapport avec cette réalité.
Elle est hors sol, artificiellement fabriquée par ceux qu’elle sert. Dans ces conditions un professionnel de cette supercherie est incapable d’intelligence. Comme disait Coluche, ils n’ont même pas un échantillon sur eux. Et ils l’enseignent !
Il n’est pas étonnant que le commun des mortels parte dans tout les sens lorsqu’il aborde le sujet…
+6
Alertercette affaire de rechauffement climatique, bien que ses origines ne soient pas et deloin,du fait des activites humaines, le soleil y est pour beaucoup , n’en est pas moins une realite. Cependant, dans le milieu ultra liberal, cela n0a strictement aucune importance, et , ce n’set pas d’hier, deja , pendant la grande guerre (14-18) tres vite , on a commence a parler de buts de guerre , ce aui a ete a l’origine de plusieurs million de morts supplementaires. dans ce milieu , rien autre ne compte que les zeros,les lus nombreux possibles devant la virgule, sur un compte bancaire . et si possible , qui arrivent sur le compte, le plus rapidement possible, les morts et destructions occasionnees par ces pratiques de voyous n’ont aucune importance. que la terre s’efface sous leurs pieds, n’importe pas, pourvu que le portefeuille soit bien dodu
+20
AlerterA ce sujet, un livre de Marc Chesney, professeur de finance de l’Université de Zurich, où il dresse un parallèle entre la Première Guerre mondiale et la crise financière de 2008.
Marc Chesney est aussi membre de Finance Watch ( http://www.finance-watch.org ) et de Contrepoint ( http://www.rat-kontrapunkt.ch ).
« De la Grande Guerre à La Crise Permanente – la montée en puissance de l’aristocratie financière et l’échec de la démocratie »
Presses polytechniques et universitaires romandes.
+9
Alerter» […] rechauffement climatique […] bien que ses origines ne soient pas et de loin, du fait des activites humaines »
Enfin quelqu’un qui connait, et de loin, la réponse!
« le soleil y est pour beaucoup » Quelle fulgurance! Se pourrait-il qu’autre chose que la quasi-unique source d’énergie de la croute terrestre soit la cause in fine d’un réchauffement?
J’imagine que l’auteur pensait à la corrélation entre variation de la température globale et activité solaire. Certes intéressante à développer, cette hypothèse pointe des mécanismes complexes (et encore flous), et semble expérimentalement moins convaincante que l’augmentation du CO2 atmosphérique pour ce qui est du réchauffement récent (https://www.ipsl.fr/fr/Pour-tous/Les-dossiers-thematiques/Copenhague-2009-Que-savons-nous-du-climat/Les-forcages-externes-du-systeme-systeme-climatique). Si les modèles climatiques empiriques sont par nature largement faillibles, le corpus théorique qui soutient l’effet du dioxide de carbone atmosphèrique dans la propagation du rayonnement thermique (dit « effet de serre ») est solide.
+11
AlerterSi aucune science ne lit l’avenir, un scénario fondé sur des théories éprouvées et un raisonnement cohérent –même si nécessairement incomplet– mérite d’être écouté d’autant plus sérieusement qu’il est catastrophique.
Mais comme hors climat tout va bien, on va pas se metrre Martel en tête…
+5
AlerterLa cause à la limite je m’en fiche ce qui m’Intéresse c’est on fait quoi? certains font : on continue puisque c’est pas nous bonne chance les enfants ? On arrête tout et on vit comme au 17e siècle dommage vous arrivez trop tard les enfants ? Ou on se bouge le cul pour que chacun ait une vie décente en s’attaquant à toutes les inégalités, les gâchis de ressources, alimentaires bref qu’on arrête de jouer aux c…
+10
AlerterCe qu’il manque ce sont de réels débats et non des prises de position individuelle, fussent elles brillantes.
On a vu de nombreux intellectuels brillants se prendre les pieds dans le tapis par le passé et nombreuses ont été les fraudes scientifiques.
Sauvons la planète certes mais pas au prix des nombreux raccourcis dont on nous intoxique l’esprit.
+10
AlerterNous ne cessons c’est vrai de tourner en rond (..c’est peu de dire qu’on sait faire. ) puisque de fait les médias grand public ne mettront jamais cela en avant, tout comme ils se plaisent à taire l’ensemble des causes destructrices de notre organisation malsaine et inhumaine.
Tout est à réinventer en commençant par se changer soi-même car nous avons tous participé, validé et légitimé de façon inconsciente ou pas notre propre destruction en cours.
+0
AlerterMerci pour cet avis d’un bricoleur informatique de bourse mais grand supporter du GIEC !
S’il avait lu quelques oeuvres d’un Marx il se serait moins foulé les doigts…
Le capital a au moins une main équipée d’un cerveau humain donc conscient.
Absurde ?
+15
AlerterSi ce type avait un minimum de culture historique il saurait que les esclaves antillais avaient la vie bcp moins dure que celle des adultes et des enfants travailleurs des mines au 19e siècle et qu il s agissait d un veritable genocide de « blancs » [modéré] Cf le Capital livre 1.cf « la terre de la grde promesse » cf « scènes de la grde pauvretè » cf keith Richburg « out of America » etc etc….
+12
AlerterPeut être bien mais ce n’est pas ce qu’il dit.
Ce qu’il dit c’est que l’esclavage y est pour beaucoup dans l’accumulation primitive du capital qui aura entre autre permis la fulgurante monté du capitalisme du 16ème au 18ème siècle. Terrain propice à la Révolution Industrielle du 19ème…
Et pour le coup il à complètement raison.
Vous qui avez lu marx vous devriez le savoir….
+17
AlerterBonjour St Just
J’aurai été 100% d’accord avec vous avant d’avoir lu le bouquin de Mazoyer et Roudault « histoire de l’agriculture ».
Le capitalisme serait ainsi né au XIII-XIVe siecle à la suite de la 2nd révolution agricole (labour lourd, herse, rotation triennale, légumineuse, …). Les augmentations de rendements ont permis de sortir des gens des campagnes. Ils sont à l’origine de la mise en place d’infrastructures (routes, nouveaux villages (souvent appelés « bourgneuf »), forges et moulins en pagailles). Il y a eu accumulation de capitaux qui se sont placés dans les moulins toulousains avec des exigences de rendement de l’ordre de 20%, l’acte de naissance du capitalisme selon les auteurs.
Le charbon, la métallurgie, la force de la vapeur (https://en.wikipedia.org/wiki/Aeolipile), tout cela était connu depuis les romains, et même avant. En fait, le charbon n’a pu être le moteur de la révolution industrielle qu’à la faveur de la 3e révolution agricole (rotation biennale, machinisme agricole). D’ailleurs, comment les ouvriers de la révolution industrielle auraient ils pu être nourris (même mal) si dans les campagnes, des gains de productivités n’avaient pas été faits ? Le fait que l’angleterre était à la pointe des techniques agricoles au XVIIe ne fait qu’appuyer cette thèse.
Bonne journée 🙂
+4
AlerterAlors non . Je ne suis pas d’accord avec vous (ou plutôt je ne suis pas d’accord avec votre conclusion, car votre développement lui est parfait).
Là où vous faites erreur c’est que ces nouveaux moyens qui ont effectivement permis de créer le surplus indispensable à la création du capitalisme – étaient encore majoritairement entre les mains de la paysanneries. Autrement dit dans la période que vous décrivez, il n’y avait pas encore de séparation entre les moyens de production – développés et améliorés (que vous citez) et les producteurs/vendeurs.
Le capitalisme réside dans le fait qu’il y est « séparation » entre producteurs et possesseurs des moyens de productions (le capital et le travail pour faire simple). Ce qui n’adviendra – de manière systémique – qu’à partir du 15ème siècles et plus généralement au 19ème.
