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7.octobre.20117.10.2011 // Les Crises

[Vidéo] Débats

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Aujourd’hui, je vous recommande quelques vidéos très intéressantes :

D’abord, l’excellent débat Plenel / Guaino dans Mots croisés le 26 septembre :


Débat Plenel contre Guaino – (Sarkozy Election… par Dailygratuit

Ensuite, l’interview sur la crise d’Alain Juppé par Zemmour (que je ne porte pas en général dans mon coeur, mais là, il est bon) :

Enfin, une intéressante série historique sur les États-Unis signalée par Discotonio sur son blog, que je vous recommande. Bonne lecture.

P.S. Edit : au vu des débats fournis, je vous remets un débat un peu ancien mais qui vaut le détour : l’incroyable échange entre Zemmour (oui, encore…) et Nathalie Kosciusko-Morizet

Regardez bien : la ministre explique sans se démonter qu’il est en fait impossible de vivre sans euro (flûte, ce n’était pas l’Albanie en 1998, ici, non ?). On pourrait discuter des avantage et des inconvénients, mais non, c’est juste « impossible », circulez, il n’y a rien à voir…

Je signale au passage sur le premier argument que la ministre explique aussi que le coût de la dette exploserait en cas de sortie de l’euro – bien entendu dans ce cas, on convertirait la dette en « euro-francs », voire on ferait défaut, ce qui allégerait le fardeau, bien évidemment.

Mais bon, je ne me prononce pas ici sur ce sujet de l’euro, j’y reviendrai (je ne suis ni « pour » ni « contre », je suis pragmatique), mais franchement, observez simplement l’incroyable tentative de manipulation intellectuelle sur « la ruine des français ». Affligeant, mais tellement révélateur…

50 réactions et commentaires

  • Aeon // 07.10.2011 à 06h17

    Ça ne m’étonne pas du tout que vous n’aimiez pas Eric Zemmour…

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  • yann // 07.10.2011 à 06h29

    bonjour,

    j’ai regardé la vidéo (zemmour vs juppé). ce qui est frappant, c’est le déni de réalité de Mr juppé, l’idéologie a plus de force que la réalité (pour l’instant). Qu’ attendent  nos dirigeants politiques, que la misère dont ils sont pour grande partie responsable s’exprime dans la rue. (puisque de toute façon, les urnes ils ne les écoutent pas, cf référendum sur le traité de lisbonne). La première démarche vers la sortie de crise est d’être capable de réaliser un bon diagnostique, nous en sommes visiblement très loin.

    yann  

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    • PAD // 07.10.2011 à 10h00

      Je trouve M.Juppé bien bon de se laisser interviewer par un petit garçon, qui a une vision comptable du projet européen !

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      • yoananda // 07.10.2011 à 10h29

        la vision non comptable, c’est que les peuples ne veulent pas de l’Europe !!!
        Chaque tentative d’unification forcée fini en guerre !!! Pour soit disant éviter de retomber dans les WWI et WWII ils nous refont le même coup qui nous y a conduit.

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        • PAD // 07.10.2011 à 10h52

          Les Peuples veulent une Europe sociale et fiscale, un projet européen cohérent !
          L’Europe des marchands a vécu, c’est sur cela qu’il faut appuyer son rejet, pas sur l’intérêt des Peuples européens à s’unir ! 

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          • yoananda // 07.10.2011 à 16h09

            « Les peuples veulent une Europe sociale et fiscale »!
            lol, on est encore dans l’incantation, voire mieux, la propagande. C’est bien pour ca que les peuples se retournent vers les nationalisme d’ailleurs … ! (ironique bien sur).

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        • Gasp // 07.10.2011 à 11h08

          « la vision non comptable, c’est que les peuples ne veulent pas de l’Europe !!! »
          Je dois pas être du peuple alors..

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    • yann // 07.10.2011 à 13h25

      @ PAD, 

      si vous n’aimez pas la vision comptable des choses alors vous n’allez pas aimer les 15 à 20 ans à venir. Nous avons aujourd’hui des créanciers qui ne veulent plus payer pour des politiques irresponsables. Les discourts angeliques où phylosophiques où religieux (cf juppé « je crois »)  sur la nécessité de l’amour des peuples européens entre eux ne règle en rien le problème concré de la dette immédiate. C’est trop tard, il  fallait y penser avant.

