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22.août.201522.8.2015 // Les Crises

Varoufakis révèle le Plan B secret de la Grèce, et fait face à des accusations de trahison

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Source : The Telegraph, le 26/07/2015

L’ancien ministre des finances grec Yanis Varoufakis affirme qu’il était autorisé par Alexis Tsipras à réfléchir à un système de paiement parallèle.

Yanis Varoufakis affirme qu’il bénéficiait d’une autorisation pour planifier un système bancaire parallèle Photo: Kostas

Par Ambrose Evans-Pritchard

Une cellule secrète au sein du ministère des finances grec a piraté le système informatique du gouvernement et établi les plans d’un système de paiement parallèle qui pourrait être basculé des euros aux drachmes d’une simple pression sur un bouton.

Les révélations ont provoqué une tempête politique en Grèce et ont confirmé combien le pays était près d’employer des mesures drastiques avant que le premier ministre Alexis Tsipras ne cède aux demandes des puissants créanciers européens, sachant que son propre cabinet ne soutiendrait pas une si dangereuse confrontation.

Yanis Varoufakis, l’ancien ministre des finances, a expliqué à un groupe d’investisseurs à Londres qu’une équipe, composée de cinq personnes, sous son contrôle a travaillé pendant des mois à une stratégie alternative, si la Banque Centrale Européenne coupait les fonds d’urgences alloués au système financier grec, ce qui s’est produit après la rupture des négociations et que Syriza fit appel à un référendum.

Les transcriptions ont été divulguées au journal grec Kathimerini. La conversation téléphonique a eu lieu une semaine après qu’il a démissionné de son poste de ministre des finances.

« Le premier ministre, avant que nous gagnions l’élection en janvier, m’avait donné le feu vert pour venir avec un Plan B. J’ai alors réuni une équipe compétente, une petite équipe, car ce projet devait être totalement gardé secret pour des raisons évidentes. »

Yanis Varoufakis (à droite), l’ancien ministre des finances, avec le premier ministre Alexis Tsipras

Monsieur Varoufakis recruta un spécialiste de l’université de Colombia pour aider à gérer la logistique. Placé devant un mur d’obstacles, l’expert pénétra au sien du logiciel informatique de l’administration fiscale – alors sous le contrôle de l’UE-FMI et de la Troïka – afin d’obtenir les comptes de réserve et les numéros de dossiers de chaque contribuable. « Nous décidions de pirater le logiciel informatique de mon propre ministère. »

Ces révélations ont été faites à un groupe de fonds souverains, des fonds de pensions, et des sociétés d’assurance vie, plusieurs en provenance d’Asie, invitées à participer au « Greek day » le 16 juillet par l’Official Monetary and Financial Institutions Forum (OMFIF).

Monsieur Varoufakis a affirmé au Telegraph que les citations étaient exactes mais que certains comptes-rendus dans la presse grecque, laissant à penser qu’il avait projeté un retour à la drachme depuis le début, avait été déformés.

« Le contexte de tout cela est qu’ils veulent me présenter comme un ministre des finances malhonnête, et m’ont accusé de trahison. Tout ceci est une tentative d’annuler les cinq premiers mois de ce gouvernement et de le reléguer aux poubelles de l’Histoire. »

« Cela déforme totalement mon but qui était de disposer d’un système de liquidité parallèle. J’ai toujours été complètement opposé au démantèlement de l’euro parce qu’on ne sait jamais quelles forces obscures cela pourrait libérer en Europe. »

L’objectif du piratage du système informatique était de permettre au ministère des finances d’opérer des transferts numériques en un clic. Les paiements auraient été « des reconnaissances de dettes » basés sur une expérience californienne après la crise de la Banque Lehman.

Un système bancaire parallèle de ce type autoriserait le gouvernement à créer des liquidités en euros et à contourner ce que Syriza a qualifié « d’étranglement financier » perpétré par la BCE.

« C’était très avancé. Très vite, nous aurions pu l’étendre, en utilisant des applications sur smartphones, et cela aurait pu devenir un système parallèle opérationnel. Bien sûr, cela aurait été libellé en euros mais cela aurait pu être converti en une nouvelle drachme au pied levé. »

Monsieur Varoufakis a prétendu que l’utilisation de méthodes clandestines étaient nécessaire depuis que la Troïka avait pris en charge le trésor public au sein du ministère des finances. « C’est comme si le trésor public au Royaume-Uni était contrôlé par Bruxelles. Je suis sûr que lorsque vous entendez ces mots vos cheveux se dressent sur votre tête », relatent les transcriptions.