Merci pour l’échange et bonne journée également
+9
AlerterLe premier livre qui parle de la concentration du capital et de son ‘déphasage » par rapport aux humains, n’est autre que le Don Quichotte de Cervantès (1605-1615). Il décrit en effet les moulins à vent comme étant « mus par le diable » plus que par le vent. C’est d’ailleurs toujours d’actualité, avec le racket organisé des sociétés pour faire tourner les éoliennes…(7 Milliards d’€ en 2019 en France)
+6
Alertercomment dire? je ne suis pas psychiatre, mais ce garçon à besoin d’aide.
malgré des réflexions des fois intéressantes, mais qui reflètent les infos mainstreem, sur le réchauffement climatique, il n’apporte rien de nouveau, si si en fait il cherche du boulot!
il s’étonne que les banques fassent de la banque et les pétroliers produisent du pétrole!!!.
ça vaut le coup d’être ingénieur!
il découvre les nuisances du capitalisme, à cause du réchauffement climatique, pas à cause de la misère et de la désolation qui engendre à travers les continents.
La moitié de l’humanité n’a pas de quoi se nourrir.
alors les recommandations des rechaufisteS, sur plus de frugalité laissent rêveur.
une cure de chômage avec le RSA lui appredra les vrals valeurs et il comprendra que le capitalisme agit d’abord sur les hommes avant d’agir sur le climat.
+92
AlerterMerci pour cette mise au point, indispensable.
+16
AlerterJ’approuve totalement ce que vous dites. Cette volte-face n’est d’ailleurs pas isolée. Il y en a beaucoup comme lui qui se mettent à réagir à cause du réchauffement climatique. Mais la misère des gens, l’insécurité matérielle dans laquelle beaucoup se retrouvent, ça les laisse totalement indifférents.
+39
AlerterJe vous approuve entièrement tout comme nos devons reconnaitre que ce qu’il dénonce doit aussi être dit.
La mauvaise foi et l’absurdité des mesures pour améliorer notre organisation et son impact sur le vivant doivent maintenant êtres mises en avant et arriver à l’oreille de tous pour que ce Tous se mette d’accord quant à l’acceptation d’un changement civilisationnel radical et que le tous prenne conscience que le plus tôt sera le mieux pour l’ensemble du vivant sur cette terre.
La première des choses/vérités pourrait d’ailleurs être d’arrêter de nommer ce combat à venir par « nous devons sauver la planète » qui évidemment n’a que faire de nos mesures nanométriques pour enrayer le réchauffement ou la modification climatique en cours et donc commencer à réutiliser les mots selon leurs véritable sens.
+1
AlerterQuel cynisme, quell, réduction que cette lecture psychologisante, Les prises de consciences lentes ou sur le moment, les changements individuels radicaux existent bel et bien, mais apparement on en est loin par ici. Quel manque d’espoir, quelle résignation dans ce commentaire et ceux qui suivent, commentaire qui additionne le maximum de recommandés (et non je ne cherche pas un job ni ne suis en quête de célébrité virtuelle).
À force de vouloir jouer au plus intelligent, on perd l’essentiel du message. L’empathie se perd sur ce forum qui devient de plus en plus froid, voire glaçant !
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AlerterPlutôt d’accord avec vous mais ne soyez pas si dur. Cette personne fait un choix courageux, et je sais de quoi je parle j’ai moi même quitté ma position d’ingénieur pour des raison d’éthique et de conviction. Aujourd’hui je suis pion dans un collège…
Si tous le monde faisait comme lui, on ferait un sacré bon en avant. C’est une forme de boycott, et le boycott ne fonctionne que s’il y a assez de monde pour boycotter.
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Alerter« […] agit indépendamment dans son propre intérêt égoïste (voir Coopération internationale et échange de droits d’émission),[…] »
si tous le reste est juste, cette phrase contredit ce que j’ai entendu dans une émission sur France Culture où un spécialiste expliquait que la prise en compte des intérêts nationaux, locaux était en mesure de répondre plus rapidement aux urgences écologiques dans chaque pays (par la relocalisation de production, la gestion des transports…) L’exemple concret était la création des Parcs naturels, les mesures pour sauver les abeilles… autant de mesures diverses éparses qui sont prises plus rapidement que par une « concertation internationale ». … Je trouvai ce propos d’un spécialiste qui critiquait la globalisation pas inintéressante…
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AlerterTout ca est bien entendu horrible et épouvantable. Merci pour cette analyse originale. L’auteur, grace a cette intelligence aigue qui lui permet de bidouiller des algorithmes pour que sa banque puisse placer des ordres de bourse un centième de seconde avant la banque d’a coté apporte un éclairage nouveau et interessant a tous les problèmes du monde: C’est la faute de l’esclavagisme et du capitalisme.
Il propose aussi une solution pertinente et innovante, un gouvernement technocratique mondialisé, pour lequel il pose d’ailleurs sa candidature. C’est quelqu’un de sérieux, un esprit scientifique, immunisé contre la propagande. La preuve? Il ne fait pas la génuflexion obligatoire devant Sainte Greta. Ce serait dommage de se priver d’un tel talent.
Les Crises, vous pouvez vraiment faire mieux que ces oceans de platitudes.
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AlerterVous êtes obsédés par l’esclavage ici…?
Le passage en question est pourtant simple… Il ne fait rien de plus qu’une rapide généalogie du capitalisme en remontant à ses origines (qui comprennent le bon en avant des ressource financière d’une certaines classe, grace au travail « gratuits » de l’esclavage – entre autre) en citant ses piliers connu et son pied d’estale (occulté par l’économie libérale).
C’est pourtant pas bien difficile à comprendre.
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AlerterOu qu’elle est vilaine… « Piédestal » bien évidemment…
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AlerterMais non c’est très mignon au contraire pied d’Estale
ça fait rêver ! pied de Vestale, Restif aurait adoré.
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AlerterJe pense, contrairement à ce monsieur, que l’en-dehors est justement très important, ce qui ne signifie pas forcément dire aller vivre dans la forêt sous la tente (quoique, j’admire les gens qui le font), mais changer ses habitudes de vie. Par exemple se plaindre du feu amazonien mais continuer à manger des produits animaux est de la pure hypocrisie, car c’est notre mode de consommation qui est justement responsable de cette déforestation, rien d’autre. Ça n’empêche pas de militer par ailleurs pour une révolution politique à large échelle.
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AlerterLes vaches qui broutent de l’herbe ne consomment pas le soja produit dans les zones prises à la forêt amazonienne. Du bétail élevé correctement permet de produire de la nourriture (viande) dans des zones non cultivables (prairie rase, steppe, montagne…), et sans abîmer l’écosystème. Même en élevage intensif, si on s’y prend comme M. Salatin, ça construit au contraire un sol fertile et profond, au fil des années… C’est sûr, la viande est plus chère; on en mange moins, mais de meilleure qualité, on s’y retrouve. Sauf les céréaliers et quelques autres, évidemment. Produire des du maïs ou du soja (subventionnés), qu’il faut fertiliser et arroser, afin de nourrir du bétail qui est fait pour manger de l’herbe (qu’il fertilise lui-même) …c’est n’importe quoi.
Un exemple français de production de bovins bio:
https://www.produire-bio.fr/articles-pratiques/production-de-boeufs-race-allaitante/
On a: essentiellement alimentation en herbe, complétée par pois et féverolle (locaux). Pas de soja mentionné, je suppose que ce n’est pas par hasard. Sans même parler du soja brésilien!
En conventionnel:
https://www.la-viande.fr/animal-elevage/boeuf/alimentation-bovins
Il y a bien du soja (importé?), mais la vache mange quand même essentiellement de l’herbe. Rien à voir avec le boeuf américain, qui est la référence pour les calculs de coût/pollution souvent mis en avant par les anti-viande.