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      • PAD // 08.10.2011 à 15h29

        La comptabilité est secondaire contrairement à la vision 🙂

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      • Gasp // 08.10.2011 à 17h06

        En fin d’interview, Zemmour donne les exemples historiques de l’Allemagne et des USA qui ont bâtit leur état fédéral avec bcp de protectionnisme… Les Länder n’ont pas laissé tomber le projet allemand; au contraire, ils l’ont voulu plus fort … Pour les États-Unis cela s’est fait dans la douleur, mais avec une nation qui en sort renforcée.
        Pq croyez vous que les européens ne souhaiteraient pas la mm chose? une Europe forte, protectionniste, pour pouvoir lutter à armes égales avec les autres grandes puissances, en étant conscient des plumes laissées au passage.
         
        A vous croire, les européens ne veulent pas du projet Europe; c’est sans doute vrai mais pour le projet qui leur est proposé actuellement… Il n’y a pas de rejet majoritaire de l’Europe en soi! Il ne faut pas confondre les moyens pour y parvenir (qui je vous l’accorde sont mauvais tels qu’exprimés par Juppé) et la fin (qui effectivement est à mon avis encore a définir, et là est le véritable enjeu).
        J’ajoute que le protectionnisme n’est pas uniquement celui des taux de change; le projet REACH qui est en pleine application y apporte par exemple des réponses intéressante.

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  • Manu // 07.10.2011 à 07h30

    Bonjour,

    Le problème de ces journalistes, c’est qu’ils ne sont pas des journalistes. Ce sont des politiques. Mediapart et tous les médias de gauche n’ont fait que polluer la démocratie sous Sarkozy. Ce n’est pas constructif, cela n’a fait qu’attiser la haine. Il suffit d’ailleurs de voir cette haine ressurgir de Plenel pour constater ce fait.

    Il faut des gens objectifs, qui constatent les faits et qui réfléchissent. Qu’est ce que le gouvernement a fait de bien, qu’est ce qu’il a fait de mal. Que doit-on améliorer pour le prochain gouvernement ? etc… Tant que nous aurons des médias manipulés (non pas par le pouvoir) et autoproclamés en partie politique (humanité, mediapart, le monde, …), peu de chose changeront.
    Que les journalistes disent la vérité sans manipulation. Des faits, que des faits.

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    • step // 07.10.2011 à 09h12

      vous avez oublié le figaro, le point, l’express comme médias complètement partisans, une étourderie, je suppose ?

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      • Manu // 07.10.2011 à 10h54

        Bonjour,

        Ils sont largement moins vindicatif que les médias de gauche qui sont majoritaire, c’est un fait, merci de le reconnaitre sinon pas la peine de discuter. 

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        • Gasp // 07.10.2011 à 11h12

          « merci de le reconnaitre sinon pas la peine de discuter »
          moui, avec de tels arguments pas la peine…

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        • step // 07.10.2011 à 11h21

          médias de gauche qui sont majoritaire

          quelle gauche ? Celle qui fait la même chose que la droite avec des trémolos dans la voix ?

          largement moins vindicatif

          euh pour le figaro pas d’accord, c’est vindicatif et mensonger. Le monde n’est pas particulièrement vindicatif. pour le reste, vous savez le caractère vindicatif d’un journal tiens en général à 2 caractéristiques :

          – il ne représente pas la pensée au pouvoir. Il est évident qu’on revendique moins quand on fait ce qu’on veut.
          – la perception de la réalité : On est moins vindicatif quand on plane complètement dans le déni ou quand on s’adresse à des gens qui ont gagné à la situation actuelle.
          Bref vindicatif, c’est pas un gros mot. La revanche est parfois nécessaire pour que tout le monde se comporte bien. Les révolutionnaires étaient vindicatif, et c’est pour ça que la société à progressé. Si l’indignation est un gros mot, je ne peux rien pour vous.
           

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          • Manu // 07.10.2011 à 11h31

            Toute la gauche, la gauche dans globalité, que vous pensiez que le PS est de droite n’est pas mon propos, jouer sur les mots n’avance en rien votre idée, le PS est de gauche, point final.