Monsieur Varoufakis a affirmé qu’une demande d’autorisation aurait alerté la Troïka immédiatement qu’il planifiait une contre-attaque. Il était prêt à activer le mécanisme dès le feu vert du premier ministre, mais il n’est jamais venu.

« j’ai toujours dit à Tsipras que ça ne se ferait pas sans heurts mais que c’est le prix à payer pour la liberté », a-t-il expliqué au Telegraph.

« Mais, le moment venu, il a réalisé que c’était simplement trop difficile. Je ne sais pas quand il a pris cette décision. Je l’ai seulement appris explicitement pendant la nuit du référendum, et c’est pourquoi j’ai remis ma démission. » Monsieur Varoufakis voulait s’emparer de la dynamique de l’écrasante victoire du vote, mais a été mis en minorité.

Il a insisté que son objectif a toujours été d’aller vers une offensive légale et financière dans la zone euro – plaçant les créanciers de la Grèce dans une position où ils agiraient hors du cadre juridique des traités de l’UE s’ils imposaient un Grexit – mais sans jamais suggérer que Syriza avait un mandat pour envisager des étapes plus radicales si tout le reste échouait.

« Je pense que les Grecs nous ont autorisés à poursuivre énergiquement et vigoureusement la négociation au point de dire que si nous n’obtenons par un accord viable, alors nous devrions considérer nous en aller », a-t-il expliqué dans l’enregistrement.

« [Le ministre des finances allemand Wolfgang] Schauble croit que la zone euro n’est pas viable dans l’état actuel. Il pense qu’il doit y avoir des transferts fiscaux et un certain degré d’union politique. Il pense que pour qu’une union politique fonctionne sans être une fédération, sans la légitimité que peut procurer un parlement fédéral proprement élu, que confère un gouvernement exécutif, cette dernière doit être construite d’une manière très disciplinée. »

« Et il m’a dit explicitement que le Grexit allait le munir d’un pouvoir de dissuasion suffisant pour imposer aux Français ce à quoi Paris a jusqu’à présent résisté : un transfert de souveraineté budgétaire de Paris à Bruxelles. »

Monsieur Varoufakis a dit au Telegraph que M. Schauble a décidé que la Grèce devait être expulsée de l’euro, et qu’il prend simplement son mal en patience, sachant que le dernier plan de sauvetage est condamné à échouer.

« Tout le monde sait que le Fonds Monétaire International ne veut pas prendre part au nouveau programme, mais Schauble insiste sur sa participation comme condition préalable à de nouveaux prêts. J’ai une forte suspicion qu’il n’y aura pas d’accord au 20 août. »

Il a affirmé que les autorités de l’UE pourraient devoir puiser davantage dans le fonds de stabilité européen (FDSE) entraînant la Grande-Bretagne plus profondément dans la controverse depuis qu’elle contribue à ce dernier. A la fin de cette année, il sera clair que les rentrées fiscales seront loin des objectifs, et le taux de la dette publique grecque sera proche des 210% du PIB.

« Schauble dira alors qu’il s’agit encore d’un échec. Il nous mène en bateau. Il n’a pas abandonné son projet d’expulser la Grèce de l’euro. »

Source : The Telegraph, le 26/07/2015

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

ÉCONOMIE

Varoufakis révèle le Plan B secret de la Grèce, et fait face à des accusations de trahison

« Je pense que les Grecs nous ont autorisés à poursuivre énergiquement et vigoureusement la négociation au point de dire que si nous n'obtenons par un accord viable, alors nous devrions considérer nous en aller », a-t-il expliqué dans l'enregistrement.

Source : The Telegraph

Commentaire recommandé

Bece // 22.08.2015 à 08h47

Varoufakis est décidément à l’honneur! je m’interroge sur ce que cela pourrait signifier:

Il a montré, tout au long de ces derniers mois, dans son duo avec Tsipras, un jeu politique personnel, avec coups d’éclat et rebondissements , qui n’atteste pas d’une volonté d’aider le peuple à s’émanciper.
Il s’exonère aujourd’hui d’une autocritique sur son aveuglement théorique qui a contribué aux conséquences dramatiques que l’on sait pour le peuple grec, montre un déni de ses erreurs (et la compétence indéniable me semble plutôt aggravante), voire une tendance à l’apologie personnelle (Voir aussi le Monde Diplo de ce mois).
Dans cet entretien, tout en s’opposant à la capitulation acceptée par Tsipras,
il n’affirme pas une conviction ferme en faveur d’une sortie de l’Euro
S’il est présenté comme en rupture avec le système, par Sapir en particulie,r qui le couve de son indulgence admirative, il bénéficie d’une popularité qu’il doit aux médias du système.
Le dernier billet de Sapir qui met en évidence sa rupture avec le système, sa popularité, sa représentation symbolique qu’il doit justement au personnage médiatisé… et sa moto, ne me convainc pas (Hollande avait bien un scooter?). Pourquoi en faire ce leader charismatique au détriment, par exemple, de la présidente du parlement qui a présidée la commission sur l’illégitimité de la dette? N’est-ce pas continuer à prendre le peuple pour des enfants qui ont besoin de héros pour s’endormir?
je crois qu’il faut s’Interroger si nous voulons enfin sortir de la servitude consentie. Il y a un jeu compliqué qui se dessine entre les volontés de puissance américaine et allemande sur la pauvre proie que sont les peuples européens, avec des intérêts à la fois convergents et opposés. je crains qu’il n’aboutisse a une nouvelle étape de gouvernement de l’euro qui pourrait satisfaire les 2 prédateurs et durcir un peu plus les chaînes pour les peuples.

36 réactions et commentaires

  • Caliban // 22.08.2015 à 01h20

    Merci pour cet article.
    Accuser Varoufakis de traîtrise c’est aussi stupide que louer la clairvoyance de Tsipras.

      +14

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  • dissy // 22.08.2015 à 01h45

    En tout cas en voici un qui ne risque pas d’être réélu le 20 septembre,le ministre d’ANEL junior partner de la coalition avec Syriza.

    En visite sur l’île de Kos:

    https://www.youtube.com/watch?v=dpJCxcP6Qug

    https://www.youtube.com/watch?v=mxKYBrwVeRw

      +2

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  • Outis // 22.08.2015 à 08h00

    « logiciel informatique de l’administration fiscale – alors sous le contrôle de l’UE-FMI et de la Troïka »

    Que le logiciel de l’administration fiscale grecque soit sous le contrôle d’agents étrangers, c’est quoi ?

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  • Bece // 22.08.2015 à 08h47

    Varoufakis est décidément à l’honneur! je m’interroge sur ce que cela pourrait signifier:

    Il a montré, tout au long de ces derniers mois, dans son duo avec Tsipras, un jeu politique personnel, avec coups d’éclat et rebondissements , qui n’atteste pas d’une volonté d’aider le peuple à s’émanciper.
    Il s’exonère aujourd’hui d’une autocritique sur son aveuglement théorique qui a contribué aux conséquences dramatiques que l’on sait pour le peuple grec, montre un déni de ses erreurs (et la compétence indéniable me semble plutôt aggravante), voire une tendance à l’apologie personnelle (Voir aussi le Monde Diplo de ce mois).
    Dans cet entretien, tout en s’opposant à la capitulation acceptée par Tsipras,
    il n’affirme pas une conviction ferme en faveur d’une sortie de l’Euro
    S’il est présenté comme en rupture avec le système, par Sapir en particulie,r qui le couve de son indulgence admirative, il bénéficie d’une popularité qu’il doit aux médias du système.
    Le dernier billet de Sapir qui met en évidence sa rupture avec le système, sa popularité, sa représentation symbolique qu’il doit justement au personnage médiatisé… et sa moto, ne me convainc pas (Hollande avait bien un scooter?). Pourquoi en faire ce leader charismatique au détriment, par exemple, de la présidente du parlement qui a présidée la commission sur l’illégitimité de la dette? N’est-ce pas continuer à prendre le peuple pour des enfants qui ont besoin de héros pour s’endormir?
    je crois qu’il faut s’Interroger si nous voulons enfin sortir de la servitude consentie. Il y a un jeu compliqué qui se dessine entre les volontés de puissance américaine et allemande sur la pauvre proie que sont les peuples européens, avec des intérêts à la fois convergents et opposés. je crains qu’il n’aboutisse a une nouvelle étape de gouvernement de l’euro qui pourrait satisfaire les 2 prédateurs et durcir un peu plus les chaînes pour les peuples.

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  • Victor // 22.08.2015 à 08h55

    La réaction et l’analyse de Jacques Sapir du 30 juillet 2015
    http://russeurope.hypotheses.org/4160#_ftn1

    (c’est déjà de l’ancienne Histoire et depuis celle-ci donne entièrement raison à Varoufakis)

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  • Maria // 22.08.2015 à 09h16

    Varoufakis est sûrement le pire de toute cette bande de traitres . Ces pseudo-révélations à postériori font penser aux méthodes de la CIA . Syriza dans son ensemble n’était qu’un leurre européïste . Aujourd’hui les grecs n’ont personne pour les sortir de l’enfer .