Par exemple:
https://www.ucsusa.org/food_and_agriculture/our-failing-food-system/industrial-agriculture/cafos-uncovered.html
Bon, on n’a pas abordé le problème du porc breton…
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AlerterJ’apprécie la diversioté des thèmes que vous soulevez et la façon dont songulièrement vous les approfondissez autant que pôssible
+1
AlerterTrès beau texte
Quant au fond, je ferai deux remarques:
1> Contrairement au mode de production agraire, le mode de production capitaliste ne peut se répliquer que si la production s’accroît, et dans le cas contraire, il se met à vibrer, puis il casse. C’est à ce moment précis que surgissent les grandes crises, les guerres et les révolutions. Ce point est atteint, il suffit pour s’en convaincre de reprendre les conclusions du Club de Rome. L’énergie par habitant qui entre dans le système a cessé d’augmenter depuis plus de 20 ans et la croissance s’écrase peu à peu.
2> Sur le climat, il faut garder en tête qu’au delà du débat GIEC / anti-GIEC, parfois confus, deux recherches décisives sont menées en ce moment:
a – Au MIT, on découvre que les modèles du GIEC sont trop optimistes, ça « monte » plus vite que ne le disent les modèles.
b – Au CERN, à Genève, on essaie de déterminer l’impact d’un refroidissement possible dû au rayonnement solaire combiné aux aérosols de l’athmosphère (expérience CLOUD).
En réalité, aujourd’hui, on ne sait pas exactement ce qui se passe en matière climatique, d’où l’importance de ces deux recherches. On devrait savoir bientôt à quoi nous devons réellement nous préparer.
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Alerter« On ne sait pas ce qui se passe en matière climatique » : dites-le à mes chers épicéas, sapins noirs, hêtres qui souffrent de la chaleur et sèchent sur pied, ça va les réconforter.
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AlerterJ’approuve la remarque de Patrick « on ne sait pas.. » c’est vrai pour ls 30 prochaines années… mais pour les 20 années passées oui , on le sait et si de façon simpliste on raisonnait comme : un train met plusieurs km, je crois pour s’arrêter brusquement après une vitesse de +de 100 km/h » alors on peut dire que les 10 prochaines années vont être dures. Et on le voit depuis 2017 déjà en France, les nappes phréatiques sont largement insuffisantes, dans le Midi les « anciens » disent qu’il faudrait une moyenne d’une semaine de pluies régulières (mais pas catastrophiques) par mois pour retrouver un niveau satisfaisant jusqu’en février…). Je vais m’initier à la danse indienne de la pluie… Lol
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Alerter« » la Richesse des Nations d’Adam Smith(….) où le point aveugle de l’œuvre tient dans l’omission de l’esclavage, » »
Ce ne serait pas plutôt la captation indue, pour ne pas dire le pillage, des ressources naturelles et humaines (la plus-value), par le biais entre autres de l’esclavage, mais pas que !
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AlerterPour « piller » ces ressources naturelles, il faut bien des « travailleurs » (gratuits ?) pour le faire. C’est pas les conquistadors portugo-espagnoles ou anglo-saxons qui vont se salir les mains ni se casser le dos à la mine d’or…
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AlerterSi bien sûr, c’est la ruée sur les ressources naturelles qui nous a conduit là où nous en sommes!
Nous vivons depuis quelques siècles en consommant un capital qui ne se renouvelle pas.
L’esclavage était détestable mais on a pu le faire disparaître (au moins en droit)
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AlerterC’est quoi l’esclavage? Une source d’énergie abondante et bon marché, mais peu efficiente.
Le pétrole a remplacé les esclaves. Source d’énergie abondante (pour le moment) et bon marché (pour le moment) et très efficiente.
Bientôt le retour de l’esclavage? Démocratiquement bien sûr.
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AlerterJ’ai toujours été stupéfait de constater que cette intelligence d’intégration des données ne pouvait éclore qu’avec un très bon salaire au service des banques. Pourquoi cet intelligent personnage ne pourrait-il plancher avec son ordinateur personnel sur un algorithme destiné à ruiner les banques au profit du pauvre peuple, ou de maximiser les revenus les plus modestes, ou éclore d’un nouveau modèle économique respectueux des ressources limitées de la planète…
Manque d’imagination ? Pas de motivation ? Domaine inconnu ? Nous faire part de sa prise de conscience à l’occasion d’un changement d’orientation professionnelle donne un peu l’impression d’enfoncer les portes ouvertes, et nous laisse sur notre faim. Nous savons tout cela. So what ?
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AlerterPeut être parce qu’il ne faut pas confondre « intelligences » (notez le ‘s’, intelligences au pluriel), c’est à dire savoir relier les choses pour tirer des enseignements, pour comprendre et concevoir, avec « instruction » (avoir appris certaines choses, le plus possible dans certains domaines et forcément pas dans d’autres)
Quelqu’un de très instruit peut ne pas être intelligent… J’ai tout à coup l’impression d’enfoncer une porte ouverte…
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AlerterAucun algorithme ne pourrait ruiner les banques. Les règles du jeu sont faites pour les banques prospèrent, ces gens « intelligents » ne servent qu’à aider la banque à prospérer plus que les autres, ou au moins ne pas être laissée en arrière.
Pour ruiner les banques, il faud changer les règles du jeu, ce qui ne risque pas d’arriver si les gens modestes votent pour des banquiers.
Mais l’argent des banques n’est que de l’argent, une convention. En donner plus au gens modeste n’augmentera pas la quantité de choses à acheter, juste le prix de ces choses.
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AlerterNon, pas forcément.
Il y aurait une inflation sensible seulement si la production ne pouvait suivre le supplément de demande. Or aujourd’hui les capacités de production des entreprises sont sous utilisée…
Il faut considérer les produits/service au cas par cas…
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AlerterJoli pavé dans la marre. J’en profite, une fois de plus, pour lancer mon petit caillou.
Mise en bouche :
Pour un observateur extérieur à notre monde, les raisons des catastrophes économiques, sociales et écologiques sont évidentes voire grotesques. Et pourtant nous ne les voyons pas car nous sommes prisonniers d’un système de pensée construit tout au long de l’évolution de nos sociétés occidentales.
Vous allez découvrir par quels moyens une minorité tire les ficelles. Que leur jeu est à l’origine de ces catastrophes. Sachez que tout, absolument tout est VOULU par cette machine. Rien n’est le fruit du hasard.
______________
Il est un fait passé sous silence que les puissants tirent leur pouvoir de la propriété des ressources essentielles. Celui qui tient la gourde dispose d’un pouvoir absolu sur ceux qui ont soif…
Une réelle démocratie supposerait que la collectivité en soit propriétaire car ils perdraient ainsi leur domination, et nous serions enfin libres de les gérer afin de restaurer la planète et sauver ses habitants dans un système qui, par ailleurs, peut être libéral.
Cette hypothèse détonante semble insensée tant nous sommes conditionnés. Et pourtant…
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Alerterla propriété collective ?…. Je crois bien que certains ont essayé et le résultat n’a pas été brillant. Je crois que le principal ingrédient qui manque cruellement, c’est le sens du bien commun, qui s’oppose frontalement à l’individualisme forcené de notre époque.
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AlerterCertains ont aussi essayé de faire voler des avions… Et alors ? bref…
Justement : collectivité(s) propriétaire(s) = bien commun ! (certains termes ont une telle connotation issue de la propagande libérale, que l’on devrait les retirer du dictionnaire.)
Sinon vous proposez quoi pour redonner à Bernard Arnault le sens du bien commun ?