            J’ai déjà expliqué mon point de vue dans le post auquel vous avez réagit. Les médias de gauche sont très virulent depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, comme s’ils essayaient de nier cette élection (pourtant démocratique). Ils sont très vindicatifs, parfois même dans la manipulation et le mensonge, ce sont plus des politiques que des journalistes. Regardez comment parle Plenel, il ressemble à un journaliste ? Non

            Vous parlez de revanche, mais quelle revanche ? Vous êtes en guerre ? Contre qui ? Contre la pensée de l’autre que vous trouvez détestable ? Avec le comportement de la gauche en général et des médias de gauche en particulier, rien n’a avancé. Est-ce que les gens ont eu plus à manger ? Plus de travail grâce à ces médias ? Non. Le fait est que c’est une « revanche » comme vous dites des médias et de la gauche en général à propos de l’élection de Sarkozy, voilà la vérité. 

            J’appelle cela un déni de démocratie.

             

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          • step // 07.10.2011 à 11h59

            le PS est de gauche, point final.

            Vous êtes dieu ? Il me semble que j’ai le droit de ne pas êtes d’accord.l’espace politique du PS actuellement va du centre droit (valls), centre (hollande) à la gauche (montebourg). seriez vous vindicatif à mon encontre ? C’est d’ailleurs de bonne guerre vu que Sarkozy a délaissé le centre.

            comme s’ils essayaient de nier cette élection…dénis de démocratie.

            Il me semble que la démocratie est le fait de pouvoir critiquer un dirigeant. Il n’y a pas eu de soulèvement ou de tentative de renversement, il me semble. Force est de constater que sarkozy est très critiquable.
            Plenel est un polémiste de gauche, directeur d’un journal (médiapart) et politiquement engagé (LCR). Son rôle dans cet interview (vu que son contradicteur est de droite) est donc de l’attaquer, ce qu’il fait.
            Question manipulation et mensonge, rien à envier à ceux de droite. Tous mentent, mais l’affrontement peut générer un éclair de lucidité (à droite ou à gauche peut importe). Le problème actuel est un manque de lucidité de la classe politique « centrale ».
            revanche n’est pas guerre, regardez un dictionnaire. Alors au choix :
            La population soit doit d’être revancharde vis à vis de sa classe politique qui l’a abandonnée pour sombrer dans l’idéologie et la dépendance aux banques. Le futur président ne dirigera pas la france, c’est le FMI…beau résultat (et il ne tient pas que à sarkozy, et même souvent à la « gauche » (les delors et autres)).
            Les ouvriers peuvent en vouloir aux équipes financières qui dirigent leurs entreprises et qui sont en train de les broyer pour maximiser leurs profits à court terme.
            La « revanche » vis à vis de la victoire de sarkozy n’est pas un objectif, surtout si on doit le remplacer par quelqu’un y compris de gauche qui menerait la même politique. De plus, en politique, si l’on ne supporte pas la critique, on part en retraite. C’est les règles du jeu, et cela va s’accentuer avec l’approche de la présidentielle.

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          • Manu // 07.10.2011 à 12h11

            Pourquoi vous jouez sur les mots ? a quoi cela vous sert ? A rien. La majorité des français disent/trouvent/considèrent le PS de gauche. Je ne vais pas appeler un chat, un chien. Le PS est de gauche, c’est la gauche. Point final. Que vous ne soyez pas d’accord n’est pas le propos, le propos était de définir ce que je considère comme la gauche. Le PS fait parti de la gauche, j’ai pris la définition globale et non votre point de vue.

            C’est étonnant vous parlez de critiquer un dirigeant. Les insultes, les diffamations c’est de la critique ? Je suis assez vieux pour n’avoir jamais vu un président se faire autant trainer dans la boue que Sarkozy. Je respecte tous les présidents, pas seulement ceux de droite.

            La vérité c’est que le comportement des médias et de la gauche a été déplorable pendant ces dernières années. Cela n’a rien fait avancer. 

             

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          • step // 07.10.2011 à 12h17

            Personnellement j’évite de respecter un homme politique, cela évite d’être déçu.
            Diffamation ? C’est un délit, ou sont les condamnations ?
            Droite / gauche ? La nature à horreur du vide, j’explique le champ occupé actuellement par le PS, sachant que cela change à chaque élections. J’évite les définitions inamovibles sur des concepts changeant (la politique en particulier).
            Rien fait avancer ? Tout à fait d’accord, sauf peut être le fait que si la population ne s’intéresse pas à la politique, les politiques ne les serviront pas. Ceci dit c’est vrai quelque soit le parti.

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  • Fabrice // 07.10.2011 à 09h59

    l’important est de trouver une nouvelle voie comme l’évoque Olivier Berruyer, chacune des doctrines qui inspirent les journaux ou la façon de voir de chaque citoyen (au sens général) ont montrés leurs limites.