      +22

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    • Ignotus // 22.08.2015 à 12h25

      A Maria,

      Erreur, les Grecs ont un parti politique qui veut les sortir de cette situation: EPAM
      https://epaminternational.wordpress.com/about/francais/qui-sommes-nous/

      Et voici les articles en francais, articles qui pourraient être repris sur ce site.
      https://epaminternational.wordpress.com/category/french-posts/

      Et un communiqué de soutient de l’UPR
      http://www.upr.fr/actualite/monde/communique-soutien-coordination-dathenes-participation-lupr-lepam-lipu-aux-elections-europeennes

      Ils ne sont pas seuls, nous ne sommes pas seuls.

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    • FifiBrind_acier // 22.08.2015 à 18h55

      Maria,
      Je vous trouve excessive. Varoufakis dit clairement les choses, c’est sans doute le seul dans cette affaire:  » Nous avons trahi la majorité des Grecs. » Il est cohérent, il a démissionné.

      La majorité de Syriza était contre une sortie de l’ euro.
      Varoufakis a fait son travail de Ministre des Finances, il faut lui rendre ce mérite.
      Il a essayé de mettre en place un système qui permette à l’économie grecque de survivre si la Grèce était exclue de la zone euro. Car c’était bien la menace qui a été agitée pendant 6 mois.

      Si la Grèce avait été exclue de la zone euro, sans que rien n’ait été prévu, vous auriez dit qu’il était incompétent. Il a fait son boulot, c’est tout.
      La question reste à poser à Tsipras, savoir pourquoi il n’a pas été jusqu’au bout du plan B?
      Car la décision de rester dans l’euro, c’est Tsipras qui l’a prise.

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    • DCM // 22.08.2015 à 21h04

      Vous oublier Zoé, la Présidente du Parlement Grec qui devrait sortir de sa boite dans pas longtemps.

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  • Koui // 22.08.2015 à 09h44

    Les grecs n’ont qu’à aller se jetter sur les mitrailleuses allemandes mais au lieu de ça ils tergiverssent. Quelle bande de traîtres laches vendus aux boches yankees. La Liberté ou la mort c’était une belle affiche mais cette bande de playboys à gâche le show. Reste les espagnols les portos et les roucouleurs de Rome mais ils font trop les beaux pour aller sauter sur les mines. Il va falloir y aller nous même. Julie, fait préparer mon scooter!

      +11

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    • Alfred // 22.08.2015 à 10h01

      Une trahison de plus et hop ça parle de mitrailleuse et de liberté ou la mort. Si c’est pour les images d’épinal ok mais concrètement ça mène à quoi. Si c’est sérieux il faudrait quitter l’adolescence et aller faire un stage Soudan du sud ou en Syrie … Vous n’avez rien à perdre? Pas de maman? Pas de femme et pas d’enfants?
      Il faut arrêter avec ces discours-leures qui sont aussi vides et traitres que tous les Hollande et tsipras.
      Je suis d’extrême gauche mais je me rappelle de lo et du npa qui ont participé à la fabrique de l’inaction et de la léthargie avec les promesses de grand soir.
      Effectivement je suivrai bien plus volontiers Zoé que yanis mais en France nous n’avons ni l’un ni l’autre. En attendant le discours de sapir sur la constitution d’un front anti-euro par delà les clivages droite-gauche me paraît porter plus de potentialités pratique que vos slogans.

        +35

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  • Victor // 22.08.2015 à 10h45

    « Une théorie à la mode, tant dans les milieux d’extrême-gauche que dans certains milieux souverainiste, prétend aujourd’hui que ce résultat, la capitulation du 13 juillet, était inscrit dans le programme de SYRIZA. C’est une reconstruction des faits qui ne résiste pas à l’analyse. »

    Jacques Sapir : http://russeurope.hypotheses.org/4225

    Autrement dit il n’y a pas de complot de la part de Tsiparas ni de la direction de Syrisa mais des choix politiques liés à des raisons idéologiques. Au cours de ce processus dont il était parti prenante, Varoufakis a évolué et changé d’option pour en arriver à son Plan B.

      +10

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  • georges glise // 22.08.2015 à 10h47

    apparemment, la plateforme de gauche a fait sécession, et son groupe a plus de députés qu’aube dorée. j’espère que varouf adhèrera à ce nouveau groupe, et qu’aux prochaines législatives ils présenteront des candidats partout en grèce.

      +6

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    • Charles Michael // 22.08.2015 à 19h54

      La prétention de l’eurogroup est de fixer le destin de la Grèce pour les décennies à venir et par là clouer tous ses membres à l’ordre libéral administré par l’Allemagne.
      Dans le chaos financier et économique actuel en Europe Occidentale, je leur souhaite bien du plasir.
      sans même y rajouter la soumission à la désastreuse politique US en Ukraine (les éléveurs remercient Bruxelles et ses sanctions) comme au Moyen Orient (voir l’afflux de réfugiés venant des zones de Nos guerres).