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AlerterAllons pas de stupidité : la propriété collective n’a jamais existé
sinon dans de micro structures
et quelques expériences qui dérogeaient aux lois par autorisations spéciales.
Je pense à ces communaux dans les Alpes par exemple.
Cette allusion non dite à l’expérience soviétique est indigne.
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AlerterTout ce qui existe n’a jamais existé avant d’exister. C’est vrai pour tout ce que vous voulez, et ça s’appelle l’évolution. (la propagande voudrait nous faire croire qu’elle est terminée, d’où probablement votre réflexion. « C’est la fin de l’Histoire » !)
La propriété collective lucrative (ou non selon) des biens communs (à commencer par la planète Terre !) est la condition d’un avenir possible sur la durée, de l’humanité. Le passé ponctué de catastrophes croissantes en est la preuve. Ce livre tente de le démontrer : http://bit.ly/capitalisme2 (via torrent) ou http://bit.ly/capitalisme (directement en pdf).
(Je ne fais pas de référence à l’URSS, je n’y peux rien si, toujours, la propagande vous oblige à le faire.)
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Alertervert-de-taire,
En fait je n’ai peut être pas compris à qui vous répondiez…
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AlerterEinstein à fait une analyse du communisme sur le capitalisme : https://youtu.be/E4V221YmioA
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AlerterExcellente vidéo, que tous, enfants (à partir de 5 ans) et adultes devraient voir.
L’étonnant est que nous soyons si peu nombreux à divulguer ces notions essentielles, fondamentales, primordiales, élémentaires.
On trouve des tas de bouquins, souvent épais, qui parlent d’économie. Pas un n’explique ça, ou alors c’est dilué dans des discussions très secondaires.
C’est quoi le but de ces philosophes ? Noyer le poisson ? Vendre du papier ?
Alors qu’ils devraient gueuler ces vérités.
On a fait en sorte que tout le monde, à commencer par les économistes, ignore les bases du capitalisme (du moins c’est enfoui bien profond) ! Un comble. C’est très fort.
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AlerterL’air que vous respirez, vert de Terre, est encore un commun que nous partageons avec d’autres hommes et femmes, plantes, animaux, et n’a jamais pu être privatisé. Jusqu’à maintenant…
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AlerterYannis,
Ben si l’atmosphère (comme les océans) est privatisée ! N’importe qui peut y jeter n’importe quoi.
– Privatisation = je peux faire ce que je veux, comme si j’étais chez moi. Que je sois chez moi ou pas.
– Commun (ça sonne mieux que collectif…) = on décide en commun de ce que l’on a le droit de faire.
On peut décider que chacun peut foutre la planète en l’air, (situation actuelle) ou alors on (vaste « on ») la gère elle et ses ressources. Question qui jamais n’a été aussi décisive sur l’avenir de l’humanité.
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AlerterBah! c’est la forme qui compte, pas le fond. C’est le geste en panache de démissionner d’un si prestigieux poste. Casser les codes, servir d’anti-modèle pour les futures générations. Les moutons à grosse tête se détourneront peut-être des maths et de la finance pour l’écologie (la vraie) et l’écolonomie.
Il en faudrait un de chez BNP, de chez Carrefour, un de chez Danone, de chez Loréal, un de chez Total et de chez Engie, de chez Orange, de chez RATP, SNCF, ADP, etc et hop, les cailloux sont semés…..
La révolution des cols blancs n’aura pas lieu mais l’évolution oui peut-être….
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AlerterDafrhel, oui vous avez sans doute raison, c’est un milieu que je ne connais pas mais j’imagine que beaucoup d’étudiants lorgnent dans cette direction la bave aux lèvres…on verra au final si ce geste est devenu viral ou est tombé dans les oubliettes de la com.
+1
AlerterÀ sa décharge, en général il n’est pas particulièrement aisé de décrocher un poste d’enseignant-chercheur. Je ne sais pas trop pour les mines de Saint-Étienne, mais un type qui débarque après avoir bossé dans le privé sans enseigner ni publier risque de ne pas se faire recevoir à bras ouverts.
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AlerterExcellent XD
Le mec finit ses études et devient quant.
Un Quant en début de carriére sur Paris c’est entre 3 et 4k€/mois.
En comparaison, un trader c’est entre 50 et 80k€ bonus compris (mais le rythme et les conditions de travail des traders sont infernales au sens littéral) en début de carrière (toujours a Paris).
Donc les quants gagnent pas trop mal leur vie mais il ne faut pas s’enflammer sur des délires d’enrichissement extrême que j’ai pu lire dans les commentaires.
Non le problème principal du métier de quant est l’ennui.
C’est chiant mais d’une force…
Quand j’en avais marre de mon boulot, je demandais à mes collègues quant sur quoi ils bossaient et ça me remotivait pour la journée !
Je pense simplement que ce monsieur s’est rendu compte qu’il ne pourrait pas faire le travail de quant car c’est un métier humainement sans aucun intérêt et qu’il faut donc un profil psychologique « spécial » (tout le monde dans la boite savait que l’équipe quant était composée d’individu un peu différent : vraiment sympa en général mais avec une tendance obsessionnelle) pour tenir dans ce travail.
Du coup, il se dit hop hop je vais me recycler au GIEC…
Bref, rien de bien original.
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AlerterLa culture en France mais pas seulement c’est ce qui manque le plus et Jean Rostand se posait la question – Qu’est-ce que la culture ?=
La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l’arduité des problèmes. C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison ; c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût.( J.Rostand 1968)
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AlerterRemarques stupides. Vu le com, tu as survolé la lettre. Pour des choses moins graves, j’aurais pu aussi répondre comme toi; ce n’est pas le cas, et quand bien même, il ne faudrait donc jamais faire d’études ni entrer dans le cœur de la machine ? Ce garçon a travaillé, évalué, vu et compris le sens de ce à quoi il participait, en a tiré des conséquences personnelles et propose aujourd’hui ses compétences pour agir pour l’humanité.
Alors, le « Fallait pas y aller au départ,mon gars… » est franchement c.. Après tout, tu faisais quoi, toi, Calal, vers 18 ans ? apprenti black bloc ? Excuse pour le côté engueulade de ma réponse, mais si on commence à se tirer dans les pattes les uns les autres pour de basses histoire de CV, alors, ok, l’humanité est perdue pour de bon.
J’ai des enfants et des gens comme lui peuvent aider à ce qu’ils vivent bien et me survivent longtemps.
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Alerterje respecte la democratie et que j’accepte le principe qu’une majorite de citoyens ayant un avis different du mien fasse des lois qui s’imposent a moi meme si je ne suis pas d’accord parce que je sais que je me suis trompe a 20 ans . Ce mec s’est gouré comme tout le monde et maintenant veut une gouvernance mondiale technocratique non elue qui imposerait ses decisions a tous? sans moi…
Qui suivez vous? qui croyez vous? les mecs qui nous ont conduits la ou nous sommes ne seront jamais les mecs qui nous en sortiront.Ces gens doivent etre punis ou au moins ne pas etre capable de s’en tirer avec le butin…
ps : Regardez le film « goodwill hunting » et vous verrez que l’histoire de ce type n’est absolument pas originale.
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AlerterEvidemment que son parcours et son discours ne sont ni nouveaux, ni révolutionnaires. Ce type n’est pas le Che, ça, j’avais compris.
Ce que je salue, c’est le geste, pas forcément les conclusions. On aurait tort de rejeter dans l’anonymat ou l’akwabonisme sa décision que je trouve personnellement trop rare dans son milieu. Souhaitons qu’une épidémie se développe …
Je ne suis pas grand monde, et la croyance n’est pas un sens chez moi. Je ne désespère pas encore (j’ai 60 ans) de l’humanité. Et le petit bout de la lorgnette ne m’intéresse pas … la référence à un film ne nous avance pas beaucoup, tout au plus, il nous porte à la réflexion, mais ça reste une fiction, pas un témoignage direct.