    La seule chance de cette période c’est peut être pour une fois de faire preuve de lucidité sur le passé, le présent et de faire une synthèse qui tiendrait compte des avantages et inconvénients de ce que nous avons fait ou pas jusqu’à présent.

    Mais aurons nous la volonté et le courage ça c’est moins sûr 😉

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  • PAD // 07.10.2011 à 10h06

    C’est dans la marche avant que nous avons des chances de faire des rencontres intéressantes et ainsi avoir une chance d’emprunter de nouveaux chemins !

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  • yoananda // 07.10.2011 à 10h27

    Bravo Zeimmour !
    Il a tout dit « c’est de la foi, du dogme, de la croyance ».
    Il refuse totalement la « réalité » décrite par Zeimmour. A savoir que l’Euro n’est pas un avantage, etc…
    « surtout il ne faut pas casser notre jouet » !
     
    Bon en plus ca devient ridicule a un moment vers la fin car il dit : nous avons besoin de l’Euro pour lutter contre la monté des fascisme en Europe … refusant de voir que c’est forçant les peuples a cohabiter que justement on fait monter les nationalisme !!! et que donc il dit en substance : on a besoin de l’Euro pour lutter contre les effets de l’Euro !!!
    C’est absurde.
    Le pauvre et fou et il ne le sait pas.

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    • Manu // 07.10.2011 à 11h04

      Bonjour,

      Bien sur qu’il faut avoir la foi. L’Europe est une belle idée, qui voudrait la détruire ? Ceux qui pensent que la désunion est mieux que l’union, ceux qui pensent à regarder la paille du voisin avant de regarder la poutre qu’ils ont dans l’oeil. Ce n’est pas l’Europe qui a créé la dette Française, c’est la France. Dire que l’Europe est mal géré, ma fichu, pourquoi pas. Vouloir sortir ou détruire l’Europe, pourquoi faire ? Refaire la guerre à l’Allemagne ? 

      Lorsque votre enfant fait des bêtises, vous le mettez au bucher ? Non, vous l’éduquer, on doit éduquer l’Europe et tirer les enseignements des fautes et des erreurs et avancer. Sortir de l’Europe, c’est reculer, pas avancer. 

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      • step // 07.10.2011 à 11h30

        Vous confondez tout : L’europe des marchés et l’europe des peuples. Mais c’est une confusion voulue par les politiques en place.
        L’Europe, quelle europe ? (De gaule si je me souviens).
        Pour la dette, vous avez raison, sauf que cette dette n’a pu cumuler que caché dans le giron européen, seul nous aurions eu une dévalution de la monnaie nationale, qui aurait renforcé notre compétitivité. La monnaie unique (rien à voir avec l’idée européenne) oblige les états a avoir exactement le même niveau économique et social, et comme nous sommes (le seul) ensemble sans mécanisme compensatoire aux frontières, le plus bas possible.
        il est un nouveau mot de novlangue qui est en train de fleurir: La modération sociale. Soit la considération que les peuples sont la variable d’ajustement vu que la monnaie ne joue plus ce rôle.
        Je sais pas vous, mais personnellement, j’ai du mal a baver d’envie devant CETTE EUROPE là.

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        • Manu // 07.10.2011 à 11h51

          Non. Je ne confonds pas tout. L’Europe est un TOUT et elle sera complète lorsqu’elle aura un gouvernement économique et politique. Je parle de L’Europe dans le concept final (entité unique, fédération, comme vous le voulez) mais je comprends que vous en soyez encore au stade actuel.

          C’est un des problèmes, beaucoup de personnes n’ont aucune vision à long terme, ou pensent que les étapes seront franchies sans douleurs, sans problèmes ou d’une traite. 

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          • step // 07.10.2011 à 12h09

            mais je comprends que vous en soyez encore au stade actuel.

            heu, ce n’est pas moi qui en est encore au stade actuel, mais l’europe… je préfère parler de la réalité existante que d’une projection probablement minoritaire (fédéralisme) dans le futur. Cela évite le déni. Actuellement l’europe n’est pas fédérale est la crise c’est maintenant, pas dans le futur.