      Il est facile de comprendre la démission de Tsipras et son calcul. Cela reste cependant du très court terme et repose sur au minimum un statut quo économique et social.
      Comme tout est fait dans cet accord pour justement accentuer la paupérisation et renforcer les grands groupes, le retour de la pensée OXI ne fera que se confirmer et s’amplifier.

      Outre l’Unité Populaire prête à accueillir d’autres Syriziens, (à terme les 2/3) les partis nationalistes et le KKE feront une guerre incessante aux débris Pasok-ND, au Vouli mais aussi dans la rue à chaque nouvelle mesure scélérate mise en application.

      Quel que soit le résultat des élections de Septembre on peut s’attendre à de nouvelles assez rapidement: 62 % de Non, ça ne s’efface pas si vite.

        +3

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  • georges glise // 22.08.2015 à 10h49

    mais il va peut-être y avoir un gouvernement de coalition ND+PASOK+SYRIZA(tsipras)

      +1

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    • Victor // 22.08.2015 à 11h02

      Tsiparas table effectivement sur cette coalition (ND+Pasok+Potami) dans laquelle lui et les siens de Syrisa seraient encore majoritaires. En précipitant les élections avec sa démission il veut couper l’herbe sous le pied au courant de gauche radicale qui vient de quitter Syrisa avec ses élus pour constituer « Unité Populaire » courant du « NON » au mémorandum, qui pourrait garder une grande influence dans l’électorat.

        +10

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  • couci couça // 22.08.2015 à 11h20

    Ce ne sont pas des pseudos révélations a postériori puisqu’elles ont été fournies quasi au moment de la capitulation de Tsipras qui avait « le revolver sur la tempe ».
    Mais effectivement tout ceci nous rappelle que l’UE et la Troïka pour faire court contrôle de façon anormale les états et les gouvernements dits démocratiques .
    Ici Syriza a bien été élu par une majorité d’électeurs .
    Ici ne s’agit en rien d’un coup d’état que je sache .
    Mais par contre ça ressemble bien à un fiasco .
    Je dis ça ressemble bien car je suis loin malgré mes efforts pour comprendre d’avoir le sentiment de détenir toutes les infos .
    Limites de la démocratie dans des temps houleux où il est bine difficile de savoir qui détient le pouvoir réel ?

      +3

    Alerter
  • Victor // 22.08.2015 à 13h58

    A la lecture de cet article on peut trouver une certaine ambiguité dans l’attitude de Varoufakis dans le sens où tout en étant parfaitement conscient et préparé à l’inflexibilité des créanciers et de l’Eurogroupe il a tout de même laissé faire ou du moins insuffisamment alerté. C’est – encore une fois – Jacques Sapir qui donne l’explication :
    « On peut aussi penser que Varoufakis, alors en pleine évolution personnelle, aurait pu et dû prendre plus de contacts avec l’aile gauche de SYRIZA et trouver en son sein des appuis politiques qui lui auraient peut-être permis de modifier le rapport des forces[11]. Mais, il faut aussi savoir qu’en avril et mai 2015 Varoufakis négociait pied à pied avec l’Eurogroupe et la Commission européenne. Or, il n’y a que 24 heures dans une journée…

    Cependant, quelle que soit la date que l’on retient, il est évident que le jeu était ouvert jusqu’au référendum du 5 juillet. Encore une fois, l’affirmation selon laquelle la capitulation du 13 juillet était inscrite dans le programme de SYRIZA est un mensonge ou, à tout le moins, prend des libertés avec la réalités des faits. Elle fait fi des affrontements et des débats qui se sont déroulés de janvier à juin. Ce que l’on peut par contre dire c’est qu’à avoir limité le débat aux instances centrales de SYRIZA Varoufakis a très probablement affaibli sa position et s’est enfermé dans le piège dont il fut la victime.

    http://russeurope.hypotheses.org/4225#_ftnref10

      +4

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  • Julian // 22.08.2015 à 15h08

    J’ai mis du temps à comprendre.

    Internationaliste-européiste, Varoufakis rêve d’abord de sauver l’euro.

    S’il avait vraiment voulu œuvrer à une sortie de crise, il aurait milité pour que le gouvernement Tsipras se saisisse de la perche tendue par Schäuble : un grexit temporaire susceptible de permettre un rebond économique sur 5 ans.