Nous partageons beaucoup, continuons d’être révoltés et de nous révolter à notre niveau; au moins, l’espoir viendra de la force de ces révoltes trop diffuses et trop catégorielles pour l’instant.
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AlerterCe cadre ex-HSBC dit « Le mouvement social des Gilets Jaunes sera peut-être la dernière manifestation d’ampleur dénonçant les crimes quotidiens et étouffés d’un système oligarchique, obscurantiste et oppressif pour la Terre et les Hommes. »….
Vous faites quoi les 10 prochains samedis?
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AlerterLe mouvement des Gilets Jaunes est à mon sens « mort » dans le sens ou il stagne et ne parvient plus à progresser ni a tirer les foules vers lui.
Il a bien évidemment été plombé par le système (média, police) mais je pense que ce qui iui aura fait le plus de mal est le manque de radicalité, la peur de l’image et les division internes.
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AlerterJe suis arrivé à la même conclusion que vous, le mouvement des gilets jaunes a raté son tournant réellement révolutionnaire qui aurait pu se produire en décembre avec une action radicale et symbolique. Il manquait une organisation clandestine pour fédérer les actions… Relire le roman de SF la Zone du dehors de Damasio, bonne anticipation de la difficulté de se révolter dans une société sous contrôle.
+7
AlerterLes gilets-jaunes n’étaient pas un mouvement révolutionnaire au sens des révolutions conduites par des groupes sociaux désireux de s’emparer du pouvoir et exploitant, pour ce faire, des colères populaires (1789, 1830, 1848, 1917,…).
Inorganisé par essence, le mouvement des Gilets-jaunes ne pouvait qu’être l’objet de la concupiscence de groupes, radicaux ou non, tentant de lui insuffler leurs mots d’ordre et tentant de l’orienter à leur profit. D’où ce désordre apparent et ce flou stratégique.
La puissance répressive d’un pouvoir qui ne tolère aucune contestation (radicale, elle, pour le coup) de ses malversations et de son usurpation de la légitimité démocratique, a su progresivement étouffer et rendre inaudible le mouvement qui, un bref instant, lui avait fait tacher ses braies…
Paradoxalement, le «tournant de décembre» amorçait déjà la lente agonie du mouvement : l’instrumentalisation de la violence (et les innombrables provocations menées par la barbouzerie) sur le terrain ne pouvait que profiter au plus fort, celui qui détient la puissance armée et qui tient dans sa main la majorité des médias.
Ce ne sont pas des «organisations clandestines» qui font défaut. Ce qu’il faut promouvoir, c’est un « esprit de Résistance » (à “l’occupant” !) sans lequel toute action contestataire est vouée à l’impuissance et à l’échec.
De surcroît, face à des oligarchies musclées à prétention totalitaire, l’action doit être asymétrique et de type aïkido…
Pour l’instant, l’esprit consommatoire-conservateur reste prépondérant (même dans les classes défavorisées)…
+9
Alerter« Le mouvement des Gilets Jaunes est à mon sens “mort” « .
je ne parierais pas la dessus. Bien sur avec ce genre de réflexion, ça n’aide pas. On peut évidemment mettre en avant les forces qui s’y sont opposées: média, police, élites, « experts » en tout et en rien,bobos pour qui tout va bien etc.. etc… mais aussi les gens, qui comme vous, n’arrêtent pas de prédire leur disparition. tenez une petite video du moment:
https://www.youtube.com/watch?v=bWDngCXQAFQ&feature=youtu.be
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AlerterRegardez un peu l’histoire des années 1780, la Révolution a couvé plusieurs années. Dommage qu’elle ait été préemptée par le capitalisme.
+7
AlerterLa situation économique dans laquelle se trouve les GJ ne concerne aujourd’hui « que » quelques millions de personnes.
D’ici quelques années (mois ?), quasiment tout le monde sera dans la mouise, y compris donc les catégories très supérieures. Pour raisons financières. (sans parler des perturbations climatiques)
Seuls les hyper fortunés ramasseront tout en fin de partie. Comme au Monopoly…
Il pourrait y avoir du vent dans les voiles…
(j’explique pourquoi et comment par ailleurs…)
+5
Alerterà tous ceux qui pensent (et c’est ce que veut faire croire la Macronie) qie le mouvement est inutile et dépassé:
Ceux qui se battent ne sont pas sûrs de gagner.
Ceux qui ne se battent pas ou plus ont déja perdu…..
A Samedi
+9
AlerterCela fait des années que j’essaye d’interpeller les milieux d’ingénieurs de grandes écoles à propos de ce que j’appelle « la responsabilité sociale de l’ingénieur », et qui est aujourd’hui inexistante.
Malheureusement, je crois qu’il est difficile pour eux d’aborder le changement à venir. D’abord qu’ils sont des « premiers de la classe », c’est-à-dire à la fois gagnants dans le système éducatif, et assez discipliné pour l’être devenu. Peu de créativité dans ce milieu, peu d’entreprenariat, peu de prise de risque. Donc beaucoup à perdre, et pas l’habitude de prendre des risques.
Chaque année, un jeune polytechnicien ou centralien m’est envoyé par mes anciens employeurs pour chercher une voie qui ait du sens, parce qu’ils ne savent pas quoi lui dire. Moi non plus, la plupart du temps, à part de lire Marx et d’ouvrir grand les mirettes sur la réalité de ce monde. Peu ont la curiosité de remettre en cause leurs certitudes, pourtant bien peu fondées.
Je n’ai pas grand espoir pour cette profession.
Je pense qu’un bon ingénieur, maintenant, devrait se pencher sur la paysannerie. Je pense à l’atelier paysan, et d’autres structures qui travaillent sur le low-tech. Moi-même, c’est le virage que je prends.
+20
AlerterCe n’est pas une recette miracle, mais une base necessaire. Vous avez raison, il y a tant d’autres choses à faire. Je parle pour ma part de l’ingénierie technique, qui doit changer d’objet de travail. Il ne s’agit pas que tout le monde fasse cela.
Quant â vivre en deça d’une planète d’impact environnemental, je ne vois pas biencomment se passer d’une forte dose de permaculture paysanne.
+1
AlerterJ’aime votre analyse du bon ingénieur qui se penche sur les low-techs et le milieux paysan. Si comme le sous-entends l ‘article que nous commentons la société industrielle capitaliste actuelle est morte, alors, pour construire le monde d’après, il faudra repartir de la base, donc de la production de nourriture (et de la gestion de l’eau). Alors autant se préparer et plancher sur la question pendant qu’on a encore tous les réseaux modernes qui fonctionnent. Quand tout sera entrain de tomber en rade ça va être plus compliqué.
+4
AlerterA propos de la gestion de l’eau, voir sur YouTube le long combat de RICCARDO PETRELLA afin de la faire admettre comme « bien commun ».
À noter que la plupart des conflits du Moyen Orient, sous couvert d’autres motivations, tournent autour de la raréfaction de l’eau dans ces régions.
+4
AlerterLa « paysannerie », c’est l’agriculture et l’élevage locaux destinés à nourrir les gens du « pays », dans le sens du paysage commun.
L’ère, et l’agriculture, tout comme la pêche, industrielles ont provoqué la misère des paysan-ne-s, du nord comme du sud. Tout en les poussant à se réfugier dans des villes de plus en plus monstrueuses par leur densité(pour trouver du « travail »), elles ont favorisé l’industrie automobile destinée à pomper le fric de ceux/celles qui souhaitaient respirer de l’air pur (en dormant avec les fenêtres ouvertes, d’où les problèmes du bruit des cloches et des vaches), tout en travaillant en ville, quitte à passer 2h par jour à travailler( à conduire) à leur volant. JAMAIS les syndicats n’ont appelé à payer les heures de transport des travailleurs-euses! (?) Et pourtant, qu’est ce qui peut mieux définir le travail rémunéré que l’indisponibilité à toute autre activité?