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      • yoananda // 07.10.2011 à 16h07

        Ce ne sont que de beaux principes. Visiblement vous n’avez aucune idée de ce qu’est l’Europe, de la place de la France, de l’influence de l’Europe sur la France et comment elle a été construite.
        Renseignez vous un peu.
        Mais pour que la discussion reste au niveau des beaux principes :
        Y a d’autres manières de s’unir que via l’uniformité. Et surtout s’unir pourquoi ? et comment … et surtout : pour que ca profite a qui ?
        A qui profite l’Europe actuelle ? (a part aux rêveurs comme vous).
        la est toute la question. Si c’est pour éviter la guerre, pfff … c’est l’union forcée qui nous a mené par 2 fois a la guerre !!! alors arrêtons les belles paroles et discutons vrai.
        Lisez un peu Asselineau par exemple.

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        • Manu // 09.10.2011 à 09h08

          Bonjour, Je comprends maintenant votre pensée. Pour vous s’unir signifie l’uniformité. C’est à dire surement tous pareil, la même chose pour tous c’est cela ?. Maintenant vous assenez partout que l’union fait la guerre, vu que la désunion a toujours aussi fait la guerre, je comprends alors que vous broyez du noir (il en serait difficile autrement). Bon courage.

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  • Rodolphe // 07.10.2011 à 11h50

    Très interessants ces débats. 

    Merci pour les avoir postés. 

    Juppé est dans la croyance et l’incantation ; avec ces présents de vérité générale, il ne donne aucun exemple, aucune de chose concrète à son discours. 

    Guaino est bousculé dans les cordes par un bon orateur qui connait les ficelles. 

    En tout cas, les deux sont irrités de faire face à des débateurs et pas à des journalistes qui leur servent la soupe.

    Plenel et Zemmour composent à peu près le tiers des journalistes du PAF ayant un esprit libre.
    Les PPDA, Pujadas, Brossolette et consort sont des carpets qui chaque troisième mercredi du mois vont au Crillon, pour le dîner de siècle avec tous le gratin politique et économique. Une honte pour les journalistes et pour la République si chère à Guaino ! 

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  • G. // 07.10.2011 à 14h58

     
    Monsieur Berruyer,
     Je vous ai vu plusieurs fois prôner des solutions assez extrêmes pour résoudre les problèmes économiques actuels. Je ne vous donne pas forcément tort, mais j’ai du mal à comprendre… Avec vous bien pris tous les risques en compte?
     Vous disiez il y a quelques temps qu’un Etat qui répudie sa Dette devient tout à coup « intéressant » pour les prêteurs, car… ayant peu de dette, il pourra l’honorer plus facilement. Mais je m’interroge: si je vous prête mille euros, et que demain vous « répudiez cette dette », croyez vous vraiment que je vais vous en reprêter? En réalité, en répudiant la dette, vous vous mettez à dos tous les prêteurs.
     
    Quand ces prêteurs sont de riches mémés milliardaires, on n’a pas de larme à verser.
    Mais quand ces prêteurs sont aussi une grande majorité de petites gens, avec un petit livret, la hargne et la colère se font ressentir… l’arme au point (guerre, ou au mieux embargo économique).
     Ainsi, pour prendre l’exemple de la Grêce: s’ils sortent de l’Euro, ils vont être ruinés. Vraiment vraiment ruinés. Pensez donc: tous les produits qu’ils importent, avec quoi les payeront-ils? La « valeur » de leur nouvelle monnaie sera à l’aune de la confiance des exportateurs étrangers. Si ces exportateurs ont été échaudés une première fois, ils gonfleront les prix… ou en résumé le taux de change de la monnaie grecque sera très, très bas. 
    Quand on pense à toutes les matières premières qu’un pays doit importer, je ne vous fais pas de dessin. Pour redonner confiance en leur monnaie, les grecs devront avoir des biens à exporter ou vendre en échange. La confiance se paye à ce prix. Et ils risquent de déchanter là aussi: alors qu’ils avaient pu consommer pendant des années sans recevoir le retour de bâton du « taux de change », ils verront qu’on ne peut pas dépenser 2 quand on produit 1.
     Ce que je dis là s’applique à presque tous les pays européens, d’ailleurs…
     La solution? Elle est peut-être beaucoup plus complexe qu’il n’y parrait. Répudier la dette ne sert a rien, cela précipite la ruine (prouvez moi le contraire, je suis ouvert aux arguments!) sans corriger les travers fondamentaux.
    Des mesures plus efficaces pourraient:
    – Taxer lourdement les plus riches, qui n’ont pas été assez taxés (vous l’avez prouvé vous-même dans de précédentes articles)
    – Faire payer l’impôt sans évasion fiscale ou triche à tous les niveaux
    – Limiter les mauvaises dépenses: l’armée grecque, et beaucoup d’autres choses…
    – Investir dans des pans de l’économie tactiques, pour exporter aux voisins: encore une fois, si les grecs exportaient autant qu’ils importaient, produisaient autant qu’ils consomment, ils n’y aurait pas de problème.
     D’ailleurs, les grecs pourraient proposer un « deal » avec les allemands et d’autres pays: les rembourser en nature. En produits exportés. Pourquoi pas? Après tout, ce serait un moyen de forcer les pays comme l’Allemagne à la consommation, et relancerait l’économie en Grêce… Quand on veut, on peut…
     