    Lui et Tsipras sont-ils des leurres? Des marionnettes très sophistiquées ?

    Une certitude : certains cercles dirigeants europathes ( notamment ceux qui espèrent profiter du contexte pour « pousser » un gouvernement de l’euro) me semblent beaucoup, beaucoup, beaucoup plus forts, puissants et manipulateurs que nombre de ceux qui écrivent dans ce blog l’imaginent.

      +16

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  • BA // 22.08.2015 à 15h44

    LE FIGARO : Yanis Varoufakis rencontrera Arnaud Montebourg ce week-end. Show médiatique ou début d’une alliance prometteuse ?

    JACQUES SAPIR : Certainement les deux, car ce sont deux fortes personnalités et par ailleurs deux personnes qui savent bien utiliser les symboles dont ils sont porteurs ! On peut compter sur Arnaud Montebourg, comme sur Yanis Varoufakis, pour faire le Show le 23 août à la « Fête de la Rose » de Frangy-sur-Bresse [22]. Ce qui, d’ailleurs, est dans la logique des choses et n’est pas nécessairement un obstacle. Faire le Show est ainsi une garantie pour les médias parlent de vous et de vos projets. Mais, ce serait une erreur profonde de n’y voir qu’un Show. En fait, l’enjeu de cette rencontre est bien réel et dépasse de loin le « coup » médiatique. Cet enjeu réside dans la potentialité d’associer à cette alliance, qui est en train de prendre forme, des segments des forces socialistes et socio-démocrates. Car, cette alliance anti-Euro qui est en gestation en Europe implique pour réussir la désarticulation des appareils socialistes (ou socio-démocrates) actuellement existant et qui sont devenus le principal obstacle à la mise en œuvre de politiques alternatives en Europe. On peut d’ailleurs noter les craintes que cette dynamique inspire aux hiérarques socialistes en la jugeant à l’aune du fiel et de la haine que déversent le NouvelObs et Rue89 sur les deux hommes [23]. Cette désarticulation nécessaire est la première phase d’un processus de reconstruction, sur des bases largement différentes. On peut constater, d’ailleurs, que cela ne se réduit pas à ces appareils. Le débat qui travers le PCF, et qui oppose une partie de sa direction à une partie de sa direction sur ce point [24], est tout aussi important même s’il est plus feutré, car la direction du PCF sait comment étouffer l’expression publique d’un débat. De ce point de vue, Arnaud Montebourg, mais cela vaut aussi pour les fameux « frondeurs » du PS, devra très rapidement clarifier sa position vis-à-vis de l’Euro car, entre cette alliance anti-Euro et les forces sociales-libérales qui survivront, il n’y aura rapidement plus de place.

    http://russeurope.hypotheses.org/4225

      +7

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  • BEYER Michel // 22.08.2015 à 16h58

    Je partage une grande partie des interrogations de @Bece. J’ai relu plusieurs fois les réflexions de Jacques Sapir sur son blog, dans l’article cité plus haut. J’ai aussi écouté la version longue de la vidéo d’Eric Toussaint concernant l’audit de la dette grecque.
    Jacques Sapir nous dit que Varoufakis a évolué. Je le crois volontiers. Mais il a beaucoup de chemin à faire. Il est quand même, au même titre que Tsipras, très responsable de ce qui est arrivé le 13 juillet avec la signature du nouveau memorandum. Jacques Sapir l’excuse par son emploi du temps chargé. Il n’en demeure pas moins qu’il n’a pas fait beaucoup d’efforts pour se rapprocher des opposants de Syriza au memorandum.
    A mon âge, j’ai été « cocufié » souvent en politique. En 2012, je ne me considère pas « cocufié ». Je savais que Hollande allait procéder comme il le fait. Il s’agissait de se débarrasser de Sarkozy. Ce n’est pas glorieux, j’en conviens.
    Jacques Sapir nous appelle à éviter le sectarisme. Il nous fait aussi une brillante démonstration sur la nécessité d’un rassemblement dépassant le clivage gauche/droite. Je connais certains personnages avec qui je n’ai aucune affinité, comme Dupont-Aignan. Je connais, grossièrement peut-être, ses positions….comme celles de Chevènement. Mais quelqu’un connaît les positions d’Arnaud Montebourg, en dehors du « m’as-tu-vuisme »?
    Je sais que pour réaliser ce grand rassemblement, je le réclame depuis longtemps, il faudra mettre son mouchoir par-dessus beaucoup de choses. Mais j’ai le droit aussi d’être méfiant.
    C’est évident de grandes divergences existent. J’espère que personne ne viendra masqué. En 2005, Fabius a tenté de nous abuser, sans succès. Je souhaite que cette lutte pour sortir de L’Euro soit menée dans la clarté.
    Je parle déjà avec la certitude que cela va arriver….bien que très âgé, je suis optimiste.