Bref, l’idée du « retour aux sources », si chère aux hippies ravalé-e-s à de stupides consommateurs-trices de drogues, et remise à l’honneur(par la valorisation de la production et du commerce local, avec parfois des nouvelles monnaies locales) suite aux constations de dégradations de l’environnement, n’est pas neuve et persiste depuis les années 50.
La lettre ci-dessus a au moins le mérite d’informer sur des pratiques et des chiffres que, non, tout le monde ne connait pas encore forcément!
+2
AlerterQuand je faisais mes études d’ingénieur, on m’a justement bassiné avec la RSE (responsabilité sociale de l’entreprise)
Apres je suis allé travailler en PME, et j’ai découvert que c’est de la foutaise.
Ma responsabilité d’alors, c’était de faire en sorte que les ateliers tournent vite et bien pour assurer un revenu à tous, ce qui implique de virer sec les mauvais.
Les entreprises, sauf les grosses, n’ont pas les moyens de faire du « social ». D’abord parce que ce n’est pas leur rôle, et ensuite parce qu’elles sont en concurrence.
Une entreprise honnête, ca sert faire du fric proprement ensemble, pas à faire du « social »
Pour le social, c’est au politique de le décréter, car les entreprises sont en concurrence. Même si toutes individuellement voudraient ne pas délocaliser et augmenter les salaires, elles ne peuvent que suivre le mouvement sous peine de faire faillite car le client achete au moins cher.
C’est au politique de mettre des limites
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AlerterPas d’accord avec vous Calal.
Ce type qui a fait son chemin comme des millions d’entre nous, est à l’heure des bilans et prend des risques.
Son analyse de la situation rejoint celle de Gaël Giraud « Tsunami financier, désastre humanitaire ? »
https://www.youtube.com/watch?time_continue=106&v=2oFARgqG0NA
« Réflexions de la sphère financière face au défit écologique :
« ça nous obligerait à détricoter ce que nous avons mis 40 ans à mettre en place, c’est-à-dire la capture du régulateur et de la finance publique, le démantèlement de l’état providence, l’indépendance de la BCE, la privatisation des profits et mutualisation des pertes, etc. On n’est pas prêts à remettre en cause le modèle social hyper inégalitaire qu’on a mis en place.
…pour résoudre la question climatique, on compte sur un régime totalitaire comme la Chine pour faire le sale boulot »
Mon point de vue n’a pas changé d’un pouce : le battage du réchauffement climatique n’est que le tambour qui accompagne et occulte le requiem écologique qui nous engloutit nous et la biosphère indispensable à la survie de l’espèce humaine.
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AlerterVotre réaction, et sa popularité auprès d’une communauté plutôt éclairée, confirme l’inexorabilité d’un retour brutal à la réalité pour l’ensemble des habitants de cette planète. Je gage que les conséquences seront suffisamment désagréables pour que les causes ne puissent plus jamais se reproduire.
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AlerterBonjour à tous,
pardon mais ce texte me choque. Ce type a mis combien de temps avant de comprendre qu’il nourrissait la Bête ? Il a fait carrière avec sa conscience libérale et le voilà maintenant arrivé au fait qui pleurniche sur tout le mal auquel il a participé en collaborant à ce système pourri à la base. D’autres que moi, plus intelligents, ont réfléchi sur les nuisances de cette idéologie prédatrice et mortifère. En vrac Proudhon, Fourrier, Marx, Blanqui, Bakounine, Jaurès et beaucoup d’autres que je ne cite pas. S’arrêter à la lecture d’Adam Smith c’est un peu court. Pour ce qui est de l' »Ecologie » de nombreux rapports dont le fameux Meadows rédigé en 68 ou 69 je crois auraient dû lui ouvrir les yeux depuis longtemps. Toutes ces horreurs socio-économiques et « écologiques » sont l’objet de combats incessants depuis deux siècles. Alors résumons: en fin de carrière dans la banque la plus puissante et la plus pourrie au monde (fondée par des traficants d’opium…), interface obligée entre Chine et Occident, il découvre la Lune: « escuzez-moi, je m’ai trompé » en quelques sorte. En d’autres temps il se serait fait moine pour expier ses péchés mais en 2019 son choix, c’est le GIEC. C’est beau comme du Walt Disney.
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AlerterDonc le fait de s’être « tromper » à un moment de sa vie, annule de fait toutes chances de repentir selon votre discours ?
Vous semblez avoir une vision bien binaires (pour ne pas dire triste) de la nature humaine…
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AlerterAlors sous prétexte que la banque pour laquelle il n’est qu’un maillon de la chaine (parmi tant d’autres) à des origines douteuse (guerre d’opium) et est trempée dans affaires tout aussi douteuses (quelle banque ne l’est pas ? ) alors cela invaliderait tout son discours ?
Avec ce genre de raisonnement on ne pourrait plus écouter personne – vous y compris.
De grace gardons nous de jeter le bébé avec l’eau du bain.
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AlerterLa seule vraie façon de faire changer de politique ceux qui ont les manettes (et je ne parle même pas de Macron), c’est de les envoyer vivre au milieu des taudis créés par leur gloutonnerie financière, en les privant de l’accès à leurs comptes en banques et leurs réseaux.
Mais comme ça n’est pas possible, c’est foutu.
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AlerterKerviel n’empêche pas la tristesse, loin de là…!
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AlerterAu vu des commentaires qui ont alimenté ce post, je ne vois que deux issues: 1) l’égoisme: se focaliser sur l’instant présent et jouir de la vie sans me préoccuper de ce que sera demain; 2) l’altruisme: se focaliser sur les problèmes sociaux actuels sans me préoccuper de ce que sera demain. Et si quelqu’un essaie de prendre un point de vue plus en hauteur je l’accuserai de « posture », de tromperie, de vice, de pro-GIEC et que sais je encore.
Et bien moi joi je trouve super qu’un ingénieur des Mines prenne ce recul et remette en cause une doxa libérale qui lui a été enseignée dès son plus jeune âge (d’étudiant). Ça me rassure plutôt sur la nature humaine, plus en tous cas que ces commentaires fielleux et bornés.
Pour ceux qui restent convaincus que bon d’accord, il y a bien un réchauffement climatique mais alors non hein, ça peut pas être anthropique, c’est le soleil qui fait des siennes, je poste ce lien vers une conférence du climato-sceptique V. Courtillot (bon géologue par ailleurs) bien décortiqué par un jeune chercheur de l’U de Cergy-Pontoise: https://www.lereveilleur.com/analyse-du-discours-dun-climato-sceptique/
Il y en a d’autres comme ça sur le site du « réveilleur » que je recommande…
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AlerterMais justement, où est la remise en cause quand on ne se réveille que pour des raisons environnementales ? Alors que la pauvreté et les inégalités sociales existent depuis longtemps et que ça suffit à une remise en question, et alors que les risques environnementaux sont connus depuis longtemps aussi.
Je doute non pas de la sincérité, mais de la profondeur et des raisons de la remise en cause.
Dans cette lettre, il nous explique les luttes sociales du passé, et quand il en arrive au présent c’est pour parler d’abord et avant tout du climat.
Oui le climat, le réchauffement, c’est un problème majeur. Oui le réchauffement est certainement lié à l’activité humaine, et il faut le souhaiter si on veut trouver un maximum de solutions.