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  • BA // 07.10.2011 à 16h33

    Un conseiller du FMI annonce la « débâcle bancaire dans deux ou trois semaines. »
    L’américain Robert J.Shapiro était interviewé par la BBC. Il est très alarmiste.
    « Je pense que dans deux ou trois semaines, nous assisterons à la débâcle des dettes souveraines qui entraînera une débâcle du système bancaire européen. »
    Relevée par l’excellent site ElectronLibre, c’est l’inquiétante déclaration de l’américain Robert J.Shapiro, membre d’un comité consultatif au Fonds monétaire international, à la BBC mercredi soir.
    « Je ne parle pas simplement d’une banque belge relativement petite (Dexia, ndlr), mais je parle des plus grandes banques du monde, des plus grandes banques en Allemagne, des plus grandes banques en France, qui impacteront les banques au Royaume-Uni. Cela s’étendra partout ».
    Pour les spécialistes, l’Américain entend par ces propos mettre la pression sur les autorités européennes pour qu’elles prennent des dispositions dans la crise de la dette avant qu’il ne soit trop tard.
     
    http://www.sudouest.fr/2011/10/07/un-conseiller-du-fmi-annonce-la-debacle-bancaire-pour-dans-deux-ou-trois-semaines-520250-5096.php

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  • RonRon // 08.10.2011 à 08h00

    Olivier, je suis d’accord avec vous : on ne remboursera pas.
     
    Cependant  votre solution (défaut partiel) ne tiens pas compte des causes :
     
    Selon vous, on n’aurait pas dû emprunter pendant 30 ans, ça paraît logique. Mais lorsque nos concurrents occidentaux, les USA en tête profitait à fond de l’argent gratuit, aurions nous dû refuser cette manne et handicaper notre économie ? Je ne le pense pas.
     
    L’idéale aurait été bien sûr que la plus grosse économie mondiale (et de loin) montre la voie vertueuse et stigmatise les pays à la dérive, ça n’a pas été le cas. Ils ont profité de l’argent gratuit, on a fait pareil et on a bien eu raison.
     
    Fort de ce constat et puisqu’on a été contrait de suivre les USA dans cette dérive, pour moi la règle d’or c’est :
     
    « Ne faisons pas pire que les Américains et déclarons-le solennellement »
     
    Les agences de notations on beau faire n’importe quoi, elles ne pourront pas noter la France moins bien que les USA si notre déficit/PIB est légèrement inférieur et s’il y a un engagement officiel de ne jamais dépasser ce ratio étasunien.
     
    Votre solution du défaut organisé, pourquoi pas, mais pas tant que les USA continuerons la cavalerie.
     
    Messieurs les Américains, tirez les premier (sur les créanciers), nous suivrons.
     
    PS : concernant la zone Euro, on aurait peut-être pas dû faire l’euro, mais c’est fait. Maintenant, il nous reste 2 solutions : défaire l’euro et créer un désordre énorme ou faire un gouvernement européen. Vu le problème de la dette évoqué plus haut, la première solution impliquerait la construction d’un mur de Berlin autour de la France car même toi Olivier, face à un tel désordre, tu irais planquer tes économies très loin de la zone euro en attendant que ça se calme.

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  • François78 // 08.10.2011 à 08h32

    Ci-joint un billet qui malgré son intitulé, parle essentiellement de Edwy Plenel.

    Il est pris sur une site classifié réac, mais jusqu’à nouvel « ordre » (mondial ?), si on ne peut plus tout écrire et tout dire, on peut encore tout lire.

    http://ilikeyourstyle.net/2011/04/27/robert-menard/  

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  • BA // 08.10.2011 à 14h48

    Il faut recapitaliser les banques européennes.