      +10

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    • FifiBrind_acier // 22.08.2015 à 19h11

      Sortir de l’ euro pour mieux rester dans l’ UE, c’était déjà le point de vue de Jacques Généreux:
      « La priorité c’est de sauver l’Europe, pas l’euro ».

      http://rue89.nouvelobs.com/2013/11/16/jacques-genereux-priorite-cest-sauver-leurope-leuro-247475

      Il y a 10 pays qui n’ont pas l’euro, toutes les directives européennes s’y appliquent pareillement.

      http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/csr2014/overview_recommendations_2014_by_member_state.pdf

      La souveraineté monétaire n’est qu’un partie de la souveraineté. C’est mieux sur le plan économique d’avoir le franc, la drachme ou la lire, plutôt que le mark, mais cela ne change rien à la nature de l’UE.

        +6

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    • Julian // 22.08.2015 à 20h11

      @Beyer

      Il est naturel que nous restions sur nos gardes parce que nous venons tous de familles politiques différentes…aussi nombreuses et variées que l’étaient les tribus gauloises.

      Pourtant, il est plus qu’urgent de hiérarchiser nos… détestations.

      Plus que temps surtout de donner notre adhésion (évidemment temporaire) à un courant trans-partis. Peut-être à un homme ou une femme, porte-étendard de notre volonté de combattre, et pourquoi pas de briser la dictature bruxelloise et financiariste.

      L’élection présidentielle fut (initialement) conçue avec l’objectif de pouvoir CONTOURNER les partis omniprésents, qui ont toujours l’ambition d’accaparer, ou d’empêcher,c’est le cas, le débat public.

      Le surgissement d’un candidat réunissant les opposants à la dictature européiste (de plus en plus nombreux) est tout à fait possible possible.

      Car l’élection se jouera (comme celle de 2002) avec des candidats réunissant 17 à 20 % des voix au premier tour !

      N’oublions pas 2005. TOUS les grands médias favorables au oui. TOUS les partis ayant des députés favorables au oui… Et le coup de tonnerre final.

      L’élection présidentielle est la seule opportunité -par le vote- d’espérer renverser la table.

      Je suis convaincu qu’il nous faut susciter une candidature de rupture ( et pourquoi pas à partir de ce blog ,après tout, il réunit 4000 adhérents, c’est à dire plus que les troupes de de Gaulle à Londres à l’été 40 !!!).

      Économiste comme Sapir, philosophe-citoyen comme Onfray, il en est d’autres sans doute et pourquoi pas un élu politique ayant des options claires sur l’UE, l’euro, l’Otan, le TAFTA… Nos concitoyens ont un furieux besoin d’entendre un langage cohérent, qui leur dévoile la réalité complexe, qui leur ouvre une perspective.

      Sinon, nous savons tous à quel sein nous serons quasi obligés de nous vouer… si nous ne voulons pas voter pour les partis collabos du système, par abstention ou vote nul et blanc !

        +11

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      • Maria // 22.08.2015 à 21h39

        Vous oubliez que l’élection présidentielle se joue déjà en grande partie entre les maires qui choisissent vos candidats . Lors d’une réunion pré-électorale organisée par celui qui est ensuite devenu notre maire, je lui ai demandé à qui il donnerait sa signature pour la présidentielle si il était élu . J’ai été conspuée par la salle toute entière,  » on n’est pas ici pour faire de la politique  » …etc…etc… Malgré tout il va la donner sa signature, et vu le gaillard je devine à qui . C’est pas lui qui nous sortira de l’UE .

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        • Wilmotte Karim // 23.08.2015 à 12h46

          « une réunion pré-électorale »
          ” on n’est pas ici pour faire de la politique ”

          Ils pensaient être là pour quoi?

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      • BEYER Michel // 22.08.2015 à 22h37

        Il faudra peut-être à un moment ou un autre une traduction électorale…..mais pour l’instant ce n’est pas le problème. Je crains même que ce soit la meilleure façon d’échouer.

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        • Julian // 22.08.2015 à 23h09

          Supposons.

          Et alors. Votre piste ?

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          • hiatus // 24.08.2015 à 22h19

            « L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes. »

            Parlez-en à vos voisins, amis, collègues de travail, famille, organisez des lectures publique de ‘laudato si`’ dans votre paroisse, agissez.

            « La tâche est immense, par quoi commencer? Par tous les bouts! »

            Les partis politiques de tout bord, et les syndicats ne font concrètement que contribuer à maintenir ce système moribond.