Mais que peut-on espérer de ceux qui ne voit que ce problème où qui en font le problème n°1 ? En le disant plus clairement, on peut craindre que ces personnes, qui ne se réveillent que lorsque la planète est en danger, seront toutes disposées, et de bonne foi qui plus est, à sacrifier les droits fondamentaux sur l’autel de l’environnement.
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AlerterSans environnement, il n’y aura plus de droits fondamentaux. Le problème n’est pas : Pourrons-nous conserver notre pseudo-démocratie en dépit des changements climatiques mais : Pourrons-nous survivre en tant que civilisation, voire espèce, aux cataclysmes climatiques d’une ampleur inédite qu’annonce la communauté scientifique. L’urgence est là et toutes les stratégies d’évitements ou de dénis ne pourront qu’aggraver le chaos induit par les guerres, famines et épidémies à venir.
Les questions qui nous viendront à l’esprit risquent alors d’être : Qui veut survivre, à quel prix ? Est-ce que les plus évolués d’entre-nous se rassembleront en communautés pour se protéger de leurs frères redevenus sauvages ? Les vivants seront-ils envieux du sort des morts ?
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AlerterC’est justement cette vision que je réfute totalement, parce que le problème est pris à l’envers.
Ce n’est pas le réchauffement climatique qui crée la misère sociale ou l’insécurité matérielle, ou encore la destruction des droits fondamentaux.
Ce sont les actions humaines qui sont à l’origine à la fois du réchauffement et de tout le reste.
Et de ce fait on n’a pas besoin de la question climat pour changer nos orientations politiques.
En empêchant que les plus forts économiquement asservissent les plus faibles et en développant une vraie démocratie qui permette à chacun de vivre dignement, on se dirige forcément sur une meilleure répartition des ressources et une meilleure utilisation de ces mêmes ressources et donc sur une meilleure préservation de l’environnement.
Au lieu de ça on préfère se focaliser sur le climat. De ce fait on occulte totalement la question de fond, à savoir le mode de production et le système politique.
Alors on va continuer encore longtemps à culpabiliser tout le monde pour des pseudo-actions anti réchauffement climatique. Voir par exemple les propositions de certaines organisations pour l’agriculture https://pouruneautrepac.eu/notre-vision/notre-paac-post-2020/
Avec de telles propositions, il faut s’attendre à la faillite de nombreuses exploitations agricoles, des centaines de milliers de personnes en plus dans les rangs des chômeurs ou des travailleurs précaires, une précarisation alimentaire et sanitaire accrues pour tous les consommateurs et une consolidation de la puissance des multinationales qui se fichent pas mal de l’environnement.
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AlerterOui, et notez que « les plus forts » le sont de par l’immensité des terres qu’ils détiennent (puisque l’on parle d’agriculture) ! (On en revient toujours à la propriété lucrative…)
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AlerterCe que vous dites n’est pas exclu du tout ! La ploutocratie a plus d’un tour dans son sac et verrait bien mettre en place ce postulat « la majorité ignare doit suivre ce qu’on vous fait faire pour l’environnement » sans remettre en cause sa responsabilité première. Elle est capable de s’adapter elle-aussi.
En attendant, il y a quand même un problème aussi d’éducation générationnelle voulue par le système occidental; exemple quand je sais que pendant les vacances une bonne partie des jeunes entre 12 ans et 21 ans passent son temps de libre aux Jeux vidéos par exemple. Bonjour l’empreinte CO 2, je me demande si eux ne dépassent pas quelquefois le CO2 émis par un avion moyen courrier ???
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Alertercomme beaucoup je trouve cela un peu grossier et tardif.
cependant, à supposer qu’il est de bonne foi, plutôt que de tirer à boulets rouge sur l’ambulance, j’invite cette personne (très, trop ?) certaine de ses compétences à prendre la mesure de l’humilité qu’il devrait s’infliger après avoir passé tant d’années à vivre dans l’illusion malgré son cursus de « cador ».
Mieux vaut tard que jamais, mais si c’est pour nous faire subir sa nouvelle lubie écolo-réformo-transitionniste au prétexte de « ses capacités » je crains qu’il ne réitère encore les mêmes erreurs malheureuse.
bref, dans un esprit de coopération, j’applaudis des 20 doigts, mais dans mon for intérieur j’attends de voir la suite avant de lui accorder du crédit.
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AlerterEn 1994 dans un article de « La Recherche » à propos de la pollution engendrée par de gigantesques incendies en Indonésie (accentués par l’effet El Nino) un groupe de scientifiques soulignait déjà que le sud est asiatique était recouvert d’un nuage de pollution sur de kilomètres de hauteur et des milliers en longueur et largeur en raison principalement de la combustion du charbon en Inde en Chine et tous les pays du sud-est asiatique.
Ils prévoyaient que cette situation ne pourrait que s’aggraver compte tenu des besoins d’énergie pour accompagner le développement économique et démographique de ces pays, du fait qu’ils disposaient de quantités colossales de charbon sous leurs pieds.
Ils suggéraient en conclusion que, si les pays occidentaux (riches) étaient vraiment conscient des risques engendrés par cette situation, ils devraient financer à leurs frais de très nombreuse centrales nucléaires pour procurer aux populations concernées une énergie très bon marché qui puisse rivaliser avec le charbon.
Il s’agirait la d’une initiative réellement concrète pour lutter à la fois contre le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique.
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AlerterEt on oublie les risques liés au nucléaire ?
On peut aussi faire avec ce que la nature nous offre, et l’intelligence humaine…
Les solutions ne nous viennent pas à l’esprit car il a été formaté par le système dans l’objectif de ne surtout pas réfléchir différemment… pour mieux le servir. (ça sert à ça l’École + les médias)
Du coup tout le monde pense pareil, et on ne voit pas d’issue. Alors qu’elles sont évidentes ! (sans retour à la bougie, ni décimer l’humanité)
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AlerterDans le PDF : « les limites de la croissance sur terre deviendraient évidentes d’ici 2072, ce qui entraînerait un déclin soudain et incontrôlable de la population et de la capacité industrielle »…
Les financier s’en foutent : 2072, c’est dans 53 ans et ils seront tous morts à ce moment là.
Et en attendant ils auront mené la belle vie sans se soucier de leur PROPRE avenir.
Comme disait Ken Livingstone, ancien maire de Londres, « Hang a banker a week until the others improve. »
Il parlait bien sûr des banquiers de la city, grands experts de la finance internationale.
Tant qu’ils ne risqueront pas leur peaux à COURT TERME ils n’auront AUCUNE raison de changer leur comportement.
Et il en va de même pour tous ceux qui pourrissent en toute insouciance (mais en totale connaissance de cause) NOTRE environnement, celui de TOUTES les créatures vivantes de cette planète, les « grands serviteurs de l’état compris car ils sont sans aucun doute les pires en refusant d’imposer des régulations qui seraient bénéfiques à TOUS mais qui pourraient porter atteinte aux profits de leurs « amis ».
Et ensuite ils vont déclarer la guerre et déstabiliser des états qui ne veulent pas jouer le jeu des profits court-termistes.
En notre nom en plus. Quel toupet !!!
Comme le disent nos élites : « Où il y a de la gêne il n’y a pas de plaisir ».
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AlerterTrès beau texte.
Alors ok , on pourra toujours lui reprocher d’avoir mis du temps à comprendre mais bon qui est parfait dans ce bas monde…..
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AlerterPersonnellement, j’invite tous et chacun ici à, pour ainsi dire, « donner sa chance au coureur »… Devant ce mur qui se dresse devant nous et l’effondrement en cours, il ne nous reste plus que ces quelques débris de solidarité à offrir aux récemment convertis… Ouvrons-leur donc les bras! Accueillons-les!!! Qu’avons-nous à perdre?