    Et vite.

    Viiiiite !

    Samedi 8 octobre 2011 :
    Dette : Christine Lagarde à l’Elysée, tractations avant un sommet Sarkozy/Merkel.
    La directrice générale du Fonds monétaire international, qui avait été la première à appeler fin août à une recapitalisation « urgente » des banques européennes et qui reste très attendue sur ce sujet, a quitté l’Elysée après une heure d’entretien avec le chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy sans faire de déclaration.
    A Berlin, dimanche, le président français et la chancelière allemande Angela Merkel, dont les divergences sur la manière de recapitaliser les banques européennes ont été démenties à Paris, devraient rechercher un terrain d’entente.
    La France s’est ralliée à l’idée d’une opération coordonnée au niveau européen, après avoir martelé pendant des semaines que les établissements français resteraient solides même en cas de faillite de la Grèce.
    http://www.boursorama.com/actualites/dette-christine-lagarde-a-l-elysee-tractations-avant-un-sommet-sarkozy-merkel-7154fb6c737a703c56492826bf2ea2c2

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  • BA // 08.10.2011 à 19h32

    Samedi 8 octobre 2011 :
     
    L’Europe se prépare à recapitaliser ses banques.
     
    Les banques européennes pourraient avoir besoin de plus de 100 milliards d’euros d’argent frais pour affronter la crise de la dette souveraine, a estimé samedi l’Irlande, à la veille d’une rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui devrait être largement consacrée à la recapitalisation du secteur.
     
    Illustration de l’urgence du dossier : Paris et Bruxelles poursuivaient samedi les discussions en vue d’un démantèlement ordonné du groupe franco-belge Dexia, première banque européenne victime de la crise de la dette.
     
    L’Allemagne et la France ont jusqu’à présent tenu des discours divergents sur le meilleur moyen de renforcer des banques affaiblies par la dévalorisation de leurs avoirs en dettes souveraines des pays « périphériques » de la zone euro et par les turbulences récentes sur les marchés financiers.
     
    Paris préférerait avoir recours au Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour recapitaliser ses propres banques, tandis que Berlin insiste pour réserver cet instrument à des actions de dernier ressort, comme le soutien à la Grèce.
     
    Le Fonds monétaire international (FMI), de son côté, estime que les besoins de capitaux des banques pourraient atteindre 200 milliards d’euros, l’équivalent de la moitié des ressources du FESF.
     
    http://www.boursorama.com/actualites/l-europe-se-prepare-a-recapitaliser-ses-banques-6ea948bfeef844473da7fbd872901851

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    • step // 09.10.2011 à 16h07

      LA question qu’il faudrait se poser est cette recapitalisation est elle une bonne chose ? Si il faut choisir entre les états et les banques, je préfèrerais sacrifier des banques que des états…

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      • seb1207 // 10.10.2011 à 07h57

        Je suis tout a fait d’accord avec step, je préfère aussi sacrifier les banques, et de plus on parle actuellement (merci Mme Laguarde) de recapitaliser les banques, on va faire exactement la même choses qu’en 2008 non? et quel est le résultat 3 ans après, on a pas résolu les choses et cela ne vas pas en s’améliorant. Comme le disais Olivier dans son livre il me semble, nous ne tenons pas compte des erreurs (action) faites précédemment et cela me désole.

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  • seb1207 // 10.10.2011 à 12h09

    Je ne pense pas que Zémour dise qu’il faut absolument revenir aux Francs, il fait juste un contant sur l’état de notre croissance depuis 10 ans, mais que l’Euro a étais mal construit et pensé choses qui est plausible.
    Je pense que oui l’avenir  se trouve vers l’Europe et non pas par « l’individualisme » de chaque État , mais je ne suis pas  pour une Europe Fédéral (comme les USA ou autres) car nous n’aurions plus certaine « autonomie et liberté » que nous avons actuellement,  c’est clair qu’il faut une harmonisations Européenne du point de vue fiscal et social, mais cela aurais dû être fait ou penser  avant la mise en place de la monnaie unique.
    Je trouve regrettable que l’Europe légifère sur des normes de fabrication du roquefort ou sur la taille des cages à poules pour leurs élevage par exemple, plutôt que de se pencher sur des problèmes de fond comme  l »harmonisation fiscal et social.
     

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