            Pour mémoire, en 1936 le mouvement populaire n’était dirigé ni par les syndicats ni par les partis politique de l’époque, aux contraires ceux-ci se sont efforcés de l’affaiblir: – il faut savoir arrêter une grève -.

            Le Conseil National de la Résistance a su unir des gens venant d’horizon différents sans distinctions d’appartenance politique ou de religion.

            Aujourd’hui le film « Les jours heureux » est diffusé aussi bien par l’UPR que la CGT, pour moi c’est un signe d’espoir que tout n’est pas encore irrémédiablement perdu.

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            • hiatus // 24.08.2015 à 22h23

              « Travailleurs », cela comprend aussi les commerçants, artisans, « petits et moyens entrepreneurs », agriculteurs ( hors agriculture industrielle ),

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  • stephp // 22.08.2015 à 23h56

    A propos de la notion de souveraineté, des partis politiques en France, de l’Euro, du fédéralisme, des Etats-unis, de l’Allemagne, Mme Marie-France Garaud a dit très clairement les choses ce jeudi matin :

    http://www.franceculture.fr/emission-l-invite-des-matins-d-ete-l-invite-des-matins-2015-08-20

    Les points marquants de son intervention : L’Etat français n’existe plus, l’Allemagne s’est mué en IVe Reich, il est impératif de sortir de l’Euro.

    Note: âmes sensibles s’abstenir ! Le pauvre (et minable) journaliste qui l’interrogeait est encore sonné, mais il l’a bien cherché.

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    • Papagateau // 25.08.2015 à 00h26

      Le point clé de la vidéo : la France a mis dans sa constitution que les lois européennes étaient supérieures à la constitution française, tandis que le conseil constitutionnel allemand (cours de Karlsruhe) a dit que les décisions du parlement allemand étaient supérieures.
      C’est à dire que les droits de l’Allemagne sont légalement supérieurs à ceux de tout autres pays européens.

      Quand un pays à des droits supérieurs sur les autres sans réciprocité , ça s’appelle un protectorat ou une relation coloniale.
      Jusqu’à maintenant, les citoyens français n’ont pas accès aux élections de cette chambre « européenne » supplémentaire qu’est le parlement allemand , ni directement, ni indirectement. Seul les citoyens allemands ont le droit d’y envoyer des députés.
      Par conséquent, la France, et tout les pays de l’Union européenne , sauf l’Allemagne, sont juridiquement des colonies ou protectorat allemands.
      Conclusion : la France n’est plus juridiquement une démocratie.
      Les appels à défendre la démocratie servent à tout sauf à défendre la démocratie. Même la démocratie formelle.
      Il faut voir le sourire coincé la journaliste …

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  • Patrick Luder // 23.08.2015 à 06h14

    On ne fait pas l’histoire avec ce qui ne c’est pas fait. Varoufakis à préparé une action qui est tombée à l’eau … dommage ou pas? on ne le saura pas, car la roue à tourné et la situation n’est désormais plus la même, et si le peuple grecque décide de retourner à la Drachme ou de sortir de l’EU, ce ne sera plus dans les mêmes circonstances.

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  • oulala // 23.08.2015 à 15h07

    au billard à 3 bandes, sont-ils les meilleurs?
    varoufakis à quitté tsipras avant que celui-ci n’accepte le memorandum. il ne peut donc pas être taxé d’une quelconque complicité dans cette décision…
    les grecs le savent.
    SI il se présentait aux élections et SI il était élu…. il se dépêcherait de revoir (définitivement?) ce memorandum mortifère… et d’appliquer un plan B… cela ne fait aucun doute, et les grecs le savent pertinemment bien!
    en attendant, la grèce a touché les fonds de la bce, a honoré le(s) remboursement(s), et cela a permis de réouvrir les banques….
    c’est tout benef… et excellemment bien mené : ils sont sortis du noeud coulant orchestré par la troika qui prenait en otage concrètemement chaque jours les citoyen grecs : « 50€ au DAB du coin, et revenez demain… »
    tout le monde sait que ce memorandum est catastrophique, et les grecs les premiers…. ils vont donc punir tsipras pour cela… et c’est la voie royale pour varoufakis… puisqu’il était pressenti comme futur premier ministre (http://www.okeanews.fr/20150724-varoufakis-pourrait-etre-le-prochain-premier-ministre-de-la-grece-il-faut-donc-laneantir-maintenant) c’est le moment ou jamais, non?
    ça se tient comme scénar’?

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  • tocquelin // 23.08.2015 à 20h18
  • tocquelin // 23.08.2015 à 21h07
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