Tout ce qui importe maintenant c’est de voir que fera ce quant repentant afin de réparer les torts qu’il a infligés à autrui en acceptant de devenir le complice, bien rémunéré, de ses employeurs dévoyés et prédateurs. L’état de grâce n’est pas engendré par la confession ni par la contrition, mais bien au terme de l’ultime réparation par la pénitence… Attendons que ce candidat au repentir nous fasse part, dans sa seconde lettre, celle qui comptera véritablement, publiée par les crises.fr, de ce qu’il s’est imposé comme conduite réparatrice envers ses victimes. Alors seulement, sans doute, nous pourrons juger en connaissance de cause de la sincérité de sa conversion… et de la profondeur de son repentir.
À suivre!…
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AlerterCe qu’on a à perdre, c’est de se tirer une balle dans le pied en ouvrant les bras à de faux convertis qui craignent pour eux-même avant toute chose et sont prêts à sacrifier les autres pour « sauver la planète » (c’est-à-dire eux-mêmes).
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AlerterWaouh, de « faux » convertis…
A ce compte là, vous resterez vite seule dans vos ceritudes, pretresse et devote tout à la fois..
Un peu de tolérance ne ferait pas de mal à certains ici bas.
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AlerterQue vient faire la tolérance ici ? Il ne s’agit pas de tolérance, il s’agit de savoir, parce que les enjeux sont cruciaux, si le discours est crédible. Il s’agit d’avoir un regard critique.
Et je suis loin d’être seule à éprouver de la perplexité devant cette lettre. Ne vous en déplaise…
PS : quand on apostrophe les personnes participantes comme vous le faites, on ne fait pas de leçons de tolérance.
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AlerterLe réchauffement climatique de nature anthropique est une imposture, puisque plus de 95% du CO² présent dans l’air provient de la végétation et des océans. Le CO² dû à l’activité humaine est donc infime, et quand on observe ce que cela représente par secteur économique (industrie, transport, élevage, etc.), on constate que tout changement au niveau de la production industrielle ou du mode de vie de la population se traduirait par une baisse du CO² dans l’air évaluée en dizième ou centième de pourcentage pour des milliers de milliards de dollars qui seraient gaspillés au lieu de servir aux besoins de la population, enrichirait davantage les oligarques qui détiendraient encore plus de pouvoir.
Si on ajoute que plus de 80% des éléments qui contribuent à l’effet de serre (dont l’existence est contesté par certains scientifiques) est composé de vapeur d’eau, de méthane, d’azote et quelques autres gaz, le taux de CO² qui y participe étant de l’ordre de 10 à 15%, celui de nature anthropique est donc égal à 5% de 10 à 15%, soit entre 0,5 à 0,75%.
Voilà ce qui serait à l’origine du réchauffement climatique pour le GIEC et justifie le Green new deal, délirant !
Amazone autre imposture.
Le National institute for space research (Nasa) a produit un graphisme de 1999 à 2019 montrant que les feux de forêt avait été plus important dans le passé. Il est disponible dans mon portail La voix de l’Opposition de gauche.
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AlerterArguments trop simplistes.
Indépendamment de son exploitation politique qui prend effectivement des allures d’imposture, le réchauffement climatique a été largement constaté, par des scientifiques indépendants et par les populations qui en subissent déjà les conséquences.
L’état général de la planète que nous connaissons repose sur un équilibre subtile, situé quelque part entre une Terre glacée et une Terre en quasi-ébullition.
Il n’y a donc pas lieu de relever la quantité phénoménale de gaz a effet de serre déjà présents naturellement, puisqu’elle empêche pour une grande part que la Terre ne soit gelée.
Une quantité importante des éléments impliqués connaît des cycles naturels permanents dans lesquels une part est captée tandis qu’une autre est libérée (quand d’un côté la forêt brûle, de l’autre le plancton capte le CO2… jusqu’à un certain point). L’équilibre de ces phénomènes détermine la température moyenne du globe, qui détermine à son tour la dynamique de ces phénomènes, notamment climatiques. Certains de ces phénomènes concourent à la stabilité des cycles tandis que d’autres tendent à les faire diverger.
Or, l’activité humaine modifie ces cycles en augmentant la quantité d’éléments libérés. Même si l’augmentation est relativement faible, elle conduit déjà à déplacer l’équilibre dans le sens d’un réchauffement. De plus, cette activité détruit les milieux qui participent à ces cycles, potentiellement jusqu’à un point d’équilibre qui pourrait ne plus être supportable pour grand monde (quelques degrés de plus), voire jusqu’à ce qu’on assiste à un emballement des phénomènes.
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AlerterJe poste une série de conférences intitulée : « L’individu et la société. Aliénation et autonomie selon Castoriadis »
Ces cours peuvent donner des outils pour comprendre l’état d’esprit de nos « élites ».
http://université-populaire-de-marseille.net/castoriadis_2013/index.html
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AlerterArticle qui comporte quelques points fondés mais aussi des lacunes et contresens.
Au secours le capitalisme n’apporte pas de réponse au défi du réchauffement climatique et de l’épuisement des ressources naturelles ? Plutôt exact mais ce n’est pas sa spécificité. Cf. le désastre écologique dans les anciens pays du bloc communiste.
Ces 2 phénomènes sont dus pour l’essentiel aux variations des rayonnements solaires et à la gigantesque augmentation de la population mondiale (permise par le progrès scientifique).
L’esclavage caractérisait surtout les sociétés antiques/traditionnelles non capitalistes. Bien plus que les élans de morale, on a été disposé à abolir l’esclavage quand la main d’oeuvre est devenue + abondante et + productive. Quand elle était rare, on attachait les travailleurs à leur lieu de travail. Quand elle devient surabondante, on les jette. L’esclavage n’a qu’un certain temps financé l’accumulation de capital aux débuts de la révolution industrielle mais ensuite on l’a aboli.
La tare spécifique au capitalisme qui le condamne à terme, c’est qu’il repose sur un postulat faux : l’hypothèse d’une croissance et d’une accumulation sans fin dans un monde qui est matériellement limité.
Quand on approche la limite, le système devient inopérant, défi environnemental ou pas, car une fois que la capacité de production dépasse les besoins, le capitalisme détruit le profit qui est son fondement et détruit la distribution des revenus qui permet à des consommateurs d’écouler ses productions.
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AlerterL’esclavage caractérise surtout les systèmes qui permettent à certains d’utiliser de la main d’oeuvre gratuitement. L’esclavage a été pratiqué aussi dans des modes capitalistes de production, y compris dans l’antiquité.
Quant aux anciens pays du bloc communiste, ont-ils été vraiment communistes ? Certains parlent de capitalisme d’Etat. Et quoi qu’il en soit c’est surtout l’urss stalinienne (et donc productiviste, tout comme le capitalisme) qui a créé des désastres écologiques.
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AlerterLe bon sens me dit que peu importe que les infrarouges réémis soient captés sur les 10 premiers mètres, ou sur toute l’épaisseur. Car les couches supérieures sont ensuite réchauffées par convection, de la même quantité que si les infrarouges les avaient atteintes. (la quantité d’énergie réémise ne change pas) Par convection l’atmosphère entière se réchauffe.
Et la couche supérieure de l’atmosphère réémet la chaleur qui lui aura été ainsi transmise, par rayonnement infrarouge dans l’espace. (en plus du rayonnement solaire qu’elle réfléchit directement)
Le réchauffement climatique est du à ce que la transparence aux infrarouges (que ce soit sur 10m ou sur 80 km de l’épaisseur), diminue avec le CO2…
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AlerterJe n’arrive pas à comprendre qu’une recherche Google renvoie presqu’ aucun retour sur ce nom sauf les crises.
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